Présentation chuchotée... Sur le fil entre conscient et inconscient, le corps et l'esprit, l'âme noire et la lumière. Présentation en murmure... Un poème murmuré...EXTRAITS Norme La vie est-elle une norme ? Elle est un métronome Elle bascule Un coup à gauche Un coup à...
Prendre soin de mes parents qui vieillissent
L’ouvrage Prendre soin de mes parents qui vieillissent d’Annick Taquet-Assoignons aborde une problématique universelle mais souvent négligée : le rôle de l’enfant aidant face à la vieillesse et la dépendance de ses parents. L’intention de l’auteure est claire : offrir des outils de réflexion et de gestion à ceux qui se retrouvent dans cette position, souvent imposée et peu préparée. Voici un résumé détaillé de l’intention, du message, de l’approche et de la méthode de l’auteure, ainsi que sa singularité :
Annick Taquet-Assoignons vise à sensibiliser et accompagner les “enfants aidants”, ceux qui prennent soin de leurs parents âgés et souvent dépendants. Elle cherche à reconnaître la complexité émotionnelle et physique de ce rôle, tout en offrant des outils concrets pour mieux l’appréhender. L’auteure souhaite prévenir l’épuisement et les difficultés psychologiques qui en découlent, en mettant l’accent sur l’importance de protéger ses propres ressources.
Le message central du livre est que la prise en charge d’un parent vieillissant n’est pas une tâche simple, ni naturelle, et qu’elle peut avoir un impact profond sur la vie personnelle, émotionnelle et sociale de l’aidant. Il est essentiel de ne pas négliger son propre bien-être, tout en assumant cette responsabilité. Le livre propose de réhabiliter ce rôle, souvent vu comme un devoir, en montrant qu’il est possible de trouver un équilibre entre l’aide apportée au parent et le respect de ses propres limites.
L’approche de l’auteure est à la fois personnelle et professionnelle. Elle utilise des témoignages, des expériences personnelles et son expertise en psychologie pour aborder les multiples facettes du rôle d’aidant. Le livre est structuré pour guider les lecteurs dans une réflexion progressive sur leur propre situation, en posant des questions à chaque étape pour les amener à prendre du recul sur leurs responsabilités.
Chaque chapitre aborde une thématique liée à la prise en charge d’un parent vieillissant, suivi de questions introspectives et de conseils pratiques.
Cette méthode vise à permettre aux aidants de mieux comprendre leur situation, d’identifier les domaines où ils se sentent en difficulté et d’appliquer des stratégies concrètes pour améliorer leur quotidien. L’auteure met aussi en avant des outils spécifiques, comme l’échelle de Zarit, pour évaluer la charge mentale et physique.
- La perte d’autonomie du parent
- Thématique : La perte d’autonomie du parent peut être progressive ou soudaine, causant un bouleversement familial.
- Réponses essentielles :
- L’importance de préserver la dignité et l’autonomie du parent, même en situation de dépendance.
- La nécessité pour l’enfant aidant de trouver un équilibre entre l’aide apportée et la non-infantilisation du parent.
- Recommandation de valoriser les petites réussites du parent plutôt que de se focaliser sur ses échecs .
- Un « fardeau » trop lourd à porter ?
- Thématique : Le sentiment de fardeau ressenti par les aidants, souvent écrasant.
- Réponses essentielles :
- Utilisation de l’échelle de Zarit pour évaluer l’ampleur du fardeau.
- L’aidant est encouragé à revenir régulièrement sur cette évaluation pour mieux comprendre sa situation émotionnelle et matérielle.
- Des pertes et des deuils
- Thématique : Les pertes (physiques, émotionnelles) et les deuils associés à la maladie du parent.
- Réponses essentielles :
- Chaque étape de la maladie entraîne une nouvelle forme de deuil.
- L’aidant doit s’adapter à ces pertes tout en évitant de se laisser submerger par la tristesse .
- Pourquoi moi ?
- Thématique : Pourquoi certains enfants prennent la responsabilité principale d’aidant.
- Réponses essentielles :
- Les motivations des enfants aidants varient (solidarité, sentiment de dette, désir de reconnaissance).
- La perception de ce rôle peut être influencée par des attentes familiales ou sociétales .
- Et lorsque je suis un professionnel de la santé ?
- Thématique : Le cas des aidants qui sont aussi professionnels de la santé.
- Réponses essentielles :
- Distinguer son rôle de soignant et celui de proche est difficile.
- L’importance de déléguer certaines tâches pour préserver la relation parent/enfant .
- Des besoins ?
- Thématique : Reconnaître les besoins des aidants.
- Réponses essentielles :
- Les besoins de l’aidant sont souvent ignorés ou mis de côté.
- Il est crucial de reconnaître ces besoins pour éviter l’épuisement et maintenir un équilibre .
- Où et comment m’informer ?
- Thématique : Les sources d’information pour les aidants.
- Réponses essentielles :
- Rechercher des ressources et des informations sur les aides disponibles peut soulager la charge mentale et logistique de l’aidant.
- Gérer mes émotions
- Thématique : La gestion des émotions des aidants, souvent contradictoires.
- Réponses essentielles :
- Reconnaître et accepter ses émotions (colère, tristesse, amour) est essentiel pour préserver une relation saine avec le parent malade.
- La gestion des émotions passe par la pleine conscience et des techniques comme l’Analyse Transactionnelle .
- Développer mon assertivité
- Thématique : L’importance de l’assertivité dans la relation aidant/parent.
- Réponses essentielles :
- L’assertivité permet de poser des limites et de protéger ses propres besoins tout en respectant ceux du parent
Ce qui distingue cet ouvrage, c’est l’attention particulière portée à l’aspect émotionnel et psychologique du rôle d’aidant. L’auteure n’hésite pas à aborder les sentiments négatifs, comme la colère, la culpabilité, et la tristesse, tout en soulignant que ces émotions sont normales et doivent être reconnues. Sa vision se démarque par l’idée que devenir l’aidant de son parent n’est pas seulement un devoir filial, mais un chemin qui demande une adaptation psychologique profonde. Enfin, elle insiste sur l’idée que ce rôle peut révéler des aspects inattendus des relations familiales, tant positifs que négatifs, et qu’il est important de se préparer à ces changements.
Questions clés à se poser en tant que lecteur
- Comment me suis-je retrouvé dans ce rôle d’aidant ? Est-ce une obligation ou un choix ?
- Quels sont les impacts émotionnels que ce rôle a sur ma vie quotidienne ?
- Ai-je identifié mes limites dans ce rôle ? Comment puis-je les respecter sans culpabiliser ?
- Comment équilibrer mon besoin de prendre soin de mes parents tout en préservant mon propre bien-être ?
- Comment puis-je demander de l’aide ou déléguer certaines responsabilités sans me sentir dévalorisé ?
- Est-ce que j’accepte ou refuse la réalité de la maladie et de la dépendance de mon parent ?
- Comment gérer mes relations avec les autres membres de ma famille autour de cette responsabilité partagée ?
- Quelles stratégies puis-je mettre en place pour éviter l’épuisement émotionnel et physique ?
La spiritualité dans ce livre
Dans Prendre soin de mes parents qui vieillissent, la spiritualité apparaît sous diverses formes, particulièrement dans le lien entre l’âme et le corps. L’auteur, Annick Taquet-Assoignons, consacre un chapitre intitulé Les soins de l’âme et du corps pour aborder cette dimension. Le message central de ce chapitre est que la prise en charge d’un parent vieillissant ne concerne pas seulement le physique, mais aussi l’aspect spirituel et émotionnel de l’aidant et du parent.
L’ambivalence
L’auteure explore l’idée d’ambivalence émotionnelle, une coexistence simultanée de sentiments opposés. Cette ambivalence, dit-elle, est omniprésente chez l’aidant, qui ressent à la fois de l’amour et de la frustration, de la tendresse et de l’épuisement. Elle compare cette ambivalence à une lutte intérieure entre un “ange” et un “démon” (référence à Milou dans Tintin), des voix qui symbolisent les forces opposées dans le psychisme de l’aidant. Cette lutte révèle l’aspiration à prendre soin et à changer tout en se sentant prisonnier de ses obligations .
La parole intérieure et la pleine conscience
Le livre incite les aidants à se libérer de leur parole intérieure constante, ce flux de pensées qui accompagne leur quotidien et peut devenir oppressant. L’auteur propose de cultiver la pleine conscience (mindfulness), une pratique spirituelle qui permet de se concentrer sur l’instant présent, de mettre de côté les pensées négatives et de retrouver une forme de paix intérieure. Cette approche, bien que simple en apparence, exige une attention quotidienne, en particulier pour ceux qui, comme les aidants, vivent des situations émotionnellement et physiquement éprouvantes .
La méditation, intégrée dans la pratique de la pleine conscience, est également proposée comme un moyen de se reconnecter à soi-même et de prendre du recul par rapport aux difficultés du quotidien. En faisant cet “arrêt sur image”, les aidants peuvent mieux comprendre leurs insatisfactions et ainsi puiser dans leurs ressources internes pour trouver un équilibre entre leurs pensées positives et négatives .
La bienveillance envers soi-même
Dans une approche profondément spirituelle, l’auteure exhorte les lecteurs à faire preuve de bienveillance envers eux-mêmes, à accepter leurs erreurs et à ne pas se juger trop sévèrement. La quête de perfection, souvent présente chez les aidants, est une source de souffrance, et la pratique spirituelle devient ici un moyen de renouer avec l’acceptation de soi et la réalité de ses limites .
Une histoire imaginée à la lecture de ce livre
Ethique, déontologie, et technologies
Transcription
Ethique, déontologie, technologie
De la philo, de la tech, C’est philothèque alors ? Emmanuelle, quand on évolue dans le monde de l’i a, on entend souvent parler d’éthique, mais aussi de déontologie. Et j’ai l’impression qu’on met souvent les mots sur le même plan. Du coup, je me demandais s’il y avait une différence entre les alors.
Effectivement, il y a une différence, éthique et déontologie sont mots qui sont très souvent utilisés de manière interchangeable ou utilisés comme s’ils étaient choses équivalentes. Pourtant, si on regarde vraiment de plus près ces substantifs, Eh bien on s’aperçoit qu’il renvoie à choses à la fois différentes et intrinsèquement liées.
