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Magicultrice

Magicultrice, dès qu’on le tient dans les mains devient un objet magique : ses couleurs de fond, les pages dont chacune est conçue de manière à marier les formes et les textes, donnent envie de le toucher et le parcourir autant que de le lire.

“Magicultrice” est bien plus qu’un livre ; c’est un voyage initiatique au cœur de la magie personnelle et de la redécouverte de soi à travers l’archétype ancestral et puissant de la sorcière. Symbolisant la force, l’indépendance, et une connexion profonde avec le monde naturel, la figure de la sorcière a longtemps été source de fascination, de mystère et de malentendus. Dans cet ouvrage révolutionnaire, Ariane Legale dévoile les voiles de la magie, invitant chaque lecteur à s’aventurer dans les profondeurs de sa propre âme, à la rencontre de sa force intérieure et de son potentiel créatif.
Le terme “Magicultrice” combine habilement la magie et la culture, offrant une perspective unique sur la manière dont chacun peut cultiver et partager sa propre essence magique. Contrairement aux idées reçues, la magie n’est pas un domaine réservé à une élite ou entouré de secrets obscurs ; elle est accessible à tous et se manifeste dans les aspects les plus quotidiens de notre vie. À travers des récits personnels, des références culturelles et des exercices pratiques, l’auteure nous guide sur le chemin de l’autodécouverte et de l’empowerment.

Ariane Legale nous invite à repenser notre relation avec le monde qui nous entoure, à reconnaître la magie dans les cycles de la nature, les rites de passage, et même dans nos interactions quotidiennes. Elle aborde des thèmes variés tels que la maternité, la guérison, la créativité et la solitude, en les reliant toujours à la pratique magique et à la quête de sens. Chaque page de “Magicultrice” est imprégnée d’une sagesse profonde et d’une invitation à embrasser la vie avec émerveillement et respect.

Ce livre s’adresse à ceux et celles qui ressentent l’appel de la magie, mais qui ne savent pas par où commencer. Il est destiné à ceux qui cherchent à approfondir leur compréhension de la sorcellerie moderne tout en explorant leur propre pouvoir intérieur. Que vous soyez novice en matière de pratiques magiques ou que vous soyez déjà sur le chemin de l’éveil spirituel, “Magicultrice” offre des clés pour déverrouiller les portes de la perception et découvrir la richesse de votre propre nature magique.

En redéfinissant ce que signifie être une sorcière à l’ère moderne, Ariane Legale brise les stéréotypes et ouvre la voie à une nouvelle compréhension de la magie comme moyen d’autonomisation et de transformation personnelle. Le livre encourage les lecteurs à réfléchir sur leur propre vie, à identifier et à cultiver leur magie unique, et à devenir des agents de changement dans leur communauté et dans le monde. “Magicultrice” est une célébration de la vie, de la féminité, de la nature et de la magie qui réside en chacun de nous. C’est un appel à reconnaître et à honorer notre part la plus profonde, magique et authentique. Ce livre est un compagnon précieux pour toutes celles qui souhaitent parcourir un chemin épanouissant, teinté de magie et de sens, et il s’adresse tout particulièrement à celles qui sont prêtes à embrasser pleinement leur pouvoir personnel et à contribuer à un monde plus magique et harmonieux.

 
 

Mais qu’est-ce que les sorcières aiment faire en Mars ?

 

Mars est un mois où les sorcières sortent leurs balais, non pas pour voler dans le ciel nocturne, mais pour le grand nettoyage de printemps ! Et quel meilleur moment pour le faire que lors d’Ostara, ce sabbat qui célèbre le réveil de la nature et l’équilibre parfait entre le jour et la nuit ? C’est la période où nos amies sorcières troquent leurs chaudrons et leurs grimoires pour des pelleteries de fleurs et des nids douillets.

Pendant Ostara, la magie prend une tournure particulièrement printanière. Les sorcières se transforment en jardiniers mystiques, plantant des graines non seulement dans leurs jardins mais aussi dans leurs vies. C’est le moment idéal pour démarrer de nouveaux projets, que ce soit des légumes à cultiver ou des plans pour conquérir le monde (de manière éthique, bien sûr). Et quoi de mieux pour accompagner cette plantation que de réaliser des pots de fleurs en coquilles d’œufs ? Écologique, esthétique, et tellement sorcière !

Mais Ostara, c’est aussi la saison des œufs – pas seulement ceux en chocolat que certains confondent avec le butin d’une chasse au trésor. Nos sorcières peignent des œufs naturels avec des teintures végétales, créant des œuvres d’art à la fois magnifiques et comestibles. Imaginez la tête de leurs voisins moldus en découvrant un œuf violet teint au chou rouge dans leur jardin !

Cueillir des fleurs sauvages est une autre tradition d’Ostara très prisée. Cependant, loin de se limiter à une simple promenade champêtre, les sorcières lisent dans les pétales les réponses de l’univers. Un bouquet de pâquerettes peut révéler bien plus sur l’avenir que n’importe quel tarot si on sait écouter. Bien sûr, l’activité est doublement productive quand on se rappelle que chaque fleur cueillie est un potentiel nouvel ingrédient pour un sort ou un remède.

En matière de décoration, les sorcières d’Ostara ne lésinent pas sur les moyens. Elles transforment leurs autels avec des éléments de saison : des nids, des plumes, des bourgeons prêts à éclore. Chaque objet est chargé de magie, prêt à aider nos sorcières dans leur travail spirituel. Et que dire des “land arts” ? Ces créations éphémères dans la nature sont la preuve que les sorcières sont les véritables pionnières de l’art écologique.

Bien sûr, Ostara ne serait pas complet sans un rituel pour honorer la renaissance et la fertilité de la terre. Les sorcières se rassemblent (dans le respect des mesures de distanciation sociale, pandémie oblige) pour célébrer l’équilibre et la lumière. Le moment est propice pour partager des intentions, des rêves et des graines – littérales et métaphoriques – dans le but de voir ce qui fleurira dans les mois à venir.

Et après toute cette activité, quoi de mieux que de se reconnecter avec son enfant intérieur ? Ostara invite à la légèreté, au jeu, à redécouvrir le monde avec émerveillement. Les sorcières peuvent être vues se roulant dans l’herbe, dansant sous la lune, ou même organisant une chasse aux œufs magiques (avec des surprises autrement plus intéressantes que des bonbons).

En résumé, Mars pour les sorcières est un mois de renouveau, de nettoyage, de créativité et de préparation pour l’avenir. C’est le moment de lâcher prise sur le passé et d’embrasser le potentiel infini du présent. Alors, si vous croisez une sorcière en mars, n’oubliez pas de lui souhaiter un joyeux Ostara – et peut-être de lui demander quelques graines de son jardin magique !

Répétons en divers styles pour que vous soyez sûrs de comprendre ce qu’il  faut faire en Mars


1. Style Administratif :

Objet : Célébration du mois de mars et activités associées à Ostara.

Madame, Monsieur,

Veuillez noter que le mois de mars marque le début de la période de renouveau conformément aux traditions ancestrales. L’événement principal, Ostara, se caractérise par le réveil de la nature. Il est coutumier que les individus adoptent des comportements écologiques et agricoles, tels que le jardinage et le nettoyage de printemps. Les activités recommandées incluent la plantation de végétaux divers et la teinture d’œufs avec des colorants naturels.

Les rassemblements extérieurs seront organisés pour célébrer l’équilibre et la renaissance, en respectant les normes de distanciation sociale en vigueur. La collecte et l’utilisation de fleurs sauvages sont encouragées pour favoriser la connexion à l’environnement naturel.

Cordialement, Le Bureau des Traditions Saisonnières

2. Style Poétique :

Mars, oh Mars, quand les sorcières, Dansent avec la brise printanière. Ostara, douce muse de verdure, Ouvre nos cœurs à l’aventure.

Dans les jardins de nos âmes, nous semons, Des espoirs, des rêves, sous le ciel monotone. Les œufs, teintés de l’arc-en-ciel de la terre, Nous parlent de renaissance, de mystères.

Champs de fleurs, toiles d’artiste, Dans cette symphonie, la magie persiste. Ostara, nous voici, enfants de la lune, Dansant, riant, sous le soleil, aucune brume.

3. Style Dramatique :

Scène : Une clairière au lever du jour. Les sorcières, face au dilemme du renouveau, se rassemblent pour célébrer Ostara.

Sorcière 1: “Voici Mars, le temps du nettoyage, de purger l’ancien!” Sorcière 2: “Oui, mais le cœur lourd de ce qui fut, comment embrasser ce qui sera?” Sorcière 3: “Par les graines que nous plantons, par les œufs que nous colorons, nous écrivons notre destinée!”

Le chœur des sorcières: “Laissons les fleurs sauvages guider nos âmes, dans cette danse, trouvons notre calme.”

4. Style Culinaire :

Recette pour un Mars Magique :

Ingrédients :

  • Une pincée de nettoyage de printemps
  • Un bouquet de projets à planter
  • Œufs à teindre avec amour
  • Une promenade pour cueillir des fleurs sauvages

Instructions :

  1. Mélangez le nettoyage de printemps avec une bonne dose d’énergie renouvelée.
  2. Intégrez délicatement vos projets dans le sol fertile de vos intentions.
  3. Teignez les œufs dans un bain de couleurs naturelles, laissez sécher sous un rayon de soleil printanier.
  4. Finalisez par une marche méditative, cueillez les fleurs de vos aspirations.

5. Style Médical :

Diagnostic : Manque de renouveau printanier. Prescription : Ostara, impliquant des activités de jardinage, nettoyage intensif, et interactions enrichissantes avec la nature. Mode d’emploi : S’engager quotidiennement dans la plantation de nouvelles idées et le nettoyage des espaces de vie. Utilisation externe de fleurs sauvages recommandée pour améliorer le bien-être émotionnel.

6. Style Philosophique :

Dans le théâtre de Mars, les sorcières incarnent le principe de renouveau, naviguant sur les vagues de l’éphémère Ostara. Le nettoyage de printemps, métaphore de la purification de l’âme, se juxtapose au semis, acte d’engagement vers l’avenir. Les œufs, symboles d’origine, sont colorés, non dans une quête d’esthétique, mais comme un rituel de renaissance.

7. Style Sportif :

Bienvenue dans le grand stade de Mars, où les sorcières se préparent pour le grand match d’Ostara ! Au programme : un marathon de nettoyage, suivi d’un tournoi de jardinage. Les épreuves de teinture d’œufs promettent de vives compétitions. Gardez un œil sur la météo, car la cueillette de fleurs pourrait être influencée par des conditions imprévisibles. Que le meilleur printemps gagne !

