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Bestiaire d’animamitié – Ginette Dubouis

L’auteure nous propose un concept bien intéressant, le concept d'”animamitié” : l’amitié qui doit exister entre les humains et les animaux, où leurs vies sont partagées en parfaite harmonie et équilibre sur une même planète, sans violence, meurtre ou prédation, et avec respect et amour mutuels. L’auteur réfléchit à la reconnaissance des animaux comme des êtres semblables et égaux aux humains, éprouvant des émotions telles que la douleur, la joie, le chagrin, la peur et l’amour, et ayant leur propre vie sociale et psychologique.
G Dubouis critique la lente évolution des mentalités et des comportements en matière de droits des animaux, comparant le traitement des animaux aux injustices humaines historiques comme l’esclavage et le racisme. Elle souligne que malgré les capacités supérieures des humains et leur domination sur la nature, cela ne justifie pas de considérer ou de traiter les autres formes de vie comme inférieures ou sans intérêt. Elle plaide pour une réévaluation de la façon dont les animaux sont perçus et traités, prônant l’empathie, la gentillesse et la protection à leur égard.

L’auteur évoque également le sombre chiffre de plus d’un milliard d’animaux tués chaque année dans les abattoirs français et souligne le caractère inutile de la consommation de viande ou du port de la fourrure, suggérant des alternatives qui pourraient réduire la souffrance animale. L’histoire de la cigale décrite dans le livre symbolise la connexion et les moments d’expérience partagée entre l’auteur et divers animaux, mettant en valeur un moment de « complicité » avec la nature qui transcende les barrières homme-animal. Cette histoire, ainsi que l’introduction du livre, servent à renforcer le thème principal de la défense d’une relation harmonieuse et respectueuse entre les humains et les animaux.

Voici le clou de la démonstration : quelques portraits d’animaux spécifiques dans le livre

  1. La Cigale : L’auteure partage une interaction avec une cigale dans le sud de la France, célèbre pour son chant. Elle décrit la cigale comme un insecte végétarien, vivant sous terre pendant la majorité de sa vie avant d’émerger pour chanter et se reproduire durant l’été.
  2. Le Poulpe : Un récit détaillé d’une rencontre avec un poulpe, mettant en évidence son intelligence et son habileté à changer de couleur et à se camoufler. L’auteure développe une sympathie envers cet animal, tout en décrivant les pratiques cruelles de sa pêche.
  3. La Pie : Dubouis raconte l’histoire d’une pie blessée qu’elle a sauvée et soignée. La pie, nommée Margot, devient un membre affectueux de sa famille, vivant librement dans la maison et interagissant avec d’autres animaux.
  4. Le Chien Abandonné : Elle décrit la découverte d’un chien abandonné et maltraité qu’elle a finalement adopté et nommé Rififi. L’histoire met en lumière la fidélité et l’amour inconditionnel que les chiens peuvent offrir.
  5. Les Poules : Dubouis partage ses expériences avec des poules élevées librement, soulignant leur nature affectueuse et leur capacité à vivre une vie pleine et heureuse lorsqu’elles ne sont pas confinées dans des cages de batterie.

Ces portraits visent à sensibiliser le lecteur à la complexité émotionnelle et sociale des animaux, tout en critiquant les traitements inhumains auxquels ils sont souvent soumis.

Une histoire résumée

Au cœur d’un matin d’hiver, alors que le froid enveloppait la campagne, mon regard croisa celui d’un chien, un braque français, marbré de blanc et de marron, qui toussait dans les taillis. Je l’avais entendu aboyer les jours précédents, pensant qu’il gambadait librement avec ses maîtres. Ce jour-là, accompagné de ma chienne Orphée, nous avons découvert ce compagnon solitaire, les yeux emplis de tristesse et d’une infinie détresse. Ému par sa condition, je lui offris refuge, nourriture, et une couverture dans une dépendance, espérant qu’il y trouverait chaleur et sécurité. Il me suivit, supplia du regard d’entrer et se réchauffa auprès d’Orphée sur le canapé, dévorant la soupe que je lui avais préparée avec gratitude. Reconnaissant, il semblait remercier du fond de l’âme. Ce chien, que j’ai nommé Rififi, fut le témoin de la cruauté humaine, chassé et abandonné. Mais chez moi, il a trouvé un foyer, de l’amour, et une famille. Rififi, devenu mon ombre fidèle, mon fils de cœur, nous partageons désormais la vie avec une intensité que seules les plus belles âmes animales peuvent offrir. Nous faisons route ensemble, explorant la vie, lui avec son passé douloureux et moi, émue par la profondeur de son affection.

