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Dream Machine, expansion de conscience, bien-être

Dans notre quête de l’éveil et de l’harmonie, nous explorons souvent des guides et des pratiques pour transcender le tumulte de la vie quotidienne. La “Dream Machine” de la Maison des Thérapies Douces offre une révolution dans ce voyage. Fondée sur la photostimulation, elle apaise l’esprit et favorise l’auto-exploration. Cette technologie n’est pas qu’un instrument ; elle est un compagnon qui synchronise la lumière et le cerveau, ouvrant une fenêtre sur un cosmos intérieur. La Dream Machine permet une méditation profonde, un sommeil réparateur et réduit le stress, tout en étant une aventure personnelle vers la conscience et le bien-être. Explorez les profondeurs de votre être avec cette technologie révolutionnaire, un guide lumineux vers une nouvelle ère de la conscience.
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La sagesse des ancêtres – Hazel Marie Volk

Hazer Marie Volk nous mène dans une exploration profonde de l’identité, de la spiritualité, de la culture et de la psychologie humaine. Et nous exhorte : “Réveillez votre lien au vivant”.

 

L’ouvrage, au fil des chapitres nous propose des “réflexions” des sortes de mises en situation étranges qui nous mènent ailleurs, au-delà de nos certitudes et de notre confort

 

Quelle est la profondeur et la signification de nos racines ancestrales, comment ces racines influencent-elles notre identité et notre rapport au monde, et comment pouvons-nous nous reconnecter à cette sagesse ancienne pour guider notre chemin dans le monde moderne? Les différentes sections abordent :

  1. L’identité des lointains ancêtres
  2. Renouer avec nos racines
  3. Retrouver notre humanité

Elle nous donne une clé de lecture : “Je vous invite à lire ce livre en compagnie d’autres personnes, d’amis, de voisins ou de membres de la famille. De vous réunir une fois par semaine ou une fois par mois, à la façon d’un groupe de lecture, en personne ou virtuellement, pour lire, ensemble, un paragraphe ou un chapitre afin de partager votre expérience et d’écouter celle des autres. Tout au long de cet ouvrage, vous trouverez des questions et des réflexions qui vous inviteront à ralentir et à vous immerger afin de donner votre propre sens au contenu. Des informations La Sagesse des ancêtres et des pratiques à explorer, afin de stimuler votre propre créativité, votre boussole intérieure, et ressentir ce qui vous semble juste. Je vous invite à vous munir d’un carnet pour noter ce qui émerge lors de vos discussions et réflexions. Lorsque viennent les temps de partage, n’oubliez pas de marquer une pause et de vous habituer à écouter sans trop commenter. Soyez ouvert à l’expérience des autres, à une perspective différente, à une sagesse nouvelle qui a le potentiel de vous inspirer et d’élargir votre horizon. Il s’agit d’une invitation à apprendre mutuellement, en utilisant les mots de ce livre comme des guides, des encouragements ou des moyens d’engager la conversation.

À la découverte de notre essence : un retour aux racines

Dans une ère dominée par le matérialisme et la déconnexion, ce nouvel ouvrage nous propose un périple introspectif, nous invitant à retrouver notre essence véritable. À travers son parcours personnel et ses explorations profondes, l’auteur aspire à nous ramener à nous-mêmes, non seulement en tant qu’individus mais aussi en tant que membres d’une communauté, qu’elle soit visible ou invisible. L’auteur aborde la notion troublante de la façon dont la société moderne nous a façonné. Elle suggère que nous avons été conditionnés à oublier qui nous sommes vraiment, perdus dans les mirages de la matérialité. Toutefois, le message central de cet ouvrage est un appel vibrant à raviver notre relation avec le monde naturel, à renouer avec nos racines sauvages et ancestrales qui semblent avoir été oubliées.
L’essence de son message est claire : nous sommes bien plus que ce que la société contemporaine prétend que nous sommes. En explorant les profondeurs de notre âme, nous pouvons déterrer les racines de cette illusion de déconnexion – une illusion qui nous a fait croire que nous sommes séparés de nous-mêmes, des autres et de notre planète. Mais le voyage vers cette redécouverte n’est pas dépourvu de défis. Comme l’auteure le souligne, faire face à l’inconfort d’une telle transformation est essentiel. C’est un rappel puissant que la plénitude de la vie réside en chacun de nous et qu’elle attend simplement d’être reconnue et célébrée. Elle nous guide vers une guérison systémique : “en réapprenant à danser sur le plan physique, émotionnel et spirituel avec l’ensemble de la Vie”. Plutôt que de chercher des solutions isolées, elle encourage à embrasser une transformation holistique, en réapprenant à interagir sur les plans physique, émotionnel et spirituel avec l’intégralité de la Vie.

