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“101 Fables” de Marie-Christine Janier

Le livre “101 Fables” de Marie-Christine Janier, publié en 2023 par Les Éditions du Panthéon, est une collection captivante qui revisite l’art ancestral de la fable pour explorer les valeurs, les dilemmes moraux, et les vérités universelles de la condition humaine. À travers un ensemble diversifié de récits, l’auteure nous emmène dans un voyage à la fois réfléchi et divertissant, où animaux et êtres humains deviennent les protagonistes de leçons de vie intemporelles. Avec un mélange d’humour, de sagesse, et de critique sociale, chaque fable est conçue pour susciter la réflexion et offrir des insights sur notre propre vie et les sociétés dans lesquelles nous vivons.

Ce livre s’adresse particulièrement à ceux qui apprécient la littérature qui fait réfléchir, les amateurs de contes classiques avec une touche moderne, et toute personne intéressée par les enseignements moraux et les questions éthiques présentées de manière accessible et engageante. Que vous soyez jeune ou moins jeune, ce recueil offre des perspectives riches et variées qui résonneront avec chacun.

Quelques thèmes abordés à travers les fables :

  1. La générosité et l’altruisme : L’importance de donner aux autres et les bénéfices de la générosité sur le bien-être personnel.
  2. Les dangers de l’avidité : Comment l’obsession pour l’argent et les possessions matérielles peut corrompre et aliéner.
  3. La quête du bonheur : La recherche du bonheur intérieur et la compréhension que le bonheur réside souvent dans les choses simples.
  4. L’ambition et ses limites : Les dangers de la poursuite incessante des désirs et la nécessité d’apprécier ce que l’on a.
  5. L’authenticité et l’auto-réflexion : L’importance d’être fidèle à soi-même et la valeur de l’introspection pour une vie épanouie.
  6. La relation entre l’homme et la nature : La connexion profonde entre les êtres humains et le monde naturel qui les entoure.
  7. La vieillesse et la sagesse : La valeur de l’expérience et la sagesse qui accompagnent souvent l’avancement en âge.
  8. Les relations familiales et l’amour parental : La complexité des relations familiales et l’amour inconditionnel des parents.
  9. La justice et l’injustice : Les concepts de justice sociale, d’équité et les conséquences de l’injustice.
  10. Le travail et la paresse : Les vertus du travail acharné et les pièges de la paresse.
  11. L’amitié et la solitude : La valeur de l’amitié véritable face à la solitude et l’isolement.
  12. La peur de la mort et l’acceptation : La confrontation à la mortalité et l’acceptation de la mort comme partie de la vie.
  13. La richesse intérieure : L’importance de cultiver des qualités intérieures comme la bonté, la compassion et l’empathie.
  14. L’illusion de la grandeur : La remise en question de l’aspiration à la grandeur et la reconnaissance de la valeur de la simplicité.
  15. Les défis de la modernité : La critique de la société moderne et ses défis, y compris la dépendance technologique et la perte de connexion humaine.

Une petite histoire ?

Dans un petit appartement baigné par la lumière dorée du crépuscule, Léa se tenait à la fenêtre, un exemplaire des “101 Fables” de Marie-Christine Janier ouvert dans ses mains. Elle venait de terminer la fable “Le Corbeau et le Renard 2.0”, une version modernisée du classique qui abordait les thèmes de la supercherie et de l’authenticité dans l’ère des réseaux sociaux. Léa était absorbée par ses réflexions, entamant un dialogue intérieur intense.

“Comment ai-je pu être si naïve ?”, se demanda-t-elle, repensant à sa propre expérience sur les réseaux sociaux, où elle avait trop souvent cherché l’approbation d’inconnus, au détriment de son authenticité. La fable lui avait ouvert les yeux sur sa quête incessante de validation externe et sur l’importance de rester fidèle à soi-même, au-delà des apparences.

Plus tard dans la soirée, Léa se retrouva à discuter avec sa meilleure amie, Camille, autour d’une tasse de thé. Léa partagea avec enthousiasme sa révélation, expliquant comment la fable l’avait inspirée à réévaluer sa relation avec les réseaux sociaux. “C’est incroyable, Léa. Ce livre semble te toucher profondément,” remarqua Camille, impressionnée par la passion avec laquelle Léa parlait de sa lecture.

Le lendemain, Léa prit une décision audacieuse. Elle publia un post sur ses réseaux, non pas une photo soigneusement filtrée ou une citation inspirante, mais un texte sincère exprimant ses réflexions sur l’authenticité et l’importance de se libérer du jugement des autres. Elle conclut son message en citant la fable qui l’avait tant inspirée, invitant ses followers à réfléchir sur ce qui était vraiment important pour eux.

La réaction fut immédiate et inattendue. Des dizaines de commentaires affluèrent, des amis et des inconnus partageant leurs propres luttes et révélations. Léa se sentit connectée à une communauté plus vaste, un réseau de personnes authentiques et réfléchies, bien loin de la superficialité qu’elle avait tant redoutée.

Ce soir-là, en se couchant, Léa se sentait transformée. Les “101 Fables” n’étaient pas juste un livre ; c’était un miroir dans lequel elle avait osé se regarder, un guide qui l’avait menée à une introspection profonde. Elle savait que demain, et tous les jours qui suivraient, serait une nouvelle opportunité de vivre plus authentiquement, inspirée par les leçons intemporelles trouvées dans les pages d’un livre qui, désormais, ne quitterait plus sa table de chevet.

Méditations maçonniques

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Ecoutez un extrait : De l’Amour – Je t’offrirai des larmes célestes et des éclats de lune…

 

Au Cœur des Symboles : Une Quête Spirituelle et Poétique

 

Découvrez ce voyage transcendantal au cœur de l’existence humaine, les abysses des questions fondamentales qui ont traversé l’humanité à travers les âges : la quête de la vérité, la pureté de l’humilité, l’agonie de l’attente, la mélodie mélancolique de l’absence, la flamme éternelle de l’amour, et le paradis perdu du jardin d’Éden.

