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La loi d’attraction

Pilule bleue, pilule rouge : décrypter la loi d’attraction et ses mystères

La loi d’attraction, concept fascinant et parfois controversé, est au cœur de l’ouvrage Pilule bleue, pilule rouge, publié par les Éditions du Désir. Dans ce livre captivant, Valérie Havez propose une exploration inédite de cette loi universelle, en mêlant réflexion philosophique, anecdotes inspirantes et explications scientifiques.


Une approche multidimensionnelle de la loi d’attraction

Dans Pilule bleue, pilule rouge, la loi d’attraction est présentée comme une force fondamentale qui structure notre réalité. Valérie Havez l’aborde sous un angle novateur, en soulignant l’interconnexion entre les pensées, les émotions et les événements qui jalonnent nos vies.

L’autrice explique comment les pensées agissent comme des vibrations énergétiques, influençant les opportunités et les obstacles que nous rencontrons. À travers des exemples concrets et des métaphores parlantes, le livre illustre comment nos croyances, conscientes ou inconscientes, façonnent le monde qui nous entoure.


Une plongée dans les mécanismes de la manifestation

L’un des aspects remarquables du livre est sa capacité à rendre accessibles des concepts complexes. Valérie Havez décompose la loi d’attraction en étapes clés, permettant de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents. Elle explique notamment :

  • L’impact des pensées négatives sur la fréquence vibratoire de l’individu.
  • L’importance de cultiver des émotions positives pour aligner ses désirs avec la réalité.
  • Le rôle de l’intention et de la clarté dans la manifestation.

Le tout est enrichi par des exercices pratiques et des récits inspirants, invitant le lecteur à réfléchir à ses propres schémas de pensée et à leurs effets.


La loi d’attraction et les lois universelles

Dans Pilule bleue, pilule rouge, la loi d’attraction est replacée dans le cadre plus vaste des lois universelles. L’autrice s’appuie sur des principes issus de la philosophie hermétique et de la physique quantique pour montrer que cette loi ne fonctionne pas isolément.

Les concepts de correspondance, de vibration et de polarité sont explorés avec finesse, mettant en lumière l’importance de l’équilibre et de l’harmonie pour activer pleinement le potentiel de la loi d’attraction. Cette approche multidimensionnelle enrichit la réflexion et permet de mieux saisir l’étendue de cette force universelle.


Entre science et spiritualité

L’un des atouts majeurs du livre réside dans son approche équilibrée, qui mêle science et spiritualité. En s’appuyant sur des recherches en physique quantique, Valérie Havez explique comment les particules subatomiques réagissent aux champs d’énergie, une métaphore puissante pour comprendre la manière dont les pensées influencent la matière.

En parallèle, l’autrice s’intéresse aux dimensions spirituelles et philosophiques, offrant une vision holistique de la loi d’attraction. Ce dialogue entre deux disciplines souvent opposées donne au livre une profondeur qui captive les esprits curieux.


Une écriture entre profondeur et accessibilité

Le style de Valérie Havez est un véritable atout. Alliant clarté et profondeur, elle parvient à aborder des sujets exigeants tout en maintenant une lecture fluide et engageante. Les chapitres alternent entre réflexions théoriques, anecdotes personnelles et exercices pratiques, créant un équilibre parfait entre théorie et application.

Chaque page semble conçue pour nourrir la curiosité du lecteur, en laissant suffisamment de mystère pour inciter à explorer davantage. Cette écriture vivante et évocatrice rend Pilule bleue, pilule rouge accessible à un public varié, qu’il soit novice ou adepte des pratiques spirituelles.


Pourquoi lire Pilule bleue, pilule rouge ?

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui cherchent à mieux comprendre le rôle de leurs pensées dans la création de leur réalité. Que l’on soit sceptique ou convaincu, il offre une perspective enrichissante sur la manière dont les émotions et les intentions influencent notre quotidien.

En explorant la loi d’attraction à travers le prisme des lois universelles, Valérie Havez propose un contenu original et inspirant, qui incite à repenser notre rapport au monde.

La loi d’attraction selon Alexandra Raillan : transformer vos pensées en réalité

Dans son livre captivant, Alexandra Raillan propose une exploration unique de la loi d’attraction, un concept universel qui transcende le temps et les cultures. À travers une approche claire et engageante, elle nous guide pour comprendre comment nos pensées et nos émotions façonnent notre réalité quotidienne.


Un principe universel ancré dans la vibration

Selon Alexandra Raillan, la loi d’attraction repose sur un fondement énergétique : tout dans l’univers est vibration. Nos pensées, qu’elles soient positives ou négatives, émettent une fréquence qui entre en résonance avec ce qui nous entoure. En d’autres termes, ce que nous ressentons et croyons attire à nous des expériences qui vibrent à la même fréquence.

Elle explique avec précision que cette loi n’est pas une simple méthode de pensée positive, mais un véritable mode de vie impliquant une harmonisation entre pensées, émotions et actions.


Les étapes pour activer la loi d’attraction

Dans son ouvrage, Alexandra Raillan décrit plusieurs étapes pour mettre en pratique cette loi et transformer nos désirs en réalités :

  • Formuler des intentions claires : L’autrice insiste sur l’importance de définir précisément ce que l’on souhaite. Une intention floue ne peut pas se manifester avec efficacité.
  • Visualiser son objectif : Imaginer mentalement le résultat souhaité dans ses moindres détails permet de le rendre tangible.
  • Cultiver des émotions alignées : Ressentir les émotions positives associées à la réalisation de nos désirs élève notre vibration et renforce notre pouvoir d’attraction.
  • Passer à l’action : Contrairement aux idées reçues, la loi d’attraction nécessite une implication active. Pour Alexandra, l’action est un catalyseur qui renforce nos intentions.

Une approche entre science et spiritualité

Ce livre se distingue par son approche équilibrée, qui mêle philosophie ancienne, physique quantique et réflexions personnelles. Alexandra Raillan s’appuie sur des principes issus de traditions hermétiques et de recherches scientifiques modernes pour donner du sens à la loi d’attraction.

Elle souligne également le rôle clé de l’introspection et de la gratitude dans ce processus. Reconnaître les bénédictions de notre vie actuelle permet de cultiver un état d’esprit d’abondance, un élément essentiel pour attirer des expériences positives.


Des bienfaits multiples

Adopter la loi d’attraction, telle que décrite dans cet ouvrage, offre de nombreux avantages :

  • Reprendre le pouvoir sur sa vie : En changeant nos pensées, nous modifions notre réalité.
  • Élever notre vibration : Cultiver des émotions positives crée un cercle vertueux, attirant davantage de situations favorables.
  • Clarifier nos valeurs : La pratique de cette loi invite à une réflexion sur ce qui est vraiment important pour nous, renforçant ainsi notre alignement intérieur.

Comparaison entre les deux livres traitant de la loi d’attraction, écrits par Alexandra Raillan et Valérie Havez


Approche générale

Alexandra Raillan – La loi d’attraction : Transformer vos pensées en réalité
Alexandra Raillan propose un guide pratique et inspirant qui met l’accent sur les étapes concrètes pour appliquer la loi d’attraction. Son approche repose sur une synthèse équilibrée entre science, philosophie ancienne et introspection personnelle, rendant ses principes accessibles à un large public.

Valérie Havez – Pilule bleue, pilule rouge : Une réflexion sur les lois universelles
Valérie Havez place la loi d’attraction dans un cadre plus vaste des lois universelles, comme celles de vibration, correspondance et polarité. Son livre explore non seulement le pouvoir des pensées, mais aussi leur interconnexion avec d’autres principes métaphysiques, enrichissant ainsi la réflexion par une approche holistique.


Thématiques principales

  • Focus d’Alexandra Raillan :
    • Application pratique de la loi d’attraction dans la vie quotidienne.
    • Importance des émotions positives et de la gratitude.
    • Processus étape par étape pour clarifier ses désirs et manifester ses intentions.
  • Focus de Valérie Havez :
    • Compréhension des lois universelles et leur impact global sur l’existence.
    • Exploration philosophique des principes qui sous-tendent la réalité.
    • Intégration de concepts tels que la physique quantique et la spiritualité pour une vision multidimensionnelle.

Style d’écriture

  • Alexandra Raillan :
    Son style est accessible, pratique et engageant. Elle privilégie une écriture fluide, simple et motivante, destinée à guider le lecteur à travers des exercices concrets et des exemples faciles à comprendre.
  • Valérie Havez :
    Son style oscille entre profondeur philosophique et pragmatisme. Plus littéraire, il mêle anecdotes personnelles, réflexions théoriques et poétiques, offrant une lecture plus contemplative et immersive.

