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La sagesse des ancêtres – Hazel Marie Volk

Hazer Marie Volk nous mène dans une exploration profonde de l’identité, de la spiritualité, de la culture et de la psychologie humaine. Et nous exhorte : “Réveillez votre lien au vivant”.

 

L’ouvrage, au fil des chapitres nous propose des “réflexions” des sortes de mises en situation étranges qui nous mènent ailleurs, au-delà de nos certitudes et de notre confort

 

Quelle est la profondeur et la signification de nos racines ancestrales, comment ces racines influencent-elles notre identité et notre rapport au monde, et comment pouvons-nous nous reconnecter à cette sagesse ancienne pour guider notre chemin dans le monde moderne? Les différentes sections abordent :

  1. L’identité des lointains ancêtres
  2. Renouer avec nos racines
  3. Retrouver notre humanité

Elle nous donne une clé de lecture : “Je vous invite à lire ce livre en compagnie d’autres personnes, d’amis, de voisins ou de membres de la famille. De vous réunir une fois par semaine ou une fois par mois, à la façon d’un groupe de lecture, en personne ou virtuellement, pour lire, ensemble, un paragraphe ou un chapitre afin de partager votre expérience et d’écouter celle des autres. Tout au long de cet ouvrage, vous trouverez des questions et des réflexions qui vous inviteront à ralentir et à vous immerger afin de donner votre propre sens au contenu. Des informations La Sagesse des ancêtres et des pratiques à explorer, afin de stimuler votre propre créativité, votre boussole intérieure, et ressentir ce qui vous semble juste. Je vous invite à vous munir d’un carnet pour noter ce qui émerge lors de vos discussions et réflexions. Lorsque viennent les temps de partage, n’oubliez pas de marquer une pause et de vous habituer à écouter sans trop commenter. Soyez ouvert à l’expérience des autres, à une perspective différente, à une sagesse nouvelle qui a le potentiel de vous inspirer et d’élargir votre horizon. Il s’agit d’une invitation à apprendre mutuellement, en utilisant les mots de ce livre comme des guides, des encouragements ou des moyens d’engager la conversation.

À la découverte de notre essence : un retour aux racines

Dans une ère dominée par le matérialisme et la déconnexion, ce nouvel ouvrage nous propose un périple introspectif, nous invitant à retrouver notre essence véritable. À travers son parcours personnel et ses explorations profondes, l’auteur aspire à nous ramener à nous-mêmes, non seulement en tant qu’individus mais aussi en tant que membres d’une communauté, qu’elle soit visible ou invisible. L’auteur aborde la notion troublante de la façon dont la société moderne nous a façonné. Elle suggère que nous avons été conditionnés à oublier qui nous sommes vraiment, perdus dans les mirages de la matérialité. Toutefois, le message central de cet ouvrage est un appel vibrant à raviver notre relation avec le monde naturel, à renouer avec nos racines sauvages et ancestrales qui semblent avoir été oubliées.
L’essence de son message est claire : nous sommes bien plus que ce que la société contemporaine prétend que nous sommes. En explorant les profondeurs de notre âme, nous pouvons déterrer les racines de cette illusion de déconnexion – une illusion qui nous a fait croire que nous sommes séparés de nous-mêmes, des autres et de notre planète. Mais le voyage vers cette redécouverte n’est pas dépourvu de défis. Comme l’auteure le souligne, faire face à l’inconfort d’une telle transformation est essentiel. C’est un rappel puissant que la plénitude de la vie réside en chacun de nous et qu’elle attend simplement d’être reconnue et célébrée. Elle nous guide vers une guérison systémique : “en réapprenant à danser sur le plan physique, émotionnel et spirituel avec l’ensemble de la Vie”. Plutôt que de chercher des solutions isolées, elle encourage à embrasser une transformation holistique, en réapprenant à interagir sur les plans physique, émotionnel et spirituel avec l’intégralité de la Vie.

L’authentique identité de nos ancêtres préhistoriques : bien plus qu’un simple cliché

La première partie de l’ouvrage met au défi les préconceptions tenaces que nous entretenons à propos de nos ancêtres préhistoriques. Loin de l’image des brutes primitives, souvent véhiculée par les médias et l’éducation, l’auteur dévoile une image bien différente et infiniment plus riche. Nos ancêtres préhistoriques étaient en réalité le produit de millions d’années d’évolution et d’adaptation à leur environnement. Ils possédaient une sagesse, des connaissances et des pratiques ancestrales qui ont laissé des empreintes indélébiles, encore visibles aujourd’hui. Pour preuve, l’auteur évoque la richesse culturelle des tribus autochtones contemporaines, qui, malgré les assauts de la colonisation, ont conservé des traditions et des croyances profondément enracinées.
L’un des messages les plus percutants de cette première partie est l’importance des mythes, des légendes et de la cosmogonie. Ces récits, bien plus que de simples histoires, sont des témoins précieux de la relation intime que nos ancêtres entretenaient avec la Terre. Ils respectaient et honoraient chaque territoire pour sa singularité, reconnaissant les besoins spécifiques de chaque lieu. Elle met également en lumière un point crucial : avant de s’aventurer à adopter les pratiques de cultures étrangères, il est essentiel de comprendre et d’honorer ses propres racines. Cette prise de conscience est un appel à la responsabilité et à l’intégrité, et un rappel que la véritable sagesse réside dans la compréhension de notre propre héritage.

