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L’auteure nous propose un concept bien intéressant, le concept d'”animamitié” : l’amitié qui doit exister entre les humains et les animaux, où leurs vies sont partagées en parfaite harmonie et équilibre sur une même planète, sans violence, meurtre ou prédation, et avec respect et amour mutuels. L’auteur réfléchit à la reconnaissance des animaux comme des êtres semblables et égaux aux humains, éprouvant des émotions telles que la douleur, la joie, le chagrin, la peur et l’amour, et ayant leur propre vie sociale et psychologique.
G Dubouis critique la lente évolution des mentalités et des comportements en matière de droits des animaux, comparant le traitement des animaux aux injustices humaines historiques comme l’esclavage et le racisme. Elle souligne que malgré les capacités supérieures des humains et leur domination sur la nature, cela ne justifie pas de considérer ou de traiter les autres formes de vie comme inférieures ou sans intérêt. Elle plaide pour une réévaluation de la façon dont les animaux sont perçus et traités, prônant l’empathie, la gentillesse et la protection à leur égard.

L’auteur évoque également le sombre chiffre de plus d’un milliard d’animaux tués chaque année dans les abattoirs français et souligne le caractère inutile de la consommation de viande ou du port de la fourrure, suggérant des alternatives qui pourraient réduire la souffrance animale. L’histoire de la cigale décrite dans le livre symbolise la connexion et les moments d’expérience partagée entre l’auteur et divers animaux, mettant en valeur un moment de « complicité » avec la nature qui transcende les barrières homme-animal. Cette histoire, ainsi que l’introduction du livre, servent à renforcer le thème principal de la défense d’une relation harmonieuse et respectueuse entre les humains et les animaux.

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Voici le clou de la démonstration : quelques portraits d’animaux spécifiques dans le livre

  1. La Cigale : L’auteure partage une interaction avec une cigale dans le sud de la France, célèbre pour son chant. Elle décrit la cigale comme un insecte végétarien, vivant sous terre pendant la majorité de sa vie avant d’émerger pour chanter et se reproduire durant l’été.
  2. Le Poulpe : Un récit détaillé d’une rencontre avec un poulpe, mettant en évidence son intelligence et son habileté à changer de couleur et à se camoufler. L’auteure développe une sympathie envers cet animal, tout en décrivant les pratiques cruelles de sa pêche.
  3. La Pie : Dubouis raconte l’histoire d’une pie blessée qu’elle a sauvée et soignée. La pie, nommée Margot, devient un membre affectueux de sa famille, vivant librement dans la maison et interagissant avec d’autres animaux.
  4. Le Chien Abandonné : Elle décrit la découverte d’un chien abandonné et maltraité qu’elle a finalement adopté et nommé Rififi. L’histoire met en lumière la fidélité et l’amour inconditionnel que les chiens peuvent offrir.
  5. Les Poules : Dubouis partage ses expériences avec des poules élevées librement, soulignant leur nature affectueuse et leur capacité à vivre une vie pleine et heureuse lorsqu’elles ne sont pas confinées dans des cages de batterie.

Ces portraits visent à sensibiliser le lecteur à la complexité émotionnelle et sociale des animaux, tout en critiquant les traitements inhumains auxquels ils sont souvent soumis.

Une histoire résumée

Au cœur d’un matin d’hiver, alors que le froid enveloppait la campagne, mon regard croisa celui d’un chien, un braque français, marbré de blanc et de marron, qui toussait dans les taillis. Je l’avais entendu aboyer les jours précédents, pensant qu’il gambadait librement avec ses maîtres. Ce jour-là, accompagné de ma chienne Orphée, nous avons découvert ce compagnon solitaire, les yeux emplis de tristesse et d’une infinie détresse. Ému par sa condition, je lui offris refuge, nourriture, et une couverture dans une dépendance, espérant qu’il y trouverait chaleur et sécurité. Il me suivit, supplia du regard d’entrer et se réchauffa auprès d’Orphée sur le canapé, dévorant la soupe que je lui avais préparée avec gratitude. Reconnaissant, il semblait remercier du fond de l’âme. Ce chien, que j’ai nommé Rififi, fut le témoin de la cruauté humaine, chassé et abandonné. Mais chez moi, il a trouvé un foyer, de l’amour, et une famille. Rififi, devenu mon ombre fidèle, mon fils de cœur, nous partageons désormais la vie avec une intensité que seules les plus belles âmes animales peuvent offrir. Nous faisons route ensemble, explorant la vie, lui avec son passé douloureux et moi, émue par la profondeur de son affection.

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