Cible principale

  • Alexandra Raillan :
    • Les lecteurs recherchant un guide simple pour appliquer rapidement la loi d’attraction.
    • Ceux souhaitant des outils pratiques pour transformer leurs pensées en résultats tangibles.
  • Valérie Havez :
    • Les passionnés de métaphysique, de spiritualité et de réflexion philosophique.
    • Ceux intéressés par une compréhension globale des lois universelles, au-delà de la seule loi d’attraction.

Similitudes entre les deux livres

  • Les deux auteurs partagent l’idée que nos pensées et émotions sont des vibrations énergétiques influençant notre réalité.
  • Les ouvrages insistent sur l’importance de cultiver des émotions positives, comme la gratitude, pour élever sa vibration et attirer des expériences alignées avec ses désirs.
  • Tous deux mêlent des notions scientifiques (physique quantique) et spirituelles pour enrichir leur discours.

Différences clés

  1. Envergure du sujet :
    • Alexandra Raillan se concentre exclusivement sur la loi d’attraction, tandis que Valérie Havez l’intègre dans un cadre plus large des lois universelles.
  2. Application pratique :
    • Raillan offre une méthode claire et directe avec des étapes pratiques, idéale pour ceux qui veulent des résultats concrets.
    • Havez propose une réflexion plus globale, incitant à une introspection profonde et à une compréhension philosophique.
  3. Style et profondeur :
    • Raillan privilégie une écriture didactique et concise.
    • Havez adopte un ton plus littéraire et contemplatif, convenant aux amateurs de textes riches en nuances.

Recommandation en fonction des attentes

  • Si vous cherchez un guide pratique et motivant pour appliquer la loi d’attraction, le livre d’Alexandra Raillan est idéal.
  • Si vous souhaitez explorer la philosophie et la profondeur métaphysique de la loi d’attraction dans un contexte plus vaste, le livre de Valérie Havez vous offrira une réflexion enrichissante.

L’expérience de la conscience : voyage intérieur entre science et spiritualité

Quand la science et l’intuition se rencontrent : plongez dans “L’expérience”, une quête spirituelle éclairante

Lorsque j’ai découvert le livre “L’expérience” de Mathias Barthes, j’ai été frappé par son approche profondément personnelle et spirituelle. Dès les premières pages, l’auteur partage son histoire singulière, marquée par une sensibilité médiumnique et un lien puissant avec l’invisible. Ce témoignage vibrant, ancré dans des récits d’expériences vécues, m’a captivé par sa sincérité et sa capacité à toucher à des questions universelles : la mort, la conscience, et le rôle de l’intuition dans nos vies. L’intention de l’auteur est claire : réveiller en chacun de nous une connexion à des vérités subtiles, souvent enfouies sous les impératifs matériels de notre quotidien. Il nous invite à explorer nos intuitions et à cultiver notre potentiel spirituel, non pas comme une quête mystique inaccessible, mais comme un cheminement simple et transformateur.
En parcourant le livre, j’ai été guidé par les expériences d’enfance de Mathias Barthes. Son récit commence par un bouleversement émotionnel : la perte de son arrière-grand-mère, suivie de manifestations spirituelles qui ont marqué son éveil médiumnique. Ces moments troublants, où l’invisible semblait frapper à sa porte, l’ont poussé à remettre en question les fondements mêmes de la réalité tangible.  Au fil des pages, l’auteur nous transporte dans un voyage intérieur, alternant entre des épisodes personnels et des réflexions plus larges sur le rôle de l’intuition dans notre existence. Il décrit avec précision comment il a appris à décrypter les vibrations énergétiques des personnes et des lieux, dévoilant des facettes de l’invisible que nous négligeons souvent.

L’approche scientifique et spirituelle

Ce qui rend ce livre intéressant, c’est l’effort de Barthes pour réconcilier science et spiritualité. Il aborde des concepts tels que les champs vibratoires, l’aura, et les corps subtils avec une simplicité déconcertante, tout en restant accessible. L’auteur n’hésite pas à convoquer des notions de physique quantique ou de neurosciences pour soutenir ses hypothèses, ancrant son récit dans une démarche crédible et éclairée. Cette alliance entre le rationnel et l’intuitif reflète une intention noble : nous inciter à explorer les frontières de notre conscience tout en restant ancrés dans la réalité. Ce mélange est particulièrement pertinent pour les lecteurs qui, comme moi, recherchent des réponses aux grandes questions existentielles tout en gardant un esprit critique.

Impact émotionnel et transformation personnelle

Ce livre est aussi une véritable invitation à la transformation personnelle. À travers des exercices simples, comme l’ancrage énergétique ou l’ouverture à l’intuition, l’auteur offre des outils concrets pour aligner nos vibrations avec nos aspirations profondes. Ce qui m’a particulièrement touché, c’est la manière dont Barthes aborde le rôle de l’intuition dans nos choix quotidiens. Il montre comment, en écoutant nos ressentis et en cultivant notre sensibilité, nous pouvons transformer non seulement notre perception de la vie, mais aussi nos interactions avec les autres.

La résonance universelle de l’ouvrage

“L’expérience” transcende les croyances personnelles et propose une perspective universelle sur la spiritualité. Il ne s’agit pas ici de promouvoir une doctrine ou une vision unique, mais plutôt d’offrir un cadre ouvert où chacun peut explorer sa propre vérité. En refermant le livre, j’ai eu le sentiment d’avoir été non seulement éclairé, mais aussi inspiré à approfondir ma propre quête de sens. L’auteur réussit à parler à l’âme de chaque lecteur, en nous rappelant que nous sommes tous connectés par une énergie universelle, prête à être découverte et cultivée.

Les crânes de cristal porteurs de sagesse

Ce livre, écrit par Patrice Marty, qui figure parmi les spécialistes mondiaux reconnus des crânes de cristal, se distingue comme une œuvre unique et précieuse, notamment en période de Noël, propice à l’introspection et au partage d’histoires inspirantes.
Il offre un outil d’éveil, un moyen de s’immerger dans des récits fascinants et de découvrir des perspectives qui enrichissent l’esprit et l’âme. C’est un cadeau qui inspire la réflexion et nourrit la quête de sens. C’est une plongée dans des mystères intemporels et une exploration de l’énergie et de la sagesse qui transcendent les époques et permet de s’ouvrir à des perspectives inédites et trouver un cheminement spirituel personnel, tout en s’émerveillant des mystères du passé.

Accédez à la sagesse intemporelle des crânes de cristal

Les crânes de cristal fascinent depuis des siècles par leur étrange beauté et les mystères qui les entourent. Ces artefacts, taillés dans des cristaux purs, sont bien plus que des objets esthétiques : ils constituent des portes d’entrée vers une connaissance profonde et une connexion spirituelle avec l’univers. Dans ce livre, nous explorons l’histoire, les légendes et les significations spirituelles des crânes de cristal, ainsi que leurs applications modernes en énergie et méditation.

L’origine mystérieuse des crânes de cristal

Les crânes de cristal remontent à des époques reculées, bien avant l’apparition des outils modernes. Selon les légendes mayas, il existe treize crânes de cristal anciens, dispersés à travers le monde, chacun détenant un fragment de sagesse universelle. Ces crânes auraient été transmis par des civilisations avancées à l’humanité afin de guider son évolution spirituelle. Les Mayas d’Amérique centrale ont intégré ces crânes à leurs rituels sacrés, les utilisant comme des instruments de guérison et de transmission énergétique. La croyance veut que lorsque ces treize crânes seront réunis, ils révèleront des vérités profondes sur les origines de l’humanité et son destin.

Les crânes de cristal dans les traditions culturelles

Les crânes de cristal sont des symboles universels présents dans de nombreuses cultures à travers le monde. Chez les Mayas, ils représentent la connexion entre la Terre et les étoiles, en particulier les Pléiades. Dans le bouddhisme tibétain, les crânes sont souvent utilisés comme des outils de méditation, symbolisant la vacuité et la transcendance de la peur de la mort. D’autres traditions, comme celles des Dogons au Mali, associent les crânes à la sagesse cosmique et à la transmission de connaissances ésotériques. Les cultures mésoaméricaines, quant à elles, utilisaient des sculptures en cristal dans leurs temples pour canaliser l’énergie universelle.

Les propriétés énergétiques et spirituelles

Le cristal de roche, principal matériau des crânes, est connu pour sa capacité à amplifier les vibrations énergétiques. En méditation, ces crânes sont utilisés pour :

  • Augmenter la clarté mentale : Le cristal agit comme un amplificateur de pensées, aidant à focaliser l’esprit.
  • Favoriser la guérison émotionnelle : Les crânes permettent de libérer les blocages émotionnels, en équilibrant les énergies.
  • Stimuler l’intuition : Le cristal active les chakras supérieurs, facilitant une connexion avec le soi spirituel et les royaumes supérieurs.

