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Sortir de l’accélération

“Sortir de l’accélération – Pour une écologie du temps”, un livre (très bien) écrit, par Mathieu YON

L’auteur, en s’appuyant sur des réflexions philosophiques et des observations personnelles, vise à encourager un retour à une temporalité plus lente, plus réfléchie, en opposition à l’accélération omniprésente du monde moderne. Il cherche à remettre en question le rapport au temps sous la pression du capitalisme et des technologies modernes, tout en proposant une “écologie du temps” qui privilégie les rythmes naturels, intérieurs, et spirituels. Le message central de l’ouvrage est une critique du rythme de vie moderne marqué par l’accélération, que ce soit dans la sphère technique, sociale ou individuelle. L’auteur appelle à retrouver des temporalités plus profondes, en lien avec la nature, et à réévaluer notre rapport au temps. Il met en lumière l’importance de la lenteur et du retrait comme une forme de résistance et de guérison spirituelle et politique. La quête d’un temps intérieur, dégagé des pressions extérieures, est au cœur de son propos. Cette idée est illustrée par des anecdotes personnelles, des références à la nature, et des réflexions sur la condition humaine.
L’approche de l’auteur est à la fois poétique, philosophique et introspective. Il puise dans ses expériences de vie, son observation du monde agricole et ses lectures philosophiques pour tisser une réflexion sur le temps. Son style est souvent méditatif, laissant de la place aux sensations et aux résonances émotionnelles. Il se détourne des approches conventionnelles de la temporalité pour embrasser une écologie du temps à travers des gestes simples, l’observation de la nature et la contemplation. Il y a une volonté de retour aux sources, aux éléments fondamentaux de la vie, tout en réconciliant le passé et le futur.
La méthode de l’auteur repose sur la juxtaposition d’expériences personnelles, de récits poétiques et d’analyses philosophiques. Il privilégie une réflexion ouverte, incitant le lecteur à contempler ses propres expériences du temps. Il n’hésite pas à s’appuyer sur des penseurs comme Gaston Bachelard ou Hartmut Rosa pour soutenir ses propos sur l’accélération et ses effets sur la société. De manière générale, l’auteur nous guide à travers une exploration de notre relation au temps à travers des récits sensoriels et des réflexions abstraites, dans une démarche à la fois personnelle et universelle.

Ce qui distingue l’auteur est son insistance sur la réconciliation du temps et de la spiritualité. L’idée que la contemplation et la lenteur sont des actes de résistance politique et spirituelle est une approche peu commune dans les réflexions contemporaines. Il offre une vision intégrée de l’individu, de la société et du cosmos, où la quête de sens se fait à travers des gestes simples et une attention au quotidien. La poésie de son écriture et l’ancrage dans la terre, le travail paysan, ajoutent une dimension authentique et profondément enracinée à sa philosophie.

Questions clés à se poser en tant que lecteur :

  1. Comment la modernité influence-t-elle ma perception et mon usage du temps ?
  2. En quoi la lenteur peut-elle être perçue comme une forme de résistance politique et sociale ?
  3. Quelle est ma relation personnelle avec les rythmes naturels (saisons, cycles, éléments) ?
  4. Comment l’accélération technologique impacte-t-elle ma capacité à me connecter à mes besoins intérieurs ?
  5. Quelles pratiques puis-je mettre en place pour “ralentir” et cultiver un rapport plus sain avec le temps ?
  6. Comment le capitalisme façonne-t-il notre rapport au temps et à la productivité ?
  7. En quoi la contemplation et la spiritualité peuvent-elles être des antidotes à l’accélération ?
  8. Quelle place la poésie et la simplicité des gestes occupent-elles dans mon quotidien ?