HYMNE À LA FEMME Véronique Richard-Godefroy

Lumière sur les Femmes à travers les Âges : Exploration de l’Hymne à la femme

Quelle est l’idée clé

L’idée clé de “Hymne à la femme” repose sur la mise en valeur et la célébration de l’impact et de la contribution des femmes dans l’histoire et la société contemporaine. L’auteur, en choisissant ce thème, vise à mettre en lumière et à honorer les réalisations, souvent négligées ou méconnues, des femmes dans divers domaines tels que la politique, la science, les arts et la culture. Le style narratif et la structure de l’œuvre semblent conçus pour offrir une perspective enrichissante et diversifiée sur la féminité, en soulignant la puissance et la résilience des figures féminines. L’intention est de rééquilibrer les récits historiques, en reconnaissant et en célébrant les contributions significatives des femmes. Cette démarche suggère une volonté de l’auteur de non seulement raconter des histoires de femmes remarquables mais aussi de provoquer une réflexion sur le rôle et la place des femmes dans la société à travers les âges.

Objet

Le principal objet de “Hymne à la femme” réside dans l’exploration des rôles, des défis, et des triomphes des femmes à travers différentes époques et cultures. L’ouvrage met en scène des personnages féminins historiques et contemporains, chacun représentant une facette unique de la force et de l’influence féminines. Ces personnages pourraient être des dirigeantes, des innovatrices, des artistes, et des activistes, chacune apportant sa contribution unique à la tapestry de l’histoire humaine. Leur rôle dans le récit est crucial pour démontrer la diversité et l’ampleur des contributions des femmes, montrant comment elles ont façonné et continuent de façonner l’histoire et la culture. Cette approche permet non seulement de reconnaître leurs accomplissements mais aussi de comprendre les contextes dans lesquels ces femmes ont opéré, soulignant leurs luttes et leurs succès.

Dimension subjective

La dimension subjective de “Hymne à la femme” se concentre sur les expériences émotionnelles et relationnelles des personnages féminins. L’œuvre explore probablement les sentiments complexes, les aspirations et les interactions de ces femmes avec leur entourage. L’auteur peut utiliser des récits intimes et des descriptions détaillées pour illustrer comment les émotions des personnages influencent et sont influencées par leurs expériences et leurs réalisations. Cette dimension subjective permet de comprendre non seulement les succès externes de ces femmes, mais aussi les défis internes qu’elles ont dû surmonter. En plongeant dans leurs expériences personnelles, le livre offre un aperçu profond des motivations, des peurs, des joies et des douleurs qui ont façonné ces femmes remarquables.

Synthèse

La synthèse de “Hymne à la femme” relie l’intentionnalité de l’auteur, les figures féminines emblématiques, et les dynamiques émotionnelles pour offrir une compréhension complète de l’œuvre. Ce texte est une célébration de la féminité et du pouvoir féminin, tissée à travers des récits individuels et collectifs. Il met en lumière non seulement les réalisations et les contributions des femmes, mais aussi les perceptions et les traitements qu’elles ont reçus au fil du temps. Cette synthèse offre une perspective nuancée et complète, soulignant la complexité et la richesse des expériences féminines. Elle illustre la manière dont les femmes ont influencé et continuent d’influencer le cours de l’histoire, tout en offrant une réflexion sur la manière dont la société valorise ou néglige leurs contributions.

L’auteur a analysé les thèmes astrologiques de plusieurs femmes influentes et a identifié des signes astrologiques dominants parmi elles. Voici quelques exemples et comment ces signes se reflètent dans leurs personnalités et leurs réalisations :

