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Tous les articles de Spiritualités Magazine concernant le YOGA
Vous souhaitez feuilleter un livre entier sur le Yoga et la méditation ? Cécile Roubaud Yin Yoga. C’est ici, sur le site d’un grand distributeur
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Au mélancolique je n’ai qu’une chose à dire : « Regarde au loin. » Presque toujours le mélancolique est un homme qui lit trop. L’œil humain n’est point fait pour cette distance ; c’est aux grands espaces qu’il se repose. Quand vous regardez les étoiles ou l’horizon de la mer, votre oeil est tout à fait détendu ; si l’oeil est détendu, la tête est libre, la marche est plus assurée ; tout se détend et s’assouplit jusqu’aux viscères. Mais n’essaie point de t’assouplir par volonté ; ta volonté toi, appliquée en toi, tire tout de travers et finira par t’étrangler ; ne pense pas à toi ; regarde au loin.
Ce beau livre, magnifiquement illustré, s’ouvre sur cette citation, choisie fort à propos, du philosophe Alain. Et c’est bien loin qu’il nous amène : dans le monde et à l’intérieur de nous-mêmes.
Partir et méditer nous amène en Argentine, en Australie, en Espagne, aux États-Unis, au Portugal, en Israël, à Madagascar ou au Pérou, dans les petites Antilles, en Allemagne, en Chine… et j’en passe.
Il nous emmène aussi beaucoup en France. Il fait tout cela sous 4 angles successifs : explorer, méditer, ressentir, se mettre en quête. Pour chaque endroit il nous donne une description mais sous l’angle d’une connaissance approfondie et intéressante du lieu.
Et ce n’est pas tout. il fait voir les lieux sous l’angle de l’expérience de l’expérimentation du territoire par exemple des hommes historiques ou des explorateurs.
Il s’agit par exemple d’aller en Terre de Feu, l’archipel du bout du monde, en Argentine. Il nous parle de Fitzroy qui connaît bien ce lieu. En 1830 lors d’un premier voyage il y a capturé 4 Amérindiens pour les ramener en Angleterre et les présenter à la Reine. Plus tard il les reconduit lors d’un nouveau voyage avec le même navire dans lequel prend place le jeune Charles Darwin. Pour lui ce voyage d’exploration en Terre de Feu puis au-delà vers les Galápagos sera à l’origine de sa théorie de l’évolution des espèces.
Sensations et vertige seront aussi au rendez-vous. Mais c’est aussi une autre sensation une autre dimension que vise l’auteur : aller plus loin pour voir plus loin. Déjà par exemple dans l’île de Norfolk, l’île des descendants des mutins de la Bounty comment une communauté Anglo-tahitienne a pu ici rester soudée fière de ses racines et dépositaire d’une histoire légendaire. Un début de réponse donnée par une citation de Albert jacquard : je suis les liens que je tisse. Plus proche il nous parle ensuite de la Catalogne : des vœux et des feux pour la Saint-Jean.
Puis on repart plus loin dans l’Arizona : ici s’offre une sensation troublante à la fois d’immensité et de solitude. il décrit les monolithes de grès rouge et leurs allures de cathédrale, puis la petite ville et ses environs qui sont considérés comme des lieux sacrés et puissants, un pouvoir d’attraction qui ne se limite pas à la géologie particulière et à la beauté des panoramas. Il parle d’un pouvoir neurostimulant des lieux, des roches rouges chargées de la mystérieuse force cosmique des vortex. Des endroits où la terre semble particulièrement vivante, tourbillonnante d’énergie propice à la méditation à l’exploration de soi. Un ensemble de lieux nous sont présentés ensuite sous l’égide d’une citation du prologue de la règle de Saint Benoît : « écoute et prête l’oreille de ton cœur ». Où aller pour faire circuler, utiliser, les énergies des pierres, pour méditer et se sentir bien puis toucher les étoiles : au pic du Midi. On emprunte plus loin le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ces chemins qui ne sont pas seulement religieux. Ils se sont ouverts à tous ceux qu’ils soient randonneurs amateurs de sites historiques et surtout à tous ceux qui cherchent à redonner un sens à leur vie car tous finalement se sont donné rendez-vous à eux-mêmes, en mettant leurs pas dans ceux, ancestraux, de milliers de pèlerins qui ont fait cette même expérience, face au même paysage. Dans un pareil mouvement lent qui confère nous dit l’auteur le sentiment d’être pleinement vivant et tout à fait à sa place ici et maintenant.