La spiritualité dans le livre :

La spiritualité occupe une place centrale dans “Sortir de l’accélération”. Elle se manifeste à travers la prière, la contemplation, et le lien intime avec les éléments naturels. L’auteur voit dans la lenteur et l’attention au quotidien des moyens de se reconnecter à une dimension spirituelle profonde, où chaque geste, chaque moment devient sacré. Il associe la contemplation à une forme d’ouverture au monde, un espace de retraite intérieur qui permet de trouver la paix et de redonner sens à la vie dans un monde saturé par l’accélération .

Nu, noir, nature

L’introduction du livre

J’aime le naturisme. Je suis fou d’aimer le naturisme, mais quelle agréable folie ! J’aime le naturisme parce que je suis naturiste. J’aime le naturisme comme la soif aime l’eau. J’aime le naturisme comme la faim aime la nourriture. J’aime le naturisme parce que le naturisme est beau et le naturisme est beau parce que la nudité est belle. Qu’est-ce que le naturisme ? Où vivre le naturisme ? Qu’est-ce qu’un naturiste ? Mon choix d’être naturiste.
J’écris ce livre pour vous dire avec un plaisir infini que je suis naturiste.

Notre réécriture pour faire le lien avec la spiritualité… Une mise à nu ?

Chaque fois que je contemple mon corps nu, je suis face à une énigme. C’est un dialogue silencieux entre moi et l’infini, entre ma finitude et l’univers. Ma nudité est une philosophie sans mots, un haïku incarné.

Dans l’espace sacré de la nature, parmi les autres, j’apprends le respect. Ici, sous le regard bienveillant du soleil et des étoiles, nous nous dépouillons de nos artifices. Les corps dénudés parlent de l’existence pure, de la fragilité humaine, de l’acceptation. C’est un hymne à la liberté, une ode à l’authenticité.

Dans le naturisme, il y a une démocratie de la peau. Rien n’est caché, rien n’est simulé. On expose ses vérités, on partage son humanité. La jeunesse et la vieillesse, la force et la fragilité, tous coexistent. Le naturiste sait cela. Il sait que la nudité n’est pas une fin en soi, mais un moyen de retourner à l’essentiel, de se reconnecter à la nature et à soi-même.

Mais attention, cette sincérité est délicate, elle doit être vécue avec conscience. Elle n’est pas un spectacle, elle n’est pas une provocation. Elle est le choix de vivre en harmonie avec le monde, de s’aventurer dans les forêts de notre être intérieur tout autant que dans les forêts de feuilles et de terre.

La nudité naturiste n’est ni exhibition ni évasion, elle est présence. Elle est le courage de se montrer tel que l’on est, de se baigner dans le lac de la vérité sans faire de vagues.

Mon corps nu, le vôtre, le leur, tous racontent une histoire. C’est la grande bibliothèque de la vie où chaque livre est écrit dans la langue universelle de la peau. C’est une littérature que tout le monde peut lire, une poésie que chaque respiration récite.

Dans la simplicité de cette nudité, il y a une complexité, une profondeur. C’est un tableau où chaque corps est une couleur, chaque forme une nuance, et le tout une œuvre d’art.

Et dans cet espace, chaque pas est une philosophie, chaque geste une méditation. C’est dans le naturisme que l’on s’aperçoit que le plus grand vêtement, c’est notre âme et que notre peau n’en est que le doux manteau.

La sagesse des ancêtres – Hazel Marie Volk

Hazer Marie Volk nous mène dans une exploration profonde de l’identité, de la spiritualité, de la culture et de la psychologie humaine. Et nous exhorte : “Réveillez votre lien au vivant”.