 

Un regard méditatif et lyrique sur la condition humaine

Ce livre offre une approche méditative, spirituelle et poétique de ces énigmes qui touchent au cœur de notre être. Chaque page est une invitation à contempler et à ressentir, à se perdre dans les méandres de l’inconscient et à en émerger avec une nouvelle compréhension, enrichie par le symbolisme qui entrelace notre psyché.

 

La Franc-maçonnerie révélée dans toute sa splendeur spirituelle

Au-delà de la poésie et de la méditation, l’ouvrage propose une exploration saisissante du sens profond de la Franc-maçonnerie. Loin des clichés et des idées préconçues, cette exploration nous emmène dans un voyage où la spiritualité et la symbolique maçonnique se fondent en une seule et même danse, belle et envoûtante.

Une écriture qui éveille et éclaire

L’auteur, avec une plume à la fois poétique et explicative, construit un pont entre le mystique et le rationnel, entre le cœur et l’esprit. Ses mots ne sont pas seulement une lecture, mais une expérience, une immersion dans un monde où le tangible et l’intangible se rencontrent, s’entrelacent et se transforment mutuellement.

Pourquoi lire “Méditations maçonniques” ?

Si vous êtes en quête de réponses, si vous cherchez à comprendre les mystères de l’existence ou si vous désirez simplement vous laisser emporter par une prose magnifiquement écrite qui parle à l’âme, ce livre est pour vous. C’est plus qu’un ouvrage, c’est une porte ouverte vers une nouvelle dimension de compréhension et de ressenti.

 

Quelques thèmes

 

La danse délicate entre la foi et le doute : une introspection spirituelle

Une plongée profonde dans les nuances de la foi, du doute et de la raison, explorant leurs intersections, leurs conflits et leurs complémentarités à travers les âges.

 

Imaginez

Sur une mer agitée, une barque isolée vacille sous la pression des vagues tumultueuses. C’est dans ce décor que Jésus s’avance, marchant sur les eaux, vers ses disciples effrayés. Un tableau tiré de Mathieu 14.22-33, qui illustre le constant ballet entre la foi et le doute. La question se pose alors : qu’est-ce que la foi ? Est-elle simplement une croyance aveugle ou quelque chose de plus profond ?

Dans le labyrinthe de la foi, se perdre est facile. Sa nature complexe transcende la simple croyance religieuse pour plonger dans la confiance fondamentale que nous accordons au monde qui nous entoure. Dérivé du latin “fides”, le concept de foi évoquait autrefois une confiance sans aucune nuance religieuse. Il représentait la fiabilité, la constance et la loyauté.

Mais comme le montre la marche de Pierre sur l’eau, la foi n’est pas à l’abri du doute. Dans sa tentative de rejoindre Jésus, Pierre est rattrapé par la peur et commence à sombrer. De même, la foi et le doute sont deux facettes d’une même pièce, se nourrissant mutuellement.

La foi, pourtant, ne se réduit pas à la croyance. Elle est aussi une quête de vérité, une expression de notre liberté intérieure. Elle est cette force motrice qui guide nos actions, même en l’absence de preuves concrètes. Et contrairement à la certitude, qui s’enracine dans le dogme, la foi embrasse l’incertitude et ouvre la porte à la question, au défi.

Si la raison est la lumière qui éclaire notre chemin, la foi est le pont qui nous permet de le traverser. L’une est l’épine dorsale de la logique, l’autre est le cœur palpitant de l’intuition. Et c’est dans cette dynamique que la foi et la raison coexistent, chacune enrichissant l’autre.

La foi est un acte d’amour, une confiance en l’inconnu. Elle nous permet de voir au-delà des apparences, de croire en l’amour divin et de trouver un sens à notre existence. Même le Christ, dans son dernier souffle, a ressenti le doute, prouvant que la foi est profondément humaine.

En fin de compte, la foi et le doute sont les gardiens de notre âme, nous guidant à travers les méandres de la vie. Par leurs questions, ils témoignent de notre quête incessante de vérité et de sens.

 

 

“Le Sacré : Entre Mystère et Connaissance”


Au sein de ces pages le sacré se dévoile, non pas comme une simple idée, mais comme une épopée spirituelle qui traverse les époques et les âmes. Tel un vent mystérieux soufflant sur les cimes des montagnes, “Le Sacré : Entre Mystère et Connaissance” s’insinue doucement dans nos pensées, éveillant notre curiosité.

A la manière d’un voyageur solitaire marchant à travers des forêts denses et des vallées ombragées, l’auteur nous guide dans les méandres des traditions, des rituels et des croyances, avec une plume pleine de poésie.

Ce n’est pas simplement un livre, mais une symphonie de mots, une danse des idées. Comme les vagues qui se brisent sur les rochers, les chapitres éclatent de révélations, invitant le lecteur à se perdre et à se retrouver dans le vaste espace du sacré.

Si vous avez déjà ressenti le frisson du mystère, l’appel silencieux de l’inconnu, ce livre est une promesse murmurée à l’oreille de votre âme. Ce n’est pas une simple lecture, c’est une quête.

Dans la tradition où chaque mot est choisi avec soin et chaque phrase résonne avec émotion, “Le Sacré : Entre Mystère et Connaissance” se présente comme une toile vivante, tissée avec les fils d’or de la sagesse ancienne. Laissez-vous entraîner dans ce tourbillon d’érudition et de poésie. Car au bout du chemin, ce n’est pas seulement la connaissance que vous trouverez, mais peut-être, un reflet de votre propre âme.