Une rencontre historique avec le crâne de Max

Parmi les crânes anciens, Max est l’un des plus connus. Découvert en Amérique centrale, il a été étudié pour ses propriétés étranges et sa précision incroyable. De nombreuses personnes rapportent des expériences spirituelles puissantes en méditant avec Max, décrivant des visions, des révélations et une sensation d’harmonie.

Les crânes de cristal et la science

Malgré leur nature mystique, les crânes de cristal suscitent l’intérêt des scientifiques. Le cristal de roche est reconnu pour ses propriétés piézoélectriques, ce qui signifie qu’il génère un courant électrique lorsqu’il est soumis à une pression mécanique. Cette propriété est exploitée dans les montres à quartz, les lasers et même les équipements médicaux. Les théories selon lesquelles les crânes de cristal seraient des “ordinateurs holographiques anciens” trouvent écho dans les avancées contemporaine, qui démontrent le potentiel du quartz pour stocker des informations.

L’héritage des crânes de cristal

En plus de leur fonction énergétique, les crânes de cristal jouent un rôle dans la conservation de l’histoire et des traditions. De nombreuses cultures considèrent ces crânes comme des gardiens de la mémoire collective, transmettant les enseignements des anciens aux générations futures. Ils invitent chacun à explorer les dimensions spirituelles et à découvrir sa propre place dans l’univers. Les crânes, qu’ils soient anciens ou modernes, rappellent que la connexion entre le corps, l’esprit et l’âme est essentielle pour avancer sur le chemin de la réalisation personnelle.

Un appel à la découverte

Les crânes de cristal, au carrefour de l’histoire, de la spiritualité et de la science, restent une source inépuisable d’inspiration et de questionnement. Ils nous poussent à réfléchir à nos origines et à notre futur, tout en nous aidant à aligner nos énergies avec celles de l’univers.

Le Gange sacré : un regard spirituel par Christian Boisson

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L’Inde comme un espace d’émotions et d’humanité

Christian Boisson, photographe passionné, nous invite dans un voyage visuel qui dépasse la simple contemplation. Loin des clichés, ses images capturent l’âme vibrante de l’Inde, et plus particulièrement celle du Gange , fleuve sacré.

À travers 117 photographies au format 18/27, réunies dans un ouvrage de 24/30, l’artiste offre une rencontre intime avec le sacré . Chaque cliché devient une fenêtre sur un univers spirituel riche et complexe, où se mêlent ferveur, quotidien et transcendance.

 Le Gange, entre mythes et réalités

Le Gange , incarnation divine et fleuve maternel, est le fil conducteur de cette œuvre. Ses eaux, calmes ou tourmentées, accueillent les gestes des pèlerins, porteurs de rituels millénaires.

Les images de Christian Boisson révèlent des instants où le sacré et le profane se rejoignent. Une femme offre des fleurs dans un récipient flottant éclairé, un homme s’immerge lentement dans les eaux froides, tandis qu’un enfant joue, insouciant, au bord du fleuve. Chaque scène, baignée de lumière naturelle, raconte une histoire universelle.

La profondeur de la foi hindoue

Dans les gestes simples des pèlerins se cachent toute la profondeur de l’hindouisme . Les rituels capturés par l’objectif de Christian Boisson ne sont jamais artificiels, mais témoignent d’une foi vivante, ancrée dans le quotidien.

Que ce soit une prière murmurée à l’aube ou une cérémonie collective animée par des chants et des tambours, chaque image invite le spectateur à ressentir l’écho de cette spiritualité millénaire. Le Gange , avec son rôle de purification, devient le point de convergence de ces quêtes d’élévation.

Le langage des images

Les photographies de Christian Boisson possèdent une puissance narrative unique . Chacun de ses clichés évoque des sensations presque tangibles : la chaleur du soleil levant, la fraîcheur de l’eau, ou encore le bourdonnement des foules silencieuses dans la brume.

Chaque image, soigneusement composée, témoigne d’un équilibre subtil entre l’humain et le divin. En observant ces scènes, le spectateur est transporté, invité à méditer sur sa propre quête de sens.

Trois méditations visuelles

Dans ce livre, certaines images frappent par leur puissance poétique.

  • Les gouttes du temps : Un vase argenté laisse échapper une cascade d’eau scintillante, symbole d’un rituel offert au fleuve. L’image capte une tendresse silencieuse, où chaque goutte devient une prière suspendue dans le temps.
  • Les eaux vivantes : Des femmes rient et jouent dans le Gange, incarnant une joie brute et universelle. Autour d’elles, l’eau devient un lien entre générations, une étreinte douce qui repose chaque être à quelque chose de plus grand.
  • Le silence sur l’eau : Un homme solitaire, dos tourné, contemple le fleuve dans une brume enveloppante. La barque et la structure en bois qui l’entourent traduisent une symbiose entre humilité et grandeur, entre introspection et connexion au cosmos.

Une œuvre d’art à offrir

Ce livre est bien un recueil photographique. Mais au-delà c’est un objet précieux , à la fois visuel et spirituel. Ses dimensions généreuses (24/30) et ses images minutieusement sélectionnées en font un cadeau génial pour les amateurs de voyage, de culture et de spiritualité.

Chaque page invite à la contemplation, à un voyage intérieur autant qu’extérieur. Posé sur une table basse ou soigneusement rangé dans une bibliothèque, cet ouvrage devient un compagnon de réflexion et d’émerveillement.

Une Inde intemporelle capturée dans l’instant

Les photographies de Christian Boisson nous rappellent que certains lieux et certains moments transcendent les époques. Le Gange, dans sa majesté silencieuse, devient ici un miroir de l’humanité.

À travers ses images, l’artiste parvient à cristalliser l’émotion, à figer l’éphémère pour en révéler l’éternité. Ses clichés ne sont pas des souvenirs d’un voyage, mais des fragments d’un dialogue universel entre l’homme et le sacré.

Conclusion : un hommage à la beauté du sacré

Ce livre, conçu avec une précision d’orfèvre, est une invitation à ralentir . En feuilletant ses pages, on ne découvre pas seulement l’Inde et ses rituels, mais aussi une part de soi.

Entre lumière et brume, gestes sacrés et regards pleins d’humanité, l’œuvre de Christian Boisson est un hommage vibrant à la beauté du monde et à la spiritualité universelle.

Au coeur des peuples habite la démocratie directe spirituelle-laïque

Plongée dans la démocratie directe spirituelle-laïque : un voyage au cœur des peuples

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Découverte du projet de l’auteur

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Une vision ancienne et révolutionnaire

En ouvrant ce livre, j’ai été immédiatement frappé par une idée forte : la démocratie directe n’est pas une invention moderne, mais une vérité enfouie dans notre nature humaine depuis des millénaires. L’auteur nous invite à redécouvrir ce concept universel à travers une analyse qui mêle philosophie, histoire et spiritualité. Ce voyage au cœur de notre humanité révèle un héritage oublié : celui de la spiritualité-laïque, une force transcendante mais dépouillée de dogmes religieux.

L’œuvre commence par un constat audacieux. Depuis cent mille ans, les premiers humains, en enterrant leurs morts avec amour et respect, ont fait émerger une conscience collective, un espace spirituel où l’amour dépasse les frontières de la vie et de la mort. Cette vision, profondément humaniste, affirme que dès nos origines, nous étions prédestinés à vivre ensemble, guidés par un processus démocratique naturel.

Une critique des systèmes modernes

Le livre explore ensuite une question brûlante : pourquoi les démocraties modernes semblent-elles si déconnectées de cette essence originelle ? L’auteur montre comment, il y a cinq mille ans, l’émergence des propriétaires-dominants et des hiérarchies malveillantes a bouleversé cet équilibre. Ce moment, qualifié de “chute néolithique”, a marqué le début d’une involution spirituelle et morale, où l’amour de la propriété et du pouvoir a supplanté l’amour des autres.

Ce passage m’a profondément interpellé. Comment nos sociétés actuelles, avec leurs démocraties représentatives, en sont-elles arrivées à aliéner la souveraineté des peuples au profit de quelques élites ? L’auteur ne ménage pas ses critiques envers ces systèmes, qu’il considère comme immoraux, illégitimes et contre-nature. Pourtant, ce n’est pas un réquisitoire sans espoir, mais un appel à la transformation.