 

L’ouvrage, au fil des chapitres nous propose des “réflexions” des sortes de mises en situation étranges qui nous mènent ailleurs, au-delà de nos certitudes et de notre confort

 

Quelle est la profondeur et la signification de nos racines ancestrales, comment ces racines influencent-elles notre identité et notre rapport au monde, et comment pouvons-nous nous reconnecter à cette sagesse ancienne pour guider notre chemin dans le monde moderne? Les différentes sections abordent :

  1. L’identité des lointains ancêtres
  2. Renouer avec nos racines
  3. Retrouver notre humanité

Elle nous donne une clé de lecture : “Je vous invite à lire ce livre en compagnie d’autres personnes, d’amis, de voisins ou de membres de la famille. De vous réunir une fois par semaine ou une fois par mois, à la façon d’un groupe de lecture, en personne ou virtuellement, pour lire, ensemble, un paragraphe ou un chapitre afin de partager votre expérience et d’écouter celle des autres. Tout au long de cet ouvrage, vous trouverez des questions et des réflexions qui vous inviteront à ralentir et à vous immerger afin de donner votre propre sens au contenu. Des informations La Sagesse des ancêtres et des pratiques à explorer, afin de stimuler votre propre créativité, votre boussole intérieure, et ressentir ce qui vous semble juste. Je vous invite à vous munir d’un carnet pour noter ce qui émerge lors de vos discussions et réflexions. Lorsque viennent les temps de partage, n’oubliez pas de marquer une pause et de vous habituer à écouter sans trop commenter. Soyez ouvert à l’expérience des autres, à une perspective différente, à une sagesse nouvelle qui a le potentiel de vous inspirer et d’élargir votre horizon. Il s’agit d’une invitation à apprendre mutuellement, en utilisant les mots de ce livre comme des guides, des encouragements ou des moyens d’engager la conversation.

À la découverte de notre essence : un retour aux racines

Dans une ère dominée par le matérialisme et la déconnexion, ce nouvel ouvrage nous propose un périple introspectif, nous invitant à retrouver notre essence véritable. À travers son parcours personnel et ses explorations profondes, l’auteur aspire à nous ramener à nous-mêmes, non seulement en tant qu’individus mais aussi en tant que membres d’une communauté, qu’elle soit visible ou invisible. L’auteur aborde la notion troublante de la façon dont la société moderne nous a façonné. Elle suggère que nous avons été conditionnés à oublier qui nous sommes vraiment, perdus dans les mirages de la matérialité. Toutefois, le message central de cet ouvrage est un appel vibrant à raviver notre relation avec le monde naturel, à renouer avec nos racines sauvages et ancestrales qui semblent avoir été oubliées.
L’essence de son message est claire : nous sommes bien plus que ce que la société contemporaine prétend que nous sommes. En explorant les profondeurs de notre âme, nous pouvons déterrer les racines de cette illusion de déconnexion – une illusion qui nous a fait croire que nous sommes séparés de nous-mêmes, des autres et de notre planète. Mais le voyage vers cette redécouverte n’est pas dépourvu de défis. Comme l’auteure le souligne, faire face à l’inconfort d’une telle transformation est essentiel. C’est un rappel puissant que la plénitude de la vie réside en chacun de nous et qu’elle attend simplement d’être reconnue et célébrée. Elle nous guide vers une guérison systémique : “en réapprenant à danser sur le plan physique, émotionnel et spirituel avec l’ensemble de la Vie”. Plutôt que de chercher des solutions isolées, elle encourage à embrasser une transformation holistique, en réapprenant à interagir sur les plans physique, émotionnel et spirituel avec l’intégralité de la Vie.

L’authentique identité de nos ancêtres préhistoriques : bien plus qu’un simple cliché

