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Manuel de sagesse ordinaire – César et Gitta Mallasz

L’interview en podcast

Une animation vidéo pour aller à l’essentiel

Trouver et cultiver le meilleur de soi

Enfin un livre de sagesse qui admet l’imperfection ! Un manuel, dit le livre lui-même… Mais alors un manuel bien vivant, bien proche des questions que nous nous posons. Des questions ancrées dans la vie quotidienne, et qui tendent vers un perfectionnement spirituel permanent. Un cocktail étonnant, détonnant, de bon sens et d’élévation de soi.
De quoi se transformer en profondeur tout en vivant sa vie, simplement.

C’est que ce livre se structure d’une manière particulièrement intelligente, de façon à nous accompagner dans un changement en douceur, à la fois dans notre vision et notre participation au monde ordinaire, et dans nos aspirations profondes, les nôtres, et non pas des valeurs prescrites.
Cinq parties structurent la recherche, et la pratique, du meilleur de soi : le découvrir, le fréquenter, l’installer dans toute sa vie, y résider (dans le meilleur de soi !), et enfin : être le meilleur de soi. Et chacune de ces parties se développe à partir d’une vision métaphorique qui accompagne la réflexion et la met directement à portée de notre entendement. Par exemple : Les petites musaraignes de la paix – Le monde des envies – La toilette psychique – La pétanque sacrée – L’art de la question – La grippe à bière…
Ce n’est pas un manuel banal !

Et c’est un accompagnement progressif qu’il nous propose, pour que chacun aille « vers sa vie plus juste », puis pour « pouvoir ensuite guider les autres vers leur vie plus juste ». A chaque sous-étape (par exemple celle de la « toilette psychique »), cinq moments de réflexion-action sont proposées :

  1. L’histoire d’une étrange expérience qui nous rend anormalement heureux… En fait, parce que nous avons rencontré le meilleur de nous-même. C’est une leçon de sagesse.
  2. Le jeu. Pour que cette histoire prenne toute sa place dans notre vie, Jacques nous propose un jeu. Un jeu de vie, le jeu de la vie… Une sorte d’exercice, mais chaque fois original, et si on le joue vraiment on avance vraiment ! En fait, César nous aide là à oser. Osez par exemple installer chez vous une « chaise magique » !
  3. L’étape de l’expérimentation. Quand on a à l’esprit cette mini histoire puis que nous l’avons traduite en jeu à pratiquer… on peut en voir les difficultés, se tromper, en comprendre les enjeux et les embuches, les étonnants bénéfices, en tirer des leçons. C’est le cumul de l’expérience.
  4. Puis ce sont les « conseils de David », l’ouverture de l’esprit, l’enseignement spirituel, la dimension du sens secret des choses.

Et finalement, comme le disent César et Jacques : « Le meilleur de nous est tout à côté de nous. Il nous attend »

L’interview en podcast

 

Pour accéder au monde de César

Le monde de César sur son site

Pour acheter le livre

C’est ici !

 

Les auteurs

 

Bernard Montaud

Né en 1951. Diplômé de kinésithérapie en 1973, il se forme ensuite à l’ostéopathie. Sa recherche sur le corps va le conduire à créer une méthode d’investigation de la psyché humaine, la Psychanalyse Corporelle.
Poursuivant sa quête intérieure auprès de plusieurs maîtres jusqu’à sa rencontre avec Gitta Mallasz qui va bouleverser sa vie, il crée en 1983 l’association Artas qui se définit comme une voie spirituelle dans l’ordinaire pour « apprendre à passer du pire de soi au meilleur de soi ».
En 1985, il rencontre Gitta Mallasz. Fasciné par le personnage, il s’éprend de son enseignement et devient son compagnon de route. Elle lui fait vivre une spiritualité ordinaire et naturelle qui transforme sa vie.  Elle le pousse à écrire son parcours. Nait alors la saga des César.

 

Sanjy Ramboatiana

Il a grandi dans un environnement cosmopolite. C’est sans doute cela qui lui a précocement donné une ouverture sur le monde. Ainsi, son diplôme de l’EM Lyon en poche, il choisit de travailler dans différents pays où il s’enrichit de différentes façons de penser et de vivre.
Côté passion, c’est les arts martiaux, karaté et aïkido. Il s’y adonne des heures. Il s’y entraine d’abord pour la pratique physique avant de découvrir sa dimension spirituelle. C’est ce qui va déclencher sa recherche spirituelle.
En 2002, il rencontre Bernard Montaud. Rencontre bouleversante puisqu’il va d’emblée suivre assidûment son enseignement. Dix ans plus tard, en parallèle de son métier de consultant et d’enseignement à l’université, il transmet l’enseignement de Bernard Montaud à travers la France.
En 2017, il fonde avec lui Les Roses Rouges sur le Bitume, une association d’aide aux prisonniers américains.
En 2021, il rédige avec lui le 5ème livre de la Saga des César, César l’imparfait heureux, un manuel de sagesse inspiré par Gitta Mallasz.