Le pouvoir en commun comme solution

Au fil des pages, une idée lumineuse émerge : le pouvoir en commun est non seulement possible, mais nécessaire. L’auteur défend une vision où les décisions, qu’elles soient politiques ou personnelles, doivent être prises en concertation, dans une quête du bien commun. Ce pouvoir, ancré dans notre nature spirituelle, est le seul capable de s’autolimiter et de favoriser une coexistence harmonieuse.

Ce passage a résonné en moi. Loin de l’image d’un idéal utopique, cette démocratie directe apparaît comme une voie praticable, déjà expérimentée à travers l’histoire dans des sociétés proto-démocratiques. En embrassant cette transcendance laïque, nous pourrions réconcilier le spirituel et le politique pour bâtir des nations où la fraternité, l’égalité et la liberté ne seraient plus de simples mots.

Un chemin vers la spiritualité démocratique

L’un des aspects les plus fascinants de ce livre est son invitation à dépasser les divisions traditionnelles entre croyants et non-croyants. L’auteur insiste sur la distinction entre le spirituel, qui est universel et enraciné dans notre nature, et le religieux, qui est une construction humaine et culturelle. Cette distinction ouvre un espace où chacun, quelles que soient ses convictions, peut contribuer à une société équitable et bienveillante.

La laïcité y prend un sens nouveau, dépassant le simple cadre juridique pour s’élever à une reconnaissance de notre dimension spirituelle collective. Ce modèle offre une réponse puissante aux crises écologiques, sociales et économiques de notre époque. En redonnant aux citoyens leur souveraineté, nous pourrions inverser des siècles d’involution et retrouver notre capacité à aimer et à protéger notre planète.

Une utopie réalisable

À mesure que je progressais dans ma lecture, une certitude grandissait en moi : ce projet, bien que radical, est réalisable. Loin d’être une utopie inaccessible, il s’appuie sur des principes simples et intemporels. L’idée que nous naissons tous démocrates est à la fois une déclaration audacieuse et une vérité profondément réconfortante.

L’auteur propose des solutions concrètes pour instaurer cette démocratie directe, notamment par la limitation de la propriété privée, l’abolition de la spéculation et une redistribution équitable des richesses. Ces mesures, bien que ambitieuses, reposent sur une vision pragmatique et une compréhension fine des enjeux contemporains.

Une lecture inspirante et nécessaire

En refermant ce livre, je ne pouvais m’empêcher de me sentir inspiré. Ce n’est pas seulement un appel à l’action, mais une réflexion profonde sur ce que signifie être humain. En explorant notre nature spirituelle, l’auteur nous rappelle que nous avons le pouvoir de changer le monde, non pas en cherchant des solutions externes, mais en revenant à notre essence démocratique.

Cette lecture m’a convaincu que la démocratie directe spirituelle-laïque n’est pas une utopie, mais une nécessité. Dans un monde en crise, cette vision offre un chemin vers une société plus juste, où chacun peut contribuer à un avenir collectif éclairé.

Cet article reflète une rencontre passionnante avec une œuvre visionnaire. Si cette perspective vous intrigue, je vous encourage à découvrir ce livre et à partager vos réflexions. Ensemble, nous pourrions bien être à l’aube d’une nouvelle révolution démocratique.

La voix des fantômes

Proliférations

La diversité des rituels funéraires à travers le monde nous touche et nous fascine, en même temps qu’elle révèle des coutumes surprenantes. Les anthropologues et les historiens nous montrent l’extraordinaire variété des pratiques : crémations, décorations d’ossements, danses rituelles, expositions de cadavres, sépultures collectives ou dispersées. Ces traditions reflètent, avec un constant renouvellement d’étonnement, l’ingéniosité et la créativité avec lesquelles chaque société traite la mort. Ce domaine de pratiques est d’ailleurs au cœur des études anthropologiques : la façon dont les humains, malgré leur diversité, organisent et ritualisent la mort dévoile des aspects profonds de leur culture.

Pourtant, aborder les fantômes d’un point de vue anthropologique s’avère bien plus complexe. Contrairement aux pratiques funéraires bien définies, les fantômes échappent aux explications simples et aux règles établies. Leurs manifestations et les croyances qui les entourent ne suivent pas de logiques précises, ni même de frontières culturelles claires. D’une culture à l’autre, il est difficile de catégoriser les types de fantômes ou de cerner exactement les croyances autour d’eux. Dans certaines sociétés, ces êtres apparaissent lorsque des injustices non réparées les retiennent, tandis que dans d’autres, ils semblent incarner des peurs plus diffuses. Les fantômes, par leur nature incertaine, défient les efforts de classification, car ils touchent à des dimensions du vécu qui restent mouvantes et singulières.

Les fantômes échappent également aux clivages culturels et sociaux,

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Vous trouverez aussi une réflexion de spiritualités Magazine :

  • Les fantômes comme acteurs dans un contexte social et culturel
  • La transformation du défunt en interlocuteur
  • L’énaction comme processus de (ré)invention de la mort et du souvenir
  • Les fantômes comme miroirs de l’énaction collective
  • Les fantômes comme manifestant des qualités qui dépassent les intentions des vivants.

(suite…)

Ton âme est un chemin

Le voyage spirituel

L’ouvrage Ton âme est un chemin de Emmanuel Godo utilise l’œuvre de Dante pour explorer le voyage spirituel d’un lecteur contemporain, plongeant dans une réflexion intérieure profonde. Voici une analyse complète de ses intentions, du message, de l’approche, de la méthode singulière, et une série de questions clés à se poser en tant que lecteur.
Emmanuel Godo cherche à utiliser l’œuvre de Dante, La Divine Comédie, non pas comme un simple texte littéraire, mais comme un guide introspectif, invitant le lecteur à se confronter aux ténèbres intérieures pour atteindre la lumière. L’intention semble de guider vers une redécouverte spirituelle de soi, en faisant écho aux grandes étapes du voyage de Dante et en interprétant ces étapes comme des symboles du cheminement personnel vers la vérité et la transcendance.

Le message principal repose sur la transformation intérieure : la nécessité de se confronter à ses propres faiblesses et d’accepter le mal et la souffrance pour mieux évoluer. L’œuvre souligne le besoin de cohérence morale et spirituelle, et la façon dont l’homme moderne peut s’inspirer de l’expérience de Dante pour s’extirper de la superficialité du quotidien. Godo invite ses lecteurs à voir la vie comme un pèlerinage vers une meilleure compréhension de soi et de son essence spirituelle.

L’approche de Godo est intime et immersive. Plutôt que de se limiter à un commentaire analytique, il partage un dialogue imaginaire, comme une lecture partagée entre lui et un autre personnage. Cette méthode rend l’expérience spirituelle tangible et accessible, utilisant un style narratif pour engager le lecteur à participer activement au cheminement proposé. Ce dialogue imaginaire rend l’approche vivante et invite à la méditation en abordant les dilemmes moraux de façon humaine et personnelle.
Godo utilise un mélange d’exégèse, de commentaire littéraire et de méditation personnelle. Il aborde La Divine Comédie par une lecture quotidienne et parcimonieuse, encourageant un processus d’assimilation lente et profonde. La structure en étapes et en figures symboliques permet de réfléchir sur des thèmes universels, tels que l’amour, la justice, la colère, et l’orgueil, tout en reliant chaque étape aux dilemmes contemporains. La méthode s’apparente ainsi à une thérapie spirituelle, où chaque acte de lecture est un acte de transformation personnelle.

Des thèmes universels

Emmanuel Godo explore plusieurs thèmes universels traités par Dante dans La Divine Comédie, en les reliant aux dilemmes intérieurs de tout être humain. Ces thèmes, essentiels à l’œuvre de Dante, trouvent des échos dans notre expérience contemporaine, permettant au lecteur de se connecter à des vérités humaines intemporelles.

1. La Quête de soi et du sens

Dante et le thème de la quête existentielle : Dès le début de son voyage, Dante se retrouve “au milieu du chemin de [sa] vie” dans une forêt obscure, symbole d’égarement spirituel. Ce thème de la quête de soi est central, et Dante représente l’homme en quête de sa propre essence, traversant les couches de l’Enfer pour comprendre la nature du bien et du mal. Emmanuel Godo insiste sur le fait que cette quête pousse chacun à dépasser les illusions et la superficialité pour se reconnecter à un idéal plus élevé.

2. Le Bien et le Mal

Le mal comme part intégrante de la compréhension du bien : Dante descend dans l’Enfer pour comprendre les conséquences de chaque péché, du plus superficiel au plus grave. Godo souligne ici que le voyage de Dante n’est pas une simple condamnation des damnés, mais un processus d’apprentissage où le poète apprend la gravité des actes humains. Ce thème enseigne que le mal ne peut être surmonté que par la confrontation et la connaissance de soi. Pour Godo, comprendre le mal, c’est aussi mieux comprendre ses propres faiblesses.

