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Magicultrice

Magicultrice, dès qu’on le tient dans les mains devient un objet magique : ses couleurs de fond, les pages dont chacune est conçue de manière à marier les formes et les textes, donnent envie de le toucher et le parcourir autant que de le lire.

« Magicultrice » est bien plus qu’un livre ; c’est un voyage initiatique au cœur de la magie personnelle et de la redécouverte de soi à travers l’archétype ancestral et puissant de la sorcière. Symbolisant la force, l’indépendance, et une connexion profonde avec le monde naturel, la figure de la sorcière a longtemps été source de fascination, de mystère et de malentendus. Dans cet ouvrage révolutionnaire, Ariane Legale dévoile les voiles de la magie, invitant chaque lecteur à s’aventurer dans les profondeurs de sa propre âme, à la rencontre de sa force intérieure et de son potentiel créatif.
Le terme « Magicultrice » combine habilement la magie et la culture, offrant une perspective unique sur la manière dont chacun peut cultiver et partager sa propre essence magique. Contrairement aux idées reçues, la magie n’est pas un domaine réservé à une élite ou entouré de secrets obscurs ; elle est accessible à tous et se manifeste dans les aspects les plus quotidiens de notre vie. À travers des récits personnels, des références culturelles et des exercices pratiques, l’auteure nous guide sur le chemin de l’autodécouverte et de l’empowerment.

Ariane Legale nous invite à repenser notre relation avec le monde qui nous entoure, à reconnaître la magie dans les cycles de la nature, les rites de passage, et même dans nos interactions quotidiennes. Elle aborde des thèmes variés tels que la maternité, la guérison, la créativité et la solitude, en les reliant toujours à la pratique magique et à la quête de sens. Chaque page de « Magicultrice » est imprégnée d’une sagesse profonde et d’une invitation à embrasser la vie avec émerveillement et respect.

Ce livre s’adresse à ceux et celles qui ressentent l’appel de la magie, mais qui ne savent pas par où commencer. Il est destiné à ceux qui cherchent à approfondir leur compréhension de la sorcellerie moderne tout en explorant leur propre pouvoir intérieur. Que vous soyez novice en matière de pratiques magiques ou que vous soyez déjà sur le chemin de l’éveil spirituel, « Magicultrice » offre des clés pour déverrouiller les portes de la perception et découvrir la richesse de votre propre nature magique.

En redéfinissant ce que signifie être une sorcière à l’ère moderne, Ariane Legale brise les stéréotypes et ouvre la voie à une nouvelle compréhension de la magie comme moyen d’autonomisation et de transformation personnelle. Le livre encourage les lecteurs à réfléchir sur leur propre vie, à identifier et à cultiver leur magie unique, et à devenir des agents de changement dans leur communauté et dans le monde. « Magicultrice » est une célébration de la vie, de la féminité, de la nature et de la magie qui réside en chacun de nous. C’est un appel à reconnaître et à honorer notre part la plus profonde, magique et authentique. Ce livre est un compagnon précieux pour toutes celles qui souhaitent parcourir un chemin épanouissant, teinté de magie et de sens, et il s’adresse tout particulièrement à celles qui sont prêtes à embrasser pleinement leur pouvoir personnel et à contribuer à un monde plus magique et harmonieux.

 
 

Mais qu’est-ce que les sorcières aiment faire en Mars ?

 

Mars est un mois où les sorcières sortent leurs balais, non pas pour voler dans le ciel nocturne, mais pour le grand nettoyage de printemps ! Et quel meilleur moment pour le faire que lors d’Ostara, ce sabbat qui célèbre le réveil de la nature et l’équilibre parfait entre le jour et la nuit ? C’est la période où nos amies sorcières troquent leurs chaudrons et leurs grimoires pour des pelleteries de fleurs et des nids douillets.

Pendant Ostara, la magie prend une tournure particulièrement printanière. Les sorcières se transforment en jardiniers mystiques, plantant des graines non seulement dans leurs jardins mais aussi dans leurs vies. C’est le moment idéal pour démarrer de nouveaux projets, que ce soit des légumes à cultiver ou des plans pour conquérir le monde (de manière éthique, bien sûr). Et quoi de mieux pour accompagner cette plantation que de réaliser des pots de fleurs en coquilles d’œufs ? Écologique, esthétique, et tellement sorcière !

