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La thérapie de la cohérence est une approche innovante en psychothérapie qui tire parti des découvertes récentes en neurosciences pour aider à modifier les mémoires émotionnelles. Pour bien comprendre cette thérapie, examinons d’abord le contexte plus large de la psychothérapie et de la gestion des mémoires émotionnelles.
1. Les mémoires émotionnelles en psychothérapie : Depuis les débuts de la psychothérapie, les professionnels ont dû composer avec les mémoires émotionnelles de leurs patients. Une question fondamentale dans l’histoire de la psychothérapie a été de savoir si ces mémoires émotionnelles, souvent vécues comme indélébiles, peuvent être modifiées. Pendant longtemps, il était communément admis que ces souvenirs émotionnels intenses étaient difficiles à changer (Ledoux, 1996), ce qui posait un dilemme aux thérapeutes. Devaient-ils simplement espérer que ces réponses émotionnelles disparaissent avec le temps, même si cela n’était pas garanti, ou devaient-ils apprendre à composer avec ces émotions tout en continuant à vivre selon leurs valeurs ?
2. La découverte de la reconsolidation de la mémoire : Une avancée significative en neurosciences a changé la donne. On a découvert le processus de reconsolidation de la mémoire, qui offre des perspectives prometteuses pour la modification des mémoires émotionnelles. Lorsqu’une mémoire émotionnelle est réactivée, elle devient temporairement instable au niveau synaptique. Cette apparente solidité émotionnelle est principalement due au fait que ces souvenirs sont généralement réactivés dans des situations similaires à celles où ils ont été créés. En conséquence, ils se rétablissent de manière très similaire à l’apprentissage initial. Par exemple, si vous avez tendance à ressentir de la jalousie lorsque votre partenaire se trouve dans une situation d’infidélité présumée, cette émotion se réactivera lors de situations similaires, renforçant ainsi la mémoire émotionnelle.
3. Modifier les mémoires émotionnelles grâce à la reconsolidation : Ce qui est passionnant, c’est qu’il est désormais possible d’utiliser la réactivation de la mémoire émotionnelle pour la modifier de manière significative. Une fois que la mémoire émotionnelle est réactivée et qu’elle est intégrée dans la mémoire de travail (une mémoire à court terme), elle devient plus sensible aux expériences qui ne correspondent pas à ses attentes, ce que les neuroscientifiques appellent une “erreur de prévision”. De plus, contrairement à d’autres approches, où l’extinction de la mémoire nécessite de multiples expositions et reste fragile, ce processus d’apprentissage se produit rapidement et est durable. En termes de neurosciences, cela implique des changements synaptiques plutôt que la création d’un nouvel apprentissage concurrent.
La thérapie de la cohérence exploite les découvertes récentes en neurosciences pour aider les individus à modifier leurs mémoires émotionnelles. Elle repose sur le processus de reconsolidation de la mémoire, qui permet de rendre ces mémoires plus flexibles et adaptatives. Cela ouvre la porte à des interventions psychologiques plus précises et efficaces pour aider les individus à faire face à leurs émotions et à vivre en harmonie avec leurs valeurs. Cette approche offre un nouvel espoir pour ceux qui cherchent à changer des schémas émotionnels indésirables.
Une séance de thérapie de la cohérence, menée par Sophie Côté (Voir la vidéo), se déroule de manière concrète et expérientielle pour aider les patients à modifier leurs mémoires émotionnelles. Voici comment cela se passe :
1. Choix de la priorité : Au début de la séance, le thérapeute, en l’occurrence Sophie Côté, encourage la personne à choisir une priorité, c’est-à-dire un symptôme ou un problème spécifique qui revient régulièrement dans sa vie. Cela peut être quelque chose lié à des pensées, des émotions, des réactions physiologiques ou des comportements.
2. Exploration du symptôme : Le thérapeute guide la personne pour décrire en détail le symptôme choisi. Ils examinent comment ce symptôme se manifeste, quels sont les schémas de pensée associés, les émotions qui surgissent, les réactions physiologiques et les comportements qui en découlent. Ils cherchent à comprendre dans quelles situations le symptôme se produit fréquemment.
3. Création d’exercices expérientiels : Ensuite, le travail consiste à créer des exercices expérientiels. Ces exercices sont conçus pour mettre en contact la personne avec les mémoires émotionnelles associées au symptôme. L’objectif est de faire émerger les apprentissages émotionnels et de permettre au patient de ressentir pleinement ses émotions liées au symptôme.
4. Modification des mémoires émotionnelles : Les exercices expérientiels visent à perturber les schémas habituels en confrontant la personne à des expériences contradictoires à ce que prédisent ses mémoires émotionnelles. Par exemple, en créant une expérience où le cerveau ne perçoit pas le thérapeute comme une menace, même si le symptôme anticipait une réaction négative.
5. Mise à jour des apprentissages implicites : La thérapie de la cohérence se base sur l’idée que les apprentissages émotionnels se produisent principalement par des expériences vécues, et non par des connaissances intellectuelles. Par conséquent, ces expériences expérientielles sont conçues pour mettre à jour les apprentissages implicites dans la mémoire émotionnelle du patient.
6. Consolidation du changement : Une fois que les mémoires émotionnelles sont perturbées et que de nouvelles expériences sont intégrées, le patient peut commencer à percevoir le monde et ses réponses émotionnelles d’une manière différente. Le changement devient une évidence, et la trace mémorielle est activable de manière positive.
7. Répétition et consolidation : Le processus de reconsolidation se poursuit dans les séances suivantes. Le patient peut être exposé à de nouvelles expériences qui renforcent le changement ou même vivre des transformations dans sa vie quotidienne, où les schémas émotionnels ne se comportent plus comme prévu.
8. Pas d’interprétation par le thérapeute : Il est important de noter que le thérapeute de la cohérence évite d’interpréter ou de révéler au patient le contenu de son inconscient. L’accent est mis sur la création d’expériences pour que le cerveau du patient puisse mettre à jour ses propres apprentissages émotionnels.
9. Exemple concret : Un exemple concret donné par Sophie Côté concerne une patiente qui avait peur de dire “non” aux autres, craignant des conséquences négatives. En travaillant avec elle, Sophie a créé une expérience où la patiente a dû dire “non” à des demandes du thérapeute tout en imaginant qu’elle était en train de caresser un chien. Cette expérience a perturbé les schémas émotionnels existants de la patiente et lui a permis de voir le thérapeute différemment, ce qui a progressivement modifié sa réaction émotionnelle.
La thérapie de la cohérence se concentre sur la création d’expériences pour perturber les mémoires émotionnelles et favoriser des changements positifs. Elle repose sur la neurobiologie de la reconsolidation de la mémoire et se déroule de manière active et expérientielle, avec un fort accent sur la collaboration entre le patient et le thérapeute pour permettre au patient de mettre à jour ses propres apprentissages émotionnels.
Dans l’émission de France Inter
“La véritable utilité de la mémoire, c’est de prédire l’avenir” – Pierre Cousineau au micro de Charles Pépin
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Pour en savoir plus:
La Parole Intérieure
Nous avons tous une “parole intérieure” qui s’exprime constamment en nous, que ce soit pendant la journée ou même dans nos rêves. Imaginez cela comme un flux continu de pensées, d’opinions et de réflexions, parfois claires et d’autres fois fragmentées. Elles peuvent être des conversations anticipées, des réflexions sur des discussions passées ou des pensées spontanées. Pour certains, cette parole intérieure est une combinaison de différentes langues, surtout pour ceux qui sont polyglottes.
Des chercheurs comme Gabriel Bergounioux ont étudié cette “parole intérieure”. Selon lui, ce flux constant de pensées verbales est une preuve de notre existence et de notre présence psychique. Bergounioux a même essayé de quantifier cette activité, suggérant que nous pourrions avoir jusqu’à 576.000 pensées verbales par jour.
Au cours des années 2000, il y a eu un regain d’intérêt pour étudier cette parole intérieure, appelée “endophasie”. Après des décennies dominées par les sciences cognitives, des linguistes et des écrivains ont commencé à se pencher de nouveau sur le sujet. Des œuvres notables incluent celles de Gabriel Bergounioux en 2004, Victor Rosenthal en 2012 et Frédéric Martin-Achard en 2017.
Que vous en soyez conscient ou non, votre esprit est toujours actif avec une parole intérieure, influençant la façon dont vous percevez et interagissez avec le monde.
La méditation un moyen d’apaiser ou de ralentir la “parole intérieure”
La “parole intérieure” aussi appelée “dialogue intérieur” ou “bavardage mental”.
Concentration: De nombreuses formes de méditation consistent à se concentrer sur un objet, une pensée ou une activité spécifique, comme la respiration ou un mantra, pour entraîner l’esprit à ne pas se disperser. Cela aide à réduire le bavardage mental incessant.
Présence: La pleine conscience, ou “mindfulness”, est une forme de méditation où l’on observe ses pensées, sentiments et sensations sans jugement. Au lieu de se laisser emporter par le dialogue intérieur, on le remarque simplement et revient doucement à l’objet de méditation (comme la respiration). Cela cultive une présence attentive à l’instant présent.
Acceptation: Plutôt que de lutter contre le bavardage mental, certaines techniques de méditation encouragent simplement à reconnaître et accepter la parole intérieure sans s’y attacher ni réagir. Cette acceptation peut aider à dissiper naturellement les pensées intrusives.
Exploration profonde: Certaines formes avancées de méditation, comme la méditation analytique, utilisent le dialogue intérieur comme un outil pour sonder en profondeur certaines questions ou problèmes. Au lieu d’éliminer la parole intérieure, elles l’utilisent de manière constructive.
États de tranquillité: Avec une pratique avancée, certains méditants peuvent atteindre des états de méditation où le bavardage mental cesse presque entièrement, menant à des états profonds de paix et de tranquillité.
Le but de la méditation n’est pas nécessairement d’éliminer complètement le dialogue intérieur, mais plutôt de changer notre relation avec lui. La méditation nous apprend à ne pas être emporté ou dominé par nos pensées, mais à les observer avec détachement et clarté.
Hervé Mazurel, dans son ouvrage majeur, pose une question cruciale : notre inconscient est-il vraiment déconnecté de l’histoire qui l’entoure ? En reliant psychanalyse, histoire des sensibilités, sociologie psychologique et anthropologie critique, ce livre éclaire les liens entre l’individu et son contexte socioculturel.
Mazurel questionne le postulat de Freud selon lequel l’inconscient transcende les réalités socio-culturelles. Selon Freud, la structure de la personnalité qu’il étudiait chez ses patients du XIXe siècle représentait l’humain dans son universalité. Mais Mazurel soulève un point crucial : cette perception n’était-elle pas plutôt le reflet d’une époque, d’une culture et d’une classe sociale spécifiques ?
L’auteur nous entraîne dans une exploration où il démontre que notre psyché est imprégnée d’histoire. Les changements dans le refoulement pulsionnel et le contrôle des émotions ne sont-ils pas le reflet des évolutions de nos mœurs et de nos désirs ? Mazurel nous incite à regarder comment des éléments tels que les tabous, la pudeur ou la définition de l’intimité ont évolué au fil du temps.
Chaque époque, chaque classe sociale peut présenter ses propres formes de névroses. Les fantasmes, les symboliques des rêves et même des complexes aussi fondamentaux que le complexe d’Œdipe sont influencés par les évolutions sociales, les dynamiques familiales et les rapports de genre.
Enfin, “L’inconscient ou l’oubli de l’histoire” est une invitation pour la psychanalyse et les sciences psychologiques à reconnaître l’influence séculaire de l’histoire sur nos inconscients. C’est un plaidoyer pour la compréhension de notre vie psychique et affective, non pas comme un élément isolé, mais profondément enraciné dans le tissu socio-historique.
Notre psychisme inconscient demeure un mystère pour beaucoup d’entre nous. Au cœur de cet inexploré se trouvent des fragments d’émotions, d’apprentissages et de souvenirs qui façonnent notre identité. Dans cette analyse, nous plongerons dans les profondeurs de l’inconscient, inspirés par les idées de Cornelius Castoriadis et d’autres penseurs, pour découvrir comment l’inconscient est lié non seulement à nos vies individuelles, mais aussi à la richesse de l’histoire collective.
L’inconscient est principalement un lieu de mémoire. Il abrite nos désirs non réalisés, nos traumatismes cachés, ainsi que nos leçons apprises pendant l’enfance et ensuite oubliées. Au-delà de cela, comme le mentionne Castoriadis, il s’agit d’un “magma” d’émotions, de désirs et de pensées qui, souvent à notre insu, influencent nos actions et notre perception du monde.
L’inconscient s’exprime de différentes manières, notamment à travers le langage, révélant parfois nos secrets les plus cachés. Il se manifeste également dans nos gestes, notre respiration, et nos émotions, servant d’intermédiaire entre nos pensées internes et le monde extérieur.
Une perspective fascinante sur l’inconscient est qu’il n’est pas seulement personnel, mais aussi collectif. Les générations passées, à travers leurs expériences et leur héritage, habitent notre inconscient. Ces ancêtres influencent nos désirs, rêves et émotions, jouant un rôle déterminant dans notre comportement quotidien. En somme, l’inconscient est un pont entre le passé, le présent et l’avenir.
Reconnaître que l’inconscient est intrinsèquement lié à l’histoire nous pousse à réévaluer notre compréhension de nous-mêmes. En examinant de plus près ces souvenirs cachés, nous pouvons découvrir l’impact de l’histoire collective sur notre individualité.
Plongez dans le voyage philosophique proposé par Fanny Nusbaum, experte en intelligence, à travers son 4e ouvrage. Elle nous invite à percevoir notre vie non pas comme une série d’événements ordinaires, mais comme une véritable œuvre d’art sculptée par nos propres mains. Dans une époque où la société semble privilégier l’essence plutôt que l’existence, Nusbaum sonne l’alarme, nous appelant à reconquérir notre dignité, à cesser de ramper et à commencer à créer activement. Elle nous guide vers une quête d’excellence décomplexée, nous encourageant à embrasser nos aspirations les plus profondes. L’auteure nous interpelle en disant : « L’humanisme actuel nous uniformise, diluant le feu intérieur qui fait la grandeur de l’Homme. » Elle nous avertit de la dérive de notre société, la comparant à un système qui s’emballe, oublie ses valeurs et se tourne vers les dogmes. Mais loin de n’être que critique, Fanny Nusbaum nous offre une boussole pour naviguer dans ce monde compliqué. Elle dévoile 40 commandements pour résister aux normes sociétales oppressantes et embrasser pleinement la vie. Elle nous incite à redécouvrir notre courage, notre ambition et notre instinct – des outils que la bienveillance moderne semble souvent nous demander d’oublier. Chaque page de cet ouvrage est une invitation à réfléchir, à défier le statut quo et à faire de notre existence une aventure unique et passionnée. C’est un véritable appel à tous ceux qui se sentent submergés par une culture qui valorise la sécurité et la conformité au détriment de ce qu’elle appelle “la véritable essence humaine”. Si vous êtes convaincu, prêt à revendiquer votre place dans le monde et à vivre avec passion, ce livre est pour vous. Embarquez dans le voyage de la transformation avec Fanny Nusbaum et découvrez comment vous pouvez, alors, véritablement exister… Mais n’oubliez pas de garder votre esprit critique !
Elle présente une critique des évolutions conceptuelles de l’humanisme à travers le temps, suggérant que l’ère des Lumières a déplacé l’accent de l’auto-amélioration personnelle vers une acceptation et une célébration plus générale de l’humanité dans son ensemble.
Elle critique donc la passivité induite par l’essentialisme et souligne le danger potentiel d’une vision de l’humanité trop statique et non évolutive.
Pour elle toute une catégorie de personnes, qualifiées d'”essentialistes”, se caractérisent par une quête de développement personnel axée sur l’acceptation de soi :
Les essentialistes s’investissent dans le développement personnel, cherchant à se connaître et à s’accepter plutôt qu’à se transformer ou à s’améliorer en termes conventionnels. Ils lisent sur le sujet, participent à des formations, des stages et consultent régulièrement des psychologues. Au lieu de chercher à être “meilleur”, “plus grand” ou “plus fort”, l’essentialiste apprend à s’accepter, à accueillir ses peurs et ses faiblesses. Le processus est si profond qu’il pourrait même finir par chérir ces imperfections.