8. Style Enquête Policière :

Inspecteur : “Regardez ces traces, une claire indication que les sorcières ont orchestré le grand nettoyage.” Partenaire : “Et ces éclats de couleur ?” Inspecteur : “Des œufs teints, un signe incontestable d’Ostara. Elles préparent quelque chose de grand, quelque chose de renouvelé.” Partenaire : “Il semblerait qu’elles aient laissé derrière elles plus que de simples fleurs sauvages…”

9. Style Enfantin :

Mars, c’est trop rigolo, c’est quand les sorcières sortent leurs gros balais pour faire le ménage mais pas dans le ciel, non non, dans leur maison ! Et puis, c’est la fête d’Ostara, un peu comme un anniversaire pour la nature. Elles plantent des graines comme si elles jouaient à la dinette mais avec de la vraie terre, et elles peignent des œufs, pas pour les manger mais pour les décorer tout jolis !

10. Style Fantaisiste :

Au royaume de Mars, les sorcières, ces charmantes gardiennes de la verdure, s’affairent à la grande quête d’Ostara. Elles brandissent leurs balais enchantés non pour le vol mais pour la bataille contre la poussière ancienne. Le rituel des œufs, une tradition sacrée, où chaque couleur dévoile un secret de la terre. Dans ce ballet printanier, chaque fleur cueillie est un sortilège doux, un chant à la renaissance de la nature

Dream Machine, expansion de conscience, bien-être

Dans notre quête de l’éveil et de l’harmonie, nous explorons souvent des guides et des pratiques pour transcender le tumulte de la vie quotidienne. La “Dream Machine” de la Maison des Thérapies Douces offre une révolution dans ce voyage. Fondée sur la photostimulation, elle apaise l’esprit et favorise l’auto-exploration. Cette technologie n’est pas qu’un instrument ; elle est un compagnon qui synchronise la lumière et le cerveau, ouvrant une fenêtre sur un cosmos intérieur. La Dream Machine permet une méditation profonde, un sommeil réparateur et réduit le stress, tout en étant une aventure personnelle vers la conscience et le bien-être. Explorez les profondeurs de votre être avec cette technologie révolutionnaire, un guide lumineux vers une nouvelle ère de la conscience.
Nous organisons des stages en Dordogne et pouvons vous héberger

L’odyssée du sacré – Frédéric Lenoir

Un voyage transhistorique et transculturel à la découverte de la spiritualité humaine, du mysticisme et des croyances qui transcendent le tangible

Frédéric Lenoir, avec la rigueur intellectuelle qui le caractérise, dresse un panorama exhaustif des pratiques spirituelles de l’humanité, depuis les rituels chamaniques de la Préhistoire jusqu’aux mouvements de quête de sens contemporains. Il se penche sur les grandes traditions spirituelles, religieuses, ésotériques de l’Orient à l’Occident, sans oublier l’animisme et la magie, dans un style narratif captivant et éclairé.

Son livre est la base indispensable que tous les transmetteurs de savoir, à commencer par les enseignants, devraient connaître, avoir comme point de repère majeur, au-delà des dogmes, des croyances, des endoctrinements, et de la confusion, qui sont le terrain actuel du discours sur le religieux, le spirituel, et sur ce qui peut être vécu aujourd’hui comme le sacré.
Son propos est une fusion entre récit historique et analyse théologique, et se décompose en deux parties principales.
–  La première est une fresque détaillée de l’évolution de la spiritualité humaine et comment celle-ci s’est transformée au fil des bouleversements sociétaux. Frédéric Lenoir y expose sa thèse centrale : le sacré et la religiosité humains sont en constante mutation, reflets des changements dans les modes de vie de notre espèce.
– La seconde partie aborde une question fondamentale : pourquoi l’Homo sapiens, seul parmi les animaux, a-t-il développé un sentiment spirituel et religieux si profond? L’auteur explore les perspectives des grandes traditions spirituelles et religieuses, mais également les critiques des penseurs matérialistes tels que Feuerbach, Nietzsche, et Freud, qui ont remis en question la religion comme source d’illusion et d’aliénation. Il ne s’arrête pas là et souligne les tentatives de penseurs comme Jung, Bergson et Frankl, qui ont réhabilité la spiritualité en tant qu’expérience universelle et expérientielle. Lenoir va jusqu’à s’intéresser aux apports des neurosciences et de la psychologie cognitive dans notre compréhension des liens entre le cerveau et la spiritualité.
Dans cette exploration, il accorde une importance particulière aux croyances universelles, telles que l’astrologie, la magie, la sorcellerie et les relations avec l’au-delà, mettant en lumière leur rôle dans la conscience humaine. Frédéric Lenoir ne se contente pas d’un constat historique ou scientifique; il postule que la spiritualité est une composante intrinsèque de l’être humain, essentielle à son développement depuis ses origines et qui persistera aussi longtemps que l’humanité existera. Face aux enjeux contemporains, notamment écologiques, il invite à un “supplément d’âme”, reprenant les mots de Bergson, et à une élévation morale et spirituelle de notre conscience.

Révolution de la conscience : L’ère de la spiritualité individuelle selon Frédéric Lenoir

Frédéric Lenoir, après avoir exploré, de manière passionnante la naissance de l’aventure spirituelle de l’humanité, la préhistoire, aube du sacré, puis le néolithique,  et la naissance des dieux, explore ce qu’il qualifie comme l’époque la plus transformatrice de l’histoire spirituelle de l’humanité : le tournant axial. Située entre 800 et 200 avant notre ère, cette période marque, selon les mots de Marcel Gauchet, une “immense ébranlement” spirituel, propulsée par l’émergence de l’État et son aspiration à l’universel. Il décrit ce moment comme une véritable révolution néolithique de la spiritualité, où l’individu commence à s’élever au-dessus du collectif. C’est un tournant où les êtres humains se voient non plus simplement comme membres d’un clan ou d’une cité, mais comme des entités individuelles, responsables de leur propre destin. Dans cette époque de transformation, l’individualité prend une nouvelle importance et avec elle, une quête personnelle du sacré s’élance. Les anciennes religions polythéistes, axées sur la communauté, laissent place à une spiritualité qui tient compte de la quête de salut individuel. Le bonheur éternel – que ce soit le paradis des monothéismes ou le nirvana des philosophies orientales – devient l’objectif ultime de la vie morale individuelle.
La notion d’éthique s’impose alors comme pierre angulaire des religions du salut. Les textes sacrés et les enseignements spirituels appellent à une vie vertueuse non plus pour satisfaire les dirigeants terrestres, mais pour se conformer à des principes universels qui déterminent le sort de l’âme dans l’au-delà. La justice divine ou le karma deviennent les mesures de la rétribution morale.
Ce changement monumental décrit par Frédéric Lenoir est un appel à la connaissance de soi et à une relation directe et personnelle avec le divin. Le livre de Lenoir est une invitation à comprendre que, quelles que soient les époques, la recherche du bonheur intérieur et de la vérité éthique restent au cœur de l’expérience humaine. Dans ce cadre, “L’odyssée du sacré” devient un manifeste pour une spiritualité démocratisée, accessible à tous, où la richesse du cœur prime sur les distinctions sociales et matérielles.

En glanant quelques idées dans l’ouvrage

Magie et religion

Citation
… Fidèles aux préjugés coloniaux de leur temps et à l’idéologie du progrès typique du xix e et de la première moitié du xxe siècle, ces anthropologues ont aussi établi une hiérarchie très problématique entre trois stades de l’humanité : un stade infantile, qui correspond aux peuples pratiquant la magie ; un stade plus rationnel, pour les sociétés religieuses (dont la société chrétienne serait la plus élaborée) ; et enfin un stade pleinement adulte, celui des sociétés modernes qui vivent sous le règne de la raison et de
la science. Comme le remarque Frédéric Keck, la magie apparaît à la croisée de deux phénomènes familiers aux sociétés modernes et essentiels à sa définition : la science et la religion. « La magie semble à première vue plus proche de la science que de la religion…”

Le tournant axial

Citation
“Le salut individuel et la relation personnelle qui s’instaure avec le dieu ou l’absolu modifient la pratique religieuse. Les prêtres ou l’élite n’ont plus l’apanage des rituels, et de nouveaux cultes se développent. Les rites liés à la nature sont délaissés, les sacrifi ces animaux, réalisés dans les religions agraires et polythéistes, n’ont plus cours, sauf dans le judaïsme et plus tard dans l’islam, comme le sacrifice du mouton. Monopolisé jusque-là par une poignée de médiateurs, le culte se démocratise. La quête de sens touche toutes les classes sociales. Quelle que soit sa richesse matérielle, chaque être humain est concerné par les sanctions et les bénéfices d’une vie morale et religieuse et cherche à perfectionner sa spiritualité. Les épreuves ne sont plus considérées comme des châtiments divins, mais comme des étapes dans l’accomplissement spirituel. La foi s’exprime à travers des formes moins ritualisées. En Inde, de nombreux ascètes se détachent des rites et appliquent les enseignements spirituels en se retirant dans la forêt”

Aux Origines de la Modernité : L’Éveil de la Conscience Critique au XVIIe Siècle

Dans l’effervescence intellectuelle du XVIIe siècle, émerge une réflexion profonde, une sorte de renaissance où la conscience se dresse, pour la première fois, comme pilier de l’existence humaine. Sous la plume inspirée de Frédéric Lenoir, ce chapitre éclaire dans un cadre historique et philosophique le sillage de géants tels que René Descartes, Baruch Spinoza et John Locke. Ces penseurs se sont attachés à émanciper la raison de la foi, dénotant l’avènement de l’autonomie du sujet, berceau de la modernité.
Descartes, par sa formule iconique “Je pense, donc je suis”, localise la conscience au cœur du Sujet. Il cloisonne la raison et la foi, dégageant le chemin pour la science naissante, une démarche que Hegel saluera comme le socle de la modernité. Spinoza, disciple mais non moins révolutionnaire, critique les fondements des théologies dominantes et insiste sur la séparation des pouvoirs politique et religieux. Il préconise un État de droit libéral, garantissant la liberté de conscience, en esquissant les premières ébauches de la démocratie moderne.
Là où la foi engendre superstition et servitude, la raison de Spinoza offre un horizon d’émancipation. Sa méthode critique et historique du texte biblique et sa vision moniste du divin dévoilent un Dieu immanent, infiniment intégré dans l’ordre naturel des choses, loin de toute intervention surnaturelle ou anthropomorphique. Ce faisant, Spinoza, avec sa vision radicalement nouvelle, prépare la voie aux philosophes des Lumières. Le lecteur est ainsi convié à une plongée dans les méandres de la pensée du XVIIe siècle, un voyage où se dénouent les fils de la superstition pour tisser ceux de la raison critique, pilier de notre modernité. Cette réflexion, bien que centenaire, interpelle notre contemporanéité : la raison face à la foi, l’autonomie du sujet, les fondements de nos démocraties et la nature de notre rapport au divin.
Frédéric Lenoir nous invite non seulement à comprendre, mais également à poursuivre ce dialogue avec le passé, peut-être pour mieux éclairer notre avenir. Un héritage qui dépasse le temps et les frontières, à redécouvrir, à débattre et à transmettre.