  1. Élisabeth II d’Angleterre – Taureau ascendant Capricorne, avec des influences de Scorpion, Lion, et Capricorne. Ces signes suggèrent une personnalité pratique, déterminée, et aimant le luxe et les possessions​​.
  2. Angela Merkel – Cancer ascendant Sagittaire. Cette combinaison crée une personnalité à la fois casanière et aventureuse, reflétant son approche pragmatique et sa détermination sur la scène internationale​​.
  3. Oprah Winfrey – Verseau ascendant Sagittaire. Ces signes indiquent une personne curieuse, communicative, et capable de dépasser les frontières, ce qui correspond à sa réussite mondiale et son désir de communication​​.
  4. Golda Meir – Dominée par les signes du Taureau, du Capricorne, et du Scorpion. Ces signes dénotent une personnalité forte, pratique, et déterminée, ce qui est en accord avec son rôle de leader en Israël​​.
  5. Ellen DeGeneres – Verseau ascendant Poissons. Cette combinaison souligne son humanisme et sa capacité à voir loin, en accord avec sa réussite en tant que personnalité médiatique et son engagement humanitaire​​.
  6. Anne Lauvergeon – Influencée par le Lion, la Vierge, et le Scorpion, avec un milieu du ciel en Taureau. Ces signes suggèrent une personnalité organisée, déterminée, et axée sur la réussite, ce qui se reflète dans sa carrière réussie et son leadership​​.

Dans l’ensemble, les caractéristiques de ces femmes semblent en grande partie en cohérence avec les traits associés à leurs signes astrologiques. Elles montrent des qualités de leadership, de détermination, de pragmatisme, et une capacité à influencer significativement leur environnement, ce qui correspond aux attributs de leurs signes respectifs.

Les princesses ont toujours raison – Peau d’Ane

Découvrez l’analyse perspicace de Fabrice Midal sur le conte “Peau d’Âne”. Cet article explore les thèmes du désir complexe, de la résilience face au traumatisme, de la puissance de l’amour véritable, de la réappropriation de soi, de la réconciliation, et de la nature sauvage du désir humain, offrant une lecture profonde du conte classique.

L’histoire

L’histoire de “Peau-d’Âne” de Charles Perrault comporte plusieurs moments clés :

  1. Un Roi Heureux : Un roi grand et aimé vit une vie prospère avec sa femme belle et vertueuse, et leur fille gracieuse. Leur bonheur est accentué par un âne magique qui produit des pièces d’or​​.
  2. Décès de la Reine : La reine tombe gravement malade et meurt, en faisant promettre au roi de ne se remarier qu’avec une femme plus belle qu’elle​​.
  3. Le Roi et sa Fille : Après le décès de sa femme, le roi, ne trouvant aucune femme à la beauté équivalente à celle de la défunte reine, se tourne vers sa propre fille, la jugeant plus belle que sa mère, et décide de l’épouser​​.
  4. Refus de la Princesse : Horrifiée par la proposition de son père, la princesse consulte sa marraine, la fée des Lilas, pour trouver une issue. La fée lui suggère de demander au roi des robes impossibles à fabriquer pour retarder le mariage​​.
  5. Les Trois Robes : La princesse demande d’abord une robe couleur du temps, puis une robe couleur de la lune, et enfin une robe couleur du soleil. Contre toute attente, le roi parvient à faire fabriquer ces robes​​.
  6. La Peau d’Âne : Lorsque toutes les autres tentatives échouent, la fée conseille à la princesse de demander la peau de l’âne magique. Après avoir obtenu la peau, la fée dit à la princesse de s’enfuir déguisée sous cette peau​​.
  7. La Nouvelle Vie de la Princesse : Vivant sous un déguisement de souillon, la princesse travaille dans une ferme. Elle attire l’attention du fils du roi, propriétaire de la ferme, qui la voit un jour habillée de manière élégante et tombe amoureux d’elle sans savoir qui elle est réellement​​.
  8. Le Gâteau Magique : Tombé gravement malade par amour, le prince demande que Peau-d’Âne lui fasse un gâteau. En le cuisinant, elle laisse tomber une bague dans la pâte, que le prince trouve plus tard en mangeant le gâteau​​.
  9. La Quête de la Bague : Le prince, déterminé à épouser celle à qui appartient la bague, organise un test pour que toutes les femmes du royaume essaient la bague. Finalement, Peau-d’Âne est appelée et sa véritable identité est révélée lorsque la bague lui va parfaitement​​.

 

 
 

Interprétation

 

L’histoire de “Peau-d’Âne” offre plusieurs leçons et sagesses

 

  • La Vertu de la Patience et de la Résilience : La princesse fait face à une situation difficile avec patience et résilience, cherchant des solutions plutôt que de céder au désespoir.

