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Les animaux, miroirs de nos maux et alliés de notre bien-être

Comment les animaux deviennent nos alliés de guérison et nous enseignent l’amour inconditionnel

Une médecine du lien et de l’intuition

Marc Legros, vétérinaire de formation, propose dans Amis de nos maux une approche novatrice de la relation humain-animal. Ce livre n’est pas un simple essai sur le soin vétérinaire, mais une réflexion profonde sur la manière dont les animaux absorvent nos émotions et nous aident, parfois malgré eux, à avancer sur notre propre chemin de guérison.

Loin d’un discours scientifique strict, il intègre à sa démarche une dimension holistique, explorant l’influence du ressenti humain sur la santé animale. La médecine vétérinaire traditionnelle y côtoie des approches alternatives comme l’homéopathie, l’ostéopathie et la pranathérapie.

Ce livre s’adresse autant aux amoureux des animaux qu’aux personnes en quête d’une compréhension plus large des liens invisibles qui nous unissent à eux.

Les animaux, ces éponges émotionnelles

Les animaux ne sont pas de simples compagnons. Ils ressentent et absorbent nos émotions, parfois jusqu’à manifester nos propres souffrances à travers leurs maladies. Marc Legros illustre cette idée avec de nombreux cas concrets où un chien, un chat ou un cheval développe des symptômes directement liés aux tourments de son maître.

Les chats, en particulier, sont souvent décrits comme de véritables éponges énergétiques. Ils semblent attirer à eux le stress, la tristesse ou l’anxiété de leur humain, parfois jusqu’à en tomber malades. Cette proximité entre l’état de santé de l’animal et celui de son propriétaire est au cœur de la réflexion du Dr Legros : et si nos animaux nous aidaient à mieux comprendre nos propres déséquilibres ?

Vers une nouvelle perception du soin

La médecine vétérinaire moderne traite avant tout les symptômes. Marc Legros plaide pour une approche différente : écouter l’animal et comprendre les signaux qu’il nous envoie.

Loin de s’opposer à la médecine conventionnelle, il invite à compléter les traitements classiques par une prise en compte du lien émotionnel et de l’influence énergétique entre l’humain et l’animal.

C’est ici qu’interviennent les médecines alternatives, qui permettent souvent d’agir en complément des traitements classiques. Parmi elles, l’homéopathie vétérinaire, encore méconnue, joue un rôle clé en adressant les troubles émotionnels et comportementaux des animaux, souvent en lien avec ceux de leurs maîtres.

L’instinct animal, un guide pour l’humain

Les animaux possèdent un instinct naturel qui leur permet de percevoir des choses que nous ne voyons pas toujours. Pourquoi un chien refuse-t-il soudainement d’entrer dans une pièce ? Pourquoi un chat vient-il se poser sur une partie douloureuse du corps de son humain ?

Ces comportements ne sont pas anodins. L’auteur nous invite à observer plus attentivement nos compagnons et à décrypter leurs actions comme autant de messages qui peuvent nous aider à mieux comprendre notre état émotionnel.

L’intuition animale est une clé essentielle de leur communication. Elle dépasse largement nos schémas de pensée rationnels et nous rappelle que nous avons, nous aussi, un sixième sens trop souvent ignoré.

L’écriture intuitive et le lien humain-animal

Dans une approche encore plus spirituelle, l’écriture intuitive trouve une place intéressante dans cette relation. Certains pratiquants de cette technique affirment pouvoir communiquer avec les animaux par l’écriture, captant ainsi leurs ressentis et leurs besoins d’une manière plus profonde.

Si cette pratique reste controversée pour certains, elle illustre néanmoins une idée clé du livre : nos animaux ont beaucoup à nous dire, et nous gagnerions à apprendre à les écouter différemment.

Une invitation à repenser notre rapport aux animaux

Avec Amis de nos maux, Marc Legros nous pousse à reconsidérer la place des animaux dans nos vies. Plutôt que de les voir comme de simples compagnons de route, il nous invite à les percevoir comme de véritables alliés thérapeutiques, des êtres sensibles capables de nous aider à grandir, à mieux comprendre notre propre énergie, nos émotions et nos blocages intérieurs.

Loin des discours dogmatiques, l’auteur partage une vision humaniste et intuitive, enrichie par 40 ans d’expérience vétérinaire et une ouverture vers des méthodes alternatives qui replacent l’animal au cœur d’un échange énergétique avec l’humain.