Au Cœur de l’Ésotérisme : Un Voyage Intemporel de Sagesse et de Mystères

Dans les méandres de l’esprit humain se tissent des mythes, des symboles et des traditions qui depuis la nuit des temps cherchent à percer le voile du visible pour toucher l’invisible. À cette quête millénaire, un terme est dédié : l’ésotérisme. Mais qu’englobe réellement ce mot, qui semble aussi mystérieux que ce qu’il désigne ? C’est à cette interrogation que Frédéric Lenoir, s’appuyant sur l’expertise d’Antoine Faivre, grand spécialiste contemporain, apporte un éclairage dans son étude approfondie de la pensée ésotérique.

Né de la plume de Jacques Matter en 1828, le mot “ésotérisme”, dérivé du grec “esoterikos” – “de l’intérieur, intime” –, fait référence à un enseignement secret destiné aux initiés. Cependant, ce cadre, bien que juste, ne saurait circonscrire l’ampleur et la profondeur des contenus ésotériques. Faivre, dans son ouvrage “L’Ésotérisme” (1992), pose les bases d’une structure en six piliers, des fondements que Lenoir explore et développe.

Premièrement, le principe d’analogie est érigé comme pilier central. Il est question de correspondances universelles où chaque élément – planètes, couleurs, organes et plus encore – est relié dans un vaste réseau d'”affinités électives”, selon le terme des alchimistes. C’est une vision où tout dans l’univers est interconnecté, articulé dans une danse éternelle.

Deuxièmement, la nature est perçue comme un organisme vivant, complexe, tissé de sympathies et d’antipathies. Cette vision holistique dépeint un monde unifié (unus mundus), une toile de vie animée par une âme mondiale, un concept ancestral qui traverse de nombreuses cultures et philosophies.

Troisièmement, l’imagination et les médiations – rituels, nombres, symboles, images – prennent une place prépondérante. Ils sont les clés qui déverrouillent les portes des dimensions spirituelles du cosmos, là où la raison scientifique atteint ses limites.

Quatrièmement, la transformation intérieure, où la quête de la connaissance se mue en un chemin de transmutation personnelle – à l’instar des alchimistes transformant le plomb en or, une métaphore de l’élévation de l’âme.

Cinquièmement, l’ésotérisme prône la concordance des traditions, affirmant une universalité de la connaissance spirituelle qui transcende les barrières linguistiques et culturelles.

Sixièmement, et non le moindre, le rôle de la transmission du savoir de maître à disciple, une dynamique essentielle pour éviter les écueils de l’orgueil et du subjectivisme, dans une continuité de sagesse partagée.

Cet exposé, loin d’être une simple restitution, est une invitation à comprendre l’ésotérisme comme un patrimoine immatériel de l’humanité, un héritage de connaissances et d’expériences qui invitent à la réflexion, à la découverte de soi et du monde. Frédéric Lenoir, passeur de lumière ? offre un passage vers ces profondeurs souvent insoupçonnées de l’esprit et de l’univers.

Pratiquez l’écriture intuitive – Mélanie Chereau

Mélanie Chereau nous lance un défi : Pratiquez 21 jours de suite l’écriture intuitive. C’est le temps nous dit-elle qu’il faut, neurologiquement, pour changer ou acquérir une habitude. Acquérir son livre

Spiritualités Magazine organise des ateliers réguliers, et des séjours, d’écriture intuitive, à Sarlat, en Périgord. Il est prévu aussi de partager des ateliers en ligne. Une belle méthodologie, et de belles personnes vous guideront ! contact@evalir.fr

La magie de l’écriture intuitive : Un voyage au cœur de soi avec Mélanie

Au-delà des mots et des phrases, il y a une voix qui résonne en nous. Cette voix, Mélanie la nomme notre “âme”. D’autres pourraient l’appeler le “moi supérieur” ou des “échos de l’inconscient”. L’essentiel est que cette voix soit connectée à quelque chose de grandiose, de pur et d’intact. Dans son dernier ouvrage, Mélanie explore la magie de l’écriture intuitive, un pont qui relie notre plume à cette voix intérieure. “Nous sommes souvent obscurcis par nos désirs, nos peurs et les traumas”, note Mélanie, soulignant comment nous devenons aveugles à ce qui est réellement bon pour nous, à ce qui pourrait nous propulser vers la liberté et la paix. Au-delà de ces barrières, l’écriture intuitive nous offre une connexion à une connaissance universelle, une partie de nous qui est en phase avec la vérité et la sagesse.
L’écriture intuitive n’est pas seulement un outil de réflexion, mais aussi d’action. Elle offre des réponses et des orientations, nous aide à prendre du recul par rapport à notre mental surchargé, et nous permet de découvrir des aspects inexplorés de notre vie. Que ce soit pour définir des objectifs, dépasser des impasses ou améliorer nos relations, l’écriture intuitive est un outil polyvalent qui peut être utilisé dans de nombreux domaines, qu’ils soient créatifs ou non. Mélanie insiste sur le fait qu’il n’existe pas une unique méthode d’écriture intuitive. Comme avec toute forme d’art, elle est personnelle et chacun doit trouver son propre rythme et style. Son livre n’est pas un ensemble de règles strictes, mais plutôt un guide pour éclairer le chemin de chaque lecteur, les aidant à trouver leur propre voie à travers cette pratique. “Je vous souhaite un beau cheminement avec cette méthode douce de découverte de soi”, conclut Mélanie. Plus qu’un manuel, c’est une invitation à un voyage intérieur pour redécouvrir et résonner avec l’essence même de notre être.

L’Intuition: La Voix Cachée Entre Le Cœur et La Raison

Ah, l’intuition! Un mot qui évoque tant de mystère et de magie. Pourtant, combien d’entre nous y accordent une véritable importance? Selon Mélanie, nous la sous-estimons trop souvent, la reléguant à l’arrière-plan alors qu’elle devrait jouer le premier rôle.
L’intuition n’est pas seulement cette voix douce qui chuchote à l’oreille. C’est un signal complexe, souvent noyé dans un tourbillon d’autres émotions, notamment l’espoir et la peur. Quand l’attente, les projections ou les désirs s’intensifient, ils peuvent facilement étouffer cette douce mélodie de l’intuition. Distinguer l’intuition de la peur ou du désir est, à ce titre, l’un des plus grands défis. Mais Mélanie nous rassure. Avec le temps et la pratique, nous pouvons affiner notre capacité à reconnaître cette voix intérieure. Comment? En prêtant attention aux signes corporels associés. Un frisson qui traverse le dos, une chaleur qui monte, une sensation dans le plexus ou peut-être une lueur d’excitation. Ces manifestations physiques, aussi subtiles soient-elles, sont autant de phares qui illuminent le chemin de notre intuition. Néanmoins, il est important de comprendre que l’intuition n’est qu’un canal parmi tant d’autres. Même si l’écriture intuitive porte son nom, elle n’est pas la seule voie d’accès à nos profondeurs. Le monde intérieur est vaste, avec de nombreux canaux et voies d’accès. L’écriture intuitive vise à puiser le meilleur de ces canaux, à filtrer la cacophonie pour extraire la mélodie pure.
Pour Mélanie, se préparer à écrire intuitivement, c’est un peu comme s’apprêter à écouter son intuition au quotidien. Face à une page blanche, il s’agit de tendre l’oreille, d’écouter attentivement, de discerner les mots qui se démarquent par leur clarté, leur justesse ou peut-être leur originalité. C’est un dialogue constant entre le cœur, la raison et cette troisième voie qu’est l’intuition.
Pour finir, la clé réside peut-être dans cette notion de justesse. L’intuition, selon Mélanie, est ce pont équilibré entre le cœur et la raison. Elle n’est ni blanche ni noire, mais une teinte de gris, un mélange d’expérience et de savoir. Et c’est dans ce doux mélange que réside tout le potentiel.

Je vous livre une “écriture intuitive” spontanément réalisée après avoir écrit cette présentation

Au plus profond de mon âme, là où tout se tait et se murmure, j’ai passé le temps du doute, cherchant des réponses à des questions non posées. En reprenant le chemin, j’ai tracé des lignes de vérité, des courbes d’espoir, laissant l’essentiel se poser comme une plume légère sur un lac paisible.
J’ose espérer l’accueil, celui d’un univers compréhensif, où chaque étoile, chaque rêve trouve sa place. En toute tristesse disparue, évanoui de quiétude, je perçois l’autre aspect derrière la façade, celui que le monde oublie souvent, mais qui donne sens à la plus jolie histoire.
C’est là que je me pose la question, une énigme intemporelle : d’où vient l’amour ? Dans cette introspection, chaque fibre de mon être résonne avec l’écho de mille histoires, car peut-être, après tout, l’amour émane des coins les plus reculés et inattendus de notre âme, nous rappelant sans cesse la beauté de la connexion humaine.

Elles ont lu le livre et vous confient leurs impressions

L’Écriture Intuitive : La Clé de l’Âme

Le pouvoir des mots est souvent méconnu, mais dans le monde mystique de l’écriture intuitive, ils peuvent devenir le lien privilégié entre l’esprit et l’âme. Comment? Melanie Chereau, à travers son livre sur l’écriture intuitive, nous éclaire.
Imaginez un instant, être capable de puiser dans une source de sagesse universelle, de se connecter à ceux qui nous ont quittés, de communiquer avec son propre inconscient.
Un songe? Non, une réalité selon Nikita qui affirme que cet ouvrage est “une porte d’accès à la sagesse universelle”.
L’écriture intuitive n’est pas seulement une pratique pour les initiés. Annabelle a trouvé dans ce livre un guide “facile à lire et à s’approprier”. Pour elle, c’était une révélation de découvrir l’ampleur de cette pratique.
Mais le parcours n’est pas toujours facile. L’écriture peut parfois être une corvée. Celia parle de sa relation tendue avec l’écriture avant d’avoir découvert le livre de Melanie. Pour elle, ce fut une renaissance, une réconciliation avec l’art de l’écriture.
Audrey, qualifie l’ouvrage comme étant “complet”, ajoutant que chaque question qui surgissait à l’esprit était rapidement suivie d’une réponse. Un peu comme un voyage d’exploration où chaque obstacle est suivi d’une solution.
Julia le résume : Pratiquer l’écriture intuitive, dit-elle, “c’est apprendre à communiquer avec soi-même.” C’est un processus qui nécessite de l’imagination, de la créativité et une volonté profonde de se libérer, de se soulager et de négocier avec ses peurs.