L’essentialiste aime réfléchir profondément et prendre le temps de comprendre les choses et les personnes, sans nécessairement vouloir les changer. Il a tendance à être critique envers ceux qui poursuivent des objectifs ambitieux, qu’il s’agisse de réussite, de mouvement ou d’exploitation des ressources. Pour l’essentialiste, la philosophie devient une forme de morale, avec des notions claires de bien et de mal. Par exemple, il peut juger que gagner de l’argent est mal, tout en simplifiant les motivations derrière cette quête d’argent. Nusbaum suggère que l’essentialiste a une vision morale de nombreuses choses, comme l’argent, la joie, la colère, la paix et la guerre, et qu’il a tendance à porter des jugements basés sur ces perceptions.
L’auteur explique que la symbolique féminine coïncide avec les codes humanistes, mais prévient que son discours pourrait déclencher des controverses. Elle anticipe que certains pourraient contester la notion de spécificités masculines ou féminines. Toutefois, elle souligne que diverses études ont mis en avant certaines différences entre les hommes et les femmes, en particulier sur le plan émotionnel ou en matière d’hyperactivité.
La liste exhaustive des qualités et des attributs associés au féminin, selon l’auteur, englobe des traits tels que la sensibilité, la douceur, l’empathie, la compassion, et bien d’autres. Ces symboles ne sont pas le fruit du hasard, mais sont plutôt issus d’un inconscient collectif ancien.
L’auteur cite Nietzsche pour souligner le rôle traditionnellement attribué à la femme. Elle précise cependant que ces attributs féminins ne décrivent pas nécessairement toutes les femmes. En réalité, le féminin ne se réfère pas spécifiquement à la femme. Hommes et femmes possèdent tous deux des dimensions féminines et masculines, qui s’expriment de différentes manières selon les individus et les situations. Une personne peut être prédominamment masculine dans certains contextes et féminine dans d’autres.
Donc pour elle c’est notre époque qui est principalement féminine. Cette prédominance féminine s’est naturellement intégrée dans la “religion humaniste”, en soutien à la philosophie essentialiste prévalente.
Elle aborde la distinction entre les valeurs typiquement associées au masculin et au féminin, suggère qu’en milieu “embelliste”, des qualités comme le flair, l’excellence, l’audace et le rayonnement sont valorisées plus que la gentillesse, la bienveillance et la discrétion. Cela ne signifie pas que nous devrions abandonner les qualités féminines; au contraire, elles devraient être exprimées en fonction de la situation. Elle suggère que l’existentialisme, avec sa proactivité et sa quête d’intensité, porte l’ADN du masculin. Il est orienté vers l’action, le dépassement et la force plutôt que la réflexion ou la transmission. Ce trait est illustré par de nombreux personnages historiques, qu’ils soient hommes ou femmes. Elle liste une série d’attributs associés au masculin – de la force à la combativité, en passant par la créativité et la démesure. Ces attributs ne sont pas forcément valorisés dans la perspective de l’humanisme contemporain, mais l’auteur soutient que chaque individu aspire naturellement à exprimer sa volonté de puissance et à nourrir ces traits.
Le texte aborde aussi la tension ressentie par de nombreux individus entre leur aspiration à exister, à se différencier et à gagner en puissance, et la pression sociétale de montrer de la douceur et d’autres vertus typiquement associées au féminin. Enfin, l’auteur souligne qu’en situation de survie ou de crise, les instincts prédominants sont ceux du masculin. Le féminin se retire, se protège et soutient de manière indirecte, tandis que le masculin prend les devants.
Elle plaide pour une reconnaissance et une valorisation du masculin, tout en respectant l’équilibre avec le féminin, selon les situations et les contextes.
L’éloge de la performance, qui est un thème qu’elle a déjà travaillé dans d’autres ouvrages. Puis suivent LES 40 COMMANDEMENTS DE LA SAGESSE EMBELLISTE
Un livre à lire, car il est rare de trouver une telle critique des pensées dominantes et séculaires (!)… mais en conservant sa propre force critique 😁
L’humanisme, qui place l’humain au centre de toute préoccupation, a connu diverses critiques depuis son émergence pendant la Renaissance. Voici quelques critiques courantes :
Il convient de noter que l’humanisme est un courant de pensée divers et ces critiques peuvent ne pas s’appliquer à toutes les formes d’humanisme. De nombreux humanistes ont également répondu à ces critiques, parfois en révisant ou en élargissant leurs conceptions de ce que signifie être humain.
Les principes universalistes de l’humanisme visent des questions de portée à la fois individuelle et collective, liées à la vaste question de la conscience :
Le développement personnel est une voie de transformation individuelle. Il vise l’épanouissement de l’individu, l’acquisition de nouvelles compétences, la compréhension de soi, l’amélioration de la qualité de vie et la réalisation de ses aspirations et rêves. En s’engageant dans un travail de développement personnel, un individu peut surmonter des obstacles psychologiques, émotionnels ou comportementaux qui entravent son bien-être ou sa réalisation.
Quand les individus se développent et s’améliorent eux-mêmes, cela vise aussi des répercussions positives sur les interrelations humaines, voire au-delà :
Toutefois, certaines conceptions et pratiques du développement personnel peuvent être critiquées. Certains le voient comme une industrie commerciale exploitant les insécurités des gens. D’autres estiment qu’il va promouvoir un narcissisme excessif ou détourner l’attention des problèmes sociaux plus larges en se concentrant uniquement sur l’amélioration individuelle. Cela dit, le développement personnel peut être abordé de manière authentique et équilibrée et conduire à une transformation individuelle bénéfique et à des relations améliorées entre les individus.
D’après l’excellent site “Je pense” https://www.jepense.org/symbolisme-du-labyrinthe/
Le labyrinthe est un motif géométrique ancien, symbolisant un parcours compliqué avec de nombreux détours et obstacles. Bien qu’il puisse être vu comme un jeu ou une épreuve, son sens profond est souvent associé à la quête, au mystère, et à la connaissance.
Origines et mythologie grecque : Le mot “labyrinthe” provient d’une ancienne racine indo-européenne, faisant référence à un complexe de bâtiments en pierre. Dans la mythologie grecque, Dédale crée un labyrinthe pour le roi Minos afin d’y enfermer le Minotaure. Thésée, aidé par le fil d’Ariane, entre dans le labyrinthe, tue le Minotaure et en sort victorieux.
Symbolismes profonds :
Centre du labyrinthe : Le centre est un lieu d’équilibre, de paix, et d’harmonie. Il peut être vu comme un point d’accès au soi véritable, à l’arbre de vie, ou à la pierre philosophale.
Liens maçonniques : Bien que le labyrinthe ne soit pas directement mentionné dans la maçonnerie, ses thèmes se recoupent avec de nombreux symboles maçonniques. De plus, le labyrinthe était souvent associé aux bâtisseurs de cathédrales, précurseurs des francs-maçons.
Labyrinthes dans les églises : On trouve des labyrinthes dans de nombreuses cathédrales françaises. Traditionnellement, ils sont vus comme un moyen de protéger contre les démons et comme un substitut au pèlerinage. À Chartres, le labyrinthe est un exemple de la fusion de la pensée antique et chrétienne.
D’après « Chartres, le labyrinthe déchiffré » de John et Odette Ketley-Laporte
Un labyrinthe de proportions impressionnantes et de significations profondes est niché au cœur de la Cathédrale de Chartres, un chef-d’œuvre architectural construit en 1200. Ce n’est pas seulement une création grandiose en raison de sa taille – avec un diamètre impressionnant de 12,88 m – mais aussi en raison de la complexité et de la signification de sa conception.
Histoire et Architecture: Lorsqu’on étudie l’histoire du labyrinthe, il est impossible d’ignorer la plaque en cuivre qui se trouvait autrefois au centre, illustrant la bataille entre Thésée et le minotaure. Cette représentation est directement inspirée du célèbre Labyrinthe de Crète, une création mythologique de Dédale. Malheureusement, la plaque a été perdue lorsqu’elle a été fondu par des révolutionnaires en 1793 pour fabriquer des cloches. La perte de cette plaque est un rappel de l’impact de la politique et des mouvements sociaux sur l’art et la culture, même lorsqu’ils sont inscrits dans la pierre des cathédrales. Le labyrinthe de Chartres ne sert pas seulement d’ornement; il est la manifestation des connaissances mathématiques avancées de son temps. Le Moyen Âge, une époque souvent stigmatisée comme “sombre”, était en réalité un moment où la compréhension des nombres, des formes et des proportions était primordiale. Les chercheurs et les bâtisseurs croyaient fermement que ces éléments étaient les clés pour comprendre l’univers lui-même.
Géométrie et Symbolisme: L’architecture de la Cathédrale de Chartres, et en particulier du labyrinthe, est profondément enracinée dans la géométrie sacrée. Chaque coin, chaque courbe et chaque ligne du labyrinthe a été pensé en fonction de cette géométrie. Le centre du labyrinthe, par exemple, coïncide avec l’un des principaux points d’ancrage de la cathédrale elle-même. Le choix d’une forme circulaire avec onze anneaux concentriques est également loin d’être arbitraire. Le cercle, souvent vu comme un symbole de l’éternité et de l’infini, se trouve au cœur de sa conception. L’utilisation du pied romain comme unité de mesure pour la construction est également fascinante. Ce système de mesure ancien, basé sur une longueur de 294,45 mm, était la norme de l’époque. Mais à l’intérieur du labyrinthe, une autre mesure, appelée “pied du Maître”, d’une longueur très similaire, était utilisée. Cette distinction subtile entre les mesures “profanes” et “sacrées” met en évidence la frontière entre le monde extérieur et l’espace sacré du labyrinthe.
Renaissance et Signification Actuelle: Malgré sa splendeur et son importance symbolique, le message du labyrinthe a commencé à s’estomper dès la fin du XIIIe siècle. Au fil du temps, son sens s’est perdu, tout comme de nombreux autres labyrinthes dans d’autres cathédrales. Cependant, grâce à la qualité de sa construction et à des facteurs économiques au 19ème siècle, il a survécu. De nos jours, le labyrinthe connaît un regain d’intérêt. Les chercheurs déchiffrent peu à peu ses mystères, et chaque vendredi, les chaises qui le recouvrent sont retirées, permettant aux visiteurs de l’apprécier pleinement.
Origines et Dimensions Spirituelles: Les labyrinthes existent depuis l’Antiquité et peuvent être trouvés dans presque toutes les cultures du monde. Bien que chaque culture puisse avoir sa propre interprétation du labyrinthe, la conception de Chartres est unique en ce qu’elle n’est pas conçue pour perdre ou désorienter. Au lieu de cela, elle représente un voyage spirituel, une quête de la vérité intérieure et de la communion avec le divin.
Position du Rectorat de Chartres: Les découvertes récentes du rectorat de Chartres ont jeté un nouvel éclairage sur le labyrinthe. Elles révèlent qu’il a été utilisé lors de cérémonies spéciales pour symboliser la résurrection du Christ. Cette utilisation, combinée à son design inspiré du Labyrinthe de Crète, évoque des thèmes de renaissance et de triomphe sur la mort.
D’après le non moins excellent 450 FM https://450.fm/2023/08/10/les-labyrinthes-dans-les-eglises-decryptage-dun-mystere-medieval/
Depuis le Moyen Âge, des labyrinthes ont été représentés dans les cathédrales telles que Chartres et Amiens. Ce motif, ayant des origines païennes, intrigue quant à sa place au sein des églises chrétiennes. Originaire de la mythologie grecque, le labyrinthe est conçu pour désorienter. Dans la chrétienté, il a été réinterprété pour symboliser différents thèmes religieux. En Europe, on retrouve ce motif dans une vingtaine d’églises, notamment en Italie, en France et dans les pays nordiques. Ces labyrinthes varient en forme, et peuvent être représentés dans les pavements, peints sur des voûtes ou réalisés en mosaïques. Bien que l’origine du labyrinthe remonte à la Grèce antique, l’historien Hérodote le trace en Égypte. Cependant, il est plus populairement associé au mythe de Thésée et du Minotaure. Dans cette légende, Thésée utilise un fil pour naviguer et tuer le Minotaure dans le labyrinthe. En adoptant le motif du labyrinthe, le christianisme lui a donné une perspective plus profonde et religieuse. Le premier exemple de cette adoption se trouve en Algérie au IVe siècle, dans l’église Sainte-Réparate d’El-Asnam. Cette mosaïque du labyrinthe menait non pas au Minotaure, mais à la “Sainte Église”. Les significations et usages des labyrinthes dans les églises sont variés et font l’objet de nombreux débats. Certains pensent que cela pourrait représenter un défi que l’homme, qu’il s’agisse de Thésée, du Christ ou d’un pèlerin, relève victorieusement.
Hypothèse 1 : La signature des bâtisseurs
Mon avis : Favorable à cette interprétation.
Hypothèse 2 : Le symbole d’un monde dévoré par le péché
Mon avis : Convaincu par cette analogie chrétienne.
Hypothèse 3 : Un chemin de Jérusalem
Mon avis : Sceptique concernant cette interprétation.
Hypothèse 4 : Un chemin initiatique vers le salut
Mon avis : Pas entièrement convaincu, car les labyrinthes chrétiens n’offrent pas de fausses pistes.
Hypothèse 5 : Le support d’un rituel à Pâques
La chorégraphie dans la cathédrale d’Auxerre est interprétée comme une représentation du Christ (Thésée) traversant les enfers (le labyrinthe) et affrontant Satan (le Minotaure) pour offrir sa lumière à ceux qui l’ont attendu, symbolisant le chemin vers la vie éternelle. D’autres rituels dans des cathédrales, comme à Reims, utilisent également le labyrinthe pour illustrer des épisodes bibliques. Des textes historiques soutiennent cette utilisation rituelle du labyrinthe, bien que des preuves écrites soient relativement tardives. Les labyrinthes étaient populaires pendant le Moyen Âge, mais leur signification s’est perdue avec le temps. Au XVIIIe siècle, certains labyrinthes ont été retirés des églises car ils distrayaient les fidèles pendant les cérémonies. Cependant, l’intérêt pour les labyrinthes a été ravivé plus tard, et ils ont été réintroduits ou créés dans de nombreux lieux de culte. Ils symbolisent désormais l’itinéraire spirituel. En outre, le labyrinthe est utilisé comme logo pour les Monuments historiques en France depuis 1985.
Les labyrinthes ne sont pas exclusifs à la France ; on en trouve également en Italie et dans d’autres pays européens. En France, ils sont principalement situés dans la moitié nord, surtout dans les archidiocèses de Sens et de Reims. Ces labyrinthes ont des caractéristiques distinctives en termes de taille, de forme et de conception. L’article se termine en énumérant différents labyrinthes situés dans diverses cathédrales et églises en France, en Italie et dans d’autres régions d’Europe.
La notion symbolique de “voie” est présente dans de nombreuses traditions de sagesse à travers le monde. Ce terme englobe différents aspects et significations, et il est difficile de le définir de manière précise. La voie peut désigner la recherche de la vérité, l’attitude du chercheur, le chercheur lui-même, la méthode pour accéder à la sagesse, la connaissance de la réalité, voire la réalité en elle-même. Cependant, la voie ne se réduit pas à ces éléments, car elle transcende les concepts et les limites de la pensée.
Dans différentes traditions, le terme chinois “tao” est souvent traduit par “voie”, mais cette intuition symbolique va au-delà du taoïsme. Elle se retrouve dans les enseignements de sagesse de toutes les sociétés traditionnelles. La vacuité de ce mot renvoie à l’être humain lui-même. La voie exprime le sentiment qui émerge lorsque l’être humain se découvre en tant que chercheur, sans pouvoir donner de contenu précis à cette recherche. C’est une attitude d’attention à ce qui se manifeste et d’écoute intérieure, qui naît lorsque l’être humain réalise sa nature fondamentale de chercheur.
La voie représente également la possibilité de transformation individuelle. Elle est le cheminement de la conscience depuis un niveau noyé dans l’empirique et l’ordre du moi, jusqu’à l’ouverture et la reconnaissance de la réalité transcendantale, symbolisée par le terme “soi”. Ainsi, la voie n’est pas un simple contenu de savoir ou une forme de connaissance, mais une expérience vécue. Elle nous fait expérimenter la réalité que nous croyons être. La connaissance de soi est essentielle dans cette expérience, et aucun texte sur la voie ne peut s’en dispenser. C’est une exigence personnelle et unique, qui nécessite de découvrir sa propre voie intérieure.
