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Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi… vers le soi. C’est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l’homme moderne. Car il s’agit bien, aujourd’hui, de réenchanter le monde : “En évoquant le monde occidental moderne, Jung souligne l’extraordinaire progrès de la conscience humaine et tous les avantages qui en découlent : différenciation, connaissance, morale universelle des droits de l’homme, progrès scientifiques et techniques, etc. Mais il déplore aussi le prix à payer de cet essor si intense et si rapide de la conscience et dénonce une triple amputation de l’homme moderne : rupture avec la nature, avec le passé, avec le cœur et l’intériorité.” (F. Lenoir p. 302)
L’exemple du Soi et du Moi qu’il faut distinguer précisément, est caractéristique et essentiel à l’œuvre de Jung, qui écrit : ” Le moi n’étant que le du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché ; ce n’est qu’un complexe parmi beaucoup d’autres. Il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le Soi, le moi n étant que le sujet de ma conscience, alors que le Soi est le sujet de la totalité, y compris l’inconscient. En ce sens, le Soi serait une grandeur (idéelle) qui comprend en elle le moi. Il apparaît volontiers dans l’imagination inconsciente sous l’aspect d’une personnalité supérieure ou idéale, un peu comme le Faust de Goethe ou le Zarathoustra de Nietzsche “(Les types psychologiques 1921).
Comme pour tous les concepts que nous présente Frédéric Lenoir, l’éclairage est simple, complet. Il explique : “Terme emprunté à la philosophie hindoue des Upanishad, le Soi représente donc le centre de la totalité de l’âme (conscience, inconscient personnel et inconscient collectif), comme le moi est le centre de la conscience. Il en est aussi le principe directeur, le guide.”
L’ensemble des concepts psychanalytiques Jungiens sont restitués par Frédéric Lenoir, qui est un grand pédagogue en même temps qu’un chercheur. Et d’abord, bien sûr, le conscient, l’inconscient, en éclairant l’origine de ce dernier à partir de Spinoza, le philosophe dont il est aussi spécialiste.
“Jung constate que le conscient et l’inconscient font rarement coïncider complètement leurs contenus et leurs tendances, En fait, l’inconscient se comporte, face la conscience, sur un mode de compensation ou de complémentarité. Jung fait aussi le constat d’une césure de plus en plus importante chez l’homme moderne entre le conscient et l’inconscient, source de névroses et de psychoses.” (p. 95). La méthode de Jung va consister à travailler par introspection à suspendre le jugement conscient, pour favoriser l’émergence des contenus inconscients de la psyché.
Ce livre de plus de 300 page se lit, s’étudie, sinon se dévore, sans mal, que l’on connaisse déjà le génie de Jung ou qu’on le découvre. Il débute avec un éclairage de sa vie, qui éclaire son parcours de “découvreur”, sa “pensée imaginative et la fonction transcendante”. On comprend très bien comment toute cette œuvre est reliée à une réflexion sur la religion, et devient en même temps une révolution de la psychologie et une approche spirituelle approfondie. Frédéric Lenoir consacre une grande partie de l’ouvrage à “l’expérience intérieure” : le concept jungien du “numineux”, la “nécessité d’une vie symbolique”, la problématique d’un Dieu extérieur au divin intérieur…
Pensée imaginative, fonction transcendante, imagination active
L’inconscient collectif
L’archétype
Le Yin et le Yang (anima et animus), Y-king et synchronicité
Le processus d’individuation
Frédéric Lenoir vous donne ici la substantifique moelle de cet ouvrage important…
Mais je vous conseille quand-même de le lire, le méditer, et trouver, cultiver, votre Soi, votre processus d’individuation.
” La spiritualité n’existe pas en dehors de l’intériorité. Sinon, on verse dans l’idéologie. Dans ce « Petit Traité de vie intérieure », j’ai voulu unifier l’expérience mystique, la psychologie des profondeurs et la philosophie, parce qu’elles nous disent la même chose de l’être humain. De ses contradictions, de ses parts d’ombre et des forces de bonté enfouies dans le cœur de tout être humain. Il faut apprendre à se connaître et à s’aimer. Que l’on soit croyant ou athée, c’est le point de départ de la quête spirituelle.”
Backlight majestic cat in the darkcertaine
Ce mystérieux sentiment inconditionnel des animaux présents à nos cotés est une opportunité inespérée pour sortir de siècles de conditionnements qui nous ont désorientés de notre désir, nous éloignant de notre nature authentique. Nous pouvons retrouver le chemin de cette première source accessible qui nous ramènera progressivement a considérer une source première, à la fois plus lointaine mais si proche ; je l’appellerai Source divine, christique Source de vie. A cette condition, nous pourrons nous libérer progressivement de nos monstres intérieurs qui hantent depuis si longtemps notre abîme d’inconscience comme des ombres captivantes de notre caverne. Séparés du dedans, la folie meurtrière s’est emparée de l’esprit humain. Elle cessera son emprise dans la conscience d’être de nouveau reliés à la grande toile cosmique qui enveloppe et harmonise tout ce qui est. Il nous faut donc remettre en dedans de nous ce que nous avons, pendant si longtemps, projeté en dehors. Pour cela, il est nécessaire de comprendre la réalité extérieure comme une création illusoire à interpréter. A cette condition seulement, nous pouvons accéder au monde sensible, celui que les animaux connaissent bien et que notre âme vient reconnaître ici-bas à travers l’expérience humaine.
Tout attend d’être contacté et c’est cette expérience que nous faisons quand nous vivons au plus près de la nature extérieure ou de notre intériorité, ou bien des deux ! La résurgence du chamanisme et, comme nous le disions plus haut, la parole donnée progressivement aux peuples autochtones montrent à quel point nous avons besoin de rester cri lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (le C. Jung. L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
Revenons sur une notion qui n’est pas toujours très claire : celle de l’âme. Nous devons avant tout la considérer comme une énergie, ce qu’elle est bien évidemment. Mais le préciser permet d’éviter l’éternelle préoccupation comptable ! En effet, nous sommes tellement identifiés à notre individualité que nous assimilons l’âme à notre corps. Pour la plupart des gens, une personne = une âme. Mais la réalité spirituelle est bien plus complexe et il conviendrait davantage de raisonner en termes de collectif (un soleil) dont les rayons sont les émanations qui viennent déclencher l’expérience dans la matière à travers tous les règnes. L’espèce humaine porte donc l’émanation qui est à la fois dans le minéral, le végétal et l’animal. Ce n’est pas une question de chronologie, de temporalité, mais de coexistence. La seule différence réside dans l’éveil de la conscience qui embrasse simultanément tous les règnes. Cette conscience est Une, c’est pourquoi il est possible d’entrer en contact avec l’ensemble du vivant à tout instant. Le primatologue Frans de Waal donne cette image toute simple de l’iceberg : sa partie immergée, la plus importante, correspond à ce qui réunit toutes les espèces animales, nous compris. La minuscule partie émergée correspond à la spécificité humaine. Les sciences humaines sont dingues de ce tout petit bout-là ! Mais pour moi, scientifique, l’iceberg est intéressant dans son ensemble.
(…) nous avons besoin de rester en lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (C. Jung). L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
C’est un petit livre, avec un petit prix, qui peut produire de grands effets. Dans un style très direct, Madame B explique, fait toucher du doigt, fait ressentir, une manière positive de penser sa vie et de la simplifier.
Le livre s’accompagne d’exercices, simples et efficaces. Il pose quelques grands thèmes, des questions que chacun rencontre dans sa vie, comme le montre cet extrait du sommaire :
Le positif versus le négatif / Exercice “Roue de la vie” / La solitude et le silence / La surconsommation / Le couple / Les adolescents / Le vivre autrement
Qu’est-ce que la psychologie positive, et qu’est-ce qu’elle pourrait vous apporter de plus dans votre vie ?
Selon M. Seligman, la psychologie positive vise cinq paliers, les voici :
Ces cinq paliers influent sur votre bien-être, donc votre mieux-être, et ce, que ce soit sur le plan des émotions, des relations humaines, du sens de la vie et celui que vous lui accordez.
Lots d’une consultation en psychologie positive, le but n’est pas d’avoir une communication à sens unique comme il est pratiqué en psychologie traditionnelle. Le thérapeute fera travailler le patient avec des exercices appropriés à ses besoins et que celui-ci pourra refaire seul chez lui entre les séances. Le but est de vous faire travailler sur vous-même avec les bons outils. Cette approche peut convenir dans plusieurs situations, mais en la vie ou la sécurité de la personne ne doit pas être mise en danger, comme avoir des idées suicidaires, ou vouloir faire mal à autrui. Elle peut traiter plusieurs problèmes tels que l’anxiété de performance ou toute autre forme d’anxiété, le stress, la routine, la confiance en soi, l’estime de soi, les remises en question, les quêtes d’identité, la dépression mineure et légère, etc. La liste est longue, mais ce qu’il faut retenir, c’est que l’objectif est d’améliorer votre quotidien, sous tous ses angles, en entretenant une vision positive de la vie.
Cette étape est importante, car c’est la base, c’est elle qui vous permet de cheminer. Il faut se concentrer davantage sur les émotions positives. Cela ne veut pas simplement dire qu’il faut sourire davantage. Un simple sourire ne rendra pas votre vie plus positive, c’est plus complexe que ça ! C’est la capacité à être optimiste envers le passé, dans le présent et pour le futur.
L’engagement est un don de soi que l’on fait à l’autre. Il faut voir si vous y accordez assez d’importance, êtes- vous en mesure d’y mettre assez d’énergie ? C’est un investissement, un travail à long terme qui deviendra bénéfique pour vous avant tout.
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EXTRAITS
… le comportement d’un individu qui se conforme à une éthique en conscience de soi et des autres. Dans toutes les cultures, est qualifié de « sage » la personne qui sait mettre en pratique un ensemble de qualités vertueuses en s’appuyant sur « un savoir raisonné » : la prudence éclairée, la modération dans sa conduite, la tempérance, l’humilité, le calme, la sincérité, le discernement, la justice. Les philosophes grecs ont fait de ce concept un idéal de vie, un état de perfection qui doit mener au bonheur suprême.
La sagesse ne peut être ni une science ni une technique, c’est un savoir-vivre.
ARISTOTE
Il faut bien admettre qu’à l’époque où la pensée libérale incite à l’individualisme et .invite à l’excès, ce qui peut être perçu comme une forme d’ascétisme paraît vite impossible à atteindre, quand il n’est pas considéré comme quelque chose d’insupportable tant il est vrai que le matérialisme contemporain s’oppose radicalement au détachement spirituel et matériel qui caractérise la sagesse dans les diverses sociétés. Plus qu’un « savoir-être », elle est à la fois une intériorité qui mène à la quête de sens et au développement personnel, et une extériorité qui s’exprime par une proximité avec la nature et une capacité à lire les signes qu’elle envoie ; en découle la nécessité actuelle de respecter et de protéger cette mère créatrice et régénératrice. Par voie de conséquence, sagesse et religiosité ont aussi un lien. Dans l’inconscient collectif des sociétés occidentales, elle est affiliée à l’idéal judéo-chrétien mis en pratique dans les communautés monastiques qui en faisaient un art de se comporter face aux diverses situations de l’existence. (…)
Les excès du monde occidentalisé amènent un nombre grandissant de personnes à s’inscrire dans une démarche de résistance ou de rupture, comme pour retrouver un sens des valeurs et de la modération.