Mais Ostara, c’est aussi la saison des œufs – pas seulement ceux en chocolat que certains confondent avec le butin d’une chasse au trésor. Nos sorcières peignent des œufs naturels avec des teintures végétales, créant des œuvres d’art à la fois magnifiques et comestibles. Imaginez la tête de leurs voisins moldus en découvrant un œuf violet teint au chou rouge dans leur jardin !

Cueillir des fleurs sauvages est une autre tradition d’Ostara très prisée. Cependant, loin de se limiter à une simple promenade champêtre, les sorcières lisent dans les pétales les réponses de l’univers. Un bouquet de pâquerettes peut révéler bien plus sur l’avenir que n’importe quel tarot si on sait écouter. Bien sûr, l’activité est doublement productive quand on se rappelle que chaque fleur cueillie est un potentiel nouvel ingrédient pour un sort ou un remède.

En matière de décoration, les sorcières d’Ostara ne lésinent pas sur les moyens. Elles transforment leurs autels avec des éléments de saison : des nids, des plumes, des bourgeons prêts à éclore. Chaque objet est chargé de magie, prêt à aider nos sorcières dans leur travail spirituel. Et que dire des « land arts » ? Ces créations éphémères dans la nature sont la preuve que les sorcières sont les véritables pionnières de l’art écologique.

Bien sûr, Ostara ne serait pas complet sans un rituel pour honorer la renaissance et la fertilité de la terre. Les sorcières se rassemblent (dans le respect des mesures de distanciation sociale, pandémie oblige) pour célébrer l’équilibre et la lumière. Le moment est propice pour partager des intentions, des rêves et des graines – littérales et métaphoriques – dans le but de voir ce qui fleurira dans les mois à venir.

Et après toute cette activité, quoi de mieux que de se reconnecter avec son enfant intérieur ? Ostara invite à la légèreté, au jeu, à redécouvrir le monde avec émerveillement. Les sorcières peuvent être vues se roulant dans l’herbe, dansant sous la lune, ou même organisant une chasse aux œufs magiques (avec des surprises autrement plus intéressantes que des bonbons).

En résumé, Mars pour les sorcières est un mois de renouveau, de nettoyage, de créativité et de préparation pour l’avenir. C’est le moment de lâcher prise sur le passé et d’embrasser le potentiel infini du présent. Alors, si vous croisez une sorcière en mars, n’oubliez pas de lui souhaiter un joyeux Ostara – et peut-être de lui demander quelques graines de son jardin magique !

Répétons en divers styles pour que vous soyez sûrs de comprendre ce qu’il  faut faire en Mars


1. Style Administratif :

Objet : Célébration du mois de mars et activités associées à Ostara.

Madame, Monsieur,

Veuillez noter que le mois de mars marque le début de la période de renouveau conformément aux traditions ancestrales. L’événement principal, Ostara, se caractérise par le réveil de la nature. Il est coutumier que les individus adoptent des comportements écologiques et agricoles, tels que le jardinage et le nettoyage de printemps. Les activités recommandées incluent la plantation de végétaux divers et la teinture d’œufs avec des colorants naturels.

Les rassemblements extérieurs seront organisés pour célébrer l’équilibre et la renaissance, en respectant les normes de distanciation sociale en vigueur. La collecte et l’utilisation de fleurs sauvages sont encouragées pour favoriser la connexion à l’environnement naturel.

Cordialement, Le Bureau des Traditions Saisonnières

2. Style Poétique :

Mars, oh Mars, quand les sorcières, Dansent avec la brise printanière. Ostara, douce muse de verdure, Ouvre nos cœurs à l’aventure.

Dans les jardins de nos âmes, nous semons, Des espoirs, des rêves, sous le ciel monotone. Les œufs, teintés de l’arc-en-ciel de la terre, Nous parlent de renaissance, de mystères.