Extraits

Le jardin d’Eden n’est plus une origine perdue dans un temps sans retour. C’est le germe présent d’une naissance à une vie à venir, dans l’éternité retrouvée ».
Véronique Lévy

Le Jardin d’Éden

Synonyme de Pardès, paradis en hébreu, Gan Eden, renvoie à Eden, délice, et fait du paradis le jardin des délices et le symbole de la connaissance spirituelle. Délices de l’amour innocent où la béatitude des âmes se mêle au plaisir des corps ; de
la connaissance de l’autre dans sa vérité biblique, en un temps où l’être est sans égo ; temps d’altérité où nul n’a conscience de ses propres limites ni de celles de l’autre, tant les deux se confondent. Avec l’apparition de la conscience, le mythe d’Adam rejoint celui de Pandore et le Jardin d’Éden, celui des Hespérides. Chacun se réduit désormais à la conscience de soi et l’autre devient inaccessible ; autre à jamais. Seul l’amour fait lien entre les consciences, permet leur communion, parfois. Il est la vérité de l’humain et, de la connaissance à la transcendance, nous relie de l’ancien au nouvel Adam. Paradis perdu de l’innocence par l’initiation à la connaissance, paradis retrouvé au-delà. Nostalgie et espérance, comme les deux faces d’une réalité identique.
Le mythe fondateur de l’humanité intègre dès l’origine, l’aspiration à la transcendance. Ainsi l’Éden est à la fois l’Alpha et l’Oméga de l’aventure humaine.

 

L’enfer est tout autant dans la présence des autres que dans l’absence de Dieu ; c’est selon.

L’Absence

L’absence se définit, simultanément, comme ce qui n’est pas présent, comme l’état juridique d’une personne disparue, dont on ignore si elle est encore en vie, ou comme la
perte momentanée de conscience. Elle sous-entend que quelque chose ou quelqu’un devrait être et n’est pas, ou que quelque chose ou quelqu’un a été et n’est plus. Ainsi, paradoxalement, l’absence atteste de ce qui
n’est pas, d’un vide qui ne devrait pas être en ce sens qu’il est ressenti comme anormal, dans le cas d’un manque par exemple, voire comme inquiétant, dans le cas d’absence de nouvelles.
En fait, il est dans la nature même de l’absence d’être paradoxe dès lors qu’elle n’atteste que du manque ; de ce qui est censé être et n’est pas. Ainsi, l’absence de bruit n’est pas tout à fait le silence ou, plus précisément, elle est plus que le silence puisque là où je
devrais entendre quelque chose, je n’entends rien ; de même s’agissant de l’absence de lumière ou de toute autre absence du même ordre. L’absence est la forme en creux de l’existence, dont elle témoigne par l’absurde. La place vide de l’absent atteste de sa réalité plus sûrement que ne le ferait sa présence effective ; d’une certaine façon en devenant abstraite sa réalité devient plus dense, parce que plus singulière, plus chargée de souvenirs, d’émotions ou d’affect. L’ordre des choses a été rompu, bouleversé ; l’absent devrait être et il n’est pas. Ainsi, sa présence naturelle, anodine en soi, se métamorphose, par défaut, en une absence lourde d’interrogations et de questionnements. Toute absence est quête de sens car le manque interroge plus que l’acquit, la gratuité d’un geste plus que son mobile.

La sagesse des ancêtres – Hazel Marie Volk

Hazer Marie Volk nous mène dans une exploration profonde de l’identité, de la spiritualité, de la culture et de la psychologie humaine. Et nous exhorte : “Réveillez votre lien au vivant”.

 

L’ouvrage, au fil des chapitres nous propose des “réflexions” des sortes de mises en situation étranges qui nous mènent ailleurs, au-delà de nos certitudes et de notre confort

 

Quelle est la profondeur et la signification de nos racines ancestrales, comment ces racines influencent-elles notre identité et notre rapport au monde, et comment pouvons-nous nous reconnecter à cette sagesse ancienne pour guider notre chemin dans le monde moderne? Les différentes sections abordent :

  1. L’identité des lointains ancêtres
  2. Renouer avec nos racines
  3. Retrouver notre humanité

Elle nous donne une clé de lecture : “Je vous invite à lire ce livre en compagnie d’autres personnes, d’amis, de voisins ou de membres de la famille. De vous réunir une fois par semaine ou une fois par mois, à la façon d’un groupe de lecture, en personne ou virtuellement, pour lire, ensemble, un paragraphe ou un chapitre afin de partager votre expérience et d’écouter celle des autres. Tout au long de cet ouvrage, vous trouverez des questions et des réflexions qui vous inviteront à ralentir et à vous immerger afin de donner votre propre sens au contenu. Des informations La Sagesse des ancêtres et des pratiques à explorer, afin de stimuler votre propre créativité, votre boussole intérieure, et ressentir ce qui vous semble juste. Je vous invite à vous munir d’un carnet pour noter ce qui émerge lors de vos discussions et réflexions. Lorsque viennent les temps de partage, n’oubliez pas de marquer une pause et de vous habituer à écouter sans trop commenter. Soyez ouvert à l’expérience des autres, à une perspective différente, à une sagesse nouvelle qui a le potentiel de vous inspirer et d’élargir votre horizon. Il s’agit d’une invitation à apprendre mutuellement, en utilisant les mots de ce livre comme des guides, des encouragements ou des moyens d’engager la conversation.

À la découverte de notre essence : un retour aux racines

Dans une ère dominée par le matérialisme et la déconnexion, ce nouvel ouvrage nous propose un périple introspectif, nous invitant à retrouver notre essence véritable. À travers son parcours personnel et ses explorations profondes, l’auteur aspire à nous ramener à nous-mêmes, non seulement en tant qu’individus mais aussi en tant que membres d’une communauté, qu’elle soit visible ou invisible. L’auteur aborde la notion troublante de la façon dont la société moderne nous a façonné. Elle suggère que nous avons été conditionnés à oublier qui nous sommes vraiment, perdus dans les mirages de la matérialité. Toutefois, le message central de cet ouvrage est un appel vibrant à raviver notre relation avec le monde naturel, à renouer avec nos racines sauvages et ancestrales qui semblent avoir été oubliées.
L’essence de son message est claire : nous sommes bien plus que ce que la société contemporaine prétend que nous sommes. En explorant les profondeurs de notre âme, nous pouvons déterrer les racines de cette illusion de déconnexion – une illusion qui nous a fait croire que nous sommes séparés de nous-mêmes, des autres et de notre planète. Mais le voyage vers cette redécouverte n’est pas dépourvu de défis. Comme l’auteure le souligne, faire face à l’inconfort d’une telle transformation est essentiel. C’est un rappel puissant que la plénitude de la vie réside en chacun de nous et qu’elle attend simplement d’être reconnue et célébrée. Elle nous guide vers une guérison systémique : “en réapprenant à danser sur le plan physique, émotionnel et spirituel avec l’ensemble de la Vie”. Plutôt que de chercher des solutions isolées, elle encourage à embrasser une transformation holistique, en réapprenant à interagir sur les plans physique, émotionnel et spirituel avec l’intégralité de la Vie.

