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Écoutons notre petite musique

Dans “Écoutons notre petite musique”, Catherine Mirande nous livre une réflexion intime et universelle sur la résilience et l’espoir face aux épreuves de la vie. Cet ouvrage, publié en 2024 par Les Éditions du Panthéon, est une invitation à la réflexion sur notre capacité à surmonter les aléas et les tragédies qui jalonnent notre existence. À travers une prose empreinte de sensibilité et de justesse, Mirande nous guide dans un voyage introspectif et réparateur, dévoilant les différentes étapes de la reconstruction personnelle après un choc ou une perte.

L’auteure, qui a elle-même été frappée par le deuil soudain de son père, partage avec courage et authenticité son processus de guérison, proposant au lecteur de l’accompagner dans cette quête de sens. Elle nous rappelle que, malgré les drames, les pandémies et les catastrophes naturelles qui secouent notre monde et notre intimité, il existe toujours une lumière au bout du tunnel. “Écoutons notre petite musique” est un hymne à la vie, invitant à l’écoute de notre musique intérieure pour retrouver la voie de la joie et de l’épanouissement.
Catherine Mirande s’adresse à tous ceux qui ont été confrontés à la douleur et à la solitude, mais aussi à ceux qui cherchent à comprendre le chemin de la résilience. Les personnes en quête de réconfort, d’inspiration ou simplement curieuses de comprendre les mécanismes du deuil et de la reconstruction trouveront dans ce livre un compagnon précieux et éclairant.

“Écoutons notre petite musique” intéressera particulièrement les personnes en deuil, les lecteurs en recherche de sens après une épreuve, les amateurs de récits de vie inspirants, ainsi que les professionnels de l’accompagnement et de la santé mentale à la recherche d’une source de réflexion et de compréhension des processus de résilience.

Le Reflet de la Rivière

La rivière s’écoulait paisiblement, bordée de saules pleureurs dont les branches effleuraient la surface de l’eau. C’était là que Solène aimait se réfugier, loin du tumulte de la ville, emportant avec elle “Écoutons notre petite musique” de Catherine Mirande. Elle ouvrait le livre à une page au hasard, comme si le destin devait choisir les mots qu’elle devait lire. Ce matin-là, les mots de Catherine Mirande résonnèrent particulièrement en elle. Le chapitre sur la résilience semblait faire écho à sa propre histoire, une mélodie silencieuse qui n’attendait que d’être entendue. Solène posa le livre sur ses genoux, les yeux perdus dans le courant, et laissa son esprit voguer.

“Pourquoi suis-je ici ?”, se demanda-t-elle. La question n’était pas géographique. Elle savait pourquoi elle avait choisi ce lieu, pour son calme, pour la sérénité qu’il dégageait. Sa question était plus profonde, plus introspective. “Pourquoi suis-je encore à lutter, à survivre plutôt qu’à vivre ?” Elle se rappela soudain d’une scène décrite par Catherine Mirande, où l’auteure, après la perte soudaine de son père, trouvait refuge dans la simplicité d’un moment partagé avec un inconnu, qui, sans le savoir, avait apporté un réconfort inattendu. “La vie continue, malgré tout,” se répétait Solène, “et c’est dans les petits riens qu’elle trouve son écho.”
La veille, lors d’une réunion, elle avait tenté d’appliquer cette philosophie. Thomas, son collègue, semblait perdu, l’ombre de lui-même depuis plusieurs semaines. Solène, inspirée par son livre, avait choisi de rompre son habituelle réserve pour lui demander simplement comment il allait. L’échange qui s’en était suivi avait été bref mais intense. Thomas s’était confié sur la perte récente de sa mère. Solène l’avait écouté, sans jugement, offrant juste sa présence. Elle avait vu ses épaules se détendre, comme si ce simple acte d’écoute avait allégé son fardeau. Solène sourit, réalisant que, malgré ses propres tourments, elle avait été capable de tendre la main. “Peut-être que, finalement, je commence à comprendre,” songea-t-elle. “La petite musique dont parle Catherine Mirande… n’est-ce pas justement ce partage, ce soutien que l’on peut apporter aux autres, même quand on est soi-même brisé ?” Elle se leva, déterminée. La rivière, avec son flot constant, lui semblait maintenant une métaphore de sa propre vie : il y avait des remous, des obstacles, mais l’eau trouvait toujours son chemin. Elle aussi, elle trouverait le sien.
De retour au bureau, elle affronta son quotidien avec une nouvelle perspective. Les difficultés ne disparaissaient pas, mais sa manière de les aborder avait changé. Elle s’ouvrait plus, partageait davantage, écoutait vraiment. Et chaque soir, elle revenait à la rivière, à son livre, renouvelant son dialogue intérieur, approfondissant sa compréhension de cette “petite musique” qui, désormais, guidait ses pas.