Bien qu’il n’y ait pas de définition arrêtée de l’éthique, il est admis que c’est la discipline de la philosophie qui traite du bien et du mal. Ou plus précisément, en tout cas selon moi, de l’évaluation axiologique d’un acte sur le spectre qui va de l’acceptable à l’inacceptable.
La déontologie, quant à elle ?Eh bien, c’est une théorie, une des théories de l’éthique. Une dimension qui renvoie, comme son étymologie l’indique, au discours sur les devoirs ou à la science des devoirs. Et donc l’éthique et la déontologie sont choses différentes, la seconde étant incluse dans la première. Y a donc pas de pertinence à utiliser un mot pour l’autre, ni de les mettre sur le même plan.
Ah d’accord, donc on a la philosophie dont fait partie l’éthique, qui elle même est inclus dans la déontologie. Donc la déontologie, c’est une branche de l’éthique, c’est ça ?Alors c’est.C’est exactement ça et c’est le point très important. La déontologie, c’est en effet une théorie de l’éthique, donc une sous branche de la philosophie.
Pourtant, elle est aussi très utilisée dans le monde juridique. Les déontologues ou les responsables de la déontologie dans les entreprises sont d’ailleurs très rarement des philosophes ou des éthiciens, mais très majoritairement des juristes. Et c’est ce qui pose problème. Quand un éthicien parle avec un ou une déontologue, les utilisent le même mot, mais ils n’en ont pas la même compréhension.
Alors pour comprendre ça, il faut faire un petit passage par l’histoire. Le mot déontologie est inventé en par Jamie Bentham, qui est un des pères du conséquentialisme qui, avec la déontologie, tu le sais, et l’éthique de la vertu font ce que l’on appelle les théories continentales de l’éthique. Bentham, qui était un contemporain, Kant, était avant tout un jurisconsulte et donc pétri de pensée juridique.
Quand il crée le terme, il leur donne une définition assez sommaire, ce qu’on appelle une définition nominale. La déontologie, selon Bentham, Eh bien, c’est une division de l’éthique, également appelée éthique dichastique, qui a pour objet, je le cite, d’indiquer si telle ou telle action doit ou ne doit pas être faite.
En l’occurrence, comme l’affirme Bentham, Eh bien, la déontologie, elle cherche à influer sur la volonté. Donc ce qu’on constate, c’est un tropisme juridique très marqué et une conception de la déontologie très top down pour dire ça en anglais. Les règles, en fait, sont établies par une autorité légitime et doivent être suivies.
On doit s’y conformer. Oh là là, d’accord, donc tout ça, ça sonne un peu comme un combat entre la philosophie et les juristes, c’est ça, non ?Bah c’est là où le bât blesse en fait, hein.Si pour Bentham, la déontologie, elle vise l’édiction de règles qui doivent être suivies, pour Kant, qui est philosophe et pas juriste, il s’agit de se donner à soi-même des règles qui, si et seulement si elles passent le test d’universalité, deviendront des impératifs catégoriques et donc des règles qui qui devront être pardon appliquées.
Contrairement à Bentham, Kant, qui ne se contente pas de définir mais théorise la déontologie, adopte une approche bottom up et c’est l’individu qui, au travers de ce qu’on appelle la volution, c’est à dire sa capacité de vouloir autonome, se donne des règles et vérifie leur validité avant de les rendre obligatoires.
La déontologie n’influe donc pas sur la volonté, comme chez Bentham, elle en est l’émanation. Ce que Kant nous dit, Eh bien, c’est que si j’agis d’une manière acceptable sur le plan éthique par simple conformité à une norme. Notamment en raison du risque de sanction. Alors mon acte a moins de valeur sur le plan moral que si j’agis par devoir, c’est à dire en suivant une conviction profonde que je me suis faite.
Si par ailleurs, l’acte posé par conformité à la norme n’est pas le produit de ma volonté, alors il perd toute sa valeur morale. Le problème, au final, ne réside pas dans la légitimité ou l’illégitimité de l’une ou l’autre des approches, mais dans la difficulté d’articuler une approche juridique et une approche philosophique de la déontologie.
Si le signifiant, c’est à dire le mot déontologie est commun aux approches, c’est signifié, c’est à dire leur sens diffère grandement selon moi. La difficulté avec l’approche juridique par la conformité, Eh bien, c’est qu’elle est rapidement, ou en tout cas elle peut rapidement se transformer en conformisme et devenir un frein à l’esprit critique.
French tech, esprit critique pour tech éthique.
Etre quelqu’un de bien
Dans “Être quelqu’un de bien” de Laurence Devillairs, plusieurs influences philosophiques peuvent être décelées à travers les concepts qu’elle aborde et les réflexions qu’elle propose, bien que ces philosophes ne soient pas explicitement mentionnés.
Les influences philosophiques qui semblent sous-tendre son approche :
1. L’influence de Kant (Impératif catégorique et devoir moral)
- Devoir moral : L’idée que le bien et le mal sont des réalités auxquelles tout individu est confronté et auxquelles il ne peut échapper rappelle l’éthique de Kant. Kant soutient que la moralité est universelle et que l’individu doit agir selon un impératif catégorique, c’est-à-dire un principe moral qui s’applique en toutes circonstances.
- Le rôle du bien comme impératif : Laurence Devillairs, comme Kant, semble affirmer que la moralité est une dimension transcendante de la vie humaine, quelque chose qui transcende nos simples désirs et intérêts personnels.
2. Spinoza (Le bien et le mal comme affects relatifs)
- Bien que Spinoza ne soit pas mentionné directement, l’idée que le bien et le mal ne sont pas absolus mais dépendent de leurs effets sur l’individu (augmentation ou diminution de sa puissance d’agir) pourrait se retrouver chez Spinoza. Spinoza considère que les notions de bien et de mal sont relatives à ce qui aide ou entrave l’effort d’un individu pour persévérer dans son être.
- Liberté et connaissance : Laurence Devillairs semble également toucher à une dimension spinoziste lorsqu’elle parle de la nécessité de connaître et de comprendre le monde pour agir moralement. Pour Spinoza, la liberté réelle réside dans la connaissance adéquate de soi et des lois naturelles.
3. L’existentialisme de Jean-Paul Sartre (L’engagement moral et la liberté)
- Engagement moral : Devillairs parle de l’individu comme étant condamné à agir moralement, ce qui rappelle l’idée existentialiste selon laquelle l’être humain est libre de ses choix, mais cette liberté est en même temps une condamnation à choisir. Chez Sartre, l’individu ne peut pas fuir cette responsabilité, tout comme chez Devillairs, où il est impossible d’échapper à la conscience morale.
- Authenticité et responsabilité : Devillairs souligne l’importance d’être authentique dans ses choix moraux, ce qui rejoint la pensée de Sartre sur l’authenticité. Refuser d’agir moralement, ou agir de manière inauthentique, est vu comme un échec à assumer pleinement sa liberté.
4. L’influence des Stoïciens (Maitrise de soi et acceptation de la nature)
- Maîtrise de soi : Les Stoïciens, comme Épictète et Marc Aurèle, prônent une vision de la vertu qui consiste à vivre conformément à la nature, à accepter ce qui est hors de notre contrôle et à maîtriser ses passions. Devillairs semble également insister sur une forme de maîtrise de soi et de lucidité morale, où l’individu doit faire face à sa propre condition avec une certaine sérénité.
- Vie conforme à la raison : Cette influence peut se lire dans l’appel de Laurence Devillairs à agir selon une raison morale qui dépasse les simples inclinations ou désirs personnels.
5. Nietzsche (Critique du moralisme et de l’indifférence morale)
- Critique de l’indifférence morale : L’auteur critique l’indifférence morale, qu’elle associe à la figure du “méchant ordinaire”, ce qui rappelle la critique de Nietzsche envers les morales faibles ou la moralité des esclaves qui se réfugient dans l’indifférence ou la médiocrité au lieu d’affirmer leur volonté.
- Morale comme force de vie : Nietzsche et Devillairs partagent une conception de la morale comme étant liée à la vie, bien que Nietzsche rejette le bien et le mal traditionnels, alors que Devillairs appelle à un engagement moral constant. Leur point commun réside dans l’opposition à l’inaction et l’importance d’agir de manière authentique.
6. L’éthique du care (Carol Gilligan, Nel Noddings)
- Responsabilité morale envers autrui : Bien que l’éthique du care ne soit pas explicitement mentionnée, l’idée d’un devoir moral actif envers les autres et la nécessité de sortir de l’indifférence morale pour agir rappelle cette approche. Devillairs évoque la nécessité de réveiller la conscience morale chez ceux qui sont indifférents, ce qui fait écho aux théories du care qui mettent l’accent sur la responsabilité et le soin des autres.
7. La transcendance et la morale
- L’idée de la transcendance morale chez Laurence Devillairs, selon laquelle la moralité dépasse nos simples inclinations et s’impose à nous comme une exigence supérieure, fait écho à des réflexions présentes chez des philosophes comme Levinas, qui insiste sur la transcendance de l’éthique dans la rencontre avec l’autre, ou encore à une forme de néo-kantisme.
- Cette idée de transcendance, que Laurence Devillairs décrit comme un appel moral auquel on ne peut échapper, rappelle également les conceptions philosophiques religieuses où le bien et le mal sont perçus comme des réalités qui dépassent les simples préférences individuelles.
Le dernier numéro de Spiritualités Magazine traite largement de l’alchimie.
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D’autres approches philosophiques concernant le bien et le mal existent à travers l’histoire de la philosophie. Ces approches varient selon les traditions, les écoles de pensée et les contextes culturels. Voici un aperçu des principales théories et philosophes ayant traité cette question :
1. Le rationalisme moral (Socrate, Platon, Aristote)
- Socrate : Pour Socrate, le bien est synonyme de connaissance et de savoir. Faire le mal, c’est agir par ignorance. Connaître le bien conduit nécessairement à agir bien.
- Platon : Platon développe l’idée des Idées ou des Formes, parmi lesquelles le Bien est l’idée suprême. Le Bien transcende les réalités matérielles, et la justice est un reflet de cette idée du Bien. L’individu vertueux cherche à atteindre cette forme de Bien par la raison.