 

À la croisée des chemins spirituels : l’impact occidental et le retour aux sources

La deuxième partie du livre jette un regard critique sur l’engouement spirituel de l’Occident et son influence souvent non désirée sur les cultures vers lesquelles il gravite. L’auteur met en lumière une réalité troublante : bien que la quête spirituelle soit intrinsèquement noble, elle peut involontairement prolonger les ombres du passé colonial. Cependant, loin de s’attarder sur la critique, le cœur de cette partie est un vibrant appel à un retour aux sources. L’auteur nous incite à renouer avec le dialogue interspèces, à nous réinsérer dans le paysage naturel et à redécouvrir le sol sacré sous nos pieds. Il évoque une triste réalité : de nombreux rituels et traditions occidentaux ont été perdus au fil du temps. Toutefois, l’espoir n’est pas perdu. En se tournant vers nos ancêtres et en écoutant attentivement la Terre, il est possible de retrouver l’essence de ces pratiques et de les adapter à notre époque moderne. Retrouver la sagesse de nos ancêtres va au-delà de simples rituels. C’est un voyage pour redécouvrir ce que signifie réellement être humain. Elle nous défie de dépasser les tabous et les conditionnements sociétaux pour embrasser une humanité plus authentique, déconditionnée.

 

Réintégrer l’émotion et la sagesse corporelle : la clé pour un futur respectueux de la Vie

La troisième partie plonge profondément dans l’importance des émotions et de la sagesse corporelle pour vivre en harmonie avec la philosophie de nos ancêtres. Elle souligne la nécessité urgente de se reconnecter à nos corps et à nos communautés pour assimiler pleinement les expériences que la vie nous offre. L’auteur nous présente une vision claire : le retour aux rituels n’est pas seulement une tendance, mais une nécessité. Dans notre société moderne, où la dissociation et la déconnexion sont monnaie courante, les rituels agissent comme des ponts, nous guidant vers une intégration profonde de notre être. Ils sont le miroir d’une transition intérieure qui, lorsqu’elle est vécue pleinement, nous permet de jouer un rôle actif dans la création d’un avenir plus lumineux. Ce n’est pas un appel à l’individualisme. L’auteur insiste sur le fait que notre transformation intérieure a le pouvoir de déclencher des changements collectifs. En embrassant pleinement notre humanité, en honorant nos émotions et en célébrant la sagesse de notre corps, nous sommes mieux armés pour construire un monde qui respecte la Vie et qui chérit les générations futures.

En glanant quelques idées dans l’ouvrage

Au-delà du Chamanisme : La Conscience Universelle de l’Humanité

La profonde connexion que partagent les peuples autochtones avec la nature est à la fois édifiante et déconcertante pour le monde occidental. Cette symbiose, où le chaman puise sa force, sert de prisme à travers lequel l’auteur explore le mal-être fondamental de l’Occident : notre déconnexion croissante d’avec le monde naturel. Plutôt que de s’aventurer immédiatement dans le néo-chamanisme ou de rechercher des enseignements auprès de tribus traditionnelles, l’auteur suggère une introspection authentique. Il nous incite à évaluer la profondeur de notre lien avec la nature. Comment pouvons-nous renouer, nous immerger de manière intuitive et sensorielle dans le monde qui nous entoure, avant de prétendre assimiler la richesse des enseignements autochtones ? Au cœur de cette quête se trouve une observation percutante. Dans les communautés tribales, ceux qui guérissent ne se glorifient généralement pas de leur rôle. Ils l’acceptent avec humilité, comme tout autre membre de la tribu assurant des fonctions essentielles. La guérison, bien que précieuse, n’est pas perçue comme une vocation exceptionnelle, mais plutôt comme une contribution parmi tant d’autres à la communauté. Cette vision démocratise notre lien ancestral avec la Terre. Nous sommes tous, à la base, des êtres de la nature, dotés d’un patrimoine culturel riche et respectueux du vivant. La capacité de percevoir les mondes invisibles ne nous confère pas un statut spécial mais renforce plutôt notre humanité. Il ne s’agit pas de revendiquer des titres exotiques pour justifier une affinité avec le spirituel. Chaque individu possède en lui le potentiel de renouer avec cette sagesse ancestrale, à condition de le cultiver avec intention et persévérance. L’auteur nous lance un défi : retrouver nos racines en puisant l’inspiration des cultures traditionnelles, sans les usurper. Il nous invite à réapprendre l’art de l’écoute, en prêtant attention à la Terre sous nos pieds, signe tangible de notre appartenance à un tout plus vaste.