L’authentique identité de nos ancêtres préhistoriques : bien plus qu’un simple cliché

La première partie de l’ouvrage met au défi les préconceptions tenaces que nous entretenons à propos de nos ancêtres préhistoriques. Loin de l’image des brutes primitives, souvent véhiculée par les médias et l’éducation, l’auteur dévoile une image bien différente et infiniment plus riche. Nos ancêtres préhistoriques étaient en réalité le produit de millions d’années d’évolution et d’adaptation à leur environnement. Ils possédaient une sagesse, des connaissances et des pratiques ancestrales qui ont laissé des empreintes indélébiles, encore visibles aujourd’hui. Pour preuve, l’auteur évoque la richesse culturelle des tribus autochtones contemporaines, qui, malgré les assauts de la colonisation, ont conservé des traditions et des croyances profondément enracinées.
L’un des messages les plus percutants de cette première partie est l’importance des mythes, des légendes et de la cosmogonie. Ces récits, bien plus que de simples histoires, sont des témoins précieux de la relation intime que nos ancêtres entretenaient avec la Terre. Ils respectaient et honoraient chaque territoire pour sa singularité, reconnaissant les besoins spécifiques de chaque lieu. Elle met également en lumière un point crucial : avant de s’aventurer à adopter les pratiques de cultures étrangères, il est essentiel de comprendre et d’honorer ses propres racines. Cette prise de conscience est un appel à la responsabilité et à l’intégrité, et un rappel que la véritable sagesse réside dans la compréhension de notre propre héritage.

 

À la croisée des chemins spirituels : l’impact occidental et le retour aux sources

La deuxième partie du livre jette un regard critique sur l’engouement spirituel de l’Occident et son influence souvent non désirée sur les cultures vers lesquelles il gravite. L’auteur met en lumière une réalité troublante : bien que la quête spirituelle soit intrinsèquement noble, elle peut involontairement prolonger les ombres du passé colonial. Cependant, loin de s’attarder sur la critique, le cœur de cette partie est un vibrant appel à un retour aux sources. L’auteur nous incite à renouer avec le dialogue interspèces, à nous réinsérer dans le paysage naturel et à redécouvrir le sol sacré sous nos pieds. Il évoque une triste réalité : de nombreux rituels et traditions occidentaux ont été perdus au fil du temps. Toutefois, l’espoir n’est pas perdu. En se tournant vers nos ancêtres et en écoutant attentivement la Terre, il est possible de retrouver l’essence de ces pratiques et de les adapter à notre époque moderne. Retrouver la sagesse de nos ancêtres va au-delà de simples rituels. C’est un voyage pour redécouvrir ce que signifie réellement être humain. Elle nous défie de dépasser les tabous et les conditionnements sociétaux pour embrasser une humanité plus authentique, déconditionnée.

 

Réintégrer l’émotion et la sagesse corporelle : la clé pour un futur respectueux de la Vie

La troisième partie plonge profondément dans l’importance des émotions et de la sagesse corporelle pour vivre en harmonie avec la philosophie de nos ancêtres. Elle souligne la nécessité urgente de se reconnecter à nos corps et à nos communautés pour assimiler pleinement les expériences que la vie nous offre. L’auteur nous présente une vision claire : le retour aux rituels n’est pas seulement une tendance, mais une nécessité. Dans notre société moderne, où la dissociation et la déconnexion sont monnaie courante, les rituels agissent comme des ponts, nous guidant vers une intégration profonde de notre être. Ils sont le miroir d’une transition intérieure qui, lorsqu’elle est vécue pleinement, nous permet de jouer un rôle actif dans la création d’un avenir plus lumineux. Ce n’est pas un appel à l’individualisme. L’auteur insiste sur le fait que notre transformation intérieure a le pouvoir de déclencher des changements collectifs. En embrassant pleinement notre humanité, en honorant nos émotions et en célébrant la sagesse de notre corps, nous sommes mieux armés pour construire un monde qui respecte la Vie et qui chérit les générations futures.

En glanant quelques idées dans l’ouvrage

Au-delà du Chamanisme : La Conscience Universelle de l’Humanité

La profonde connexion que partagent les peuples autochtones avec la nature est à la fois édifiante et déconcertante pour le monde occidental. Cette symbiose, où le chaman puise sa force, sert de prisme à travers lequel l’auteur explore le mal-être fondamental de l’Occident : notre déconnexion croissante d’avec le monde naturel. Plutôt que de s’aventurer immédiatement dans le néo-chamanisme ou de rechercher des enseignements auprès de tribus traditionnelles, l’auteur suggère une introspection authentique. Il nous incite à évaluer la profondeur de notre lien avec la nature. Comment pouvons-nous renouer, nous immerger de manière intuitive et sensorielle dans le monde qui nous entoure, avant de prétendre assimiler la richesse des enseignements autochtones ? Au cœur de cette quête se trouve une observation percutante. Dans les communautés tribales, ceux qui guérissent ne se glorifient généralement pas de leur rôle. Ils l’acceptent avec humilité, comme tout autre membre de la tribu assurant des fonctions essentielles. La guérison, bien que précieuse, n’est pas perçue comme une vocation exceptionnelle, mais plutôt comme une contribution parmi tant d’autres à la communauté. Cette vision démocratise notre lien ancestral avec la Terre. Nous sommes tous, à la base, des êtres de la nature, dotés d’un patrimoine culturel riche et respectueux du vivant. La capacité de percevoir les mondes invisibles ne nous confère pas un statut spécial mais renforce plutôt notre humanité. Il ne s’agit pas de revendiquer des titres exotiques pour justifier une affinité avec le spirituel. Chaque individu possède en lui le potentiel de renouer avec cette sagesse ancestrale, à condition de le cultiver avec intention et persévérance. L’auteur nous lance un défi : retrouver nos racines en puisant l’inspiration des cultures traditionnelles, sans les usurper. Il nous invite à réapprendre l’art de l’écoute, en prêtant attention à la Terre sous nos pieds, signe tangible de notre appartenance à un tout plus vaste.