La première partie de l’ouvrage met au défi les préconceptions tenaces que nous entretenons à propos de nos ancêtres préhistoriques. Loin de l’image des brutes primitives, souvent véhiculée par les médias et l’éducation, l’auteur dévoile une image bien différente et infiniment plus riche. Nos ancêtres préhistoriques étaient en réalité le produit de millions d’années d’évolution et d’adaptation à leur environnement. Ils possédaient une sagesse, des connaissances et des pratiques ancestrales qui ont laissé des empreintes indélébiles, encore visibles aujourd’hui. Pour preuve, l’auteur évoque la richesse culturelle des tribus autochtones contemporaines, qui, malgré les assauts de la colonisation, ont conservé des traditions et des croyances profondément enracinées.
L’un des messages les plus percutants de cette première partie est l’importance des mythes, des légendes et de la cosmogonie. Ces récits, bien plus que de simples histoires, sont des témoins précieux de la relation intime que nos ancêtres entretenaient avec la Terre. Ils respectaient et honoraient chaque territoire pour sa singularité, reconnaissant les besoins spécifiques de chaque lieu. Elle met également en lumière un point crucial : avant de s’aventurer à adopter les pratiques de cultures étrangères, il est essentiel de comprendre et d’honorer ses propres racines. Cette prise de conscience est un appel à la responsabilité et à l’intégrité, et un rappel que la véritable sagesse réside dans la compréhension de notre propre héritage.

 

À la croisée des chemins spirituels : l’impact occidental et le retour aux sources

La deuxième partie du livre jette un regard critique sur l’engouement spirituel de l’Occident et son influence souvent non désirée sur les cultures vers lesquelles il gravite. L’auteur met en lumière une réalité troublante : bien que la quête spirituelle soit intrinsèquement noble, elle peut involontairement prolonger les ombres du passé colonial. Cependant, loin de s’attarder sur la critique, le cœur de cette partie est un vibrant appel à un retour aux sources. L’auteur nous incite à renouer avec le dialogue interspèces, à nous réinsérer dans le paysage naturel et à redécouvrir le sol sacré sous nos pieds. Il évoque une triste réalité : de nombreux rituels et traditions occidentaux ont été perdus au fil du temps. Toutefois, l’espoir n’est pas perdu. En se tournant vers nos ancêtres et en écoutant attentivement la Terre, il est possible de retrouver l’essence de ces pratiques et de les adapter à notre époque moderne. Retrouver la sagesse de nos ancêtres va au-delà de simples rituels. C’est un voyage pour redécouvrir ce que signifie réellement être humain. Elle nous défie de dépasser les tabous et les conditionnements sociétaux pour embrasser une humanité plus authentique, déconditionnée.

 

Réintégrer l’émotion et la sagesse corporelle : la clé pour un futur respectueux de la Vie

La troisième partie plonge profondément dans l’importance des émotions et de la sagesse corporelle pour vivre en harmonie avec la philosophie de nos ancêtres. Elle souligne la nécessité urgente de se reconnecter à nos corps et à nos communautés pour assimiler pleinement les expériences que la vie nous offre. L’auteur nous présente une vision claire : le retour aux rituels n’est pas seulement une tendance, mais une nécessité. Dans notre société moderne, où la dissociation et la déconnexion sont monnaie courante, les rituels agissent comme des ponts, nous guidant vers une intégration profonde de notre être. Ils sont le miroir d’une transition intérieure qui, lorsqu’elle est vécue pleinement, nous permet de jouer un rôle actif dans la création d’un avenir plus lumineux. Ce n’est pas un appel à l’individualisme. L’auteur insiste sur le fait que notre transformation intérieure a le pouvoir de déclencher des changements collectifs. En embrassant pleinement notre humanité, en honorant nos émotions et en célébrant la sagesse de notre corps, nous sommes mieux armés pour construire un monde qui respecte la Vie et qui chérit les générations futures.