Le Voyage Immersif de L’Écriture Intuitive : Un Odyssée Vers Soi et l’Univers

Dans un monde en perpétuelle effervescence, où le bruit extérieur noie souvent la voix intérieure, Mélanie nous invite à un voyage exceptionnel. Il ne s’agit pas de parcourir des continents lointains, mais d’explorer les profondeurs de notre être à travers l’écriture intuitive. Le voyage débute dans les recoins cachés de notre propre esprit, ces zones d’ombre que nous ignorons souvent. Avec chaque mot, chaque phrase, l’écriture intuitive nous donne la clé pour déverrouiller des secrets longtemps enfouis, des trésors de sagesse et de connaissance. Mais ce n’est que la première étape. Comme le dit Mélanie, une fois que nous avons touché les profondeurs de notre âme, l’écriture nous connecte à quelque chose de bien plus grand – l’univers, cette source inépuisable d’inspiration. Pour ceux qui se lancent dans cette quête, l’écriture intuitive devient bien plus qu’un simple exercice. C’est une discipline, presque spirituelle, qui développe l’intuition, l’ouverture à des domaines subtils, et peut-être même la connexion avec des guides, des anges. Que vous souhaitiez écrire un poème, un roman ou simplement explorer vos propres pensées, l’écriture intuitive vous ouvre un monde infini de possibilités. Mais comme tout voyage, la patience est la clé. Il s’agit d’un muscle que nous devons développer, et chaque personne progressera à son propre rythme.
Si la motivation est là, assurez-vous que les résultats suivront. Et si l’on croit à l’idée que vingt et un jours peuvent forger une nouvelle habitude, pourquoi ne pas tenter le défi d’écrire intuitivement pendant vingt et un jours consécutifs? Imaginez le changement possible au vingt-deuxième jour ! Mélanie ne nous propose pas une solution unique, mais plutôt un guide pour forger notre propre chemin. En faisant de l’écriture intuitive une partie de notre quotidien, nous découvrons non seulement les mystères de l’univers, mais aussi les merveilles cachées en nous-mêmes.
Alors, à tous les aspirants écrivains et chercheurs d’âme, Mélanie a un message : lancez-vous et écrivez votre propre histoire.

Ce que nous avons trouvé sur Internet

 

La définition et le but

L’écriture intuitive est une pratique qui consiste à poser des mots sur le papier afin d’accéder à nos pensées les plus profondes, à notre face cachée, à qui nous sommes réellement. C’est une forme d’écriture qui permet de se connecter à notre intuition, à notre créativité et à notre sagesse intérieure. Voici ce que l’on peut attendre de l’écriture intuitive :

  1. Exploration de soi : L’écriture intuitive nous permet d’explorer nos émotions, nos pensées et nos expériences de manière profonde et authentique. Elle nous aide à mieux nous connaître et à comprendre nos motivations, nos peurs et nos aspirations.
  2. Libération émotionnelle : En écrivant de manière intuitive, nous pouvons exprimer nos émotions de manière libre et sans jugement. Cela peut nous aider à soulager le stress, l’anxiété et d’autres tensions émotionnelles.
  3. Prise de décision : L’écriture intuitive peut nous aider à prendre des décisions en nous connectant à notre sagesse intérieure. En écrivant sur nos options et en écoutant nos réactions, nous pouvons obtenir des indices sur la meilleure voie à suivre.
  4. Inspiration créative : L’écriture intuitive peut stimuler notre créativité en nous permettant d’explorer de nouvelles idées, de faire des associations inattendues et de découvrir de nouvelles perspectives.

Sites Internet

Livres

  • “Ecriture intuitive, le guide” par Elise Frenchplume : Ce livre explore l’écriture intuitive de manière consciente et aimante envers soi-même, en développant la confiance en soi et l’intuition.
  • Pratiquez l’écriture intuitive” par Mélanie Chereau : Cet ouvrage propose 30 exercices inédits pour élaborer un rituel d’écriture, atteindre ses objectifs, utiliser ses rêves et interroger sa relation avec son corps.

Les pratiques ou les exercices proches de l’écriture intuitive

L’écriture intuitive est une méthode qui permet d’accéder à sa propre sagesse intérieure, ses émotions, ses intuitions et son inconscient. De nombreuses autres pratiques et exercices sont conçus pour atteindre ces mêmes objectifs. Voici quelques-unes de ces pratiques :

  1. Journal Intime : Tenir un journal est une façon de s’exprimer librement et d’explorer ses pensées et ses sentiments sans jugement.
  2. Méditation : La méditation aide à calmer l’esprit et à se connecter à son moi intérieur. Elle peut être combinée avec l’écriture pour approfondir la connexion avec soi-même.
  3. Visualisation Guidée : Elle consiste à suivre une narration ou un ensemble d’instructions pour imaginer un scénario ou une scène, aidant ainsi à accéder à des émotions ou des souvenirs enfouis.
  4. Écriture Automatique : Une forme d’écriture où l’individu écrit sans censure ni direction consciente, permettant à l’inconscient de s’exprimer.
  5. Art-thérapie : Utiliser l’art (peinture, dessin, sculpture, etc.) pour exprimer et explorer ses émotions et ses pensées.
  6. Musicothérapie : Utiliser la musique comme moyen d’explorer et d’exprimer des sentiments et des émotions.
  7. Mouvement ou Danse Expressive : Utiliser le mouvement du corps pour explorer et libérer des émotions.
  8. Réflexion ou Rêverie Dirigée : Prendre un moment pour réfléchir consciemment à une question ou un thème spécifique, souvent utilisé en psychothérapie.
  9. Lecture de Tarot Intuitif : L’utilisation des cartes de tarot pour accéder à son intuition et explorer des thèmes ou des questions personnels.
  10. Travail de Rêve : L’exploration, l’enregistrement et l’analyse de rêves pour en tirer des significations et des aperçus.
  11. Écriture basée sur des déclencheurs : Commencer l’écriture à partir d’une phrase ou d’un mot donné, permettant ainsi à l’inconscient de guider le processus.
  12. Pratiques de Pleine Conscience : Techniques qui aident à ramener l’attention au moment présent et à développer une conscience accrue de soi-même et de son environnement.

Il s’agit toujours d’établir une connexion plus profonde avec soi-même, à explorer son inconscient, à guider vers la compréhension de soi et, dans de nombreux cas, de favoriser la guérison et la croissance personnelles.

1 AN POUR BOUSCULER TON QUOTIDIEN

Voir aussi un exemple concret : l’écoute de podcasts !

Quentin Turquet nous prend doucement par la main…

 

Il n’est pas rare de sentir un léger malaise face à la répétition du quotidien. « 1 AN POUR BOUSCULER TON QUOTIDIEN » vient à la rescousse de ceux qui cherchent à injecter un vent de fraîcheur dans leur vie quotidienne, sans avoir à se plonger dans des tomes complexes sur le développement personnel ou la psychologie humaine. L’auteur dévoile avec délicatesse un chemin élégant mais efficace pour réinventer la routine. En prenant la plume, il offre aux lecteurs une mosaïque d’habitudes à explorer. Chaque mois se voit attribuer une valeur fondamentale – de la santé à l’authenticité, en passant par le bonheur et la discipline – engendrant ainsi un parcours équilibré et harmonieux tout au long de l’année.
Cette démarche ne prône pas un changement radical et instantané. Au contraire, le lecteur est encouragé à adopter ces nouvelles pratiques à son propre rythme, en s’octroyant la liberté de les ajuster selon ses besoins et aspirations personnelles. Ce livre n’est pas une doctrine, mais un compagnon silencieux qui marche aux côtés de ceux désireux de donner une nouvelle profondeur à leur existence.
Pour ceux qui ressentent l’appel de l’aventure, des challenges supplémentaires s’ajoutent à ces habitudes, pour titiller la curiosité et provoquer des étincelles d’énergie et d’enthousiasme. Rien d’imposé, tout est invitation. C’est dans cette souplesse que réside la beauté de l’ouvrage. « 1 AN POUR BOUSCULER TON QUOTIDIEN » est une œuvre à la fois subtile et puissante, un délicat équilibre entre l’élégance de l’écriture et la pragmatique quotidienne. L’occasion peut-être, pour les couples, les amis, les familles, d’unir leurs forces, de partager cette quête et d’enrichir l’expérience par le prisme des perspectives multiples.

 

Storytelling

La vallée était verdoyante, et chaque arbre et chaque brin d’herbe lui semblait baigné d’une lumière sereine. Élise, pourtant, se trouvait à un carrefour de sentiers. Elle était là, hésitante, chaque chemin offrant un horizon différent, une promesse distincte.
Un vieux sage, à la barbe aussi blanche que la neige, la regardait avec des yeux emplis d’une douceur infinie. Il s’approcha, son sourire évoquait une chaleur réconfortante : « Je vois l’orage des questionnements dans ton regard, jeune Élise. » Élise leva les yeux, et ses mots, comme chargés d’une douce mélancolie, trouvèrent le chemin de l’air. « Je suis prisonnière d’une routine qui érode mon âme. Je cherche le changement positif, mais il me fuit, insaisissable. » Le vieux sage hocha la tête, « La transformation personnelle, mon enfant, est un voyage, non une destination. » Il pointa vers le sentier du milieu, « C’est un chemin d’apprentissage continu. Une voie où chaque pas est une découverte de soi. »
« Mais comment puis-je acquérir la vitalité nécessaire pour emprunter ce chemin ? » demanda Élise.
Le vieux sage sourit, son rire résonnant avec la douce mélodie du vent dans les arbres. « La vitalité naît du bien-être. Prends soin de ta santé, nourris ton corps et ton esprit, et tu seras une rivière débordante d’énergie. » Élise regarda le sentier, ses yeux emplis d’une curiosité naissante. « Et le bonheur ? Est-il une fleur que l’on cueille sur ce sentier d’apprentissage ? »
« Le bonheur, chère enfant, n’est pas une quête mais une création. C’est l’essence même du développement personnel. Tu le façonneras dans l’atelier de tes actions et de tes pensées. Cultive de bonnes relations, avec toi-même et avec les autres, et le bonheur fleurira comme le printemps après un hiver rigoureux. » Élise semblait absorbée par chaque parole du vieux sage. Il y avait dans ses mots une lumière qui dissipait l’obscurité de ses doutes.
« Mais comment briser la chaîne de la routine ? » Elle posa cette question avec une ardente soif de libération. Le vieux sage la prit par la main et la guida vers le sentier du milieu. « Vois-tu, Élise, la routine est un sol fertile où la graine de l’anti-routine peut être semée. Embrasse chaque jour comme une terre inexplorée. Que chaque aube soit une invitation à la découverte, et chaque crépuscule, un miroir de réflexion. »
Élise, les yeux brillants d’une nouvelle lumière, s’engagea sur le sentier. Chaque pas résonnerait-il de la promesse d’une aube nouvelle ?
Le vieux sage, avec la sagesse de ses années et la douceur de ses paroles, avait allumé une flamme. Une flamme qui danserait et grandirait au rythme des pas d’Élise, illuminant son chemin de transformation personnelle dans l’abondante forêt de la vie.

