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Le témoignage d’une expérience, qui commence en Inde avec Martin Aylward à partir d’un podcast d’entretiens concernant l’évolution contemporaine.
La méditation, une amitié avec soi-même, la familiarité avec nous-même, sans trouble du mental. Etre à l’écoute de notre expérience, sans y être embarqué.
Et au fait, quels sont les bénéfices de la méditation ?
Jules Supervielle.
Le début :
« Comment s’était formée cette rue flottante ? Quels marins, avec l’aide de quels architectes, l’avaient construite dans le haut Atlantique à la surface de la mer, au-dessus d’un gouffre de six mille mètres ? Cette longue rue aux maisons de briques rouges si décolorées qu’elles prenaient une teinte gris-de-France, ces toits d’ardoise, de tuile, ces humbles boutiques immuables ? Et ce clocher très ajouré ? Et ceci qui ne contenait que de l’eau marine et voulait sans doute être un jardin clos de murs, garnis de tessons de bouteilles, par-dessus lesquels sautait parfois un poisson ? Comment cela tenait-il debout sans même être ballotté par les vagues ? Et cette enfant de douze ans si seule qui passait en sabots d’un pas sûr dans la rue liquide, comme si elle marchait sur la terre ferme ? Comme se faisait-il… ? Nous dirons les choses au fur et à mesure que nous les verrons et que nous saurons. Et ce qui doit rester obscur le sera malgré nous. »
Une interprétation très poétique par les étudiants d’une école de média
Je rentrais de l’école avec ma grand-mère et m’abandonnais à cette chaleur d’un début d’été du Midi. Caresse pointue et sèche. La porte du vieil immeuble de l’Avenue Clémenceau, tout près des allées Paul Riquet, me semblait immense et lourde. Elle l’ouvrit, je m’y glissais et atterrissais dans un autre monde, j’arrivais au port. Fraicheur généreuse, enveloppante, stimulante, de la grande entrée, parfum de vin qui monte des caves, mêlée à une légère odeur d’essence, la moto de mon oncle. Accents occitans, « Petit, tu m’aides à porter ? ». J’abordais le grand escalier de pierre et sa rampe. C’était presque frisquet maintenant. Il me prêta toute l’énergie nécessaire. Là-haut, au dernier étage qui surplombait des toits de tuiles brûlantes, dans la cuisine, des pains de glace nous attendaient dans le garde-manger aux casiers de bois. Nous allions boire de l’eau fraiche et du sirop de menthe.
Anamnèse
Voir : La vie intérieure
Prêter attention à notre intériorité, aux flux de pensées, d’émotions, de sensations qui nous animent… A notre corps aussi… C’est le socle de toute spiritualité, au sens très large de la vie de l’esprit. Cela parait élémentaire, mais dans notre monde actuel, c’est de cet élémentaire là dont nous sommes privés, sollicités à tout moment pour que notre attention se porte ailleurs.
Cultiver sa vie intérieure, la relier à celle des autres, et globalement au monde, à l’univers : la spiritualité est toute entière déjà dans cette disposition d’être. Explorons !
Un beau moment de réflexion sur l’intériorité, avec La grande librairie saison 10 : François Busnel reçoit François Cheng, Christophe André, Robert Maggiori, Charlotte Casiraghi.
Un voyage dans le monde des émotions et des sensations. Intitulé « La vie intérieure », le psychiatre et psychothérapeute Christophe André publie un recueil de chroniques autour de la connaissance de soi, aux éditions de L’Iconoclaste.
Florilège de réflexions intérieures, par Christophe André, sur France culture
Frédéric Lenoir
“… comment mener une vie bonne, heureuse, en harmonie avec soi-même et avec les autres. Ce que je dis ici avec des mots simples et des exemples concrets, comme au cours d’une conversation avec un ami, est le fruit de trente années de recherches et d’expériences.
Mon témoignage personnel importerait peu s’il n’était éclairé par la pensée des philosophes et des sages de l’humanité qui ont marqué ma vie : le Bouddha, Confucius, Socrate, Aristote, Épicure, Épictète, Jésus, Montaigne, Spinoza, Schopenhauer, Lévinas parmi d’autres.
Exister est un fait, vivre est un art. Tout le chemin de la vie, c’est passer de l’ignorance à la connaissance, de la peur à l’amour. ”
La vie, notre être au monde, les événements, les autres… tout cela nous sollicite en permanence, et nous oublions une part essentielle de nous-même : notre vie intérieure. Elle est pourtant toujours là, s’active et s’articule, interagit, avec notre vie dans le monde. Globalement, maîtriser notre vie passe par l’attention à la vie intérieure et par son interrogation, sa compréhension, son orientation consciente. La méditation apaise notre être, met entre parenthèses le mouvement du monde, ouvre une belle voie (voix ?) vers notre intériorité.
D’ailleurs, l’autre versant de la vie intérieure, est en prise directe avec la spiritualité. Le philosophe Alain disait que la vie intérieure est la vie de l’âme. En même temps que les vies intérieures des uns et des autres se déploie dans une infinité de couleurs, d’émotions, de pensées et sensations intimes… l’âme donne une idée de l’unité de qui nous sommes. L’âme n’est pas statique, elle vit, et se manifeste dans le mouvement même de la vie intérieure. André Comte-Sponville parle à propos de la vie intérieure du “murmure confus de nos âmes”. Et si nous essayions de dépasser cette confusion ? Cesser au moins d’occulter ce que nous raconte notre vie intérieure pour lui restituer le rôle essentiel qu’elle peut avoir : donner du sens au sens et aux sens ?
J’essaie ici d’approcher, d’éprouver, les propos multiples qui sollicitent notre être profond, de les solliciter, de les interroger. Mais à chacun d’en faire ainsi…
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