Laisser la Terre nous porter

Citation

“Ici en France, la Terre m’appelle à un rééquilibrage, à laisser couler mes larmes et à ressentir mes émotions pour pouvoir à nouveau ouvrir mon cœur, aimer, honorer, et vénérer la Vie. Je pense qu’elle nous invite à danser, prier, jouer et chanter à nouveau, à joindre nos voix à la sienne pour que, dans l’écho des montagnes, des déserts, des rivières, des forêts et des grottes du monde entier, nos voix atteignent chaque humain, comme une invitation à rejoindre le mouvement. Ce n’est qu’en renouant avec la Terre nourricière, individuellement et collectivement, que nous pourrons ramener l’équilibre dans un monde dominé par l’homme.”

L’écopsychologie

“C’est en m’intéressant à l’écopsychologie que j’ai pu mettre du sens sur ce que je ressentais et comprendre que notre éloignement progressif du monde naturel influence nos vies au quotidien. Une blessure collective que l’auteur Chellis Glendinning qualifie de « traumatisme originel 1 », rappelant que notre nature humaine profonde est vouée à vivre en participant et en étant en relation avec le monde naturel. Elle suggère que « la dégradation de ces relations a eu un impact majeur sur la façon dont nous construisons notre identité personnelle et collective ». Que « ce traumatisme originel se traduit par une désorientation constante, un manque de sentiment d’appartenance, vécu consciemment ou inconsciemment » qui « influence également la façon dont nous traitons la Terre, dont nous nous traitons les uns les autres ».
Une blessure qui entrave nos capacités « à atteindre une pleine maturité émotionnelle et psychologique »”

Conclusion

Devenir l’ancêtre de demain

Le labyrinthe

D’après l’excellent site “Je pense”  https://www.jepense.org/symbolisme-du-labyrinthe/

Le symbolisme du labyrinthe : signification et sens caché

Le labyrinthe est un motif géométrique ancien, symbolisant un parcours compliqué avec de nombreux détours et obstacles. Bien qu’il puisse être vu comme un jeu ou une épreuve, son sens profond est souvent associé à la quête, au mystère, et à la connaissance.

Origines et mythologie grecque : Le mot “labyrinthe” provient d’une ancienne racine indo-européenne, faisant référence à un complexe de bâtiments en pierre. Dans la mythologie grecque, Dédale crée un labyrinthe pour le roi Minos afin d’y enfermer le Minotaure. Thésée, aidé par le fil d’Ariane, entre dans le labyrinthe, tue le Minotaure et en sort victorieux.

Symbolismes profonds :

  1. Épreuve et adversité : Le labyrinthe évoque les défis, les erreurs, la peur, et la mort. Seules la ruse et l’intelligence permettent de le traverser.
  2. Labyrinthe mental : Il peut représenter le mental, l’inconscient ou le subconscient. Explorer son propre “labyrinthe intérieur” c’est confronter ses peurs et ses passions.
  3. Quête personnelle : Traverser le labyrinthe est une quête spirituelle, passant de l’illusion à la réalité, et cherchant son chemin de vie.
  4. Mystère et secret : Il évoque le mystère de la vie et nécessite de se dépasser pour découvrir la vérité cachée.
  5. Savoir et Connaissance : Comme une construction complexe ou un texte sacré, le labyrinthe représente le défi d’acquérir la connaissance.

Centre du labyrinthe : Le centre est un lieu d’équilibre, de paix, et d’harmonie. Il peut être vu comme un point d’accès au soi véritable, à l’arbre de vie, ou à la pierre philosophale.

Liens maçonniques : Bien que le labyrinthe ne soit pas directement mentionné dans la maçonnerie, ses thèmes se recoupent avec de nombreux symboles maçonniques. De plus, le labyrinthe était souvent associé aux bâtisseurs de cathédrales, précurseurs des francs-maçons.

Labyrinthes dans les églises : On trouve des labyrinthes dans de nombreuses cathédrales françaises. Traditionnellement, ils sont vus comme un moyen de protéger contre les démons et comme un substitut au pèlerinage. À Chartres, le labyrinthe est un exemple de la fusion de la pensée antique et chrétienne.