Un peu plus tard Élise s’avançait sur le sentier, les paroles du vieux sage résonnant en elle comme une mélodie douce et envoûtante. Chaque mot était une étincelle, illuminant les recoins sombres de ses pensées et de ses incertitudes. Le vent caressait ses cheveux, chaque souffle de la nature semblant porter les échos des sages paroles qu’elle venait de recevoir. Elle murmurait chaque mot : “transformation personnelle”, “développement personnel”, “bien-être”… Ces termes, autrefois abstraits et lointains, prenaient désormais une forme et une substance, comme des pierres précieuses qu’elle pouvait toucher et sentir. Mais alors qu’elle progressait, une question se posait, insistant et insistante. Comment ces mots, aussi beaux et puissants soient-ils, s’articuleraient-ils dans la trame complexe et imprévisible de la vraie vie ? Comment le “changement positif” se traduirait-il au-delà du sentier, dans le monde tumultueux et bruyant où la routine et le quotidien gouvernent impitoyablement ?
“Énergie”, “santé”, “vitalité”… Elle réfléchissait à ces mots, les retournant dans son esprit comme on caresse des pierres lisses au bord d’une rivière. Elle comprenait leur importance, leur valeur, mais le pont entre la compréhension et la mise en pratique était un territoire non cartographié, un mystère qu’elle se sentait à la fois impatiente et anxieuse de démystifier. “Relations”, “bonheur”, “découverte de soi”… Comment ces éléments s’entrelacent-ils dans le dance complexe de l’existence ? Comment, dans le rythme effréné du monde, trouve-t-on le temps et l’espace pour cultiver, arroser et nourrir ces graines pour qu’elles fleurissent en un jardin luxuriant ? “Apprentissage”, “anti-routine”… Élise était à ce carrefour de la connaissance et de l’action, où les mots et les idées doivent prendre racine dans le sol fertile des actes et des choix quotidiens pour révéler leur vrai pouvoir.  Ces mots étaient désormais ses compagnons de voyage, et la jeune femme savait qu’à chaque étape de son périple, elle devrait les inviter, les consulter, et les laisser guider ses pas, à travers la vallée sereine et au-delà, dans le vaste, complexe et magnifique paysage de la vie.

Le labyrinthe

D’après l’excellent site “Je pense”  https://www.jepense.org/symbolisme-du-labyrinthe/

Le symbolisme du labyrinthe : signification et sens caché

Le labyrinthe est un motif géométrique ancien, symbolisant un parcours compliqué avec de nombreux détours et obstacles. Bien qu’il puisse être vu comme un jeu ou une épreuve, son sens profond est souvent associé à la quête, au mystère, et à la connaissance.

Origines et mythologie grecque : Le mot “labyrinthe” provient d’une ancienne racine indo-européenne, faisant référence à un complexe de bâtiments en pierre. Dans la mythologie grecque, Dédale crée un labyrinthe pour le roi Minos afin d’y enfermer le Minotaure. Thésée, aidé par le fil d’Ariane, entre dans le labyrinthe, tue le Minotaure et en sort victorieux.

Symbolismes profonds :

  1. Épreuve et adversité : Le labyrinthe évoque les défis, les erreurs, la peur, et la mort. Seules la ruse et l’intelligence permettent de le traverser.
  2. Labyrinthe mental : Il peut représenter le mental, l’inconscient ou le subconscient. Explorer son propre “labyrinthe intérieur” c’est confronter ses peurs et ses passions.
  3. Quête personnelle : Traverser le labyrinthe est une quête spirituelle, passant de l’illusion à la réalité, et cherchant son chemin de vie.
  4. Mystère et secret : Il évoque le mystère de la vie et nécessite de se dépasser pour découvrir la vérité cachée.
  5. Savoir et Connaissance : Comme une construction complexe ou un texte sacré, le labyrinthe représente le défi d’acquérir la connaissance.

Centre du labyrinthe : Le centre est un lieu d’équilibre, de paix, et d’harmonie. Il peut être vu comme un point d’accès au soi véritable, à l’arbre de vie, ou à la pierre philosophale.

Liens maçonniques : Bien que le labyrinthe ne soit pas directement mentionné dans la maçonnerie, ses thèmes se recoupent avec de nombreux symboles maçonniques. De plus, le labyrinthe était souvent associé aux bâtisseurs de cathédrales, précurseurs des francs-maçons.

Labyrinthes dans les églises : On trouve des labyrinthes dans de nombreuses cathédrales françaises. Traditionnellement, ils sont vus comme un moyen de protéger contre les démons et comme un substitut au pèlerinage. À Chartres, le labyrinthe est un exemple de la fusion de la pensée antique et chrétienne.

D’après « Chartres, le labyrinthe déchiffré » de John et Odette Ketley-Laporte 

Chartres, le labyrinthe

Un labyrinthe de proportions impressionnantes et de significations profondes est niché au cœur de la Cathédrale de Chartres, un chef-d’œuvre architectural construit en 1200. Ce n’est pas seulement une création grandiose en raison de sa taille – avec un diamètre impressionnant de 12,88 m – mais aussi en raison de la complexité et de la signification de sa conception.
Histoire et Architecture: Lorsqu’on étudie l’histoire du labyrinthe, il est impossible d’ignorer la plaque en cuivre qui se trouvait autrefois au centre, illustrant la bataille entre Thésée et le minotaure. Cette représentation est directement inspirée du célèbre Labyrinthe de Crète, une création mythologique de Dédale. Malheureusement, la plaque a été perdue lorsqu’elle a été fondu par des révolutionnaires en 1793 pour fabriquer des cloches. La perte de cette plaque est un rappel de l’impact de la politique et des mouvements sociaux sur l’art et la culture, même lorsqu’ils sont inscrits dans la pierre des cathédrales. Le labyrinthe de Chartres ne sert pas seulement d’ornement; il est la manifestation des connaissances mathématiques avancées de son temps. Le Moyen Âge, une époque souvent stigmatisée comme “sombre”, était en réalité un moment où la compréhension des nombres, des formes et des proportions était primordiale. Les chercheurs et les bâtisseurs croyaient fermement que ces éléments étaient les clés pour comprendre l’univers lui-même.
Géométrie et Symbolisme: L’architecture de la Cathédrale de Chartres, et en particulier du labyrinthe, est profondément enracinée dans la géométrie sacrée. Chaque coin, chaque courbe et chaque ligne du labyrinthe a été pensé en fonction de cette géométrie. Le centre du labyrinthe, par exemple, coïncide avec l’un des principaux points d’ancrage de la cathédrale elle-même. Le choix d’une forme circulaire avec onze anneaux concentriques est également loin d’être arbitraire. Le cercle, souvent vu comme un symbole de l’éternité et de l’infini, se trouve au cœur de sa conception. L’utilisation du pied romain comme unité de mesure pour la construction est également fascinante. Ce système de mesure ancien, basé sur une longueur de 294,45 mm, était la norme de l’époque. Mais à l’intérieur du labyrinthe, une autre mesure, appelée “pied du Maître”, d’une longueur très similaire, était utilisée. Cette distinction subtile entre les mesures “profanes” et “sacrées” met en évidence la frontière entre le monde extérieur et l’espace sacré du labyrinthe.
Renaissance et Signification Actuelle: Malgré sa splendeur et son importance symbolique, le message du labyrinthe a commencé à s’estomper dès la fin du XIIIe siècle. Au fil du temps, son sens s’est perdu, tout comme de nombreux autres labyrinthes dans d’autres cathédrales. Cependant, grâce à la qualité de sa construction et à des facteurs économiques au 19ème siècle, il a survécu. De nos jours, le labyrinthe connaît un regain d’intérêt. Les chercheurs déchiffrent peu à peu ses mystères, et chaque vendredi, les chaises qui le recouvrent sont retirées, permettant aux visiteurs de l’apprécier pleinement.
Origines et Dimensions Spirituelles: Les labyrinthes existent depuis l’Antiquité et peuvent être trouvés dans presque toutes les cultures du monde. Bien que chaque culture puisse avoir sa propre interprétation du labyrinthe, la conception de Chartres est unique en ce qu’elle n’est pas conçue pour perdre ou désorienter. Au lieu de cela, elle représente un voyage spirituel, une quête de la vérité intérieure et de la communion avec le divin.
Position du Rectorat de Chartres: Les découvertes récentes du rectorat de Chartres ont jeté un nouvel éclairage sur le labyrinthe. Elles révèlent qu’il a été utilisé lors de cérémonies spéciales pour symboliser la résurrection du Christ. Cette utilisation, combinée à son design inspiré du Labyrinthe de Crète, évoque des thèmes de renaissance et de triomphe sur la mort.

D’après le non moins excellent 450 FM  https://450.fm/2023/08/10/les-labyrinthes-dans-les-eglises-decryptage-dun-mystere-medieval/

Les labyrinthes dans les églises : décryptage d’un mystère médiéval

Depuis le Moyen Âge, des labyrinthes ont été représentés dans les cathédrales telles que Chartres et Amiens. Ce motif, ayant des origines païennes, intrigue quant à sa place au sein des églises chrétiennes. Originaire de la mythologie grecque, le labyrinthe est conçu pour désorienter. Dans la chrétienté, il a été réinterprété pour symboliser différents thèmes religieux. En Europe, on retrouve ce motif dans une vingtaine d’églises, notamment en Italie, en France et dans les pays nordiques. Ces labyrinthes varient en forme, et peuvent être représentés dans les pavements, peints sur des voûtes ou réalisés en mosaïques. Bien que l’origine du labyrinthe remonte à la Grèce antique, l’historien Hérodote le trace en Égypte. Cependant, il est plus populairement associé au mythe de Thésée et du Minotaure. Dans cette légende, Thésée utilise un fil pour naviguer et tuer le Minotaure dans le labyrinthe. En adoptant le motif du labyrinthe, le christianisme lui a donné une perspective plus profonde et religieuse. Le premier exemple de cette adoption se trouve en Algérie au IVe siècle, dans l’église Sainte-Réparate d’El-Asnam. Cette mosaïque du labyrinthe menait non pas au Minotaure, mais à la “Sainte Église”. Les significations et usages des labyrinthes dans les églises sont variés et font l’objet de nombreux débats. Certains pensent que cela pourrait représenter un défi que l’homme, qu’il s’agisse de Thésée, du Christ ou d’un pèlerin, relève victorieusement.