La voie ne peut pas être donnée ni reçue de manière rationnelle, ni être imposée par une volonté externe. L’image du chemin peut être trompeuse, car elle donne l’impression d’un but et d’un itinéraire préétablis. En réalité, la voie est un simple accompagnement, une adhésion au mouvement qui se déploie. Tout se joue dans le présent, et les maîtres de sagesse rappellent sans cesse l’importance de l’ici et maintenant. La voie vise à instaurer dans la conscience un état de recherche, une mobilité immobile, qui consiste à être pleinement présent à la réalité intérieure et extérieure, à accompagner sa propre marche. C’est une attitude qui allie vigilance et relâchement, confiance et prudence, engagement total et réserve. Il ne s’agit pas de chercher quelque chose en particulier, mais de trouver en soi une attitude juste. La voie n’est pas une “conscience de”, mais une “conscience à”, une attention disponible à ce qui se déploie. Il s’agit simplement de laisser les choses se manifester. La voie apparaît alors vide d’intention.
Pour les philosophies “sapientielles”, l’accomplissement symbolisé par le terme “voie” réside dans la simplicité d’être pleinement présent à chaque instant de notre existence, à chaque action que nous accomplissons. La voie nous invite à cultiver une conscience aiguisée et attentive à ce que nous faisons, à être totalement immergé dans l’expérience présente, sans projections ni attentes. Cette présence à l’instant présent est le fondement de la voie, car c’est à travers cette attention profonde que nous pouvons véritablement nous connecter à la réalité telle qu’elle est. La voie ne nous demande pas de rechercher des réponses extérieures ou de gravir un chemin préétabli, mais plutôt de nous tourner vers l’intérieur, d’explorer notre propre nature et de trouver une résonance avec le flux de la vie qui nous entoure.
La voie ne se résume pas à une accumulation de connaissances intellectuelles, mais plutôt à une transformation intérieure profonde. C’est une invitation à transcender nos limitations habituelles, nos conditionnements et nos croyances limitantes, afin d’accéder à une dimension plus vaste de notre être. En empruntant la voie, nous sommes amenés à remettre en question nos schémas de pensée, à remettre en cause nos attachements et à explorer des territoires inconnus de nous-mêmes. La voie est souvent décrite comme un voyage intérieur, une exploration des profondeurs de notre propre conscience. C’est un chemin qui nécessite courage, persévérance et humilité. Sur cette voie, nous pouvons rencontrer des obstacles, des doutes et des épreuves, mais c’est précisément à travers ces défis que nous avons l’opportunité de grandir et de nous transformer.
Chaque individu a sa propre voie, sa propre manière d’explorer et de vivre cette quête de sens et de vérité. Il n’y a pas de voie universelle qui convienne à tous, car chaque être humain est unique et possède son propre cheminement. La voie est donc une invitation à écouter notre propre intuition, à suivre notre propre rythme et à nous ouvrir à notre propre vérité intérieure.
La voie est donc un symbole puissant qui représente la recherche de la réalisation de soi, de la sagesse et de la connexion profonde avec le monde qui nous entoure. C’est un chemin intérieur qui nous guide vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes et de notre place dans l’univers. La voie nous rappelle que la vie elle-même est un voyage, et que chaque pas que nous faisons dans la quête de la vérité et de la réalité est en réalité une partie essentielle de notre propre chemin spirituel.
La notion de “voie” peut également être explorée du point de vue de l’imaginaire et du symbolique. Dans ce contexte, la voie représente un chemin intérieur qui transcende la réalité matérielle et nous conduit vers des dimensions plus profondes de l’existence.
L’imaginal fait référence à un espace de l’âme où les symboles, les images et les archétypes prennent vie. C’est un domaine intermédiaire entre le concret et l’abstrait, où la réalité matérielle et la réalité spirituelle se rencontrent. La voie imaginal est celle qui se déroule dans cet espace, où les symboles et les images se manifestent et guident notre parcours intérieur.
Les symboles jouent un rôle essentiel dans la compréhension imaginale de la voie . Ils représentent des idées, des concepts ou des aspects de la réalité qui dépassent la compréhension rationnelle. Par exemple, le symbole de la traversée d’un pont peut représenter la transition d’un état à un autre, ou encore le passage d’un niveau de conscience à un autre. Les symboles nous offrent une voie d’accès à des significations plus profondes et nous aident à explorer les aspects invisibles et intangibles de notre être.
La voie imaginale nous invite à nous engager dans un processus d’exploration intérieure à travers l’utilisation de l’imagination, de la créativité et de la visualisation. C’est un chemin qui demande de cultiver notre capacité à entrer en relation avec les symboles et les images qui émergent de notre inconscient, afin de les comprendre et de les intégrer dans notre vie quotidienne.
La voie symbolique, quant à elle, se rapporte à l’utilisation des symboles et des rituels pour donner un sens à notre existence et établir des connexions avec des réalités plus vastes. Les symboles peuvent représenter des valeurs, des idéaux ou des aspects transcendants de la vie humaine. Par exemple, le symbole du cercle peut évoquer l’unité, l’infini ou l’harmonie. En empruntant la voie symbolique, nous cherchons à entrer en relation avec ces réalités plus profondes à travers des pratiques rituelles, des cérémonies ou des rites de passage. La voie imaginale et symbolique nous offre un moyen d‘explorer et de donner un sens à notre expérience humaine. Elle nous permet de transcender les limites de la pensée rationnelle et d’accéder à des niveaux de compréhension plus vastes. En empruntant cette voie, nous sommes invités à développer notre capacité à écouter notre imaginaire, à nous connecter à nos symboles intérieurs et à honorer les rituels qui nourrissent notre âme. C’est un cheminement qui nous permet de cultiver notre dimension symbolique et d’explorer les profondeurs de notre être à travers des langages non verbaux et des formes d’expression créative. La voie imaginal et symbolique représente une exploration de l’invisible, de l’ineffable et de l’ineffable dans notre être. C’est une invitation à cultiver notre capacité à percevoir et à interpréter les symboles, à entrer en relation avec notre imagination et à utiliser ces ressources pour approfondir notre compréhension de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.
En empruntant la voie imaginale et symbolique, nous entrons dans un espace où les frontières entre le réel et l’imaginaire s’estompent. C’est un espace où les symboles prennent vie, où les archétypes se manifestent et où les histoires mythiques résonnent en nous. Dans cette exploration, nous sommes invités à nous ouvrir à la poésie, à la beauté et à la magie du monde symbolique.
Par le biais de l’imagination, nous sommes capables de créer des images, des métaphores et des récits qui donnent forme à nos expériences intérieures les plus profondes. Cela nous permet d’explorer nos blessures, nos aspirations, nos peurs et nos désirs de manière symbolique. Les symboles agissent comme des clés qui ouvrent des portes vers des dimensions intérieures et nous aident à donner du sens à notre existence.
La voie imaginale et symbolique nous invite à développer une relation intime avec notre monde intérieur. C’est un appel à cultiver notre capacité à écouter les messages symboliques qui émergent de notre inconscient, à les interpréter et à les intégrer dans notre vie quotidienne. En engageant ce dialogue créatif avec notre imaginaire, nous pouvons découvrir de nouvelles perspectives, de nouvelles significations et de nouvelles ressources pour notre cheminement personnel. Il est important de souligner que la voie imaginale et symbolique est une démarche personnelle et subjective. Chaque individu est invité à explorer ses propres symboles, à créer ses propres images et à trouver sa propre signification. Il n’y a pas de voie prédéfinie ou universelle, car chaque parcours symbolique est unique et individuel. C’est une invitation à cultiver notre imagination, à développer notre sensibilité symbolique et à entrer en relation avec les réalités invisibles qui habitent notre être. C’est un voyage fascinant et enrichissant qui nous permet d’approfondir notre compréhension de nous-mêmes, de la vie et de notre place dans le vaste tissu de l’existence.
Ce livre ne parle pas des médecines alternatives, parallèles, douces, naturelles, etc. Il interroge leurs fondements, en les confrontant à deux grandes logiques, ou bases épistémologiques : celle de la méthode scientifique, et celle de la foi.
Pascal Ide prévient le lecteur :
L’intention du livre n’est pas de passer en revue toutes les médecines complémentaires, mais, en répondant aux objections, de proposer des critères généraux de discernement, conjurant le double péril symétrique de l’accueil inconditionnel et de la méfiance systématique.
La démarche est particulièrement intéressante, car elle se situe aux antipodes des attitudes antagonistes
Cette démarche conduit l’auteur à analyser très précisément des logiques diverses auxquelles il nous convie à nous ouvrir tout en gardant notre esprit critique (mais pas de critique).
Il diagnostique la médecine conventionnelle : “la médecine conventionnelle encore massivement enseignée et pratiquée est une médecine que l’on pourrait qualifier d’atomistique, parce qu’elle découpe le corps. Elle sépare la personne de son environnement : le premier médecin ne prend pas en compte le contexte particulier du confinement. Elle sépare, dans la personne, le corps de l’esprit, c’est-à-dire les signes physiques du vécu intérieur : le médecin formé à la faculté n’interroge pas le patient sur la manière dont il vit son travail ou ses tensions. Enfin, elle sépare le corps en organes distincts : c’est là le point le plus frappant, le médecin allopathe ne s’étonne pas de ce que quatre signes apparaissent de manière quasi concomitante et multiplie les diagnostics sans faire de connexion.”
Il interroge aussi des concepts qui traversent les logiques thérapeutiques qu’il explore. Par exemple, toute l’importance de l’intériorité, ou encore, de quoi parle-t-on à propos des thérapies fondées sur la nature :
Cette ignorance concernant ces médecines non conventionnelles conduit parfois à suspecter leur caractère naturel – ce qui est d’autant plus paradoxal qu’elles sont qualifiées de « naturelles ». Cette suspicion qui se contente souvent de déconstruire telle ou telle médecine ou thérapie (« Sa seule efficacité relève de l’effet placebo ») va jusqu’à s’inquiéter de son éventuelle essence démoniaque. Par exemple, certains se demandent si la suggestibilité – l’efficacité de la suggestion étant supérieure à l’effet placebo20 – ne relèverait pas de la médiumnité et si l’hypnose ne serait pas une forme occult(é)e de spiritisme qui dissocierait le corps de l’âme, et dépersonnaliserait.
Sa réponse est bien sûr résolument négative. Et son explication de l’hypnose Ericksonienne est intéressante car elle répons sur le fond à sa caractéristique de “médecine naturelle” :
Or, il faut clairement affirmer que « la capacité d’entrer en état d’hypnose est naturelle2 ». Quatre critères, entre autres, l’attestent. Tout d’abord, cette capacité est « universelle26 » ; certes, les personnes sont diversement suggestibles27, mais elles le sont toutes. Or, répétons-le, la nature est ce qui arrive « ut in pluribus : le plus souvent ». Ensuite, nous exerçons cette capacité constamment, par exemple, dès que nous sommes focalisés sur notre monde intérieur28. Or, est naturel ce qui est spontanément exercé et qualifie nos actions. Peut aussi être qualifié de naturel ce qui s’enracine dans des processus organiques réguliers. Or, de nombreuses études montrent toujours plus précisément les mécanismes qui sont mis en jeu dans l’état de conscience hypnotique, par exemple les modifications de la connectivité au sein du réseau attentionel, particulièrement au niveau du cortex préfrontal dorso-latéral. Voire, il existe toute une littérature sur les réponses cérébrales liées aux métaphores que l’hypnose ericksonienne mobilise à titre thérapeutique29. Enfin, la nature n’est pas seulement ce qui est le plus fréquent, mais ce qui est bon30. Or, l’état hypnotique est bienfaisant. « La transe spontanée est l’une des rares protections naturelles contre la douleur intense : dans les situations de stress insupportable, le mieux est de se glisser dans un état d’hypnose pour se protéger31. »
Les notes de bas de page témoignent d’un travail sérieux de recherche et de diversité des sources :
Cf. Gwenda L. Schmidt & Carol A. Seger, « Neural correlates of metaphor processing : the roles of figurativeness, familiarity and difficulty », Brain and Cognition, 71 (2009) no 3, p. 375-386 ; Nira Mashal, Tali Vishne & Nathaniel Laor, « The role of the precuneus in metaphor comprehension : evidence from an fMRI study in people with schizophrenia and healthy participants », Frontiers in Human Neuroscience, 71 (2014) no 8, p. 818 ; Francesca M. M. Citron et al., « Conventional metaphors in longer passages evoke affective brain response », NeuroImage, 139 (2016), p. 218-230 ; Lili Tian et al., « The role of motor system in action-related language comprehension in L1 and L2 : An fMRI study », Brain and Language. 201 (février 2020), 104714.
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L’hypnose est une pratique qui remonte à l’Antiquité, mais son utilisation moderne remonte au 18ème siècle. Voici un bref aperçu de l’histoire de l’hypnose :
L’hypnose peut avoir une variété d’effets sur les personnes, selon l’objectif de la séance et la réceptivité de l’individu. Voici quelques exemples des effets que l’hypnose peut produire :
L’hypnose est souvent associée à l’inconscient car elle implique un état modifié de conscience qui peut permettre un accès plus facile aux parties inconscientes de l’esprit. En effet, l’hypnose peut aider à contourner les barrières mentales qui peuvent empêcher une personne d’explorer et de comprendre les causes profondes de ses problèmes.
L’inconscient est souvent considéré comme la partie de l’esprit qui est responsable de nos pensées, sentiments et comportements qui sont en dehors de notre conscience. Cela peut inclure des choses comme des souvenirs refoulés, des peurs irrationnelles, des désirs inexprimés, des croyances limitantes et des schémas de comportement répétitifs.
En état d’hypnose, le sujet est en état de relaxation profonde et concentré sur les suggestions de l’hypnotiseur. Cette relaxation peut permettre à la personne d’accéder plus facilement à son inconscient, qui peut être plus réceptif aux suggestions positives pour changer les pensées, les sentiments et les comportements.
Mais l’hypnose n’est pas une technique de contrôle de l’esprit. Il est toujours possible pour le sujet de résister aux suggestions qui ne sont pas en accord avec ses valeurs et ses croyances. C’est est un outil puissant pour aider les gens à explorer leur inconscient, mais c’est toujours la personne elle-même qui a le contrôle sur ses pensées, ses sentiments et ses comportements.
L’inconscient collectif est une théorie psychologique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, qui suggère que nous partageons tous une mémoire collective d’expériences humaines partagées. Selon Jung, cette mémoire collective est constituée d’archétypes, qui sont des modèles de comportement et de pensée universels qui se trouvent dans l’inconscient de tous les êtres humains.
L’hypnose peut être utilisée pour explorer l’inconscient collectif en aidant une personne à accéder à des souvenirs archétypiques. Cela peut se faire en utilisant des suggestions pour explorer des symboles, des mythes ou des histoires universelles qui se trouvent dans l’inconscient collectif.
Par exemple, un hypnotiseur pourrait utiliser des suggestions pour aider une personne à explorer un symbole archétypique comme le héros ou la déesse, pour aider à comprendre les schémas de comportement et les problèmes personnels de la personne à un niveau plus profond.
L’hypnose peut aider à explorer différents symboles liés à l’inconscient collectif. Voici quelques exemples :
En explorant ces symboles et ces concepts de l’inconscient collectif, l’hypnose peut aider à accéder à des informations et des expériences qui sont souvent inaccessibles à notre conscience ordinaire. Cela peut être utile pour résoudre des problèmes émotionnels, comportementaux et mentaux, ainsi que pour développer une compréhension plus profonde de soi-même et du monde qui nous entoure.
On peut avoir une meilleure compréhension de ce qui anime une communauté ou une culture. Cette compréhension peut être utile pour résoudre les conflits, pour promouvoir la compréhension et la tolérance, et pour aider à créer des communautés plus saines et plus harmonieuses.
On pourrait ainsi comprendre comment des peurs et des désirs expliquent la guerre des Russes en Ukraine. L’inconscient collectif peut jouer un rôle important dans les conflits internationaux et les représentations collectives. L’inconscient collectif, tel que décrit par le psychanalyste Carl Jung, fait référence à un niveau de l’inconscient qui est partagé par toute l’humanité et qui est composé de symboles, d’archétypes et de motifs universels. Les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif peuvent influencer la manière dont les gens perçoivent le monde, les autres cultures et les autres groupes, et peuvent ainsi contribuer aux conflits internationaux. Par exemple, dans le cas de la guerre en Ukraine, les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif russes et ukrainiens pourraient jouer un rôle important dans la façon dont ces deux groupes perçoivent l’autre et se perçoivent eux-mêmes. En explorant ces symboles et archétypes à travers l’hypnose, il pourrait être possible de mieux comprendre les motivations inconscientes qui contribuent au conflit, et de trouver des moyens de réduire les tensions et de promouvoir la compréhension mutuelle.