On pourrait penser que cette sédition touche uniquement ceux que la machine néolibérale exploite, mais les pièces maîtresses commencent elles aussi à grincer : 83 % des cadres pensent à une reconversion ou l’ont envisagée ; 14 % l’ont déjà effectuée. Malgré leur bonne situation, ils ne s’épanouissent plus dans leur travail et veulent donner du sens à leur métier en se faisant plaisir et en se rendant utile à la société. La juriste devient fromagère ou maraîchère. À l’occasion, elle s’engage dans une ONG, tandis que l’ingénieur en télécommunication se métamorphose en cultivateur de bambous ou en éleveur d’alpagas. Lassés des tensions du bureau et de l’exigence de rentabilité, ils veulent vivre à leur rythme et de leur passion. En se recyclant dans le social ou dans l’artisanat, en ouvrant un petit commerce, ils choisissent de se reconnecter avec le concret et le local ; un apaisement qui fait figure d’assagissement par rapport à ce qu’était leur vie d’avant. (…)
Le simple fait de manger devient un acte partisan. On mange « bio On cherche du « sans gluten 34 % des Français seraient fléxitariens en favorisant leur consommation de légumes et en réduisant celle de la viande (Kantar Worldpanel, 2017) ; 5 % seraient végétariens (Ifop, 2017) ; 0,5 % opteraient carrément pour le végan (Xerfi, 2018). (…)
« L’éveil » passe par le respect de tout ce qui vit ; ce qui exclut toute mise à mort volontaire ou même toute interférence avec la vie animale. (…).
Le jeûne intermittent ou thérapeutique fait également de plus en plus d’adeptes ; il rappelle les pratiques religieuses ancestrales des chrétiens, des musulmans et des Juifs, soucieux de purifier leur esprit et de rééquilibrer leur organisme à un moment de l’année.
On observe un allant similaire dans le domaine du bien-être et de la santé : 60 % des Français ont déjà consulté un spécialiste en médecine alternative et complémentaire ; 40 % d’entre eux y auraient recours régulièrement (Harris Interactive, 2019). Des chiffres qui sont en constante augmentation, bien que leurs effets ne soient pas prouvés. Aromathérapie, homéopathie, biomagnétisme, acupuncture, hypnose, reiki, sophrologie, yoga, ayurvéda : des pratiques inspirées, pour la plupart, de méthodes traditionnelles naturelles ou orientales qui rassurent et apaisent, contrairement à une médecine conventionnelle invasive et discréditée par de nombreuses affaires comme le scandale du Mediator (2010) (…)
De son côté Spiritualités Magazine s’interroge sur la sagesse et vous propose ces vidéos
Pour commencer, la sagesse antique c’est quoi, d’où ça vient ?
Et la sagesse, sans doute bien différente d’Asie ? Par exemple avec le Taoïsme
Et peut-on s’inspirer aujourd’hui, et dans notre culture, du Taoïsme ?
Des trésors de sagesse tibétaine, pour les petits et pour les grands. Des contes qui nous transportent dans un autre monde, une sagesse très ancienne. Un vaste champ d’idées philosophiques s’ouvre devant nous, des chemins spirituels se dessinent. En fait, il s’agit de se laisser porter, que l’on soit petit ou grand, et de baigner dans cet univers de traditions tibétaines qui nous enchantent et nous ouvrent aux mystère de la ressemblance et de la singularité des humains, des civilisations, des histoires. De belles illustrations, des couleurs, des formes inhabituelles viennent en même temps nous émouvoir.
Ce livre naquit de l’envie des auteurs, Charly, Charlotte et Chok, de raconter en français, les plus beaux contes du Tibet.
Leur intention, expliquent-ils, est de permettre à l’essence de la pensée tibétaine de venir bercer les nuits de vos petits. Les morales et les valeurs y sont souvent éloignées de celles que nous connaissons, comme la notion de mort qui, au Tibet, n’est pas vue comme une fin mais comme un passage vers une nouvelle aventure. Ces contes sont donc une invitation à ouvrir son esprit et à percevoir le monde d’un nouveau regard.
Trésors de Sagesse au Tibet est le premier opus d’une collection à venir, Un ensemble de projets littéraires pour permettre à toutes les cultures ancestrales et sacrées du monde de trouver leur voie vers le cœur de nos petits. Car tout l’intérêt de cet ouvrage est bien là : permettre une découverte commune (parent – enfant) d’une culture de l’autre bout du monde en créant de doux moments de complicité entre vous.
Visitez le site de La Goutte Créative pour connaître une très sympathique démarche éditoriale et de diffusion des cultures du monde.
N’hésitez pas à vous procurer ce trésor, ici, dans la librairie en ligne de Spiritualités Magazine
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Ce livre inattendu de Christophe André révèle à chacun ce qui a été pour l’auteur sa propre révélation : un besoin immense de consolation, qui reste souvent masqué derrière d’autres problématiques. Il nous propose ici tout un “art de la consolation”
Il suffit d’ouvrir un livre témoignant de la traversée d’épreuves de toutes sortes pour découvrir que la nature y est souvent une source immense de réconfort. Et que ses bienfaits vont bien au-delà d’une simple fuite d’un réel trop douloureux; ils relèvent davantage d’une intelligence vitale et profonde, d’un réflexe immémorial.
Se tourner vers la nature lorsqu’on est dans la peine et l’adversité, c’est plus qu’une distraction, c’est une forme de consolation. Qui prend le visage d’une régression, mais consolante : une régression comprise comme un réenracinement. Redevenir des animaux, voire des végétaux, sans mots et donc sans maux superflus. Etty Hillesum écrit ainsi : « Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d’être93. » En quittant le monde du mental, on découvre qu’on peut quitter parfois l’univers de la souffrance mentale et se contenter d’affronter l’adversité qui est là, sans en rajouter par nos pensées.
À la source de l’amour des humains pour la nature, se trouve la biophilie : ce sentiment obscur et profond que notre place est là, et que s’y trouve aussi l’essentiel de ce qui peut nous nourrir, nous porter, nous réparer, nous consoler. L’audelà est peut-être magnifique, tout y sera peut-être restauré et réparé, toutes nos blessures y seront peut-être guéries pour toujours ; mais l’ici-bas est consolateur…
Les consolations de la nature vont au-delà d’une aide ponctuelle, liée à un instant de soulagement offert par sa contemplation. Elles s’exercent aussi sur la durée, pour tenir bon face à une adversité prolongée, comme le raconte Rosa Luxemburg :
Lettre du 15 mars 1917 : Et à la fin, sans doute, tout s’éclaircira […]; après tout, je me réjouis déjà tellement de la vie.
Tous les jours je rends visite à une toute petite coccinelle rouge avec deux points noirs sur le dos, que je maintiens en vie depuis une semaine sur une branche, malgré le vent et le froid, dans un chaud bandage de coton
This unexpected book by Christophe André reveals to everyone what was for the author his own revelation: an immense need for consolation, which often remains hidden behind other problems. Here he proposes a whole «art of consolation»
Excerpt
Biophilia and bioconsolation (nature)
It is enough to open a book testifying to the crossing of trials of all kinds to discover that nature is often an immense source of comfort. And that its benefits go far beyond a mere flight from a reality that is too painful; they are more the result of a vital and profound intelligence, of an immemorial reflex.
To turn to nature when one is in pain and adversity is more than a distraction, it is a form of consolation. Which takes the face of a regression, but consoling: a regression understood as a re-engagement. To become again animals, or even plants, without words and therefore without superfluous evils. Etty Hillesum writes: “You have to become as simple and as dumb as the wheat that grows or the rain that falls. You have to be content to be.” When we leave the world of the mind, we discover that we can sometimes leave the universe of mental suffering and be content to face the adversity that is there, without adding anything by our thoughts.
At the source of human love for nature is biophilia: the obscure and profound feeling that our place is there, and that there is also the essence of what can nourish us, carry us, repair us, console us. The Aude may be beautiful, everything may be restored and repaired, all our wounds may be healed forever; but the here below is comforting…
The consolations of nature go beyond a one-time help, linked to a moment of relief offered by his contemplation. They also last for a long time to keep up with prolonged adversity, as Rosa Luxemburg says:
Letter of March 15, 1917: And in the end, no doubt, everything will be clear […]; after all, I am already so happy with life.
Every day I visit a tiny little red ladybug with two black dots on my back, which I have kept alive for a week on a branch, despite the wind and the cold, in a warm cotton bandage
Tant de livres, encore, qui parlent de la méditation… qui est une expérience à vivre, et non une pratique sur laquelle se renseigner.
Aujourd’hui, la méditation est à la portée de tous. Par les livres, comme en témoigne la liste que nous vous donnons, par les vidéos les podcasts et les réseaux sociaux… Sans parler de toutes les technologies que l’on peut associer à la méditation
Exemple : “Enceinte audio nomade, sans ondes in écran, Morphée propose 210 séances de relaxation et méditation guidées, favorisant un endormissement serein tout en générant un sommeil réparateur. On en connait les bienfaits, la diversité des pratiques”
Ou encore, toutes ces applications (pour portables) qui constituent un véritable “marché de la méditation” d’après frenchweb.fr ou encore d’après Sud Oues : Lâcher prise sans lâcher son smartphone : le boom des applications de méditation.
La seule vraie question est de la pratiquer soi-même, régulièrement, et de relier sa méditation à une intention, une intentionalité profonde qui invite l’être tout entier. Et de l’introduire dans les institutions, les groupes, pour apaiser, ouvrir l’esprit, faciliter le dialogue, limiter la souffrance. En fait, la pratique collective de la méditation, par exemple en classe, en entreprise (voir cette photo d’ingénieurs méditant), à l’hôpital… est un enjeu spirituel et humain de première importance, qui crée de l’harmonie, de la bienveillance, au niveau collectif, sans parler des effets pour la personne et pour son élévation spirituelle.
Voici un florilège de livres consacrés à la méditation. Mais n’oublions pas que nombre de livres de spiritualité proposent de nombreux exercices, des pratiques indispensables pour ne pas rester descriptif et théorique, dont très souvent des méditations.
MÉDITER À COEUR OUVERT Frédéric.. Lenoir POCKET
Livre accompagné de méditations guidées, Frédéric Lenoir introduit dans cette pratique la notion de cœur
MON CAHIER MÉDITATION NEW Christiane Beaugé, Isabelle Maroger, Mademoiselle Eve SOLAR
Des édition qui ont publié de nombreux livres de méditation, notamment pour les enfants
LA MÉDITATION DE PLEINE CONSCIENCE POUR LES NULS POCHE, Shamash Alidina FIRST ÉDITIONS
Il y a de tout pour les nuls ! Si on a encore des doutes sur les bienfaits…
50 MÉDITATIONS POUR MIEUX S’AIMER Fabrice Midal POCKET
Le discours du livre n’y va pas par 4 chemins :
Tu as peur de te rencontrer. Sais-tu que tous tes problèmes viennent de là ?
Tu ne peux pas prendre soin des autres si tu ne prends pas d’abord soin de toi.
Tu ne peux pas aimer les autres si tu ne t’aimes pas d’abord toi.
etc.
TOUT EST MÉDITATION Deepak Chopra LIZZIE
Un pas vers l’éveil ! Présentation audio
MÉDITER POUR SURMONTER UNE ÉPREUVE – UNE PRATIQUE POUR VIVRE PLEINEMENT L’INSTANT PRÉSENT – LES ATELIERS DU MEIUX VIVRE Céline Tran FIRST ÉDITIONS
Quand l’occasion de méditer prend des chemins non voulus
MON CAHIER MÉDITATION AVEC LE SON Isabelle Maroger SOLAR
Avec le son tout devient simple !
MÉDITER SANS SE PRENDRE LA TÊTE Fabrice Midal, Fabrice Midal LIZZIE
Si vous n’êtes pas convaincu par le livre précédent…
Les vidéos de méditation sont légion, et le nombre de vues est impressionnant. Voici un best of commenté.
