La psychologie humaniste est un courant de pensée qui met l’accent sur le développement personnel et la capacité de l’individu à atteindre son plein potentiel. Le développement transpersonnel, qui peut être vu comme une extension de cette approche, vise à intégrer une dimension collective et à favoriser la coopération entre les individus. Les pratiques visant à promouvoir ce développement sont encore peu nombreuses, mais il existe un potentiel dans les mouvements d’écopsychologie qui cherchent à relier la santé mentale à la santé de l’environnement.
Le développement personnel est donc un processus qui vise à améliorer la qualité de vie et la compréhension de soi et du monde. Il s’agit d’une démarche qui s’intéresse à l’amélioration de la santé mentale, aux moyens d’atteindre des objectifs et à la recherche d’une plus grande satisfaction et épanouissement dans la vie. Dans ce cadre, les techniques de développement personnel visent à apprendre à mieux se connaître et à gérer ses émotions, à augmenter sa confiance en soi, à développer des aptitudes personnelles, à prendre des décisions plus éclairées et à améliorer ses relations avec les autres. Il y a deux types d’accompagnement distincts, l’un centré sur les blessures et les pathologies (psychothérapie), l’autre centré sur le déploiement du potentiel et l’expression des ressources (développement personnel). Il est important de noter que ces deux types d’accompagnement peuvent se compléter et se renforcer mutuellement, car ils s’adressent à des aspects différents de la personne. La psychothérapie peut aider à libérer des blessures et des blocages qui limitent le développement personnel, tandis que le développement personnel peut aider à développer des compétences et des ressources qui peuvent soutenir le processus de guérison.
Que se passe-t-il si l’on passe des stades personnels aux stades transpersonnels ? L’attention se déplace vers des réalités plus vastes et plus profondes, ouvrant la conscience au sentiment d’être une partie intégrante d’un tout plus grand. Les limites auto–imposées qui définissent l’individualité s’estompent et les mécanismes de défense de l’ego sont remplacés par l’ouverture et l’expansion. L’individu se sent alors connecté à un réseau de relation plus vaste, ce qui le relie à des niveaux de conscience plus profonds. Ces changements sont souvent accompagnés d’une profonde transformations de la façon dont le sujet perçoit et interagit avec le monde qui l’entoure, et peuvent même engendrer des changements physiologiques.
La conscience aux stades transpersonnels est donc plus axée sur l’ensemble et la vie universelle, et s’efforce de comprendre comment fonctionnent et interagissent les différents aspects du monde, ce qui permet d’appréhender les problèmes à un niveau plus global et plus systémique. De plus, elle reconnaît que la vie est plus grande que l’individu et qu’il est possible de construire des relations saines, harmonieuses et durables avec tout ce qui vit et existe.