Le message est clair : nos animaux ne sont pas là par hasard. Ils ont une mission à nos côtés, celle de nous aider à devenir des êtres plus conscients, plus équilibrés et plus en harmonie avec le vivant.

Ce livre est une véritable invitation à l’introspection. Si vous partagez votre vie avec un animal, prenez le temps d’observer son comportement. Il pourrait bien vous révéler des choses sur vous-même.


Pourquoi lire ce livre ?

  • Il offre une approche originale et profonde du lien humain-animal.
  • Il ouvre une réflexion sur la médecine vétérinaire et les médecines alternatives.
  • Il questionne la place de l’intuition et de l’énergie dans la relation aux animaux.
  • Il permet de mieux comprendre comment nos émotions influencent nos compagnons.

Un livre inspirant pour tous ceux qui aiment les animaux et souhaitent approfondir leur relation avec eux.

Fragments d’anecdotes

1. Les chats, miroirs de nos émotions

Une lectrice raconte comment ses deux chats, avec qui elle a vécu près de 15 ans, lui ont permis d’explorer une forme d’amour insoupçonné. Elle réalise, grâce aux écrits de Marc Legros, que ses compagnons à quatre pattes manifestaient ses propres maux et émotions, traduisant une sensibilité qu’elle-même peinait à verbaliser. Plus d’une fois, elle est ressortie du cabinet vétérinaire avec une prescription pour son chat et des conseils pour elle-même, apprenant ainsi à écouter ce que ses animaux lui renvoyaient. Cette compréhension lui a permis d’entamer un processus de guérison mutuelle, découvrant dans le regard de ses félins un miroir de son propre bien-être intérieur

2. Le goéland qui voulait apprendre à voler

L’auteur fait un parallèle avec le célèbre récit de Jonathan Livingston, le goéland, qui décide de s’affranchir des conventions de son espèce pour découvrir tout le potentiel de son vol. Ce goéland, qui refuse de se contenter d’une vie de récupération de restes de poissons dans les ports, est rejeté par sa tribu lorsqu’il tente de leur montrer une autre manière de vivre. Exilé, il explore le monde et découvre des paysages magnifiques, prouvant que la liberté nécessite du courage et une rupture avec les traditions limitantes. Finalement, son exemple attire d’autres disciples, montrant que même les plus grands changements commencent avec une seule volonté

3. L’animal, un guide silencieux

Une autre anecdote du livre souligne combien les animaux sont des maîtres de la présence et de l’écoute. Un vétérinaire partage une histoire où un chien, au chevet de son maître gravement malade, semblait absorber sa souffrance. L’animal restait immobile à ses côtés, ne le quittant jamais du regard. Après le décès de son maître, le chien a refusé de s’alimenter, montrant par son comportement silencieux l’intensité de son deuil. Cette histoire illustre la profondeur du lien émotionnel qui unit les humains et leurs compagnons, et pose la question de la capacité des animaux à percevoir la douleur bien au-delà des mots

4. Le chien qui savait

Un vétérinaire raconte l’histoire d’un chien qui semblait pressentir la maladie grave de son maître avant même que celui-ci ne le sache. L’animal, d’ordinaire joueur et affectueux, était devenu étrangement protecteur et refusait de quitter son maître, dormant à ses pieds et le suivant partout. Ce comportement inhabituel a intrigué la famille, qui a convaincu l’homme de consulter un médecin. Un cancer en phase précoce a été diagnostiqué, permettant une prise en charge rapide. Ce chien, en modifiant son attitude, avait joué un rôle essentiel dans la détection de la maladie, prouvant une fois encore la sensibilité exceptionnelle des animaux à l’état de santé de leurs compagnons humains​

  • Les chats, miroirs de nos émotions – Témoignage sur la manière dont les chats absorbent les émotions humaines et influencent le bien-être de leur propriétaire. (Page 11-12)animaux amis.

  • Le goéland qui voulait apprendre à voler – Inspiré de Jonathan Livingston le goéland, une parabole sur le courage d’aller au-delà des conventions et de vivre pleinement. (Page 41-42)animaux amis.

  • L’animal, un guide silencieux – L’histoire poignante d’un chien qui accompagne son maître en fin de vie et manifeste un profond deuil après son décès. (Page 12-13)animaux amis.