En glanant quelques idées dans l’ouvrage

Au-delà du Chamanisme : La Conscience Universelle de l’Humanité

La profonde connexion que partagent les peuples autochtones avec la nature est à la fois édifiante et déconcertante pour le monde occidental. Cette symbiose, où le chaman puise sa force, sert de prisme à travers lequel l’auteur explore le mal-être fondamental de l’Occident : notre déconnexion croissante d’avec le monde naturel. Plutôt que de s’aventurer immédiatement dans le néo-chamanisme ou de rechercher des enseignements auprès de tribus traditionnelles, l’auteur suggère une introspection authentique. Il nous incite à évaluer la profondeur de notre lien avec la nature. Comment pouvons-nous renouer, nous immerger de manière intuitive et sensorielle dans le monde qui nous entoure, avant de prétendre assimiler la richesse des enseignements autochtones ? Au cœur de cette quête se trouve une observation percutante. Dans les communautés tribales, ceux qui guérissent ne se glorifient généralement pas de leur rôle. Ils l’acceptent avec humilité, comme tout autre membre de la tribu assurant des fonctions essentielles. La guérison, bien que précieuse, n’est pas perçue comme une vocation exceptionnelle, mais plutôt comme une contribution parmi tant d’autres à la communauté. Cette vision démocratise notre lien ancestral avec la Terre. Nous sommes tous, à la base, des êtres de la nature, dotés d’un patrimoine culturel riche et respectueux du vivant. La capacité de percevoir les mondes invisibles ne nous confère pas un statut spécial mais renforce plutôt notre humanité. Il ne s’agit pas de revendiquer des titres exotiques pour justifier une affinité avec le spirituel. Chaque individu possède en lui le potentiel de renouer avec cette sagesse ancestrale, à condition de le cultiver avec intention et persévérance. L’auteur nous lance un défi : retrouver nos racines en puisant l’inspiration des cultures traditionnelles, sans les usurper. Il nous invite à réapprendre l’art de l’écoute, en prêtant attention à la Terre sous nos pieds, signe tangible de notre appartenance à un tout plus vaste.

Laisser la Terre nous porter

Citation

“Ici en France, la Terre m’appelle à un rééquilibrage, à laisser couler mes larmes et à ressentir mes émotions pour pouvoir à nouveau ouvrir mon cœur, aimer, honorer, et vénérer la Vie. Je pense qu’elle nous invite à danser, prier, jouer et chanter à nouveau, à joindre nos voix à la sienne pour que, dans l’écho des montagnes, des déserts, des rivières, des forêts et des grottes du monde entier, nos voix atteignent chaque humain, comme une invitation à rejoindre le mouvement. Ce n’est qu’en renouant avec la Terre nourricière, individuellement et collectivement, que nous pourrons ramener l’équilibre dans un monde dominé par l’homme.”

L’écopsychologie

“C’est en m’intéressant à l’écopsychologie que j’ai pu mettre du sens sur ce que je ressentais et comprendre que notre éloignement progressif du monde naturel influence nos vies au quotidien. Une blessure collective que l’auteur Chellis Glendinning qualifie de « traumatisme originel 1 », rappelant que notre nature humaine profonde est vouée à vivre en participant et en étant en relation avec le monde naturel. Elle suggère que « la dégradation de ces relations a eu un impact majeur sur la façon dont nous construisons notre identité personnelle et collective ». Que « ce traumatisme originel se traduit par une désorientation constante, un manque de sentiment d’appartenance, vécu consciemment ou inconsciemment » qui « influence également la façon dont nous traitons la Terre, dont nous nous traitons les uns les autres ».
Une blessure qui entrave nos capacités « à atteindre une pleine maturité émotionnelle et psychologique »”

Conclusion

Devenir l’ancêtre de demain

ECOLOGAÏ L’écologie au cœur de la transformation personnelle et collective – Laetitia Blondel

A l’inverse de l’éco-anxiété, ce livre nous donne les clés d’un engagement plein de sens et de positivité, et de plus concret, pour aller vers une transformation personnelle qui favorise une transformation collective.