D’après « Chartres, le labyrinthe déchiffré » de John et Odette Ketley-Laporte 

Chartres, le labyrinthe

Un labyrinthe de proportions impressionnantes et de significations profondes est niché au cœur de la Cathédrale de Chartres, un chef-d’œuvre architectural construit en 1200. Ce n’est pas seulement une création grandiose en raison de sa taille – avec un diamètre impressionnant de 12,88 m – mais aussi en raison de la complexité et de la signification de sa conception.
Histoire et Architecture: Lorsqu’on étudie l’histoire du labyrinthe, il est impossible d’ignorer la plaque en cuivre qui se trouvait autrefois au centre, illustrant la bataille entre Thésée et le minotaure. Cette représentation est directement inspirée du célèbre Labyrinthe de Crète, une création mythologique de Dédale. Malheureusement, la plaque a été perdue lorsqu’elle a été fondu par des révolutionnaires en 1793 pour fabriquer des cloches. La perte de cette plaque est un rappel de l’impact de la politique et des mouvements sociaux sur l’art et la culture, même lorsqu’ils sont inscrits dans la pierre des cathédrales. Le labyrinthe de Chartres ne sert pas seulement d’ornement; il est la manifestation des connaissances mathématiques avancées de son temps. Le Moyen Âge, une époque souvent stigmatisée comme “sombre”, était en réalité un moment où la compréhension des nombres, des formes et des proportions était primordiale. Les chercheurs et les bâtisseurs croyaient fermement que ces éléments étaient les clés pour comprendre l’univers lui-même.
Géométrie et Symbolisme: L’architecture de la Cathédrale de Chartres, et en particulier du labyrinthe, est profondément enracinée dans la géométrie sacrée. Chaque coin, chaque courbe et chaque ligne du labyrinthe a été pensé en fonction de cette géométrie. Le centre du labyrinthe, par exemple, coïncide avec l’un des principaux points d’ancrage de la cathédrale elle-même. Le choix d’une forme circulaire avec onze anneaux concentriques est également loin d’être arbitraire. Le cercle, souvent vu comme un symbole de l’éternité et de l’infini, se trouve au cœur de sa conception. L’utilisation du pied romain comme unité de mesure pour la construction est également fascinante. Ce système de mesure ancien, basé sur une longueur de 294,45 mm, était la norme de l’époque. Mais à l’intérieur du labyrinthe, une autre mesure, appelée “pied du Maître”, d’une longueur très similaire, était utilisée. Cette distinction subtile entre les mesures “profanes” et “sacrées” met en évidence la frontière entre le monde extérieur et l’espace sacré du labyrinthe.
Renaissance et Signification Actuelle: Malgré sa splendeur et son importance symbolique, le message du labyrinthe a commencé à s’estomper dès la fin du XIIIe siècle. Au fil du temps, son sens s’est perdu, tout comme de nombreux autres labyrinthes dans d’autres cathédrales. Cependant, grâce à la qualité de sa construction et à des facteurs économiques au 19ème siècle, il a survécu. De nos jours, le labyrinthe connaît un regain d’intérêt. Les chercheurs déchiffrent peu à peu ses mystères, et chaque vendredi, les chaises qui le recouvrent sont retirées, permettant aux visiteurs de l’apprécier pleinement.
Origines et Dimensions Spirituelles: Les labyrinthes existent depuis l’Antiquité et peuvent être trouvés dans presque toutes les cultures du monde. Bien que chaque culture puisse avoir sa propre interprétation du labyrinthe, la conception de Chartres est unique en ce qu’elle n’est pas conçue pour perdre ou désorienter. Au lieu de cela, elle représente un voyage spirituel, une quête de la vérité intérieure et de la communion avec le divin.
Position du Rectorat de Chartres: Les découvertes récentes du rectorat de Chartres ont jeté un nouvel éclairage sur le labyrinthe. Elles révèlent qu’il a été utilisé lors de cérémonies spéciales pour symboliser la résurrection du Christ. Cette utilisation, combinée à son design inspiré du Labyrinthe de Crète, évoque des thèmes de renaissance et de triomphe sur la mort.

D’après le non moins excellent 450 FM  https://450.fm/2023/08/10/les-labyrinthes-dans-les-eglises-decryptage-dun-mystere-medieval/

Les labyrinthes dans les églises : décryptage d’un mystère médiéval

Depuis le Moyen Âge, des labyrinthes ont été représentés dans les cathédrales telles que Chartres et Amiens. Ce motif, ayant des origines païennes, intrigue quant à sa place au sein des églises chrétiennes. Originaire de la mythologie grecque, le labyrinthe est conçu pour désorienter. Dans la chrétienté, il a été réinterprété pour symboliser différents thèmes religieux. En Europe, on retrouve ce motif dans une vingtaine d’églises, notamment en Italie, en France et dans les pays nordiques. Ces labyrinthes varient en forme, et peuvent être représentés dans les pavements, peints sur des voûtes ou réalisés en mosaïques. Bien que l’origine du labyrinthe remonte à la Grèce antique, l’historien Hérodote le trace en Égypte. Cependant, il est plus populairement associé au mythe de Thésée et du Minotaure. Dans cette légende, Thésée utilise un fil pour naviguer et tuer le Minotaure dans le labyrinthe. En adoptant le motif du labyrinthe, le christianisme lui a donné une perspective plus profonde et religieuse. Le premier exemple de cette adoption se trouve en Algérie au IVe siècle, dans l’église Sainte-Réparate d’El-Asnam. Cette mosaïque du labyrinthe menait non pas au Minotaure, mais à la “Sainte Église”. Les significations et usages des labyrinthes dans les églises sont variés et font l’objet de nombreux débats. Certains pensent que cela pourrait représenter un défi que l’homme, qu’il s’agisse de Thésée, du Christ ou d’un pèlerin, relève victorieusement.