Laisser la Terre nous porter

Citation

“Ici en France, la Terre m’appelle à un rééquilibrage, à laisser couler mes larmes et à ressentir mes émotions pour pouvoir à nouveau ouvrir mon cœur, aimer, honorer, et vénérer la Vie. Je pense qu’elle nous invite à danser, prier, jouer et chanter à nouveau, à joindre nos voix à la sienne pour que, dans l’écho des montagnes, des déserts, des rivières, des forêts et des grottes du monde entier, nos voix atteignent chaque humain, comme une invitation à rejoindre le mouvement. Ce n’est qu’en renouant avec la Terre nourricière, individuellement et collectivement, que nous pourrons ramener l’équilibre dans un monde dominé par l’homme.”

L’écopsychologie

“C’est en m’intéressant à l’écopsychologie que j’ai pu mettre du sens sur ce que je ressentais et comprendre que notre éloignement progressif du monde naturel influence nos vies au quotidien. Une blessure collective que l’auteur Chellis Glendinning qualifie de « traumatisme originel 1 », rappelant que notre nature humaine profonde est vouée à vivre en participant et en étant en relation avec le monde naturel. Elle suggère que « la dégradation de ces relations a eu un impact majeur sur la façon dont nous construisons notre identité personnelle et collective ». Que « ce traumatisme originel se traduit par une désorientation constante, un manque de sentiment d’appartenance, vécu consciemment ou inconsciemment » qui « influence également la façon dont nous traitons la Terre, dont nous nous traitons les uns les autres ».
Une blessure qui entrave nos capacités « à atteindre une pleine maturité émotionnelle et psychologique »”

Conclusion

Devenir l’ancêtre de demain

Sagesse cachée des monastères : Une odyssée spirituelle éclairée

Le soir d’hiver enveloppe le monastère dans un silence mélodieux, interrompu uniquement par les chants grégoriens qui s’élèvent comme des vagues mystiques, témoignant de la présence divine. Chaque mot, chaque silence, semble peint avec les pinceaux d’une divinité qui transcende le réel, plaçant les moines et leurs hôtes dans un espace entre ciel et terre.

“Sagesse Cachée des Monastères” nous invite dans ce monde mystérieux et sacré, un endroit où la foi est plus qu’un mot, elle est une expérience vécue, un passage intime qui guide l’âme vers des eaux plus profondes. L’auteur nous dévoile un monde où le chant des bénédictins imprègne l’air, chaque note portant la promesse de l’éternité.

Le livre est une exploration, une rencontre avec des âmes qui ont trouvé leur repos dans le sacré, et pourtant, il ne s’agit pas d’une fuite du monde, mais d’une immersion plus profonde en lui. À travers les récits des monastères, le lecteur est invité à un voyage qui est autant intérieur qu’extérieur. Entre les murs de pierres séculaires, une sagesse ancienne résonne, offrant des réponses aux questionnements éternels de l’humanité.

Sœur Aubierge, une figure clé, dévoile une malice et une sagesse qui défient le temps. Son récit, intense et illuminé, est un miroir dans lequel le lecteur peut se voir, non pas comme un être fini, mais comme une âme en voyage. Le monastère n’est pas une fin, mais un passage, une porte qui s’ouvre vers une lumière qui ne connaît pas de déclin.

Le silence et la solitude ne sont pas une privation, mais une plénitude, un espace où le divin se révèle dans son intégralité. Les mots sont insuffisants pour capturer l’essence de cette rencontre. C’est une danse de l’âme, un écho du divin qui résonne à travers les âges, invitant chaque lecteur à une danse sacrée qui transcende le temps et l’espace.


***

Quelques présentations selon la sensibilité de chacun

  1. Dans les dédales silencieux de ces pierres sacrées, où l’écho d’une prière se perd depuis des siècles, ce livre nous révèle les mystères que même Notre-Dame pourrait envier. “Sagesse cachée des monastères” est un hymne à l’éternité, une quête de lumière dans les ombres de notre existence.
  2. C’est un livre simple, direct. Des moines, des murs anciens, des chants. La vérité est là, dans le silence entre les mots. “Sagesse cachée des monastères” est une rencontre avec l’éternité, sans fioritures.
  3. Dans le cadre solennel des monastères, où chaque pierre semble raconter une histoire d’amour et de dévotion, ce livre offre un aperçu des passions subtiles et des délices spirituels qui animent le cœur de ces résidents pieux.
  4. Au milieu du faste et de la frénésie du monde moderne, il y a un sanctuaire où l’éclat de la sagesse brille plus lumineusement que n’importe quelle fête. “Sagesse cachée des monastères” est ce sanctuaire en papier, une invitation à une élégance spirituelle.

L’humanisme, aujourd’hui en danger

L’Humanisme à la Croisée des Chemins

 

Depuis le début du nouveau millénaire, l’humanisme, cette belle philosophie prônant la valeur intrinsèque de chaque individu et l’entraide collective, est en danger, attaqué aussi bien dans ses fondements que dans ses mises en pratique. Il est troublant d’observer les tendances actuelles de notre société française qui, autrefois, rayonnait par ses valeurs humanistes. L’évolution a pris un tournant où la compétitivité et le darwinisme social règnent, marginalisant ceux qui ne peuvent pas suivre le rythme effréné de notre monde contemporain.