- Aristote : Aristote pense le bien en termes de vertu éthique et de téléologie. Le bien est ce vers quoi toutes les actions tendent, et l’objectif ultime est le bonheur (eudaimonia). Le mal est une déviation de la vertu ou un excès/défaut par rapport au juste milieu.
2. L’éthique utilitariste (Jeremy Bentham, John Stuart Mill)
- Bentham : Bentham considère le bien comme ce qui produit le plus grand bonheur pour le plus grand nombre. Le bien et le mal sont définis en fonction des conséquences des actions. Le bien maximise le plaisir et minimise la douleur, tandis que le mal a l’effet inverse.
- Mill : John Stuart Mill reprend et développe l’utilitarisme en ajoutant la qualité des plaisirs. Il distingue les plaisirs supérieurs (intellectuels) des plaisirs inférieurs (physiques), et il considère que les plaisirs intellectuels ont plus de valeur morale.
3. L’éthique déontologique (Immanuel Kant)
- Kant : Kant soutient que le bien et le mal ne sont pas déterminés par les conséquences, mais par le respect du devoir moral. Le bien consiste à agir selon des principes universalisables, conformément à la loi morale que Kant formule dans son Impératif catégorique : « Agis uniquement selon la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. »
- Chez Kant, le bien est donc lié à la rationalité et au respect inconditionnel des principes moraux, tandis que le mal est défini comme la violation de ces principes.
4. L’éthique existentialiste (Jean-Paul Sartre)
- Sartre : L’existentialisme de Sartre repose sur l’idée que l’homme est condamné à être libre. Il n’y a pas de bien ou de mal intrinsèque, car il n’y a pas de nature humaine prédéfinie. L’homme crée ses propres valeurs à travers ses choix. Le mal surgit lorsque l’individu agit de manière inauthentique, c’est-à-dire en refusant sa liberté et en s’aliénant à des valeurs imposées par les autres ou la société.
5. Le relativisme moral (Friedrich Nietzsche)
- Nietzsche : Nietzsche critique les concepts traditionnels de bien et de mal, qu’il considère comme des constructions morales créées par les faibles pour dominer les forts (morale des esclaves contre morale des maîtres). Il appelle à un dépassement de la morale traditionnelle, où les notions de bien et de mal sont remises en question. Pour lui, le mal n’existe pas objectivement ; il s’agit d’une invention sociale et culturelle pour contrôler les instincts humains.
6. L’éthique du care (Carol Gilligan, Nel Noddings)
- Gilligan et Noddings : L’éthique du care s’oppose aux conceptions morales abstraites et impersonnelles, comme celles de Kant ou de l’utilitarisme. Elle met l’accent sur les relations humaines, le soin et la responsabilité pour les autres. Le bien est défini par l’attention aux besoins des autres et par l’établissement de relations de care. Le mal est l’indifférence ou la négligence envers les autres.
7. L’éthique stoïcienne (Épictète, Sénèque, Marc Aurèle)
- Les stoïciens définissent le bien comme ce qui est conforme à la nature et à la raison. Pour eux, le seul bien véritable est la vertu, c’est-à-dire le contrôle rationnel des passions et l’acceptation stoïque du destin. Le mal est ce qui perturbe l’âme, les passions non maîtrisées, et l’ignorance des lois de la nature.
8. L’éthique de la vertu (Alasdair MacIntyre)
- MacIntyre : Dans son ouvrage “Après la vertu”, MacIntyre fait renaître l’éthique aristotélicienne des vertus. Il critique le moralisme moderne qui, selon lui, est dépourvu de contextes sociaux et historiques. Pour lui, le bien est défini par les vertus qui permettent de vivre une vie florissante au sein d’une communauté. Le mal, quant à lui, est l’échec à développer ces vertus dans la poursuite du bien commun.
9. L’éthique de la responsabilité (Hans Jonas)
- Jonas : Dans une perspective moderne, Jonas développe une éthique de la responsabilité qui tient compte des impacts de l’action humaine, notamment sur l’environnement et les générations futures. Le bien est ce qui préserve la durabilité de la vie et de l’humanité. Le mal est toute action qui met en péril l’existence future, en particulier dans le contexte de la technologie.
Et Spinoza ?
Spinoza propose une approche unique et profonde du bien et du mal, qui diffère des autres courants philosophiques traditionnels. Dans son œuvre principale, l’Éthique, il développe une philosophie où le bien et le mal ne sont pas des concepts absolus, mais relatifs à l’impact qu’ils ont sur notre puissance d’agir. Voici un aperçu de sa pensée :
1. Relativité du bien et du mal
- Spinoza refuse de voir le bien et le mal comme des valeurs absolues dictées par des principes moraux extérieurs ou transcendants, comme c’est le cas dans les approches déontologiques (Kant) ou théologiques. Pour lui, le bien et le mal sont relatifs aux affects des individus.
- Selon Spinoza, le bien est ce qui augmente la puissance d’agir d’un individu, c’est-à-dire ce qui contribue à sa capacité à persévérer dans son être (son conatus, ou effort pour exister et se réaliser pleinement). Le mal est ce qui diminue cette puissance, ce qui entrave ou réduit l’autonomie et l’expression de la nature d’un individu.
“Nous n’appelons bonnes ou mauvaises, convenables ou inconvenantes, que les choses qui servent à conserver notre être.” (Éthique, IV, définitions)
2. Le conatus et la quête de la joie
- Le conatus est un concept central chez Spinoza. C’est la tendance fondamentale de chaque être à persévérer dans son existence et à chercher à réaliser sa nature propre. Le bien, selon Spinoza, correspond donc à ce qui permet à un être d’exprimer et d’accroître son conatus.
- Par conséquent, la joie est l’affect positif qui résulte de cette augmentation de la puissance d’agir, tandis que la tristesse est l’affect qui accompagne la diminution de cette puissance. Ce qui est bon est donc ce qui nous procure de la joie, car cela nous rapproche de notre essence véritable.
3. L’absence de libre arbitre traditionnel
- Spinoza rejette la conception classique du libre arbitre, où l’être humain serait libre de choisir entre le bien et le mal. Pour lui, nos actions sont déterminées par les lois de la nature. Nous sommes soumis à des causes extérieures qui influencent nos désirs et nos actions.
- Cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas être libres, mais que la véritable liberté réside dans la connaissance de ces déterminismes et dans la capacité de comprendre et d’accepter les lois naturelles qui nous gouvernent. Être libre signifie agir conformément à notre raison et à la nature, et non pas en fonction de désirs irrationnels ou d’illusions sur un libre arbitre absolu.
4. La vertu et la raison
- Pour Spinoza, la vertu consiste à vivre conformément à la raison, c’est-à-dire à comprendre les causes qui gouvernent le monde et à ajuster ses actions de manière à maximiser sa puissance d’agir. La vertu rationnelle permet à l’individu de poursuivre ce qui est réellement bénéfique pour lui, tout en étant conscient de ses propres désirs et des relations avec les autres.
- L’individu vertueux ne cherche pas à juger les choses comme étant intrinsèquement bonnes ou mauvaises, mais cherche à comprendre les causes de ses affects et à réorienter ses désirs vers ce qui est réellement utile à son épanouissement et à son bonheur.
5. Bien et mal comme constructions humaines
- Spinoza montre que les concepts de bien et de mal ne sont pas des réalités objectives inscrites dans l’ordre de la nature. Ce sont des constructions humaines basées sur notre expérience des choses et sur l’utilité ou l’inconvénient qu’elles représentent pour nous.
- Ce que nous appelons “bien” est simplement ce qui est utile à notre nature, et ce que nous appelons “mal” est ce qui est nuisible. Mais il n’y a rien dans la nature elle-même qui soit intrinsèquement bon ou mauvais. Ainsi, la nature n’est pas morale ; elle fonctionne selon ses propres lois, indépendamment des jugements humains.
“Le bien et le mal n’indiquent rien de positif dans les choses considérées en elles-mêmes ; mais sont seulement des modes de penser, ou des notions que nous formons en comparant les choses entre elles.” (Éthique, IV, préf.)
6. Éthique et bonheur
- Spinoza soutient que la recherche du bien consiste à vivre conformément à la nature et à suivre les principes de la raison. Le but ultime de la vie humaine est de parvenir à une forme de béatitude, un état de sérénité et de joie qui découle de la compréhension adéquate du monde et de soi-même.
- Pour atteindre cet état de béatitude, il est nécessaire de maîtriser ses passions, c’est-à-dire les affects qui nous contrôlent sans que nous en ayons une compréhension claire. Par la raison, nous pouvons transformer ces passions en actions rationnelles, ce qui nous permet d’augmenter notre puissance d’agir et de vivre dans la joie.
7. La vision de Dieu chez Spinoza
- Pour Spinoza, Dieu n’est pas un être personnel, mais la nature elle-même (Deus sive Natura). Dieu est l’ensemble des lois de l’univers. Il n’existe donc pas de bien ou de mal dans un sens divin, comme dans les religions abrahamiques. Plutôt, tout ce qui existe procède nécessairement de la nature de Dieu et suit un ordre déterminé.
- Le bien et le mal n’ont donc pas de fondement divin, mais ils relèvent de notre compréhension humaine des effets des choses sur notre nature.
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Une approche naturaliste de la spiritualité
1. Une Théorie Naturaliste de la Spiritualité :
- L’auteur, Daniel A. Helminiak, présente une théorie de la spiritualité ancrée dans une perspective entièrement naturaliste. Il propose que la spiritualité soit d’abord et avant tout une dimension de la conscience humaine, plutôt que quelque chose d’exclusivement lié à des entités surnaturelles ou à Dieu. Cette approche repose sur l’idée que la conscience humaine ou l’esprit humain est à la fois la source et l’objet des expériences spirituelles.
2. Le Fondement Psychologique :
- La spiritualité est intégrée à la psychologie en tant qu’aspect essentiel de la nature humaine. Helminiak s’appuie sur les analyses du philosophe et théologien Bernard Lonergan pour argumenter que la conscience, en tant qu’esprit humain, joue un rôle dynamique dans la quête de vérité et de bien, orientant ainsi une personne vers l’intégration personnelle et la croissance spirituelle.