Hypothèse 1 : La signature des bâtisseurs

  • Le labyrinthe pourrait être la signature des architectes de la cathédrale, se voyant comme les héritiers du créateur du labyrinthe de Cnossos, Dédale.
  • La pierre centrale du labyrinthe d’Amiens contient l’évêque Evrard de Fouilloy et les 3 premiers architectes.
  • La position du labyrinthe dans la nef pourrait indiquer une signification plus laïque.

Mon avis : Favorable à cette interprétation.

Hypothèse 2 : Le symbole d’un monde dévoré par le péché

  • Le labyrinthe, avec son centre occupé par un Minotaure, symbolise un monde tentateur et dévoré par le péché.
  • La forme ronde représente le monde, et le Minotaure représente Satan.
  • Le nombre de lacets du labyrinthe de Chartres (11) est associé à l’imperfection.
  • Le Christ est vu comme une figure qui sauve les hommes du labyrinthe, semblable à Thésée sauvant les Athéniens du Minotaure.

Mon avis : Convaincu par cette analogie chrétienne.

Hypothèse 3 : Un chemin de Jérusalem

  • Après la perte de Jérusalem en 1187, le labyrinthe servirait de substitut au pèlerinage.
  • Il représente le trajet douloureux du Christ vers sa crucifixion.
  • Malgré certaines sources suggérant cette pratique, des preuves historiques datant d’avant le XVIIIe siècle manquent.

Mon avis : Sceptique concernant cette interprétation.

Hypothèse 4 : Un chemin initiatique vers le salut

  • Le labyrinthe représente le parcours de la vie, avec des défis, mais mène inévitablement au salut.
  • Contrairement aux véritables labyrinthes, ceux dans les cathédrales n’ont pas d’impasses, donc le “pèlerin” ne risque pas de se perdre.

Mon avis : Pas entièrement convaincu, car les labyrinthes chrétiens n’offrent pas de fausses pistes.

Hypothèse 5 : Le support d’un rituel à Pâques

  • À Auxerre, lors de Pâques, un rituel était effectué autour du labyrinthe, avec chants et jeux de ballon.
  • Malgré l’interdiction des jeux dans les églises, cela prouve qu’ils existaient.

La chorégraphie dans la cathédrale d’Auxerre est interprétée comme une représentation du Christ (Thésée) traversant les enfers (le labyrinthe) et affrontant Satan (le Minotaure) pour offrir sa lumière à ceux qui l’ont attendu, symbolisant le chemin vers la vie éternelle. D’autres rituels dans des cathédrales, comme à Reims, utilisent également le labyrinthe pour illustrer des épisodes bibliques. Des textes historiques soutiennent cette utilisation rituelle du labyrinthe, bien que des preuves écrites soient relativement tardives. Les labyrinthes étaient populaires pendant le Moyen Âge, mais leur signification s’est perdue avec le temps. Au XVIIIe siècle, certains labyrinthes ont été retirés des églises car ils distrayaient les fidèles pendant les cérémonies. Cependant, l’intérêt pour les labyrinthes a été ravivé plus tard, et ils ont été réintroduits ou créés dans de nombreux lieux de culte. Ils symbolisent désormais l’itinéraire spirituel. En outre, le labyrinthe est utilisé comme logo pour les Monuments historiques en France depuis 1985.
Les labyrinthes ne sont pas exclusifs à la France ; on en trouve également en Italie et dans d’autres pays européens. En France, ils sont principalement situés dans la moitié nord, surtout dans les archidiocèses de Sens et de Reims. Ces labyrinthes ont des caractéristiques distinctives en termes de taille, de forme et de conception. L’article se termine en énumérant différents labyrinthes situés dans diverses cathédrales et églises en France, en Italie et dans d’autres régions d’Europe.

 

Le Voyage Alchimique – Paris et Nicolas Flamel

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Transcription d’une petite partie de la vidéo Le Voyage Alchimique – Paris et Nicolas Flamel
Patrick Burensteinas