Champs de fleurs, toiles d’artiste, Dans cette symphonie, la magie persiste. Ostara, nous voici, enfants de la lune, Dansant, riant, sous le soleil, aucune brume.

3. Style Dramatique :

Scène : Une clairière au lever du jour. Les sorcières, face au dilemme du renouveau, se rassemblent pour célébrer Ostara.

Sorcière 1: « Voici Mars, le temps du nettoyage, de purger l’ancien! » Sorcière 2: « Oui, mais le cœur lourd de ce qui fut, comment embrasser ce qui sera? » Sorcière 3: « Par les graines que nous plantons, par les œufs que nous colorons, nous écrivons notre destinée! »

Le chœur des sorcières: « Laissons les fleurs sauvages guider nos âmes, dans cette danse, trouvons notre calme. »

4. Style Culinaire :

Recette pour un Mars Magique :

Ingrédients :

  • Une pincée de nettoyage de printemps
  • Un bouquet de projets à planter
  • Œufs à teindre avec amour
  • Une promenade pour cueillir des fleurs sauvages

Instructions :

  1. Mélangez le nettoyage de printemps avec une bonne dose d’énergie renouvelée.
  2. Intégrez délicatement vos projets dans le sol fertile de vos intentions.
  3. Teignez les œufs dans un bain de couleurs naturelles, laissez sécher sous un rayon de soleil printanier.
  4. Finalisez par une marche méditative, cueillez les fleurs de vos aspirations.

5. Style Médical :

Diagnostic : Manque de renouveau printanier. Prescription : Ostara, impliquant des activités de jardinage, nettoyage intensif, et interactions enrichissantes avec la nature. Mode d’emploi : S’engager quotidiennement dans la plantation de nouvelles idées et le nettoyage des espaces de vie. Utilisation externe de fleurs sauvages recommandée pour améliorer le bien-être émotionnel.

6. Style Philosophique :

Dans le théâtre de Mars, les sorcières incarnent le principe de renouveau, naviguant sur les vagues de l’éphémère Ostara. Le nettoyage de printemps, métaphore de la purification de l’âme, se juxtapose au semis, acte d’engagement vers l’avenir. Les œufs, symboles d’origine, sont colorés, non dans une quête d’esthétique, mais comme un rituel de renaissance.

7. Style Sportif :

Bienvenue dans le grand stade de Mars, où les sorcières se préparent pour le grand match d’Ostara ! Au programme : un marathon de nettoyage, suivi d’un tournoi de jardinage. Les épreuves de teinture d’œufs promettent de vives compétitions. Gardez un œil sur la météo, car la cueillette de fleurs pourrait être influencée par des conditions imprévisibles. Que le meilleur printemps gagne !

8. Style Enquête Policière :

Inspecteur : « Regardez ces traces, une claire indication que les sorcières ont orchestré le grand nettoyage. » Partenaire : « Et ces éclats de couleur ? » Inspecteur : « Des œufs teints, un signe incontestable d’Ostara. Elles préparent quelque chose de grand, quelque chose de renouvelé. » Partenaire : « Il semblerait qu’elles aient laissé derrière elles plus que de simples fleurs sauvages… »

9. Style Enfantin :

Mars, c’est trop rigolo, c’est quand les sorcières sortent leurs gros balais pour faire le ménage mais pas dans le ciel, non non, dans leur maison ! Et puis, c’est la fête d’Ostara, un peu comme un anniversaire pour la nature. Elles plantent des graines comme si elles jouaient à la dinette mais avec de la vraie terre, et elles peignent des œufs, pas pour les manger mais pour les décorer tout jolis !

10. Style Fantaisiste :

Au royaume de Mars, les sorcières, ces charmantes gardiennes de la verdure, s’affairent à la grande quête d’Ostara. Elles brandissent leurs balais enchantés non pour le vol mais pour la bataille contre la poussière ancienne. Le rituel des œufs, une tradition sacrée, où chaque couleur dévoile un secret de la terre. Dans ce ballet printanier, chaque fleur cueillie est un sortilège doux, un chant à la renaissance de la nature

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La psychomagie : une invention magique de Jodorowsky

Le terme a été créé par Jodorowsky, qui s’en explique dans une interview pour Le Point.