L’authentique identité de nos ancêtres préhistoriques : bien plus qu’un simple cliché

La première partie de l’ouvrage met au défi les préconceptions tenaces que nous entretenons à propos de nos ancêtres préhistoriques. Loin de l’image des brutes primitives, souvent véhiculée par les médias et l’éducation, l’auteur dévoile une image bien différente et infiniment plus riche. Nos ancêtres préhistoriques étaient en réalité le produit de millions d’années d’évolution et d’adaptation à leur environnement. Ils possédaient une sagesse, des connaissances et des pratiques ancestrales qui ont laissé des empreintes indélébiles, encore visibles aujourd’hui. Pour preuve, l’auteur évoque la richesse culturelle des tribus autochtones contemporaines, qui, malgré les assauts de la colonisation, ont conservé des traditions et des croyances profondément enracinées.
L’un des messages les plus percutants de cette première partie est l’importance des mythes, des légendes et de la cosmogonie. Ces récits, bien plus que de simples histoires, sont des témoins précieux de la relation intime que nos ancêtres entretenaient avec la Terre. Ils respectaient et honoraient chaque territoire pour sa singularité, reconnaissant les besoins spécifiques de chaque lieu. Elle met également en lumière un point crucial : avant de s’aventurer à adopter les pratiques de cultures étrangères, il est essentiel de comprendre et d’honorer ses propres racines. Cette prise de conscience est un appel à la responsabilité et à l’intégrité, et un rappel que la véritable sagesse réside dans la compréhension de notre propre héritage.

 

À la croisée des chemins spirituels : l’impact occidental et le retour aux sources

La deuxième partie du livre jette un regard critique sur l’engouement spirituel de l’Occident et son influence souvent non désirée sur les cultures vers lesquelles il gravite. L’auteur met en lumière une réalité troublante : bien que la quête spirituelle soit intrinsèquement noble, elle peut involontairement prolonger les ombres du passé colonial. Cependant, loin de s’attarder sur la critique, le cœur de cette partie est un vibrant appel à un retour aux sources. L’auteur nous incite à renouer avec le dialogue interspèces, à nous réinsérer dans le paysage naturel et à redécouvrir le sol sacré sous nos pieds. Il évoque une triste réalité : de nombreux rituels et traditions occidentaux ont été perdus au fil du temps. Toutefois, l’espoir n’est pas perdu. En se tournant vers nos ancêtres et en écoutant attentivement la Terre, il est possible de retrouver l’essence de ces pratiques et de les adapter à notre époque moderne. Retrouver la sagesse de nos ancêtres va au-delà de simples rituels. C’est un voyage pour redécouvrir ce que signifie réellement être humain. Elle nous défie de dépasser les tabous et les conditionnements sociétaux pour embrasser une humanité plus authentique, déconditionnée.

 

Réintégrer l’émotion et la sagesse corporelle : la clé pour un futur respectueux de la Vie

La troisième partie plonge profondément dans l’importance des émotions et de la sagesse corporelle pour vivre en harmonie avec la philosophie de nos ancêtres. Elle souligne la nécessité urgente de se reconnecter à nos corps et à nos communautés pour assimiler pleinement les expériences que la vie nous offre. L’auteur nous présente une vision claire : le retour aux rituels n’est pas seulement une tendance, mais une nécessité. Dans notre société moderne, où la dissociation et la déconnexion sont monnaie courante, les rituels agissent comme des ponts, nous guidant vers une intégration profonde de notre être. Ils sont le miroir d’une transition intérieure qui, lorsqu’elle est vécue pleinement, nous permet de jouer un rôle actif dans la création d’un avenir plus lumineux. Ce n’est pas un appel à l’individualisme. L’auteur insiste sur le fait que notre transformation intérieure a le pouvoir de déclencher des changements collectifs. En embrassant pleinement notre humanité, en honorant nos émotions et en célébrant la sagesse de notre corps, nous sommes mieux armés pour construire un monde qui respecte la Vie et qui chérit les générations futures.

En glanant quelques idées dans l’ouvrage

Au-delà du Chamanisme : La Conscience Universelle de l’Humanité

La profonde connexion que partagent les peuples autochtones avec la nature est à la fois édifiante et déconcertante pour le monde occidental. Cette symbiose, où le chaman puise sa force, sert de prisme à travers lequel l’auteur explore le mal-être fondamental de l’Occident : notre déconnexion croissante d’avec le monde naturel. Plutôt que de s’aventurer immédiatement dans le néo-chamanisme ou de rechercher des enseignements auprès de tribus traditionnelles, l’auteur suggère une introspection authentique. Il nous incite à évaluer la profondeur de notre lien avec la nature. Comment pouvons-nous renouer, nous immerger de manière intuitive et sensorielle dans le monde qui nous entoure, avant de prétendre assimiler la richesse des enseignements autochtones ? Au cœur de cette quête se trouve une observation percutante. Dans les communautés tribales, ceux qui guérissent ne se glorifient généralement pas de leur rôle. Ils l’acceptent avec humilité, comme tout autre membre de la tribu assurant des fonctions essentielles. La guérison, bien que précieuse, n’est pas perçue comme une vocation exceptionnelle, mais plutôt comme une contribution parmi tant d’autres à la communauté. Cette vision démocratise notre lien ancestral avec la Terre. Nous sommes tous, à la base, des êtres de la nature, dotés d’un patrimoine culturel riche et respectueux du vivant. La capacité de percevoir les mondes invisibles ne nous confère pas un statut spécial mais renforce plutôt notre humanité. Il ne s’agit pas de revendiquer des titres exotiques pour justifier une affinité avec le spirituel. Chaque individu possède en lui le potentiel de renouer avec cette sagesse ancestrale, à condition de le cultiver avec intention et persévérance. L’auteur nous lance un défi : retrouver nos racines en puisant l’inspiration des cultures traditionnelles, sans les usurper. Il nous invite à réapprendre l’art de l’écoute, en prêtant attention à la Terre sous nos pieds, signe tangible de notre appartenance à un tout plus vaste.