Il y a bien des mythes russes, une vision mystique aussi qui donne aux Russes cette attirance ou légitimité pour la guerre actuelle. La culture russe est riche en mythes et en symbolisme qui peuvent influencer la façon dont les Russes perçoivent leur place dans le monde et leur attitude envers les conflits. Certaines de ces représentations culturelles incluent des croyances dans la supériorité de la Russie, une vision mystique ou spirituelle de la guerre, ou une identification avec des héros ou des personnages mythologiques.
Par exemple, la Russie a une longue tradition de culte de la guerre et de la victoire militaire, qui remonte à l’époque préchrétienne. Cette tradition peut être vue dans des événements historiques tels que la bataille de Koulikovo en 1380, qui a été considérée comme une victoire décisive pour la Russie contre les Tatars mongols. Les symboles et les motifs de cette bataille, ainsi que d’autres événements historiques, ont continué à être célébrés dans la culture russe, notamment dans les arts, la littérature et le cinéma. De plus, la religion orthodoxe russe a également une influence importante sur la culture russe, y compris sur la façon dont les Russes perçoivent les conflits. Dans l’orthodoxie russe, la guerre peut être considérée comme une lutte pour la vérité et la justice, et peut être associée à des idées telles que la protection de la patrie et la défense de la foi.
Ces représentations culturelles et symboliques peuvent jouer un rôle important dans la façon dont les Russes perçoivent le conflit en Ukraine et leur légitimité pour y participer. L’hypnose pourrait être un moyen d’explorer ces représentations culturelles et symboliques, ainsi que les motivations inconscientes qui peuvent en découler, afin de mieux comprendre les facteurs psychologiques profonds qui contribuent aux conflits internationaux.
Les croyances et convictions des transhumanistes peuvent avoir un impact important sur la façon dont ils perçoivent l’inconscient et la mort. Les transhumanistes sont souvent motivés par une vision de l’avenir dans laquelle la technologie peut être utilisée pour améliorer et augmenter la vie humaine, y compris en prolongeant la vie humaine indéfiniment. Cette vision peut avoir des implications importantes pour la façon dont les transhumanistes perçoivent la mort. Pour certains, la mort peut être perçue comme un obstacle à la réalisation de leur vision transhumaniste, et la recherche de moyens pour prolonger la vie peut être motivée en partie par une volonté d’éviter la mort. Certains transhumanistes peuvent donc chercher à repousser ou à éliminer la mort comme un élément naturel de la vie humaine. Cependant, les croyances et les motivations des transhumanistes peuvent avoir des répercussions sur la façon dont ils abordent leur propre inconscient. Les transhumanistes peuvent être tentés de considérer l’inconscient comme une limitation à la réalisation de leur vision de l’avenir, et peuvent chercher à le contourner ou à le modifier. Cependant, l’inconscient peut également jouer un rôle important dans la compréhension de soi et dans la résolution des problèmes psychologiques. L’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que l’hypnose peut aider les transhumanistes à mieux comprendre leurs motivations et leurs croyances, ainsi qu’à mieux comprendre leur relation à la mort et à l’inconscient.
L‘inconscient collectif est une théorie psychologique selon laquelle les individus sont reliés par une conscience collective qui transmet des informations psychiques et culturelles. Il s‘agit d‘une source d‘inspiration et de compréhension commune. Il est considéré comme un concept abstrait qui sous–tend l‘existence de notre conscience commune.
L‘intelligence artificielle (IA) est une technologie informatique qui permet aux machines de simuler l‘intelligence humaine. Elle est capable d‘apprendre, de raisonner et de prendre des décisions comme un être humain. Elle permet aux machines d‘analyser des données et de les utiliser pour résoudre des problèmes et effectuer des tâches. Ce sont deux concepts bien différents, mais ils peuvent être confrontés et étudiés ensemble, pour mieux comprendre le comportement humain et résoudre des problèmes. Les données recueillies par l‘IA peuvent être analysées et utilisées pour reconnaître des tendances et des patrons comportementaux qui sont liés à l‘inconscient collectif. De plus, l‘IA peut être utilisée pour développer des solutions plus intelligentes et plus efficaces en exploitant les informations et les connaissances stockées dans l‘inconscient collectif… à condition d’y accéder.
L’inconscient collectif est une notion théorisée par Carl Jung qui se réfère à des idées, des croyances, des mythes et des symboles communs à l’ensemble d’une société ou d’une culture. Il est souvent considéré comme une sorte de mémoire collective, qui peut influencer les pensées, les sentiments et les comportements individuels.
Il n’existe pas de méthode spécifique pour trouver les données ou les contenus de l’inconscient collectif, car ce concept est largement subjectif et dépend de la culture, de la société et de l’époque considérée. Cependant, pour étudier l’inconscient collectif, certains chercheurs se concentrent sur l’analyse des mythes, des symboles, des croyances religieuses, des traditions et des légendes populaires. D’autres étudient les comportements et les attitudes communes à une société, ainsi que les représentations culturelles dans les médias, l’art, la littérature, etc.
En fin de compte, comprendre l’inconscient collectif nécessite une étude approfondie de la culture, de la société et de l’histoire, ainsi qu’une réflexion critique sur les idées et les croyances courantes. Il peut également être bénéfique de consulter des experts en psychologie, en sociologie, en anthropologie ou en études culturelles pour obtenir une perspective plus complète.
je peux vous donner des informations sur le sujet :
Il est important de noter que l’inconscient collectif n’est pas une réalité tangible, mais plutôt une idée utilisée pour expliquer les comportements et les croyances communs dans une société.
Peux-tu me donner des éléments sur tendances psychologiques qui peuvent fournir des informations sur les peurs, les désirs et les motivations collectives de la société, afin que je comprenne l’inconscient collectif des sociétés européennes d’aujourd’hui
Bien sûr, les tendances psychologiques peuvent en effet fournir des informations sur les peurs, les désirs et les motivations collectives d’une société. Cependant, il est important de noter que l’inconscient collectif d’une société est complexe et ne peut être décrit de manière complète ou définitive.
Voici quelques tendances psychologiques qui peuvent vous aider à comprendre l’inconscient collectif des sociétés européennes d’aujourd’hui :
Il est important de noter que les tendances psychologiques varient au fil du temps et peuvent être influencées par de nombreux facteurs, tels que les changements technologiques, les événements historiques, les mouvements sociaux, etc. De plus, les tendances psychologiques peuvent varier considérablement selon les groupes démographiques et les régions géographiques.
La psychologie humaniste est un courant de pensée qui met l’accent sur le développement personnel et la capacité de l’individu à atteindre son plein potentiel. Le développement transpersonnel, qui peut être vu comme une extension de cette approche, vise à intégrer une dimension collective et à favoriser la coopération entre les individus. Les pratiques visant à promouvoir ce développement sont encore peu nombreuses, mais il existe un potentiel dans les mouvements d’écopsychologie qui cherchent à relier la santé mentale à la santé de l’environnement.
Le développement personnel est donc un processus qui vise à améliorer la qualité de vie et la compréhension de soi et du monde. Il s’agit d’une démarche qui s’intéresse à l’amélioration de la santé mentale, aux moyens d’atteindre des objectifs et à la recherche d’une plus grande satisfaction et épanouissement dans la vie. Dans ce cadre, les techniques de développement personnel visent à apprendre à mieux se connaître et à gérer ses émotions, à augmenter sa confiance en soi, à développer des aptitudes personnelles, à prendre des décisions plus éclairées et à améliorer ses relations avec les autres. Il y a deux types d’accompagnement distincts, l’un centré sur les blessures et les pathologies (psychothérapie), l’autre centré sur le déploiement du potentiel et l’expression des ressources (développement personnel). Il est important de noter que ces deux types d’accompagnement peuvent se compléter et se renforcer mutuellement, car ils s’adressent à des aspects différents de la personne. La psychothérapie peut aider à libérer des blessures et des blocages qui limitent le développement personnel, tandis que le développement personnel peut aider à développer des compétences et des ressources qui peuvent soutenir le processus de guérison.
Que se passe-t-il si l’on passe des stades personnels aux stades transpersonnels ? L’attention se déplace vers des réalités plus vastes et plus profondes, ouvrant la conscience au sentiment d’être une partie intégrante d’un tout plus grand. Les limites auto–imposées qui définissent l’individualité s’estompent et les mécanismes de défense de l’ego sont remplacés par l’ouverture et l’expansion. L’individu se sent alors connecté à un réseau de relation plus vaste, ce qui le relie à des niveaux de conscience plus profonds. Ces changements sont souvent accompagnés d’une profonde transformations de la façon dont le sujet perçoit et interagit avec le monde qui l’entoure, et peuvent même engendrer des changements physiologiques.
La conscience aux stades transpersonnels est donc plus axée sur l’ensemble et la vie universelle, et s’efforce de comprendre comment fonctionnent et interagissent les différents aspects du monde, ce qui permet d’appréhender les problèmes à un niveau plus global et plus systémique. De plus, elle reconnaît que la vie est plus grande que l’individu et qu’il est possible de construire des relations saines, harmonieuses et durables avec tout ce qui vit et existe.
Abordons la ici au travers de l’ouvrage que nous avons présenté ici, La revanche du cerveau droit
Voir aussi la page Jung et l’alchimie 1 – Didier Lafargue et la page Jung de Frédéric Lenoir
La rencontre de Jung avec l’alchimie a bouleversé sa vie. Toute son œuvre a été influencée par cette philosophie qui brave les âges et les époques. Son histoire à travers diverses civilisations est fascinante.
(…) l’alchimie a aussi un côté « vie de l’esprit » qu’il faut se garder de sous-estimer, un côté psychologique dont on est loin d’avoir tiré tout ce qu’il y a à en tirer. Il existait une philosophie alchimique, précurseur titubant de la psychologie la plus moderne (…). Son secret est le fait de la métamorphose de la personnalité grâce aux mélanges et à la synthèse de ses facteurs nobles et de ses constituants grossiers, de l’alliage des fonctions différenciées et de celles qui ne le sont pas. En bref, des épousailles dans l’être de son conscient et de son inconscient. »
(…) Selon Jung, « le secret des alchimistes consistait, comme le processus d’individuation, en une transmutation de la personnalité par le mélange et la combinaison d’éléments nobles et vils, des fonctions différenciées et intérieures du conscient et de l’inconscient. »
Le processus d’individuation de Jung peut être considéré comme une transformation alchimique qui conduit à une métamorphose de la psyché. Son aboutissement conduit à l’harmonisation et à la réconciliation de toutes les instances psychiques qui la composent par la conjonction des contraires. Cette transmutation interne tend la psyché vers l’unité qui intègre la lumière et l’ombre (conscient et inconscient) comme les deux faces d’une même pièce. C’est la raison pour laquelle nous symbolisons la voie jungienne par celle du « cerveau droit ». On pourrait appeler ce chemin initiatique « la voie de l’âme ». En effet selon Jung, « c’est le désir de l’âme qui sous-tend le processus d’individuation et nourrit son élan créateur ». Il recentre l’être humain vers son individualité propre (personnalité véritable) qui se libère de ses conditionnements qui pèsent sur lui. L’être individué se sépare de la structure collective à laquelle il s’insère. Jung disait que « le but et le sens de ce processus d’individuation sont de réaliser dans son intégration, avec tous ses aspects, la personnalité originellement préfigurée dans le genre embryonnaire ». Cette métamorphose conduit à un élargissement de conscience de la totalité de ce que l’on est.
Pour Jung, l’alchimie symbolisait un processus de transformation personnelle, qui passait par une série de stades décrits en termes d’opérations alchimiques. Il a établi des correspondances entre les concepts alchimiques tels que le “Grand Œuvre” et la “Naissance du Philosophe” avec des processus psychologiques tels que l’individuation, la guérison et la maturation personnelle.
Jung a également vu dans l’alchimie une référence à l’inconscient collectif, qui était un concept clé de sa théorie de la psychologie. Il considérait que l’inconscient collectif était constitué de symboles et d’archetypes universels qui étaient présents dans la conscience humaine depuis la nuit des temps. Les symboles alchimiques, selon Jung, étaient des expressions de cet inconscient collectif.
En conclusion, pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui reflétait les processus de transformation personnelle et qui pouvait être utilisé pour comprendre les processus psychologiques de l’individu. Il a considéré l’alchimie comme une source d’inspiration pour la psychologie et une aide pour comprendre les processus de guérison et de maturation personnelle.
Carl Jung, le psychanalyste suisse, a été fortement influencé par la tradition alchimique dans son travail de développement de la psychologie analytique. Il a vu des similitudes entre les étapes du processus alchimique et le développement personnel, et a utilisé les images et les métaphores alchimiques pour aider ses patients à comprendre leur propre processus de croissance psychique.
Pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients. Il a interprété les images et les symboles alchimiques en les reliant aux archétypes de l’inconscient collectif, que Jung croyait être des modèles de comportement et de pensée universelles qui étaient présents dans l’inconscient de tous les êtres humains.
Selon Jung, le processus alchimique consiste en un cheminement intérieur vers la transformation et la métamorphose personnelle, et peut être vu comme un parallèle au développement psychologique et spirituel de l’individu. En utilisant les symboles et les images de l’alchimie pour explorer les processus psychiques inconscients, Jung a aidé ses patients à comprendre et à intégrer leurs propres aspects inconscients, ce qui a conduit à une croissance personnelle et spirituelle.
En somme, pour Jung, l’alchimie était plus qu’un simple système pour transmuter les métaux en or. C’était un système symbolique riche qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients et pour aider les gens à atteindre une transformation personnelle et spirituelle.
Vous adorez la série « En thérapie » ? Eh bien, maintenant, vous pouvez vous concocter vos propres séances de thérapie, avec… l’autohypnose !
Car c’est par l’écrit que se passe chaque séance proposée par Camille Griselin. Oui, avec ce qui est écrit dans ce livre, vous pourrez vous libérer du stress, etc… Cette praticienne de l’hypnose, met à votre disposition une technique puissante, ce dont vous serez persuadé en l’expérimentant.
Formée à l’hypnose Ericksonienne elle a développé ensuite sa propre méthode : « SAJECE ».
Très vite, comme praticienne elle a connu des succès concernant les dépendances, les addictions. Elle explique son cheminement :
« J’étais heureuse d’aider quelqu’un à se débarrasser de l’envie de fumer mais je voulais aller plus loin et traiter l’origine de cette envie, afin de ne pas déplacer le problème sur une autre dépendance. Petit à petit, ma méthode a évolué, j’ai œuvré sur les émotions, l’enfant intérieur, les croyances, les fidélités inconscientes, les mémoires, et je lui ai donné le nom d’hypnose SAJECE ».
Camille Griselin explique très simplement sa méthode, les raisons de son efficacité :
« Si, petits nous avons vu notre père colérique, nous lançons parfois aujourd’hui, malgré nous, le programme de la colère, parce que nous l’avions téléchargé.
Si, petits, nous avons vu notre mère stressée, c’est plus fort que nous, nous lançons parfois aujourd’hui automatiquement le programme du stress.
Si, petits, nous avons vu un grand frère dans l’inaction qui énervait nos parents, nous avons peut-être téléchargé le programme inverse : l’action permanente. Un programme en réaction à celui que nous avions sous les yeux, mais qui ne nous rend pas forcément heureux.
Le but de ce livre est donc de changer ces programmes, de faire une mise à jour interne, pour obtenir la meilleure version possible d’une vie heureuse.
Vous trouverez six séances pour vous aider à déprogrammer ces vieux fonctionnements. Je vous invite à lire toutes les séances en entier, et à relire chacune d’entre elles une fois par semaine, pendant trois semaines. Vous pouvez en faire plusieurs différentes par semaine.
En complément ou à la place des séances à lire, vous trouverez des enregistrements audios à écouter en scannant le QR Code à la fin de l’ouvrage. Il y en a six, qui correspondent aux séances écrites »
Le livre commence logiquement par « les blessures émotionnelles de l’enfance ». Et la méthode du livre apparait alors : pour chaque thématique l’auteur raconte une anecdote, nous livre un récit qui va nous marquer… y compris inconsciemment. Et son storytelling est vraiment attractif. Il suscite l’intérêt jusqu’à la fin de chaque histoire. « Je me souviens de l’histoire d’une femme qui lisait beaucoup de livres »… On a envie de savoir la suite !
