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Proliférations
La diversité des rituels funéraires à travers le monde nous touche et nous fascine, en même temps qu’elle révèle des coutumes surprenantes. Les anthropologues et les historiens nous montrent l’extraordinaire variété des pratiques : crémations, décorations d’ossements, danses rituelles, expositions de cadavres, sépultures collectives ou dispersées. Ces traditions reflètent, avec un constant renouvellement d’étonnement, l’ingéniosité et la créativité avec lesquelles chaque société traite la mort. Ce domaine de pratiques est d’ailleurs au cœur des études anthropologiques : la façon dont les humains, malgré leur diversité, organisent et ritualisent la mort dévoile des aspects profonds de leur culture.
Pourtant, aborder les fantômes d’un point de vue anthropologique s’avère bien plus complexe. Contrairement aux pratiques funéraires bien définies, les fantômes échappent aux explications simples et aux règles établies. Leurs manifestations et les croyances qui les entourent ne suivent pas de logiques précises, ni même de frontières culturelles claires. D’une culture à l’autre, il est difficile de catégoriser les types de fantômes ou de cerner exactement les croyances autour d’eux. Dans certaines sociétés, ces êtres apparaissent lorsque des injustices non réparées les retiennent, tandis que dans d’autres, ils semblent incarner des peurs plus diffuses. Les fantômes, par leur nature incertaine, défient les efforts de classification, car ils touchent à des dimensions du vécu qui restent mouvantes et singulières.
Les fantômes échappent également aux clivages culturels et sociaux,
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Vous trouverez aussi une réflexion de spiritualités Magazine :
- Les fantômes comme acteurs dans un contexte social et culturel
- La transformation du défunt en interlocuteur
- L’énaction comme processus de (ré)invention de la mort et du souvenir
- Les fantômes comme miroirs de l’énaction collective
- Les fantômes comme manifestant des qualités qui dépassent les intentions des vivants.
(suite…)
Franc-Maçonnerie, L'initiation, Pratiques, rituels, contextes, Religions, Se construire, Sur accueil, Voies et méthodes |
Pourquoi l’initiation ?
– « Initium » signifie commencement. L’initiation est le commencement d’une autre vie, le passage vers une autre vie, donc la mort, le renoncement, à une vie antérieure.
Jean SERVIER, dans L’homme et l’Invisible explique :
« L’homme ne se contente pas de naître et de mourir, il cherche l’approche de l’invisible au plus près tout au long de son existence terrestre. Dans toutes les civilisations, d’un bout à l’autre de l’humanité, les rites d’initiation sont considérés bien souvent comme plus importants que les rites de naissance, aussi lourds de signification que les rites de mort ».
– Une réponse d’Alain Pozarnik à la question « Pourquoi l’initiation » sur spiritualites.fr
– Mourir pour vivre ?
Toujours sur le site spiritualites.fr : « Mourir pour vivre et non pas vivre pour mourir. Problématique initiatique, problématique profane. L’un chemine, guidé par l’essence de sa quête. L’autre suit son chemin entrainé par les circonstances de la vie qui le mènent inéluctablement du levant au couchant sans avoir cherché à s’élever au dessus du torrent de la vie et de ses courants incontrôlables. »
LES INITIATIONS : UNE SECONDE NAISSANCE PAR MAURICE GODELIER
France Culture Plus Dec. 2014
Dans de très nombreuses sociétés existent des institutions qu’on appelle « initiations ». Elles consistent à faire franchir aux individus selon leur sexe et selon leur âge certaines étapes dans la connaissance de l’ordre de l’univers, des règles de conduite appropriées dans la société à laquelle ils appartiennent. Ces savoirs sont transmis par étapes au cours de cérémonies. Mais les initiations ne sont pas seulement un processus de transmission de connaissances, ce sont également des institutions prenant en compte pleinement l’éducation sociale des individus.
CC Raphael Vignes / Flickr
Les initiations instituent une division au sein des sociétés entre initiés et non-initiés. Ceux-ci jouissant alors d’un statut social inférieur et subordonné. Une partie des savoirs transmis dans les initiations est ésotérique, c’est-à-dire qu’ils constituent des secrets qu’il ne faut en rien révéler à des moins initiés et surtout à des non-initiés.
Maurice Godelier, anthropologue, directeur d’études, École des hautes études en sciences sociales.initiations
https://youtu.be/YzlBM5UzmSI
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https://www.youtube.com/playlist?list=PLcVdzg-Fhj7BCuMb66HKaiPR1-qUKWpx3
https://youtu.be/Smlo50ZnGo4