Cette technique a pour but « d’aider les gens à se délivrer de certains blocages inconscients que leur imposent leur famille, la société, la culture ou l’histoire. » Et cette thérapie est gratuite ! Il s’agit de lever les blocages ; mais qui viennent de loin, de l’héritage, de l’héritage de l’âme : « si chacun de nous a un héritage génétique, il a aussi un héritage psychologique, une âme qui aime à se répéter de génération en génération ». Le praticien fait donc parler la personne de sa famille, ses parents, grand-parents. Il tire aussi les tarots (dont il est un spécialiste), pour trouver des éléments « plus enfouis, qui résistent à la parole ». Enfin, il propose un « acte de psychomagie ».

Un exemple : « Cela dépend vraiment de la personne. Il m’est arrivé de demander à un adulte qui souffre d’une mauvaise estime de soi de se déguiser en enfant, de se prendre en photo et de donner ensuite la photo à sa mère en lui disant qu’il « lui rend l’enfant ». Si cet acte étrange peut avoir un effet, c’est parce que l’inconscient ne fait pas de différence entre le symbole et la réalité, ici entre la photo et ce qu’elle représente. »

L’explication de ce type de geste : « Il s’agit toujours de chercher non pas la vérité – qui est inconnaissable -, mais la beauté. C’est devenir conscient de la réalité, de l’impermanence de toute chose. Et c’est cela, être mystique : savoir que nous sommes mortels, que tout va disparaître, qu’il n’y a rien de permanent. (…) Quand nous en devenons conscients, tout se présente à nous comme un miracle »

Voici donc un éclairage en profondeur de la magie ! Illusion, certes, mais alors recherchons l’illusion la plus belle, non celles de l’horreur.Suivre « Jodo » sur Twitter, qu’il affectionne.

La Magie selon Marsile Ficin et Pic de la Mirandole

Balzac fait parler l’alchimiste de la reine Catherine, le florentin Laurent Ruggieri,

«Quelle puissance entretient la vie en nous? un mouvement. Ce mouvement, pourquoi la science ne le saisirait-elle pas?» «Autour de nous, au-dessous, au dessus, se trouvent les éléments d’où sont sortis les innombrables millions d’hommes qui ont foulé la terre avant et après le déluge. De quoi s’agit-il? de surprendre la force qui désunit; par contre, nous surprendrons celle qui rassemble… Quand les eaux ont couvert notre globe, il en est sorti des hommes qui ont trouvé les éléments de leur vie dans l’enveloppe de la terre, dans l’air et dans leur nourriture. La terre et l’air possèdent donc le principe des transformations humaines, elles se font sous nos yeux avec ce qui est sous nos yeux; nous pouvons donc surpendre ce secret».

«Enfin, je frappe incessamment à la porte de la création, et je frapperai jusqu’à mon dernier jour. Quand je serai mort, mon marteau passera en d’autres mains également infatigables, de même que des géants inconnus le transmirent. De fabuleuses images incomprises, semblables à celles de Prométhée, d’Ixion, d’Adonis, de Pan etc… qui font partie des croyances religieuses en tout pays, en tout temps, nous annoncent 3que cet espoir naquit avec les races humaines. La Chaldée, l’Inde, la Perse, l’Egypte, la Grèce, les Maures se sont transmis le Magisme, la science la plus haute parmis les sciences occultes, et qui tient en dépot le fruit des veilles de chaque génération…»


D’après Wikipédia

Marsile Ficin

C’est l’un des philosophes humanistes les plus influents de la Première Renaissance italienne. Il dirigea l’Académie platonicienne de Florence, fondée par Cosme de Médicis en 1459, et il eut pour disciples et collègues de travail Jean Pic de la MirandoleAnge Politien et Jérôme Benivieni.
Il a traduit et commenté l’œuvre de Platon et de Plotin, il connaissait l’œuvre d’Aristote, il s’intéressa aussi à l’occultisme et l’hermétisme, et fut le représentant majeur du néoplatonisme médicéen. Sa philosophie, composition intime de métaphysique, de religion et d’esthétique, fit autorité en son temps.