Cédric Michel (champion toutes catégories de la diversité des méditations) – Bulles de Sérénité
547 k abonnés
4,5 millions de vues
L’un des thèmes majeurs est la méditation pour trouver la sérénité, le calme, se relâcher, lâcher prise…
De la musique à 13 millions de vues
La méditation bouddhiste à 1,6 million de vues
Doctissimo s’y met. Avec un petit succès : 35000 vues seulement
Méditation pour se recentrer
Christophe André explique, explique, et favorise le déploiement de la pratique partout où c’est utile
Voir aussi l’article sur AquitaineOnLine
Bien avant toutes ces recherches sur les sauvages des villes, l’entomologiste Robcrt Pyle évoque le premier “l’extinction de l’expérience” des humains en ville. Dès 1993, il estime que le contact avec la nature est vital pour forger notre intimité émotionnelle avec elle. L’idée est ensuite reprise ct répandue par le journaliste américain Richard Louv qui publie un best-seller, Last Child in the Woods. En jouant de moins en moins leurs aventures et leurs histoires imaginaires à travers les branchages et les herbes hautes, les bambins d’Homo urbanus ne se construiraient plus de la même façon. De plus en plus déconnecté de la nature, leur imaginaire ferait de moins en moins référence leurs exploits, leurs malheurs ou leurs petits bonheurs “sauvages”
Et l’on se rend compte que oui, les urbains reconnaissent très peu les espèces sauvages et locales qui cohabitent avec eux. Au Chili par exemple, la majorité des arbres plantés en ville sont des espèces venues d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Si l’on demande aux habitants le nom de trois arbres, plus de 75 % des interrogés nomment des espèces exotiques comme les pommiers et les palmiers.
Les enfants identifient plus facilement les espèces exotiques que les locales. Présentez des enfants un toucan et un merle noir en France, ils seront près de la moitié à reconnaître le toucan. Un quart seulement saura nommer le merle pourtant très commun en ville, aussi bien sur les toits que dans les parcs. Ils sont aussi plus enclins à vouloir protéger des espèces exotiques qu’ils ne rencontrent jamais comme les baleines et les grands félins12. Mais ils ne sont pas les seuls. D’autres bambins européens, marocains, népalais et turcs pensent de même. Pourquoi ? D’après les chercheurs, ce serait l’homogénéité des messages médiatiques en faveur de ces espèces qui influencerait les enfants. Et pourtant ce n’est pas faute de capacité d’apprentissage ni de mémoire. Puisqu’ils sont capables de reconnaître les 493 “espèces” de Pokémon. Un nombre trois fois plus important que les animaux et plantes dont la protection est prioritaire au niveau mondial.
Enfin, les enfants ne mettent plus le nez dehors. En 2009, la fréquence des visites dans les milieux naturels du Royaume-Uni était d’une ou deux fois par semaine pour la moitié des personnes adultes qui avaient été interrogées. Mais seuls 20 % des enfants allaient s’y balader. Aux États-Unis, la moitié des enfants ne pratiquent aucune activité en extérieur et, quand ils le font, ils y consacrent de moins en moins de temps. Entre 1997 et 2003, l’activité de plein air a perdu dix précieuses minutes. D’ailleurs, les visites dans les grands parcs nationaux subissent également une baisse constante. Quant à la découverte des insectes — oui, celle où l’on s’amuse à regarder ou à attraper les fourmis ou les gendarmes, coccinelles, punaises –, c’est une chose qui est complètement inconnue à certains Japonais et cette absence d’expérience a doublé en dix ans. Même grimper aux arbres, qui est le summum de l’aventure lorsqu’on est petit, devient une expérience rare13
Est-ce dû au temps passé devant les écrans de toute sorte et à l’urbanisation ? Probablement. En France, un enfant se plante devant des images virtuelles plus de quatre heures par jour, bien au-delà de la limite des deux heures quotidiennes recommandées.
« Si tu nies pas très occupé, médite vingt minutes ; si tu es occupé, médite une heure, » SAGESSE ZEN
J’enquêtais sur un phénomène de la méditation quand je découvris la formation à la pleine conscience. Huit semaines pour apprivoiser une pleine présence au quotidien. Cet art de l’attention est inspiré des pratiques et connaissances de la philosophie bouddhiste et éclairé par la recherche actuelle en sciences du cerveau et de la pensée. Cette pratique individuelle répond à nos besoins contemporains de ralentir, de faire preuve d’attention et de douceur pour mieux se reconnecter avec soi et avec le monde
Si la présence était une science, elle s’appellerait pleine conscience. Une qualité d’attention dans le mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien.
Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose…
Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.
La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien. Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose… Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.
La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement
Ici… devinez… tout simplement : pratiquez une de vos habitudes quotidiennes en ralentissant chaque geste
Méditer la montagne c’est apprendre faire l’expérience du changement dans la tranquillité. Le corps assis devient la montagne, la tète son sommet, les bras ses côtés, le bassin et les jambes sur le coussin sa base inébranlable. Passent le jour et la nuit, le vent et les intempéries, et la montagne est toujours là, immuable. L’exercice me ramène ma nature changeante : comme les incertitudes de la météo, des émotions, imprévisibles, me traversent. Méditer, je le comprends, n’est pas s’extraire du mouvement de la vie pour s’en protéger, mais se laisser toucher sans perdre pour autant sa stabilité. En demeurant cette base solide sur laquelle les autres peuvent compter.
Voulez-vous méditer comme la montagne ?
Assis, respirant, le dos droit, stable sur un coussin, visualisez le sommet de votre choix, une belle montagne avec sa base solide enracinée dans la roche et son sommet élancé qui tutoie les nuages Vous y êtes ? Alors vous pouvez maintenant « intégrer » cette montagne en vous, accueillir sa force et sa dignité.
Vous pouvez retrouver le détail de cette pratique dans des CD de méditation.
Ecoutez la présentation de ce livre, qui est à la fois simple, authentique et profond
Voir aussi le chapitre du livre d’Elisabeth Marshall qui parle du YOGA
Et d’autres approches que donnent toutes ces pages que le site consacre au YOGA ou tout simplement en parle :
Ecoutez la présentation
Vous pouvez aussi approfondir votre connaissance du Yoga avec cette extraordinaire encyclopédie du Yoga que nous présentons ici
Voici un livre très bien fait, et qui joint la connaissance de la philosophie du Yoga, et sa pratique, par soi-même, à la maison.
La table des matières est éclairante :
Le Yoga, c’est quoi ? Un peu d’histoire Les Sutras de Patanjali Quel Yoga pour qui ? Comment utiliser cet ouvrage ?
Respirer Investir mon corps à travers les postures Me relaxer Méditer
La souplesse, comment ça marche ? Travailler l’ouverture des hanches avec une séance de Vin Yoga
La question de l’ego dans la philosophie du Yoga L’ego dans notre vie quotidienne Dévoiler son être profond à travers la pratique du Yoga
L’amour dans les textes anciens du Yoga Le Bhakti Yoga, yoga de la dévotion La voie du cœur : faire ta différence entre empathie et compassion Le yoga Restauratif : se détendre en profondeur
Les causes de la souffrance Quelle posture pour méditer ? Différentes techniques de méditation S’aider du prânâyâma pour apaiser le mental
Se poser les bonnes questions Une fois sur votre tapis
Postures de Yin Yoga Postures de Yoga restauratif
Ariane est connue aussi comme Youtubeuse : sa chaine a 233 000 abonnés !
Nous venons au monde avec une signature. Chromosomes X + k ou X +Y. Sexe féminin ou masculin. Rose Ou bleu. Poupées ou camions. Princesses ou chevaliers. Cendrillon ou superman,
Même si, depuis les dernières décennies, quelques nuances se sont glissées, il n’en demeure pas moins que nous sommes polarisés dès notre naissance. Les archétypes se forment dans notre petite enfance et prennent une place importante dans nos vies sans que nous nous en tendions compte.
Difficile de mesurer leurs effets avant d’avoir commencé à désherber, un brin à la fois, de l’extérieur vers l’intérieur de soi. Et c’est une fois départies de toutes ces idées préconçues que nous parvenons finalement à voir plus clair, à mieux nous Même si, depuis les dernières décennies, quelques nuances Sont glissées, Il n’en demeure pas moins que nous sommes polarisés dès notre naissance. Les archétypes se forment dans notre petite enfance et prennent une place importante dans nos vies sans que nous nous en tendions compte.
Difficile de mesurer leurs effets avant d’avoir commencé à désherber, un brin à la fois, de l‘extérieur vers l’intérieur de soi. Et c’est une fois départies de toutes ces idées préconçues que nous parvenons finalement à voir plus clair ; à mieux nous comprendre et à nous connaître un peu plus profondément.
À la petite école, nous n’apprenons pas entre les premières règles sociales et les matières scolaires, les caractéristiques liées au féminin ou au masculin. Nous saisissons très jeunes pourtant, petites filles ou petits garçons, ce qui est attendu de nous. Nous quittons l’hôpital ou la maison de naissance souvent habillés de rose ou “de bleu selon notre sexe et entrons déjà dans un moule prédéterminé, carré, défini. D’emblée un bébé né masculin devra, selon les conventions sociales, développer sa masculinité. Il en va de même pour le bébé féminin, pour qui l’on a dessiné un parcours bien précis, le chemin que devrait suivre sa féminité.
Par ailleurs, la société sépare les humains – les hommes d’un côté, les femmes de l’autre – depuis des centaines, voire des milliers d’années, sans débattre de la manière dont une femme peut aborder son côté masculin ou un homme, son côté féminin. (…)
Se procurer le livre : L’énergie, clé de votre santé
Les étonnants pouvoirs de l’énergie sur le corps et l’esprit – Jean-Claude CHIGNAGUÉ
Jean-Claude CHIGNAGUÉ aux Editions Mosaïque-Santé
P. 75
«Notre conscience contemporaine n’est qu’un petit enfant qui commence à peine à dire Je. » Carl GustavJung
Donner une définition de la conscience est encore de nos jours un sujet de controverse. Philosophes ct neuroscientifiques confrontent leurs théories, mais la notion de conscience cache une multitude d’approches, et aucune ne fait actuellement l’unanimité. Grâce à l’imagerie médicale, à l’électroencéphalographie, nous savons néanmoins qu’elle résulte d’une participation active du cerveau. Il est impossible d’ignorer le fonctionnement bioélectrique et chimique des cent milliards de neurones qui le composent, mais cet organe est-il le seul à participer à l’élaboration de la conscience ?
Le cerveau représente 2 % de notre masse corporelle et consomme en moyenne de 20 à 25 % de notre énergie. Si le cerveau a l’air d’être le « patron », c’est quand même le corps qui, en douce, lui dicte sa loi à travers nos sens. (…)
p.85
Le psychiatre Carl Gustav Jung appelait Persona la structure de la personnalité dont nous avons conscience. Cette structure, disait-il, est en continuel échange avec le monde extérieur et se trouve fortement influencée par l’environnement. L’homme doit en effet s’adapter sans cesse aux différentes situations qu’exige le monde extérieur. C’est pour cette raison qu’il nomma cette structure la Persona, terme dérivé du grec proposons, qui signifie « masque ». Comme les anciens acteurs de théâtre qui portaient des masques différents en fonction du rôle qu’ils jouaient, Jung pense que chaque individu doit assumer un masque pour son « être au monde », et en changer selon son rôle dans la vie quotidienne. On peut dire que notre persona est formée de différents masques, comme celui du père ou de la mère, celui du professionnel, celui du sportif, celui de l’ami, celui du citoyen…
Il faut ajouter à tous ces masques possibles celui de chaque organe. En effet, selon la pensée traditionnelle chinoise, chaque organe de notre corps, en plus de son rôle physiologique, a une forte influence sur notre psychisme (nous développerons ce principe page 165).
Notre persona, notre Moi, serait donc composé de différents masques, de « petits Moi », d’îlots d’énergie qui existent tous en état de superposition et fonctionnent de façon ondulatoire ou corpusculaire selon les besoins. Chaque masque est alors une fonction de la conscience. Pendant tout le temps où je suis concentré sur mon travail, mon masque professionnel devient plus corpusculaire, mais le Moi peut changer à tout moment. Chaque masque peut apparaître tour à tour sous une forme différente. (…)
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Se procurer le livre : La personne humaine dans l’œuvre de Jung – Âme et spiritualité
La spiritualité ? La puissance de l’esprit sur la matière
Didier Lafargue aux Editions du Désir
La vie contemplative sur laquelle met l’accent la sagesse orientale vise à nous faire prendre conscience de la relativité de toutes les idées émises par l’intelligence humaine, dans la mesure où elles n’ont de sens que les unes par rapport aux autres et n’ont rien de définitives en elles-mêmes. Ceci, l’Orient a tenté de l’exprimer par sa croyance en l’harmonie universelle, celle issue d’un accord entre principes divergents. C’est ce que Jung appelle la conjonction des opposés.