La problématique devient, « changer l’histoire qu’on se raconte ». Puis on s’attaque à son système de croyance, à la confiance en soi, aux dépendances (tabac, nourriture, alcool, téléphone, etc.) pour terminer en se libérant de la peur. Chaque fois l’auteur explique comment se fait le passage (« bienvenue à vous dans cette séance d’hypnose à lire »). Mais au fur et à mesure, les histoires tournent autour de notions très diverses : les intentions, l’émerveillement, le monde binaire, le reflet, la création, la norme, l’incertitude, la séparation, dompter ses pensées, les croyances, l’enfant intérieur, les habitudes…
Tout est d’une grande richesse, d’une belle accessibilité, et autant que j’ai pu le tester, d’une grande efficacité. J’ai bien fait attention de ne pas me guérir d’une addiction personnelle : la présentation de livres de spiritualité et bien-être !
Vers la page de présentation du livre
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Voici un très beau livre, très bien écrit, une belle écriture et une pensée vraiment profonde
Sans prétention, je travaille beaucoup non seulement la thématique mais aussi la forme l’écriture elle-même.
J’étudiais votre livre, LA PAIX INTERIEURE, que vous avez écrit je suppose l’année passée, lorsque prenant tout le monde au dépourvu, une guerre éclate en Europe…
En fait ce livre a été écrit bien avant et ça ne fait que confirmer que nous sommes dans une société où on privilégie la recherche de pouvoir, et aussi la dimension matérielle au détriment du spirituel. C’est une erreur gravissime tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Et ce qu’on appelle le progrès, certes il y a plein de choses, mais on a aussi fait d’énormes progrès en termes d’armement par exemple, et on a affaire à des imbéciles qui se trouvent présidents de nations et qui sont des enfants qui jouent à la guerre. Il y a l’exemple des Russes, on en a un peu l’habitude, mais par exemple le président de la Corée du Nord : lui ça se voit que c’est gros bébé qui joue avec ses jouets. sauf que ses jouets ils confinent à l’armement nucléaire. ça peut avoir d’énormes conséquences désastreuses au niveau de l’humanité et ces programmes d’armement s’effectuent au détriment de l’élévation spirituelle.
C’est à dire qu’on est encore embryonnaire sur le plan spirituel. L’homme est en transition, dans une étape intermédiaire entre le singe et l’homme.
J’ai trouvé que le contenu de votre livre, en quelque sorte montait en puissance spirituelle au fur et à mesure, et vous accompagnez le lecteur depuis des choses assez simples et très ressenties au départ et puis peu à peu vous approfondissez. Le début est d’ailleurs une très belle présentation du thème je pense qu’on peut s’en servir pour présenter le livre.
Mais tout simplement, qu’est-ce que c’est que la paix intérieure
La question n’a rien de simple !
C’est un espace progressivement stabilisé, le rapport à soi-même aux autres et au monde, où il y a une secondarisation de la pensée et du vécu affectif et corporel, mais où on n’est pas pris au piège de l’actualité effervescente, où il se passe toujours des tas de choses dans le monde et dans le quotidien. On n’est pas pris au piège et on reste si possible dans un état intériorisé, et calme, serein. Même si on peut être malmené par des expériences de vie, au niveau amoureux, familial, professionnel, social, interplanétaire…
Il s’agit de ne pas être prisonnier de cette effervescence extérieure et quoi qu’il arrive de rester à peu près tranquille. Un sage par exemple, si on lui annonce la fin du monde dans cinq ou dix minutes, s’il est en train de boire un thé il continuera de boire son thé. Et sa main ne tremblera pas. C’est l’exemple extrême. J’aime beaucoup cette image, je la visualise effectivement et essayons de ne pas être agrippé par l’actualité. Evitons par exemple de regarder tous les jours les informations télévisées qui sont toujours focalisées sur les drames, sur ce qui ne va pas. Donc c’est une attitude, la paix intérieure, un processus. Un processus qui nécessite cet état d’intériorisation que progressivement on va stabiliser en ne laissant pas prise aux pièges. En ne se laissant pas malmener par ce qu’il se passe à l’extérieur.
On arrive quand même ne pas se couper de l’extérieur ?
Non : il ne s’agit pas d’être indifférent à ce qui se passe autour de soi. Chez sa famille chez des amis dans la société dans le monde. Ce n’est pas une position indifférente, pas du tout. C’est une position de retrait, de recul, alors à son acmé on pourrait dire de sagesse. Il y a des êtres qui y sont parvenus. ça veut dire que c’est possible. Je préfère lire et écouter ces maîtres là plutôt que ceux qui nous nous disent que tout va mal. Et que ça va aller de pire en pire.
Est-ce que c’est la même chose que la quête du bonheur ?
Effectivement, c’est pour ça que la première partie je l’ai pour beaucoup consacrée à la présentation d’une joie sereine, d’un bonheur paisible. le mot bonheur en général fait peur. On le trouve utopique, déréalisé. Je soutiens dans d’autres travaux la valeur formidable de l’utopie. Victor Hugo nous dit « l’utopie c’est la réalité de demain » parmi toutes les belles choses qu’il a pu nous transmettre… Quel que soit mon sujet de recherche je cite des pensées admirables de de Victor Hugo. C’est un maître exceptionnel. L’utopie c’est la réalité de demain, si nous y travaillons, évidemment. il ne s’agit pas de rester passif et de travailler individuellement, en groupe et collectivement. A la mise en place de ce bonheur paisible, de cette joie sereine qu’accompagne la paix intérieure. L’une ne va pas sans l’autre. Donc c’est un travail sur l’intériorité qui permet d’y parvenir.
Un travail sur l’intériorité, ça veut dire aussi que l’on veut vivre autrement. C’est lié à un changement aussi ?
Exactement, c’est un projet qui peut paraître ambitieux, irréalisable. C’est de penser autrement. De vivre autrement. C’est pour ça je cite d’ailleurs Emil Cioran, un philosophe absolument magnifique. C’est quelqu’un qui vivait différemment, qui pensait différemment, qui écrivait autrement. J’aime beaucoup cette différence. Ce qu’on pourrait appeler la passion de l’altérité. J’aime beaucoup qu’on soit pareil. Sur le plan biologique, psychologique, relationnel, bon. Mais j’aime beaucoup les personnes qui ont une couleur différente, une manière de vivre et de penser autre que la manière commune. Et des hommes qui disent autre chose que ce qu’on entend. Non seulement à la télévision que je critiquais précédemment mais aussi dans les cours universitaires. On récite encore et encore les mêmes choses. J’y ai consacré pas mal d’années, j’ai fréquenté cinq universités parisiennes et parfois admirables. Mais parfois on répète le par cœur. Mais justement après mon doctorat en psychologie, bien sûr j’étais satisfait, mais frustré aussi. Il me semblait que c’était intéressant d’aller voir ailleurs.
Justement je me suis demandé dans quelle discipline. Et c’est la philosophie, l’éthique, à la Sorbonne, notamment parce que Robert Misrahi y travaillait. J’adorais ses travaux.
Je fais en sorte de rencontrer les auteurs qui m’intéressent vraiment et j’ai rencontré Robert Misrahi, et c’est ce que j’ai fait et Edgar Morin. Je ne me suis pas contenté de les lire j’ai voulu savoir si le personnage correspondait à la théorie et dans ce qu’il convient de retenir de mon travail. Et je les ai invités dans des colloques de psy et il démarre et pour provoquer aussi il démarrait son intervention ainsi : « je vais vous montrer que l’inconscient n’existe pas » puis il développait sa pensée avec une méthodologie de philosophe. C’était très intéressant. Or sa femme était psychanalyste lacanienne et un jour je l’ai ramené en voiture je lui demande : avec une femme lacanienne comment vous faites, comment ça se passe ?
Ça se passe mal. On a pris la décision sage de plus aborder la question.
Mais expliquez-moi comment l’inconscient n’existe pas ?
Je n’en ai aucune idée ! Je suis persuadé du contraire !
Je suis quand même psychothérapeute depuis 35 ans et force est de constater que ce soit d’ailleurs dans ma propre trajectoire existentielle, ou dans celles que j’ai accompagnées, je pourrais le dire aussi aux niveaux national et international, que l’inconscient existe bien. On fait des choses, et parfois terribles, notamment en termes de conflits, de barbarie, sans trop saisir pourquoi on fait ça. il y a de mauvais préconscients ou dans bien des cas totalement inconscients. Oui oui la tension existe. Les existences sont des rencontres plus ou moins tumultueuses entre nos désirs et nos peurs.
(…)
Je critique les postfreudiens ou les post-lacaniens. Les deux choses qu’ils n’ont pas pensés, c’est 1/ l’amour et 2/ la spiritualité
Il y a un deuxième homme c’est Jung. C’est aussi l’inconscient collectif et donc vous-même vous vous insistez beaucoup sur les interconnexions. La paix intérieure ce n’est pas quelque chose de solitaire.
C’est exactement ça. Et donc il nous éclaire sur tout ça. La paix intérieure est liée à au moins cinq niveaux :
Donc c’est tout sauf un enfermement sur soi-même, dans sa bulle, un extérieur du monde. Mais je trouve que Jung va plus loin que Freud. L’inconscient freudien est individuel, l’inconscient Jungien est collectif. Mais je me propose d’aller plus loin en soutenant un inconscient du monde vivant. C’est à dire pas seulement les humains et aussi les animaux et aussi la végétation par exemple j’ai un rapport très particulier très affectueux avec les arbres. Ils me transmettent énormément de paix et ils me relient à la fois la terre et à la fois au ciel.
Nous sommes bien dans une époque où cette évolution est palpable. Il y a de plus en plus de gens qui se relie comme ça ou au vivant en général et la place de la nature ce n’est pas seulement écologique au sens politique du terme c’est bien en même temps quelque chose de spirituel. Et on sent qu’il y a de la recherche dans ce sens or elle est élargie vraiment à l’ensemble du monde vivant.
Enfin personnellement je n’adhère à aucune religion terrestre dogmatique et qui ne me parlent pas. Je me sens d’une cosmologie cosmique, la vie est vraiment reliée à l’ensemble donc pas seulement terrestre mais aussi supra-terrestre. Quand le soleil va s’éteindre dans 4 milliards d’années, la terre n’existera pas non plus. Si on n’est pas relié à une dimension cosmique, sans le cosmos, sans l’univers, nous n’existerions simplement pas. C’est un grave problème de se limiter au seul inconscient individuel ou au seul inconscient collectif humain.
Il s’agit de se relier dans la mesure où on le souhaite, et où on intériorise suffisamment, où l’on médite suffisamment, de se relier à beaucoup plus grand que soi.
Vous parlez aussi d’une dimension initiatique, de la paix intérieure initiatique, qu’est-ce que ça représente exactement ?
C’est tout à fait complémentaire à ce qu’on vient de dire. Initiatique ça vient de « initiare ». Vers la prise de conscience des liens et vers l’élévation spirituelle. Donc la paix initiatique c’est une paix dont on souhaite qu’elle nous relie sur des plans spirituels, spiritualisés, mais même au niveau scientifique. Par exemple la physique quantique nous a montré depuis déjà un siècle que nous sommes tous interconnectés donc au niveau microcosmique c’est au niveau des quantas. Au niveau macrocosmique c’est au niveau des galaxies. Donc nous on est dedans, mais dans cet entre-deux si je puis dire. Donc c’est pour ça que la paix est initiatique. Parce qu’elle est nourrie à tout ce qui est microscopique, à l’infiniment petit, et à l’infiniment grand. Parmi les avantages ça nous amène à développer quand même une forme d’humilité. Humilité dont les humains manquent énormément.
L’initiatique c’est un passage
Un passage oui. Mircea Eliade a travaillé sur l’initiation, partout sur le globe. Et j’ai tiré profit de cet auteur. Il m’a passionné. Il est très expérimenté sur le thème de la démarche initiatique dans différentes cultures.
Qu’est-ce que vous pensez et de toute cette vague de livres, et moi je suis plongé dedans. Je m’intéresse aux auteurs et aux éditeurs et je trouve qu’il y a un nombre considérable de livres qui demandent aux gens de se transformer. Il y a derrière des gens qui ont des démarches qu’ils proposent. Je trouve que généralement c’est d’un bon niveau. En y mettant du don de soi. J’ai l’impression que ça s’accélère, que de plus en plus on va vers un monde différent avec une dimension spirituelle et qui fait en creux le contraire : cette façon qu’ont les gens de se détourner de ce qui jusqu’à présent faisait le quotidien, le politique, l’implication uniquement dans les problèmes du quotidien etc. J’ai l’impression qu’il y a une élévation par rapport à tout ça que l’on délaisse beaucoup de choses du monde tel qu’il se présente pour aller vers autre chose. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Je le vis dans mon travail de psychothérapeute, mais aussi de superviseur de professionnelles de la relation. Je passe beaucoup de temps à dire ce que vous venez de dire. À les inviter parce qu’ils ont des quotidiens extrêmement suroccupés, où ils ont beaucoup trop de patients. Je les invite à prendre le temps de vivre le silence, de vivre les promenades dans la nature, de méditer, de prier. De moins être pressés.
On parlait du bonheur. En fait, pour le bonheur, prendre son temps va plus vite !
(…) La suite, à écouter sur le podcast !
Un livre écrit à trois, un côté rigoureux, sérieux, dans ce champ de la psychologie transpersonnelle, où l’on entendait des choses qui partaient un peu dans tous les sens.
Ses origines, ses concepts, et sa pratique… ce livre fait vraiment le tour du sujet. Et pourtant le départ de cette approche, à la fois de la spiritualité et de la psychologie humaine est étonnant, loin des sentiers battus.
Impossible d’en faire tout le tour, mais voici quelques extraits qui donnent une idée de l’importance et de l’intérêt de ce travail.
Et pour commencer, presque le plus simple, une des sources inspirant la psychologie transpersonnelle : Carl Jung.
Jung développe une psychologie ouverte à la parapsychologie, aux anomalies et aux psychologies non occidentales.
Cyrille CHAMPAGNE dirige un centre de recherche sur les expériences et les pratiques hypnotiques. Il exerce comme psychopraticien hypnologue, et forme des professionnels en dynamiques émotionnelles et relationnelles. Il défend l’approche constructiviste comme étant une clé de la compréhension de l’expérience humaine et de l’accompagnement thérapeutique.
Johann HENRY exerce la psychothérapie transpersonnelle et intégrale à Genève. Il anime régulièrement des sessions de respiration holotropique, en individuel et en groupe. En parallèle, il forme des thérapeutes et des soignants à l’écoute et à la relation thérapeutique, et supervise des équipes de travailleurs sociaux. Il est l’un des rares spécialistes francophones de la psychologie intégrale (K. Wilber).
Muriel ROJAS ZAMUDIO s’est orientée vers la psychanalyse et l’approche transpersonnelle. Auteure d’ouvrages de vulgarisation sur le recours aux images archétypales en psychothérapie et d’articles destinés à ses pairs, elle travaille actuellement sur l’intérêt d’un dialogue entre arts, spiritualité et psychanalyse dans l’accompagnement des névroses.
Aux origines aussi, des approches, des cultures, des pratiques, qui ne sont pas d’habitude en lien avec la psychologie.