La scène est peuplée d’exemples flagrants :

  • Des migrants perdant tragiquement la vie dans la Méditerranée, tandis qu’une indifférence glaciale les engloutit.
  • Les cris croissants pour plus d’incarcération au lieu de l’éducation.
  • Une remise en question palpable du “vivre-ensemble”.
  • L’explosion de la violence, du racisme, et des discours haineux, alimentés en partie par des médias d’extrême droite de plus en plus influents.

Ces symptômes signalent un déclin alarmant des valeurs sur lesquelles notre société a été construite. Et l’histoire nous l’a montré à maintes reprises : les nations qui choisissent la route du repli, du rejet et de la colère finissent par s’effondrer dans le chaos.
Mais le défi ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, notre planète nous appelle à revoir notre conception de l’humanisme. Avec les crises climatiques et la perte de biodiversité, certains prédisent la fin de l’humanisme, affirmant qu’il est devenu obsolète dans ce contexte. Mais faut-il vraiment blâmer l’humanisme pour la destruction de notre environnement ? La philosophie humaniste n’a jamais prôné la domination aveugle de l’homme sur la nature.
Il est crucial de comprendre que l’humanisme n’est pas antithétique à la préservation de notre planète. En réalité, ses valeurs fondamentales peuvent justement nous guider dans cette mission : l’entraide, la solidarité, l’égalité et l’innovation collective. L’humanisme ne vise pas à placer l’homme au-dessus de tout, mais plutôt à trouver sa juste place dans l’ordre universel, une place où le progrès ne se mesure pas seulement en avancées technologiques, mais en évolutions morales, sociales et spirituelles.
Même si l’humanisme semble être en déclin à l’heure actuelle, il est impératif de reconnaître son potentiel pour l’avenir. Plus que jamais, face aux défis titanesques qui se dressent devant nous, c’est bien l’humanisme qui détient la clé pour une humanité plus harmonieuse, solidaire et consciente. Se tourner vers ces valeurs peut être notre lumière dans ces temps obscurs.

La voie symbolique et l’humanisme

 

Nous avons demandé à deux amies de creuser cette question à partir de leurs convictions. Résumé :

  • Je crois sincèrement que l’humanisme est ce qui nous permet de mettre l’expérience humaine, la raison, au centre de tout. Il s’agit de valoriser nos capacités intrinsèques à comprendre et à façonner le monde qui nous entoure. Ne crois-tu pas que nous devrions privilégier la raison et l’empirisme pour trouver la vérité ?
  • Je comprends ton point de vue, Aurore. C’est vrai que l’humanisme a joué un rôle crucial dans la façon dont nous comprenons notre propre valeur. Mais pour moi, la voie symbolique est tout aussi essentielle. Elle utilise des symboles, des métaphores, des mythes pour exprimer ce qui est souvent trop complexe ou nuancé pour être directement décrit. Penses-tu que les deux peuvent coexister ?
  • C’est intéressant que tu poses cette question. Je pense souvent à la Renaissance. Les humanistes de cette époque redécouvraient les textes anciens, les mythologies et tout ce qui est imprégné de symbolisme. Ne penses-tu pas qu’ils cherchaient une vérité à travers ces symboles, tout comme moi à travers la raison ?
  • Absolument. En fait, je crois que les symboles sont une façon de véhiculer la connaissance, l’éthique et la morale à travers les générations. C’est presque comme si le symbolisme était une sorte d’éducation en lui-même, semblable à la manière dont tu valorises l’éducation en tant qu’humaniste.
  • C’est vrai. Et tu sais, bien que l’humanisme puisse parfois être vu comme mettant de côté les aspects transcendants de l’expérience humaine, je crois fermement en la dignité et les droits de chaque individu. N’est-ce pas quelque chose que la voie symbolique cherche aussi à reconnaître, mais d’une manière différente ?
  • Tout à fait. La voie symbolique reconnaît l’expérience humaine, mais elle le fait en se connectant à des vérités plus profondes, souvent à travers des récits ou des métaphores. Mais au fond, nous recherchons toutes les deux une meilleure compréhension de la condition humaine, non ?
  • Absolument. Même si parfois nous pouvons avoir des tensions dans nos approches, je pense que l’humanisme et la voie symbolique peuvent être complémentaires. Ta perspective m’aide à voir les choses sous un jour un peu différent.
  • Peut-être que notre défi est d’utiliser ces perspectives pour une compréhension plus riche de nous-mêmes et du monde.
  • Un équilibre entre nos démarches pour le bien de tous !

Les sages ont-ils disparu ?

L’interview de l’auteur, Maxime Roy

EXTRAITS

La sagesse désigne

… le comportement d’un individu qui se conforme à une éthique en conscience de soi et des autres. Dans toutes les cultures, est qualifié de « sage » la personne qui sait mettre en pratique un ensemble de qualités vertueuses en s’appuyant sur « un savoir raisonné » : la prudence éclairée, la modération dans sa conduite, la tempérance, l’humilité, le calme, la sincérité, le discernement, la justice. Les philosophes grecs ont fait de ce concept un idéal de vie, un état de perfection qui doit mener au bonheur suprême.
La sagesse ne peut être ni une science ni une technique, c’est un savoir-vivre.
ARISTOTE

Le détachement spirituel et matériel

Il faut bien admettre qu’à l’époque où la pensée libérale incite à l’individualisme et .invite à l’excès, ce qui peut être perçu comme une forme d’ascétisme paraît vite impossible à atteindre, quand il n’est pas considéré comme quelque chose d’insupportable tant il est vrai que le matérialisme contemporain s’oppose radicalement au détachement spirituel et matériel qui caractérise la sagesse dans les diverses sociétés. Plus qu’un « savoir-être », elle est à la fois une intériorité qui mène à la quête de sens et au développement personnel, et une extériorité qui s’exprime par une proximité avec la nature et une capacité à lire les signes qu’elle envoie ; en découle la nécessité actuelle de respecter et de protéger cette mère créatrice et régénératrice. Par voie de conséquence, sagesse et religiosité ont aussi un lien. Dans l’inconscient collectif des sociétés occidentales, elle est affiliée à l’idéal judéo-chrétien mis en pratique dans les communautés monastiques qui en faisaient un art de se comporter face aux diverses situations de l’existence. (…)