Laisser la Terre nous porter

Citation

“Ici en France, la Terre m’appelle à un rééquilibrage, à laisser couler mes larmes et à ressentir mes émotions pour pouvoir à nouveau ouvrir mon cœur, aimer, honorer, et vénérer la Vie. Je pense qu’elle nous invite à danser, prier, jouer et chanter à nouveau, à joindre nos voix à la sienne pour que, dans l’écho des montagnes, des déserts, des rivières, des forêts et des grottes du monde entier, nos voix atteignent chaque humain, comme une invitation à rejoindre le mouvement. Ce n’est qu’en renouant avec la Terre nourricière, individuellement et collectivement, que nous pourrons ramener l’équilibre dans un monde dominé par l’homme.”

L’écopsychologie

“C’est en m’intéressant à l’écopsychologie que j’ai pu mettre du sens sur ce que je ressentais et comprendre que notre éloignement progressif du monde naturel influence nos vies au quotidien. Une blessure collective que l’auteur Chellis Glendinning qualifie de « traumatisme originel 1 », rappelant que notre nature humaine profonde est vouée à vivre en participant et en étant en relation avec le monde naturel. Elle suggère que « la dégradation de ces relations a eu un impact majeur sur la façon dont nous construisons notre identité personnelle et collective ». Que « ce traumatisme originel se traduit par une désorientation constante, un manque de sentiment d’appartenance, vécu consciemment ou inconsciemment » qui « influence également la façon dont nous traitons la Terre, dont nous nous traitons les uns les autres ».
Une blessure qui entrave nos capacités « à atteindre une pleine maturité émotionnelle et psychologique »”

Conclusion

Devenir l’ancêtre de demain

Les médecines alternatives

Ce livre ne parle pas des médecines alternatives, parallèles, douces, naturelles, etc. Il interroge leurs fondements, en les confrontant à deux grandes logiques, ou bases épistémologiques : celle de la méthode scientifique, et celle de la foi.
Pascal Ide prévient le lecteur :
L’intention du livre n’est pas de passer en revue toutes les médecines complémentaires, mais, en répondant aux objections, de proposer des critères généraux de discernement, conjurant le double péril symétrique de l’accueil inconditionnel et de la méfiance systématique.

La démarche est particulièrement intéressante, car elle se situe aux antipodes des attitudes antagonistes

  1. de ceux qui condamnent les médecines alternatives au nom d’une soi-disant rationalité inébranlable (mais doit-on rappeler que la rationalité, dès lors qu’elle se base sur une démarche scientifique est sans arrêt remise en doute, retravaillée, et d’autre part s’il s’agit de médecine, il s’agit d’un art).
  2. de ceux qui ont une confiance aveugle dans leurs pouvoirs, ou qui s’inscrivent, tel le new-age, dans un ensemble de croyances et de modèles.

Cette démarche conduit l’auteur à analyser très précisément des logiques diverses auxquelles il nous convie à nous ouvrir tout en gardant notre esprit critique (mais pas de critique).

Il diagnostique la médecine conventionnelle : “la médecine conventionnelle encore massivement enseignée et pratiquée est une médecine que l’on pourrait qualifier d’atomistique, parce qu’elle découpe le corps. Elle sépare la personne de son environnement : le premier médecin ne prend pas en compte le contexte particulier du confinement. Elle sépare, dans la personne, le corps de l’esprit, c’est-à-dire les signes physiques du vécu intérieur : le médecin formé à la faculté n’interroge pas le patient sur la manière dont il vit son travail ou ses tensions. Enfin, elle sépare le corps en organes distincts : c’est là le point le plus frappant, le médecin allopathe ne s’étonne pas de ce que quatre signes apparaissent de manière quasi concomitante et multiplie les diagnostics sans faire de connexion.”

Il interroge aussi des concepts qui traversent les logiques thérapeutiques qu’il explore. Par exemple, toute l’importance de l’intériorité, ou encore, de quoi parle-t-on à propos des thérapies fondées sur la nature :
Cette ignorance concernant ces médecines non conventionnelles conduit parfois à suspecter leur caractère naturel – ce qui est d’autant plus paradoxal qu’elles sont qualifiées de « naturelles ». Cette suspicion qui se contente souvent de déconstruire telle ou telle médecine ou thérapie (« Sa seule efficacité relève de l’effet placebo ») va jusqu’à s’inquiéter de son éventuelle essence démoniaque. Par exemple, certains se demandent si la suggestibilité – l’efficacité de la suggestion étant supérieure à l’effet placebo20 – ne relèverait pas de la médiumnité et si l’hypnose ne serait pas une forme occult(é)e de spiritisme qui dissocierait le corps de l’âme, et dépersonnaliserait.