Plus loin il s’agit de faire l’expérience d’être relié au monde. Alain est de nouveau cité : « quelle chose merveilleuse serait la société des hommes si chacun mettait de son bois au feu au lieu de pleurer sur des cendres ». On nous propose cheminer avec Steven sonne dans les Cévennes communier avec la nature et avec l’animal puis on fait un bond jusqu’à une capitale Maya, Tikal. Tikal habité durant plus de 1500 ans depuis le 6e siècle avant Jésus Christ. Les premiers temples pyramides érigés par groupe de 3 durant l’âge préclassique. Interrogeons-nous sur une vision cosmogonique du monde. Et plus loin nous nous retrouvons au Pérou avec les Géoglyphes des Nazcas, mystérieuses lignes tournées vers le ciel. Il s’agit ensuite de renouveler les rituels magiques dans les petites Antilles Trinidad et Tobago. L’art de prendre son temps nous entraîne ensuite en Sibérie. L’île d’Orkhon lieu sacré du chamanisme rituel établit un dialogue avec les esprits qu’il s’agisse d’une montagne d’un animal ou d’une forêt.
Et maintenant méditer. Méditer encore. Si vaste et si petit est le monde.
Un écrin de verdure abrite les trésors d’une fabuleuse civilisation disparue. L’auteur donne des indications sur le symbolisme Khmer. Et dans un prochain chapitre nous voilà du côté de chez Swann, le temps retrouvé, le jardin philosophique d’Ermenonville. Pour nous retrouver tout à fait ailleurs ensuite dans les Alpes de Haute Provence pour pousser la porte du monde. C’est le lieu tibétain de Samten-Dzong. Nous irons aussi à Notre-Dame de Paris expérience intime de l’espace-temps. Puis Chartres haut lieu de ce qui sera ensuite désigné par l’expression d’humanisme chrétien. Saint Martin du Canigou pour les vertus d’une vie contemplative : s’isoler du monde puis se retirer du monde sur le mont Athos en Macédoine et le voyage continue. Ainsi je ne peux pas tout vous citer. Allons encore en Écosse afin de trouver un refuge inspirant, méditer pour demain. Trouvons l’hospitalité du grand Saint-Bernard.
Puis vient le chapitre se mettre en quête le temps du rêve sur une terre mythique les aborigènes ont accosté il y a près de 50000 ans le temps du rêve. Puis le temps des origines, la contemplation mystique, Montserrat près de Barcelone. bien plus loin un culte qui dépasse l’entendement Axoum en Éthiopie. Puis des monastères dont on n’avait jamais entendu parler, en tout cas moi-même. Le temps de la contemplation. D’autres lieux encore. Certains très connus mais abordés avec toute la puissance de l’esprit et d’autres largement méconnus mais qui vaudraient tant le voyage. Le mystérieux ailleurs. Comme le site archéologique de Vat Phou, au Laos pour terminer au couvent de Tomar au Portugal, dans une ancienne forteresse de l’ordre des Templiers qui ont bâti là une citadelle sur un surplomb rocheux.
Allez ! Partez en voyage avec « Partir et méditer » un voyage de l’esprit mais pourquoi pas osez… Osez partir dans l’un de ces lieux lointains que ce beau livre va vous faire découvrir !
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Enfin un livre de spiritualité écrit dans une belle langue ! Ecoutez les passages que nous vous présentons !
Et ce n’est pas la seule originalité de ce bel objet qui est un compagnon d’exploration et de progrès pour chacun : c’est un GRIMOIRE ! Un livre de magie… pour créer des enchantements !
Il ne s’agit pas de lancer des sorts, de se livrer à la divination, de fabriquer des objets magiques ou d’invoquer des entités surnaturelles, anges, démons, esprits et divinités… La magie va venir de toutes ces pages dont vous disposez pour dire, personnellement, le plus profond de vous-même. « C’est un lieu qui ressemble aux couleurs de votre âme », dit l’auteure, Amala Klep Kremmel. Le texte vous accompagne, les anges vous accompagnent… En fait, ce livre de spiritualité vient chercher pour vous et par vous-même ce qui est depuis toujours à votre disposition, à portée de l’humanité profonde de l’homme : le rêve ! Il nous guide vers le Soi.