3. L’Amour et la Justice divine

L’amour comme force motrice de l’univers : Dans le voyage de Dante, l’amour occupe une place centrale, représenté par Béatrice, son amour perdu, mais aussi par l’amour divin qui ordonne la justice. L’amour et la justice divine structurent chaque cercle de l’Enfer et les châtiments qui y sont infligés, conçus selon la logique du « contrappasso », ou la punition appropriée à la nature du péché commis. Godo interprète cette justice comme un appel à une cohérence morale, où chaque choix porte ses conséquences, rappelant que l’amour véritable doit guider l’homme au-delà des désirs éphémères.

4. La Solitude et la Communion

La solitude spirituelle et la recherche d’un guide : Virgile, représentant la raison et la sagesse antique, accompagne Dante et incarne le besoin de guidance dans les moments de doute. Dante découvre que les âmes damnées, bien qu’en groupe, sont en réalité profondément seules, coupées de Dieu et de l’amour. Godo suggère que cette solitude est un avertissement : vivre sans but plus élevé isole l’âme et la prive de sens, alors que l’accompagnement spirituel et la recherche de la lumière offrent une vraie communion.

5. La Rébellion et la Rédemption

Les cycles de rébellion et de recherche de la rédemption : Les damnés de l’Enfer sont ceux qui ont refusé de se tourner vers une voie supérieure, préférant la satisfaction immédiate de leurs désirs et leur rébellion contre l’ordre divin. Dante voit la rédemption comme un chemin ardu, qui nécessite de plonger dans les ténèbres pour mieux les dépasser. Godo montre ici que Dante illustre la responsabilité de l’homme dans ses choix et le pouvoir de se libérer du cycle du vice en cherchant une purification intérieure.

6. La Mort et la Vie Éternelle

La vie comme un voyage vers l’éternité : Le parcours de Dante montre que la mort n’est pas une fin, mais une continuation de ce que l’on a choisi d’être. La Divine Comédie place la vie humaine dans un cadre éternel, où chaque acte a des répercussions au-delà de l’existence terrestre. Selon Godo, Dante nous rappelle que chaque instant est une préparation pour l’au-delà, où l’âme trouvera la paix ou l’errance selon ses choix.

7. La Vérité et l’Illusion

Éclairer les illusions et atteindre la vérité : Dante traverse les étapes de l’Enfer, confronté à des illusions de pouvoir, de gloire et de satisfaction personnelle. Chaque damnation montre une vérité cachée derrière l’illusion des désirs égoïstes. Godo interprète cela comme un appel à la lucidité : la vie authentique consiste à voir au-delà des illusions, à accepter sa propre vulnérabilité, et à se tourner vers un bien supérieur.

Thèmes universels abordés dans le Paradis

  1. La soif de transcendance
    Dante crée le néologisme trasumanar (outrepasser l’humain), pour exprimer l’aspiration de l’âme à dépasser les limites humaines vers une dimension divine. Ce terme illustre une expérience mystique intense que le poète s’efforce de transmettre, bien que les mots semblent inadaptés à rendre l’immensité spirituelle de cette vision​
  2. Le parcours de lumière et la contemplation divine
    Le Paradis est décrit comme un voyage de l’âme enlevée par le désir de rejoindre la source divine. La montée à travers les cieux symbolise le rapprochement de l’âme vers Dieu, chaque niveau de Paradis représentant un degré de pureté et de connaissance accrue. Le voyage se termine dans une vision de lumière intense, dans laquelle Dieu est à la fois le centre et l’enveloppe de cette lumière
  3. La beauté croissante et le rôle de Béatrice
    Au fil de l’ascension, la beauté de Béatrice s’intensifie, symbolisant l’épanouissement spirituel du poète. Béatrice n’est pas seulement une figure aimée, mais une médiatrice entre l’humain et le divin, capable de rendre la perfection divine accessible au regard humain. Sa présence guide Dante, et sa beauté croissante marque chaque étape de l’élévation spirituelle du poète​
  4. L’ordre cosmique et la vision mystique
    Dans le Paradis, Béatrice explique à Dante l’ordre divin et la hiérarchie céleste, avec chaque âme placée selon la volonté divine. Ce cosmos harmonieux, en opposition au chaos humain, réconcilie la perception du monde avec une vérité éternelle et immuable, où chaque être est pleinement intégré à un tout harmonieux, sous la lumière divine
  5. L’extase et le dépassement de soi
    Dans les chants finaux, Dante fait face aux limites de son être en contemplant la lumière divine, atteignant un état d’extase qui le force à regarder Béatrice pour ne pas être consumé. Cette expérience ultime, où il voit la lumière en forme de rivière dorée, représente la frontière où l’âme touche au mystère divin, à l’orée de la compréhension totale​

L’ascension dans le Paradis de Dante, interprétée par Godo, est une invitation à comprendre la vie comme un chemin spirituel, où chaque étape rapproche de l’amour et de la lumière divins. La présence de Béatrice, qui mène Dante à travers les cieux, rappelle que la quête spirituelle est aussi un acte d’amour, de dépassement et de dévouement. Le Paradis devient alors la réalisation ultime d’un ordre divin qui répond à la folie du monde terrestre en montrant une harmonie parfaite.

Les châtiments des damnés

Les châtiments des damnés sont des illustrations allégoriques des péchés qu’ils ont commis, chaque peine étant adaptée à la nature du vice du pécheur (le principe du contrappasso). Voici un aperçu des principaux châtiments infligés selon les cercles de l’Enfer :

  1. La Luxure : Les âmes luxurieuses sont emportées par des vents violents, symbolisant leur incapacité à maîtriser leurs passions et leurs désirs impétueux de leur vivant. Ce châtiment incarne la nature instable de leurs appétits charnels​
  2. L’Avarice et la Prodigalité : Les avares et les prodigues, incapables de mesure, poussent des fardeaux avec leur poitrine et s’invectivent mutuellement. Leur châtiment reflète leur relation déséquilibrée avec les biens matériels ; même morts, ils ne peuvent abandonner leur obsession pour la possession ou la dépense​
  3. La Violence et la Trahison : Dans les cercles inférieurs, Dante rencontre les violents, qui sont plongés dans des rivières de sang bouillant, et les traîtres, qui sont figés dans la glace. La violence et la trahison, considérées comme des offenses ultimes, reçoivent des punitions correspondant à la froideur ou la chaleur de leurs actions destructrices​
  4. Les Hérétiques : Ils sont enfermés dans des sépulcres en feu, symbolisant leur rejet de la doctrine de l’immortalité de l’âme. Ces flammes, qui brûlent éternellement, incarnent leur refus des vérités éternelles​
  5. Les Blasphémateurs et les Voleurs : Certains damnés, tels que les blasphémateurs, subissent des morsures de serpents ou renaissent perpétuellement en cendres, illustrant la vanité de leur existence. Ce cycle de destruction et de régénération sans but figure l’absurdité d’une vie détournée du divin​.
  6. La Traîtrise envers les bienfaiteurs : Dans la Tolomée, une zone du neuvième cercle, ceux qui ont trahi les lois sacrées de l’hospitalité sont punis pour avoir rompu ce lien social fondamental. Cette trahison, l’un des pires péchés selon Dante, les condamne à une damnation éternelle

À travers ces châtiments, Dante présente une conception poétique et morale où chaque acte néfaste entraîne une conséquence éternelle qui vise à illustrer la gravité du péché en question.