Retrouver un sens des valeurs et de la modération

Les excès du monde occidentalisé amènent un nombre grandissant de personnes à s’inscrire dans une démarche de résistance ou de rupture, comme pour retrouver un sens des valeurs et de la modération.
On pourrait penser que cette sédition touche uniquement ceux que la machine néolibérale exploite, mais les pièces maîtresses commencent elles aussi à grincer : 83 % des cadres pensent à une reconversion ou l’ont envisagée ; 14 % l’ont déjà effectuée. Malgré leur bonne situation, ils ne s’épanouissent plus dans leur travail et veulent donner du sens à leur métier en se faisant plaisir et en se rendant utile à la société. La juriste devient fromagère ou maraîchère. À l’occasion, elle s’engage dans une ONG, tandis que l’ingénieur en télécommunication se métamorphose en cultivateur de bambous ou en éleveur d’alpagas. Lassés des tensions du bureau et de l’exigence de rentabilité, ils veulent vivre à leur rythme et de leur passion. En se recyclant dans le social ou dans l’artisanat, en ouvrant un petit commerce, ils choisissent de se reconnecter avec le concret et le local ; un apaisement qui fait figure d’assagissement par rapport à ce qu’était leur vie d’avant. (…)

« L’éveil » passe par le respect de tout ce qui vit

Le simple fait de manger devient un acte partisan. On mange « bio On cherche du « sans gluten 34 % des Français seraient fléxitariens en favorisant leur consommation de légumes et en réduisant celle de la viande (Kantar Worldpanel, 2017) ; 5 % seraient végétariens (Ifop, 2017) ; 0,5 % opteraient carrément pour le végan (Xerfi, 2018). (…)
« L’éveil » passe par le respect de tout ce qui vit ; ce qui exclut toute mise à mort volontaire ou même toute interférence avec la vie animale. (…).
Le jeûne intermittent ou thérapeutique fait également de plus en plus d’adeptes ; il rappelle les pratiques religieuses ancestrales des chrétiens, des musulmans et des Juifs, soucieux de purifier leur esprit et de rééquilibrer leur organisme à un moment de l’année.

60 % des Français ont déjà consulté un spécialiste en médecine alternative et complémentaire

On observe un allant similaire dans le domaine du bien-être et de la santé : 60 % des Français ont déjà consulté un spécialiste en médecine alternative et complémentaire ; 40 % d’entre eux y auraient recours régulièrement (Harris Interactive, 2019). Des chiffres qui sont en constante augmentation, bien que leurs effets ne soient pas prouvés. Aromathérapie, homéopathie, biomagnétisme, acupuncture, hypnose, reiki, sophrologie, yoga, ayurvéda : des pratiques inspirées, pour la plupart, de méthodes traditionnelles naturelles ou orientales qui rassurent et apaisent, contrairement à une médecine conventionnelle invasive et discréditée par de nombreuses affaires comme le scandale du Mediator (2010) (…)

De son côté Spiritualités Magazine s’interroge sur la sagesse et vous propose ces vidéos

Pour commencer, la sagesse antique c’est quoi, d’où ça vient ?

 

Et la sagesse, sans doute bien différente d’Asie ? Par exemple avec le Taoïsme
Et peut-on s’inspirer aujourd’hui, et dans notre culture, du Taoïsme ?

 

 

 

Méditations olfactives guidées

Méditations guidées pour rencontrer l’esprit de diverses huiles essentielles, découvrir en vous-même le questionnement, la préoccupation, le changement souhaité, pour lesquels elle peut vous accompagner, vous conduire dans une dimension plus ample, plus libre, de vous-même.
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Ombres et lumières du TAROT

JM Blancherie pratique, pour Spiritualités Magazine, une méthode de tirage qui n’est pas divinatoire mais a pour but d’accompagner le consultant dans une recherche de cohérence globale, à partir d’un éclairage des éléments importants de son existence et de leur sens. Vous pouvez le contacter : spiritualitesmagazine@gmail.com

Un livre pour les voyageurs de l’Esprit et les hermétistes.
Pour tous ceux qui commencent ou continuent de pratiquer la symbolique, qui ont engagé un parcours du moi vers le Soi, qui cherchent les accès à une connaissance qui n’est pas toujours… exotérique.

 

Quelques extraits permettent de mesurer la profondeur du positionnement de celui qui pratique l’art du Tarot, et l’attente que peuvent avoir celles et ceux qui le consultent.

TAROT ET DIVINATION

La taromancie parle de « mancie mot issu du grec manteia qui signifie « divination » C’est essentiellement ce concept de divination qui va donner accès au sens de la « mancie. Les interprétations du terme divination » sont multiples. Si l’étymologie nous révèle une origine latine — divinatio, divinare ou divina agor (« accomplir une chose divine ») -y retenons l’explication de Georges Contenau : la divination est la connaissance des choses cachées, qu’il s’agisse de l’avenir, du passé ou du présent ; elle porte aussi bien sur le temps que sur l’espace et ne doit pas être confondue avec la magie. Or il s’avère que nombre de manifestations resteront hermétiques à une explication rationnelle et ne se laisseront ranger sur aucune des étagères définies par le scientisme. L’ignorance engendre la peur, et cela explique les termes vifs souvent prononcés à l’encontre de ce qui relève du divinatoire.

Interrogeons-nous : l’avenir nous appartient-il et qu’est-il important d’en révéler ?

La pratique d’une mancie constitue un effort et une recherche importants. Les qualités humaines qu’elle requiert et les chemins qu’elle emprunte sont rarement légitimés par les sociétés modernes. Pourtant, il semble indiscutable que les travaux de la parapsychologie et, en amont encore, ceux de chercheurs Carl Gustav Jung ont révélé que le potentiel d’un individu ne se réduit pas à ce qu’il manifeste. Certains miracles, on le sait bien, sont considérés tels par manque de connaissances ou par omission de ce qui est possible.
Le mancien n’a rien d’un « sorcier » il se contente de faire usage de certaines capacités tombées dans l’oubli pour ses contemporains. Notons par ailleurs que le seul versant technique d’une mancie ne suffit pas. L’opérateur devra se mettre au service de celui qui le sollicite.