Selon Les Mystères du Tarot de Marseille, Marsile serait à l’origine des arcanes majeures du Tarot de Marseille ; en effet, Marsile est célèbre pour avoir été le premier à avoir traduit les oeuvres complètes de Platon du grec vers le latin. Cette traduction avec ses commentaires contient de troublantes ressemblances avec les descriptions des lames.

Jean Pic de la Mirandole

Philosophe et théologien humaniste italien, troisième fils d’une vieille famille comtale. À la recherche de la prisca theologia (ou théologie première exposée par les Anciens), il étudia et synthétisa les principales doctrines philosophiques et religieuses connues à son époque, notamment le platonisme, l’aristotélisme, la scolastique. Il est le fondateur de la kabbale chrétienne.

Citations sous licence CC

La magie

Magicultrice

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Magie : Art ? Science ? Étude et pratique ?

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Papus : Traité méthodique de magie pratique

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La magie du chaos

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Magie : Art ? Science ? Étude et pratique ?

C’est dans tous les cas un moyen d’agir sur le monde matériel, de contrôler les forces de la nature, c’est bien le monde, la matière, la nature qui y est désigné comme l’objet d’une transformation dont le vecteur est d’un autre ordre, spirituel. Wikipédia recense diverses définitions intéressantes « La magie est l’étude et la pratique du maniement des forces secrètes de la Nature » écrit Papus, dont nous proposons un extrait ici.

Les théories de la magie dans les traditions anthropologiques anglaise et française
Frédéric Keck

Source : revue Méthodos
Frédéric Keck, « Les théories de la magie dans les traditions anthropologiques anglaise et française », Methodos [En ligne], 2 | 2002, mis en ligne le 05 avril 2004, consulté le 15 mars 2014. URL : http://methodos.revues.org/90 ; DOI : 10.4000/methodos.90

Présentation d’extraits

1/ Cette approche anthropologique repose sur la distinction contestable, la « progression », magie – religion – science

Citation
« De tous les problèmes traités par l’anthropologie, le problème de la magie est celui qui a suscité le plus de curiosité. La magie est une pratique qui n’a pas d’équivalent dans la société moderne, et elle a donc pu être considérée comme le type même du comportement irrationnel, étrange, exotique. Mais on ne comprendrait pas la fécondité théorique du problème de la magie si on en restait à la seule fascination pour l’étrange et l’exotique. La magie a suscité un intérêt théorique en anthropologie parce qu’elle apparaissait à la croisée de deux phénomènes familiers aux sociétés modernes et essentiels à leur définition : la science et la religion. La magie semble à première vue plus proche de la science que de la religion pour deux raisons : d’une part, elle postule une unité des lois de la nature et prétend agir sur elle grâce à la connaissance de ces lois, ce qui l’apparente à une science appliquée ou à une technique ; d’autre part, elle est le fait d’individus marginaux, considérés comme géniaux ou comme malfaisants, et non de collectifs se réunissant autour d’un culte, et c’est pourquoi l’apprenti sorcier a davantage été une figure du savant des origines que du prêtre. Mais la magie est proche de la religion en ce qu’elle invoque des entités non visibles dont elle postule l’action efficace dans le monde sensible ; en cela, elle participe encore d’un mode de pensée religieux, elle utilise des conceptions religieuses pour agir sur le monde. La magie serait donc l’annonce de la science dans des sociétés religieuses et la persistance de la religion dans des sociétés scientifiques. »

2/ L’approche de Malinowski

Citation
« La démarche de Malinowski consiste à poser le problème de la magie sur le terrain, c’est-à-dire par une observation participante de ceux qui opèrent la magie. Malinowski a en effet introduit l’observation de terrain en anthropologie, notamment par ses travaux sur les Trobriandais du Pacifique, dont il a tiré en particulier un ouvrage sur la magie, Les Jardins de corail. Dans cet ouvrage, Malinowski propose une théorie ethnographique du langage de la magie, qui consiste à replacer les énoncés magiques (spells, incantations) dans les contextes pratiques où ils prennent sens. »