Sortir de l’accélération

“Sortir de l’accélération – Pour une écologie du temps”, un livre (très bien) écrit, par Mathieu YON

L’auteur, en s’appuyant sur des réflexions philosophiques et des observations personnelles, vise à encourager un retour à une temporalité plus lente, plus réfléchie, en opposition à l’accélération omniprésente du monde moderne. Il cherche à remettre en question le rapport au temps sous la pression du capitalisme et des technologies modernes, tout en proposant une “écologie du temps” qui privilégie les rythmes naturels, intérieurs, et spirituels. Le message central de l’ouvrage est une critique du rythme de vie moderne marqué par l’accélération, que ce soit dans la sphère technique, sociale ou individuelle. L’auteur appelle à retrouver des temporalités plus profondes, en lien avec la nature, et à réévaluer notre rapport au temps. Il met en lumière l’importance de la lenteur et du retrait comme une forme de résistance et de guérison spirituelle et politique. La quête d’un temps intérieur, dégagé des pressions extérieures, est au cœur de son propos. Cette idée est illustrée par des anecdotes personnelles, des références à la nature, et des réflexions sur la condition humaine.
L’approche de l’auteur est à la fois poétique, philosophique et introspective. Il puise dans ses expériences de vie, son observation du monde agricole et ses lectures philosophiques pour tisser une réflexion sur le temps. Son style est souvent méditatif, laissant de la place aux sensations et aux résonances émotionnelles. Il se détourne des approches conventionnelles de la temporalité pour embrasser une écologie du temps à travers des gestes simples, l’observation de la nature et la contemplation. Il y a une volonté de retour aux sources, aux éléments fondamentaux de la vie, tout en réconciliant le passé et le futur.
La méthode de l’auteur repose sur la juxtaposition d’expériences personnelles, de récits poétiques et d’analyses philosophiques. Il privilégie une réflexion ouverte, incitant le lecteur à contempler ses propres expériences du temps. Il n’hésite pas à s’appuyer sur des penseurs comme Gaston Bachelard ou Hartmut Rosa pour soutenir ses propos sur l’accélération et ses effets sur la société. De manière générale, l’auteur nous guide à travers une exploration de notre relation au temps à travers des récits sensoriels et des réflexions abstraites, dans une démarche à la fois personnelle et universelle.

Ce qui distingue l’auteur est son insistance sur la réconciliation du temps et de la spiritualité. L’idée que la contemplation et la lenteur sont des actes de résistance politique et spirituelle est une approche peu commune dans les réflexions contemporaines. Il offre une vision intégrée de l’individu, de la société et du cosmos, où la quête de sens se fait à travers des gestes simples et une attention au quotidien. La poésie de son écriture et l’ancrage dans la terre, le travail paysan, ajoutent une dimension authentique et profondément enracinée à sa philosophie.

Questions clés à se poser en tant que lecteur :

  1. Comment la modernité influence-t-elle ma perception et mon usage du temps ?
  2. En quoi la lenteur peut-elle être perçue comme une forme de résistance politique et sociale ?
  3. Quelle est ma relation personnelle avec les rythmes naturels (saisons, cycles, éléments) ?
  4. Comment l’accélération technologique impacte-t-elle ma capacité à me connecter à mes besoins intérieurs ?
  5. Quelles pratiques puis-je mettre en place pour “ralentir” et cultiver un rapport plus sain avec le temps ?
  6. Comment le capitalisme façonne-t-il notre rapport au temps et à la productivité ?
  7. En quoi la contemplation et la spiritualité peuvent-elles être des antidotes à l’accélération ?
  8. Quelle place la poésie et la simplicité des gestes occupent-elles dans mon quotidien ?

La spiritualité dans le livre :

La spiritualité occupe une place centrale dans “Sortir de l’accélération”. Elle se manifeste à travers la prière, la contemplation, et le lien intime avec les éléments naturels. L’auteur voit dans la lenteur et l’attention au quotidien des moyens de se reconnecter à une dimension spirituelle profonde, où chaque geste, chaque moment devient sacré. Il associe la contemplation à une forme d’ouverture au monde, un espace de retraite intérieur qui permet de trouver la paix et de redonner sens à la vie dans un monde saturé par l’accélération .

Ethique, déontologie, et technologies

Transcription

Ethique, déontologie, technologie

De la philo, de la tech, C’est philothèque alors ? Emmanuelle, quand on évolue dans le monde de l’i a, on entend souvent parler d’éthique, mais aussi de déontologie. Et j’ai l’impression qu’on met souvent les   mots sur le même plan. Du coup, je me demandais s’il y avait une différence entre les   alors.

Effectivement, il y a une différence, éthique et déontologie sont   mots qui sont très souvent utilisés de manière interchangeable ou utilisés comme s’ils étaient   choses équivalentes. Pourtant, si on regarde vraiment de plus près ces   substantifs, Eh bien on s’aperçoit qu’il renvoie à   choses à la fois différentes et intrinsèquement liées.

Bien qu’il n’y ait pas de définition arrêtée de l’éthique, il est admis que c’est la discipline de la philosophie qui traite du bien et du mal. Ou plus précisément, en tout cas selon moi, de l’évaluation axiologique d’un acte sur le spectre qui va de l’acceptable à l’inacceptable.   

La déontologie, quant à elle ?Eh bien, c’est une théorie, une des théories de l’éthique. Une dimension qui renvoie, comme son étymologie l’indique, au discours sur les devoirs ou à la science des devoirs. Et donc l’éthique et la déontologie sont   choses différentes, la  seconde étant incluse dans la première. Y a donc pas de pertinence à utiliser un mot pour l’autre, ni de les mettre sur le même plan.    

Ah d’accord, donc on a la philosophie dont fait partie l’éthique, qui elle même est inclus dans la déontologie. Donc la déontologie, c’est une branche de l’éthique, c’est ça ?Alors c’est.C’est exactement ça et c’est le point très important. La déontologie, c’est en effet une théorie de l’éthique, donc une sous branche de la philosophie.    

Pourtant, elle est aussi très utilisée dans le monde juridique. Les déontologues ou les responsables de la déontologie dans les entreprises sont d’ailleurs très rarement des philosophes ou des éthiciens, mais très majoritairement des juristes. Et c’est ce qui pose problème. Quand un éthicien parle avec un ou une déontologue, les   utilisent le même mot, mais ils n’en ont pas la même compréhension.  

Alors pour comprendre ça, il faut faire un petit passage par l’histoire. Le mot déontologie est inventé en      par Jamie Bentham, qui est un des pères du conséquentialisme qui, avec la déontologie, tu le sais, et l’éthique de la vertu font ce que l’on appelle les théories continentales de l’éthique. Bentham, qui était un contemporain, Kant, était avant tout un jurisconsulte et donc pétri de pensée juridique.

Quand il crée le terme, il leur donne une définition assez sommaire, ce qu’on appelle une définition nominale. La déontologie, selon Bentham, Eh bien, c’est une division de l’éthique, également appelée éthique dichastique, qui a pour objet, je le cite, d’indiquer si telle ou telle action doit ou ne doit pas être faite.

En l’occurrence, comme l’affirme Bentham, Eh bien, la déontologie, elle cherche à influer sur la volonté. Donc ce qu’on constate, c’est un tropisme juridique très marqué et une conception de la déontologie très top down pour dire ça en anglais. Les règles, en fait, sont établies par une autorité légitime et doivent être suivies.    

On doit s’y conformer. Oh là là, d’accord, donc tout ça, ça sonne un peu comme un combat entre la philosophie et les juristes, c’est ça, non ?Bah c’est là où le bât blesse en fait, hein.Si pour Bentham, la déontologie, elle vise l’édiction de règles qui doivent être suivies, pour Kant, qui est philosophe et pas juriste, il s’agit de se donner à soi-même des règles qui, si et seulement si elles passent le test d’universalité, deviendront des impératifs catégoriques et donc des règles qui qui devront être pardon appliquées.    

Contrairement à Bentham, Kant, qui ne se contente pas de définir mais théorise la déontologie, adopte une approche bottom up et c’est l’individu qui, au travers de ce qu’on appelle la volution, c’est à dire sa capacité de vouloir autonome, se donne des règles et vérifie leur validité avant de les rendre obligatoires.   

La déontologie n’influe donc pas sur la volonté, comme chez Bentham, elle en est l’émanation. Ce que Kant nous dit, Eh bien, c’est que si j’agis d’une manière acceptable sur le plan éthique par simple conformité à une norme. Notamment en raison du risque de sanction. Alors mon acte a moins de valeur sur le plan moral que si j’agis par devoir, c’est à dire en suivant une conviction profonde que je me suis faite.    

Si par ailleurs, l’acte posé par conformité à la norme n’est pas le produit de ma volonté, alors il perd toute sa valeur morale. Le problème, au final, ne réside pas dans la légitimité ou l’illégitimité de l’une ou l’autre des   approches, mais dans la difficulté d’articuler une approche juridique et une approche philosophique de la déontologie.    

Si le signifiant, c’est à dire le mot déontologie est commun aux   approches, c’est signifié, c’est à dire leur sens diffère grandement selon moi. La difficulté avec l’approche juridique par la conformité, Eh bien, c’est qu’elle est rapidement, ou en tout cas elle peut rapidement se transformer en conformisme et devenir un frein à l’esprit critique.   

French tech, esprit critique pour tech éthique.

 

La sagesse des ancêtres – Hazel Marie Volk

Hazer Marie Volk nous mène dans une exploration profonde de l’identité, de la spiritualité, de la culture et de la psychologie humaine. Et nous exhorte : “Réveillez votre lien au vivant”.