Répétons en divers styles  


1. Récit classique

Julie traversa la ville, ses pas résonnant sur le pavé humide. La perte récente de son frère l’avait plongée dans une profonde introspection. Chaque jour était une épreuve, mais elle sentait au fond d’elle une étincelle de résilience. Soutenue par ses amis, elle commençait doucement le processus de guérison. Elle se rendit compte que la vie, malgré les deuils, offrait des moments d’espoir et de reconstruction. La solidarité de ses proches lui montrait que l’amour persistait au-delà de la douleur.

2. Style humoristique

“Alors, Julie, on fait la tête ?” lui lança le vieux lampadaire de la rue principale, avec un clin d’œil lumineux. “Laisse-moi, je suis en plein deuil”, répondit-elle en soupirant. Mais comment rester sombre quand les poubelles du quartier lui chantaient des airs d’espoir et que le vent lui chatouillait les cheveux en signe de soutien ? La résilience, c’était un peu comme manger un énorme gâteau d’anniversaire tout seul : indigeste au début, mais finalement plutôt gratifiant. “La vie, c’est pas un long fleuve tranquille, mais avec des bouées de solidarité, on flotte mieux !” conclut-elle, saluant les nuages qui passaient, complices de son introspection.

3. Poétique

Dans le jardin de son âme, Julie arrosait les fleurs de la résilience, baignées de larmes de deuil. L’espoir, tel un papillon, se posait délicatement sur chaque pétale, apportant des couleurs de reconstruction. La guérison s’insinuait comme la mélodie d’une douce introspection, chantant la promesse de jours meilleurs. Autour d’elle, le vent murmurait des mots de soutien, tissant un voile de solidarité qui l’enveloppait dans un cocon protecteur. La vie, malgré ses épines, éclosait à nouveau dans son cœur.

4. Policier

Sergeant Julie était sur l’affaire la plus complexe de sa carrière : l’énigme de sa propre résilience. Le deuil était le principal suspect, laissant des indices de désespoir partout. Mais l’espoir n’était jamais loin, laissant des preuves de sa présence. Julie savait qu’avec le soutien de son équipe, la reconstruction était possible. Elle plongea dans une introspection profonde, cherchant des indices pour la guérison. Dans les méandres de la vie, elle trouva la force de surmonter les épreuves, soutenue par la solidarité indéfectible de ses collègues.

5. Science-fiction

Dans le vaisseau de l’esprit de Julie, elle naviguait à travers la galaxie du deuil. Les planètes de la résilience étaient en orbite autour, émettant des ondes d’espoir. Grâce aux technologies avancées de l’introspection, elle déchiffrait les codes de la guérison. Chaque étoile était une épreuve, chaque comète un fragment de vie à reconstruire. Ses amis, formant une coalition de soutien, activaient le bouclier de solidarité, protégeant son cœur des météorites du désespoir.