Pour notre psychologue, le tour combatif pris par le culte chrétien, issu de cette tendance à opposer le bien et le mal, risquait de mener l’homme à commettre des actes inconsidérés. « Le caractère intolérable des opposés dans la psychologie chrétienne provient de leur exacerbation morale »8. Conformément à l’optique chrétienne, l’homme aspire au bien et succombe au mal, ainsi que le lui enseigne l’histoire de la Création suivie de la chute. La recherche effrénée du bien et le rejet catégorique de tout mal qui en résultent, lui fait connaître le danger d’être aveuglé par ses passions. Pourtant, toute chose n’acquiert force et caractère que par son contraire. Il n’est d’authentique progrès pour l’homme qu’en les confrontant l’une à l’autre puisque tout bien n’existe que par rapport à un mal correspondant et qu’il faut à chacun tout son jugement pour en avoir la plus juste notion. « Pour exister toute chose a besoin de son contraire, sinon elle s’affaiblit jusqu’à l’inexistence »9. Cette idée, Héraclite l’avait déjà émise voici plus de deux mille ans. L’originalité de sa pensée résidait dans la vision qu’il avait du conflit entre les contraires, celui régissant un univers pour lui théâtre de forces agissantes et antagonistes : le jour et la nuit, la vie et la mort, la beauté et la laideur, l’amour et la haine, l’ordre et le désordre… Plus que leur combat, leur complémentarité permettait au monde de s’édifier puisque, conformément à la volonté divine, ils étaient liés entre eux.
Jung estimait cette philosophie en accord avec la réalité humaine dans la mesure où il n’existe rien de complètement fixé ici-bas et où tout ce qui régit notre existence demeure relatif. Il n’est que de comparer les civilisations et les règles morales auxquelles chacune obéit pour s’apercevoir de leur différence, voire de leur opposition. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà » disait Pascal. Savoir que les mentalités et les conceptions varient selon les époques et les lieus incite l’homme à s’interroger sur lui-même et l’oblige à un effort de réflexion approfondi sur le sens de ses actes. Jung pense qu’une telle conduite justifie le développement de la psychologie car, pour éviter de se laisser hypnotiser par la séduction de l’idée, obligation est faite à l’individu de se pencher sur sa personne et de comprendre les motivations qui la dirigent. Toute décision prise consciemment a son répondant dans l’inconscient et il ne sert à rien de fixer son esprit sur une chose déterminée si les messages envoyés par celui-ci lui sont défavorables. C’est précisément le sens revêtu par la conjonction des opposés, à savoir que l’homme ne peut être totalement lui-même que s’il consent à se remettre en question, la première manifestation des forces contraires s’exprimant bien dans le couple conscient-inconscient. En observant son âme et en comprenant la relativité des principes qui exercent sur lui leur attrait, il pourra assumer avec dignité les inévitables conflits de devoirs qu’il aura à connaître dans sa vie. « La contemplation des opposés enseigne à l’homme oriental le caractère de la maya. Elle confère à la réalité le caractère de l’illusion. Derrière les opposés, et dans les opposés, se trouve la vraie réalité qui voit et embrasse le tout »10. C’est cet idéal que tentaient d’atteindre les alchimistes et la quête de la pierre philosophale trouvait chez eux tout son sens dans leur effort pour dépasser ces forces divergentes.
(…)
Je suis heureux de vous accueillir en compagnie de ma Licorne pour vous présenter un livre qui a été vendu par millions d’exemplaires (au moins un) dans le monde entier. « Burn after writing », « brûler après avoir écrit »
C’est un ouvrage, un objet, d’extrêmement original. Ce livre offre l’opportunité de se confronter chacun aux grandes questions de sa vie. Non pas de façon théorique… mais en écrivant en écrivant à partir de questions qui vous sont posées par le livre qui sont ensuite suivies d’espaces permettant de répondre à ces questions. Et de répondre évidemment avec la plus grande sincérité. Pourquoi ? Parce que tout simplement vous allez être le seul ou la seule à écrire quelque chose dans le livre. Avant de le bruler ! Donc c’est une épreuve de sincérité absolue. C’est une façon de se confronter à soi-même de façon guidée.
Mais évidemment les questions sont parfois difficiles : « la chose la plus folle que j’ai jamais accomplie » (ne croyez pas que je vais vous livrer mon propre exemple). « La croisée des chemins la plus importante de ma vie » ; « Je ne pardonnerai jamais :… »
Extraits
« Soyez honnête, imaginez ce que dissimule le masque ; Y a-t-il quelque chose ; qui êtes-vous réellement : je suis… je ne suis pas… ; j’adore ; je déteste… »
Ou aussi, « pensez rapidement, mieux encore ne pensez pas : contournez vos filtres mentaux et allez droit au but, ne vous arrêtez pas, ne réfléchissez pas et ne critiquez pas : si vous pouviez exprimer vos désirs en un seul mot ».
Mon partenaire, mon corps, ma vie amoureuse,
Et tout cela c’e
st à remplir pour être au clair avec soi-même
L’appel du futur
La liste des 10 endroits où j’aimerais me rendre avant de mourir
Etc.
Voilà. Pouvez-vous être vraiment honnête lorsque personne ne vous regarde ?
Un livre aux Editions Contre-dires écrit par Sharon Jones
Bon rendez-vous avec vous-même !
Tel est le sous-titre du livre que vous trouvez aux Editions GERESO et il traduit bien l’intention de l’auteur : bien ancré dans notre époque et dans notre culture, il propose une méthode simple, progressive, et 20 exercices pour pratiquer la méditation partout et sans difficulté. L’idée est aussi de dépasser la recherche d’un mieux-être, parce que l’on cherche un progrès spirituel ou même à pallier des difficultés physiques ou psychologiques. L’auteur détaille les besoins auxquels la méditation peut répondre… et être vraiment efficace.
Dès la première pratique, Patrick Vidal nous demande de se formuler à soi-même les objectifs que l’on poursuit, le désir qui nous anime, pour nous-même et non pour ce que les autres attendraient de nous.
C’est une posture mentale qui n’est pas courante dans les méditations guidées, qui laissent plutôt advenir ce qui n’est ni voulu ni conscient, et pour ne pas s’y arrêter… mais après tout vous pouvez tout à fait pratiquer la méditation de manière orientée, voire utilitaire. La séance 2 insiste sur la nécessité d’exprimer une volonté, sans manipulation extérieure, et en l’entrecroisant avec l’amour. Quant au second exercice, il introduit un rythme précis de respiration. Je ne vous dis pas lequel, mais c’est concrètement intéressant et ça force votre cœur à battre plus régulièrement.
La pratique 4 nous fait parvenir au point original de la méthode : un rythme de respiration 2/4/8/2 trois fois. A connaître et pratiquer ! La suite vous expliquera toutes les conséquences bénéfiques.
Fil de respiration, fil de conscience, fil de pensées… l’auteur explique comment cet écheveau de fils permet de renouer avec notre véritable nature, à l’encontre de nos modes de vie moderne. La suite peut vous conduire à passer d’un torrent de pensées, à l’atténuation de la présence de vos pensées, à “une plage de conscience calme, vierge”, au calme mental. Pour la suite, il s’agit de ne pas se laisser emporter par nos pensées, mais de les contempler.
Le désir de se trouver soi-même. Mais qui suis-je ? Avec le terme “vibration” pour parler de sa propre existence intérieure, nous comprenons, avec Patrick Vidal que pour apprendre plus sur soi-même il faut se détacher de ce que l’on croit savoir. Affrontons le mystère ! Puis il en arrive à l’état de vacuité. Nous en sommes à la moitié de la méthode, Et vous découvrirez la suite au fur et à mesure que vous progressez avec le livre. Quelques mots pour repère : le temps qui s’enfuit, Ah ! Le temps d’enfance où nous savions attendre sans raison ! “S’installer paisiblement dans un instant immobile”, s’ancrer dans l’instant.
Puis l’intime s’intéresse au corps, au ventre, à “habiter la boite crânienne”… Puis à notre énergie… La pratique 16 nous permet de pratiquer 5 minutes sans intention – ouf ! Puis il faut sentir ses pieds… L’humour est toujours là, mais la méthode est vraiment intéressante, conduit à une vraie réceptivité. Et au contact avec son “guide intérieur”. La suite est à découvrir, et peut-être ce livre est pour vous le point de départ d’un changement de vie.
Les textes sacrés de la tradition tantrique du Cachemire, le Vijñanabhairava Tantra, inspirent à Nathalie Delay un yoga de l'instant. Revenir à notre vraie nature. Découvrir l'ultime, la non-dualité, entrer en contact direct avec nos perceptions, nos émotions, nos...
Cette idée d'un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc...
Alejandro Jodorowsky L'industrie infantile : sans conscience, morale caduque...On n'a pas de consolationOn a donné la parole à des personnes enfantine, qui ne travaillent pas sur elles-mêmes Nous vivons un moment critique pour l'art. Prisonnier, l'art a perdu son...
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L'interview de Johann Henry par Jean-Marc Blancherie Un livre écrit à trois, un côté rigoureux, sérieux, dans ce champ de la psychologie transpersonnelle, où l'on entendait des choses qui partaient un peu dans tous les sens.Ses origines, ses concepts, et sa...
Tant de livres, encore, qui parlent de la méditation... qui est une expérience à vivre, et non une pratique sur laquelle se renseigner.Aujourd'hui, la méditation est à la portée de tous. Par les livres, comme en témoigne la liste que nous vous donnons, par les vidéos...
Extraits « Si tu nies pas très occupé, médite vingt minutes ; si tu es occupé, médite une heure, » SAGESSE ZEN J'enquêtais sur un phénomène de la méditation quand je découvris la formation à la pleine conscience. Huit semaines pour apprivoiser une pleine présence au...
Un livre important de Belinda Grace Aux Editions Le lotus et l'éléphant. Une méthode pour développer son imagination, sa perception, d'abord. Puis, avec des exercices très intéressants, très efficaces, ses dons de clairvoyance et leur utilisation pleine de sens...
"Une philosophie moderne à pratiquer simplement" Tel est le sous-titre du livre que vous trouvez aux Editions GERESO et il traduit bien l'intention de l'auteur : bien ancré dans notre époque et dans notre culture, il propose une méthode simple, progressive, et 20...
Florilège de Frédéric Lenoir sur la méditation Frédéric Lenoir vous offre une méditation L’interview de Frédéric Lenoir - Stupéfiant ! SUAPS Dijon : Méditation 5# Frédéric Lenoir : Sérénité Le phénomène Frédéric Lenoir, sur LCI Frédéric Lenoir : enseigner la...
Tous les articles de Spiritualités Magazine concernant le YOGA
Vous souhaitez feuilleter un livre entier sur le Yoga et la méditation ? Cécile Roubaud Yin Yoga. C’est ici, sur le site d’un grand distributeur
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Il serait difficile de parler du yoga sans aborder les questions de pratique, sans prendre en compte le corps et le souffle. Le souffle qui, naturellement, amène au corps. Toutefois, lorsqu’il aborde la question des méthodes, et dieu sait qu’il y a de multiples méthodes où d’écoles qui existent dans le champ du yoga, cet ouvrage le fait toujours dans une perspective d’ensemble, celle des sciences humaines. Voir notre article
Ysé Tardan-Masquelier dans son introduction, explique que le que le yoga désigne une diversité de conceptions et de pratiques aux origines et à l’histoire peu connus, sans cesse reprises, interprétées, depuis plus de 2 millénaires. Ce qui fascine, irrite, interroge, dit-elle, c’est cette expansion planétaire… Est-elle l’indice d’une mode exotique demande-t-elle ? Elle pose toute une série d’autres questions tout à fait pertinentes : est-ce l’expression de l’individualisme, qui se porte vers un idéal du corps, un désir de bien être, de bonne santé, la vitrine d’un marché concurrentiel et plutôt lucratif, le signal d’une remise en question ?