C’est un cahier pratique qui propose un parcours pas à pas vers une vie plus écologique. Il offre 50 exercices pour aider les lecteurs à comprendre leur contexte personnel et à explorer de nouvelles manières de vivre et d’agir, avec l’objectif d’adopter des habitudes durables dans leur quotidien.
Les deux premiers chapitres sont essentiels et doivent être suivis dans l’ordre, car ils posent les fondations nécessaires à un changement réussi. Les exercices des chapitres 3 à 5 sont plus flexibles et peuvent être suivis à votre rythme et selon vos préférences. Le dernier chapitre vise à synthétiser l’ensemble du parcours et à fournir des outils pour maintenir votre motivation à long terme. Il est recommandé d’aborder ce chapitre une fois tous les autres exercices terminés. L’auteur encourage les lecteurs à être indulgents avec eux-mêmes pendant ce processus de transformation. Si certains exercices ne résonnent pas avec vous pour le moment, mettez-les de côté pour y revenir plus tard. L’important est de respecter votre rythme et de prendre le temps nécessaire pour ces transformations.
Le livre souligne l’importance de la patience dans le processus de changement, car l’adoption d’habitudes durables, saines et alignées avec vos valeurs ne se fait pas du jour au lendemain. Cependant, une fois que ces nouvelles habitudes sont en place, il est pratiquement impossible de revenir en arrière.

Une idée clé de ce livre est le lien entre ce qui est personnel et ce qui est collectif

Dans le domaine de l’écologie et particulièrement du climat, l’action individuelle et collective sont souvent mises en opposition. Pourtant, ces deux types d’actions sont interdépendants. Certes, un seul individu qui renonce à consommer de la pâte à tartiner contenant de l’huile de palme et emballée dans un pot en plastique ne va pas stopper la déforestation, prévenir l’extinction des orangs outangs ou réduire la pollution plastique dans les océans. Cependant, imaginez l’effet si nous étions 7 milliards à prendre cette décision : l’impact serait colossal! Adopter une vie écoresponsable influence notre entourage de plusieurs manières:

  • Influence personnelle : une seule personne peut directement influencer dix autres personnes, qui à leur tour en influenceront dix autres, et ainsi de suite. Cela peut rapidement toucher une large population!
  • Choix de consommation : les entreprises et les distributeurs s’efforcent de répondre à nos besoins et ajustent leurs produits en fonction de la demande des consommateurs.
  • Choix politiques : notre vote lors des élections a autant d’importance que la manière dont nous dépensons notre argent!
  • Engagement collectif : en participant à des organisations collectives, nous pouvons augmenter considérablement notre impact environnemental.

Soulignons aussi sa méthode : progressive, douce et un accompagnement d’exercices très pertinents

Sur son site, Laetitia Blondel présente explicitement l’idée d’une philosophie de vie

CETTE NOTION DE « PHILOSOPHIE DE VIE » NE FAIT-ELLE PAS UN PEU PEUR ?

Au contraire !

On cherche toutes à revenir à davantage de simplicité et de légèreté ; l’écologaï nous aide en cela. Elle s’appuie en plus sur des valeurs fortes et des principes de la permaculture : liberté, sens, authenticité, respect, bienveillance, …

On aspire toutes à cela, non ?

Et il y a quelque chose de très vertueux de se dire que finalement, on met les principes de l’écologie au service des différents domaines de notre vie !

“ÉCOLOGAÏ” est un livre pratique qui guide le lecteur à travers un parcours en six chapitres pour intégrer l’écologie dans tous les aspects de sa vie.

Le Chapitre 1 “Partir du bon pied” est une introduction à l’écologie, explorant les émotions liées aux défis écologiques, identifiant pourquoi et comment agir, et soulignant l’importance du changement de perspective et de la prise de conscience de notre pouvoir.

Le Chapitre 2 “Explorer son écologie intérieure” aborde des questions d’écologie personnelle, y compris nos valeurs, nos besoins, nos priorités et comment alléger notre charge morale et notre quotidien.

Le Chapitre 3 “Impacter positivement le monde” explore comment notre gratitude, nos actions, notre argent et notre information peuvent influencer positivement le monde. Il offre également des conseils sur la façon de s’inspirer et d’impacter les autres, de relever des défis en famille et d’agir à une échelle plus large.