3. Un Modèle Tripartite de l’Être Humain :
- Helminiak propose un modèle tripartite de l’être humain composé de l’organisme, de la psyché, et de la conscience (ou esprit). Ce modèle contraste avec le modèle bipartite traditionnel de « corps et esprit » ou « corps et âme ». Il soutient que cette distinction permet de mieux comprendre le fonctionnement mental humain et la nature de la spiritualité.
4. La Normativité de la Conscience :
- L’auteur met en avant les « préceptes transcendantaux » de Lonergan : être attentif, intelligent, raisonnable, et responsable. Ces préceptes constituent des normes inhérentes à la conscience humaine qui orientent la personne vers une vie authentique et vertueuse, renforçant l’idée que la spiritualité est profondément ancrée dans la nature humaine.
5. Intégration avec la Religion :
- Bien que la théorie soit fondamentalement naturaliste, Helminiak reconnaît que cette approche peut être facilement étendue à une élaboration théiste et théotique, c’est-à-dire la relation avec Dieu et la quête d’union avec Lui. La spiritualité, en ce sens, n’est pas uniquement naturelle mais peut être vue comme une collaboration entre les traditions religieuses du monde.
Singularité de l’Approche
La singularité de l’approche de Helminiak réside dans son intégration profonde de la spiritualité au sein de la psychologie humaine, en la détachant de la nécessité d’une référence initiale à Dieu ou à d’autres entités divines. Cela permet une exploration de la spiritualité qui est à la fois scientifique et ouverte à une élaboration religieuse, respectant ainsi les divers contextes culturels et spirituels. Cette approche propose également une perspective normative de la psychologie, où la quête du bien et du vrai devient centrale pour la compréhension de l’esprit humain.
Questions Clés à Poser
1. Sur la Nature de la Spiritualité :
- Comment la définition de la spiritualité comme une dimension de la conscience humaine transforme-t-elle notre compréhension traditionnelle de ce concept ?
- En quoi la séparation entre spiritualité et religion dans cette théorie permet-elle une meilleure compréhension des phénomènes spirituels ?
2. Sur le Modèle Tripartite :
- Quels sont les avantages du modèle tripartite « organisme, psyché, et conscience » par rapport au modèle bipartite traditionnel dans la compréhension de l’esprit humain ?
- Comment cette distinction tripartite influence-t-elle l’approche thérapeutique en psychologie ?
3. Sur la Normativité et l’Éthique :
- Comment les « préceptes transcendantaux » de Lonergan peuvent-ils être appliqués dans la vie quotidienne pour favoriser une vie authentique et spirituellement épanouie ?
- En quoi cette normativité naturelle peut-elle servir de base pour une éthique universelle, transcendant les différences culturelles et religieuses ?
4. Sur l’Intégration avec la Religion :
- Comment cette approche naturaliste de la spiritualité peut-elle être conciliée avec des croyances religieuses traditionnelles sans dénaturer celles-ci ?
- Quels sont les défis et les opportunités de cette intégration pour les traditions religieuses contemporaines ?
5. Sur les Applications Pratiques :
- Comment la théorie de Helminiak pourrait-elle transformer les pratiques psychothérapeutiques actuelles, notamment en ce qui concerne l’intégration de la spiritualité dans le soin mental ?
- Quels seraient les impacts de cette théorie sur la manière dont les sociétés modernes abordent la question de la spiritualité dans un cadre laïque ?
Ces questions nous permettent d’explorer en profondeur les implications de l’approche de Helminiak sur la spiritualité, tout en offrant des pistes pour son application dans divers contextes, tant académiques que pratiques.
Approche naturaliste
Fondamental – la coopération et l’entraide
Le développement personnel reste bien trop “personnel”, comme si l’individu pouvait évoluer seul ou en se préoccupant d’abord de lui-même.
La spiritualité est à la fois singulière, propre à chacun. Et transpersonnelle. Elle est une dimension de l’humanité toute entière reliée, et peut-être au-delà.
Nous vivons dans des sociétés profondément en crise, et il est temps d’écouter ceux qui font l’effort de penser les changements humains profonds sans lesquels l’humanité continuera à se détruire en même temps qu’elle détruit la nature et la vie.
Une présentation de 2 livres et un débat sur France Culture :
Quelles voies emprunter pour faire naître une société de la coopération et de l’entraide ?
- Eloi Laurent Économiste à l’OFCE, professeur à Sciences-Po et à Stanford – Tous ses podcasts
- Gauthier Chapelle Biologiste, co-fondateur de Biomimicry Europa ses Vidéos
Agissez sur vos neurotransmetteurs
Florence Pinheiro Ortolan, dans son ouvrage « Agissez sur vos neurotransmetteurs », présente une approche intégrative et holistique pour gérer et améliorer la santé mentale, émotionnelle et physique en agissant sur les neurotransmetteurs. Son approche repose sur plusieurs axes principaux :
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Compréhension des neurotransmetteurs :
- L’auteur explique en détail le rôle et le fonctionnement des neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine, le GABA, et la noradrénaline. Elle met en lumière leur importance dans la régulation de l’humeur, de la motivation, du sommeil, de la gestion du stress, et de nombreuses autres fonctions corporelles et mentales.
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Évaluation personnelle :
- Le livre propose des tests pour aider les lecteurs à identifier leur profil de neurotransmetteurs dominant, permettant ainsi une meilleure compréhension de leur propre personnalité et de leurs déséquilibres éventuels.
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Intervention naturelle :
- Pinheiro Ortolan souligne l’importance d’un mode de vie sain pour équilibrer les neurotransmetteurs, avec des conseils pratiques sur l’alimentation, l’exercice physique, le sommeil, et des attitudes positives. Elle met l’accent sur l’usage de la naturopathie et de la micronutrition comme outils principaux.
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Expériences personnelles :
- L’auteur partage ses propres expériences de vie pour illustrer comment un déséquilibre des neurotransmetteurs peut affecter la qualité de vie et comment elle a réussi à rétablir l’équilibre grâce à des méthodes naturelles.
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Perspectives scientifiques et holistiques :
- Le livre intègre des connaissances scientifiques sur les neurotransmetteurs tout en proposant une approche holistique de la santé, où l’équilibre de ces molécules est vu comme un élément crucial du bien-être global.
Singularité de l’approche de l’auteur
La singularité de l’approche de Florence Pinheiro Ortolan réside dans sa capacité à combiner des connaissances scientifiques pointues avec des pratiques de santé naturelle. Elle démontre une compréhension approfondie des neurotransmetteurs et propose des solutions pratiques et accessibles pour le grand public, ce qui rend son approche unique et particulièrement pertinente pour ceux cherchant des alternatives aux traitements médicamenteux conventionnels.
Questions clé à poser
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Sur les neurotransmetteurs et leurs effets :
- Quels sont les principaux neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l’humeur et du bien-être, et comment influencent-ils nos émotions et comportements ?
- Comment un déséquilibre spécifique des neurotransmetteurs peut-il se manifester physiquement et mentalement chez une personne ?
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Sur l’évaluation personnelle :
- Quels tests ou méthodes l’auteur propose-t-elle pour évaluer son profil de neurotransmetteurs dominant ?
- Comment les résultats de ces tests peuvent-ils être utilisés pour élaborer un plan d’action personnalisé ?
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Sur les interventions naturelles :
- Quels changements alimentaires spécifiques peuvent aider à équilibrer les niveaux de dopamine ou de sérotonine ?
- Quels rôles jouent l’exercice physique et le sommeil dans la régulation des neurotransmetteurs ?
- Comment la naturopathie et la micronutrition contribuent-elles à l’équilibre des neurotransmetteurs ?
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Sur les expériences personnelles et les études de cas :
- Quels exemples personnels l’auteur partage-t-elle pour illustrer l’impact des neurotransmetteurs sur la santé mentale et émotionnelle ?
- Comment les études de cas présentées dans le livre démontrent-elles l’efficacité des interventions naturelles proposées ?
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Sur l’intégration des connaissances scientifiques et holistiques :
- Comment l’auteur intègre-t-elle les dernières recherches scientifiques sur les neurotransmetteurs dans son approche holistique de la santé ?
- Quels sont les avantages et les limites de combiner une approche scientifique avec des pratiques de santé naturelle ?
Ces questions permettent de creuser plus profondément dans les concepts abordés par l’auteur et d’explorer comment son approche peut être appliquée dans divers contextes de santé et de bien-être.
Des coups de foudre et des grenouilles
“Coups de foudre et grenouilles” est une œuvre très vivante qui se distingue par sa richesse narrative et sa profondeur émotionnelle. Le livre, publié par Les Éditions du Panthéon en 2024, nous plonge dans une série de récits variés, chacun explorant des thèmes universels tels que l’amour, la perte, l’identité et la quête de soi. À travers une collection de nouvelles et de courtes histoires, Benguigui tisse une mosaïque d’expériences humaines avec une sensibilité et une perspicacité remarquables.
Un style narratif unique
Pierre Benguigui possède une capacité exceptionnelle à capturer les nuances des émotions humaines. Son style est à la fois poétique et direct, permettant au lecteur de se connecter immédiatement aux personnages et à leurs histoires. Chaque récit est une exploration délicate de moments de la vie quotidienne, où des événements ordinaires prennent une signification extraordinaire sous la plume de l’auteur.
Histoires marquantes et personnages inoubliables
Le livre s’ouvre sur une scène mémorable où un simple accident domestique déclenche une série de réflexions et de révélations pour le protagoniste. La première histoire, intitulée “C’est à ce moment que tout bascula”, met en scène un homme confronté à une situation apparemment banale qui prend une tournure dramatique et comique à la fois. Benguigui maîtrise l’art de transformer des événements simples en des aventures émotionnelles profondes.
Un autre récit notable est celui d’Archibald, un personnage excentrique vivant dans un manoir écossais, qui dialogue avec une entité fantomatique nommée Nessie. Ce récit mélange habilement le fantastique et le quotidien, créant une atmosphère intrigante et souvent drôle. Le lecteur est transporté dans un monde où la réalité et la fantaisie se rencontrent, offrant une réflexion subtile sur la solitude et l’imagination.