C’est en réalité que se transforment les habitudes, les comportements, à la faveur d’une quête intérieure qui vise, à travers une méthode, le calme de l’esprit et au-delà une conduite éthique une aspiration à la sagesse une forme de spiritualité.
Comment demande-t-elle encore aborder ce phénomène mondial à la signification déconcertante ? Longtemps ignoré par le monde académique sous-estimé et peu régulé par les autorités administratives, reconnu pourtant par les plus hautes instances internationales (Nations Unies, Unesco…) comme bénéfique à l’humanité. Elle ajoute que le contexte actuel paraît favorable à une exploration et à une analyse approfondie de toutes ces questions et de bien d’autres comme nous le verrons en approfondissement les contenus de ce livre.
Un approfondissement que nous allons donc faire progressivement, en prenant en compte les chapitres qui nous semblent répondre le plus urgemment ou en tout cas le plus directement à des préoccupations à des questions que se pose Spiritualités Magazine.
Voyons déjà simplement les différentes parties qui composent l’ouvrage.
La première : Aux origines du yoga… avec carrément les prémices du Yoga Sûtras, les aphorismes de l’école de yoga.
2ème partie : l’essor du yoga dans l’Inde antique et médiévale. L’avènement du Hatha Yoga dans le monde de l’ascèse, jusqu’au temps des mongols le monde, de l’ascèse au temps des Moghols. Puis les horizons ouverts.
3ème partie : de l’Inde à l’Occident rencontre entre 2 mondes, les initiateurs des yogas modernes.
4ème partie : l’expansion planétaire, la mondialisation du yoga. L’Inde du 21e siècle et le yoga un succès qui interroge l’individu ; le yoga une réponse à la quête contemporaine de spiritualité ; le yoga une écologie du corps et de l’esprit ; du gourou à l’enseignement de yoga, quel avenir.
Nous allons donc interroger ce livre peu à peu sur certaines des questions qui traitent dans les chapitres que nous venons de vous donner. mais dès à présent Spiritualités Magazine vous recommande chaudement ce type de lecture : il s’agit effectivement de l’une des branches fondamentales de la spiritualité et de ses pratiques, et nous ne saurions trop vous recommander d’approfondir l’histoire ces grands courants spirituels, ces pratiques, de les recontextualiser, de les voir au travers de l’histoire… Donc si vous pratiquez particulièrement le yoga ou si vous vous y intéressez du point de vue philosophique et du point de vue spirituel, n’hésitez pas à vous procurer ce livre absolument extraordinaire de savoir et de spiritualité.
Chez Albin Michel
Après trois années de travail méticuleux, la première encyclopédie consacrée au yoga était prête à voir le jour. Avec une cinquantaine d’auteurs, plus de 200 illustrations éclatantes et un éditorial dirigé par le renommé Jean Bhutta, cet ouvrage promettait d’être un chef-d’œuvre d’érudition et de beauté.
Le succès des précédentes encyclopédies d’histoire des religions ne laissait planer aucun doute sur l’accueil chaleureux qui attendait ce nouvel ouvrage. Certains auraient pu penser que le yoga, avec ses origines anciennes et mystiques, ne pourrait pas susciter le même engouement que les thèmes religieux. Et pourtant, le yoga s’est révélé être bien plus qu’une série de postures et de respirations ; il est un phénomène social global, un témoin éloquent de la mondialisation culturelle. Chaque page de cette encyclopédie illustre un voyage, de l’obscurité des origines mystiques du yoga à son émergence comme un pilier du soft power de l’Inde moderne. Le yoga, autrefois confiné dans l’ombre, maintenant illuminé et exploré, est disséqué et célébré par plus de 50 spécialistes sous la direction experte de Jean Bhutta.
Mais ne vous y trompez pas, cette encyclopédie n’est pas un guide pratique parmi tant d’autres. C’est un ouvrage de vulgarisation scientifique, un trésor d’informations détaillées et rigoureuses qui plonge dans l’histoire complexe et nuancée du yoga. De ses racines anciennes, marquées par l’appropriation et la transformation par diverses cultures et religions, à son statut actuel de phénomène mondial.
Les lecteurs seraient accueillis par des images rares et parlantes, chaque illustration étant un témoignage de la richesse et de la diversité du yoga. C’est un livre illustré, coloré, un cadeau précieux pour les millions de pratiquants du yoga, invitant à la fois les novices et les vétérans à explorer les profondeurs de cette pratique ancienne.
Arnaud Masquelier, docteur habilité en histoire et anthropologie des religions, a dirigé cette encyclopédie avec une expertise incontestée. Son expérience, forgée dans les salles de classe de la Sorbonne et de l’INALCO, a imprégné chaque page, faisant de cet ouvrage une référence inégalée dans le monde du yoga.
L’une des joyaux de l’encyclopédie est la nouvelle traduction des Yoga Sutras par Marc Ballanfat. Ce texte ancien, souvent comparé à la bible du yoga, est revisité, offrant aux lecteurs une perspective rafraîchie et contemporaine. Les commentaires profonds et les résonances philosophiques qui accompagnent cette traduction enrichissent l’expérience, faisant de la lecture un voyage intellectuel et spirituel.
De la période médiévale fascinante où le hatha yoga prend forme, avec ses postures inventives et ses techniques méditatives, à la première mondialisation du yoga marquée par des figures emblématiques comme Vivekananda et d’autres maîtres du 19e et 20e siècle, chaque chapitre est un voyage dans le temps. La richesse de l’iconographie, l’érudition des auteurs et la passion des éditeurs font de cette encyclopédie du yoga non seulement un ouvrage de référence mais également une œuvre d’art, une célébration du yoga dans toute sa splendeur et sa complexité. C’est le témoignage du yoga non seulement comme une pratique physique et spirituelle mais aussi comme un phénomène culturel et historique, indissociable de l’histoire de l’humanité.
Au mélancolique je n’ai qu’une chose à dire : « Regarde au loin. » Presque toujours le mélancolique est un homme qui lit trop. L’œil humain n’est point fait pour cette distance ; c’est aux grands espaces qu’il se repose. Quand vous regardez les étoiles ou l’horizon de la mer, votre oeil est tout à fait détendu ; si l’oeil est détendu, la tête est libre, la marche est plus assurée ; tout se détend et s’assouplit jusqu’aux viscères. Mais n’essaie point de t’assouplir par volonté ; ta volonté toi, appliquée en toi, tire tout de travers et finira par t’étrangler ; ne pense pas à toi ; regarde au loin.
Ce beau livre, magnifiquement illustré, s’ouvre sur cette citation, choisie fort à propos, du philosophe Alain. Et c’est bien loin qu’il nous amène : dans le monde et à l’intérieur de nous-mêmes.
Partir et méditer nous amène en Argentine, en Australie, en Espagne, aux États-Unis, au Portugal, en Israël, à Madagascar ou au Pérou, dans les petites Antilles, en Allemagne, en Chine… et j’en passe.
Il nous emmène aussi beaucoup en France. Il fait tout cela sous 4 angles successifs : explorer, méditer, ressentir, se mettre en quête. Pour chaque endroit il nous donne une description mais sous l’angle d’une connaissance approfondie et intéressante du lieu.
Et ce n’est pas tout. il fait voir les lieux sous l’angle de l’expérience de l’expérimentation du territoire par exemple des hommes historiques ou des explorateurs.
Il s’agit par exemple d’aller en Terre de Feu, l’archipel du bout du monde, en Argentine. Il nous parle de Fitzroy qui connaît bien ce lieu. En 1830 lors d’un premier voyage il y a capturé 4 Amérindiens pour les ramener en Angleterre et les présenter à la Reine. Plus tard il les reconduit lors d’un nouveau voyage avec le même navire dans lequel prend place le jeune Charles Darwin. Pour lui ce voyage d’exploration en Terre de Feu puis au-delà vers les Galápagos sera à l’origine de sa théorie de l’évolution des espèces.
Sensations et vertige seront aussi au rendez-vous. Mais c’est aussi une autre sensation une autre dimension que vise l’auteur : aller plus loin pour voir plus loin. Déjà par exemple dans l’île de Norfolk, l’île des descendants des mutins de la Bounty comment une communauté Anglo-tahitienne a pu ici rester soudée fière de ses racines et dépositaire d’une histoire légendaire. Un début de réponse donnée par une citation de Albert jacquard : je suis les liens que je tisse. Plus proche il nous parle ensuite de la Catalogne : des vœux et des feux pour la Saint-Jean.
Puis on repart plus loin dans l’Arizona : ici s’offre une sensation troublante à la fois d’immensité et de solitude. il décrit les monolithes de grès rouge et leurs allures de cathédrale, puis la petite ville et ses environs qui sont considérés comme des lieux sacrés et puissants, un pouvoir d’attraction qui ne se limite pas à la géologie particulière et à la beauté des panoramas. Il parle d’un pouvoir neurostimulant des lieux, des roches rouges chargées de la mystérieuse force cosmique des vortex. Des endroits où la terre semble particulièrement vivante, tourbillonnante d’énergie propice à la méditation à l’exploration de soi. Un ensemble de lieux nous sont présentés ensuite sous l’égide d’une citation du prologue de la règle de Saint Benoît : « écoute et prête l’oreille de ton cœur ». Où aller pour faire circuler, utiliser, les énergies des pierres, pour méditer et se sentir bien puis toucher les étoiles : au pic du Midi. On emprunte plus loin le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ces chemins qui ne sont pas seulement religieux. Ils se sont ouverts à tous ceux qu’ils soient randonneurs amateurs de sites historiques et surtout à tous ceux qui cherchent à redonner un sens à leur vie car tous finalement se sont donné rendez-vous à eux-mêmes, en mettant leurs pas dans ceux, ancestraux, de milliers de pèlerins qui ont fait cette même expérience, face au même paysage. Dans un pareil mouvement lent qui confère nous dit l’auteur le sentiment d’être pleinement vivant et tout à fait à sa place ici et maintenant.
Plus loin il s’agit de faire l’expérience d’être relié au monde. Alain est de nouveau cité : « quelle chose merveilleuse serait la société des hommes si chacun mettait de son bois au feu au lieu de pleurer sur des cendres ». On nous propose cheminer avec Steven sonne dans les Cévennes communier avec la nature et avec l’animal puis on fait un bond jusqu’à une capitale Maya, Tikal. Tikal habité durant plus de 1500 ans depuis le 6e siècle avant Jésus Christ. Les premiers temples pyramides érigés par groupe de 3 durant l’âge préclassique. Interrogeons-nous sur une vision cosmogonique du monde. Et plus loin nous nous retrouvons au Pérou avec les Géoglyphes des Nazcas, mystérieuses lignes tournées vers le ciel. Il s’agit ensuite de renouveler les rituels magiques dans les petites Antilles Trinidad et Tobago. L’art de prendre son temps nous entraîne ensuite en Sibérie. L’île d’Orkhon lieu sacré du chamanisme rituel établit un dialogue avec les esprits qu’il s’agisse d’une montagne d’un animal ou d’une forêt.
Et maintenant méditer. Méditer encore. Si vaste et si petit est le monde.
Un écrin de verdure abrite les trésors d’une fabuleuse civilisation disparue. L’auteur donne des indications sur le symbolisme Khmer. Et dans un prochain chapitre nous voilà du côté de chez Swann, le temps retrouvé, le jardin philosophique d’Ermenonville. Pour nous retrouver tout à fait ailleurs ensuite dans les Alpes de Haute Provence pour pousser la porte du monde. C’est le lieu tibétain de Samten-Dzong. Nous irons aussi à Notre-Dame de Paris expérience intime de l’espace-temps. Puis Chartres haut lieu de ce qui sera ensuite désigné par l’expression d’humanisme chrétien. Saint Martin du Canigou pour les vertus d’une vie contemplative : s’isoler du monde puis se retirer du monde sur le mont Athos en Macédoine et le voyage continue. Ainsi je ne peux pas tout vous citer. Allons encore en Écosse afin de trouver un refuge inspirant, méditer pour demain. Trouvons l’hospitalité du grand Saint-Bernard.