 

  • L’Importance de la Sagesse et du Conseil : La princesse s’appuie sur les conseils de la fée des Lilas, montrant l’importance de chercher la sagesse et le soutien dans les moments difficiles.

 

  • La Force de la Morale et de la Vertu : La princesse refuse de se soumettre à une demande immorale, même venant de son propre père, soulignant l’importance de rester fidèle à ses principes.

 

  • Les Conséquences Inattendues des Promesses : La promesse de la reine mourante au roi mène à des conséquences imprévues et montre qu’il faut réfléchir aux implications potentielles de nos paroles et engagements.

 

  • L’Apparence vs la Réalité : L’histoire illustre comment les apparences peuvent être trompeuses. La princesse, bien que déguisée en souillon, conserve sa noblesse intérieure et sa beauté véritable.

 

  • L’Amour Véritable Triomphe : Finalement, c’est l’amour sincère et pur qui triomphe, soulignant que l’amour véritable va au-delà des apparences et des circonstances.

 

  • L’Importance de l’Autonomie et de l’Indépendance : La décision de la princesse de fuir plutôt que de se soumettre à un mariage forcé montre l’importance de l’autonomie personnelle et du courage de prendre son destin en main.

La sagesse de Fabrice Midal

 

  • Les Complexités du Désir : Le conte illustre comment le désir peut être complexe et parfois destructeur, comme le montre le désir incestueux du roi pour sa fille.

 

  • La Résilience Face au Traumatisme : La princesse, bien que traumatisée, trouve des moyens de se reconnecter avec sa dignité et son humanité, montrant l’importance de la résilience et de l’autopréservation.

 

  • La Puissance de l’Amour Véritable : Le prince voit au-delà des apparences et aime la princesse pour sa véritable essence. Cela souligne que l’amour véritable peut transcender les circonstances extérieures et restaurer la dignité.

 

  • La Réappropriation de Soi : Peau d’Âne trouve des moments pour se rappeler de sa vraie nature et de sa noblesse, ce qui est crucial pour sa guérison et sa transformation.

 

  • Le Pardon et la Réconciliation : La fin du conte avec la réconciliation et le pardon entre le roi et sa fille montre l’importance de guérir des blessures passées pour avancer.

 

  • La Nature Sauvage du Désir : Le conte symbolise également la nature brute et sauvage du désir humain, et comment elle peut être apprivoisée ou canalisée de manière constructive à travers l’amour.

Et si je tentais de réécrire “Peau d’Ane” ?

Dans l’ombre d’un royaume oublié était un roi. Ce roi, dont l’âme voguait dans le silence de ses vastes chambres, aimait une reine. Elle, belle comme les premières lueurs de l’aube, portait en elle un secret, une tristesse profonde qu’elle dissimulait derrière un sourire timide. De leur union naquit une fille, une enfant aux yeux clairs, reflets d’un ciel d’été. Elle grandit, isolée, dans les jardins clos du palais, apprenant le monde à travers les fenêtres de son âme solitaire.

Un jour, la maladie vint. Elle s’installa, insidieuse, dans le corps de la reine, la consumant lentement. Le roi, déchiré par un chagrin sans nom, veillait à son chevet, cherchant désespérément dans ses yeux un signe, un espoir. Mais la reine, dans un murmure presque inaudible, lui fit promettre, une promesse lourde comme les cieux d’orage : ne se remarier qu’avec une femme surpassant sa beauté. Une promesse impossible, un vœu éphémère, lancé dans le vent de l’agonie.

La reine s’en alla, laissant derrière elle un royaume en deuil, un roi en ruines, et une princesse errant dans les allées du jardin, comme un spectre, perdue dans les méandres de son innocence. Le roi, hanté par le spectre de son amour perdu, se détourna de sa fille, laissant le vide envahir son cœur..

La princesse, dans son isolement, grandit. Une fleur dans un désert. Elle fleurissait en beauté, en grâce, à l’abri des regards. Son père, le roi, égaré dans les méandres de son chagrin, la découvrit un jour, comme par hasard, comme s’il la voyait pour la première fois. Sa beauté le frappa, éveillant en lui un désir profond, interdit, qui vint à le consumer de l’intérieur. Il voulut l’épouser, pour honorer cette promesse faite à la reine mourante, ignorant l’abîme qu’il creusait alors entre eux.