Thèmes récurrents et réflexion philosophique
Les histoires de Benguigui abordent fréquemment des thèmes comme le passage du temps, le vieillissement, et la nostalgie. Dans “Vieillir”, par exemple, l’auteur décrit avec une précision déchirante les sentiments de perte et de résignation qui accompagnent l’âge. Cette nouvelle est une méditation poignante sur l’inévitabilité du changement et la manière dont les individus luttent pour conserver leur identité face à la transformation.
La quête de l’identité est également un thème central, notamment dans l’histoire intitulée “Te retrouver”. Le personnage principal traverse un voyage physique et émotionnel pour retrouver une personne chère, illustrant comment les relations humaines façonnent notre compréhension de nous-mêmes. Benguigui explore la profondeur des liens affectifs et la manière dont ils influencent nos actions et nos choix.
Une exploration de l’absurde et de l’humour
L’humour et l’absurde sont omniprésents dans le livre, ajoutant une légèreté bienvenue à des sujets parfois graves. Par exemple, l’histoire “Coup d’État alimentaire” offre une satire hilarante des habitudes alimentaires et des obsessions modernes avec la santé. Le personnage principal, exaspéré par la désorganisation de son réfrigérateur, décide de mener une révolution alimentaire avec des résultats comiques.
Dans “Esprit, es-tu là ?”, Benguigui utilise le contexte d’une séance de spiritisme pour explorer les dynamiques de couple et les malentendus. Le dialogue vif et les situations absurdes rendent cette histoire particulièrement divertissante, tout en offrant une réflexion sur la communication et les attentes dans les relations.
Des récits de vie touchants
Certaines histoires du livre sont profondément émouvantes, comme “À pile ou face”, où une jeune femme riche et belle explore les limites morales et les défis de l’amour et de la fidélité. L’auteur dépeint avec une grande finesse la complexité des émotions humaines et les dilemmes moraux auxquels sont confrontés ses personnages.
L’histoire “Amour impossible” aborde les tensions religieuses et culturelles à travers la relation entre Samuel et Leila, deux personnes de confessions différentes. Benguigui traite ce sujet délicat avec une grande sensibilité, mettant en lumière les défis et les sacrifices nécessaires pour maintenir une relation contre vents et marées.
La puissance des rituels
L’Impact des Monothéismes sur les Rituels
Dans “La Puissance des Rituels”, Arnaud Riou aborde l’impact des religions monothéistes sur les pratiques rituelles. Voici un résumé des points essentiels concernant cette question :
Dépossession des Rituels: L’avènement des religions monothéistes a marqué une transformation significative dans la gestion et la pratique des rituels. À partir du IIIe siècle, les populations ont progressivement été dépossédées de l’initiative de leurs propres rituels. Les cérémonies telles que les mariages, les enterrements, les confessions, les célébrations, et les bénédictions ont été confiées aux religieux. Les prêtres, moines, lamas, et rabbins sont devenus les principaux dépositaires des rituels, établissant ainsi les liens entre la terre et le Ciel.
Centralisation du Pouvoir Rituel: Cette transition a centralisé le pouvoir rituel entre les mains du clergé, qui a hérité de la liturgie, des protocoles sacrés, des instruments et de l’autorité définissant les rituels. Les lieux de culte des religions monothéistes, comme les cathédrales et les églises, ont souvent été construits sur des sites païens sacrés, intégrant des éléments de géobiologie et de géométrie sacrée pour renforcer leur impact symbolique et spirituel.
Adaptation et Réappropriation: Bien que les religions monothéistes aient fortement influencé les pratiques rituelles en les structurant et en les institutionnalisant, il existe encore des tentatives modernes de réappropriation et d’adaptation des anciens rituels. Les pratiques traditionnelles peuvent être redécouvertes et intégrées dans des contextes contemporains, même si cela nécessite de respecter les traditions tout en les adaptant aux réalités actuelles.
“Accueillir l’Amour”
Le chapitre “Accueillir l’Amour” explore la manière dont les rituels peuvent enrichir et transformer les relations amoureuses. Arnaud Riou y décrit des pratiques pour cultiver l’amour sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de l’amour romantique, familial ou de l’amour de soi.
Je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément: L’auteur commence par évoquer la diversité des expressions de l’amour. Il insiste sur l’importance de reconnaître et d’honorer les différentes façons dont l’amour se manifeste dans nos vies quotidiennes.
Les Types d’Amour: Riou distingue plusieurs types d’amour, se référant à des concepts anciens et modernes :
- Éros : l’amour passionné et romantique.
- Philia : l’amitié profonde et affectueuse.
- Agapè : l’amour inconditionnel et désintéressé.
- Pragma : l’amour durable et pragmatique.
- Philautia : l’amour de soi, essentiel pour pouvoir aimer les autres.
- Ludus : l’amour ludique et léger, souvent associé à la séduction et au jeu.
Miroir, mon beau miroir: L’auteur explique comment les relations amoureuses peuvent servir de miroirs, reflétant nos propres forces et faiblesses. Il souligne que les conflits dans les relations sont souvent des occasions de croissance personnelle, permettant de mieux comprendre nos propres besoins et ceux de notre partenaire.
L’Amour et ses Langages: Riou aborde la théorie des cinq langages de l’amour de Gary Chapman, soulignant l’importance de comprendre le langage d’amour de son partenaire :
- Les paroles valorisantes : compliments et encouragements verbaux.
- Les moments de qualité : passer du temps ensemble de manière significative.
- Les cadeaux : offrir des objets symboliques d’affection.
- Les services rendus : faire des actions pour aider et soutenir l’autre.
- Le toucher physique : gestes d’affection et de tendresse.
Aimer au fil de l’eau: L’auteur propose des rituels simples pour entretenir l’amour au quotidien, comme des promenades ensemble, des moments de silence partagés, ou des activités créatives communes. Ces pratiques visent à renforcer la connexion émotionnelle et à maintenir l’étincelle dans la relation.
Les Rituels Formels: Riou suggère d’intégrer des rituels formels dans la vie de couple, comme célébrer des anniversaires de rencontre ou de mariage de manière symbolique, renouveler ses vœux, ou créer des traditions familiales qui renforcent le sentiment d’appartenance et de continuité.
La Sexualité: Le chapitre aborde également la dimension sexuelle de l’amour, mettant en avant l’importance de l’intimité et de la communication ouverte sur les désirs et les besoins de chacun. Riou propose des rituels pour cultiver une sexualité épanouie et respectueuse, favorisant la complicité et la connexion profonde.
En Quête de Transformation(s): Enfin, l’auteur explore comment l’amour peut être un vecteur de transformation personnelle et spirituelle. Il propose des méditations et des exercices de gratitude pour développer une conscience plus profonde de l’amour et de sa capacité à nous transformer.
Cette invitation à intégrer des rituels dans la vie amoureuse va nourrir et renforcer les liens. Il offre des outils pratiques pour comprendre et exprimer l’amour de manière authentique et intentionnelle : l’amour n’est-il-pas à la fois un art et une pratique quotidienne ? On introduit ainsi intention et symbolisme dans les interactions quotidiennes
Citations du Chapitre:
- “La reconnaissance et la communication sont cruciales pour comprendre et apprécier les gestes d’amour de l’autre.”
- “L’amour de soi est essentiel pour pouvoir aimer les autres.”
Amour : Les thèmes développés
Essence et Langages de l’Amour Le livre explore la complexité de l’amour et ses multiples manifestations. L’auteur souligne que chacun exprime et reçoit l’amour de manière différente, ce qui peut souvent conduire à des malentendus au sein des couples. Par exemple, certains sont touchés par des cadeaux matériels, tandis que d’autres valorisent davantage les actes quotidiens ou les déclarations verbales d’affection .
Communication et Reconnaissance Riou illustre ces différences à travers des anecdotes de couples qu’il a conseillés. Il remarque que la reconnaissance et la communication sont cruciales pour comprendre et apprécier les gestes d’amour de l’autre. Dans un exercice thérapeutique, il demande aux partenaires d’identifier des moments où ils se sont sentis aimés et où ils ont cru que leur partenaire avait été ému par leurs propres actions. Cette introspection révèle souvent des incompréhensions, où les efforts de l’un passent inaperçus pour l’autre .
Rituels pour Renforcer l’Amour L’auteur propose des rituels pour aider les couples à mieux se comprendre et à renforcer leur lien amoureux. Par exemple, il suggère d’écrire des lettres d’amour détaillant comment chacun aime être aimé. Ces lettres doivent mettre en lumière des actions spécifiques qui ont touché les partenaires, sans critiques ni reproches. Ce rituel permet de célébrer l’amour et de créer un moment sacré hors du quotidien .
Types d’Amour Riou se réfère également aux travaux du psychologue Robert Sternberg, qui identifie sept types principaux d’amour : la sympathie, l’engouement, l’amour vide, l’amour romantique, l’amitié, l’amour insensé ou passionnel, et l’amour complet. Les Grecs avaient déjà distingué différentes formes d’amour, telles que éros (la passion), philia (l’amitié), agapè (l’amour inconditionnel), pragma (l’amour de longue date), philautia (l’amour de soi), et ludus (l’amour ludique) .
Auto-Amour et Estime de Soi L’auteur insiste sur l’importance de l’amour de soi comme fondement pour recevoir et donner de l’amour. Il explique que notre capacité à aimer et à être aimé est souvent conditionnée par l’amour reçu dans notre enfance. Les rituels proposés incluent des pratiques pour renforcer l’estime de soi et la gratitude, en reconnaissant et en honorant ce que nous recevons dans nos vies .
Réflexion sur le Temps, les Temporalités et les Rituels
Dans “La Puissance des Rituels”, Arnaud Riou offre une perspective très enrichissante sur la manière dont les rituels interagissent avec nos perceptions du temps et des temporalités. Il compare les visions occidentales et chamaniques du temps, et explore comment les rituels peuvent nous aider à harmoniser notre relation avec le temps.