Puis vient le chapitre se mettre en quête le temps du rêve sur une terre mythique les aborigènes ont accosté il y a près de 50000 ans le temps du rêve. Puis le temps des origines, la contemplation mystique, Montserrat près de Barcelone. bien plus loin un culte qui dépasse l’entendement Axoum en Éthiopie. Puis des monastères dont on n’avait jamais entendu parler, en tout cas moi-même. Le temps de la contemplation. D’autres lieux encore. Certains très connus mais abordés avec toute la puissance de l’esprit et d’autres largement méconnus mais qui vaudraient tant le voyage. Le mystérieux ailleurs. Comme le site archéologique de Vat Phou, au Laos pour terminer au couvent de Tomar au Portugal, dans une ancienne forteresse de l’ordre des Templiers qui ont bâti là une citadelle sur un surplomb rocheux.
Allez ! Partez en voyage avec « Partir et méditer » un voyage de l’esprit mais pourquoi pas osez… Osez partir dans l’un de ces lieux lointains que ce beau livre va vous faire découvrir !
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Médecine de l’âme et voie d’éveil. 50 huiles essentielles Cœur Corps Esprit.
Le grand livre des huiles essentielles est ici
Tous ceux qui s’intéressent aux médecines douces, qui les pratiquent, ont rencontré les huiles essentielles et souvent ils s’en sont servis.
Dès le départ l’auteur indique en quoi cette approche est originale : elle accueille les huiles essentielles non pas comme un soin parmi d’autres, mais en tant que médecine de l’âme et comme voie d’éveil.
Le livre va passer en revue 50 huiles essentielles… cœur corps et esprit. Dans la globalité de l’être donc, et ces huiles essentielles vont chacune être reliée à nos chakras. Ce sont donc des problématiques subtiles qui nous sont proposées et qui nous permettent de singulariser nos usages des huiles essentielles.
Et ce n’est pas tout question originalité : ce livre dépasse la question de la puissance thérapeutique des composants des huiles essentielles. Il explore une voie d’approche nouvelle fondée sur l’observation prolongée et attentive des effets d’une odeur sur le corps et sur la sphère psychique C’est la puissance globale d’une huile essentielle que cette méthode cherche à saisir pour une compréhension vraiment fine des propriétés thérapeutiques.
Il s’agit nous dit l’auteur d’une aromathérapie sensible. Et de façon très concrète elle nous propose de pratiquer des méditations olfactives : un chemin de transformation et de guérison. Elle nous enseigne ses méditations de manière très simple. En prenant appui sur la respiration pour revenir en nous et observer et accueillir ce qui s’y passe avec bienveillance, sans préjugés, sans juger. Embrasser d’une respiration paisible les tensions et malaises quel qu’ils soient, physiques ou psycho-émotionnels. Les reconnaître, les accepter pour ce qu’ils sont mais sans s’identifier. Les laisser évoluer et se transformer pour arriver au lâcher-prise, à une vraie détente. Peu à peu la sensation et le sentiment d’une unité corps esprit nous enveloppent et nous ressourcent.
Du centre de notre être, nous dit l’auteur, un espace se libère et des prises de conscience peuvent émerger. Celles-ci naissent de notre vision profonde et de notre sagesse, et non pas de l’activité de notre mental trop bavard. Nous goûtons une qualité de présence qui nous ramène à notre demeure véritable. Le cœur s’ouvre. Voyageons donc au pays des plantes médicinales aromatiques. Vivons avec ce livre un chemin d’éveil à soi-même en même temps qu’à l’âme des plantes.
Pratiquer la méditation olfactive c’est très simple. Il faut d’abord choisir évidemment une huile essentielle en affinité avec la question que l’on se pose, et avec le chakra auquel cela correspond. Par exemple le chakra couronne et le chakra racine sont des grands maîtres des portes et des transformations. Quelques médicinales de la perception éclairée, comme l’hélichryse, le gattilier, le séquoia géant ou le ravintsara et le Tea Tree, entre autres, nous accompagnent pour cheminer en conscience, pour intégrer les expériences de vie, l’ombre et la lumière. Appelez vos propres huiles essentielles guides en utilisant la voie qui vous convient : celle de l’instant présent, celle du ressourcement, celle de la transformation ou de la connaissance, car l’auteur nous introduit aux différentes voies permettant de choisir une huile essentielle. Celles qui nous accompagnent par exemple dans les passages de l’existence et nous donnent avec la méditation olfactive guidée les clés d’un nouveau départ.
Agnès Addey nous explique comment en pratique mener cette méditation en formulant des intentions, en identifiant la période que l’on souhaite fermer, puis dans la méditation guidée se succèdent plusieurs phases extrêmement enrichissantes, logiques, cohérentes. Cette pratique qui est révélée à la fin du livre permet de vivre pleinement les indications qui sont données pour chacune des huiles essentielles et pour chacun des chakras. Toutes ces correspondances deviennent une sorte de grande encyclopédie au fond de vous-même. Et la délivrance de messages pour vous guider dans votre cheminement intérieur. Avec plus de 50 huiles essentielles qui sont détaillés dans toute leur dimension psycho-émotionnelle et énergétique. Et avec des clés de correspondance et d’harmonisation par chakra, l’ouvrage d’Agnès Addey est une belle invitation au voyage intérieur quelle que soit la façon dont vous allez pratiquer l’huile essentielle (par massage, onction, par méditation olfactive ponctuelle où régulière. C’est un très bel ouvrage, très bien illustré, que Spiritualités Magazine vous recommande chaudement.
Dans le calme, il semble que c’est notre être profond qui se réorganise. Le Ravintsara nous apprend à nous retirer des affaires du monde, sereinement, à naviguer sur les ailes de la conscience, à retrouver des forces physiques, psychiques, spirituelles, pour ensuite revenir à notre chemin dans la matière, allégé, plus en contact avec notre source, notre âme, le Soi. Il raccorde aux chakras supérieurs, de la gorge au coronal, sans perdre son ancrage.
Guide accompli, il nous invite à vivre la vibration de la pleine conscience. Celle-ci peut prendre la forme du geste délié d’une main servant le thé, d’une main qui épluche les légumes, qui écrit un poème. « Chaque fois que le corps et l’esprit se joignent en parfaite harmonie, je suis… », pourrait nous dire ce grand maître. Il nous conduit à retrouver une certaine discipline intérieure, un art de vivre qui nous convient en profondeur, qui nous fait du bien. C’est le sens de sa guidance, il identifie nos besoins de corps et d’âme, véritables. Repos, activité, espace, liberté, acception, paix… La voie qu’il nous propose est sobre. Il nous donne les moyens d’instaurer de nouvelles énergies et habitudes pour que nous apprenions à changer de programmation.
JM Blancherie pratique, pour Spiritualités Magazine, une méthode de tirage qui n’est pas divinatoire mais a pour but d’accompagner le consultant dans une recherche de cohérence globale, à partir d’un éclairage des éléments importants de son existence et de leur sens. Vous pouvez le contacter : spiritualitesmagazine@gmail.com
Quelques extraits permettent de mesurer la profondeur du positionnement de celui qui pratique l’art du Tarot, et l’attente que peuvent avoir celles et ceux qui le consultent.
La taromancie parle de « mancie mot issu du grec manteia qui signifie « divination » C’est essentiellement ce concept de divination qui va donner accès au sens de la « mancie. Les interprétations du terme divination » sont multiples. Si l’étymologie nous révèle une origine latine — divinatio, divinare ou divina agor (« accomplir une chose divine ») -y retenons l’explication de Georges Contenau : la divination est la connaissance des choses cachées, qu’il s’agisse de l’avenir, du passé ou du présent ; elle porte aussi bien sur le temps que sur l’espace et ne doit pas être confondue avec la magie. Or il s’avère que nombre de manifestations resteront hermétiques à une explication rationnelle et ne se laisseront ranger sur aucune des étagères définies par le scientisme. L’ignorance engendre la peur, et cela explique les termes vifs souvent prononcés à l’encontre de ce qui relève du divinatoire.
La pratique d’une mancie constitue un effort et une recherche importants. Les qualités humaines qu’elle requiert et les chemins qu’elle emprunte sont rarement légitimés par les sociétés modernes. Pourtant, il semble indiscutable que les travaux de la parapsychologie et, en amont encore, ceux de chercheurs Carl Gustav Jung ont révélé que le potentiel d’un individu ne se réduit pas à ce qu’il manifeste. Certains miracles, on le sait bien, sont considérés tels par manque de connaissances ou par omission de ce qui est possible.
Le mancien n’a rien d’un « sorcier » il se contente de faire usage de certaines capacités tombées dans l’oubli pour ses contemporains. Notons par ailleurs que le seul versant technique d’une mancie ne suffit pas. L’opérateur devra se mettre au service de celui qui le sollicite.
Le tarot et ses lames, formées de symboles régis par la loi d’analogie, constituent un support permettant de décrypter et de comprendre un consultant, sa vie et l’évolution future de sa situation, par l’accès rendu possible à une zone de la conscience très développée chez le mancien. Déchiffrer un tirage revient à savoir décoder, grâce à son alidade, un ensemble symbolique.
La Connaissance contenue dans le tarot constitue un enseignement initiatique et ésotérique. La taromancie représente l’un de ses usages, mais son champ d’investigation est infiniment plus étendu, puisqu’il donne accès au monde des symboles. Il devient alors la tarologie.
Notons cependant que faire usage d’un tarot ne confère aucun pouvoir particulier.
« Faire parler » le tarot doit demeurer une démarche guidée par l’amour, celui de soi, celui de l’autre ou simplement l’amour et le respect de la vie.
Le versant exotérique d’un enseignement, d’une science se tient dans tout ce qui a trait à une pensée, un savoir accessible à tous, vulgarisés et adressés à un public élargi et sans compétence particulière. L’exotérique est destiné aux profanes. Le contenu est clair et intelligible par le plus grand nombre. Il est sans mystère, sans secrets. Il se porte vers l’extérieur.
L’ésotérique, pour sa part, se cantonne à l’intérieur d’un cercle d’initiés aptes à saisir et à comprendre les subtilités cachées d’une doctrine ou d’un enseignement. Ici règne le mystère. Ici, la Connaissance reste dissimulée et réservée à un petit nombre. Familier du sacré, tendant vers le Divin, le langage de l’ésotérisme est sibyllin, obscur, énigmatique. Impénétrable, il se protège par des clés de lecture et d’interprétation qu’il faudra apprendre.
Espérance, beauté, poésie… En annonçant les luminaires, l’Étoile, dix-septième arcane, ouvre une étape lumineuse. Après les turbulences précédentes, à cet instant, l’apparition de notre « bonne étoile » apporte joie et réconfort. La nature est une fête, la vie est joyeuse, la beauté est partout, le message de douceur retentit… Comment se fait-il que, bien souvent, nous n’entendions pas, que nous ne voyions pas ?Le rôle fondamental de cette source de lumière est de protéger et de guider dans la nuit. Ainsi, même la nuit la plus noire n’apparaît plus aussi terrifiante et angoissante. Au-delà de la météorologie, qu’en est-il de notre nuit psychique et de ses traversées les plus chaotiques ? Sans cette illumination intérieure, bien souvent cachée, et aussi quelquefois via des êtres providentiels, nous serions désespérés, voire anéantis.
Pour autant n’oublions jamais la richesse du contenu de l’obscurité qui, grâce à cette allégorie, se révèle à nous. « Croire en sa bonne étoile » c’est avant tout « croire », avoir la foi. La foi s’imbrique et s’implique inexorablement dans sa relation avec les contenus de l’ombre le dialogue ombre et lumière, une fois encore indispensable à la révélation. Si, sur le chemin parcouru, le Bateleur avait eu quelque raison de perdre espoir, et c’est sûr, il y en a eu, c’est le moment de reprendre confiance et de garder aspiration. Que penser de cette définition de « l’inaccessible Étoile » pourtant si proche et bienveillante ? Garder l’idéal mais s’affranchir des illusions, nous enseigne l’Étoile. Difficile en effet d’abandonner nos projections chimériques tant elles nourrissent nos rêves les plus invraisemblables.