La princesse, terrifiée, se tourna vers sa marraine, la fée Lilas, cherchant refuge dans ses paroles, dans son regard. La fée, dans sa sagesse ancienne, lui souffla des énigmes, des défis impossibles pour le roi – des robes de couleur du temps, de la lune, du soleil. Mais le roi, aveuglé par son désir, releva chaque défi, apportant ces robes impossibles à la porte de la princesse.

La dernière épreuve, la demande de la peau de l’âne magique, fut la plus cruelle. Le roi, dans son obsession, ne vit pas la douleur qu’il infligeait, ne vit pas la lumière s’éteindre dans les yeux de sa fille.

La princesse, revêtue de la peau d’âne, s’enfuit dans la nuit. Elle quitta le palais, laissant derrière elle sa vie, ses rêves. Dans un village lointain, elle se cacha sous cette peau, devenue son refuge, son armure contre le monde.

Et là, dans cette cabane modeste, sous les étoiles silencieuses, elle rêvait. Parfois, elle se glissait dans ses robes magnifiques, se regardait dans le miroir brisé, cherchant à se rappeler qui elle était, avant que tout ne bascule.

Dans le village, la princesse sous sa peau d’âne vivait, invisible, une ombre parmi d’autres. Jours après jours, elle s’effaçait, devenant une part du décor, une figure parmi les figures du village, simple gardienne des bêtes.

Mais un jour vint… le prince !  Jeune, d’une beauté troublante, portant en lui cette même solitude que la princesse reconnaissait en elle. Il la vit, un jour de fête, parée de sa robe couleur de soleil, un éclat fugace dans l’obscurité de sa cabane. Il fut frappé, non pas par sa beauté, mais par ce qui émanait d’elle – une force, une tristesse, une énigme.

Le prince, de retour dans son palais, ne pouvait l’oublier. Il demanda un gâteau fait par ses mains, un lien, un geste. Dans la pâte, une bague se glissa, symbole de son passé, de son identité perdue.

Et ce fut cette bague qui scella leur destin. La princesse, appelée au palais, révélée dans sa véritable splendeur, fit tomber la peau d’âne, laissant apparaître la femme, la princesse qu’elle n’avait jamais cessé d’être.

Dans les yeux du prince, elle vit enfin le reflet de son propre être, non pas une figure de désir, mais une âme sœur. Leur union fut la célébration de la fin d’un long voyage, le retour à la lumière après un long séjour dans les ténèbres.

Et c’est ainsi que le conte se termine, non pas dans l’oubli, mais dans la mémoire de ces moments passés, dans la douce mélancolie des choses qui étaient et qui ne seront plus jamais.

La princesse, autrefois prisonnière de son destin, trouva dans son voyage un chemin vers sa propre renaissance, un hymne à la résilience de l’esprit humain. La fin de leur conte n’était pas une simple conclusion, mais le commencement d’une nouvelle légende, écrite non pas dans les pages des livres de contes, mais dans les cœurs de ceux qui osent braver l’obscurité pour trouver leur lumière.

 
 
 

Esther Magnétiseuse

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L’Amour au-delà du Temps : Un Voyage Spirituel

Au fil des pages, je me suis perdu dans le dédale d’une histoire qui ne s’apparente à aucune autre. “Esther Magnétiseuse” de Lina Chelli, est une fenêtre ouverte sur un monde où l’au-delà rencontre le quotidien, où le destin frappe à la porte d’une famille à la croisée des chemins. Si j’ai un conseil à donner, ce serait de s’aventurer avec un cœur ouvert dans ce récit, car il pourrait bien bouleverser votre vision de la vie et de la mort.

Dès les premières lignes, Lina Chelli nous convie à une danse entre la réalité et le surnaturel. Une jeune fille, Esther, se trouve à la lisière de deux mondes : celui des vivants et celui des défunts. Sa transition vers un autre univers est décrite avec une sensibilité qui m’a touché au plus profond. J’ai ressenti la fragilité de la vie, l’importance de chaque instant et la force invisible de l’amour qui unit les êtres.

Le choix du cadre temporel, le Tunis des années 1940, n’est pas anodin. C’est une période de bouleversements, de tensions, où les destins individuels peuvent basculer en un clin d’œil. Dans ce contexte, les prédictions d’Esther prennent une résonance particulière. Elles sont le reflet des espoirs, des craintes et des secrets enfouis des personnages qui gravitent autour d’elle. Et chacune de ses prophéties est une clé pour comprendre un pan de leur histoire.