Le tarot et ses lames, formées de symboles régis par la loi d’analogie, constituent un support permettant de décrypter et de comprendre un consultant, sa vie et l’évolution future de sa situation, par l’accès rendu possible à une zone de la conscience très développée chez le mancien. Déchiffrer un tirage revient à savoir décoder, grâce à son alidade, un ensemble symbolique.

La Connaissance contenue dans le tarot constitue un enseignement initiatique et ésotérique. La taromancie représente l’un de ses usages, mais son champ d’investigation est infiniment plus étendu, puisqu’il donne accès au monde des symboles. Il devient alors la tarologie.
Notons cependant que faire usage d’un tarot ne confère aucun pouvoir particulier.
« Faire parler » le tarot doit demeurer une démarche guidée par l’amour, celui de soi, celui de l’autre ou simplement l’amour et le respect de la vie.

EXTÉRIEUR ET INTÉRIEUR

Le versant exotérique d’un enseignement, d’une science se tient dans tout ce qui a trait à une pensée, un savoir accessible à tous, vulgarisés et adressés à un public élargi et sans compétence particulière. L’exotérique est destiné aux profanes. Le contenu est clair et intelligible par le plus grand nombre. Il est sans mystère, sans secrets. Il se porte vers l’extérieur.
L’ésotérique, pour sa part, se cantonne à l’intérieur d’un cercle d’initiés aptes à saisir et à comprendre les subtilités cachées d’une doctrine ou d’un enseignement. Ici règne le mystère. Ici, la Connaissance reste dissimulée et réservée à un petit nombre. Familier du sacré, tendant vers le Divin, le langage de l’ésotérisme est sibyllin, obscur, énigmatique. Impénétrable, il se protège par des clés de lecture et d’interprétation qu’il faudra apprendre.

Un exemple d’approfondissement symbolique d’une lame : L’ETOILE – XVII

Espérance, beauté, poésie… En annonçant les luminaires, l’Étoile, dix-septième arcane, ouvre une étape lumineuse. Après les turbulences précédentes, à cet instant, l’apparition de notre « bonne étoile » apporte joie et réconfort. La nature est une fête, la vie est joyeuse, la beauté est partout, le message de douceur retentit… Comment se fait-il que, bien souvent, nous n’entendions pas, que nous ne voyions pas ?Le rôle fondamental de cette source de lumière est de protéger et de guider dans la nuit. Ainsi, même la nuit la plus noire n’apparaît plus aussi terrifiante et angoissante. Au-delà de la météorologie, qu’en est-il de notre nuit psychique et de ses traversées les plus chaotiques ? Sans cette illumination intérieure, bien souvent cachée, et aussi quelquefois via des êtres providentiels, nous serions désespérés, voire anéantis.

L’ÉTOILE DU TAROT EST UN CADEAU DE L’UNIVERS,UNE PROTECTION, UNE GRÂCE.

Pour autant n’oublions jamais la richesse du contenu de l’obscurité qui, grâce à cette allégorie, se révèle à nous. « Croire en sa bonne étoile » c’est avant tout « croire », avoir la foi. La foi s’imbrique et s’implique inexorablement dans sa relation avec les contenus de l’ombre le dialogue ombre et lumière, une fois encore indispensable à la révélation. Si, sur le chemin parcouru, le Bateleur avait eu quelque raison de perdre espoir, et c’est sûr, il y en a eu, c’est le moment de reprendre confiance et de garder aspiration. Que penser de cette définition de « l’inaccessible Étoile » pourtant si proche et bienveillante ? Garder l’idéal mais s’affranchir des illusions, nous enseigne l’Étoile. Difficile en effet d’abandonner nos projections chimériques tant elles nourrissent nos rêves les plus invraisemblables.

Source de vie, l’eau qui circule sur cet arcane désaltère, fluidifie, fertilise et féconde la terre qui la reçoit. Cette eau bienfaisante étanche la soifde l’âme qui dans l’illustration se manifeste via le personnage dévêtu, dans sa vérité et sa pureté ; l’Étoile se montre nue. Si sa nudité révèle son identité originelle et sa fragilité, sa position agenouillée quant à elle la montre dans son humilité,

Pour prendre contact avec l’Étoile, c’est très simple car il en existe de nombreuses ; polaire, fixe, filante, du matin ou du soir… Il suffit de lever les yeux vers l’infini du ciel, de percer l’obscurité avec pour seule intention de rencontrer le divin et de fusionner avec l’Univers, Ainsi l’initié, volontaire et courageux, pourra affronter sa nuit (Lune) et, via sa conscience (Soleil), saura y donner Sens.

Carole Sédillot approfondit ensuite les composants symboliques de la lame :

  • Le nombre 17
  • Le décor de l’arcane : les 4 éléments réunis
  • La lettre P (le Phé hébraïque)
  • Nue et à genoux
  • La chevelure bleue
  • Les 2 vases rouges
  • Les étoiles
  • Etc…
 
 

Le Kybalion

Le Kybalion : Étude sur la philosophie hermétique de l’ancienne Égypte et de l’ancienne Grèce  a été publié anonymement (par “Trois initiés”) en 1908. C’est le livre ésotérique qui contient tout ce que les développements de la littérature et pratiques spirituelles d’aujourd’hui proposent dans un langage plus “moderne”… quand il est compris. Quant à ses origines, on peut dire qu’il développe le texte hermétique “La table d’émeraude” et transmet donc l’enseignement d’Hermès Trismégiste.

Vous pouvez écouter ici l’ensemble du livre.

Ou vous le procurer auprès de Spiritualités Magazine qui publie aussi une interprétation actuelle très claire du Kybalion

 

La sagesse

Frédéric Lenoir parle ici à partir de Spinoza…. et il y a tout, dans cette conférence, avec les maîtres du désir, en grandissant avec le désir… La joie, la non-dualité âme corps, la psychologie des profondeurs…

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