Le Chapitre 4 “Rendre son logement écolo” fournit des stratégies pour réduire la consommation d’eau et d’électricité, désencombrer l’intérieur, limiter la pollution intérieure et faire des choix plus écologiques en ce qui concerne nos biens.

Le Chapitre 5 “Prendre soin de la planète” donne des conseils sur comment améliorer notre alimentation, réduire nos déchets, adopter une cuisine antigaspi, faire des courses en vrac, faire des choix de consommation plus responsables, gérer notre utilisation du numérique, adopter des modes de transport plus doux et apprécier le pouvoir de la nature.

Enfin, le Chapitre 6 “Agir durablement” fournit des outils pour maintenir ces nouvelles habitudes, y compris comment se fixer des objectifs, se soutenir, rester motivé et célébrer les progrès réalisés.

La conscience animale – Livre et interview

 

Backlight majestic cat in the darkcertaine

L’amour

Ce mystérieux sentiment inconditionnel des animaux présents à nos cotés est une opportunité inespérée pour sortir de siècles de conditionnements qui nous ont désorientés de notre désir, nous éloignant de notre nature authentique. Nous pouvons retrouver le chemin de cette première source accessible qui nous ramènera progressivement a considérer une source première, à la fois plus lointaine mais si proche ; je l’appellerai Source divine, christique Source de vie. A cette condition, nous pourrons nous libérer progressivement de nos monstres intérieurs qui hantent depuis si longtemps notre abîme d’inconscience comme des ombres captivantes de notre caverne. Séparés du dedans, la folie meurtrière s’est emparée de l’esprit humain. Elle cessera son emprise dans la conscience d’être de nouveau reliés à la grande toile cosmique qui enveloppe et harmonise tout ce qui est. Il nous faut donc remettre en dedans de nous ce que nous avons, pendant si longtemps, projeté en dehors. Pour cela, il est nécessaire de comprendre la réalité extérieure comme une création illusoire à interpréter. A cette condition seulement, nous pouvons accéder au monde sensible, celui que les animaux connaissent bien et que notre âme vient reconnaître ici-bas à travers l’expérience humaine.

Tout est vivant de nous et nous sommes vivants du tout

Tout attend d’être contacté et c’est cette expérience que nous faisons quand nous vivons au plus près de la nature extérieure ou de notre intériorité, ou bien des deux ! La résurgence du chamanisme et, comme nous le disions plus haut, la parole donnée progressivement aux peuples autochtones montrent à quel point nous avons besoin de rester cri lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (le C. Jung. L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.

L’âme, une énergie

Revenons sur une notion qui n’est pas toujours très claire : celle de l’âme. Nous devons avant tout la considérer comme une énergie, ce qu’elle est bien évidemment. Mais le préciser permet d’éviter l’éternelle préoccupation comptable ! En effet, nous sommes tellement identifiés à notre individualité que nous assimilons l’âme à notre corps. Pour la plupart des gens, une personne = une âme. Mais la réalité spirituelle est bien plus complexe et il conviendrait davantage de raisonner en termes de collectif (un soleil) dont les rayons sont les émanations qui viennent déclencher l’expérience dans la matière à travers tous les règnes. L’espèce humaine porte donc l’émanation qui est à la fois dans le minéral, le végétal et l’animal. Ce n’est pas une question de chronologie, de temporalité, mais de coexistence. La seule différence réside dans l’éveil de la conscience qui embrasse simultanément tous les règnes. Cette conscience est Une, c’est pourquoi il est possible d’entrer en contact avec l’ensemble du vivant à tout instant. Le primatologue Frans de Waal donne cette image toute simple de l’iceberg : sa partie immergée, la plus importante, correspond à ce qui réunit toutes les espèces animales, nous compris. La minuscule partie émergée correspond à la spécificité humaine. Les sciences humaines sont dingues de ce tout petit bout-là ! Mais pour moi, scientifique, l’iceberg est intéressant dans son ensemble.