Il propose un passionnant voyage vers soi-même, une présence quotidienne à soi, active, enchanteresse.
Dans un premier temps, il vous indique des « rituels oniriques », les moyens du dialogue avec son âme, d’une « relation intime avec le sacré ». Au travers de vos rêves, qui vous ouvrent à une réalité bien différente de celle qui nous accapare normalement : la réalité d’une perspective emplie de magie et de mystères, celle de votre âme. C’est bien de l’intérieur de nous-même, de ce fil tendu par nos rêves, que vient l’ouverture. Pour laisser parler le désir, le dialogue entre conscient et inconscient, le Soi, entièreté psychique de nous-même, centre éternel de la conscience aux fondements essentiels et à l’appartenance commune dans la continuité du vivant.
La belle idée qui anime ce livre, qui va le transformer en grimoire, c’est une méthode inédite pour coopérer avec votre vie intérieure. Au fil des nuits et des jours vous allez éduquer, faire surgir, le langage de votre âme. Dévoiler le sens caché qu’elle manifeste, les actes qui sont là, significatifs, et ceux vers lesquels votre âme vous guide.
Un effort est nécessaire ? Certes ! Mais il est pétri de joie et d’intimité réjouissante !
Les énergivores
Amala kLEP nous fait prendre conscience du potentiel que recèlent nos rêves. Ils permettent un dialogue essentiel avec notre âme. Notre monde intérieur, notre relation intime avec le sacré s’inscrivent dans nos rêves ; rêver c’est la clé secrète pour matérialiser notre désir. L’auteur nous fait prendre conscience des vertus et des bénéfices des rêves, par exemple nous donner les informations importantes de la journée et la mettre et les mettre dans la mémoire à long terme, nous révéler les émotions refoulées, trouver des ressources et des alternatives, développer sa créativité, clarifier son rôle, vivre des expériences avec d’autres points de vue que celui que nous donne notre conscience. Le rêve va nous guider personnellement et spirituellement dans notre évolution. Il peut nous aider aussi à prendre des décisions il y a comme une sorte d’alchimie onirique.
L’auteur va nous aider à nous sortir du cauchemar, à ne plus s’identifier à nos blessures et à choisir d’exprimer notre lumière dans le monde elle nous explique, car c’est toujours notre interprétation qui est importante, le langage des rêves puis diverses catégories de rêves. Les rêves d’évolution, les rêves récurrents, les rêves spirituels, le rêve télépathique…
L’âme désigne à la fois la vie et la spiritualité, en fait l’être vivant en tant que tel.
Comment différencier l’âme de l’esprit ? L’âme concerne notre activité psychique, nos états de conscience, elle reflète, traduit, exprime, notre moi profond.
L’esprit, c’est le souffle, le principe créateur. Il spiritualise aussi bien l’âme que le corps. C’est le “noûs” de l’antiquité grecque, développée par Platon, Aristote et Plotin.
Pour Platon « c’est l’âme qui est l’homme ».
Un film qui ravira votre âme
Un extrait du livre de Didier Lafargue : La personne humaine dans l’œuvre de Jung – T. 2 Âme et spiritualité – Disponible ici
« L’alchimie reprend et prolonge le Christianisme. Le christianisme a sauvé l’homme, mais non la nature ». Précisément, dans son intérêt pour le monde naturel, l’alchimie proposait un remède aux défaillances issues de la voie où s’était engagée l’Église officielle.
Dans sa volonté de connaître toutes les formes de spiritualité connues par l’humanité, Jung s’est intéressé à celles les plus cachées, les plus ésotériques et les plus en marge des croyances officielles, afin de déceler des traces visibles des symboles archétypiques dont il voulait montrer l’universalité. Ainsi a-t-il éprouvé un vif intérêt pour l’alchimie, cet art occulte, mystérieux et original que certains hommes ont pratiqué aux époques médiévales et modernes et qui a exercé une fascination indéniable sur les esprits de leur temps. « L’alchimie est la mère des contenus essentiels de la pensée » soutenait-il.