VITRIOL Formule alchimique « Visite l’intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée »
Et l’antimoine notre matière première qui  après de multiples rectification et purification donne naissance à la pierre  philosophale ce minerais métalliques se  trouve dans de nombreuses mines en Europe, en particulier dans le massif  central. Il ne servait pas qu’aux seuls chimistes.  On l’utilisait pour durcir le plomb des caractères d’imprimerie et pour soigner certaines maladies.  Mais les alchimistes ont donné à l’antimoine son aura mystérieuse.  « Le levé de l’aurore » ce manuscrit alchimique de la fin du moyen-âge montre l’extraction de l’antimoine.
Mais que fait ce pélican à côté de la  mine pour les alchimistes le pélican est une image de la distillation des produits  qui serviront à digérer l’antimoine la distillation fractionné de la colonne de  distillation partent plusieurs ballons à différents niveaux ce qui peut évoquer la manière dont se nourrissent les  petits du pélican. Ce traité du 16e siècle montre une opération de distillation fractionnée. elle se réalise avec un appareillage qu’on appelle  aujourd’hui encore un pélican  cette distillation fractionnée on la pratique de nos jours à grande échelle pour distiller l’or noir.  Les tours de cracking des raffineries ne sont que de gigantesques pélican.  Les chimistes ont souvent repris des procédés
ancestraux inventé par les alchimistes.  Mais la chimie est dépourvue de toute dimension spirituelle  c’est pourquoi dans notre voyage alchimique notre matière première nous ne sommes pas allés la chercher  dans la mine la plus proche mais au bout de la galice en empruntant  les chemins initiatique de saint jacques de Compostelle.  Une quête qui nous emmène bien au-delà de simples opérations chimiques. La fin  du pèlerinage était à l’endroit où l’on se tient c’est à dire qu’on cherchait le Finistère l’endroit où la terre se finit  sur cette plage particulièrement pour vous trouver quelque chose qui était rejeté par la mer c’était des nodules  polymétalliques mais ce convenait particulièrement chercher c’était du sulfure d’antimoine…
(…) Avec Patrick Burensteinas, ce scientifique et alchimiste, ce voyage jusqu’à l’océan nous a permis de comprendre les enjeux  du grand heures d’étape en état nous avons appris à voir  le monde dans sa beauté et sa simplicité au-delà des apparences  il y a de l’or partout ici.
(…)

PARIS. Notre Dame
Ce portail sud nous conduit de l’œuvre au noir à l’offre au rouge. De la lune au soleil et à la pierre des philosophes.  Tout est déjà dedans l’idée c’est seulement de le révéler et  rien d’autre mais tout est là à la première manipulation et bien peut-être  que la pierre peut se manifester rien ne s’y oppose en tout cas la seule  opposition c’est peut-être que moi je pense et c’est l’attente que j’ai d’où  l’importance de la dimension psychologique et spirituelle de l’alchimie.
(…)
Sur une autre face du pilier du portail sud continuent à se dévoiler la démarche alchimique. Un personnage se transperce le corps avec une épée. Pour purifier la matière on décompose cette matière mais ce n’est pas tout. Cette matière va s’ouvrir, elle va s’éveiller.  il va falloir trois opérations 3 flammes trois feux différents c’est à dire les  trois œuvres.
Il faudra que tu utilises 3 flammes pour trouver la lumière cachée à l’intérieur de la matière. (…)

 

Un film de Georges Combe. Musique de Gilbert Grilli, avec Patrick Burensteinas

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Jung – de Frédéric Lenoir

 

Jung. Un voyage vers soi

Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi… vers le soi. C’est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l’homme moderne. Car il s’agit bien, aujourd’hui, de réenchanter le monde : “En évoquant le monde occidental moderne, Jung souligne l’extraordinaire progrès de la conscience humaine et tous les avantages qui en découlent : différenciation, connaissance, morale universelle des droits de l’homme, progrès scientifiques et techniques, etc. Mais il déplore aussi le prix à payer de cet essor si intense et si rapide de la conscience et dénonce une triple amputation de l’homme moderne : rupture avec la  nature, avec le passé, avec le cœur et l’intériorité.” (F. Lenoir p. 302)

Le soi ?

L’exemple du Soi et du Moi qu’il faut distinguer précisément, est caractéristique et essentiel à l’œuvre de Jung, qui écrit  :  ” Le moi n’étant que le du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché ; ce n’est qu’un complexe parmi beaucoup d’autres. Il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le Soi, le moi n étant que le sujet de ma conscience, alors que le Soi est le sujet de la totalité, y compris l’inconscient. En ce sens, le Soi serait une grandeur (idéelle) qui comprend en elle le moi. Il apparaît volontiers dans l’imagination inconsciente sous l’aspect d’une personnalité supérieure ou idéale, un peu comme le Faust de Goethe ou le Zarathoustra de Nietzsche “(Les types psychologiques 1921).
Comme pour tous les concepts que nous présente Frédéric Lenoir, l’éclairage est simple, complet. Il explique : “Terme emprunté à la philosophie hindoue des Upanishad, le Soi représente donc le centre de la totalité de l’âme (conscience, inconscient personnel et inconscient collectif), comme le moi est le centre de la conscience. Il en est aussi le principe directeur, le guide.”

L’ensemble des concepts psychanalytiques Jungiens sont restitués par Frédéric Lenoir, qui est un grand pédagogue en même temps qu’un chercheur. Et d’abord, bien sûr, le conscient, l’inconscient, en éclairant l’origine de ce dernier à partir de Spinoza, le philosophe dont il est aussi spécialiste.