Esther, avec son innocence et sa sagesse d’enfant, est le prisme à travers lequel nous découvrons les autres personnages. Moshé, le boucher; Myriam, la coiffeuse; Tina, avec son passé mystérieux; Bernard, le propriétaire du bar, et bien d’autres. Chacun d’eux est un univers en soi, avec ses rêves, ses désillusions, ses batailles intérieures.

Ce qui est magnifique dans ce récit, c’est cette manière dont le surnaturel se mêle à la vie quotidienne, nous rappelant que la magie peut surgir à tout moment. Il suffit d’y être attentif. À travers les épreuves, les réconciliations, les miracles et les tragédies, une leçon émerge : celle de la force indomptable de l’amour, qui survit même à la mort.

Lina Chelli nous offre une œuvre qui est à la fois un voyage initiatique, une chronique familiale, et une réflexion sur le sens de la vie. À chaque page, j’ai été emporté par la puissance de son écriture, la richesse de ses personnages et la profondeur de ses thèmes. “Esther Magnétiseuse” est un hymne à la vie, à la destinée et à la quête éternelle de la lumière dans l’obscurité. Chaque lecteur y trouvera une résonance personnelle, une émotion qui le suivra longtemps après avoir tourné la dernière page.

Alors, plongez-vous sans attendre dans cette histoire, laissez-vous emporter par la magie d’Esther et découvrez le pouvoir mystérieux de l’amour qui transcende le temps.

Bibliothérapie

Il est des livres qui ressemblent quelque part à des ouvrages de développement personnel ou à des méthodes de bien-être, mais qui proposent comme voie… la littérature !
Typique de cette vision, assez “thérapeutique”, au sens où elle s’organise à partir des “problèmes” de la personne, telle une prescription de littérature : BIBLIO THERAPIE Héloïse et Tatiana du blog Peanut Booker vous prescrivent

La revanche du cerveau droit

Un livre de Ferial Furon (Auteur) et Marjorie Rafécas-Poeydomenge Bruno Giuliani (Préface) 

Notre société a cultivé son cerveau gauche, la rationalité, le cartésianisme… Au détriment du droit, de la pensée globale, créative, intuitive.
Comment notre société peut se transformer, permettre de nouvelles façons de voir, par une vraie reconnexion avec notre cerveau droit ?
C’est aussi cela que Spiritualités Magazine propose, car la raison ne mène à rien sans l’imagination, la vision globale, la créativité… et la spiritualité !
Dans ce livre, 40 auteurs dans leur diversité et avec des angles d’approche très divers entrelacent de leurs témoignages les propos des auteurs,

CITATIONS

A propos de la spiritualité

Préface de Bruno Giuliani

“À la suite de Spinoza et Bergson, j’appelle « sagesse intuitive » la pensée globale qui intègre science (connaissance objective analytique) et spiritualité (savoir subjectif synthétique) au sein d’une intelligence affective qui culmine dans l’art de vivre. C’est finalement à emprunter la voie symbolique de l’intuition – la pensée qui relie, unifie et s’accorde au sens évolutif de la vie – que ce livre nous invite. Le contraire de la voie diabolique du mental qui sépare, détruit et conduit à l’absurdité du monde transhumaniste. Après des siècles de dissociation entre l’Homme et la Nature, ce nouveau courant de pensée se place avant tout sous le signe de l’unification des polarités.” P. 21

Citations des auteurs

“Celles et ceux qui seraient « à droite » – cérébralement et non politiquement bien sûr – auraient des appétences particulières pour la spiritualité.” P. 39

“Si l’on considère par exemple l’intelligence spirituelle, Howard Gardner estime que la spiritualité est un mélange d’intelligences inter et intrapersonnelle. Ainsi, nous pouvons tricoter d’autres intelligences à partir de deux formes d’intelligences. Nos capacités se démultiplient” P. 53

“Spinoza, qui a réussi une parfaite alliance entre la logique et le cerveau droit plus mystique, a défendu un sentiment d’unité avec son concept de monisme : « Nous faisons partie de la Nature, rien ne nous sépare de l’univers ». C’est l’idée d’harmonie qu’a toujours prônée la philosophie grecque. Ou encore l’expérience numineuse de Jung qui réveille en nous cette envie de spiritualité”. P. 95