  • Le chien qui savait – Un chien pressentant la maladie de son maître avant qu’elle ne soit diagnostiquée, alertant son entourage par un changement de comportement. (Page 62-63)

Sortir de l’accélération

“Sortir de l’accélération – Pour une écologie du temps”, un livre (très bien) écrit, par Mathieu YON

L’auteur, en s’appuyant sur des réflexions philosophiques et des observations personnelles, vise à encourager un retour à une temporalité plus lente, plus réfléchie, en opposition à l’accélération omniprésente du monde moderne. Il cherche à remettre en question le rapport au temps sous la pression du capitalisme et des technologies modernes, tout en proposant une “écologie du temps” qui privilégie les rythmes naturels, intérieurs, et spirituels. Le message central de l’ouvrage est une critique du rythme de vie moderne marqué par l’accélération, que ce soit dans la sphère technique, sociale ou individuelle. L’auteur appelle à retrouver des temporalités plus profondes, en lien avec la nature, et à réévaluer notre rapport au temps. Il met en lumière l’importance de la lenteur et du retrait comme une forme de résistance et de guérison spirituelle et politique. La quête d’un temps intérieur, dégagé des pressions extérieures, est au cœur de son propos. Cette idée est illustrée par des anecdotes personnelles, des références à la nature, et des réflexions sur la condition humaine.
L’approche de l’auteur est à la fois poétique, philosophique et introspective. Il puise dans ses expériences de vie, son observation du monde agricole et ses lectures philosophiques pour tisser une réflexion sur le temps. Son style est souvent méditatif, laissant de la place aux sensations et aux résonances émotionnelles. Il se détourne des approches conventionnelles de la temporalité pour embrasser une écologie du temps à travers des gestes simples, l’observation de la nature et la contemplation. Il y a une volonté de retour aux sources, aux éléments fondamentaux de la vie, tout en réconciliant le passé et le futur.
La méthode de l’auteur repose sur la juxtaposition d’expériences personnelles, de récits poétiques et d’analyses philosophiques. Il privilégie une réflexion ouverte, incitant le lecteur à contempler ses propres expériences du temps. Il n’hésite pas à s’appuyer sur des penseurs comme Gaston Bachelard ou Hartmut Rosa pour soutenir ses propos sur l’accélération et ses effets sur la société. De manière générale, l’auteur nous guide à travers une exploration de notre relation au temps à travers des récits sensoriels et des réflexions abstraites, dans une démarche à la fois personnelle et universelle.

Ce qui distingue l’auteur est son insistance sur la réconciliation du temps et de la spiritualité. L’idée que la contemplation et la lenteur sont des actes de résistance politique et spirituelle est une approche peu commune dans les réflexions contemporaines. Il offre une vision intégrée de l’individu, de la société et du cosmos, où la quête de sens se fait à travers des gestes simples et une attention au quotidien. La poésie de son écriture et l’ancrage dans la terre, le travail paysan, ajoutent une dimension authentique et profondément enracinée à sa philosophie.

Questions clés à se poser en tant que lecteur :

  1. Comment la modernité influence-t-elle ma perception et mon usage du temps ?
  2. En quoi la lenteur peut-elle être perçue comme une forme de résistance politique et sociale ?
  3. Quelle est ma relation personnelle avec les rythmes naturels (saisons, cycles, éléments) ?
  4. Comment l’accélération technologique impacte-t-elle ma capacité à me connecter à mes besoins intérieurs ?
  5. Quelles pratiques puis-je mettre en place pour “ralentir” et cultiver un rapport plus sain avec le temps ?
  6. Comment le capitalisme façonne-t-il notre rapport au temps et à la productivité ?
  7. En quoi la contemplation et la spiritualité peuvent-elles être des antidotes à l’accélération ?
  8. Quelle place la poésie et la simplicité des gestes occupent-elles dans mon quotidien ?

La spiritualité dans le livre :

La spiritualité occupe une place centrale dans “Sortir de l’accélération”. Elle se manifeste à travers la prière, la contemplation, et le lien intime avec les éléments naturels. L’auteur voit dans la lenteur et l’attention au quotidien des moyens de se reconnecter à une dimension spirituelle profonde, où chaque geste, chaque moment devient sacré. Il associe la contemplation à une forme d’ouverture au monde, un espace de retraite intérieur qui permet de trouver la paix et de redonner sens à la vie dans un monde saturé par l’accélération .