La tradition a présenté l’alchimie comme l’art de transmuter les métaux. Ceux qui le pratiquaient supposaient que ces derniers étaient vivants, et que leur destination était de se transformer en or, métal parfait. A terme, ils rêvaient d’obtenir la pierre philosophale censée communiquer à son détenteur toute sorte de pouvoirs merveilleux. L’alchimie est ainsi passée à la postérité comme étant « l’art de faire de l’or », en vertu de quoi ses adeptes furent considérés comme des hommes uniquement préoccupés de s’enrichir par la découverte des secrets de la matière. Pourtant, au-delà de buts aussi matériels existait une alchimie mystique davantage attachée à la vie du cosmos régi par Dieu ainsi qu’à l’âme humaine et à son devenir spirituel. Ce choix était celui d’hommes profondément croyants dont toute la vie était réglée par le sens du sacré et qui avaient pour désir véritable de faire naître un nouvel être humain, accompli et spiritualisé.
A partir de là, on en est venu de nos jours à désigner sous le terme d’alchimie toute opération de transformation quelle que puisse être sa nature. Peut-être en effet considérée comme alchimique chaque tentative pour faire passer les choses d’un état initial et élémentaire à un état élaboré et achevé. Principe tourné vers l’action et le dynamisme, l’alchimie s’oppose à tout ce qui est sur terre inerte et immobile, fait en sorte que ce qui existait déjà à l’état latent émerge et s’anime. A l’image de l’agriculture qui permet que d’une graine naisse une plante, elle exprime la vie animant la matière et le pouvoir de Dieu dans la nature. Ce qui est vrai pour celle-ci l’est aussi bien pour l’homme, car le but de son existence est de mener à bien l’opération alchimique visant à transcender son âme.
Par conséquent, le but de l’alchimiste n’est pas tant la recherche de l’or dans son acceptation la plus stricte que l’épuration de l’âme et les métamorphoses de l’esprit, et son action expérimentale n’existe qu’en relation avec les plus nobles idéaux. La transmutation du plomb en or représente l’effort de l’être humain tendant vers le Beau et le Vrai, assurant par là sa transmutation spirituelle. Aussi, une fois dépassé le préjugé de vulgaires sorciers entachant l’image des alchimistes, force est de voir en eux des philosophes au sens le plus complet du terme. On comprend en même temps que leur art ait suscité l’intérêt de notre psychologue si l’on considère la richesse spirituelle qu’elle représentait pour l’âme. Tous les symboles dont usaient les alchimistes étaient autant de projections de l’inconscient.
Dans le but de favoriser l’accomplissement de chacun, les alchimistes ont voulu fonder leur art sur une connaissance approfondie de la nature. Selon eux, sous la diversité des choses naturelles, existe une essence commune à laquelle l’homme participe nécessairement. Minéraux, végétaux, animaux, chacun a une âme et la Création entière s’affirme comme l’expression même du Tout puissant. Ainsi ont-ils axé leur intérêt sur la science des corps, laquelle correspondait pour eux à une vision plus naturelle de l’être humain, et donné de la sorte une importance accrue à notre monde intérieur.
En définitive, l’alchimie serait la connaissance des lois de la vie de l’homme et de la nature, et la reconstitution du processus par lequel cette vie, souillée par la faute d’Adam, peut recouvrer sa pureté et sa plénitude. Si l’on considère que les « métaux vils » sont l’image de la chair et des désirs les plus triviaux et que la pierre philosophale représente la perfection, le passage du premier au second état serait celui de l’âme succombant à elle-même pour renaître en une existence supérieure. Trouver la Pierre philosophale n’est pas autre chose qu’approcher l’Absolu et posséder la Connaissance parfaite. Elle symbolise la victoire de l’esprit sur la matière, la communion avec Dieu, trouve son expression dans la passion du Christ. Les alchimistes font en effet revivre le mythe du Dieu qui meurt et ressuscite et pensent que la Résurrection de chacun peut être accomplie dans cette vie même. Il suffit pour cela de suivre une ascèse et de renoncer à tout ce qui sur terre entrave le développement de l’être humain authentique. L’alchimie, par son désir de s’élever au dessus des impuretés des passions terrestres, donne tout son sens au mystère de la sainte Trinité. « C’est tout le problème […] du processus de devenir de la personnalité, appelé processus d’individuation, qui s’exprime dans la symbolique alchimiste ».