Sa réponse est bien sûr résolument négative. Et son explication de l’hypnose Ericksonienne est intéressante car elle répons sur le fond à sa caractéristique de “médecine naturelle” :
Or, il faut clairement affirmer que « la capacité d’entrer en état d’hypnose est naturelle2 ». Quatre critères, entre autres, l’attestent. Tout d’abord, cette capacité est « universelle26 » ; certes, les personnes sont diversement suggestibles27, mais elles le sont toutes. Or, répétons-le, la nature est ce qui arrive « ut in pluribus : le plus souvent ». Ensuite, nous exerçons cette capacité constamment, par exemple, dès que nous sommes focalisés sur notre monde intérieur28. Or, est naturel ce qui est spontanément exercé et qualifie nos actions. Peut aussi être qualifié de naturel ce qui s’enracine dans des processus organiques réguliers. Or, de nombreuses études montrent toujours plus précisément les mécanismes qui sont mis en jeu dans l’état de conscience hypnotique, par exemple les modifications de la connectivité au sein du réseau attentionel, particulièrement au niveau du cortex préfrontal dorso-latéral. Voire, il existe toute une littérature sur les réponses cérébrales liées aux métaphores que l’hypnose ericksonienne mobilise à titre thérapeutique29. Enfin, la nature n’est pas seulement ce qui est le plus fréquent, mais ce qui est bon30. Or, l’état hypnotique est bienfaisant. « La transe spontanée est l’une des rares protections naturelles contre la douleur intense : dans les situations de stress insupportable, le mieux est de se glisser dans un état d’hypnose pour se protéger31. »

Les notes de bas de page témoignent d’un travail sérieux de recherche et de diversité des sources :
Cf. Gwenda L. Schmidt & Carol A. Seger, « Neural correlates of metaphor processing : the roles of figurativeness, familiarity and difficulty », Brain and Cognition, 71 (2009) no 3, p. 375-386 ; Nira Mashal, Tali Vishne & Nathaniel Laor, « The role of the precuneus in metaphor comprehension : evidence from an fMRI study in people with schizophrenia and healthy participants », Frontiers in Human Neuroscience, 71 (2014) no 8, p. 818 ; Francesca M. M. Citron et al., « Conventional metaphors in longer passages evoke affective brain response », NeuroImage, 139 (2016), p. 218-230 ; Lili Tian et al., « The role of motor system in action-related language comprehension in L1 and L2 : An fMRI study », Brain and Language. 201 (février 2020), 104714.

  1. « Dans les oeuvres de la nature, le bien se trouve le plus souvent [ut in pluribus], mais le défaut et le mal le plus rarement [ut in paucioribus] » (saint Thomas d’Aquin, Somme de théologie, Ia, q. 23, a. 7, arg. 3 et ad 3um).
  2. Antoine Bioy et Marie-Élisabeth Faymonville, La révolution de l’hypnose, op. cit., p. 24.
Un exemple de la façon dont les médias officiels traitent la question : générer le discrédit et la peur, là où il faudrait du discernement.

L’hypnose

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L’hypnose est une pratique qui remonte à l’Antiquité, mais son utilisation moderne remonte au 18ème siècle. Voici un bref aperçu de l’histoire de l’hypnose :

  • L’Antiquité : Les premières références à l’hypnose remontent à l’Antiquité, où les guérisseurs utilisaient des techniques de suggestion pour traiter les maladies mentales et physiques.
  • Le 18ème siècle : L’hypnose moderne a commencé à se développer au 18ème siècle, lorsque le médecin autrichien Franz Mesmer a commencé à utiliser des techniques de suggestion pour traiter les patients. Mesmer croyait que les maladies étaient causées par des blocages dans le flux d’énergie du corps et que l’hypnose pouvait aider à les libérer.
  • Le 19ème siècle : Au 19ème siècle, l’hypnose a été popularisée par James Braid, un médecin britannique. Braid a créé le terme “hypnose” à partir du mot grec “hypnos”, qui signifie sommeil, mais il a également souligné que l’hypnose ne consistait pas en un état de sommeil, mais plutôt en un état de concentration intense.
  • Le 20ème siècle : Au début du 20ème siècle, l’hypnose a été utilisée comme une technique de traitement pour les soldats blessés pendant la Première Guerre mondiale. Dans les années 1950 et 1960, l’hypnose est devenue populaire dans le domaine de la psychologie, en tant que technique pour traiter l’anxiété, les phobies et d’autres problèmes mentaux.
  • Aujourd’hui : Aujourd’hui, l’hypnose est utilisée dans une variété de domaines, de la médecine à la psychologie en passant par la performance sportive et la gestion du stress. Bien que l’hypnose ait été controversée dans le passé, elle est maintenant considérée comme une pratique légitime et efficace pour aider les gens à surmonter une variété de problèmes.
Que peut on attendre de l’hypnose ?