Hypothèse 1 : La signature des bâtisseurs

  • Le labyrinthe pourrait être la signature des architectes de la cathédrale, se voyant comme les héritiers du créateur du labyrinthe de Cnossos, Dédale.
  • La pierre centrale du labyrinthe d’Amiens contient l’évêque Evrard de Fouilloy et les 3 premiers architectes.
  • La position du labyrinthe dans la nef pourrait indiquer une signification plus laïque.

Mon avis : Favorable à cette interprétation.

Hypothèse 2 : Le symbole d’un monde dévoré par le péché

  • Le labyrinthe, avec son centre occupé par un Minotaure, symbolise un monde tentateur et dévoré par le péché.
  • La forme ronde représente le monde, et le Minotaure représente Satan.
  • Le nombre de lacets du labyrinthe de Chartres (11) est associé à l’imperfection.
  • Le Christ est vu comme une figure qui sauve les hommes du labyrinthe, semblable à Thésée sauvant les Athéniens du Minotaure.

Mon avis : Convaincu par cette analogie chrétienne.

Hypothèse 3 : Un chemin de Jérusalem

  • Après la perte de Jérusalem en 1187, le labyrinthe servirait de substitut au pèlerinage.
  • Il représente le trajet douloureux du Christ vers sa crucifixion.
  • Malgré certaines sources suggérant cette pratique, des preuves historiques datant d’avant le XVIIIe siècle manquent.

Mon avis : Sceptique concernant cette interprétation.

Hypothèse 4 : Un chemin initiatique vers le salut

  • Le labyrinthe représente le parcours de la vie, avec des défis, mais mène inévitablement au salut.
  • Contrairement aux véritables labyrinthes, ceux dans les cathédrales n’ont pas d’impasses, donc le “pèlerin” ne risque pas de se perdre.

Mon avis : Pas entièrement convaincu, car les labyrinthes chrétiens n’offrent pas de fausses pistes.

Hypothèse 5 : Le support d’un rituel à Pâques

  • À Auxerre, lors de Pâques, un rituel était effectué autour du labyrinthe, avec chants et jeux de ballon.
  • Malgré l’interdiction des jeux dans les églises, cela prouve qu’ils existaient.

La chorégraphie dans la cathédrale d’Auxerre est interprétée comme une représentation du Christ (Thésée) traversant les enfers (le labyrinthe) et affrontant Satan (le Minotaure) pour offrir sa lumière à ceux qui l’ont attendu, symbolisant le chemin vers la vie éternelle. D’autres rituels dans des cathédrales, comme à Reims, utilisent également le labyrinthe pour illustrer des épisodes bibliques. Des textes historiques soutiennent cette utilisation rituelle du labyrinthe, bien que des preuves écrites soient relativement tardives. Les labyrinthes étaient populaires pendant le Moyen Âge, mais leur signification s’est perdue avec le temps. Au XVIIIe siècle, certains labyrinthes ont été retirés des églises car ils distrayaient les fidèles pendant les cérémonies. Cependant, l’intérêt pour les labyrinthes a été ravivé plus tard, et ils ont été réintroduits ou créés dans de nombreux lieux de culte. Ils symbolisent désormais l’itinéraire spirituel. En outre, le labyrinthe est utilisé comme logo pour les Monuments historiques en France depuis 1985.
Les labyrinthes ne sont pas exclusifs à la France ; on en trouve également en Italie et dans d’autres pays européens. En France, ils sont principalement situés dans la moitié nord, surtout dans les archidiocèses de Sens et de Reims. Ces labyrinthes ont des caractéristiques distinctives en termes de taille, de forme et de conception. L’article se termine en énumérant différents labyrinthes situés dans diverses cathédrales et églises en France, en Italie et dans d’autres régions d’Europe.

 

Païens, célébrer la nature sacrée et les anciens dieux

Un livre de Ethan Doyle White

Voir aussi l’article de LOVE FRANCE sur l’imaginal néopaïen

COUTUMES ANCESTRALES
1. DÉESSES + DIEUX
2. MYTHES + LÉGENDES
3. NATURE NUMINEUSE

RITUELS
1. SITES SACRÉS
2. SORCELLERIE
3. ORACLES + DIVINATION

COMMUNAUTÉ
1. FÊTES
2. ATOURS DE LA FOI
3. VOYAGES SPIRITUELS

 

« Les Païens » – Un voyage à travers les âges, le temps et les traditions
Il était une fois, il y a plus d’un millénaire, alors que la chrétienté s’imposait dans le monde, un mot étrange et plein de mystère naissait. Un mot inventé par ces nouveaux convertis pour décrire ceux qui, malgré la montée du monothéisme, continuaient de célébrer les anciens dieux et déesses du monde préchrétien. Ils les appelèrent les “Païens”. Ces Païens, reconnus pour leurs rituels ancestraux, leurs fêtes exubérantes, leur musique vibrante, leurs symboles chargés d’histoire, et leurs autels dédiés à des forces aussi variées que la terre, le ciel, la mer et le feu, ont résisté à l’oubli. Ces pratiques, qui semblaient destinées à disparaître, sont pourtant parvenues à survivre à travers les siècles, s’enracinant profondément dans le sol de l’humanité. Puis, depuis environ un siècle, ces coutumes presque éteintes ont commencé à connaître une nouvelle vie. Comme des graines dormant sous la glace du temps, elles ont commencé à germer dans l’esprit d’un nouveau genre de croyants, les “néopaïens”. Aujourd’hui, ces individus dévoués s’efforcent de faire renaître ces traditions anciennes, apportant une nouvelle lumière à un pan de l’histoire qui aurait pu demeurer dans l’ombre.

En ouvrant ce livre, vous entamerez un voyage qui vous mènera des premiers jours de ces traditions antiques jusqu’à leur renaissance au cœur de notre monde moderne. À travers des illustrations somptueuses, des récits captivants et des descriptions détaillées, vous découvrirez les célébrations, les rituels, les symboles et les croyances de ces adeptes d’aujourd’hui. Partez à la découverte de ces cultures anciennes, plongez-vous dans l’histoire, comprenez le sens de leurs rituels, ressentez la force de leurs symboles. Que vous soyez simplement curieux, en quête d’un nouveau chemin spirituel, ou désireux de comprendre l’impact des croyances païennes sur notre monde actuel, ce voyage est pour vous. Alors, tournez la première page. Laissez-vous bercer par le chant des druides, émerveillez-vous devant l’éclat des runes nordiques, sentez l’appel de la déesse Mère.
Et laissez-vous aller à la contemplation des riches illustrations et de ce qu’elles symbolisent.
Aussi : un index vous guidera dans cette richesse de références, cultures et époques

Dans le vaste tissu du temps et de l’espace, il existe une dichotomie qui s’étend depuis les racines de la spiritualité humaine jusqu’à nos jours. D’un côté, les fidèles des religions abrahamiques, un peuple de foi pour qui le monde matériel a toujours été une source d’interrogation et d’inquiétude. Un terrain miné, où le risque de tomber dans l’idolâtrie se cache derrière chaque pierre, chaque arbre, chaque reflet de la beauté du monde. De l’autre côté, il y a ceux que les chrétiens ont qualifiés de “païens”. Pour eux, l’univers tout entier est imprégné de sens, de valeurs, de divinité. Là où les premiers voient une menace, ces derniers voient une connexion, un moyen d’entrer en contact avec le divin. Pour eux, chaque brin d’herbe, chaque étoile dans le ciel nocturne, chaque montagne majestueuse est un miroir de l’infini, un reflet de leurs divinités. Ces communautés, dotées d’une vision du monde si profondément enracinée dans le concret, ont cherché à forger des liens avec leurs dieux à travers tout ce qui les entourait. Des paysages verdoyants et luxuriants étaient considérés comme les jardins de leurs déesses de la fertilité. Des rochers austères étaient vus comme les trônes de leurs dieux de la terre. Des rivières sinueuses étaient les voies de leurs divinités de l’eau. Ils ont créé des sculptures pour capturer l’essence de leurs divinités, des spectacles pour raconter leurs histoires, des poèmes pour chanter leurs louanges. Ces expressions d’amour, de respect et de vénération ont donné naissance à certains des plus grands trésors artistiques de l’humanité. Des temples majestueux, des statues impressionnantes, des peintures éblouissantes, des poèmes qui ont traversé les âges, toutes sont le témoignage de cette relation intime entre l’humain et le divin. Ainsi, alors que certains craignaient le monde matériel, d’autres l’embrassaient. Là où certains voyaient un potentiel danger, d’autres voyaient une opportunité de se rapprocher du divin. De ces visions différentes est né un kaléidoscope de foi, d’art et de culture qui continue de fasciner et d’émerveiller le monde à ce jour.

Au crépuscule du XVe siècle, l’Europe était une terre de contrastes. Les anciennes religions préchrétiennes, qui avaient jadis dominé le continent, avaient été largement effacées. Seules quelques poches résistantes, telles que les communautés Samis dans le grand Nord, maintenaient encore leurs traditions, une étincelle dans l’obscurité de l’oubli. C’est dans ce contexte que, dans les cités-États de la péninsule italienne, un groupe d’esprits brillants a commencé à regarder vers le passé. Ces humanistes de la Renaissance, insatisfaits de la stricte orthodoxie de leur temps, se sont tournés vers les mythes et les histoires de l’antiquité gréco-romaine, cherchant à renouer avec un passé glorieux qu’ils croyaient perdu. Bientôt, les récits de sources telles que “Les Métamorphoses” d’Ovide ont commencé à imprégner toutes les disciplines artistiques. De l’ébénisterie à la sculpture, de la céramique à la peinture et à la gravure, les scènes mythologiques ont commencé à fleurir, apportant un nouvel élan de beauté et de profondeur au monde de l’art. Les jardins et les fontaines publiques sont devenus des écrins pour ces œuvres d’inspiration mythologique. Des nymphes et des satyres dansaient dans l’ombre des arbres, des dieux et des déesses trônaient au sommet des fontaines, éclaboussant l’eau avec une grâce divine. Si rien n’indique que ces œuvres d’art étaient associées à un véritable culte des divinités antiques, leur popularité croissante a contribué à un changement fondamental dans l’attitude de l’Europe à l’égard de son passé. Même si les représentations de scènes bibliques et historiques restaient très populaires, l’engouement pour le monde classique a commencé à ébranler l’emprise de la vision chrétienne du monde. Cette renaissance artistique et culturelle a créé une brèche dans le mur de l’orthodoxie, permettant à de nouvelles idées et de nouvelles perspectives de se frayer un chemin. Et, même si les anciennes religions étaient largement disparues, leurs échos ont trouvé une nouvelle vie dans l’art et la culture de la Renaissance, jetant les bases d’un intérêt renouvelé pour le paganisme qui se perpétue jusqu’à nos jours.