Rien ne permet d’appréhender au mieux l’apport de l’alchimie dans l’épanouissement de l’individu que sa différence de nature avec la chimie moderne. Certes, celle-ci a succédé à l’alchimie et a concrétisé des intuitions que sa devancière avait formulées. Pourtant elle est avant tout une science et comme telle axe ses préoccupations sur l’analyse des corps simples et leur action les uns sur les autres. Elle ne tourne ses investigations que vers leurs formes extérieures, non leur transformation, et après chaque réaction chimique n’existent que les éléments présents auparavant. C’est plutôt à l’idée de purification, de transcendance et de développement que l’alchimie est attachée. Plus que vers les objets eux-mêmes, elle oriente son attention vers les préoccupations spirituelles de l’individu. Dans le principe d’évolution elle trouve sa vocation pour le plus grand bonheur de la personne humaine.
Par-dessus tout, cet idéal tire sa force du mystère entourant toute sa trame symbolique, car ce n’est que dans la mesure où le langage reste caché qu’il se rendra efficace auprès de l’individu. En cela, l’alchimie est une religion du mystère et montre au mieux l’importance détenue par le secret dans le cheminement spirituel de l’individu. Les alchimistes étaient peu soucieux de dévoiler la clef de leurs symboles car ils estimaient que cela eut enlevé toute leur efficacité à leur science. Révéler un secret est lui ôter toute valeur et l’on ne saurait faire un usage vulgaire de ces supports de sagesse. L’art du Grand Œuvre se rapproche là des célèbres mystères d’Eleusis, ainsi que de toutes les religions ésotériques au sein desquels la spiritualité dépend d’une tradition réservée aux initiés. Du moment que le message religieux n’est pas révélé au plus grand nombre, il dépend seulement de l’individu qui accepte de se soumettre à cette révélation d’en ressentir en lui les bienfaits et de laisser guider son âme par les images qui lui sont proposées. Un fait religieux resté caché fait ainsi toujours la part belle à l’individu indépendamment de la collectivité à laquelle il appartient. La promesse de ne pas dévoiler à ses semblables le contenu du message spirituel garantit l’effet exercé par ce dernier sur sa personne en même temps que reste intacte son indépendance d’esprit. Cela, Jung l’avait relevé lors de ses voyages, ainsi dans le nouveau monde où il fut frappé par le mystère de la religion des Indiens Pueblo. La force maintenant ce peuple, la personnalité qu’il avait su garder, lui venaient de ce secret renfermant ses croyances et grâce auquel survivait sa culture. « La préservation du secret donne au Pueblo fierté et force de résistance en face du Blanc tout-puissant ».
De fait, il est indiscutable que l’art alchimique offre à l’individu une vie de l’âme plus authentique, plus personnelle et plus mystique que celle renvoyée par les croyances officielles. Les alchimistes ont su proposer une voie spirituelle ayant pour avantage de faire connaître à leurs adeptes une vie intérieure plus intime, tout en leur donnant conscience de ce que le culte de leur temps pouvait avoir de figé. Au-delà des dévotions populaires qui étaient le lot de la multitude, leur sagesse se présentait comme une mystique visant à intérioriser Dieu en leur âme par étapes successives. Son but était à terme de trouver l’illumination et c’est en ce sens qu’elle suscitait l’inquiétude de la théologie traditionnelle. L’Église, qui n’avait pour but que de rassembler les fidèles dans une même vie communautaire cimentée par des traditions, n’éprouvait que méfiance envers tout ce qui pouvait détourner les croyants de la vie sociale, en dépit de son attachement au dogme du Saint Esprit. « Alors que, dans l’Église, la différenciation grandissante du rite et du dogme éloignait la conscience de ses racines naturelles dans l’inconscient, l’alchimie et l’astrologie se préoccupaient inlassablement de ne pas laisser tomber en ruine le pont les reliant à la nature, c’est-à-dire à l’âme inconsciente »29. Le secret dont l’alchimie s’entourait faisait passer celle-ci pour un art occulte et comme tel suspect de magie et de superstitions, toutes choses propres à laisser perplexes les membres reconnus de l’autorité ecclésiastique. La tendance à laquelle ceux-ci cédaient vouait l’individu à vivre uniquement en conformité avec des usages imposés. Tout en acceptant les principes du dogme chrétien, l’alchimie proposait à ses adeptes d’ouvrir leur âme à un savoir plus large et une vie religieuse plus profonde. Jung voyait dans la Pierre philosophale, tant rêvée par les alchimistes, un symbole de notre Soi, et considérait que cette philosophie pouvait apporter un intéressant complément au dogme religieux en aidant à l’épanouissement personnel de chacun.