L’hypnose peut avoir une variété d’effets sur les personnes, selon l’objectif de la séance et la réceptivité de l’individu. Voici quelques exemples des effets que l’hypnose peut produire :

  1. Réduction du stress et de l’anxiété : l’hypnose peut aider à calmer l’esprit et à réduire les niveaux de stress et d’anxiété.
  2. Changement de comportement : l’hypnose peut être utilisée pour aider les gens à abandonner des habitudes indésirables, comme arrêter de fumer ou de manger de façon excessive.
  3. Soulagement de la douleur : l’hypnose peut aider à soulager la douleur en induisant un état de relaxation profonde.
  4. Amélioration de la concentration : l’hypnose peut aider les gens à se concentrer sur une tâche ou un objectif spécifique.
  5. Accès à des souvenirs et des émotions refoulées : l’hypnose peut être utilisée pour aider les gens à explorer des souvenirs ou des émotions qu’ils ont refoulés.
  6. Amélioration de la confiance en soi : l’hypnose peut aider les gens à développer une plus grande confiance en eux-mêmes et en leurs capacités.

L’hypnose et l’inconscient

L’hypnose est souvent associée à l’inconscient car elle implique un état modifié de conscience qui peut permettre un accès plus facile aux parties inconscientes de l’esprit. En effet, l’hypnose peut aider à contourner les barrières mentales qui peuvent empêcher une personne d’explorer et de comprendre les causes profondes de ses problèmes.
L’inconscient est souvent considéré comme la partie de l’esprit qui est responsable de nos pensées, sentiments et comportements qui sont en dehors de notre conscience. Cela peut inclure des choses comme des souvenirs refoulés, des peurs irrationnelles, des désirs inexprimés, des croyances limitantes et des schémas de comportement répétitifs.
En état d’hypnose, le sujet est en état de relaxation profonde et concentré sur les suggestions de l’hypnotiseur. Cette relaxation peut permettre à la personne d’accéder plus facilement à son inconscient, qui peut être plus réceptif aux suggestions positives pour changer les pensées, les sentiments et les comportements.
Mais l’hypnose n’est pas une technique de contrôle de l’esprit. Il est toujours possible pour le sujet de résister aux suggestions qui ne sont pas en accord avec ses valeurs et ses croyances. C’est est un outil puissant pour aider les gens à explorer leur inconscient, mais c’est toujours la personne elle-même qui a le contrôle sur ses pensées, ses sentiments et ses comportements.

L’inconscient collectif

L’inconscient collectif est une théorie psychologique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, qui suggère que nous partageons tous une mémoire collective d’expériences humaines partagées. Selon Jung, cette mémoire collective est constituée d’archétypes, qui sont des modèles de comportement et de pensée universels qui se trouvent dans l’inconscient de tous les êtres humains.
L’hypnose peut être utilisée pour explorer l’inconscient collectif en aidant une personne à accéder à des souvenirs archétypiques. Cela peut se faire en utilisant des suggestions pour explorer des symboles, des mythes ou des histoires universelles qui se trouvent dans l’inconscient collectif.
Par exemple, un hypnotiseur pourrait utiliser des suggestions pour aider une personne à explorer un symbole archétypique comme le héros ou la déesse, pour aider à comprendre les schémas de comportement et les problèmes personnels de la personne à un niveau plus profond.

L’hypnose peut aider à explorer différents symboles liés à l’inconscient collectif. Voici quelques exemples :

  1. Archétypes : Selon la théorie jungienne, les archétypes sont des modèles universels de comportement, de personnalité et de situation qui sont présents dans l’inconscient collectif. L’hypnose peut aider à explorer ces archétypes et à comprendre comment ils peuvent influencer notre comportement et nos émotions.
  2. Symboles de rêve : Les symboles qui apparaissent dans nos rêves peuvent avoir une signification profonde pour notre inconscient. L’hypnose peut aider à explorer ces symboles et à comprendre ce qu’ils représentent pour nous.
  3. Métaphores : Les métaphores peuvent être utilisées pour explorer l’inconscient collectif en utilisant des histoires symboliques pour représenter des concepts et des émotions complexes.
  4. Imaginaire collectif : L’hypnose peut également aider à explorer l’imaginaire collectif, qui fait référence aux histoires, aux mythes et aux croyances partagées par une communauté ou une culture.

En explorant ces symboles et ces concepts de l’inconscient collectif, l’hypnose peut aider à accéder à des informations et des expériences qui sont souvent inaccessibles à notre conscience ordinaire. Cela peut être utile pour résoudre des problèmes émotionnels, comportementaux et mentaux, ainsi que pour développer une compréhension plus profonde de soi-même et du monde qui nous entoure.