 

Extraits

La notion de paganisme est problématique. Elle impose une vision évangéliste reposant sur une opposition entre chrétiens et infidèles, entre véritable religion et idolâtrie superstitieuse. Sans surprise, anthropologues et spécialistes l’abandonnent, préférant parler de religions traditionnelles autochtones (…) Seuls les historiens et archéologues étudiant les croyances européennes rencontrées par le christianisme durant l’Antiquité et le Moyen Âge l’utilisent.
« néopaïens » ce préfixe permet de faire la distinction entre l’identité revendiquée par les adeptes de ces nouveaux courants religieux et une généralisation péjorative imposée par une autre doctrine.

“Contrairement à leurs devanciers préchrétiens, les néopaïens vivent dans un monde où l’existence d’êtres surnaturels ne va pas de soi. Si certains croient en l’existence littérale de leurs divinités, d’autres proposent des explications alternatives quant à leur nature. Certains
néopaïens sont athées ou agnostiques, pour eux, dieux et déesses symbolisent simplement les multiples facettes de l’expérience humaine. D’aucuns se tournent vers la psychologie jungienne, les considérant comme des archétypes issus de l’inconscient collectif. La conception de la théologie chez les néopaïens est extrêmement diverse”.

La flore joue un rôle prédominant dans de nombreuses traditions non abrahamiques. Souvent appréciée pour ses vertus thérapeutiques, son importance témoigne d’un lien intime entre médecine et religion. Dans d’autres communautés, on vénère des plantes qui jouissent de la faveur des divinités, chaque espèce correspondant à une entité donnée avec laquelle elle permet à certains individus de communiquer. La plupart du temps, des rituels sont associés à la récolte de ces végétaux et impliquent de leur rendre quelque chose en contrepartie de la partie prélevée.

 

Vœux, oracles, inspirations…

La mode est aux « oracles » en boite. De belles boites avec de belles illustrations et des contenus très variés. Ça devient presque un genre sinon littéraire, du moins éditorial. Les éditeurs nous proposent de tirer des cartes inspirantes, des présages ou des thèmes de réflexion, de recherche sur soi et le monde.
Ne nous moquons pas, ne dénigrons pas. Si le genre se vend, si les « lecteurs », ces grands prêtres des oracles divinatoires, se précipitent sur ces objets désirables, ce n’est pas d’abord pour connaître l’avenir. C’est pour obtenir une réponse à quelque chose de bien plus profond : une quête de soi-même.
Dans la Grèce antique, l’oracle était la réponse donnée par un dieu, une sibylle, une pythie, à une question personnelle. Une question qui souvent engage l’avenir, bien sûr. Mais aujourd’hui ne s’agit-il pas surtout de trouver du sens à sa vie, de lui donner un cheminement, de trouver une voie qui nous corresponde vraiment ?

Quelques exemples de boites magiques.

L’oracle des anges, de Doreen Virtue (Docteur en psychologie)

Avec et oracle, ce sont nos anges que nous allons solliciter. Nous devons leur faire une demande précise, pour qu’ils soient en mesure de nous répondre.
L’auteur nous dit : « Nos anges gardiens sont toujours avec vous, même si vous n’êtes pas conscient de leur présence. Ils sont prêts à vous aider dans tous les domaines de la vie. (…). Les anges sont de puissants messagers de l’amour divin. Ils ne connaissent ni les limites de l’espace ni celles du temps et peuvent donc vous assister à tout moment et pour toute question, qu’elle vous semble petite, moyenne ou immense. Quand vous invitez les anges à vous aider dans tous les domaines de la vie, tout devient plus joyeux, plus sain et plus facile. Au lieu que vous luttiez pour obtenir satisfaction, les choses se font comme par magie au bon moment, votre santé s’améliore miraculeusement et la paix vous envahit.
J’ai conçu ce jeu de cartes oracles pour vous offrir des petits rappels quotidiens de l’amour et de la présence angéliques à vos côtés. (…) Puisque les cartes constituent un lien direct entre nous et nos anges, elles court-circuitent les blocages émotionnels. De plus, chacun de nous est en mesure de donner une interprétation correcte pour soi-même et pour autrui »
En ce 1er jour de l’an 2023, j’ai demandé aux anges si les éditions d’oracle que je présente à mes lecteurs sont vraiment intéressantes, utiles, facilitatrices, pour eux.
Et voici donc la réponse
ACCEPTATION
Voyez les autres et vous-même à travers le regard des anges, dans l’amour inconditionnel l’acceptation. Ainsi, vous inspirerez et élèverez chacun vers son plus haut potentiel.
Le message est bien clair, j’ai vraiment joué le jeu, et c’est une vraie réponse…

Une parole par jour de sagesse par Hugo – Image

Le format est ici plus classique et plus simple : à chaque jour sa parole de sagesse.
Alors voici celle du 1er Janvier.
« À partir d’aujourd’hui, décide d’un style, d’un genre de vie que tu garderas aussi bien seul que devant les autres. »
Epictète

Et voici ce qui inspirer l’auteur de ces choix de 365 maximes, Katherine Quénot
« Le Bouddha le dit très clairement « Votre vie vient de ce que vous pensez. Tout ce que vous êtes vient de ce que vous pensez. Généralement, nous ne voulons pos le croire. Nous pensons que notre bonheur ou notre malheur vient d’un milieu dans lequel on est né ou de notre horoscope. . . Parfois, on va un peu plus loin. On pense que ce qui fait notre vie, c’est la manière dont nos omis nous traitent, comment se posse notre journée ou travail (…). Mais ce n’est pas ce que le bouddha a dit. Ce qu’il a dit c’est que notre esprit est le maitre de notre vie. (…) ce qui nous fait agir, c’est le désir d’être heureux. (…) Le problème, c’est qu’en vivant ainsi, on devient des esclaves du bonheur. Or, le chemin de la sagesse est justement que nous ne soyons plus des esclaves. Et pour cela, nous devons retrouver notre indépendance aux conditions extérieures. C’est ce que disent la plupart de ces paroles de sagesse. On ne peut pas fonder sa vie sur le temps qu’il fait. »

La joie de manger et de boire – ASMR – La voie du réel

Les textes sacrés de la tradition tantrique du Cachemire, le Vijñanabhairava Tantra, inspirent à  Nathalie Delay un yoga de l’instant. Revenir à notre vraie nature. Découvrir l’ultime, la non-dualité, entrer en contact direct avec nos perceptions, nos émotions, nos pensées et nos actes, pour revenir vers notre vraie nature.

« Ce que nous avons ici est irrésistible. Nous devons remercier Nathalie d’avoir su humblement et lumineusement rendre à ce texte son sens universel au-delà de ses spécificités religieuses traditionnelles. »

La joie de manger et de boire

Lors de l’expansion causée par la joie de savourer nourriture et boisson, adhérer de tout son ête à cet état d’abondance et devenir la suprême Félicité

Les ASMR – La joie de manger et de boire

Créations originales de Jean-Marc Blancherie, à partir du texte de l’auteur

Poèmes d’un jour – ASMR

Poèmes d’un jour – ASMR

Présentation chuchotée... Sur le fil entre conscient et inconscient, le corps et l'esprit, l'âme noire et la lumière. Présentation en murmure... Un poème murmuré...EXTRAITS Norme La vie est-elle une norme ? Elle est un métronome Elle bascule Un coup à gauche Un coup à...

La Roue Médecine – Chamanisme Amérindien

La Roue Médecine – Chamanisme Amérindien

ASMR pour un chamanisme. Ecoutez  le chuchotement ! Quand les Anciens formaient un cercle avec des pierres, ils représentaient l’Univers, pour en comprendre les mystères et accéder à la connaissance.Le chuchotement à effet hypnotique que nous vous proposons vous...

La joie de manger et de boire – ASMR – La voie du réel

La joie de manger et de boire – ASMR – La voie du réel

Les textes sacrés de la tradition tantrique du Cachemire, le Vijñanabhairava Tantra, inspirent à  Nathalie Delay un yoga de l'instant. Revenir à notre vraie nature. Découvrir l'ultime, la non-dualité, entrer en contact direct avec nos perceptions, nos émotions, nos...

A la fin de l’expiration – ASMR – La voie du réel

A la fin de l’expiration – ASMR – La voie du réel

Les textes sacrés de la tradition tantrique du Cachemire, le Vijñanabhairava Tantra, inspirent à  Nathalie Delay un yoga de l'instant. Revenir à notre vraie nature. Découvrir l'ultime, la non-dualité, entrer en contact direct avec nos perceptions, nos émotions, nos...

Le réveil de l’enfant d’or

Le réveil de l’enfant d’or

Une belle idée pour vivre "Le pouvoir créatif du conte pour révéler votre enfant intérieur". Accompagnées par Isabelle de Lisle nous vivons une sorte de ré-enchantement de l'existence. Retrouver la conscience élargie qui est celle de l'enfance. "Le réveil de l'enfant...

La portée collective de la psychologie positive

Comment aborder avec une vision, une intention, positive, la vie commune, les institutions, les enjeux collectifs de notre temps ?
Cette question est rarement posée. Elle est même absente des concepts et des débats politiques, là ou il serait simple de parler, tout simplement de qualité de vie. Qualité de vie pour tous, et chacun, avec le souci de combler les inégalités et de préserver la planète.

 

Psychologie transpersonnelle et EMC

L’interview de Johann Henry par Jean-Marc Blancherie

Un livre écrit à trois, un côté rigoureux, sérieux, dans ce champ de la psychologie transpersonnelle, où l’on entendait des choses qui partaient un peu dans tous les sens.
Ses origines, ses concepts, et sa pratique… ce livre fait vraiment le tour du sujet. Et pourtant le départ de cette approche, à la fois de la spiritualité et de la psychologie humaine est étonnant, loin des sentiers battus.
Impossible d’en faire tout le tour, mais voici quelques extraits qui donnent une idée de l’importance et de l’intérêt de ce travail.
Et pour commencer, presque le plus simple, une des sources inspirant la psychologie transpersonnelle : Carl Jung.

Extraits

JUNG

Jung développe une psychologie ouverte à la parapsychologie, aux anomalies et aux psychologies non occidentales.

  • Il postule des processus inconscients communs à tous les êtres humains.
  • Il s’intéresse aux archétypes et à leurs formes culturelles, reliant psychologie et mythologie.
  • Il repense le principe de causalité, reliant faits objectifs, faits psychiques, probabilité et attribution de sens.

Les auteurs

 

Cyrille CHAMPAGNE dirige un centre de recherche sur les expériences et les pratiques hypnotiques. Il exerce comme psychopraticien hypnologue, et forme des professionnels en dynamiques émotionnelles et relationnelles. Il défend l’approche constructiviste comme étant une clé de la compréhension de l’expérience humaine et de l’accompagnement thérapeutique.