 

L’ouvrage, au fil des chapitres nous propose des “réflexions” des sortes de mises en situation étranges qui nous mènent ailleurs, au-delà de nos certitudes et de notre confort

 

Quelle est la profondeur et la signification de nos racines ancestrales, comment ces racines influencent-elles notre identité et notre rapport au monde, et comment pouvons-nous nous reconnecter à cette sagesse ancienne pour guider notre chemin dans le monde moderne? Les différentes sections abordent :

  1. L’identité des lointains ancêtres
  2. Renouer avec nos racines
  3. Retrouver notre humanité

Elle nous donne une clé de lecture : “Je vous invite à lire ce livre en compagnie d’autres personnes, d’amis, de voisins ou de membres de la famille. De vous réunir une fois par semaine ou une fois par mois, à la façon d’un groupe de lecture, en personne ou virtuellement, pour lire, ensemble, un paragraphe ou un chapitre afin de partager votre expérience et d’écouter celle des autres. Tout au long de cet ouvrage, vous trouverez des questions et des réflexions qui vous inviteront à ralentir et à vous immerger afin de donner votre propre sens au contenu. Des informations La Sagesse des ancêtres et des pratiques à explorer, afin de stimuler votre propre créativité, votre boussole intérieure, et ressentir ce qui vous semble juste. Je vous invite à vous munir d’un carnet pour noter ce qui émerge lors de vos discussions et réflexions. Lorsque viennent les temps de partage, n’oubliez pas de marquer une pause et de vous habituer à écouter sans trop commenter. Soyez ouvert à l’expérience des autres, à une perspective différente, à une sagesse nouvelle qui a le potentiel de vous inspirer et d’élargir votre horizon. Il s’agit d’une invitation à apprendre mutuellement, en utilisant les mots de ce livre comme des guides, des encouragements ou des moyens d’engager la conversation.

À la découverte de notre essence : un retour aux racines

Dans une ère dominée par le matérialisme et la déconnexion, ce nouvel ouvrage nous propose un périple introspectif, nous invitant à retrouver notre essence véritable. À travers son parcours personnel et ses explorations profondes, l’auteur aspire à nous ramener à nous-mêmes, non seulement en tant qu’individus mais aussi en tant que membres d’une communauté, qu’elle soit visible ou invisible. L’auteur aborde la notion troublante de la façon dont la société moderne nous a façonné. Elle suggère que nous avons été conditionnés à oublier qui nous sommes vraiment, perdus dans les mirages de la matérialité. Toutefois, le message central de cet ouvrage est un appel vibrant à raviver notre relation avec le monde naturel, à renouer avec nos racines sauvages et ancestrales qui semblent avoir été oubliées.
L’essence de son message est claire : nous sommes bien plus que ce que la société contemporaine prétend que nous sommes. En explorant les profondeurs de notre âme, nous pouvons déterrer les racines de cette illusion de déconnexion – une illusion qui nous a fait croire que nous sommes séparés de nous-mêmes, des autres et de notre planète. Mais le voyage vers cette redécouverte n’est pas dépourvu de défis. Comme l’auteure le souligne, faire face à l’inconfort d’une telle transformation est essentiel. C’est un rappel puissant que la plénitude de la vie réside en chacun de nous et qu’elle attend simplement d’être reconnue et célébrée. Elle nous guide vers une guérison systémique : “en réapprenant à danser sur le plan physique, émotionnel et spirituel avec l’ensemble de la Vie”. Plutôt que de chercher des solutions isolées, elle encourage à embrasser une transformation holistique, en réapprenant à interagir sur les plans physique, émotionnel et spirituel avec l’intégralité de la Vie.

L’authentique identité de nos ancêtres préhistoriques : bien plus qu’un simple cliché

La première partie de l’ouvrage met au défi les préconceptions tenaces que nous entretenons à propos de nos ancêtres préhistoriques. Loin de l’image des brutes primitives, souvent véhiculée par les médias et l’éducation, l’auteur dévoile une image bien différente et infiniment plus riche. Nos ancêtres préhistoriques étaient en réalité le produit de millions d’années d’évolution et d’adaptation à leur environnement. Ils possédaient une sagesse, des connaissances et des pratiques ancestrales qui ont laissé des empreintes indélébiles, encore visibles aujourd’hui. Pour preuve, l’auteur évoque la richesse culturelle des tribus autochtones contemporaines, qui, malgré les assauts de la colonisation, ont conservé des traditions et des croyances profondément enracinées.
L’un des messages les plus percutants de cette première partie est l’importance des mythes, des légendes et de la cosmogonie. Ces récits, bien plus que de simples histoires, sont des témoins précieux de la relation intime que nos ancêtres entretenaient avec la Terre. Ils respectaient et honoraient chaque territoire pour sa singularité, reconnaissant les besoins spécifiques de chaque lieu. Elle met également en lumière un point crucial : avant de s’aventurer à adopter les pratiques de cultures étrangères, il est essentiel de comprendre et d’honorer ses propres racines. Cette prise de conscience est un appel à la responsabilité et à l’intégrité, et un rappel que la véritable sagesse réside dans la compréhension de notre propre héritage.

 

À la croisée des chemins spirituels : l’impact occidental et le retour aux sources

La deuxième partie du livre jette un regard critique sur l’engouement spirituel de l’Occident et son influence souvent non désirée sur les cultures vers lesquelles il gravite. L’auteur met en lumière une réalité troublante : bien que la quête spirituelle soit intrinsèquement noble, elle peut involontairement prolonger les ombres du passé colonial. Cependant, loin de s’attarder sur la critique, le cœur de cette partie est un vibrant appel à un retour aux sources. L’auteur nous incite à renouer avec le dialogue interspèces, à nous réinsérer dans le paysage naturel et à redécouvrir le sol sacré sous nos pieds. Il évoque une triste réalité : de nombreux rituels et traditions occidentaux ont été perdus au fil du temps. Toutefois, l’espoir n’est pas perdu. En se tournant vers nos ancêtres et en écoutant attentivement la Terre, il est possible de retrouver l’essence de ces pratiques et de les adapter à notre époque moderne. Retrouver la sagesse de nos ancêtres va au-delà de simples rituels. C’est un voyage pour redécouvrir ce que signifie réellement être humain. Elle nous défie de dépasser les tabous et les conditionnements sociétaux pour embrasser une humanité plus authentique, déconditionnée.

 

Réintégrer l’émotion et la sagesse corporelle : la clé pour un futur respectueux de la Vie

La troisième partie plonge profondément dans l’importance des émotions et de la sagesse corporelle pour vivre en harmonie avec la philosophie de nos ancêtres. Elle souligne la nécessité urgente de se reconnecter à nos corps et à nos communautés pour assimiler pleinement les expériences que la vie nous offre. L’auteur nous présente une vision claire : le retour aux rituels n’est pas seulement une tendance, mais une nécessité. Dans notre société moderne, où la dissociation et la déconnexion sont monnaie courante, les rituels agissent comme des ponts, nous guidant vers une intégration profonde de notre être. Ils sont le miroir d’une transition intérieure qui, lorsqu’elle est vécue pleinement, nous permet de jouer un rôle actif dans la création d’un avenir plus lumineux. Ce n’est pas un appel à l’individualisme. L’auteur insiste sur le fait que notre transformation intérieure a le pouvoir de déclencher des changements collectifs. En embrassant pleinement notre humanité, en honorant nos émotions et en célébrant la sagesse de notre corps, nous sommes mieux armés pour construire un monde qui respecte la Vie et qui chérit les générations futures.

En glanant quelques idées dans l’ouvrage

Au-delà du Chamanisme : La Conscience Universelle de l’Humanité

La profonde connexion que partagent les peuples autochtones avec la nature est à la fois édifiante et déconcertante pour le monde occidental. Cette symbiose, où le chaman puise sa force, sert de prisme à travers lequel l’auteur explore le mal-être fondamental de l’Occident : notre déconnexion croissante d’avec le monde naturel. Plutôt que de s’aventurer immédiatement dans le néo-chamanisme ou de rechercher des enseignements auprès de tribus traditionnelles, l’auteur suggère une introspection authentique. Il nous incite à évaluer la profondeur de notre lien avec la nature. Comment pouvons-nous renouer, nous immerger de manière intuitive et sensorielle dans le monde qui nous entoure, avant de prétendre assimiler la richesse des enseignements autochtones ? Au cœur de cette quête se trouve une observation percutante. Dans les communautés tribales, ceux qui guérissent ne se glorifient généralement pas de leur rôle. Ils l’acceptent avec humilité, comme tout autre membre de la tribu assurant des fonctions essentielles. La guérison, bien que précieuse, n’est pas perçue comme une vocation exceptionnelle, mais plutôt comme une contribution parmi tant d’autres à la communauté. Cette vision démocratise notre lien ancestral avec la Terre. Nous sommes tous, à la base, des êtres de la nature, dotés d’un patrimoine culturel riche et respectueux du vivant. La capacité de percevoir les mondes invisibles ne nous confère pas un statut spécial mais renforce plutôt notre humanité. Il ne s’agit pas de revendiquer des titres exotiques pour justifier une affinité avec le spirituel. Chaque individu possède en lui le potentiel de renouer avec cette sagesse ancestrale, à condition de le cultiver avec intention et persévérance. L’auteur nous lance un défi : retrouver nos racines en puisant l’inspiration des cultures traditionnelles, sans les usurper. Il nous invite à réapprendre l’art de l’écoute, en prêtant attention à la Terre sous nos pieds, signe tangible de notre appartenance à un tout plus vaste.