Deux Visions du Temps
Occidentale (Linéaire) En Occident, le temps est généralement perçu de manière linéaire, représenté sur une frise chronologique allant de la préhistoire à l’époque contemporaine. Cette perception linéaire du temps reflète une progression constante, souvent associée à l’idée de progrès et de développement continu.
Chamanique (Cyclique) En revanche, dans de nombreuses traditions chamaniques, le temps est vu comme cyclique, représenté par une roue. Les cycles de la nature, comme les saisons, les phases lunaires, et les cycles de la vie humaine, se succèdent et se transforment en une perpétuelle répétition et régénération. Cette perception cyclique du temps suggère que tout est interconnecté et que les fins sont simplement des nouveaux commencements.
Les Rituels comme Ancrage Temporel
Les rituels jouent un rôle crucial en nous aidant à naviguer entre ces deux visions du temps. Ils servent de repères et d’ancrages qui nous permettent de marquer et de célébrer les moments importants de nos vies, tout en nous connectant aux cycles naturels.
Rituels Quotidiens et Saisonnaux
- Quotidiens : Les rituels quotidiens, comme la méditation matinale ou les pratiques de gratitude, nous aident à commencer et terminer nos journées avec intention et présence. Ces rituels ancrent notre existence dans un cadre temporel stable et apaisant.
- Saisonnaux : Les rituels liés aux cycles saisonniers, comme célébrer les solstices et les équinoxes, nous rappellent notre connexion à la nature et ses rythmes. Ils nous invitent à honorer les transformations et les transitions naturelles.
Temporalités Personnelles et Collectives
Temporalités Personnelles Les rituels personnels, comme écrire des intentions lors de la nouvelle lune ou célébrer des étapes de vie importantes (naissance, mariage, décès), nous permettent de marquer notre propre progression dans le temps et de donner un sens à nos expériences. Ils nous aident à intégrer les changements personnels et à évoluer avec une conscience accrue de notre cheminement intérieur.
Temporalités Collectives Les rituels collectifs, tels que les célébrations culturelles, religieuses ou communautaires, renforcent notre sentiment d’appartenance et de connexion avec les autres. Ils nous relient à des temporalités plus vastes, celles des traditions et des héritages culturels, créant des ponts entre le passé, le présent et le futur.
Pratiques Humanistes des Rituels
Arnaud Riou encourage une approche humaniste des rituels, en insistant sur leur adaptation à notre essence profonde et à notre réalité contemporaine. Voici quelques pratiques recommandées :
Adaptation et Créativité
- Création de Rituels Personnalisés : Plutôt que de suivre des rituels rigides, il est important de créer des pratiques qui résonnent avec nos valeurs et notre individualité. Cela peut inclure des gestes simples comme allumer une bougie pour méditer ou écrire des lettres de gratitude.
- Intégration des Cinq Éléments : Utiliser les éléments naturels (terre, eau, feu, air, espace) dans nos rituels pour renforcer notre connexion à la nature et équilibrer notre énergie intérieure.
Rituels de Guérison et de Protection
- Purification : Des pratiques comme brûler de la sauge ou utiliser des cristaux pour purifier et protéger notre espace de vie.
- Gratitude et Offrandes : Exprimer régulièrement notre gratitude à travers des offrandes symboliques, renforçant ainsi notre lien avec l’univers et les cycles naturels.
Conclusion
La richesse des rituels réside dans leur capacité à nous connecter profondément avec nous-mêmes, avec les autres, et avec le monde naturel. En intégrant des rituels dans notre quotidien, nous pouvons naviguer plus sereinement à travers les différentes temporalités de la vie, en honorant à la fois le temps linéaire et cyclique. Les rituels nous offrent une voie pour vivre de manière plus intentionnelle, harmonieuse et connectée, tout en respectant notre essence unique et nos besoins individuels.
Résumé
Le livre commence par l’auteur, Arnaud Riou, qui se remémore son premier rituel à l’âge de douze ans. Ce rituel personnel, effectué en secret, l’a profondément marqué et lui a montré la puissance de l’intention et du symbole dans la pratique des rituels. À travers ses expériences personnelles, l’auteur explore la nature des rituels et leur capacité à relier le temporel à l’éternel, le spirituel à la matière.
Essence des Rituels: Les rituels sont des actions symboliques chargées d’intention qui transcendent la réalité matérielle pour atteindre une dimension plus spirituelle et subtile. Ils sont omniprésents à travers les cultures et les époques, servant de ponts entre le visible et l’invisible. L’auteur insiste sur l’importance de l’intention et de la sincérité dans la pratique des rituels, plus que les accessoires utilisés.
Théâtre et Rituels: L’expérience de l’auteur en tant qu’acteur et metteur en scène lui a montré combien le théâtre est riche en rituels. Chaque représentation théâtrale est vue comme un rituel en soi, impliquant des pratiques symboliques pour invoquer les esprits et honorer les traditions théâtrales.
Rituels Modernes et Traditionnels: Arnaud Riou aborde la question de l’adaptation des rituels traditionnels dans un contexte moderne. Il explique que bien que les formes des rituels puissent évoluer, leur essence reste intacte si l’intention est pure et sincère. Il met en garde contre l’appropriation culturelle et souligne l’importance de respecter les traditions tout en s’adaptant aux réalités contemporaines.
Applications Pratiques: Le livre propose diverses pratiques rituelles adaptées aux besoins modernes, allant des rituels de purification à ceux de protection et de guérison. Il encourage les lecteurs à créer leurs propres rituels en se basant sur leurs intentions personnelles, tout en s’inspirant des traditions anciennes.
Conclusion: Arnaud Riou conclut en soulignant que les rituels sont accessibles à tous et qu’ils offrent une voie puissante pour intégrer le sacré dans notre quotidien. Il invite les lecteurs à expérimenter avec les rituels et à découvrir leur propre chemin spirituel à travers ces pratiques.
Voir aussi :
Protéger son Lieu de Vie
Dans une petite maison nichée au cœur de la campagne, Clara et Antoine s’assoient à la table de leur cuisine, un livre ouvert entre eux. La lumière du matin inonde la pièce, créant une atmosphère paisible et propice à la conversation. Ils viennent de finir de lire ensemble le chapitre “Protéger son Lieu de Vie” du livre “La Puissance des Rituels” par Arnaud Riou.
Clara : “Antoine, je trouve cette idée de purifier notre maison vraiment intéressante. L’auteur dit que notre lieu de vie est une extension de nous-mêmes et qu’il faut en prendre soin pour qu’il nous protège et nous nourrisse.”
Antoine : “Oui, c’est fascinant. J’ai particulièrement aimé la partie où il parle de l’importance de créer une atmosphère harmonieuse avec des rituels simples. Par où veux-tu commencer ?”
Clara : “Je pense qu’on pourrait commencer par un nettoyage énergétique. Il propose de brûler de la sauge pour purifier les espaces. On pourrait faire ça pièce par pièce, en y ajoutant nos intentions positives.”
Antoine : “D’accord, j’aime bien l’idée. On pourrait aussi intégrer des éléments naturels comme le recommande Riou. Il parle de la puissance des cinq éléments. On pourrait par exemple ajouter des plantes dans chaque pièce pour représenter la terre et installer une fontaine d’intérieur pour l’eau.”
Clara : “Oui, et on pourrait utiliser des bougies pour l’élément feu. J’adore les bougies parfumées. Ça apporterait une chaleur agréable. Pour l’air, il suggère d’aérer régulièrement et d’utiliser des huiles essentielles. On pourrait diffuser de l’huile de lavande, c’est apaisant.”
Antoine : “Excellente idée. Et pour l’élément éther, Riou dit qu’il est important d’avoir un espace dédié à la méditation ou à la réflexion. On pourrait réaménager le coin de la véranda avec des coussins et une petite table basse pour ça.”
Clara : “Parfait. J’aimerais aussi faire un rituel de protection pour la maison. Dans le livre, il propose de créer un talisman ou d’utiliser des cristaux protecteurs. J’ai des améthystes et des quartz roses. On pourrait les placer aux quatre coins de la maison.”
Antoine : “Ça me plaît. Il parle aussi de l’importance de l’intention dans ces rituels. On pourrait faire une méditation ensemble pour infuser ces objets de nos intentions de protection et de bien-être pour notre foyer.”
Clara : “Exactement. Et j’aimerais qu’on fasse ça régulièrement, pas seulement une fois. Peut-être chaque nouvelle lune, comme un rituel de renouvellement.”
Antoine : “C’est une belle idée. Cela nous permettrait de rester connectés à notre maison et de maintenir cette énergie positive. Et pourquoi ne pas ajouter un rituel de gratitude pour remercier notre maison de nous abriter ?”
Clara : “Oui, c’est essentiel. Remercier la maison pour tout ce qu’elle nous offre. On pourrait écrire une petite prière de gratitude et la lire ensemble chaque mois.”
Antoine : “Je suis partant. Commençons dès ce week-end. On peut établir notre propre rituel en s’inspirant de ce chapitre et faire de notre maison un véritable sanctuaire.”
Avec ces mots, Clara et Antoine se mettent au travail, impatients de transformer leur lieu de vie en un espace harmonieux et protecteur, guidés par les sages conseils de “La Puissance des Rituels”. Ensemble, ils découvrent que ces pratiques non seulement protègent leur maison mais renforcent aussi leur lien et leur bien-être.
Honorer la Nature
Arnaud Riou met en lumière l’importance de renouer avec la nature et de respecter ses cycles à travers des rituels sacrés. Voici les points essentiels abordés concernant la nature :
Interdépendance avec la Nature: Riou rappelle que, pour les chamans et les cultures animistes, il n’y a pas de séparation entre l’homme et la nature. Nous sommes intrinsèquement liés à notre environnement et les actions que nous entreprenons à son égard ont des répercussions directes sur notre propre bien-être.
Les Cinq Éléments: Le livre décrit comment les cinq éléments fondamentaux (Terre, Eau, Feu, Air, et Espace) sont à la fois des composantes de la nature et de notre propre constitution. Honorer ces éléments à travers des rituels permet de restaurer l’équilibre tant dans la nature que dans notre corps et notre esprit.
Rituels pour Honorer la Nature:
- Se Relier à la Terre : Tenir une pierre, entrer en contact avec des arbres, s’accroupir en forêt, et faire des offrandes comme enterrer des minéraux ou du compost.