 

Johann HENRY exerce la psychothérapie transpersonnelle et intégrale à Genève. Il anime régulièrement des sessions de respiration holotropique, en individuel et en groupe. En parallèle, il forme des thérapeutes et des soignants à l’écoute et à la relation thérapeutique, et supervise des équipes de travailleurs sociaux. Il est l’un des rares spécialistes francophones de la psychologie intégrale (K. Wilber).

 

Muriel ROJAS ZAMUDIO s’est orientée vers la psychanalyse et l’approche transpersonnelle. Auteure d’ouvrages de vulgarisation sur le recours aux images archétypales en psychothérapie et d’articles destinés à ses pairs, elle travaille actuellement sur l’intérêt d’un dialogue entre arts, spiritualité et psychanalyse dans l’accompagnement des névroses.

 

Aux origines aussi, des approches, des cultures, des pratiques, qui ne sont pas d’habitude en lien avec la psychologie.

LES DOCTRINES DU THÉOSOPHISME ET DU NEW AGE

À la fin du XIXe siècle, différents courants de croyances quant au fonctionnement de l’esprit humain et de l’expérience humaine sont en concurrence dans l’idéologie populaire européenne, récemment libérée des dogmes religieux institutionnels et portée par la philosophie méthodique et relativiste des lumières. La psychologie expérimentale, qui s’inspire des méthodologies de la biologie, émerge progressivement via les travaux de Gustave Fechner (1801-1887), Wilhelm Wundt (1832-1920) et Théodule Ribot (1839-1916). Cette discipline ne pénètrera l’idéologie populaire qu’au milieu du XXe siècle par la diffusion des propositions conceptuelles de psychanalystes, telles que la notion d’inconscient de Sigmund Freud (1856-1939), ou de comportementalistes, telles que la notion de conditionnement d’Ivan Pavlov (1849-1936),

LES INFLUENCES CULTURELLES

(…) Ainsi émerge en Occident un « dualisme conscience-énergie », réunissant les courants autrefois nommés « spiritualistes » et « psychofluidistes », puis « spirites » et « magnétiseurs », où le corps humain possèderait un statut psychophysique qui se nommera bientôt « énergétique » ; et où l’esprit humain serait une partie d’une conscience au-delà de l’individuel, littéralement transpersonnelle, dotée de pouvoirs sur la matière, et permettant une relation dialogique avec des agents surnaturels. À partir des années 1920, cette doctrine est véhiculée par le new-age, qui se développe au travers de très nombreux ouvrages, et s’ancre dans l’imaginaire populaire occidental . Dans les années 1950, la culture américaine s’en empare, alors qu’il connaît un essor considérable dopé par le mouvement hippie des années 1960. Marque de son intégration au niveau socioculturel, la métaphysique conscience-énergie commence à être mobilisée comme une véritable épistémologie (au sens d’un cadre explicatif des phénomènes vécus). C’est-à-dire qu’elle va désormais servir, populairement, de base conceptuelle pour interpréter et appréhender de nombreuses expériences : personnelles, émotionnelles, familiales, motivationnelles, religieuses…

LES PHASES DE KEN WILBER

Il est l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, et a évolué vers la “Psychologie intégrale”. Il est connu pour son modèle de développement de la conscience selon 8 stades. Ces stades se répartissent selon 3 phases :

  • Prépersonnelle : c’est le stade de l’enfant, marqué par l’égocentrisme tant dans ses relations interpersonnelles que dans ses processus cognitifs. Le Surmoi, représentant notamment l’intégration des normes sociales transmises par l’éducation, n’est pas encore suffisamment opérationnel. La conscience prépersonnelle agit librement au gré de ses pulsions, elle est donc potentiellement « déviante » du point de vue de la société. Ce stade est prédominé par les processus corporels ;
  • Personnelle : c’est le stade de l’adulte qui a bien intégré les normes sociales du vivre ensemble (stade névrotique pour la psychanalyse). L’individu trouve son identité en lien avec le groupe social auquel il participe et y constitue un facteur de stabilité. Grâce au développement du mental, la conscience devient progressivement capable de se mettre à la place de l’autre, et de comprendre des points de vue différents du sien
  • Transpersonnelle : c’est le stade où la conscience transcende à la fois le corps et le mental, prédominant dans les deux stades précédents, pour entrer dans un rapport au monde « vivant et immédiat », c’est-à-dire en dehors des catégorisations héritées du mental et de l’éducation. La conscience s’éveille ainsi progressivement au « monde de l’Esprit », invisible tant pour les yeux physiques que pour le mental. Du fait qu’il transcende les règles sociales, l’individu en conscience transpersonnelle est potentiellement perçu comme un élément subversif au sein de la société.

Ces trois phases correspondent donc à des modes de fonctionnement foncièrement différents • prépersonnelle personnelle —+ transpersonnelle prérationnelle -+ rationnelle -+ transrationnelle subconscient —+ conscience de soi -+ supraconscient…

L’EXPLORATION ET L’UTILISATION DE L’IMAGINAIRE

L’utilisation de l’imaginaire est très présente dans les techniques reliées à la psychothérapie transpersonnelle. Le phénoménologies et les comportements induits par l’activité imaginative autorisent à catégoriser les expériences mobilisant l’imaginaire comme des états modifiés de Conscience. En effet, ces expériences répondent bien au critère de « déviation de l’expérience subjective par rapport aux normes de l’individu Dans les cultures occidentales, les individus portent très rarement leur attention sur des contenus imaginaires activement stimulés, et l’utilisation active de l’imaginaire constitue pour eux une expérience subjective très inhabituelle et hors-norme. Par utilisation de l’imaginaire, nous entendons ici une expérience d’immersion complète de l’attention dans les représentations imaginales : non pas de simples évocations, mais de véritables perceptions de contenus imaginés,  sous forme d’images (symboles, paysages, personnages), de sons (ambiances, dialogues), et de sensations physiques (intéroception, toucher, système vestibulaire). Il ne s’agit donc pas de « penser à » une situation imaginaire, mais bien imaginer activement les contenus et d’en expérimenter le vécu. L’imaginaire est alors vécu dans le corps, et apparait subjectivement comme véhiculé par les capteurs sensoriels, de manière très analogue à l’expérience du rêve. Cette caractéristique conduit Robert Desoille (1890-1966) à désigner ces expériences par le vocable “rêve éveillé”. Toutefois, à la différence du rêve, le sujet reste parfaitement conscient que l’expérience est imaginée, et il la différencie du monde sensible. (…) Ces expériences imaginales sont accessibles de manière étonnamment rapide, elles ne nécessitent que très peu d’entraînement pour être vécues de manière stable et profonde, et semblent se déployer de manière automatique dès qu’elles sont stimulées. Au XXe siècle, plusieurs chercheurs se sont intéressés à des techniques permettant d’explorer ainsi l’imaginaire.
(…) De notre observation, aujourd’hui seules quelques méthodes d’accompagnement utilisent, à des degrés divers, des techniques imaginales approfondies : psychothérapie transpersonnelle, psychosynthèse, hypnose, sophrologie, yoga nidra et néo-chamanisme. Toutefois, si les praticiens de ces méthodes mobilisent ces techniques et en observent des effets, les ressorts de celles-ci leur restent majoritairement inconnus. Les correspondances que nous avons indiquées entre phénoménologie imaginale, états de conscience spécifiques et affects spécifiques, incitent à approfondir la recherche dans ce domaine.

VERS LE DEVELOPPEMENT TRANSPERSONNEL

quand le développement personnel vise à révéler la singularité de l’individu au-delà des conditionnements du collectif, lui permettant ainsi de trouver et d’exprimer librement son plein potentiel (passage de la dépendance à l’indépendance), le développement transpersonnel serait l’ensemble des outils et des pratiques favorisant l’émergence et le déploiement de cette conscience transpersonnelle, holonique, simultanément individuelle et collective, singulière et universelle, formelle et (progressivement) subtile. En renforçant la conscience non pas du Moi (conscience prépersonnelle égocentrique), ni même du Je (conscience personnelle ethnocentrée voire mondo-centrée), mais celle du Nous (conscience transpersonnelle kosmocentrée qui transcende et inclut à la fois le Moi et le Je), le développement transpersonnel aiderait à libérer le potentiel des collectifs, qu’ils soient petits (une famille, une équipe) ou plus vastes (la société, l’humanité), voire interespèces (incluant les vivants humains et non humains). Tandis que le développement personnel a permis aux individus de se différencier en tant que cellule, unique, autonome et efficace, les pratiques de développement transpersonnel permettraient de (ré)intégrer la conscience-cellule individuelle au sein de la conscience-organe (groupe) à laquelle elle participe, elle-même intégrée dans la conscience-organisme (métagroupe) au sein de laquelle elle œuvre, et ainsi de suite.

DES PRATIQUES PSYCHOTHERAPEUTIQUES INTEGRATIVES

L’exemple de Johann Henry (l’interviewé) : alliant essentiellement inspirations psychanalytique, gestaltiste, transpersonnelle et intégrale. Son intérêt, tant dans ses recherches que dans sa pratique clinique, se porte tout particulièrement sur l’accompagnement de la délicate transition entre les stades de conscience dits « personnels » et les stades dits « transpersonnels ». À cette fin, il aime explorer, notamment dans les sessions de groupe qu’il anime, le potentiel d’alliance entre la respiration holotropique, la méditation, les pratiques corporelles et le psychodrame transpersonnel.

Celui de Muriel Rojas Zamudio : diplômée en Arts et Lettres (arts scéniques et plastiques), avant de s’orienter vers la psychanalyse puis la psychologie transpersonnelle. Elle se positionne en tant que praticienne dont le travail se nourrit d’apports multiréférentiels — auteurs et techniques que la clinique invite à (re)visiter —, c’est dans les médiations artistiques et l’art-thérapie éclairés par la psychanalyse qu’elle a finalement trouvé l’espace exploratoire lui permettant d’articuler ce qui fonde sa pratique : l’expression artistique comme forme de langage de l’imaginaire, la posture du thérapeute comme pivot de l’accompagnement, et le questionnement du vécu, passé ou présent, comme ouverture vers un au-delà du Moi (identité ontologique, inscription dans l’espèce humaine, sens de l’expérience humaine, etc.).

Cyrille Champagne : ses recherches questionnent les effets cognitifs et comportementaux des techniques et des grilles de lecture mobilisées par les différentes pratiques de l’accompagnement (thérapies, développement personnel, coaching…). En particulier, elles étudient les interactions entre attentes, expériences vécues, et interprétations de ces expériences. Cyrille Champagne enseigne sur ces thèmes, sous forme de conférences « Hypnologie », rediffusées en vidéo sur la chaîne YouTube de I’ARCHE. Il soutient une information publique quant aux aprioris culturels et quant aux finalités des différentes pratiques de l’accompagnement, et il défend l’intérêt d’une éducation à la psychologie, à la relation à autrui, et à une hygiène cognitive et émotionnelle.

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