Notre nature sauvage

(…) nous avons besoin de rester en  lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (C. Jung). L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.

 

 

 

Psychologie positive et écologie

Ecoutez la présentation

Voir aussi l’article sur AquitaineOnLine

Extraits

Une vie hors sol et hors nature : quels effets sur les humains ?

Bien avant toutes ces recherches sur les sauvages des villes, l’entomologiste Robcrt Pyle évoque le premier “l’extinction de l’expérience” des humains en ville. Dès 1993, il estime que le contact avec la nature est vital pour forger notre intimité émotionnelle avec elle. L’idée est ensuite reprise ct répandue par le journaliste américain Richard Louv qui publie un best-seller, Last Child in the Woods. En jouant de moins en moins leurs aventures et leurs histoires imaginaires à travers les branchages et les herbes hautes, les bambins d’Homo urbanus ne se construiraient plus de la même façon. De plus en plus déconnecté de la nature, leur imaginaire ferait de moins en moins référence leurs exploits, leurs malheurs ou leurs petits bonheurs “sauvages”

Connaissez-vous les espèces d’arbres là où vous habitez ?

Et l’on se rend compte que oui, les urbains reconnaissent très peu les espèces sauvages et locales qui cohabitent avec eux. Au Chili par exemple, la majorité des arbres plantés en ville sont des espèces venues d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Si l’on demande aux habitants le nom de trois arbres, plus de 75 % des interrogés nomment des espèces exotiques comme les pommiers et les palmiers.
Les enfants identifient plus facilement les espèces exotiques que les locales. Présentez des enfants un toucan et un merle noir en France, ils seront près de la moitié à reconnaître le toucan. Un quart seulement saura nommer le merle pourtant très commun en ville, aussi bien sur les toits que dans les parcs. Ils sont aussi plus enclins à vouloir protéger des espèces exotiques qu’ils ne rencontrent jamais comme les baleines et les grands félins12. Mais ils ne sont pas les seuls. D’autres bambins européens, marocains, népalais et turcs pensent de même. Pourquoi ? D’après les chercheurs, ce serait l’homogénéité des messages médiatiques en faveur de ces espèces qui influencerait les enfants. Et pourtant ce n’est pas faute de capacité d’apprentissage ni de mémoire. Puisqu’ils sont capables de reconnaître les 493 “espèces” de Pokémon. Un nombre trois fois plus important que les animaux et plantes dont la protection est prioritaire au niveau mondial.

Les enfants ne mettent plus le nez dehors

Enfin, les enfants ne mettent plus le nez dehors. En 2009, la fréquence des visites dans les milieux naturels du Royaume-Uni était d’une ou deux fois par semaine pour la moitié des personnes adultes qui avaient été interrogées. Mais seuls 20 % des enfants allaient s’y balader. Aux États-Unis, la moitié des enfants ne pratiquent aucune activité en extérieur et, quand ils le font, ils y consacrent de moins en moins de temps. Entre 1997 et 2003, l’activité de plein air a perdu dix précieuses minutes. D’ailleurs, les visites dans les grands parcs nationaux subissent également une baisse constante. Quant à la découverte des insectes — oui, celle où l’on s’amuse à regarder ou à attraper les fourmis ou les gendarmes, coccinelles, punaises –, c’est une chose qui est complètement inconnue à certains Japonais et cette absence d’expérience a doublé en dix ans. Même grimper aux arbres, qui est le summum de l’aventure lorsqu’on est petit, devient une expérience rare13
Est-ce dû au temps passé devant les écrans de toute sorte et à l’urbanisation ? Probablement. En France, un enfant se plante devant des images virtuelles plus de quatre heures par jour, bien au-delà de la limite des deux heures quotidiennes recommandées.

La nature virtuelle remplace les expériences naturelles !

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