Le dialogue du conscient et de l’inconscient

“Jung constate que le conscient et l’inconscient font rarement coïncider complètement leurs contenus et leurs tendances, En fait, l’inconscient se comporte, face la conscience, sur un mode de compensation ou de complémentarité. Jung fait aussi le constat d’une césure de plus en plus importante chez l’homme moderne entre le conscient et l’inconscient, source de névroses et de psychoses.” (p. 95). La méthode de Jung va consister à travailler par introspection à suspendre le jugement conscient, pour favoriser l’émergence des contenus inconscients de la psyché.

Un explorateur de l’âme humaine

Ce livre de plus de 300 page se lit, s’étudie, sinon se dévore, sans mal, que l’on connaisse déjà le génie de Jung ou qu’on le découvre. Il débute avec un éclairage de sa vie, qui éclaire son parcours de “découvreur”, sa “pensée imaginative et la fonction transcendante”. On comprend très bien comment toute cette œuvre est reliée à une réflexion sur la religion, et devient en même temps une révolution de la psychologie et une approche spirituelle approfondie. Frédéric Lenoir consacre une grande partie de l’ouvrage à “l’expérience intérieure” : le concept jungien du “numineux”, la “nécessité d’une vie symbolique”, la problématique d’un Dieu extérieur au divin intérieur…

Quelques thèmes que nous allons aborder progressivement en podcast

Pensée imaginative, fonction transcendante, imagination active

L’inconscient collectif

L’archétype

Le Yin et le Yang (anima et animus), Y-king et synchronicité

Le processus d’individuation

 

 

 

Frédéric Lenoir vous donne ici la substantifique moelle de cet ouvrage important…
Mais je vous conseille quand-même de le lire, le méditer, et trouver, cultiver, votre Soi, votre processus d’individuation.

 

 

Ce que dit Frédéric Lenoir de la spiritualité

” La spiritualité n’existe pas en dehors de l’intériorité. Sinon, on verse dans l’idéologie. Dans ce « Petit Traité de vie intérieure », j’ai voulu unifier l’expérience mystique, la psychologie des profondeurs et la philosophie, parce qu’elles nous disent la même chose de l’être humain. De ses contradictions, de ses parts d’ombre et des forces de bonté enfouies dans le cœur de tout être humain. Il faut apprendre à se connaître et à s’aimer. Que l’on soit croyant ou athée, c’est le point de départ de la quête spirituelle.”

L’initiation avec Annick de Souzenelle

Voir la page L’initiation

Quelques extraits de la vidéo

Sur le chemin de soi-même

L’initiation c’est mettre sur le chemin l’étymologie du mot, c’est ça, c’est mettre sur le chemin. Sur quel chemin c’est évident que c’est sur le chemin de soi-même.
Ce qui est important, c’est de d’initier les êtres à aller vers cette connaissance cette cette connaissance de la dynamique de vie dans laquelle ils sont appelés à entrer
C’est justement des rituels qui étaient extrêmement fort chez les Grecs, mais il n’y avait pas que chez les Grecs, il y avait bien sur en Australie, en Afrique, partout et il y en a encore d’ailleurs dans ces pays-là, des rites d’initiation qui avait pour but de de faire entrer les jeunes et en particulier les adolescents, dans un un monde intérieur à eux-mêmes afin qu’ils ne soient plus esclaves du monde extérieur, mais qu’ils sachent aussi qu’ils aient une destinée dans leur vie intérieure. Il semblerait que les jeunes pratiques sur eux-mêmes une auto initiation. A  notre époque le drame, c’est que tout ça est complètement perdu. Ces initiations, surtout pour les adolescents, elle consistait essentiellement pour les garçons, à leur faire quitter le monde maternel. Le monde de la mère. Le monde du féminin pour qu’ils entrent dans le monde, un monde vraiment masculin. Et est le père, il était chargé à ce moment-là de les conduire vers leur j’allais dire vers leur mère intérieur, c’est-à-dire vers ce que la Bible appelle la Adama, le féminin de l’Adam. Nous avons un potentiel fantastique à l’intérieur de nous, c’est ce monde féminin à l’intérieur de nous. Lorsque nous restons attachés au monde féminin, extérieur à la mère.

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Aujourd’hui, la question est de choisir la vie