Extrait de Malinowsky :
« Partons de la finalité de la magie. Elle est imaginaire de notre point de vue, mais est-ce une raison pour la considérer comme non-pertinente d’un point de vue social et culturel ? Certainement pas. La magie se produit dans un monde qui lui est propre, mais ce monde est réel pour les indigènes. Il exerce par conséquent une profonde influence sur leur comportement, et par suite il est également réel pour l’anthropologue. La situation de la magie – et par ce mot j’entends la scène d’action remplie d’influences et d’affinités sympathiques et toute pénétrée de mana – cette situation forme le contexte des incantations. Elle est créée par la croyance indigène, et cette croyance est une force sociale et culturelle très puissante. Par conséquent nous devons essayer de replacer les énoncés de la magie à l’intérieur des contextes appropriés de la croyance indigène, et voir quelle information nous pouvons en tirer qui nous aiderait à comprendre les incantations et à élucider les mots. »

3/ Lévi-Strauss
Il vise, d’après l’auteur, « à résoudre par la notion de structure symbolique le mystère de l’efficacité des pratiques magiques ».

Citation
« la croyance se cristallise dans un schème, c’est-à-dire que la magie actualise une structure qui est d’ordre intellectuel, et qui est autant une structure sociale qu’une structure cosmologique. Cette structure se reflète dans ce que Lévi-Strauss appelle à la suite de Mauss le complexe shamanistique, qui unit le shaman, l’individu qu’il guérit et la société, qui les soutient de sa croyance et qui en même temps trouve un intérêt vital à leur interaction »

4/ Dans la conclusions

Citation
« Dire que la magie est une logique pratique, c’est revenir à son sens premier de volonté d’agir sur le monde, volonté d’action qui est toujours partie prenante d’un ensemble de pratiques socialement acceptées ; mais c’est aussi prendre en compte le fait que la magie, en voulant agir dans le monde, doit en suivre les lois, et donc respecter une certaine logique. (…) Le remplacement de la magie par la science ne serait donc pas le remplacement de l’irrationnel par la rationalité mais celui d’une logique profondément enracinée dans un contexte social par un système de lois valant en dehors de toutes pratiques socialement déterminées. »

Papus : Traité méthodique de magie pratique

 – Extraits

Dans son introduction Gérard Encausse – PAPUS – définit la magie, et au-delà, la position que l’on peut avoir vis à vis de la magie, particulièrement lorsqu’on est « étudiant » ou « chercheur » en la matière. « La magie est l’étude et la pratique du maniement des forces secrètes de la Nature. C’est une science pure ou dangereuse comme toutes les sciences, et il faut que l’étudiant se rende bien compte d’un fait, c’est qu’il est anti-initiatique de dire du mal de la Magie, sous prétexte qu’on y étudie des forces mauvaises autant que des forces bonnes, comme il serait ridicule d’avoir peur de la chimie, sous prétexte qu’elle permet de fabriquer de la nitroglycérine et des corps explosifs. Il est certain, et nous ne saurions trop le répéter hautement, que l’appel aux forces divines, l’exercice de la charité et l’usage de la prière qui constituaient ce que, sous l’Antiquité, on appelait « La Magie divine » et qui forme aujourd’hui la théurgie, est le seul usage licite et utile pour l’homme des forces divines. Le caractère primordial de tout cerveau qui aspire à participer à la bénédiction des forces du ciel, c’est le courage ; et vouloir accuser ses adversaires de faire de la Magie ou d’écrire des livres de magie (ou des billets sur un blog en faveur de la Magie), c’est montrer qu’on n’a rien compris à cette question ou qu’on ferme volontairement les yeux devant la responsabilité que doit assumer tout véritable étudiant des questions de la Haute Science. »

La magie du chaos

Un article de Spartakus FreeMann
Pour aller plus loin KAosphOruS WebZine Chaote

Suivi d’une table ronde de BAGLIS.TV

Soror DS : « Chéri, il y a trop d’adjectifs. »

Spartakus : « Il faut des adjectifs, bébé, c’est de la chaos ».