À la fin du XIXe siècle, différents courants de croyances quant au fonctionnement de l’esprit humain et de l’expérience humaine sont en concurrence dans l’idéologie populaire européenne, récemment libérée des dogmes religieux institutionnels et portée par la philosophie méthodique et relativiste des lumières. La psychologie expérimentale, qui s’inspire des méthodologies de la biologie, émerge progressivement via les travaux de Gustave Fechner (1801-1887), Wilhelm Wundt (1832-1920) et Théodule Ribot (1839-1916). Cette discipline ne pénètrera l’idéologie populaire qu’au milieu du XXe siècle par la diffusion des propositions conceptuelles de psychanalystes, telles que la notion d’inconscient de Sigmund Freud (1856-1939), ou de comportementalistes, telles que la notion de conditionnement d’Ivan Pavlov (1849-1936),
(…) Ainsi émerge en Occident un « dualisme conscience-énergie », réunissant les courants autrefois nommés « spiritualistes » et « psychofluidistes », puis « spirites » et « magnétiseurs », où le corps humain possèderait un statut psychophysique qui se nommera bientôt « énergétique » ; et où l’esprit humain serait une partie d’une conscience au-delà de l’individuel, littéralement transpersonnelle, dotée de pouvoirs sur la matière, et permettant une relation dialogique avec des agents surnaturels. À partir des années 1920, cette doctrine est véhiculée par le new-age, qui se développe au travers de très nombreux ouvrages, et s’ancre dans l’imaginaire populaire occidental . Dans les années 1950, la culture américaine s’en empare, alors qu’il connaît un essor considérable dopé par le mouvement hippie des années 1960. Marque de son intégration au niveau socioculturel, la métaphysique conscience-énergie commence à être mobilisée comme une véritable épistémologie (au sens d’un cadre explicatif des phénomènes vécus). C’est-à-dire qu’elle va désormais servir, populairement, de base conceptuelle pour interpréter et appréhender de nombreuses expériences : personnelles, émotionnelles, familiales, motivationnelles, religieuses…
Il est l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, et a évolué vers la “Psychologie intégrale”. Il est connu pour son modèle de développement de la conscience selon 8 stades. Ces stades se répartissent selon 3 phases :
Ces trois phases correspondent donc à des modes de fonctionnement foncièrement différents • prépersonnelle personnelle —+ transpersonnelle prérationnelle -+ rationnelle -+ transrationnelle subconscient —+ conscience de soi -+ supraconscient…
L’utilisation de l’imaginaire est très présente dans les techniques reliées à la psychothérapie transpersonnelle. Le phénoménologies et les comportements induits par l’activité imaginative autorisent à catégoriser les expériences mobilisant l’imaginaire comme des états modifiés de Conscience. En effet, ces expériences répondent bien au critère de « déviation de l’expérience subjective par rapport aux normes de l’individu Dans les cultures occidentales, les individus portent très rarement leur attention sur des contenus imaginaires activement stimulés, et l’utilisation active de l’imaginaire constitue pour eux une expérience subjective très inhabituelle et hors-norme. Par utilisation de l’imaginaire, nous entendons ici une expérience d’immersion complète de l’attention dans les représentations imaginales : non pas de simples évocations, mais de véritables perceptions de contenus imaginés, sous forme d’images (symboles, paysages, personnages), de sons (ambiances, dialogues), et de sensations physiques (intéroception, toucher, système vestibulaire). Il ne s’agit donc pas de « penser à » une situation imaginaire, mais bien imaginer activement les contenus et d’en expérimenter le vécu. L’imaginaire est alors vécu dans le corps, et apparait subjectivement comme véhiculé par les capteurs sensoriels, de manière très analogue à l’expérience du rêve. Cette caractéristique conduit Robert Desoille (1890-1966) à désigner ces expériences par le vocable “rêve éveillé”. Toutefois, à la différence du rêve, le sujet reste parfaitement conscient que l’expérience est imaginée, et il la différencie du monde sensible. (…) Ces expériences imaginales sont accessibles de manière étonnamment rapide, elles ne nécessitent que très peu d’entraînement pour être vécues de manière stable et profonde, et semblent se déployer de manière automatique dès qu’elles sont stimulées. Au XXe siècle, plusieurs chercheurs se sont intéressés à des techniques permettant d’explorer ainsi l’imaginaire.
(…) De notre observation, aujourd’hui seules quelques méthodes d’accompagnement utilisent, à des degrés divers, des techniques imaginales approfondies : psychothérapie transpersonnelle, psychosynthèse, hypnose, sophrologie, yoga nidra et néo-chamanisme. Toutefois, si les praticiens de ces méthodes mobilisent ces techniques et en observent des effets, les ressorts de celles-ci leur restent majoritairement inconnus. Les correspondances que nous avons indiquées entre phénoménologie imaginale, états de conscience spécifiques et affects spécifiques, incitent à approfondir la recherche dans ce domaine.
quand le développement personnel vise à révéler la singularité de l’individu au-delà des conditionnements du collectif, lui permettant ainsi de trouver et d’exprimer librement son plein potentiel (passage de la dépendance à l’indépendance), le développement transpersonnel serait l’ensemble des outils et des pratiques favorisant l’émergence et le déploiement de cette conscience transpersonnelle, holonique, simultanément individuelle et collective, singulière et universelle, formelle et (progressivement) subtile. En renforçant la conscience non pas du Moi (conscience prépersonnelle égocentrique), ni même du Je (conscience personnelle ethnocentrée voire mondo-centrée), mais celle du Nous (conscience transpersonnelle kosmocentrée qui transcende et inclut à la fois le Moi et le Je), le développement transpersonnel aiderait à libérer le potentiel des collectifs, qu’ils soient petits (une famille, une équipe) ou plus vastes (la société, l’humanité), voire interespèces (incluant les vivants humains et non humains). Tandis que le développement personnel a permis aux individus de se différencier en tant que cellule, unique, autonome et efficace, les pratiques de développement transpersonnel permettraient de (ré)intégrer la conscience-cellule individuelle au sein de la conscience-organe (groupe) à laquelle elle participe, elle-même intégrée dans la conscience-organisme (métagroupe) au sein de laquelle elle œuvre, et ainsi de suite.
L’exemple de Johann Henry (l’interviewé) : alliant essentiellement inspirations psychanalytique, gestaltiste, transpersonnelle et intégrale. Son intérêt, tant dans ses recherches que dans sa pratique clinique, se porte tout particulièrement sur l’accompagnement de la délicate transition entre les stades de conscience dits « personnels » et les stades dits « transpersonnels ». À cette fin, il aime explorer, notamment dans les sessions de groupe qu’il anime, le potentiel d’alliance entre la respiration holotropique, la méditation, les pratiques corporelles et le psychodrame transpersonnel.
Celui de Muriel Rojas Zamudio : diplômée en Arts et Lettres (arts scéniques et plastiques), avant de s’orienter vers la psychanalyse puis la psychologie transpersonnelle. Elle se positionne en tant que praticienne dont le travail se nourrit d’apports multiréférentiels — auteurs et techniques que la clinique invite à (re)visiter —, c’est dans les médiations artistiques et l’art-thérapie éclairés par la psychanalyse qu’elle a finalement trouvé l’espace exploratoire lui permettant d’articuler ce qui fonde sa pratique : l’expression artistique comme forme de langage de l’imaginaire, la posture du thérapeute comme pivot de l’accompagnement, et le questionnement du vécu, passé ou présent, comme ouverture vers un au-delà du Moi (identité ontologique, inscription dans l’espèce humaine, sens de l’expérience humaine, etc.).
Cyrille Champagne : ses recherches questionnent les effets cognitifs et comportementaux des techniques et des grilles de lecture mobilisées par les différentes pratiques de l’accompagnement (thérapies, développement personnel, coaching…). En particulier, elles étudient les interactions entre attentes, expériences vécues, et interprétations de ces expériences. Cyrille Champagne enseigne sur ces thèmes, sous forme de conférences « Hypnologie », rediffusées en vidéo sur la chaîne YouTube de I’ARCHE. Il soutient une information publique quant aux aprioris culturels et quant aux finalités des différentes pratiques de l’accompagnement, et il défend l’intérêt d’une éducation à la psychologie, à la relation à autrui, et à une hygiène cognitive et émotionnelle.
Une belle idée pour vivre “Le pouvoir créatif du conte pour révéler votre enfant intérieur”. Accompagnées par Isabelle de Lisle nous vivons une sorte de ré-enchantement de l’existence.
Retrouver la conscience élargie qui est celle de l’enfance.
“Le réveil de l’enfant d’or” nous propose une série de contes, dits par l’auteur (au travers de QR Codes en accès avec votre portable), sept contes initiatiques originaux, dans une logique “d’alignement énergétique”… celui des chakras.
ASMR Autonomous Sensory Meridian Response
Le frisson. Réveille l’enfant d’or, l’enfant d’or qui dort en toi. Laisse l’enfant, le frisson, le frisson de l’enfant d’or. Que vienne le souffle de l’enfant embuer ton visage, le souffle de l’enfant, entourer ton village.
Ecoute, et frissonne, un mouvement de vie intérieure.
L’interprétation de ces contes est largement développée pour accompagner ensuite notre réflexion.
Mais au préalable, Isabelle de Lisle nous dit “Les pouvoirs enchanteurs de l’enfant intérieur”.
À l’instar de cultures ancestrales, les contes et légendes d’aujourd’hui parlent à l’inconscient, ce qui leur confère une dimension thérapeutique. L’état de transe que procure le conte aide au décryptage de nos quêtes existentielles, ouvre la conscience, alimente nos intuitions et favorise largement les processus d’éducation émotionnelle. Si le conscient s’exprime à partir de perceptions sensorielles, de représentations et de mots, l’inconscient a intégré les situations qui ont généré des émotions et tout ce qui fut vécu, avant la parole, par le corps et les expériences extrasensorielles durant la petite enfance. Invitant à plonger dans les profondeurs de l’inconscient, les contes métaphoriques sont utilisés couramment lors d’accompagnement thérapeutique. A l’époque des neurosciences, les techniques de visualisation et d’hypnose sont reconnues comme applications contemporaines de voyages intérieurs. L’inconscient individuel peut, dans les contes, capter mystérieusement les solutions à travers les archétypes empruntés au monde de l’inconscient collectif. Il perçoit dans une autre dimension les pouvoirs de transformation. (…)
L’enfant d’or est une rencontre lumineuse entre les parts de l’enfant divin et de l’enfant magique en Soi. Cette retrouvaille archétypale permet l’émergence de l’essence de l’être, qui a toujours été là, porteur de forces originelles, de qualités d’étonnement et de nouveauté. Cet enfant est éternel car en quête d’accomplissement et en devenir constant. L’archétype de l’Enfant magique voit la beauté en tout et incarne tant le pouvoir d’imagination qu’une conviction que tout est possible. L’enfant divin, associé à l’innocence et la pureté, a une fonction de rédempteur. Présent dans les mythes et les contes en tant que porteur de notre guérison, il est doté d’un pouvoir d’influence sur notre destinée. Nous pouvons imaginer cette union dans une aura de lumière dorée, l’or étant la couleur de la connaissance spirituelle et de la sagesse originelle. Cette part de Soi sans filtres continue de s’épanouir dans une existence hors d’âge. L’enfant vit sans que nous ayons à y penser. Explorer cette part humaine, loin de toute régression infantile, bien au contraire, c’est permettre que des parents intérieurs se réveillent à leur tour, pour lui prodiguer de l’attention et des soins. L’aimer sans condition dans sa vulnérabilité et son innocence et le laisser se réveiller en confiance (…)
Toute une pédagogie, un accompagnement, est donc là pour nous aider à développer ce pouvoir créatif que cette approche de l’enfant intérieur propose.
Chaque carte apporte une action spécifique sur le Soi. par exemple : L’enracinement * Activez votre ancrage. Ou bien : L’aigle * Activez votre vision globale
Trois développements orientent chaque fois l’exercice : Visualisez – Ancrez – Créez
Bien sûr, reste votre propre part de créativité, une fois l’approche installée : inventez de nouvelles histoires !
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Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi… vers le soi. C’est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l’homme moderne. Car il s’agit bien, aujourd’hui, de réenchanter le monde : “En évoquant le monde occidental moderne, Jung souligne l’extraordinaire progrès de la conscience humaine et tous les avantages qui en découlent : différenciation, connaissance, morale universelle des droits de l’homme, progrès scientifiques et techniques, etc. Mais il déplore aussi le prix à payer de cet essor si intense et si rapide de la conscience et dénonce une triple amputation de l’homme moderne : rupture avec la nature, avec le passé, avec le cœur et l’intériorité.” (F. Lenoir p. 302)
L’exemple du Soi et du Moi qu’il faut distinguer précisément, est caractéristique et essentiel à l’œuvre de Jung, qui écrit : ” Le moi n’étant que le du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché ; ce n’est qu’un complexe parmi beaucoup d’autres. Il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le Soi, le moi n étant que le sujet de ma conscience, alors que le Soi est le sujet de la totalité, y compris l’inconscient. En ce sens, le Soi serait une grandeur (idéelle) qui comprend en elle le moi. Il apparaît volontiers dans l’imagination inconsciente sous l’aspect d’une personnalité supérieure ou idéale, un peu comme le Faust de Goethe ou le Zarathoustra de Nietzsche “(Les types psychologiques 1921).
Comme pour tous les concepts que nous présente Frédéric Lenoir, l’éclairage est simple, complet. Il explique : “Terme emprunté à la philosophie hindoue des Upanishad, le Soi représente donc le centre de la totalité de l’âme (conscience, inconscient personnel et inconscient collectif), comme le moi est le centre de la conscience. Il en est aussi le principe directeur, le guide.”
L’ensemble des concepts psychanalytiques Jungiens sont restitués par Frédéric Lenoir, qui est un grand pédagogue en même temps qu’un chercheur. Et d’abord, bien sûr, le conscient, l’inconscient, en éclairant l’origine de ce dernier à partir de Spinoza, le philosophe dont il est aussi spécialiste.
“Jung constate que le conscient et l’inconscient font rarement coïncider complètement leurs contenus et leurs tendances, En fait, l’inconscient se comporte, face la conscience, sur un mode de compensation ou de complémentarité. Jung fait aussi le constat d’une césure de plus en plus importante chez l’homme moderne entre le conscient et l’inconscient, source de névroses et de psychoses.” (p. 95). La méthode de Jung va consister à travailler par introspection à suspendre le jugement conscient, pour favoriser l’émergence des contenus inconscients de la psyché.
Ce livre de plus de 300 page se lit, s’étudie, sinon se dévore, sans mal, que l’on connaisse déjà le génie de Jung ou qu’on le découvre. Il débute avec un éclairage de sa vie, qui éclaire son parcours de “découvreur”, sa “pensée imaginative et la fonction transcendante”. On comprend très bien comment toute cette œuvre est reliée à une réflexion sur la religion, et devient en même temps une révolution de la psychologie et une approche spirituelle approfondie. Frédéric Lenoir consacre une grande partie de l’ouvrage à “l’expérience intérieure” : le concept jungien du “numineux”, la “nécessité d’une vie symbolique”, la problématique d’un Dieu extérieur au divin intérieur…
Pensée imaginative, fonction transcendante, imagination active
L’inconscient collectif
L’archétype
Le Yin et le Yang (anima et animus), Y-king et synchronicité
Le processus d’individuation
Frédéric Lenoir vous donne ici la substantifique moelle de cet ouvrage important…
Mais je vous conseille quand-même de le lire, le méditer, et trouver, cultiver, votre Soi, votre processus d’individuation.
” La spiritualité n’existe pas en dehors de l’intériorité. Sinon, on verse dans l’idéologie. Dans ce « Petit Traité de vie intérieure », j’ai voulu unifier l’expérience mystique, la psychologie des profondeurs et la philosophie, parce qu’elles nous disent la même chose de l’être humain. De ses contradictions, de ses parts d’ombre et des forces de bonté enfouies dans le cœur de tout être humain. Il faut apprendre à se connaître et à s’aimer. Que l’on soit croyant ou athée, c’est le point de départ de la quête spirituelle.”
Backlight majestic cat in the darkcertaine
Ce mystérieux sentiment inconditionnel des animaux présents à nos cotés est une opportunité inespérée pour sortir de siècles de conditionnements qui nous ont désorientés de notre désir, nous éloignant de notre nature authentique. Nous pouvons retrouver le chemin de cette première source accessible qui nous ramènera progressivement a considérer une source première, à la fois plus lointaine mais si proche ; je l’appellerai Source divine, christique Source de vie. A cette condition, nous pourrons nous libérer progressivement de nos monstres intérieurs qui hantent depuis si longtemps notre abîme d’inconscience comme des ombres captivantes de notre caverne. Séparés du dedans, la folie meurtrière s’est emparée de l’esprit humain. Elle cessera son emprise dans la conscience d’être de nouveau reliés à la grande toile cosmique qui enveloppe et harmonise tout ce qui est. Il nous faut donc remettre en dedans de nous ce que nous avons, pendant si longtemps, projeté en dehors. Pour cela, il est nécessaire de comprendre la réalité extérieure comme une création illusoire à interpréter. A cette condition seulement, nous pouvons accéder au monde sensible, celui que les animaux connaissent bien et que notre âme vient reconnaître ici-bas à travers l’expérience humaine.
Tout attend d’être contacté et c’est cette expérience que nous faisons quand nous vivons au plus près de la nature extérieure ou de notre intériorité, ou bien des deux ! La résurgence du chamanisme et, comme nous le disions plus haut, la parole donnée progressivement aux peuples autochtones montrent à quel point nous avons besoin de rester cri lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (le C. Jung. L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
Revenons sur une notion qui n’est pas toujours très claire : celle de l’âme. Nous devons avant tout la considérer comme une énergie, ce qu’elle est bien évidemment. Mais le préciser permet d’éviter l’éternelle préoccupation comptable ! En effet, nous sommes tellement identifiés à notre individualité que nous assimilons l’âme à notre corps. Pour la plupart des gens, une personne = une âme. Mais la réalité spirituelle est bien plus complexe et il conviendrait davantage de raisonner en termes de collectif (un soleil) dont les rayons sont les émanations qui viennent déclencher l’expérience dans la matière à travers tous les règnes. L’espèce humaine porte donc l’émanation qui est à la fois dans le minéral, le végétal et l’animal. Ce n’est pas une question de chronologie, de temporalité, mais de coexistence. La seule différence réside dans l’éveil de la conscience qui embrasse simultanément tous les règnes. Cette conscience est Une, c’est pourquoi il est possible d’entrer en contact avec l’ensemble du vivant à tout instant. Le primatologue Frans de Waal donne cette image toute simple de l’iceberg : sa partie immergée, la plus importante, correspond à ce qui réunit toutes les espèces animales, nous compris. La minuscule partie émergée correspond à la spécificité humaine. Les sciences humaines sont dingues de ce tout petit bout-là ! Mais pour moi, scientifique, l’iceberg est intéressant dans son ensemble.