6. Conte de fées

Dans le royaume lointain de son cœur, Princesse Julie affrontait le dragon sombre du deuil. Armée de son épée de résilience et de son bouclier d’espoir, elle entreprit un long voyage d’introspection à travers la forêt des épreuves. Avec l’aide de ses fidèles compagnons, les animaux de la forêt de la solidarité, elle trouva le chemin de la guérison. Au sommet de la montagne de la vie, elle reconstruisit son château d’espérance, illuminant le royaume de son nouveau bonheur.

7. Style journal intime

Cher Journal, très cher Journal,  aujourd’hui, je sens la résilience venir. Le deuil est toujours là, mais l’espoir commence à percer, comme un rayon de soleil après la pluie. J’ai passé la journée en introspection, me perdant dans les méandres de ma pensée, cherchant un chemin vers la guérison. Les épreuves que j’ai affrontées semblent moins insurmontables grâce au soutien indéfectible de mes amis. Leur solidarité est un phare dans la nuit sombre de mon âme. Chaque jour est un pas de plus sur la route de la reconstruction, un pas de plus vers une vie retrouvée. Je me sens moins seule, moins égarée. Merci, cher Journal, de m’offrir cet espace pour exprimer mes peurs et mes espoirs.

8. Théâtral

(Lumière sur Julie, seule en scène, plongée dans une introspection profonde.)

Julie : (Se levant lentement, elle s’adresse au public.) Comment jouer le rôle d’une personne brisée par le deuil mais qui, petit à petit, trouve la résilience ? Où puiser l’espoir lorsque les ténèbres envahissent votre cœur ? (Elle fait quelques pas.) Ici, sur cette scène de la vie, je vous présente mon histoire : une lutte acharnée contre les épreuves, un voyage à travers la douleur vers la guérison. (Elle sourit faiblement.) Mais je ne suis pas seule. Les coulisses de mon âme sont peuplées de visages aimants, d’amis, de familles – le soutien, la solidarité en action. (Julie s’incline légèrement.) Et c’est ainsi que je reconstruis, pas à pas, la scène de ma vie.

9. Épistolaire

Chère Madeleine,

Je t’écris ces mots dans un moment de calme après la tempête. La résilience est devenue mon credo, mon mantra dans le chaos du deuil. J’ai trouvé, dans les pages usées de mon journal, des souvenirs empreints d’espoir et de douleur. La reconstruction de mon âme est en cours, lentement mais sûrement. Tes lettres, tes mots, ont été le soutien dont j’avais tant besoin, la preuve que la solidarité peut prendre la forme de simples phrases, mais qui réchauffent le cœur. Merci d’être ma bouée dans l’océan tumultueux de la vie.

Avec toute ma gratitude,

Julie

10. Slam poétique

Sur la scène de mon esprit, j’affronte le micro, cœur battant, voix tremblante. Résilience, espoir, mots résonnant dans l’écho de mon âme. Le deuil, cet invité indésirable, a pris place dans ma vie, mais je ne me laisse pas faire. Introspection, mon guide à travers les brumes de la confusion, mène-moi vers la lumière de la guérison. Je me dresse, épreuves après épreuves, construisant sur les ruines, rebâtissant ce qui a été détruit. Et là, dans le public, je les vois – les visages du soutien, les sourires de la solidarité. Ensemble, on crée une symphonie de vie, une harmonie de survie. Je slamme pour toi, pour moi, pour nous – reconstruire, revivre, renaître.

Jodorowsky – Culture, travail sur soi…

Alejandro Jodorowsky 

L’industrie infantile : sans conscience, morale caduque…
On n’a pas de consolation
On a donné la parole à des personnes enfantine, qui ne travaillent pas sur elles-mêmes

Nous vivons un moment critique pour l’art. Prisonnier, l’art a perdu son ancienne signification.  Mais cette perte de sens s’est enclenchée bien avant la pandémie.