Il existe un conte de fée qui exprime cet approfondissement, Blanche neige et les sept nains. « Ah ! que n’ai-je un enfant blanc comme la neige, rouge comme le sang et noir comme le bois de ce cadre ! » dit la mère de Blanche-neige. L’œuvre au blanc, l’œuvre au noir, l’œuvre au rouge, ces trois couleurs marquant les étapes du travail alchimique jusqu’à la pierre philosophale, image du Soi. Le travail des nains s’activant dans leur mine pour en extraire des diamants va dans le même sens, représentent ce désir de l’âme d’extraire en elle le joyau mystérieux et caché. Blanche-neige elle-même meurt finalement à la vie profane pour renaître à la lumière.
Entre cette renaissance prônée par l’art royal et les principes de l’ordre maçonnique existe une intime corrélation. Du statut d’apprenti à celui de maître existent une succession de grades jalonnant le parcours du franc-maçon, lesquels représentent autant de renaissances successives. Chacun doit progressivement acquérir la maturité et la sagesse. Les couleurs blanche, noire et rouge présentes dans les rituels maçonniques en témoignent, même si leur ordre de valeur n’est pas le même que dans l’alchimie. Le tablier blanc de l’apprenti, les draps mortuaires noirs, la couleur rouge visible dans les décors sont autant de symboles à la signification évocatrice.
A travers l’alchimie se perçoit au regard de Jung la faiblesse inhérente à l’évolution de la croyance religieuse. Le message de liberté et d’humanité que Jésus était venu apporter au monde avait été détourné de sa vraie valeur par la civilisation occidentale. Aussi d’autres cultures devaient-elles proposer à l’homme des choix différents visant à lui faire prendre conscience des excès du monde moderne.
“Il faut retourner au dialogue avec l’Esprit, il faut reprendre le chemin du silence.
C’est en cessant de faire du bruit avec nous-même que nous entendons la musique éternelle” Maurice Zundel
Anne Ducrocq nous offre 100 lieux qui sont 100 occasions de se tourner vers nous-mêmes, l’intime, l’unité de soi avec la nature, les autres, le silences… Une pause spirituelle.
Le sens de ce livre, des extraits de l’auteur : Ecoutez !
Cliquez sur Anchor en haut à droite et laissez-nous un message sonore… que nous pourrons publier !
Ce très beau livre, l’objet et son contenu, on peut le laisser posé, bien en vue, chez soi : il sera une invitation permanente à “reprendre le chemin du silence”, à laisser derrière soi “l’Homme du Torrent”, le “Vieil Homme” en permanence balloté entre le limité et l’illimité. Une invitation à trouver dans notre belle France des lieux, des groupes, pour revenir à l’essentiel… Et même si vous ne bougez pas de chez vous, si vous parcourez simplement ces “100 lieux originaux pour se ressourcer”, vous bougerez quand même, intérieurement !
Avec son corps, ami du chemin, avec la marche, authentique exercice spirituel. Et dans des lieux qu’Anne Ducrocq nous propose : Le Centre Saint-Hugues de Biviers, le Prieuré Sainte Thérèse, le Cantal avec la méthode Wim Hof…
Des lieux d’altitude, aussi, comme Saint-Martin-du-Canigou…
Puis l’aventure spirituelle-marine ; des lieux de silence et de concentration ; de spiritualité avec une autre forme de la nature, le jardin, tel le jardin Zen d’Erik Borja destinés à la méditation (parcimonie des mousses et des azalées
Spiritualités Magazine développe ce thème ici
La jeunesse… attend tout, espère tout. Les rassemblements de jeunes sont comme un oxygène ; respirer, partager, communier, faire des rencontres. “Quelques jours où il semble que tout est nouveau, comme eux, et le monde à construire”.