On m’a proposé d’écrire un papier sur un sujet qui me tient à cœur. J’avais le choix entre une biographie de Boutin ou une présentation de la Chaos Magic…

 

Donc : il était une fois, un papa et une maman qui, ayant bien secoué la couette, apprirent l’heureux événement qui les attendait – heureusement avant Twitter ! – … Et… Attendez, non, finalement.

Il était une fois, il y a bien longtemps – avant Facebook, c’est dire – et dans une contrée étrange, des mecs, tous passés par divers ordres très mystérieux – et marrants – qui se retrouvèrent réunis autour de quelques pintes, afin de parler de leurs expériences de la magie. Chacun y allant de son ordre, de son parcours au travers de grades très compliqués, de labyrinthes lugubres pour enfin en arriver à la conclusion que la magie occidentale était bien devenue une sorte de grand Barnum inutile.
Entre les chaînes McOTO, les Golden Down et autres jeux de chaises musicales, l’horizon magique leur semblait bien terne – consensuel dans la transgression, triste dans sa hiérogamie conventuelle. On était encore à la préhistoire, dans les années soixante-dix du siècle dernier, et la fondation du pacte des Illuminés de la MorAmour – qu’on me pardonne ce barbarisme – marquera définitivement l’acte de naissance de la Chaos Magic(k). Nombreux en seront les pères putatifs : Aleister Crowley (déjà inventeur du mouvement perpétuel) ; Austin Osman Spare (le premier qui comprend ce qu’il écrit s’abstiendra de m’en faire part) ; Hakim Bey (Chaos never died) ; Jean-Philippe-Édouard de Sarcelle ; Peter « Magic » Carroll ; Moorcock ; Helena Blavatsky (si si)…

 

En fait – et il s’agit ici d’un secret sans prix –, le chaos n’a pas de père, ni même de mère. C’est un courant qui était dans l’air du temps, n’appartenant à personne, sauf – peut-être – à ceux qui le firent passer de rêve à réalité et qui, jamais, ne réclamèrent la paternité du petit tube de verre…

Une idée donc – voletante, libre, pure – qui naît dans le fond d’une pinte houblonnée ; qui se concrétise dans un mouvement énergique et atypique qui formera une décennie plus tard, ce que nous connaissons sous le terme de « Chaos Magic » ou magie du chaos. Chaos… Hou le terrible mot que voilà ! Il ne peut donc s’agir que de magie noire, sexuelle, gluante, maléficiée… Fantasme, encore ! Car, ce chaos est…

« … Un bloc brut ; le culte d’un monstre unique, inerte & spontané, plus ultraviolet que toutes les autres mythologies (telles les ombres devant Babylone) ; l’unité-de-l’être primordiale & indifférenciée qui irradie encore sereinement comme les étendards noirs des Assassins, hasardeux & perpétuellement empoisonné.

Le Chaos vient avant tout principe d’ordre & d’entropie, il n’est ni un dieu ni un asticot, ses désirs fous renferment & définissent toutes les chorégraphies possibles, tous les éthers insignifiants & les phlogistiques, ses masques sont les cristallisations de ses propres absences de visage, il est tel un nuage. » (Hakim Bey, Le Chaos).

Et ainsi, il est un rêve, une volute imaginale flottant au-delà de notre quotidien – fut-il magique. Le chaos dont parle la magie du même nom n’est pas autre chose qu’un déchaînement de rêves, une rave de l’esprit. Sans dogme, car les possédant tous ; sans but, car de l’instantané ; sans mouvement ordonné, car rituel ici et maintenant ; sans idée, car idéal. Le chaos de cette magie particulière est cette action irraisonnée et pure de ses agents qui « jettent des regards de feu sur tout & sur quiconque est capable de porter témoignage de leur condition, de leur fièvre de lux & voluptas… tout le reste n’est que décor, de l’anesthésie quotidienne, de la merde de cerveau » (Hakim Bey, Le Chaos).