Et pour comprendre ce qui peut animer des représentations collectives : l’hypnose peut être utilisée pour explorer les croyances, les valeurs, les mythes, les peurs et les désirs partagés par une communauté ou une culture. Voici quelques exemples de comment l’hypnose peut être utilisée à cette fin :
  1. Exploration des croyances : L’hypnose peut aider à explorer les croyances qui sont partagées par une communauté ou une culture, telles que les croyances religieuses, politiques ou sociales. En explorant ces croyances, on peut comprendre comment elles ont été formées, comment elles sont maintenues et comment elles peuvent influencer le comportement des individus et des groupes.
  2. Exploration des valeurs : Les valeurs sont les principes et les idéaux qui guident le comportement d’une communauté ou d’une culture. L’hypnose peut aider à explorer les valeurs partagées par une communauté, à comprendre comment elles ont été formées et comment elles sont transmises de génération en génération.
  3. Exploration des mythes : Les mythes sont des histoires symboliques qui racontent les origines et les destinées d’une communauté ou d’une culture. L’hypnose peut aider à explorer ces mythes, à comprendre leurs significations profondes et à voir comment ils influencent la façon dont la communauté se perçoit et se comporte.
  4. Exploration des peurs et des désirs : Les peurs et les désirs peuvent être des motivations puissantes pour le comportement des individus et des groupes. L’hypnose peut aider à explorer ces émotions, à comprendre leurs origines et à voir comment elles peuvent influencer les actions d’une communauté.

On peut avoir une meilleure compréhension de ce qui anime une communauté ou une culture. Cette compréhension peut être utile pour résoudre les conflits, pour promouvoir la compréhension et la tolérance, et pour aider à créer des communautés plus saines et plus harmonieuses.
On pourrait ainsi comprendre comment des peurs et des désirs expliquent la guerre des Russes en Ukraine. L’inconscient collectif peut  jouer un rôle important dans les conflits internationaux et les représentations collectives. L’inconscient collectif, tel que décrit par le psychanalyste Carl Jung, fait référence à un niveau de l’inconscient qui est partagé par toute l’humanité et qui est composé de symboles, d’archétypes et de motifs universels. Les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif peuvent influencer la manière dont les gens perçoivent le monde, les autres cultures et les autres groupes, et peuvent ainsi contribuer aux conflits internationaux. Par exemple, dans le cas de la guerre en Ukraine, les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif russes et ukrainiens pourraient jouer un rôle important dans la façon dont ces deux groupes perçoivent l’autre et se perçoivent eux-mêmes. En explorant ces symboles et archétypes à travers l’hypnose, il pourrait être possible de mieux comprendre les motivations inconscientes qui contribuent au conflit, et de trouver des moyens de réduire les tensions et de promouvoir la compréhension mutuelle.
Il y a bien des mythes russes, une vision mystique aussi qui donne aux Russes cette attirance ou légitimité pour la guerre actuelle. La culture russe est riche en mythes et en symbolisme qui peuvent influencer la façon dont les Russes perçoivent leur place dans le monde et leur attitude envers les conflits. Certaines de ces représentations culturelles incluent  des croyances dans la supériorité de la Russie, une vision mystique ou spirituelle de la guerre, ou une identification avec des héros ou des personnages mythologiques.
Par exemple, la Russie a une longue tradition de culte de la guerre et de la victoire militaire, qui remonte à l’époque préchrétienne. Cette tradition peut être vue dans des événements historiques tels que la bataille de Koulikovo en 1380, qui a été considérée comme une victoire décisive pour la Russie contre les Tatars mongols. Les symboles et les motifs de cette bataille, ainsi que d’autres événements historiques, ont continué à être célébrés dans la culture russe, notamment dans les arts, la littérature et le cinéma. De plus, la religion orthodoxe russe a également une influence importante sur la culture russe, y compris sur la façon dont les Russes perçoivent les conflits. Dans l’orthodoxie russe, la guerre peut être considérée comme une lutte pour la vérité et la justice, et peut être associée à des idées telles que la protection de la patrie et la défense de la foi.
Ces représentations culturelles et symboliques peuvent jouer un rôle important dans la façon dont les Russes perçoivent le conflit en Ukraine et leur légitimité pour y participer. L’hypnose pourrait être un moyen d’explorer ces représentations culturelles et symboliques, ainsi que les motivations inconscientes qui peuvent en découler, afin de mieux comprendre les facteurs psychologiques profonds qui contribuent aux conflits internationaux.

Le rapport de l’inconscient à la mort

La mort est un sujet complexe et difficile pour beaucoup de gens, et l’inconscient peut jouer un rôle important dans la façon dont nous percevons et traitons la mort. Dans la psychanalyse, la mort est considérée comme un élément important de la vie psychique et de l’inconscient. Selon Sigmund Freud, l’inconscient est constamment en lutte entre les pulsions de vie (Eros) et les pulsions de mort (Thanatos). Les pulsions de vie sont associées à la survie et à la croissance, tandis que les pulsions de mort sont associées à la destruction et à la mort.
L’inconscient peut également influencer notre perception de notre propre mortalité. Selon la théorie de la terreur de la mort d’Ernest Becker, la peur de la mort est une force puissante dans la vie humaine, et la plupart des gens cherchent à éviter de penser à leur propre mort autant que possible. Cependant, cette peur de la mort peut également être un moteur pour certains comportements, tels que la recherche de la sécurité, la construction d’une identité et d’un sens de soi, et la création d’une histoire personnelle significative.
Dans le deuil, l’inconscient peut jouer un rôle important dans la façon dont nous traitons notre chagrin. Les émotions associées à la perte d’un être cher peuvent être intenses et complexes, et l’inconscient peut influencer notre façon de les exprimer et de les gérer. Les rêves, les fantasmes et les souvenirs peuvent tous être influencés par l’inconscient, et peuvent jouer un rôle dans notre processus de deuil.
En somme, l’inconscient peut jouer un rôle important dans notre perception et notre traitement de la mort. L’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que l’hypnose peut être utile pour mieux comprendre les émotions, les croyances et les comportements liés à la mort et au deuil.
 