“Seul on va vite, ensemble on va plus loin” Proverbe africain
Pour tous, des lieux : Taizé, “la colline des jeunes”. La fondation protestante John-Bost, et les personnes handicapées. L’abbaye d’Ourscamp. L’abbaye de Hautecombe, Venez et chantez…. etc…
Où méditer en groupe. Jeûne et randonnée. Retraite de femmes. Pour les carrefours de la vie. Au service de l’amour…
De nombreux lieux nous sont proposés, et l’auteur les choisit en fonction des recherches et chemins personnels possibles..
“L’art est une des manifestations privilégiées de la vie de l’esprit, une voie royale (…) La beauté soigne, élève, caresse, fouette, éveille”
Entendre la création : le chant grégorien (Saint Pierre de Solesmes, Abbaye de Sylvanes…). L’icône, une fenêtre sur le Royaume (Monastère de Saint-Silouane, Abbaye de Belloc…). Du spirituel dans l’art.
“Les sagesses n’ont pas de frontières…”
Les bouddhismes.
Descendre dans l’instant : Le village des Pruniers, la pagode Khan-Anh…
Tibétains : la nature de la réalité. L’Institut Karma Ling, l’Institut Pleins Présence…
Les bouddhismes Zen : vers l’Eveil. La Gendronnière, la Demeure sans limite, la Falaise verte, le Centre Pierre Chatel…
Vipassana : l’une des techniques de méditation les plus ancienne de l’Inde
Les ashrams : une sagesse ancestrale. Hauteville (Arnaud Desjardins), l’ashram de Gretz
Le Yoga : un art de l’intériorisation
Pause ayurvédique
“J’ai toujours aimé le désert point on s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence point”. Antoine de Saint-Exupéry
Les sons du cosmos, le bruit du cosmos, n’est pas un bruit c’est un espace de silence habité
Les guides dont je parle dans ce podcast se trouvent ici, et concernent particulièrement l’Aquitaine
Ce coffret vous ouvre un cheminement vers vous-même, au travers de belles images évocatrices, et des sept chakras.
Le pèlerinage est symbolique en même temps que physique, dans l’espace. Dans son rapport au temps, il ouvre des perspectives étranges, car s’y côtoient le temps de la marche, celui des rencontres, et un temps intérieur qui nous libère du temps linéaire, du temps des contraintes externes.
Ce coffret que composent de belles images de paysages, de personnes, d’ambiances, vous met sur la voie d’une méditation scandée, au long cours, de carte en carte. Et sur la concentration sur un chakra, au fur et à mesure. L’auteur vous donne quelques conseils pour pratiquer, mais vous allez vous trouver dans une grande liberté de cheminement : laissez aller votre esprit au-delà du mental, cheminez sans contrainte.
Vous trouverez le coffret aux éditions Guy Trédaniel
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Les voies du changement sont-elles impénétrables ? Elles prennent ici la forme d’un « manuel de réveil » !
Cet ouvrage, qui est le fruit de beaucoup de réflexion et de travail est drôle, follement pédagogique, et il explore autant avec la science qu’avec le cœur, l’intuition, l’esprit, les chemins de l’harmonie… Avec nous-même, nos entourages, et avec l’existence elle-même. Dans cette exploration nous rencontrons notre corps, mais sa matérialité, et la matière elle-même, n’est-elle pas création de la conscience ? L’inconscient, son immensité, son rôle essentiel dans notre vie mentale, et ses composantes : le subconscient qui dans l’ombre joue des ficelles de notre destin, le surconscient auquel nous ouvrons la porte si nous voulons changer, au-delà de l’égo. Outils psychologiques, outils spirituels, détermination, confiance, investissement personnel, persévérance… Les atouts sont présentés, mais ne pensez pas changer d’un coup, il y a de l’inertie !
Et puis, il y a le sens que nous donnons au réel, et ce que peut y faire la méditation, les dynamiques fonctionnelles cérébrales qu’elle peut induire.
Changeons de paradigme… avec l’aide de quelqu’un de compétent, extérieur à nos croyances nous conseille l’auteur ; pour percevoir le global, sur différents niveaux de compréhension ; et l’esprit va guider nos actions. Cela vous parait un peu abstrait ? C’est en fait que ce résumé ne peut rendre compte du cheminement précis et lumineux de l’analyse, de l’opposition entre croyances et expériences, de la démystification de la mystique, des problèmes que crée le mental… Ce livre conduit, en nous portant au-delà de nos conditionnements à nous ouvrir à l’intelligence de la vie, à la rencontre de l’esprit. Et il ne nous laisse pas seuls et dépourvus, dans cette rencontre…
Découvrez comment !