Pourriez-vous nous indiquer les pistes pour aller vers le meilleur futur ?
Philippe Guillemant
: ce sont nos pensées et nos émotions qui engendrent le futur. Or nous sommes plongés dans un conditionnement. Nous ne pouvons pas changer avec le mental. Il faut réussir à faire taire ce « petit vélo ». Nous sommes prisonniers de l’analyse permanente de notre mental que la méditation permet d’atténuer grâce au lâcher-prise. Ainsi pour aller vers le meilleur futur, il faudrait se mettre en état de captation, se libérer des conditionnements pour nous mettre dans un état spirituel.” P. 152

 

A propos de la méditation : un rempart à l’ultraconnexion technologique ?

“En neurosciences, il est aujourd’hui démontré scientifiquement que la méditation modifie favorablement la chimie de notre cerveau. Ce sont les mêmes ondes alpha (13 Hz) que nous utilisons pour l’hypnose et la méditation pour se débrancher, comme nous l’a expliqué l’hypnologue Philippe Genest. Pratiquer la méditation permet de mieux connecter les deux hémisphères de notre cerveau et d’atteindre une meilleure harmonie.” P. 299

“La méditation est aussi un excellent moyen de développer sa créativité, car elle permet d’améliorer à la fois la pensée divergente (cerveau droit) et la pensée convergente (cerveau gauche). L’artiste David Lynch explique le potentiel créatif de la méditation dans son livre Catching the Big Fish : Meditation, Consciousness, and Creativity” P. 300

A propos d’un bouleversement du monde du travail. Interview d’Audrey Chapot, anthropologue

“Plus que tout, c’est notre rapport au travail qui est en train de basculer, et la place qu’il prend dans notre quotidien. Les conditions de travail et relations managériales sont actuellement trop souvent toxiques, d’où les arrêts maladie, les burn out, les décisions de reconversion en masse. Ce sont les signes précurseurs de changements profonds. Les modalités de travail ne sont plus en adéquation avec nos besoins et aspirations. Même si des évolutions sont déjà visibles, le chemin est long car les mentalités et les comportements n’évoluent pas au même rythme.” P. 364

“Les managers sont en fait déjà hybrides : il leur faut à la fois des capacités organisationnelles et une intelligence relationnelle pour stimuler au mieux la performance de leurs équipes. Le problème est que ces fameuses compétences « couteau Suisse » sont difficiles à acquérir car si on en revient à l’asymétrie cérébrale, cela demande aux managers de savoir jongler avec les deux hémisphères de leur cerveau et d’avoir une approche résolument bicéphale de leurs collaborateurs entre le savoir-faire et le savoir-être. Ainsi, les dirigeants devront dans le futur, être de plus en plus souples et holistiques.” P. 366  

 

Devenez pionnier du nouveau monde

Cette idée d’un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc Dufumier, Jean-Marie Pelt, Haru (Leader amérindien), Jean-Baptiste de Foucauld.

Cette fois, avec 50 personnes, au moment du confinement, c’est une méthode et une énumération très précise des pensées – actions pour le changement que l’auteur nous propose.

Pour écouter le podcast, aidez vous des quadrants de Ken Wilber

 

Quadrant de Ken Wilber par Kévin Solinski

 

La portée collective de la psychologie positive

Comment aborder avec une vision, une intention, positive, la vie commune, les institutions, les enjeux collectifs de notre temps ?
Cette question est rarement posée. Elle est même absente des concepts et des débats politiques, là ou il serait simple de parler, tout simplement de qualité de vie. Qualité de vie pour tous, et chacun, avec le souci de combler les inégalités et de préserver la planète.

 

Manuel de sagesse ordinaire – César et Gitta Mallasz

L’interview en podcast

Une animation vidéo pour aller à l’essentiel

Trouver et cultiver le meilleur de soi

Enfin un livre de sagesse qui admet l’imperfection ! Un manuel, dit le livre lui-même… Mais alors un manuel bien vivant, bien proche des questions que nous nous posons. Des questions ancrées dans la vie quotidienne, et qui tendent vers un perfectionnement spirituel permanent. Un cocktail étonnant, détonnant, de bon sens et d’élévation de soi.
De quoi se transformer en profondeur tout en vivant sa vie, simplement.