Laisser la Terre nous porter

Citation

“Ici en France, la Terre m’appelle à un rééquilibrage, à laisser couler mes larmes et à ressentir mes émotions pour pouvoir à nouveau ouvrir mon cœur, aimer, honorer, et vénérer la Vie. Je pense qu’elle nous invite à danser, prier, jouer et chanter à nouveau, à joindre nos voix à la sienne pour que, dans l’écho des montagnes, des déserts, des rivières, des forêts et des grottes du monde entier, nos voix atteignent chaque humain, comme une invitation à rejoindre le mouvement. Ce n’est qu’en renouant avec la Terre nourricière, individuellement et collectivement, que nous pourrons ramener l’équilibre dans un monde dominé par l’homme.”

L’écopsychologie

“C’est en m’intéressant à l’écopsychologie que j’ai pu mettre du sens sur ce que je ressentais et comprendre que notre éloignement progressif du monde naturel influence nos vies au quotidien. Une blessure collective que l’auteur Chellis Glendinning qualifie de « traumatisme originel 1 », rappelant que notre nature humaine profonde est vouée à vivre en participant et en étant en relation avec le monde naturel. Elle suggère que « la dégradation de ces relations a eu un impact majeur sur la façon dont nous construisons notre identité personnelle et collective ». Que « ce traumatisme originel se traduit par une désorientation constante, un manque de sentiment d’appartenance, vécu consciemment ou inconsciemment » qui « influence également la façon dont nous traitons la Terre, dont nous nous traitons les uns les autres ».
Une blessure qui entrave nos capacités « à atteindre une pleine maturité émotionnelle et psychologique »”

Conclusion

Devenir l’ancêtre de demain

L’humanisme, aujourd’hui en danger

L’Humanisme à la Croisée des Chemins

 

Depuis le début du nouveau millénaire, l’humanisme, cette belle philosophie prônant la valeur intrinsèque de chaque individu et l’entraide collective, est en danger, attaqué aussi bien dans ses fondements que dans ses mises en pratique. Il est troublant d’observer les tendances actuelles de notre société française qui, autrefois, rayonnait par ses valeurs humanistes. L’évolution a pris un tournant où la compétitivité et le darwinisme social règnent, marginalisant ceux qui ne peuvent pas suivre le rythme effréné de notre monde contemporain.

La scène est peuplée d’exemples flagrants :

  • Des migrants perdant tragiquement la vie dans la Méditerranée, tandis qu’une indifférence glaciale les engloutit.
  • Les cris croissants pour plus d’incarcération au lieu de l’éducation.
  • Une remise en question palpable du “vivre-ensemble”.
  • L’explosion de la violence, du racisme, et des discours haineux, alimentés en partie par des médias d’extrême droite de plus en plus influents.

Ces symptômes signalent un déclin alarmant des valeurs sur lesquelles notre société a été construite. Et l’histoire nous l’a montré à maintes reprises : les nations qui choisissent la route du repli, du rejet et de la colère finissent par s’effondrer dans le chaos.
Mais le défi ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, notre planète nous appelle à revoir notre conception de l’humanisme. Avec les crises climatiques et la perte de biodiversité, certains prédisent la fin de l’humanisme, affirmant qu’il est devenu obsolète dans ce contexte. Mais faut-il vraiment blâmer l’humanisme pour la destruction de notre environnement ? La philosophie humaniste n’a jamais prôné la domination aveugle de l’homme sur la nature.
Il est crucial de comprendre que l’humanisme n’est pas antithétique à la préservation de notre planète. En réalité, ses valeurs fondamentales peuvent justement nous guider dans cette mission : l’entraide, la solidarité, l’égalité et l’innovation collective. L’humanisme ne vise pas à placer l’homme au-dessus de tout, mais plutôt à trouver sa juste place dans l’ordre universel, une place où le progrès ne se mesure pas seulement en avancées technologiques, mais en évolutions morales, sociales et spirituelles.
Même si l’humanisme semble être en déclin à l’heure actuelle, il est impératif de reconnaître son potentiel pour l’avenir. Plus que jamais, face aux défis titanesques qui se dressent devant nous, c’est bien l’humanisme qui détient la clé pour une humanité plus harmonieuse, solidaire et consciente. Se tourner vers ces valeurs peut être notre lumière dans ces temps obscurs.

La voie symbolique et l’humanisme

 

Nous avons demandé à deux amies de creuser cette question à partir de leurs convictions. Résumé :

  • Je crois sincèrement que l’humanisme est ce qui nous permet de mettre l’expérience humaine, la raison, au centre de tout. Il s’agit de valoriser nos capacités intrinsèques à comprendre et à façonner le monde qui nous entoure. Ne crois-tu pas que nous devrions privilégier la raison et l’empirisme pour trouver la vérité ?
  • Je comprends ton point de vue, Aurore. C’est vrai que l’humanisme a joué un rôle crucial dans la façon dont nous comprenons notre propre valeur. Mais pour moi, la voie symbolique est tout aussi essentielle. Elle utilise des symboles, des métaphores, des mythes pour exprimer ce qui est souvent trop complexe ou nuancé pour être directement décrit. Penses-tu que les deux peuvent coexister ?
  • C’est intéressant que tu poses cette question. Je pense souvent à la Renaissance. Les humanistes de cette époque redécouvraient les textes anciens, les mythologies et tout ce qui est imprégné de symbolisme. Ne penses-tu pas qu’ils cherchaient une vérité à travers ces symboles, tout comme moi à travers la raison ?
  • Absolument. En fait, je crois que les symboles sont une façon de véhiculer la connaissance, l’éthique et la morale à travers les générations. C’est presque comme si le symbolisme était une sorte d’éducation en lui-même, semblable à la manière dont tu valorises l’éducation en tant qu’humaniste.
  • C’est vrai. Et tu sais, bien que l’humanisme puisse parfois être vu comme mettant de côté les aspects transcendants de l’expérience humaine, je crois fermement en la dignité et les droits de chaque individu. N’est-ce pas quelque chose que la voie symbolique cherche aussi à reconnaître, mais d’une manière différente ?
  • Tout à fait. La voie symbolique reconnaît l’expérience humaine, mais elle le fait en se connectant à des vérités plus profondes, souvent à travers des récits ou des métaphores. Mais au fond, nous recherchons toutes les deux une meilleure compréhension de la condition humaine, non ?
  • Absolument. Même si parfois nous pouvons avoir des tensions dans nos approches, je pense que l’humanisme et la voie symbolique peuvent être complémentaires. Ta perspective m’aide à voir les choses sous un jour un peu différent.
  • Peut-être que notre défi est d’utiliser ces perspectives pour une compréhension plus riche de nous-mêmes et du monde.
  • Un équilibre entre nos démarches pour le bien de tous !

Devenez pionnier du nouveau monde

Cette idée d’un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc Dufumier, Jean-Marie Pelt, Haru (Leader amérindien), Jean-Baptiste de Foucauld.

Cette fois, avec 50 personnes, au moment du confinement, c’est une méthode et une énumération très précise des pensées – actions pour le changement que l’auteur nous propose.

Pour écouter le podcast, aidez vous des quadrants de Ken Wilber

 

Quadrant de Ken Wilber par Kévin Solinski

 

Jodorowsky – Culture, travail sur soi…

Alejandro Jodorowsky 

L’industrie infantile : sans conscience, morale caduque…
On n’a pas de consolation
On a donné la parole à des personnes enfantine, qui ne travaillent pas sur elles-mêmes

Nous vivons un moment critique pour l’art. Prisonnier, l’art a perdu son ancienne signification.  Mais cette perte de sens s’est enclenchée bien avant la pandémie.

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