De tous les arbres du jardin, dit le seigneur parce que tu es un mangeant, tu dois manger. Mais de l’arbre de la connaissance de l’accompli et du non encore accompli, tu ne dois pas manger car dans le jour ou tu en mangeras parce que tu es un mutant, tu muteras. ça c’est très important parce que c’est une phrase de la Genèse. Qui n’a jamais été traduite de cette façon là.
Tout d’abord le, quand il est question de l’arbre de la connaissance il était appelé jusqu’à aujourd’hui du bien et du mal. Nous ne pouvons plus rester dans les catégories de bien et de mal, ça reste quelque chose qui a dû être intégré, mais qui doit être dépassé aujourd’hui, nous, nous le savons bien d’ailleurs parce que nous vivons une époque ou nous sommes devant des questions de vie ou de mort. Maintenant, il s’agit de choisir la vie, c’est évident, et c’est ces 2 mots hébreux. L’un non pas du bien, mais de ce qui est accompli, de nous, de ce qui est devenu, de l’information devenue de la connaissance et de ce qui reste à l’intérieur de nous, qui n’est pas devenu de la connaissance, nous dirions aujourd’hui de l’inconscient. Encore, si vous voulez c’est cette dialectique là qui est extrêmement importante. Ce n’est que en en allant vers soi-même que l’on découvre les énergies potentielles qui sont à l’intérieur de nous, qui sont de l’autre côté de notre être. Cet autre coté n’ayant jamais été une côte que le Seigneur a pris pour en faire une femme. C’est ridicule, c’était assez inventif. Il faut qu’on sorte de ces images d’Épinal. Il s’agit de cette autre côté de tout être humain. Cet autre côté est un, et après le féminin de l’être, c’est un féminin encore voilé et on a tout confondu. On a volé la femme à l’extérieur, au lieu justement de comprendre qu’il s’agit de ce monde voilée à l’intérieur. Il s’agit donc d’aller enlever les voiles. Voyez-vous de nommer nommer toutes ces énergies, de les travailler, de les travailler avec le Seigneur intérieur à chacun pour que cette énergie donne son information. C’est ainsi que l’on construit l’arbre de la connaissance, les petit à petit d’ailleurs, donc nous avons dans les termes, dans les temps hébreux, nous avons gardé. Ces 2 pôles, le temps hébreu sont essentiellement le temps de l’accompli et le temps du pas encore accompli.

La mort est une mutation

(…) Parce que tu es un mangeant et en effet, il faut intégrer ces énergies, le verbe manger est symbolique, n’est-ce pas ? C’est intégrer les énergies potentielles qui sont à l’intérieur de nous dans le jour ou tu mangeras de ce fruit, de cet arbre tu mettras ? Ce n’est pas le verbe mourir, le verbe mourir. En fait, la mort est une mutation. Cette mort est résurrection, c’est le passage à un autre niveau

(…) Dieu aime la mort de ses serviteurs par exemple. Alors on dit, qu’est-ce que c’est que ce Dieu est sadique ? Il ne s’agit pas d’amour. Il s’agit des mutations des serviteurs.

(…) alors l’âme, ça serait le féminin, le féminin de l’être, c’est tout. Ce féminin potentiel, voyez-vous, c’est une âme psychique animale pour commencer, et elle est appelée à être transformée, à être transmutée. C’est toute une alchimie intérieure qui se joue, qui est quelque chose de fabuleux et de merveilleux et qui deviendra une arme spirituelle à ce moment-là, c’est l’esprit en l’homme qui fait ce travail avec le Seigneur.

(…) Nous sommes à une période aujourd’hui. Où il faut absolument dépasser les notions de mal, l’interdit et cetera. Et parce que. Refoulées, tout ça dans les grilles derrière des grilles des interdits. C’est un refoulement destructeur alors que nous avons assumé à prendre en main les démons de notre être. Ces démons deviennent des Anges.

(…) Selon une certaine tonalité, l’acte d’écrire engage l’âme et le corps, toutes ses facultés psychiques et sensibles sont mises à contribution dans cette action totalisante. Le récit initiatique lorsqu’il s’enclenche, fonctionne comme marqueur au départ d’un nouveau chemin. (…) Il devient maintenant parole de la conscience. Âme.

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La parabole du bon samaritain est sans doute l’un des récits les plus connus du Nouveau Testament.
D’abord c’est un récit qui revêt toute la force d’une histoire, qui interpelle, qui marque, dont on se souvient. C’est l’un des plus connus des storytelling du christianisme !
Et ce récit est une prise de position éthique, morale, et spirituelle, sur l’amour, sur l’accueil de l’étranger, la compassion, le choix du bien selon qu’il est conforme à la loi ou conforme à une idée universelle du bien.
Notons aussi que ce récit est celui de l’Évangile selon Saint Luc, les autres apôtres semblant éluder le sens et les éléments cruciaux de ce récit. (1)

Dans cette émission de France Culture, Pierre Manent et Camille Riquier se livreraient, avec Alain Finkielkraut à une exégèse de la parabole. Soit. Mais le propos est orienté sur une prise de position du pape actuel “Fratelli Tutti”, et sur la question de la politisation de la parabole, en réponse à la question de l’immigration : l’accueil inconditionnel de ceux qui sont dans la misère, le malheur…
Et si c’était plutôt les fondements même de l’humanisme, au-delà de toute question religieuse, qui font écho en nous au travers de ce récit ?

(1) Pour bien comprendre le récit, reprenons l’explication de wikipédia : “les deux passants mentionnés dans la parabole sont un prêtre (un cohen, ou sacrificateur) et un lévite. Comme le souligne Wilbert Kreiss19, ce prêtre et ce lévite se rendent peut-être à Jérusalem, pour officier au Temple. Dans ces conditions, le simple fait de toucher du sang, et à plus forte raison un cadavre, les « disqualifierait » dans l’exercice de leur service”

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