Bestiaire d’animamitié – Ginette Dubouis

L’auteure nous propose un concept bien intéressant, le concept d'”animamitié” : l’amitié qui doit exister entre les humains et les animaux, où leurs vies sont partagées en parfaite harmonie et équilibre sur une même planète, sans violence, meurtre ou prédation, et avec respect et amour mutuels. L’auteur réfléchit à la reconnaissance des animaux comme des êtres semblables et égaux aux humains, éprouvant des émotions telles que la douleur, la joie, le chagrin, la peur et l’amour, et ayant leur propre vie sociale et psychologique.
G Dubouis critique la lente évolution des mentalités et des comportements en matière de droits des animaux, comparant le traitement des animaux aux injustices humaines historiques comme l’esclavage et le racisme. Elle souligne que malgré les capacités supérieures des humains et leur domination sur la nature, cela ne justifie pas de considérer ou de traiter les autres formes de vie comme inférieures ou sans intérêt. Elle plaide pour une réévaluation de la façon dont les animaux sont perçus et traités, prônant l’empathie, la gentillesse et la protection à leur égard.

L’auteur évoque également le sombre chiffre de plus d’un milliard d’animaux tués chaque année dans les abattoirs français et souligne le caractère inutile de la consommation de viande ou du port de la fourrure, suggérant des alternatives qui pourraient réduire la souffrance animale. L’histoire de la cigale décrite dans le livre symbolise la connexion et les moments d’expérience partagée entre l’auteur et divers animaux, mettant en valeur un moment de « complicité » avec la nature qui transcende les barrières homme-animal. Cette histoire, ainsi que l’introduction du livre, servent à renforcer le thème principal de la défense d’une relation harmonieuse et respectueuse entre les humains et les animaux.

Voici le clou de la démonstration : quelques portraits d’animaux spécifiques dans le livre

  1. La Cigale : L’auteure partage une interaction avec une cigale dans le sud de la France, célèbre pour son chant. Elle décrit la cigale comme un insecte végétarien, vivant sous terre pendant la majorité de sa vie avant d’émerger pour chanter et se reproduire durant l’été.
  2. Le Poulpe : Un récit détaillé d’une rencontre avec un poulpe, mettant en évidence son intelligence et son habileté à changer de couleur et à se camoufler. L’auteure développe une sympathie envers cet animal, tout en décrivant les pratiques cruelles de sa pêche.
  3. La Pie : Dubouis raconte l’histoire d’une pie blessée qu’elle a sauvée et soignée. La pie, nommée Margot, devient un membre affectueux de sa famille, vivant librement dans la maison et interagissant avec d’autres animaux.
  4. Le Chien Abandonné : Elle décrit la découverte d’un chien abandonné et maltraité qu’elle a finalement adopté et nommé Rififi. L’histoire met en lumière la fidélité et l’amour inconditionnel que les chiens peuvent offrir.
  5. Les Poules : Dubouis partage ses expériences avec des poules élevées librement, soulignant leur nature affectueuse et leur capacité à vivre une vie pleine et heureuse lorsqu’elles ne sont pas confinées dans des cages de batterie.

Ces portraits visent à sensibiliser le lecteur à la complexité émotionnelle et sociale des animaux, tout en critiquant les traitements inhumains auxquels ils sont souvent soumis.

Une histoire résumée

Au cœur d’un matin d’hiver, alors que le froid enveloppait la campagne, mon regard croisa celui d’un chien, un braque français, marbré de blanc et de marron, qui toussait dans les taillis. Je l’avais entendu aboyer les jours précédents, pensant qu’il gambadait librement avec ses maîtres. Ce jour-là, accompagné de ma chienne Orphée, nous avons découvert ce compagnon solitaire, les yeux emplis de tristesse et d’une infinie détresse. Ému par sa condition, je lui offris refuge, nourriture, et une couverture dans une dépendance, espérant qu’il y trouverait chaleur et sécurité. Il me suivit, supplia du regard d’entrer et se réchauffa auprès d’Orphée sur le canapé, dévorant la soupe que je lui avais préparée avec gratitude. Reconnaissant, il semblait remercier du fond de l’âme. Ce chien, que j’ai nommé Rififi, fut le témoin de la cruauté humaine, chassé et abandonné. Mais chez moi, il a trouvé un foyer, de l’amour, et une famille. Rififi, devenu mon ombre fidèle, mon fils de cœur, nous partageons désormais la vie avec une intensité que seules les plus belles âmes animales peuvent offrir. Nous faisons route ensemble, explorant la vie, lui avec son passé douloureux et moi, émue par la profondeur de son affection.

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