Consolations – Christophe André

Ecoutez la présentation

Un témoignage. A la fois d’émotions et de découverte spirituelle

Ce livre inattendu de Christophe André révèle à chacun ce qui a été pour l’auteur sa propre révélation : un besoin immense de consolation, qui reste souvent masqué derrière d’autres problématiques. Il nous propose ici tout un “art de la consolation”

Extrait

Biophilie et bioconsolation (la nature)

Il suffit d’ouvrir un livre témoignant de la traversée d’épreuves de toutes sortes pour découvrir que la nature y est souvent une source immense de réconfort. Et que ses bienfaits vont bien au-delà d’une simple fuite d’un réel trop douloureux; ils relèvent davantage d’une intelligence vitale et profonde, d’un réflexe immémorial.

Se tourner vers la nature lorsqu’on est dans la peine et l’adversité, c’est plus qu’une distraction, c’est une forme de consolation. Qui prend le visage d’une régression, mais consolante : une régression comprise comme un réenracinement. Redevenir des animaux, voire des végétaux, sans mots et donc sans maux superflus. Etty Hillesum écrit ainsi : « Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d’être93. » En quittant le monde du mental, on découvre qu’on peut quitter parfois l’univers de la souffrance mentale et se contenter d’affronter l’adversité qui est là, sans en rajouter par nos pensées.

À la source de l’amour des humains pour la nature, se trouve la biophilie : ce sentiment obscur et profond que notre place est là, et que s’y trouve aussi l’essentiel de ce qui peut nous nourrir, nous porter, nous réparer, nous consoler. L’audelà est peut-être magnifique, tout y sera peut-être restauré et réparé, toutes nos blessures y seront peut-être guéries pour toujours ; mais l’ici-bas est consolateur…

Les consolations de la nature vont au-delà d’une aide ponctuelle, liée à un instant de soulagement offert par sa contemplation. Elles s’exercent aussi sur la durée, pour tenir bon face à une adversité prolongée, comme le raconte Rosa Luxemburg :

Lettre du 15 mars 1917 : Et à la fin, sans doute, tout s’éclaircira […]; après tout, je me réjouis déjà tellement de la vie.
Tous les jours je rends visite à une toute petite coccinelle rouge avec deux points noirs sur le dos, que je maintiens en vie depuis une semaine sur une branche, malgré le vent et le froid, dans un chaud bandage de coton 

A testimony. Both emotional and spiritual discovery

This unexpected book by Christophe André reveals to everyone what was for the author his own revelation: an immense need for consolation, which often remains hidden behind other problems. Here he proposes a whole «art of consolation»

Excerpt
Biophilia and bioconsolation (nature)
It is enough to open a book testifying to the crossing of trials of all kinds to discover that nature is often an immense source of comfort. And that its benefits go far beyond a mere flight from a reality that is too painful; they are more the result of a vital and profound intelligence, of an immemorial reflex.

To turn to nature when one is in pain and adversity is more than a distraction, it is a form of consolation. Which takes the face of a regression, but consoling: a regression understood as a re-engagement. To become again animals, or even plants, without words and therefore without superfluous evils. Etty Hillesum writes: “You have to become as simple and as dumb as the wheat that grows or the rain that falls. You have to be content to be.” When we leave the world of the mind, we discover that we can sometimes leave the universe of mental suffering and be content to face the adversity that is there, without adding anything by our thoughts.

At the source of human love for nature is biophilia: the obscure and profound feeling that our place is there, and that there is also the essence of what can nourish us, carry us, repair us, console us. The Aude may be beautiful, everything may be restored and repaired, all our wounds may be healed forever; but the here below is comforting…
The consolations of nature go beyond a one-time help, linked to a moment of relief offered by his contemplation. They also last for a long time to keep up with prolonged adversity, as Rosa Luxemburg says:

Letter of March 15, 1917: And in the end, no doubt, everything will be clear […]; after all, I am already so happy with life.
Every day I visit a tiny little red ladybug with two black dots on my back, which I have kept alive for a week on a branch, despite the wind and the cold, in a warm cotton bandage

 

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