Source de vie, l’eau qui circule sur cet arcane désaltère, fluidifie, fertilise et féconde la terre qui la reçoit. Cette eau bienfaisante étanche la soifde l’âme qui dans l’illustration se manifeste via le personnage dévêtu, dans sa vérité et sa pureté ; l’Étoile se montre nue. Si sa nudité révèle son identité originelle et sa fragilité, sa position agenouillée quant à elle la montre dans son humilité,
Pour prendre contact avec l’Étoile, c’est très simple car il en existe de nombreuses ; polaire, fixe, filante, du matin ou du soir… Il suffit de lever les yeux vers l’infini du ciel, de percer l’obscurité avec pour seule intention de rencontrer le divin et de fusionner avec l’Univers, Ainsi l’initié, volontaire et courageux, pourra affronter sa nuit (Lune) et, via sa conscience (Soleil), saura y donner Sens.
Carole Sédillot approfondit ensuite les composants symboliques de la lame :
Enfin un livre de spiritualité écrit dans une belle langue ! Ecoutez les passages que nous vous présentons !
Et ce n’est pas la seule originalité de ce bel objet qui est un compagnon d’exploration et de progrès pour chacun : c’est un GRIMOIRE ! Un livre de magie… pour créer des enchantements !
Il ne s’agit pas de lancer des sorts, de se livrer à la divination, de fabriquer des objets magiques ou d’invoquer des entités surnaturelles, anges, démons, esprits et divinités… La magie va venir de toutes ces pages dont vous disposez pour dire, personnellement, le plus profond de vous-même. « C’est un lieu qui ressemble aux couleurs de votre âme », dit l’auteure, Amala Klep Kremmel. Le texte vous accompagne, les anges vous accompagnent… En fait, ce livre de spiritualité vient chercher pour vous et par vous-même ce qui est depuis toujours à votre disposition, à portée de l’humanité profonde de l’homme : le rêve ! Il nous guide vers le Soi.
Il propose un passionnant voyage vers soi-même, une présence quotidienne à soi, active, enchanteresse.
Dans un premier temps, il vous indique des « rituels oniriques », les moyens du dialogue avec son âme, d’une « relation intime avec le sacré ». Au travers de vos rêves, qui vous ouvrent à une réalité bien différente de celle qui nous accapare normalement : la réalité d’une perspective emplie de magie et de mystères, celle de votre âme. C’est bien de l’intérieur de nous-même, de ce fil tendu par nos rêves, que vient l’ouverture. Pour laisser parler le désir, le dialogue entre conscient et inconscient, le Soi, entièreté psychique de nous-même, centre éternel de la conscience aux fondements essentiels et à l’appartenance commune dans la continuité du vivant.
La belle idée qui anime ce livre, qui va le transformer en grimoire, c’est une méthode inédite pour coopérer avec votre vie intérieure. Au fil des nuits et des jours vous allez éduquer, faire surgir, le langage de votre âme. Dévoiler le sens caché qu’elle manifeste, les actes qui sont là, significatifs, et ceux vers lesquels votre âme vous guide.
Un effort est nécessaire ? Certes ! Mais il est pétri de joie et d’intimité réjouissante !
Les énergivores
Amala kLEP nous fait prendre conscience du potentiel que recèlent nos rêves. Ils permettent un dialogue essentiel avec notre âme. Notre monde intérieur, notre relation intime avec le sacré s’inscrivent dans nos rêves ; rêver c’est la clé secrète pour matérialiser notre désir. L’auteur nous fait prendre conscience des vertus et des bénéfices des rêves, par exemple nous donner les informations importantes de la journée et la mettre et les mettre dans la mémoire à long terme, nous révéler les émotions refoulées, trouver des ressources et des alternatives, développer sa créativité, clarifier son rôle, vivre des expériences avec d’autres points de vue que celui que nous donne notre conscience. Le rêve va nous guider personnellement et spirituellement dans notre évolution. Il peut nous aider aussi à prendre des décisions il y a comme une sorte d’alchimie onirique.
L’auteur va nous aider à nous sortir du cauchemar, à ne plus s’identifier à nos blessures et à choisir d’exprimer notre lumière dans le monde elle nous explique, car c’est toujours notre interprétation qui est importante, le langage des rêves puis diverses catégories de rêves. Les rêves d’évolution, les rêves récurrents, les rêves spirituels, le rêve télépathique…
Le Kybalion : Étude sur la philosophie hermétique de l’ancienne Égypte et de l’ancienne Grèce a été publié anonymement (par “Trois initiés”) en 1908. C’est le livre ésotérique qui contient tout ce que les développements de la littérature et pratiques spirituelles d’aujourd’hui proposent dans un langage plus “moderne”… quand il est compris. Quant à ses origines, on peut dire qu’il développe le texte hermétique “La table d’émeraude” et transmet donc l’enseignement d’Hermès Trismégiste.
Vous pouvez écouter ici l’ensemble du livre.
Ou vous le procurer auprès de Spiritualités Magazine qui publie aussi une interprétation actuelle très claire du Kybalion
Toute une équipe – la plupart autour du Lab Management et Spiritualité (Partager, diffuser, collaborer, informer), propose un ouvrage d’une belle profondeur de réflexion… un ouvrage orienté largement vers les pratiques, et la diversité des thèmes et des personnalités des auteurs nous font voyager dans un univers tellement plus étendu que celui auquel l’entreprise nous a habitué.
Voyons ce que les uns et les autres disent de ce qu’est la spiritualité, et quel contexte sémantique proposent-ils ? Et pour commencer, interrogeons le titre…
Il marque, dans une optique traditionnelle, la césure entre une personne et un groupe, pour caractériser ensuite son influence, ses méthodes, son style… On peut aussi se référer à la théorie des Mondes, avec Boltanski et Thévenot. Alors le leader se définit par sa capacité à créer un monde auquel les autres veulent appartenir.
Pour Catherine Voynnet Fourboul le leadership se définit comme “un processus mettant en scène la personne du leader et de ses suiveurs ou équipiers”. Pour elle l’enjeu c’est que l’entreprise peut, avec le leadership spirituel, remédier à la désertion du champ du bien commun par les dirigeants politiques et les médias. Elle va inciter les dirigeants à “se concentrer sur les mécanismes positifs d’influence”
Les maîtres mots sont le pouvoir informel qui joue sur l’univers relationnel et la compétence clé du dirigeant est l’influence vertueuse. Le leadership spirituel est proche du leadership transformationnel qui a pour objet une influence transformatrice au nom d’une vision. Mais quelle est la qualité de cette vision ? Comment la dignité des personnes est-elle assurée ? Au moins, le leadership spirituel va lui proposer un cadre vertueux. Et il va rapprocher les personnes, faciliter les équipes, équilibrer les intérêts de toutes les parties prenantes. “Ce qui est crucial c’est la communication qui aide les membres à faire sens“. Et l’auteur, qui est aussi la coordinatrice de l’ouvrage, passe alors de la notion traditionnelle de leader à la notion de communautés de pratiques, et d’équipes projets, puisque “il n’est pas question ici de dépendre d’un leader désigné”. “Chaque membre dispose d’autonomie dans ce contexte partagé”.
Quelques mots clés : pratiques collaboratives, interdépendance, long terme, travail sur la conscience, intuition, créativité, élargissement de la conscience, méditation, marche dans la nature, art, empathie, intégré, connexion à soi, aux autres, à la nature, l’épanouissement humain…
Catherine Voynnet Fourboul parle ensuite du leadership quantique. Pourquoi se priverait-on de champs métaphoriques inspirant la spiritualité et la gestion ? Voir le terme d’entropie (Carnot 1824) ; le temps fonction de l’observateur, et le couplage espace-temps (Einstein) ; l’influence du processus de mesure sur le système mesuré… Le principe d’incertitude, la notion d’intrication, la non-localité… interpellent “le champ des possibles de la spiritualité”.
Nous reprendrons plus tard les différents auteurs. Mais l’une des vertus de ce livre c’est de reprendre des concepts de la spiritualité d’aujourd’hui, à l’aune d’un terrain concret, qui est le vécu de milliards d’individus : le travail, le groupe, le management, le leadership… Nous allons donc renvoyer, au fil du temps, des éléments clés qui nous parlent particulièrement, choisis dans le livre, pour les explorer plus largement dans la perspective de notre magazine. Ce n’est pas la manière habituelle de procéder ? Justement : nous avons le temps !
Ralentir
“Il faut retourner au dialogue avec l’Esprit, il faut reprendre le chemin du silence.
C’est en cessant de faire du bruit avec nous-même que nous entendons la musique éternelle” Maurice Zundel
Anne Ducrocq nous offre 100 lieux qui sont 100 occasions de se tourner vers nous-mêmes, l’intime, l’unité de soi avec la nature, les autres, le silences… Une pause spirituelle.
Le sens de ce livre, des extraits de l’auteur : Ecoutez !
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Ce très beau livre, l’objet et son contenu, on peut le laisser posé, bien en vue, chez soi : il sera une invitation permanente à “reprendre le chemin du silence”, à laisser derrière soi “l’Homme du Torrent”, le “Vieil Homme” en permanence balloté entre le limité et l’illimité. Une invitation à trouver dans notre belle France des lieux, des groupes, pour revenir à l’essentiel… Et même si vous ne bougez pas de chez vous, si vous parcourez simplement ces “100 lieux originaux pour se ressourcer”, vous bougerez quand même, intérieurement !
Avec son corps, ami du chemin, avec la marche, authentique exercice spirituel. Et dans des lieux qu’Anne Ducrocq nous propose : Le Centre Saint-Hugues de Biviers, le Prieuré Sainte Thérèse, le Cantal avec la méthode Wim Hof…
Des lieux d’altitude, aussi, comme Saint-Martin-du-Canigou…
Puis l’aventure spirituelle-marine ; des lieux de silence et de concentration ; de spiritualité avec une autre forme de la nature, le jardin, tel le jardin Zen d’Erik Borja destinés à la méditation (parcimonie des mousses et des azalées
Spiritualités Magazine développe ce thème ici
La jeunesse… attend tout, espère tout. Les rassemblements de jeunes sont comme un oxygène ; respirer, partager, communier, faire des rencontres. “Quelques jours où il semble que tout est nouveau, comme eux, et le monde à construire”.
“Seul on va vite, ensemble on va plus loin” Proverbe africain
Pour tous, des lieux : Taizé, “la colline des jeunes”. La fondation protestante John-Bost, et les personnes handicapées. L’abbaye d’Ourscamp. L’abbaye de Hautecombe, Venez et chantez…. etc…
Où méditer en groupe. Jeûne et randonnée. Retraite de femmes. Pour les carrefours de la vie. Au service de l’amour…
De nombreux lieux nous sont proposés, et l’auteur les choisit en fonction des recherches et chemins personnels possibles..
“L’art est une des manifestations privilégiées de la vie de l’esprit, une voie royale (…) La beauté soigne, élève, caresse, fouette, éveille”
Entendre la création : le chant grégorien (Saint Pierre de Solesmes, Abbaye de Sylvanes…). L’icône, une fenêtre sur le Royaume (Monastère de Saint-Silouane, Abbaye de Belloc…). Du spirituel dans l’art.
“Les sagesses n’ont pas de frontières…”
Les bouddhismes.
Descendre dans l’instant : Le village des Pruniers, la pagode Khan-Anh…
Tibétains : la nature de la réalité. L’Institut Karma Ling, l’Institut Pleins Présence…
Les bouddhismes Zen : vers l’Eveil. La Gendronnière, la Demeure sans limite, la Falaise verte, le Centre Pierre Chatel…
Vipassana : l’une des techniques de méditation les plus ancienne de l’Inde
Les ashrams : une sagesse ancestrale. Hauteville (Arnaud Desjardins), l’ashram de Gretz
Le Yoga : un art de l’intériorisation
Pause ayurvédique
“J’ai toujours aimé le désert point on s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence point”. Antoine de Saint-Exupéry
Les sons du cosmos, le bruit du cosmos, n’est pas un bruit c’est un espace de silence habité
Cliquez sur Anchor en haut à droite et laissez-nous un message sonore… que nous pourrons publier !