La vie intérieure nous apparaît souvent comme seconde : contrainte, voire modelée, par l’extérieur, et d’une certaine façon inatteignable dans les vertus, dans les objectifs, que nous souhaitons.
C’est toute la question de la liberté intérieure qui est posée. Comment l’aborder, comment progresser pour la vivre ?
Voir : La vie intérieure
Tu te sens tout à coup fragile, si fragile. Le bloc que tu maintenais, vaille que vaille, pour exister, pour faire face, s’est fendillé puis aussitôt des pans entiers de ton être s’écroulent. Tu n’es pas le seul, souviens-toi. Ton regard se portait, tout en compassion, sur les gestes fragiles de ton vieux père, sur les balbutiements de vie de ce bébé, sur le visage aimé qui dort, serein. Ils étaient sur la ligne de crête, à mi-chemin entre la pleine vie et sa menace : adversité, souffrance, disparition. L’instant porte parfois les stigmates du temps. Réjouis-toi : tu as vécu ce sentiment intense qui, de l’autre, t’as donné le plus beau du répit. Pour toi-même, recueilles cette rosée du matin que la vie qui va ne peut assécher.
La vie intérieure
Une méditation sur/de la tendresse – Laisser la tendresse agir en nous. Un sentiment que nous avons tous connu et nous relie au plus profond de la vie intérieure, de la relation entre tous les humains.
Voir : La vie intérieure
Au plus profond de moi, la plénitude de l’amour,
certitude calme doucement lumineuse,
nimbée de l’intérieur par son sourire à elle, à lui, la tendresse.
Respiration de la tendresse,
détend la vie bien plus loin que le temps,
déplie le corps au plus loin de l’étendue,
déploie l’espace au plus profond du lieu,
vibre le son dans ses ultimes ondes.
Tendresse, le cosmos s’enchante,
le microcosme et le macrocosme ont déjà pris fusion,
en un même frisson humain,
dévoilement intime de la part avec le tout,
le multiple apaise l’un,
je demeure.
Jean-Marc Blancherie
La vie intérieure
Voir : La vie intérieure
Je suis moi-même et mon regard au loin, à ma fenêtre. Au printemps, les feuilles, les petiotes, nous laissent encore voir les autres feuilles, derrière elles.
Éphémère transparence. Se faire connaître, discrètement, sans rien cacher, donner de l’immensité au regard, l’autre renouvèle nous-même sans le répéter, l’espace se vit en ouverture, en horizon, toujours, au-delà, un horizon. Faire de ma vie un printemps, de tendres pousses humaines, discrètes et qui ne cachent rien, ne veulent rien, sinon la vie, des horizons approchent tendrement, comme ce vent si doux qui balance les jeunes pousses, un être et un autre, ni derrière ni devant, créer de la lumière, simplement.
La vie intérieure
Frédéric Lenoir parle ici à partir de Spinoza…. et il y a tout, dans cette conférence, avec les maîtres du désir, en grandissant avec le désir… La joie, la non-dualité âme corps, la psychologie des profondeurs…
L’inconscient est magique…
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Au Moyen Âge l’ intentio (intention) est l’application de l’esprit à un objet, l’esprit tend vers l’objet, il se dirige vers lui. Husserl définit ensuite l’intentionnalité comme la particularité qu’a la conscience d’être conscience de quelque chose, le pouvoir qu’a la conscience de viser un objet et qui s’exerce selon les visées de celle-ci, cognitive, volontaire, affective (Max Scheler).
Source : Universalis
Pour la phénoménologie, l’intention est une caractéristique essentielle de la conscience. L’intentionnalité se conçoit comme un « vécu », « une réalité psychique », elle est à comprendre, en même temps comme visée (direction, fléchage) et aussi « comme une donation » de sens.
Sa puissance, ainsi se comprend : lui donner toute sa place dans notre vie, personnelle ou collective, impacte directement notre vécu ; elle le fait en pointant un objet, une réalité désignée et au cours d’un processus de création sens.
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