Que devient l’inconscient avec les croyances ou convictions qui animent les transhumanistes, qui veulent notamment faire reculer voire anéantir la mort ?

Les croyances et convictions des transhumanistes peuvent avoir un impact important sur la façon dont ils perçoivent l’inconscient et la mort. Les transhumanistes sont souvent motivés par une vision de l’avenir dans laquelle la technologie peut être utilisée pour améliorer et augmenter la vie humaine, y compris en prolongeant la vie humaine indéfiniment. Cette vision peut avoir des implications importantes pour la façon dont les transhumanistes perçoivent la mort. Pour certains, la mort peut être perçue comme un obstacle à la réalisation de leur vision transhumaniste, et la recherche de moyens pour prolonger la vie peut être motivée en partie par une volonté d’éviter la mort. Certains transhumanistes peuvent donc chercher à repousser ou à éliminer la mort comme un élément naturel de la vie humaine. Cependant, les croyances et les motivations des transhumanistes peuvent avoir des répercussions sur la façon dont ils abordent leur propre inconscient. Les transhumanistes peuvent être tentés de considérer l’inconscient comme une limitation à la réalisation de leur vision de l’avenir, et peuvent chercher à le contourner ou à le modifier. Cependant, l’inconscient peut également jouer un rôle important dans la compréhension de soi et dans la résolution des problèmes psychologiques. L’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que l’hypnose peut aider les transhumanistes à mieux comprendre leurs motivations et leurs croyances, ainsi qu’à mieux comprendre leur relation à la mort et à l’inconscient.

L’inconscient nous protège, mais souvent ce n’est pas à bon escient

L’inconscient peut jouer un rôle important dans la protection de notre psyché et de notre bien-être, mais il peut agir de manière inadaptée ou inappropriée. L’inconscient peut agir comme un filtre pour notre perception de la réalité, nous aidant à traiter des informations complexes et à prendre des décisions rapidement. Cependant, ce filtrage peut conduire à des erreurs de jugement ou à des préjugés, qui peuvent avoir des conséquences négatives sur notre vie personnelle et professionnelle. En outre, les expériences traumatisantes affectent la façon dont notre inconscient fonctionne, en créant des mécanismes de défense qui peuvent se manifester sous la forme de comportements addictifs, de troubles de l’humeur ou de troubles anxieux.
Dans ces cas, l’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que la psychothérapie ou l’hypnose peut être utile pour aider à identifier les blocages et les mécanismes de défense inadaptés, ainsi que pour développer de nouveaux modèles de pensée et de comportement plus sains.
 
 

Les scientifiques s’intéressent à la transe

BAGLISTV aborde la transe sur le plan de la spiritualité, de l’ésotérisme ou de la psychologie des profondeurs, du sacré, comme ici. Je dirai, aujourd’hui, sur le plan aussi de la psychologie transpersonnelle et des états modifiés de conscience.
“Les phénomènes de transe ont de tout temps existé et cependant, la pensée officielle dominante ne les prend pas vraiment au sérieux. Nous nous interrogeons pourtant: que se passe-t-il lors d’une transe ? Quelle partie de l’humain y est-elle convoquée ?”
Extraits de BAGLISTV
– Les phénomènes de transe sont connus depuis très, très longtemps et je dirais qu’ils sont restés dans toutes les autres cultures que la culture occidentale. Et encore, il faudrait voir du point de vue de l’histoire de l’Occident (…).
Je pense par exemple aux possédés de Saint Médard au dix-huitième siècle
(1) Voir en bas de page l’émotion de Voltaire ! dans laquelle on voit quand même que c’est quelque chose qui est très communément partagé. Mais on voit bien comment aujourd’hui aussi souvent on a une espèce de réticence devant ce genre de phénomène. Comme si on n’arrivait pas à les penser comme si on ne pouvait pas les faire rentrer. Dans le cadre de notre part. Mais notre pensée officielle acceptée est dominante et justement, nous voudrions réfléchir à nouveaux frais, à à ce genre de phénomène, se demander ce qui s’y passe exactement, ce qui est convoqué de l’humain et pour aborder ce sujet (…)
– On peut regarder en France ce qui se passe notamment dans les centres antidouleurs où je pense à peu près 80% des centres antidouleurs où intégrés la Transe à travers l’Hypnose et l’Hypnose est notre façon actuelle et culturelle d’utiliser la transe qui est pratiquée dans un tas d’autres cultures. Et depuis très longtemps. Et on voit bien les effets dans le domaine de la douleur, de l’utilisation de cette de cette transe avec une meilleure gestion de l’émotionnel liée à la douleur. Et puis même sur la sensation elle-même de de la douleur. Et puis on voit aussi l’efficacité de la transe à travers l’hypnose pour un tas de pathologies différentes.
– La transe nous ouvre sur un monde différent c’est à dire une autre réalité. C’est pour ça que je, j’ai rejoins Yung dans la majorité de ses concepts et ses pensées car je trouve que effectivement la transe permet ce processus d’individuation car la transe permet de toucher des registres de la psyché qu’on n’arrive pas à toucher dans des contextes de thérapie classique.
–  La transe est un objet extrêmement sérieux à étudier dans toutes ses dimensions (…). L
a transe qui qui signifie en fait passer d’un État à un autre. On sait que les états de conscience peuvent être modifiées. Des États qui sont extrêmement favorables à l’accès à un matériel qui est impossible d’avoir ou de voir se présenter où se présentifie lors de d’approches classiques pour certains et aussi des expériences. Enfin, la transe transite vers des états élèves de la conscience, c’est à dire que peuvent avoir effectivement permettre au sujet de mettre à jour ce qui pose problème et qui était complètement enfoui dans le fin fond de la psyché de la vie psychique.