Tout est énergie, dans l’univers, bien au-delà du corps physique. Les structures vibratoires qui manifestent ces énergies, ces forces vitales, sont les auras.
Dans sa belle collection “Les clés de l’ésotérisme“, Albin Michel publie un livre de Joylina Goodings : AURAS
Bien sûr ce livre va vous aider à visualiser les auras, à voir leurs couleurs, à connaître son corps éthérique… Mais il va bien plus loin que cela, comme l’explique le podcast.
L’ aura est en interaction avec le bien-être physique, mental, émotionnel et spirituel. Elle traduit et influence notre potentiel énergétique, que nous pouvons travailler… et des exercices très intéressants permettent ce travail sur soi-même et pour les autres. La recherche d’un changement en profondeur, d’un équilibre, peut passer par ce travail qui concerne par exemple les divers types d’enveloppe (physique, émotionnelle, mentale, etc.) ou le soin de l’aura dans sa globalité.
Joylina Goodings propose des outils et techniques à notre portée, stimulants et vraiment bénéfiques. Vous apprendrez à purifier et énergiser le taux vibratoire de votre aura, grâce aux cristaux, couleurs, huiles essentielles.
Elle nous conduit à mieux ressentir et nourrir notre énergie vitale !
Dans la belle collection Les clés de l’ésotérisme, vous trouvez
Les Clés de l’ésotérisme – Auras
Les Clés de l’ésotérisme – Géométrie sacrée
Les Clés de l’ésotérisme – Numérologie
Les Clés de l’ésotérisme – Les Lignes de la main
Les Clés de l’ésotérisme – Tarot
Les Clés de l’ésotérisme – Cristaux
Les Clés de l’ésotérisme – Astrologie
Les Clés de l’ésotérisme – Chakras
C’est la première fois que je vous parle de Spiritualité à partir d’une BD.
Le titre laisse rêveur : « Quelques pas vers l’infini » (Editions Les Arènes). Mais le sous-titre est plus explicite : « Un voyage au cœur de la méditation »
Un bel album
C’est une BD de Joël Callède aux éditions “les arènes BD”. Elle se présente avec une belle couverture de nuit avec les étoiles et un homme jeune la tête tournée vers le ciel et qui certainement médite. Regardez ici la qualité des images.
Comment peut-on parler de la méditation, faire partager la passion pour la méditation dans une bande dessinée ? L’auteur l’explique tout de suite : « J’ai commencé à méditer il y a plus de 15 ans. J’ai réfléchi pendant toutes ces années à comment réaliser une BD sur le sujet. Je tournais autour de cette idée sans bien savoir comment m’y prendre… »
Eh bien il s’y est bien pris, sous la forme d’un récit qui fait part de toute l’expérience qu’il a vécu autour de la méditation. Y compris la recherche de l’évolution des comportements vis-à-vis de la méditation par la médecine. Le résultat est un résultat très intéressant parce que c’est du récit ; il se met en scène et son récit est authentique. Il nous fait partager son intimité son intériorité avec toute la puissance de dessins qui sont dans l’ensemble très réaliste et parfois un peu surréaliste. Le récit passe même par la case COVID. Toute l’expérience réelle de l’auteur nous est révélée avec toute la puissance de la BD, toute la puissance des images, la possibilité de se projeter dans des univers qui nous sont dessinés avec beaucoup de respect.
Et on en apprend beaucoup sur la méditation, la façon de méditer, les recherches sur la méditation, les effets de la méditation. C’est une façon de l’aborder pour vous même si vous n’avez pas beaucoup pratiqué la méditation. Et même si vous la connaissez bien, et pour tous ceux à qui vous voulez faire le cadeau d’une approche vraiment prenante de la méditation, à des amis c’est un très joli cadeau.
Jusqu’à la fin ou l’auteur nous dit : « Mon petit voyage autour de la planète Méditation s’achève, enfin, il y aurait encore tant de choses à dire. Je repense à tous ceux qui ont croisé ma route. Chacun d’eux fait de sa pratique un chemin de transformation intérieure. Certains choisissent de transmettre la méditation à d’autres, conscients de sa force de changement dans notre société. Oui, et il te permet d’ouvrir des portes jusque-là inconnues et cela se termine en voyant l’océan. Des dunes, une grande plage, le soleil qui se lève… Méditer permet de cheminer au cœur de ce mystère. Un chemin qui se dessine sous chacun de nos pas vers l’infini
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Les textes sacrés de la tradition tantrique du Cachemire, le Vijñanabhairava Tantra, inspirent à Nathalie Delay un yoga de l'instant. Revenir à notre vraie nature. Découvrir l'ultime, la non-dualité, entrer en contact direct avec nos perceptions, nos émotions, nos...
Cette idée d'un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc...
Alejandro Jodorowsky L'industrie infantile : sans conscience, morale caduque...On n'a pas de consolationOn a donné la parole à des personnes enfantine, qui ne travaillent pas sur elles-mêmes Nous vivons un moment critique pour l'art. Prisonnier, l'art a perdu son...
Ne pas manquer : Une page vers l'interview de l'auteur Alain DELOURME a écrit un livre profond qui nous fait monter, vibrer en spiritualité.Il ne savait pas, lorsqu'il l'a écrit que la guerre allait saisir l'Europe. Mais ce livre est bien à la fois intemporel,...
L'interview de Johann Henry par Jean-Marc Blancherie Un livre écrit à trois, un côté rigoureux, sérieux, dans ce champ de la psychologie transpersonnelle, où l'on entendait des choses qui partaient un peu dans tous les sens.Ses origines, ses concepts, et sa...
Tant de livres, encore, qui parlent de la méditation... qui est une expérience à vivre, et non une pratique sur laquelle se renseigner.Aujourd'hui, la méditation est à la portée de tous. Par les livres, comme en témoigne la liste que nous vous donnons, par les vidéos...
Extraits « Si tu nies pas très occupé, médite vingt minutes ; si tu es occupé, médite une heure, » SAGESSE ZEN J'enquêtais sur un phénomène de la méditation quand je découvris la formation à la pleine conscience. Huit semaines pour apprivoiser une pleine présence au...
Un livre important de Belinda Grace Aux Editions Le lotus et l'éléphant. Une méthode pour développer son imagination, sa perception, d'abord. Puis, avec des exercices très intéressants, très efficaces, ses dons de clairvoyance et leur utilisation pleine de sens...
"Une philosophie moderne à pratiquer simplement" Tel est le sous-titre du livre que vous trouvez aux Editions GERESO et il traduit bien l'intention de l'auteur : bien ancré dans notre époque et dans notre culture, il propose une méthode simple, progressive, et 20...
Florilège de Frédéric Lenoir sur la méditation Frédéric Lenoir vous offre une méditation L’interview de Frédéric Lenoir - Stupéfiant ! SUAPS Dijon : Méditation 5# Frédéric Lenoir : Sérénité Le phénomène Frédéric Lenoir, sur LCI Frédéric Lenoir : enseigner la...
Une découverte, un livre et un homme qui vous accompagnent… au cœur de vous-même.
“Nous ne sommes pas seulement façonnés par ce qui nous entoure ou par nos propres pensées, c’est à l’intérieur de nous que quelque chose se passe, quelque chose de puissant au plus haut degré”
Il nous prend par la main pour nous aider non pas à penser, mais à se reconnecter à nous-même, à trouver notre paix intérieure… et il ne reste plus qu’à l’écouter.
Des récits venant de contes orientaux ou de livres de sagesse ponctuent le livre, toujours à propos, au bon moment.
Régulièrement, je vais vous lire des passages… Nous faire du bien.
A discovery, a book and a man who accompany you… at the heart of yourself.
“We are not only shaped by what surrounds us or by our own thoughts, it is within us that something happens, something powerful to the highest degree.”
He takes us by the hand to help us not to think, but to reconnect to ourselves, to find our inner peace… And all we have to do is listen to him.
Stories from Eastern tales or wisdom books punctuate the book, always timely, at the right time.
On a regular basis, I’m going to read to you…. Do us good.
Ce coffret vous ouvre un cheminement vers vous-même, au travers de belles images évocatrices, et des sept chakras.
Le pèlerinage est symbolique en même temps que physique, dans l’espace. Dans son rapport au temps, il ouvre des perspectives étranges, car s’y côtoient le temps de la marche, celui des rencontres, et un temps intérieur qui nous libère du temps linéaire, du temps des contraintes externes.
Ce coffret que composent de belles images de paysages, de personnes, d’ambiances, vous met sur la voie d’une méditation scandée, au long cours, de carte en carte. Et sur la concentration sur un chakra, au fur et à mesure. L’auteur vous donne quelques conseils pour pratiquer, mais vous allez vous trouver dans une grande liberté de cheminement : laissez aller votre esprit au-delà du mental, cheminez sans contrainte.
Vous trouverez le coffret aux éditions Guy Trédaniel
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« Mythologos » nous embarque sur un chemin initiatique inattendu : avec des héros des philosophes et des dieux de la Grèce antique.
Sous la forme d’un roman, et on ne s’ennuie pas, nous allons vivre les Jeux Olympiques avec le jeune Milon de Crotone, rencontrer des sages, tirer les leçons d’histoires mythiques dont les détails et généalogies nous sont contés, et nous allons même vivre les heurs et malheurs d’une famille antique comme si nous y étions.
Des regards multiples et vivants s’enchainent de manière suffisamment cohérente pour que nous gardions le fil qui nous conduira, avec le héros, vers peut-être la sagesse. Entre les travaux d’Héraclès et les réflexions philosophiques de Pythagore, nous voici plongés dans une histoire où se succèdent le Lion de Némée, l’Hydre de Lerne, Jason et la toison d’or, les Juments mangeuses d’homme, le jardin des Hespérides, la tunique de Nessos, et bien d’autres moments extraordinaires et subtils.
Les voies du changement sont-elles impénétrables ? Elles prennent ici la forme d’un « manuel de réveil » !
Cet ouvrage, qui est le fruit de beaucoup de réflexion et de travail est drôle, follement pédagogique, et il explore autant avec la science qu’avec le cœur, l’intuition, l’esprit, les chemins de l’harmonie… Avec nous-même, nos entourages, et avec l’existence elle-même. Dans cette exploration nous rencontrons notre corps, mais sa matérialité, et la matière elle-même, n’est-elle pas création de la conscience ? L’inconscient, son immensité, son rôle essentiel dans notre vie mentale, et ses composantes : le subconscient qui dans l’ombre joue des ficelles de notre destin, le surconscient auquel nous ouvrons la porte si nous voulons changer, au-delà de l’égo. Outils psychologiques, outils spirituels, détermination, confiance, investissement personnel, persévérance… Les atouts sont présentés, mais ne pensez pas changer d’un coup, il y a de l’inertie !
Et puis, il y a le sens que nous donnons au réel, et ce que peut y faire la méditation, les dynamiques fonctionnelles cérébrales qu’elle peut induire.
Changeons de paradigme… avec l’aide de quelqu’un de compétent, extérieur à nos croyances nous conseille l’auteur ; pour percevoir le global, sur différents niveaux de compréhension ; et l’esprit va guider nos actions. Cela vous parait un peu abstrait ? C’est en fait que ce résumé ne peut rendre compte du cheminement précis et lumineux de l’analyse, de l’opposition entre croyances et expériences, de la démystification de la mystique, des problèmes que crée le mental… Ce livre conduit, en nous portant au-delà de nos conditionnements à nous ouvrir à l’intelligence de la vie, à la rencontre de l’esprit. Et il ne nous laisse pas seuls et dépourvus, dans cette rencontre…
Découvrez comment !