- Se Relier au Feu : Allumer une bougie, méditer devant une cheminée, ou alimenter un feu toute la nuit, en offrant du bois ou de la sauge.
- Se Relier à l’Eau : Consacrer de l’eau et asperger l’espace ou offrir des coupelles d’eau aux esprits des lieux, changer l’eau quotidiennement, danser sous la pluie ou visualiser l’eau nettoyant les corps subtils sous la douche.
- Se Relier à l’Air : Brûler de l’encens ou de la sauge, suspendre des drapeaux à prières tibétains.
- Se Relier à l’Espace : Utiliser des sons sacrés, de la musique, des carillons ou des chants pour nourrir l’élément Espace.
Respect des Cycles Naturels: Riou souligne l’importance de vivre en harmonie avec les cycles naturels, comme les solstices et les équinoxes, et propose des rituels spécifiques pour chaque saison. Il s’agit de rituels qui non seulement honorent ces moments de l’année mais qui permettent également de synchroniser notre énergie avec celle de la nature.
Symbolisme et Guérison: L’auteur propose des rituels simples mais puissants, comme semer des graines, pour symboliser la guérison et la fertilité tant pour la terre que pour nous-mêmes. Ces gestes simples sont des actes de gratitude et de reconnexion avec la Terre-Mère, nous rappelant notre rôle de gardiens de la nature.
Conclusion: Arnaud Riou appelle à une attitude humble et respectueuse envers la nature, soulignant que nos actes rituels peuvent restaurer l’équilibre écologique et spirituel. En prenant soin de la nature à travers des rituels, nous prenons soin de nous-mêmes, créant une symbiose bénéfique pour tous les êtres vivants.
Citations du Chapitre:
- “Ce que l’homme fait à la nature, il le fait à sa propre nature”.
- “Honorer l’un des éléments de la nature régule toujours un élément en nous-même, d’un point de vue physiologique et énergétique”.
Cette approche holistique des rituels et de la nature démontre que notre bien-être est profondément lié à la santé de notre environnement. Les rituels sont des outils puissants pour restaurer et célébrer cette connexion.
Bestiaire d’animamitié – Ginette Dubouis
L’auteure nous propose un concept bien intéressant, le concept d'”animamitié” : l’amitié qui doit exister entre les humains et les animaux, où leurs vies sont partagées en parfaite harmonie et équilibre sur une même planète, sans violence, meurtre ou prédation, et avec respect et amour mutuels. L’auteur réfléchit à la reconnaissance des animaux comme des êtres semblables et égaux aux humains, éprouvant des émotions telles que la douleur, la joie, le chagrin, la peur et l’amour, et ayant leur propre vie sociale et psychologique.
G Dubouis critique la lente évolution des mentalités et des comportements en matière de droits des animaux, comparant le traitement des animaux aux injustices humaines historiques comme l’esclavage et le racisme. Elle souligne que malgré les capacités supérieures des humains et leur domination sur la nature, cela ne justifie pas de considérer ou de traiter les autres formes de vie comme inférieures ou sans intérêt. Elle plaide pour une réévaluation de la façon dont les animaux sont perçus et traités, prônant l’empathie, la gentillesse et la protection à leur égard.
L’auteur évoque également le sombre chiffre de plus d’un milliard d’animaux tués chaque année dans les abattoirs français et souligne le caractère inutile de la consommation de viande ou du port de la fourrure, suggérant des alternatives qui pourraient réduire la souffrance animale. L’histoire de la cigale décrite dans le livre symbolise la connexion et les moments d’expérience partagée entre l’auteur et divers animaux, mettant en valeur un moment de « complicité » avec la nature qui transcende les barrières homme-animal. Cette histoire, ainsi que l’introduction du livre, servent à renforcer le thème principal de la défense d’une relation harmonieuse et respectueuse entre les humains et les animaux.
Voici le clou de la démonstration : quelques portraits d’animaux spécifiques dans le livre
- La Cigale : L’auteure partage une interaction avec une cigale dans le sud de la France, célèbre pour son chant. Elle décrit la cigale comme un insecte végétarien, vivant sous terre pendant la majorité de sa vie avant d’émerger pour chanter et se reproduire durant l’été.
- Le Poulpe : Un récit détaillé d’une rencontre avec un poulpe, mettant en évidence son intelligence et son habileté à changer de couleur et à se camoufler. L’auteure développe une sympathie envers cet animal, tout en décrivant les pratiques cruelles de sa pêche.
- La Pie : Dubouis raconte l’histoire d’une pie blessée qu’elle a sauvée et soignée. La pie, nommée Margot, devient un membre affectueux de sa famille, vivant librement dans la maison et interagissant avec d’autres animaux.
- Le Chien Abandonné : Elle décrit la découverte d’un chien abandonné et maltraité qu’elle a finalement adopté et nommé Rififi. L’histoire met en lumière la fidélité et l’amour inconditionnel que les chiens peuvent offrir.
- Les Poules : Dubouis partage ses expériences avec des poules élevées librement, soulignant leur nature affectueuse et leur capacité à vivre une vie pleine et heureuse lorsqu’elles ne sont pas confinées dans des cages de batterie.
Ces portraits visent à sensibiliser le lecteur à la complexité émotionnelle et sociale des animaux, tout en critiquant les traitements inhumains auxquels ils sont souvent soumis.
Une histoire résumée
Au cœur d’un matin d’hiver, alors que le froid enveloppait la campagne, mon regard croisa celui d’un chien, un braque français, marbré de blanc et de marron, qui toussait dans les taillis. Je l’avais entendu aboyer les jours précédents, pensant qu’il gambadait librement avec ses maîtres. Ce jour-là, accompagné de ma chienne Orphée, nous avons découvert ce compagnon solitaire, les yeux emplis de tristesse et d’une infinie détresse. Ému par sa condition, je lui offris refuge, nourriture, et une couverture dans une dépendance, espérant qu’il y trouverait chaleur et sécurité. Il me suivit, supplia du regard d’entrer et se réchauffa auprès d’Orphée sur le canapé, dévorant la soupe que je lui avais préparée avec gratitude. Reconnaissant, il semblait remercier du fond de l’âme. Ce chien, que j’ai nommé Rififi, fut le témoin de la cruauté humaine, chassé et abandonné. Mais chez moi, il a trouvé un foyer, de l’amour, et une famille. Rififi, devenu mon ombre fidèle, mon fils de cœur, nous partageons désormais la vie avec une intensité que seules les plus belles âmes animales peuvent offrir. Nous faisons route ensemble, explorant la vie, lui avec son passé douloureux et moi, émue par la profondeur de son affection.
MAHORIKATAN : De la danse à la transe, en douceur
Mahorikatan : La danse de transe douce qui transforme les vies
Philippe Lenaif, est le créateur de la méthode Mahorikatan. Lors d’une interview exclusive, Philippe nous entraîne dans un voyage fascinant. À travers ses récits captivants et ses découvertes innovantes, il partage la façon dont cette danse de transe douce, est parvenue à révolutionner l’univers de la guérison émotionnelle.
Philippe Lenaif : un parcours mouvementé vers la création
L’histoire de Philippe a commencé de manière tumultueuse avec un mariage désastreux et un grave accident de ski. Y aurait-il eu un lien entre l’un et l’autre ? À la suite de cet accident, deux hernies discales et un sacrum déplacé ont menacé la jambe gauche du jeune-homme de paralysie à 80%. Quand son médecin lui apprend cela, la nouvelle lui occasionne un énorme choc. « Je me suis sauvé de l’hôpital après avoir signé une décharge » nous confie Philippe. Choqué par cette perspective de passer sa vie sur un fauteuil roulant à l’âge de 30 ans, il décide de prendre son destin en main. Ce fut le début d’un profond travail d’introspection, où il découvre l’impact des émotions refoulées sur son corps.
Mahorikatan : la naissance d’une méthode unique
Après 25 ans d’immersion dans les pratiques de transe afro-brésiliennes, Philippe élabore Mahorikatan. Mais d’où vient ce nom intrigant ? Lors d’un état de conscience modifié, Philippe entre en contact avec des esprits non incarnés. C’est ainsi que le “parrain” de cette danse lui a transmis le nom Mahorikatan, choisi pour ses vibrations spécifiques. Bien que le nom semble polynésien, il émane d’un monde spirituel, ajoutant une dimension mystique et fascinante à cette pratique.
La magie de la musique
Au cœur de Mahorikatan se trouve la musique. Philippe Lenaif, expert en sémantique musicale, sélectionne des morceaux capables d’harmoniser émotionnellement les participants. Ces playlists, allant de la bossa nova au hard rock, ne sont pas simplement choisies au hasard. Chaque morceau est sélectionné pour ses capacités à induire des réactions physiologiques naturelles et à amener les participants vers un état de pré-transe, tout en douceur.
Certaines personnes luttent toute leur vie contre des traumatismes d’enfance, et les approches traditionnelles qu’elles essaient, ne font souvent bien souvent que raviver ces douleurs. En revanche, avec la transe Mahorikatan, c’est par la bienveillance, la douceur et la tendresse que les grands traumatismes se dénouent, enveloppant la personne dans un cocon moelleux d’affection. En fait, c’est une véritable thérapie d’amour. « Ah, ça, c’est un joli mot ! s’exclame Philippe, Je vais le retenir ».
Il s’agit de jouer à un jeu de cache-cache avec notre ego. Philippe nous donne un exemple très simple : « par exemple si j’ai une épine dans le pied, mon ego va essayer de me trouver des chaussures qui vont isoler l’épine que j’ai dans le pied ; simplement parce qu’il ne veut plus qu’on retouche à l’épine. Ce serait beaucoup trop douloureux ou effrayant, donc on va mettre des coussins tout autour pour empêcher de ressentir la douleur ». Ce que fait la transe, en revanche, c’est qu’elle va directement là où se trouve l’épine et elle l’enlève, tout simplement. « Mais pour ça il ne faut plus que l’ego soit présent, parce que sinon l’ego va s’y opposer ».