C’est que ce livre se structure d’une manière particulièrement intelligente, de façon à nous accompagner dans un changement en douceur, à la fois dans notre vision et notre participation au monde ordinaire, et dans nos aspirations profondes, les nôtres, et non pas des valeurs prescrites.
Cinq parties structurent la recherche, et la pratique, du meilleur de soi : le découvrir, le fréquenter, l’installer dans toute sa vie, y résider (dans le meilleur de soi !), et enfin : être le meilleur de soi. Et chacune de ces parties se développe à partir d’une vision métaphorique qui accompagne la réflexion et la met directement à portée de notre entendement. Par exemple : Les petites musaraignes de la paix – Le monde des envies – La toilette psychique – La pétanque sacrée – L’art de la question – La grippe à bière…
Ce n’est pas un manuel banal !

Et c’est un accompagnement progressif qu’il nous propose, pour que chacun aille « vers sa vie plus juste », puis pour « pouvoir ensuite guider les autres vers leur vie plus juste ». A chaque sous-étape (par exemple celle de la « toilette psychique »), cinq moments de réflexion-action sont proposées :

  1. L’histoire d’une étrange expérience qui nous rend anormalement heureux… En fait, parce que nous avons rencontré le meilleur de nous-même. C’est une leçon de sagesse.
  2. Le jeu. Pour que cette histoire prenne toute sa place dans notre vie, Jacques nous propose un jeu. Un jeu de vie, le jeu de la vie… Une sorte d’exercice, mais chaque fois original, et si on le joue vraiment on avance vraiment ! En fait, César nous aide là à oser. Osez par exemple installer chez vous une « chaise magique » !
  3. L’étape de l’expérimentation. Quand on a à l’esprit cette mini histoire puis que nous l’avons traduite en jeu à pratiquer… on peut en voir les difficultés, se tromper, en comprendre les enjeux et les embuches, les étonnants bénéfices, en tirer des leçons. C’est le cumul de l’expérience.
  4. Puis ce sont les « conseils de David », l’ouverture de l’esprit, l’enseignement spirituel, la dimension du sens secret des choses.

Et finalement, comme le disent César et Jacques : « Le meilleur de nous est tout à côté de nous. Il nous attend »

L’interview en podcast

 

Pour accéder au monde de César

Le monde de César sur son site

Pour acheter le livre

C’est ici !

 

Les auteurs

 

Bernard Montaud

Né en 1951. Diplômé de kinésithérapie en 1973, il se forme ensuite à l’ostéopathie. Sa recherche sur le corps va le conduire à créer une méthode d’investigation de la psyché humaine, la Psychanalyse Corporelle.
Poursuivant sa quête intérieure auprès de plusieurs maîtres jusqu’à sa rencontre avec Gitta Mallasz qui va bouleverser sa vie, il crée en 1983 l’association Artas qui se définit comme une voie spirituelle dans l’ordinaire pour « apprendre à passer du pire de soi au meilleur de soi ».
En 1985, il rencontre Gitta Mallasz. Fasciné par le personnage, il s’éprend de son enseignement et devient son compagnon de route. Elle lui fait vivre une spiritualité ordinaire et naturelle qui transforme sa vie.  Elle le pousse à écrire son parcours. Nait alors la saga des César.

 

Sanjy Ramboatiana

Il a grandi dans un environnement cosmopolite. C’est sans doute cela qui lui a précocement donné une ouverture sur le monde. Ainsi, son diplôme de l’EM Lyon en poche, il choisit de travailler dans différents pays où il s’enrichit de différentes façons de penser et de vivre.
Côté passion, c’est les arts martiaux, karaté et aïkido. Il s’y adonne des heures. Il s’y entraine d’abord pour la pratique physique avant de découvrir sa dimension spirituelle. C’est ce qui va déclencher sa recherche spirituelle.
En 2002, il rencontre Bernard Montaud. Rencontre bouleversante puisqu’il va d’emblée suivre assidûment son enseignement. Dix ans plus tard, en parallèle de son métier de consultant et d’enseignement à l’université, il transmet l’enseignement de Bernard Montaud à travers la France.
En 2017, il fonde avec lui Les Roses Rouges sur le Bitume, une association d’aide aux prisonniers américains.
En 2021, il rédige avec lui le 5ème livre de la Saga des César, César l’imparfait heureux, un manuel de sagesse inspiré par Gitta Mallasz.

Une belle émission d’Europe 1 sur Gitta Mallasz

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