Ces percepteurs du Chaos dont je parlais ressentirent quelque chose, au-delà des vapeurs de ganja et de pure ale, ils reçurent l’éclat foudroyant d’un rayon octarin qui, à jamais, allait changer leur perception de ce qu’est la magie, la psychurgie active de notre Occident. Car ce n’est pas leurs robes, leurs outils torves, leurs diplômes et leurs cordons mordorés qui font leur magie ; c’est leur esprit, leur essence même, leur âme virevoltante qui interprète, qui agit, qui teste, tente, se fraye un chemin dans une forêt de possibles. Une réessentialisation de l’instant et du naturel déréifié, une rave de la Nature, car sa musique « n’a d’existence qu’en dehors des choses. Les différentes ouvertures, pipes, flûtes, tous les êtres vivants ensemble constituent la nature. Le “Je” ne peut produire des choses & les choses ne peuvent produire le “Je”, qui est lui-même inexistant. Les choses sont ce qu’elles sont spontanément, non causées par quelque chose d’autre. Tout est naturel & ne sait pas pourquoi il est tel. » (Kuo Hsiang).

Cette époque illustre verra la naissance d’improbables bijoux – un peu comme les Twitter de Boutin – le Liber Null, le Liber Kaos, SSOTBME (cherche, petit scarabée !) et, aussi, car tout agent illuminateur entraîne à sa suite une réaction de la Matrice, l’IOT, les Illuminés de la MorAmour, une concrétion, une after-party où l’on se pose un peu avant une danse nouvelle, ou vers l’enNuit…

Suit une période pointilliste de créativité et d’exubérance ; le second âge de la Chaos Magic, l’âge des essais, des tâtonnements, mais aussi celle d’une grande explosion. Le TOPY, Grant Morrison, Phil Hine, Jan Fries, et tant d’autres – individus ou groupes – vont nous ouvrir un éventail iridescent de vortex opératifs qui marqueront le moment mythique de la créativité chaote : sauts de paradigme, octuple sentier, taqqya magique, sigilisation ancienne et rénovée, cut-ups bourroughites multimédias, des dizaines de probables réalisations pratiques, une foule d’idées – pas neuves, mais réinventées et réidéalisées – une époque psyché de la magie dégagée des structures et des dogmes passéistes. Une époque que l’on aurait voulu vivre comme un Woodstock magique.

Et comme Joplin ne survivra pas à sa fièvre vivante, tout comme les hippies se reconvertissent en agent de change – l’Empire n’est jamais mort – les chaoticiens suiveurs de cette époque finiront poupées de cire, symbole d’une faille cicatrisée dans le système.

Les années de Fin de Siècle verront encore s’insinuer quelques étincelles de la gerbe initiale, finissant – enfin – par atteindre le pays de Rabelais – ce chaote méconnu – presque moribonde et éteinte. Rémi Soussan en parlera, des traductions apparaîtront ici et là, l’idée de Chaos fera son chemin comme avatar de la « contre-culture technologique » prônée par Timothy Leary et R.A. Wilson. Elle sera incomprise, récupérée, perdue, retrouvée par ces « nouveaux occultistes (qui) reconnaissent et revendiquent le caractère fictionnel, fantaisiste de leur idée et de leur pratique ». Transformant ainsi l’occultisme en « terrain d’expérimentation de l’imagination la plus débridée ».

Personnellement, je n’ai été qu’un modeste agent du Chaos, un sous-fifre rieur et blagueur, un trickster de la lucarne. J’ai pris un train imaginal en marche, j’ai parfois trahi, parfois piraté, non pour une gloire personnelle, mais dans le but de transmettre le courant inaliénable de la Chaos Magic. Je suis la troisième génération, celle des scribes-fanfarons.

La Chaos Magic vit donc aujourd’hui, libre, avec une foule de jeunes prêts à tout tenter, invoquant Jason sous l’avatar d’Homer Simpson dans le but d’ouvrir une porte vers le domaine des Grands Anciens. Le tout dans un rire qui réchauffe tant l’âme que je me sentirais presque à les suivre.

Spartakus FreeMann, au nadir de Libertalia, 4 février 2014 e.v.

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