(…) nous avons besoin de rester en lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (C. Jung). L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
Un livre important de Belinda Grace Aux Editions Le lotus et l’éléphant.
Une méthode pour développer son imagination, sa perception, d’abord. Puis, avec des exercices très intéressants, très efficaces, ses dons de clairvoyance et leur utilisation pleine de sens
Voici un livre que j’ai mis longtemps à lire, à intégrer, avant de vous en parler. En effet il m’a complètement interpellé : dans mes méthodes de travail, dans mes méthodes de travail sur moi-même, à cause de la pertinence des exemples que nous donne l’auteur, la clarté du propos et des exercices qu’elle nous propose et qui sont d’une très rare efficacité. Ça marche !
Et le sujet est au cœur de tout ce que nous faisons les uns des autres pour progresser. Pour à la fois nous élever, et trouver à l’intérieur de nous-mêmes cet espace qui est à la fois le cœur et l’esprit, et qui échappe au temps ordinaire au temps linéaire cet espace à l’intérieur de nous-même qui n’est pas seulement nous-mêmes car il est relié au cosmos. Car nous ne sommes pas seulement une feuille de l’arbre, de l’arbre de la connaissance, nous sommes l’arbre lui-même, nous sommes tout l’arbre en même temps qu’une toute petite feuille. De cette toute petite feuille à partir du moment où elle se relie à l’universel à l’invisible… elle va se donner tous les pouvoirs mais au sens noble, les pouvoirs de tout l’arbre, de tout l’univers. Elle va accéder à des choses qui transgressent le quotidien, un quotidien qui nous enferme dans notre personnalité mentale et dans les soucis de l’égo. Elle nous ouvre un monde dans lequel le bonheur, le bonheur non égoïste, devient possible.
Contrairement à beaucoup d’auteurs qui se disent clairvoyants, qui le sont, sans doute, et qui vantent ce qu’ils font pour les autres grâce à cela, Belinda Grace va au contraire s’appliquer à nous aider à développer peu à peu, progressivement et d’une façon pas très pédagogique et d’une façon subtile, tous ces dons que nous recevons de l’univers, tous ces dons qui sont en nous à partir du moment où nous nous relions.
Elle le fait donc en donnant beaucoup d’exemples à partir d’elle-même et à partir de gens qu’elle a connus, des histoires qu’elle connaît. Et aussi à partir d’exercices. Et ces exercices sont tout à fait progressifs.
En effet nous partons avec elle d’un niveau en quelque sorte de débutant. Nous savons, nous pouvons comprendre, que nous avons des dons en nous-mêmes qui ne sont pas exploités. Des dons qu’elle va nous révéler à nous-mêmes notamment au travers des exercices, et qui progressivement vont s’enrichir les uns les autres et nous étonner de par les capacités qui vont se révéler pour nous.
Vous serez aussi étonnés par les sujets que l’on va traiter avec ces exercices, les aventures que l’on va vivre car ce sont de de vraies aventures étonnantes qui ont été vraiment vécues et pensées par l’auteur. La pédagogue qu’elle est commence tout simplement par cultiver l’imagination. L’imagination de chacun qui est certainement l’outil le plus important. L’imagination dit elle est votre interface et votre interprète. C’est le pont entre le monde physique et le monde immatériel. Si vous la laissez s’ouvrir à de nouveaux mondes et à une nouvelle vision pour vous, elle s’avérera être un formidable cadeau.
Effectivement, on va tout au long de ce livre se faire des cadeaux à soi-même, et espérons-le aussi aux autres. Elle commence par nous expliquer que nous avons des moyens pour collecter et pour traduire les informations que l’univers nous adresse, que le cosmos nous adresse. Vous pouvez appeler cela le canal et l’écran intérieur. L’écran intérieur elle y reviendra très vite car c’est le moyen de matérialiser à l’intérieur de soi-même ce qui nous vient de l’univers. Pour commencer, le premier exercice pour exercer notre imagination est un exercice qui paraît banal. Mais qui effectivement va solliciter quelque chose que l’on peut appeler l’écran intérieur. Vous le verrez avec le 2nd puisque forcément nous avons avec le premier découvert que notre imagination est là et que notre écran intérieur répond.
Il a été pour moi vraiment une surprise. Le thème : imaginez un ange. Elle nous demande d’imaginer un ange… Or dans notre mental il y a des tas de représentations des Anges. Et moi j’ai eu la surprise de voir surgir l’image d’un jeune homme. Pas exactement celle d’un humain mais presque. Et ça a induit chez moi tout un tas de réflexions… et une confiance dans ce qui pouvait venir de l’univers, des Anges. Un peu comme pour mon inconscient qui peut parler avec ma conscience.
L’auteure nous parle ensuite des chakras. Du canal et de l’écran intérieur en relation avec les chakras. C’est très important parce que ça permet d’être dans la subtilité de chaque chakra. Dans cette différenciation subtile de sens qui nous relie dans notre esprit avec notre corps. c’est aussi très concret parce qu’il y a les couleurs, il y a les éléments, l’air, etc. Les divers chakras sont considérés comme étant reliés à différents types de problématiques. Nous ouvrons là sur quelque chose d’extrêmement pensé et qui va nous aider tout au long de ces surprises que nous allons vivre avec le livre.
Belinda Grace nous propose un exercice pour nettoyer, rééquilibrer, nos chakras. La réactivation de notre canal tout entier, avec un jeu sur les couleurs très intéressant. D’autres exercices concernent notre canal puis l’écran intérieur lui-même. On va aller plus loin pour en faire un outil intelligent. La première rencontre qu’elle va nous proposer avec ce travail, notre imagination étant ouverte, c’est la rencontre de nos guides spirituels et de nos anges. Nos anges où nous guides spirituels peuvent être très nombreux ou quelques-uns seulement. En tout cas ne nous privons pas de ces accompagnateurs. Ils se trouvent là, pour de nombreuses personnes, lorsqu’il s’agit de se sortir d’une situation très difficile et alors on se sent protégé, on peut se sentir sauvé même par cette force qui vient de l’univers. Ce sont des expériences, une lumière, un dialogue, un dialogue avec les anges, qui vont avoir une influence primordiale sur notre vie et sur notre spiritualité.
Viennent des exercices, et pour rencontrer par exemple l’un de nos anges où l’un de nos guides spirituels elle nous offre des moyens, des canaux, des astuces peut être, pour mener ces rencontres. Et elle nous indique comment rester en contact avec nos guides au chapitre suivant.
C’est une aventure encore plus singulière étonnante qu’elle nous permet de vivre ensuite. C’est ce qu’elle appelle la conversation psychique. Je ne vous en dirai pas plus car il faut avoir la surprise de la découverte. C’est vraiment quelque chose d’inouï et quelque chose qui marche dans la réalité dans, le concret. Derrière ces conversations psychiques vient évidemment le pouvoir du subconscient et la rencontre que nous menons entre l’inconscient, notre conscience, et l’inconscient collectif.
Rien d’une théorie jungienne n’est exposé précisément dans ce livre mais au-delà de cet arrière-plan il y a toujours cette façon de dire son expérience. L’expérience de l’auteur, les rencontres qu’elle a faites, les expériences qu’elle a vécues. Et puis ces exercices qui sont finement pensés.
Vient ensuite quelque chose de courant mais orienté d’une façon intéressante : l’art de l’écriture automatique. Elle nous amène à nous libérer de nos schémas de vies antérieures ou de pesanteurs, si vous voulez. Un inconscient qui nous vient sans doute du passé, sans doute des générations à partir desquelles notre propre vie s’est manifestée, s’est créée. Pour en arriver après aux vies parallèles que vous découvrirez ainsi que les remèdes qu’elles nous indique pour faire face à l’auto-sabotage et à certains aspects de notre personnalité. Toujours avec des exercices. Par exemple sur les aspects négatifs de notre personnalité.
Vient la recherche d’un équilibre entre le cœur et l’esprit, et nombre d’exercices très intéressants. Une question : dois-je méditer ? une réponse : non, mais cela peut réellement vous aider ! Elle termine avec 2 aspects spirituels que je trouve très très beaux, très fondamentaux. Celui de l’enfant intérieur, l’enfant éclairé. Et puis cette interrogation : êtes-vous une graine d’étoile ?
Une aventure humaine se déploie avec ce livre, la mienne, la vôtre, et sans doute – mais est-ce vraiment un but – devenons nous réellement clairvoyants peu à peu.
Voir la page L’initiation
Quelques extraits de la vidéo
L’initiation c’est mettre sur le chemin l’étymologie du mot, c’est ça, c’est mettre sur le chemin. Sur quel chemin c’est évident que c’est sur le chemin de soi-même.
Ce qui est important, c’est de d’initier les êtres à aller vers cette connaissance cette cette connaissance de la dynamique de vie dans laquelle ils sont appelés à entrer
C’est justement des rituels qui étaient extrêmement fort chez les Grecs, mais il n’y avait pas que chez les Grecs, il y avait bien sur en Australie, en Afrique, partout et il y en a encore d’ailleurs dans ces pays-là, des rites d’initiation qui avait pour but de de faire entrer les jeunes et en particulier les adolescents, dans un un monde intérieur à eux-mêmes afin qu’ils ne soient plus esclaves du monde extérieur, mais qu’ils sachent aussi qu’ils aient une destinée dans leur vie intérieure. Il semblerait que les jeunes pratiques sur eux-mêmes une auto initiation. A notre époque le drame, c’est que tout ça est complètement perdu. Ces initiations, surtout pour les adolescents, elle consistait essentiellement pour les garçons, à leur faire quitter le monde maternel. Le monde de la mère. Le monde du féminin pour qu’ils entrent dans le monde, un monde vraiment masculin. Et est le père, il était chargé à ce moment-là de les conduire vers leur j’allais dire vers leur mère intérieur, c’est-à-dire vers ce que la Bible appelle la Adama, le féminin de l’Adam. Nous avons un potentiel fantastique à l’intérieur de nous, c’est ce monde féminin à l’intérieur de nous. Lorsque nous restons attachés au monde féminin, extérieur à la mère.
….
De tous les arbres du jardin, dit le seigneur parce que tu es un mangeant, tu dois manger. Mais de l’arbre de la connaissance de l’accompli et du non encore accompli, tu ne dois pas manger car dans le jour ou tu en mangeras parce que tu es un mutant, tu muteras. ça c’est très important parce que c’est une phrase de la Genèse. Qui n’a jamais été traduite de cette façon là.
Tout d’abord le, quand il est question de l’arbre de la connaissance il était appelé jusqu’à aujourd’hui du bien et du mal. Nous ne pouvons plus rester dans les catégories de bien et de mal, ça reste quelque chose qui a dû être intégré, mais qui doit être dépassé aujourd’hui, nous, nous le savons bien d’ailleurs parce que nous vivons une époque ou nous sommes devant des questions de vie ou de mort. Maintenant, il s’agit de choisir la vie, c’est évident, et c’est ces 2 mots hébreux. L’un non pas du bien, mais de ce qui est accompli, de nous, de ce qui est devenu, de l’information devenue de la connaissance et de ce qui reste à l’intérieur de nous, qui n’est pas devenu de la connaissance, nous dirions aujourd’hui de l’inconscient. Encore, si vous voulez c’est cette dialectique là qui est extrêmement importante. Ce n’est que en en allant vers soi-même que l’on découvre les énergies potentielles qui sont à l’intérieur de nous, qui sont de l’autre côté de notre être. Cet autre coté n’ayant jamais été une côte que le Seigneur a pris pour en faire une femme. C’est ridicule, c’était assez inventif. Il faut qu’on sorte de ces images d’Épinal. Il s’agit de cette autre côté de tout être humain. Cet autre côté est un, et après le féminin de l’être, c’est un féminin encore voilé et on a tout confondu. On a volé la femme à l’extérieur, au lieu justement de comprendre qu’il s’agit de ce monde voilée à l’intérieur. Il s’agit donc d’aller enlever les voiles. Voyez-vous de nommer nommer toutes ces énergies, de les travailler, de les travailler avec le Seigneur intérieur à chacun pour que cette énergie donne son information. C’est ainsi que l’on construit l’arbre de la connaissance, les petit à petit d’ailleurs, donc nous avons dans les termes, dans les temps hébreux, nous avons gardé. Ces 2 pôles, le temps hébreu sont essentiellement le temps de l’accompli et le temps du pas encore accompli.
(…) Parce que tu es un mangeant et en effet, il faut intégrer ces énergies, le verbe manger est symbolique, n’est-ce pas ? C’est intégrer les énergies potentielles qui sont à l’intérieur de nous dans le jour ou tu mangeras de ce fruit, de cet arbre tu mettras ? Ce n’est pas le verbe mourir, le verbe mourir. En fait, la mort est une mutation. Cette mort est résurrection, c’est le passage à un autre niveau
(…) Dieu aime la mort de ses serviteurs par exemple. Alors on dit, qu’est-ce que c’est que ce Dieu est sadique ? Il ne s’agit pas d’amour. Il s’agit des mutations des serviteurs.
(…) alors l’âme, ça serait le féminin, le féminin de l’être, c’est tout. Ce féminin potentiel, voyez-vous, c’est une âme psychique animale pour commencer, et elle est appelée à être transformée, à être transmutée. C’est toute une alchimie intérieure qui se joue, qui est quelque chose de fabuleux et de merveilleux et qui deviendra une arme spirituelle à ce moment-là, c’est l’esprit en l’homme qui fait ce travail avec le Seigneur.
(…) Nous sommes à une période aujourd’hui. Où il faut absolument dépasser les notions de mal, l’interdit et cetera. Et parce que. Refoulées, tout ça dans les grilles derrière des grilles des interdits. C’est un refoulement destructeur alors que nous avons assumé à prendre en main les démons de notre être. Ces démons deviennent des Anges.
(…) Selon une certaine tonalité, l’acte d’écrire engage l’âme et le corps, toutes ses facultés psychiques et sensibles sont mises à contribution dans cette action totalisante. Le récit initiatique lorsqu’il s’enclenche, fonctionne comme marqueur au départ d’un nouveau chemin. (…) Il devient maintenant parole de la conscience. Âme.
Jung. Un voyage vers soi Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi... vers le soi. C'est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l'homme moderne. Car il s'agit bien, aujourd'hui, de réenchanter le monde : "En évoquant le monde...
L'amour Ce mystérieux sentiment inconditionnel des animaux présents à nos cotés est une opportunité inespérée pour sortir de siècles de conditionnements qui nous ont désorientés de notre désir, nous éloignant de notre nature authentique. Nous pouvons retrouver...
Arnaud Desjardin - Extraits Tout non et toute forme ne sont que des vagues limitées changeantes, expression d'une unique énergie, elle, infinie et éternelle. Le refus Si vous refusez un tant soit peu une de ces vagues une de ces formes vous lui donnez existence et...
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Enfin un livre de spiritualité écrit dans une belle langue ! Ecoutez les passages que nous vous présentons ! Et ce n’est pas la seule originalité de ce bel objet qui est un compagnon d’exploration et de progrès pour chacun : c’est un GRIMOIRE ! Un livre de magie… pour...
Un extrait du livre de Didier Lafargue : La personne humaine dans l’œuvre de Jung – T. 2 Âme et spiritualité – Disponible ici Alchimie et renaissance de l’âme. « L’alchimie reprend et prolonge le Christianisme. Le christianisme a sauvé l’homme, mais non la nature »....
Enfin un livre de spiritualité écrit dans une belle langue ! Ecoutez les passages que nous vous présentons !
Et ce n’est pas la seule originalité de ce bel objet qui est un compagnon d’exploration et de progrès pour chacun : c’est un GRIMOIRE ! Un livre de magie… pour créer des enchantements !