En commençant toutes leurs phrases mentales par « Oh comme c’est étrange… » « ma main bouge toute seule, mon pied droit va plus vite que mon pied gauche »… le participant joue à l’enfant et prend naturellement distance avec ses émotions. Ce faisant cette méthode très simple désamorce le travail de sape de l’ego et permet à la transe d’entrer dans la danse.
Toutes les musiques qui s’enchaînent produisent des réactions physiologiques sur le corps, qui sont juste naturelles chez tous les êtres humains. Et l’accumulation de toute une série de réactions physiologiques, amène progressivement la personne dans un état de pré transe. Et dès le moment où elle est dans cet état de pré transe, elle est extrêmement posée, calme et présente à l’intérieur d’elle-même.
Des témoignages poignants
Les participants de Mahorikatan rapportent des améliorations significatives, tant sur le plan psychologique que spirituel, et même physique.
Anne, attachée de presse de Philippe, partage son expérience émouvante. Novice en Mahorikatan, elle raconte comment cette danse l’a aidée à alléger des poids émotionnels liés à son enfance. Ce que décrit Anne, c’est un sentiment de légèreté et de libération après une séance. En effet, après une seule session, elle a senti des transformations profondes en elle. En réponse au témoignage d’Anne, Philippe souligne que la méthode permet de résoudre des traumatismes profonds en contournant l’ego, grâce à un cadre sécurisant et bienveillant. Ce témoignage illustre la puissance de la méthode Mahorikatan, douce et chaleureuse.
Expansion et avenir prometteur
Mahorikatan se déploie principalement en Belgique et en France avec des sessions régulières à Bruxelles, Paris, Lyon, Nantes et l’île de Ré. Philippe prévoit de former de nouveaux animateurs pour étendre cette méthode à travers l’Europe. Parallèlement, il collabore avec des chercheurs en neurosciences, pour valider scientifiquement les bienfaits de Mahorikatan. Un livre est également en préparation, promettant de révéler les secrets et les processus derrière cette méthode qui transforme les êtres en profondeur.
Mahorikatan n’est pas seulement une danse ; c’est une aventure intérieure, une thérapie d’amour qui reconnecte chacun à son sacré intérieur. Pour Philippe, chaque session est une opportunité de créer des mini-miracles dans la vie des participants. Curieux de vivre cette expérience unique ? Il suffit de consulter l’agenda des prochaines sessions sur le site www.callofsouls.com.
Avec Mahorikatan, Philippe Lenaif nous offre une méthode douce, accessible et qui provoque une véritable transmutation intérieure. Une invitation à redécouvrir la sagesse psycho-spirituelle qui réside en chacun de nous.
Un nouveau phénomène de bien-être et développement personnel : Mahorikatan®.
A la suite de présentations sous forme de livres, c’est une activité innovante, que propose Philippe LENAIF, spécialiste des états modifiés de conscience. C’est une fusion progressive entre la danse et la transe. Elle offre une approche douce pour atteindre un état modifié de conscience, permettant à chacun de renouer avec soi-même et de recouvrer une harmonie psychique. Mahorikatan® se déroule comme une danse qui, progressivement et tout en douceur, conduit ses participants vers la transe. Ce voyage intime et profond vers soi-même est accessible à tous, sans prérequis physique ou psychique spécifique. L’objectif de Mahorikatan® est de dissoudre le stress quotidien et d’apaiser le chaos intérieur, offrant une parenthèse de bien-être et de respiration dans nos vies souvent remplies de contraintes.
Une séance typique de Mahorikatan® dure environ trois heures, débutant par une introduction de la pratique par Philippe LENAIF, suivi d’une phase de danse libre puis d’une plongée en soi-même guidée par la musique et les encouragements de Philippe. Chaque participant, dans le respect de son rythme personnel, se reconnecte avec son moi profond, ce qui peut conduire à une résolution de traumas et à un sentiment renforcé d’harmonie personnelle et relationnelle. Mahorikatan® attire particulièrement les personnes intéressées par les pratiques psychocorporelles, telles que la relaxation, l’art-thérapie, la sophrologie, mais également un public plus large en quête de sens et d’outils nouveaux pour leur bien-être. Philippe LENAIF, avec son riche parcours professionnel et personnel, apporte une crédibilité et une profondeur unique à cette pratique, qui est désormais au cœur de recherches scientifiques en neurosciences et anthropologie.Ce nouveau phénomène s’adresse donc à tout un chacun, des jeunes en quête de sens aux aînés, en passant par les professionnels de santé et les personnes souhaitant explorer des outils nouveaux pour leur bien-être et développement personnel.
Mahorikatan® est une opportunité singulière de se reconnecter à soi et aux autres dans un cadre bienveillant et innovant. C’est une invitation à explorer son intériorité à travers le mouvement et la musique, dans un voyage où le corps et l’esprit s’harmonisent. Si vous êtes à la recherche d’une nouvelle expérience de bien-être, d’une manière de dissoudre le stress et d’atteindre une paix intérieure, alors Mahorikatan® pourrait être la réponse.
S’autoriser au bonheur
S’autoriser au bonheur : la clé pour une vie épanouie
“S’autoriser au bonheur” est un livre qui propose une approche transformatrice pour quiconque souhaite vivre une existence plus épanouie et authentique. L’auteur, Christian Bourit, nous emmène dans un voyage intérieur captivant, encourageant le lecteur à se libérer des entraves de la négativité, de l’autocritique et des croyances limitantes qui freinent notre bien-être et notre épanouissement. Dès les premières pages, le Dr Bourit interpelle le lecteur avec une invitation puissante : célébrer la vie. Il met en évidence l’importance de se traiter avec gentillesse, de reconnaître et d’honorer nos désirs et aspirations. Ce faisant, il soulève des questions profondes sur notre rapport à nous-mêmes et au monde, insistant sur le fait que le bonheur est un choix accessible, à condition de s’autoriser à l’accueillir pleinement.
Le livre est structuré en chapitres clairs et constructifs, offrant des conseils pratiques, des exercices de réflexion, et des témoignages inspirants. Chaque section est conçue pour guider le lecteur vers une compréhension plus profonde de soi et vers la réalisation que la joie et le contentement sont souvent à portée de main, obstrués seulement par nos propres barrières mentales.
À qui s’adresse ce livre ?
“S’autoriser au bonheur” est destiné à toute personne qui se sent coincée dans un cycle de pensées négatives, qui lutte avec l’estime de soi, ou qui simplement cherche à injecter plus de joie et de satisfaction dans sa vie. C’est un guide précieux pour ceux qui sont prêts à entreprendre un voyage de transformation personnelle et qui sont ouverts à changer leur perspective sur eux-mêmes et sur le monde. Ce livre est particulièrement recommandé à ceux qui sont à la recherche de pratiques concrètes pour cultiver un état d’esprit positif, à ceux qui souhaitent surmonter leurs peurs et leurs doutes, et à tous ceux qui aspirent à une vie riche de sens et d’accomplissement.
L’affirmation “s’autoriser au bonheur” porte en elle une profonde réflexion philosophique
Une réflexion sur la condition humaine, la nature du bonheur et les obstacles que nous nous imposons à l’atteinte de cet état désirable. D’un point de vue philosophique, cette phrase pourrait suggérer que le bonheur est non seulement un état accessible mais également quelque chose qui requiert une autorisation personnelle. Cela renvoie à l’idée que nous sommes souvent nos propres ennemis dans la quête du bonheur, à travers nos croyances limitantes, nos peurs, et nos jugements auto-imposés. Cette perspective s’aligne avec les enseignements de philosophes stoïciens tels qu’Épictète, qui affirmait que ce ne sont pas les événements qui perturbent les hommes mais leurs jugements sur ces événements.
“S’autoriser au bonheur” implique de commencer par prendre une distance, une introspection et une prise de responsabilité vis-à-vis de notre propre bien-être. Cela signifie reconnaître et démanteler les barrières psychologiques que nous construisons contre notre propre bonheur. La philosophie existentialiste, notamment Jean-Paul Sartre, pourrait arguer que chaque individu est libre et responsable de donner un sens à sa vie, et donc de forger son propre bonheur. En outre, cette phrase soulève la question du désir et de la satisfaction. Si nous nous plaçons du côté de la philosophie du Bouddhisme, le désir est la racine de la souffrance ; se libérer des désirs conduit à la paix et au bonheur. Dans cette optique, “s’autoriser au bonheur” pourrait signifier apprendre à lâcher prise, à accepter la réalité telle qu’elle est et à trouver la paix intérieure. Et puis, la notion d’autorisation au bonheur peut être examinée à travers le prisme de la morale et de l’éthique. Kant, par exemple, parle du devoir moral envers soi-même et envers les autres. Se pourrait-il que s’autoriser au bonheur soit aussi un devoir éthique, pas seulement pour notre propre bien-être mais aussi parce que notre bonheur peut contribuer au bien-être général ?
Vous êtes invités à vous questionner sur vos propres entraves internes et sur la manière dont vous pouvez, activement, choisir votre bonheur et le cultiver !
Résumons les méthodes à mettre en œuvre
- S’autoriser au bonheur : Prendre la décision consciente de poursuivre le bonheur et de s’ouvrir à des expériences positives.
- Reconnaître le pouvoir créateur de la pensée : Comprendre que nos pensées peuvent influencer notre réalité et adopter une attitude mentale positive.
- Renoncer à la culpabilité : Laisser derrière soi les sentiments de culpabilité qui empêchent l’avancement personnel.
- Choisir un nouveau centre d’attention : Se concentrer sur les aspects positifs de la vie plutôt que sur les négatifs.
- Renoncer à la critique : Éviter de critiquer les autres et soi-même pour créer un environnement plus bienveillant.
- Affronter la vérité : Faire face à la réalité de sa situation et à ses émotions pour pouvoir avancer.
- Lâcher prise : Accepter ce qui ne peut être changé et se libérer des attachements négatifs.
- Se concentrer sur ce qui dépend de soi : Investir l’énergie dans les aspects de la vie sur lesquels on a un contrôle.
- Agir au présent : Vivre pleinement le moment présent et prendre des mesures actives vers ses objectifs.
- Savoir dire non : Établir des limites saines et dire non aux situations et aux comportements nuisibles.
L’alchimie spirituelle
Quelques références