Mais pour les esprits sceptiques et rationalistes, il fallait bien que, aujourd’hui en 2022, France Culture… s’intéresse à la transe, aux états modifiés de conscience.
Enfin la légitimation arrive !

 Ecoutez !

Verbatim de l’émission

Les scientifiques s’intéressent de plus en plus à la Transe, et oui, soit l’exercice qui consiste à transiter vers un État modifié de conscience, et ce par des moyens divers, chamaniques, hypnotiques, médiumniques bien d’autres longtemps.
La culture occidentale l’ont approchée au prisme de l’Ethnologie et maintenant Guillaume les États modifiés de conscience suscités par la transe rencontrent dans la communauté scientifique un intérêt renouvelé. Pourquoi cette fois ? Pour leurs vertus thérapeutiques ? Illustration parmi d’autres de ce changement d’approche et de réputation. Depuis le mois de novembre dernier, l’Université Paris 8 propose des cours d’introduction à “Transe et état de conscience modifiée destiné aux professionnels de santé”. Une première mondiale. Antoine bioy, Psychologue, professeur de psychologie clinique et psychopathologie, co-responsable de cette formation, nous explique le regain d’intérêt.
J’ai toujours un intérêt croissant pour le fait de savoir qu’est ce qui provoque le changement en fait chez les personnes du point de vue thérapeutique. On va dire au début du 20e siècle et particulièrement la 2e partie du 20e siècle. On a commencé à isoler ce que l’on a appelé les États de conscience modifiés. Alors en fait, on les connaît sous d’autres termes : la sophrologie qui sont des pratiques, utilisant déjà ce que l’on va appeler, donc, les états de transe et le fait que ces états là soient déjà utilisés dans le champ du thérapeutique ouvre aussi la possibilité à d’autres pratiques telles que là transe cognitive auto induite et puis également d’autres pratiques. Qui commencent à se développer dans différents pays pour arriver à formaliser les modalités de prise en charge qui conviennent à une catégorie de patients qui va croissant, c’est à dire globalement de l’enfant, jusque à la personne âgée.

Dans Le Monde, Annick COJEAN, a enquêté sur le sujet
https://www.lemonde.fr/podcasts/article/2022/02/11/quand-la-science-s-interesse-aux-pouvoirs-de-la-transe_6113216_5463015.html
“Comment la transe modifie-t-elle l’activité cérébrale ? Cette pratique ancestrale présente dans de très nombreuses cultures est désormais étudiée dans les laboratoires. Dans ce podcast, Annick Cojean, grande reporter au « Monde », revient sur les recherches en cours sur cet état modifié de conscience.”

Intégralité ici

(1) Voltaire, Le Siècle de Louis XIV, chap. 37 « Du jansénisme », 1751
Quelques personnes du parti, qui allèrent prier sur le tombeau, eurent l’imagination si frappée, que leurs organes ébranlés leur donnèrent de légères convulsions. Aussitôt la tombe fut environnée du peuple ; la foule s’y pressait jour et nuit. Ceux qui montaient sur la tombe donnaient à leurs corps des secousses, qu’ils prenaient eux-mêmes pour des prodiges. Les fauteurs secrets du parti encourageaient cette frénésie. On priait en langue vulgaire autour du tombeau : on ne parlait que de sourds qui avaient entendu quelques paroles, d’aveugles qui avaient entrevu, d’estropiés qui avaient marché droit quelques moments ; les prodiges étaient même juridiquement attestés par une foule de témoins qui les avaient presque vus, parce qu’ils étaient venus dans l’espérance de les voir… Le tombeau du diacre Pâris fut le tombeau du jansénisme dans l’esprit de tous les honnêtes gens. Ces farces auraient eu des suites sérieuses dans des temps moins éclairés. Il semblait que ceux qui les protégeaient ignorassent à quel siècle ils avaient affaire2.

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