Il ne s’agit pas de lancer des sorts, de se livrer à la divination, de fabriquer des objets magiques ou d’invoquer des entités surnaturelles, anges, démons, esprits et divinités… La magie va venir de toutes ces pages dont vous disposez pour dire, personnellement, le plus profond de vous-même. « C’est un lieu qui ressemble aux couleurs de votre âme », dit l’auteure, Amala Klep Kremmel. Le texte vous accompagne, les anges vous accompagnent… En fait, ce livre de spiritualité vient chercher pour vous et par vous-même ce qui est depuis toujours à votre disposition, à portée de l’humanité profonde de l’homme : le rêve ! Il nous guide vers le Soi.
Il propose un passionnant voyage vers soi-même, une présence quotidienne à soi, active, enchanteresse.
Dans un premier temps, il vous indique des « rituels oniriques », les moyens du dialogue avec son âme, d’une « relation intime avec le sacré ». Au travers de vos rêves, qui vous ouvrent à une réalité bien différente de celle qui nous accapare normalement : la réalité d’une perspective emplie de magie et de mystères, celle de votre âme. C’est bien de l’intérieur de nous-même, de ce fil tendu par nos rêves, que vient l’ouverture. Pour laisser parler le désir, le dialogue entre conscient et inconscient, le Soi, entièreté psychique de nous-même, centre éternel de la conscience aux fondements essentiels et à l’appartenance commune dans la continuité du vivant.
La belle idée qui anime ce livre, qui va le transformer en grimoire, c’est une méthode inédite pour coopérer avec votre vie intérieure. Au fil des nuits et des jours vous allez éduquer, faire surgir, le langage de votre âme. Dévoiler le sens caché qu’elle manifeste, les actes qui sont là, significatifs, et ceux vers lesquels votre âme vous guide.
Un effort est nécessaire ? Certes ! Mais il est pétri de joie et d’intimité réjouissante !
Les énergivores
Amala kLEP nous fait prendre conscience du potentiel que recèlent nos rêves. Ils permettent un dialogue essentiel avec notre âme. Notre monde intérieur, notre relation intime avec le sacré s’inscrivent dans nos rêves ; rêver c’est la clé secrète pour matérialiser notre désir. L’auteur nous fait prendre conscience des vertus et des bénéfices des rêves, par exemple nous donner les informations importantes de la journée et la mettre et les mettre dans la mémoire à long terme, nous révéler les émotions refoulées, trouver des ressources et des alternatives, développer sa créativité, clarifier son rôle, vivre des expériences avec d’autres points de vue que celui que nous donne notre conscience. Le rêve va nous guider personnellement et spirituellement dans notre évolution. Il peut nous aider aussi à prendre des décisions il y a comme une sorte d’alchimie onirique.
L’auteur va nous aider à nous sortir du cauchemar, à ne plus s’identifier à nos blessures et à choisir d’exprimer notre lumière dans le monde elle nous explique, car c’est toujours notre interprétation qui est importante, le langage des rêves puis diverses catégories de rêves. Les rêves d’évolution, les rêves récurrents, les rêves spirituels, le rêve télépathique…
Un extrait du livre de Didier Lafargue : La personne humaine dans l’œuvre de Jung – T. 2 Âme et spiritualité – Disponible ici
« L’alchimie reprend et prolonge le Christianisme. Le christianisme a sauvé l’homme, mais non la nature ». Précisément, dans son intérêt pour le monde naturel, l’alchimie proposait un remède aux défaillances issues de la voie où s’était engagée l’Église officielle.
Dans sa volonté de connaître toutes les formes de spiritualité connues par l’humanité, Jung s’est intéressé à celles les plus cachées, les plus ésotériques et les plus en marge des croyances officielles, afin de déceler des traces visibles des symboles archétypiques dont il voulait montrer l’universalité. Ainsi a-t-il éprouvé un vif intérêt pour l’alchimie, cet art occulte, mystérieux et original que certains hommes ont pratiqué aux époques médiévales et modernes et qui a exercé une fascination indéniable sur les esprits de leur temps. « L’alchimie est la mère des contenus essentiels de la pensée » soutenait-il.
La tradition a présenté l’alchimie comme l’art de transmuter les métaux. Ceux qui le pratiquaient supposaient que ces derniers étaient vivants, et que leur destination était de se transformer en or, métal parfait. A terme, ils rêvaient d’obtenir la pierre philosophale censée communiquer à son détenteur toute sorte de pouvoirs merveilleux. L’alchimie est ainsi passée à la postérité comme étant « l’art de faire de l’or », en vertu de quoi ses adeptes furent considérés comme des hommes uniquement préoccupés de s’enrichir par la découverte des secrets de la matière. Pourtant, au-delà de buts aussi matériels existait une alchimie mystique davantage attachée à la vie du cosmos régi par Dieu ainsi qu’à l’âme humaine et à son devenir spirituel. Ce choix était celui d’hommes profondément croyants dont toute la vie était réglée par le sens du sacré et qui avaient pour désir véritable de faire naître un nouvel être humain, accompli et spiritualisé.
A partir de là, on en est venu de nos jours à désigner sous le terme d’alchimie toute opération de transformation quelle que puisse être sa nature. Peut-être en effet considérée comme alchimique chaque tentative pour faire passer les choses d’un état initial et élémentaire à un état élaboré et achevé. Principe tourné vers l’action et le dynamisme, l’alchimie s’oppose à tout ce qui est sur terre inerte et immobile, fait en sorte que ce qui existait déjà à l’état latent émerge et s’anime. A l’image de l’agriculture qui permet que d’une graine naisse une plante, elle exprime la vie animant la matière et le pouvoir de Dieu dans la nature. Ce qui est vrai pour celle-ci l’est aussi bien pour l’homme, car le but de son existence est de mener à bien l’opération alchimique visant à transcender son âme.
Par conséquent, le but de l’alchimiste n’est pas tant la recherche de l’or dans son acceptation la plus stricte que l’épuration de l’âme et les métamorphoses de l’esprit, et son action expérimentale n’existe qu’en relation avec les plus nobles idéaux. La transmutation du plomb en or représente l’effort de l’être humain tendant vers le Beau et le Vrai, assurant par là sa transmutation spirituelle. Aussi, une fois dépassé le préjugé de vulgaires sorciers entachant l’image des alchimistes, force est de voir en eux des philosophes au sens le plus complet du terme. On comprend en même temps que leur art ait suscité l’intérêt de notre psychologue si l’on considère la richesse spirituelle qu’elle représentait pour l’âme. Tous les symboles dont usaient les alchimistes étaient autant de projections de l’inconscient.
Dans le but de favoriser l’accomplissement de chacun, les alchimistes ont voulu fonder leur art sur une connaissance approfondie de la nature. Selon eux, sous la diversité des choses naturelles, existe une essence commune à laquelle l’homme participe nécessairement. Minéraux, végétaux, animaux, chacun a une âme et la Création entière s’affirme comme l’expression même du Tout puissant. Ainsi ont-ils axé leur intérêt sur la science des corps, laquelle correspondait pour eux à une vision plus naturelle de l’être humain, et donné de la sorte une importance accrue à notre monde intérieur.
En définitive, l’alchimie serait la connaissance des lois de la vie de l’homme et de la nature, et la reconstitution du processus par lequel cette vie, souillée par la faute d’Adam, peut recouvrer sa pureté et sa plénitude. Si l’on considère que les « métaux vils » sont l’image de la chair et des désirs les plus triviaux et que la pierre philosophale représente la perfection, le passage du premier au second état serait celui de l’âme succombant à elle-même pour renaître en une existence supérieure. Trouver la Pierre philosophale n’est pas autre chose qu’approcher l’Absolu et posséder la Connaissance parfaite. Elle symbolise la victoire de l’esprit sur la matière, la communion avec Dieu, trouve son expression dans la passion du Christ. Les alchimistes font en effet revivre le mythe du Dieu qui meurt et ressuscite et pensent que la Résurrection de chacun peut être accomplie dans cette vie même. Il suffit pour cela de suivre une ascèse et de renoncer à tout ce qui sur terre entrave le développement de l’être humain authentique. L’alchimie, par son désir de s’élever au dessus des impuretés des passions terrestres, donne tout son sens au mystère de la sainte Trinité. « C’est tout le problème […] du processus de devenir de la personnalité, appelé processus d’individuation, qui s’exprime dans la symbolique alchimiste ».
Rien ne permet d’appréhender au mieux l’apport de l’alchimie dans l’épanouissement de l’individu que sa différence de nature avec la chimie moderne. Certes, celle-ci a succédé à l’alchimie et a concrétisé des intuitions que sa devancière avait formulées. Pourtant elle est avant tout une science et comme telle axe ses préoccupations sur l’analyse des corps simples et leur action les uns sur les autres. Elle ne tourne ses investigations que vers leurs formes extérieures, non leur transformation, et après chaque réaction chimique n’existent que les éléments présents auparavant. C’est plutôt à l’idée de purification, de transcendance et de développement que l’alchimie est attachée. Plus que vers les objets eux-mêmes, elle oriente son attention vers les préoccupations spirituelles de l’individu. Dans le principe d’évolution elle trouve sa vocation pour le plus grand bonheur de la personne humaine.
Par-dessus tout, cet idéal tire sa force du mystère entourant toute sa trame symbolique, car ce n’est que dans la mesure où le langage reste caché qu’il se rendra efficace auprès de l’individu. En cela, l’alchimie est une religion du mystère et montre au mieux l’importance détenue par le secret dans le cheminement spirituel de l’individu. Les alchimistes étaient peu soucieux de dévoiler la clef de leurs symboles car ils estimaient que cela eut enlevé toute leur efficacité à leur science. Révéler un secret est lui ôter toute valeur et l’on ne saurait faire un usage vulgaire de ces supports de sagesse. L’art du Grand Œuvre se rapproche là des célèbres mystères d’Eleusis, ainsi que de toutes les religions ésotériques au sein desquels la spiritualité dépend d’une tradition réservée aux initiés. Du moment que le message religieux n’est pas révélé au plus grand nombre, il dépend seulement de l’individu qui accepte de se soumettre à cette révélation d’en ressentir en lui les bienfaits et de laisser guider son âme par les images qui lui sont proposées. Un fait religieux resté caché fait ainsi toujours la part belle à l’individu indépendamment de la collectivité à laquelle il appartient. La promesse de ne pas dévoiler à ses semblables le contenu du message spirituel garantit l’effet exercé par ce dernier sur sa personne en même temps que reste intacte son indépendance d’esprit. Cela, Jung l’avait relevé lors de ses voyages, ainsi dans le nouveau monde où il fut frappé par le mystère de la religion des Indiens Pueblo. La force maintenant ce peuple, la personnalité qu’il avait su garder, lui venaient de ce secret renfermant ses croyances et grâce auquel survivait sa culture. « La préservation du secret donne au Pueblo fierté et force de résistance en face du Blanc tout-puissant ».
De fait, il est indiscutable que l’art alchimique offre à l’individu une vie de l’âme plus authentique, plus personnelle et plus mystique que celle renvoyée par les croyances officielles. Les alchimistes ont su proposer une voie spirituelle ayant pour avantage de faire connaître à leurs adeptes une vie intérieure plus intime, tout en leur donnant conscience de ce que le culte de leur temps pouvait avoir de figé. Au-delà des dévotions populaires qui étaient le lot de la multitude, leur sagesse se présentait comme une mystique visant à intérioriser Dieu en leur âme par étapes successives. Son but était à terme de trouver l’illumination et c’est en ce sens qu’elle suscitait l’inquiétude de la théologie traditionnelle. L’Église, qui n’avait pour but que de rassembler les fidèles dans une même vie communautaire cimentée par des traditions, n’éprouvait que méfiance envers tout ce qui pouvait détourner les croyants de la vie sociale, en dépit de son attachement au dogme du Saint Esprit. « Alors que, dans l’Église, la différenciation grandissante du rite et du dogme éloignait la conscience de ses racines naturelles dans l’inconscient, l’alchimie et l’astrologie se préoccupaient inlassablement de ne pas laisser tomber en ruine le pont les reliant à la nature, c’est-à-dire à l’âme inconsciente »29. Le secret dont l’alchimie s’entourait faisait passer celle-ci pour un art occulte et comme tel suspect de magie et de superstitions, toutes choses propres à laisser perplexes les membres reconnus de l’autorité ecclésiastique. La tendance à laquelle ceux-ci cédaient vouait l’individu à vivre uniquement en conformité avec des usages imposés. Tout en acceptant les principes du dogme chrétien, l’alchimie proposait à ses adeptes d’ouvrir leur âme à un savoir plus large et une vie religieuse plus profonde. Jung voyait dans la Pierre philosophale, tant rêvée par les alchimistes, un symbole de notre Soi, et considérait que cette philosophie pouvait apporter un intéressant complément au dogme religieux en aidant à l’épanouissement personnel de chacun.
Il existe un conte de fée qui exprime cet approfondissement, Blanche neige et les sept nains. « Ah ! que n’ai-je un enfant blanc comme la neige, rouge comme le sang et noir comme le bois de ce cadre ! » dit la mère de Blanche-neige. L’œuvre au blanc, l’œuvre au noir, l’œuvre au rouge, ces trois couleurs marquant les étapes du travail alchimique jusqu’à la pierre philosophale, image du Soi. Le travail des nains s’activant dans leur mine pour en extraire des diamants va dans le même sens, représentent ce désir de l’âme d’extraire en elle le joyau mystérieux et caché. Blanche-neige elle-même meurt finalement à la vie profane pour renaître à la lumière.
Entre cette renaissance prônée par l’art royal et les principes de l’ordre maçonnique existe une intime corrélation. Du statut d’apprenti à celui de maître existent une succession de grades jalonnant le parcours du franc-maçon, lesquels représentent autant de renaissances successives. Chacun doit progressivement acquérir la maturité et la sagesse. Les couleurs blanche, noire et rouge présentes dans les rituels maçonniques en témoignent, même si leur ordre de valeur n’est pas le même que dans l’alchimie. Le tablier blanc de l’apprenti, les draps mortuaires noirs, la couleur rouge visible dans les décors sont autant de symboles à la signification évocatrice.
A travers l’alchimie se perçoit au regard de Jung la faiblesse inhérente à l’évolution de la croyance religieuse. Le message de liberté et d’humanité que Jésus était venu apporter au monde avait été détourné de sa vraie valeur par la civilisation occidentale. Aussi d’autres cultures devaient-elles proposer à l’homme des choix différents visant à lui faire prendre conscience des excès du monde moderne.
Les voies du changement sont-elles impénétrables ? Elles prennent ici la forme d’un « manuel de réveil » !
Cet ouvrage, qui est le fruit de beaucoup de réflexion et de travail est drôle, follement pédagogique, et il explore autant avec la science qu’avec le cœur, l’intuition, l’esprit, les chemins de l’harmonie… Avec nous-même, nos entourages, et avec l’existence elle-même. Dans cette exploration nous rencontrons notre corps, mais sa matérialité, et la matière elle-même, n’est-elle pas création de la conscience ? L’inconscient, son immensité, son rôle essentiel dans notre vie mentale, et ses composantes : le subconscient qui dans l’ombre joue des ficelles de notre destin, le surconscient auquel nous ouvrons la porte si nous voulons changer, au-delà de l’égo. Outils psychologiques, outils spirituels, détermination, confiance, investissement personnel, persévérance… Les atouts sont présentés, mais ne pensez pas changer d’un coup, il y a de l’inertie !
Et puis, il y a le sens que nous donnons au réel, et ce que peut y faire la méditation, les dynamiques fonctionnelles cérébrales qu’elle peut induire.
Changeons de paradigme… avec l’aide de quelqu’un de compétent, extérieur à nos croyances nous conseille l’auteur ; pour percevoir le global, sur différents niveaux de compréhension ; et l’esprit va guider nos actions. Cela vous parait un peu abstrait ? C’est en fait que ce résumé ne peut rendre compte du cheminement précis et lumineux de l’analyse, de l’opposition entre croyances et expériences, de la démystification de la mystique, des problèmes que crée le mental… Ce livre conduit, en nous portant au-delà de nos conditionnements à nous ouvrir à l’intelligence de la vie, à la rencontre de l’esprit. Et il ne nous laisse pas seuls et dépourvus, dans cette rencontre…
Découvrez comment !
Gaston Bachelard, après une réflexion sur le feu et sur l’eau, entreprend la difficile approche philosophique de l’air. L’air qui nourrit l’imagination, sans cesse en mouvement, et nous fait grandir psychiquement. La pesante réalité devient légèreté ; comment faire une “thérapie par le souffle de l’air”