Une belle émission d’Europe 1 sur Gitta Mallasz

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Rencontre avec un livre et un auteur : la paix intérieure

Vers la page de présentation du livre

Interview de l’auteur : Alain Delourme

Vidéo d’animation

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Quelques idées clés de cette interview

 Voici un très beau livre, très bien écrit, une belle écriture   et une pensée vraiment profonde

Sans prétention, je travaille beaucoup non seulement la thématique mais aussi la forme l’écriture elle-même.

J’étudiais votre livre, LA PAIX INTERIEURE, que vous avez écrit je suppose l’année passée, lorsque prenant tout le monde au dépourvu, une guerre éclate en Europe…

En fait ce livre a été écrit bien avant et ça ne fait que confirmer que nous sommes dans une société où on privilégie la recherche de pouvoir, et aussi la dimension matérielle au détriment du spirituel. C’est une erreur gravissime tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Et ce qu’on appelle le progrès, certes il y a plein de choses, mais on a aussi fait d’énormes progrès en termes d’armement par exemple, et on a affaire à des imbéciles qui se trouvent présidents de nations et qui sont des enfants qui jouent à la guerre. Il y a l’exemple des Russes, on en a un peu l’habitude, mais par exemple le président de la Corée du Nord : lui ça se voit que c’est gros bébé qui joue avec ses jouets. sauf que ses jouets ils confinent à l’armement nucléaire. ça peut avoir d’énormes conséquences désastreuses au niveau de l’humanité et ces programmes d’armement s’effectuent au détriment de l’élévation spirituelle.
C’est à dire qu’on est encore embryonnaire sur le plan spirituel. L’homme est en transition, dans une étape intermédiaire entre le singe et l’homme.

 J’ai trouvé que le contenu de votre livre, en quelque sorte montait en puissance spirituelle au fur et à mesure, et vous accompagnez le lecteur depuis des choses assez simples et très ressenties au départ et puis peu à peu vous approfondissez. Le début est d’ailleurs une très belle présentation du thème je pense qu’on peut s’en servir pour présenter le livre.
Mais tout simplement, qu’est-ce que c’est que la paix intérieure

La question n’a rien de simple !
C’est un espace progressivement stabilisé, le rapport à soi-même aux autres et au monde, où il y a une secondarisation de la pensée et du vécu affectif et corporel, mais où on n’est pas pris au piège de l’actualité effervescente, où il se passe toujours des tas de choses dans le monde et dans le quotidien. On n’est pas pris au piège et on reste si possible dans un état intériorisé, et calme, serein. Même si on peut être malmené par des expériences de vie, au niveau amoureux, familial, professionnel, social, interplanétaire…
Il s’agit de ne pas être prisonnier de cette effervescence extérieure et quoi qu’il arrive de rester à peu près tranquille. Un sage par exemple, si on lui annonce la fin du monde dans cinq ou dix minutes, s’il est en train de boire un thé il continuera de boire son thé. Et sa main ne tremblera pas. C’est l’exemple extrême. J’aime beaucoup cette image, je la visualise effectivement et essayons de ne pas être agrippé par l’actualité. Evitons par exemple de regarder tous les jours les informations télévisées qui sont toujours focalisées sur les drames, sur ce qui ne va pas. Donc c’est une attitude, la paix intérieure, un processus. Un processus qui nécessite cet état d’intériorisation que progressivement on va stabiliser en ne laissant pas prise aux pièges. En ne se laissant pas malmener par ce qu’il se passe à l’extérieur.

On arrive quand même ne pas se couper de l’extérieur ?

Non : il ne s’agit pas d’être indifférent à ce qui se passe autour de soi. Chez sa famille chez des amis dans la société dans le monde. Ce n’est pas une position indifférente, pas du tout. C’est une position de retrait, de recul, alors à son acmé on pourrait dire de sagesse. Il y a des êtres qui y sont parvenus. ça veut dire que c’est possible. Je préfère lire et écouter ces maîtres là plutôt que ceux qui nous nous disent que tout va mal. Et que ça va aller de pire en pire.

Est-ce que c’est la même chose que la quête du bonheur ?

Effectivement, c’est pour ça que la première partie je l’ai pour beaucoup consacrée à la présentation d’une joie sereine, d’un bonheur paisible. le mot bonheur en général fait peur. On le trouve utopique, déréalisé. Je soutiens dans d’autres travaux la valeur formidable de l’utopie. Victor Hugo nous dit « l’utopie c’est la réalité de demain » parmi toutes les belles choses qu’il a pu nous transmettre… Quel que soit mon sujet de recherche je cite des pensées admirables de de Victor Hugo. C’est un maître exceptionnel. L’utopie c’est la réalité de demain, si nous y travaillons, évidemment. il ne s’agit pas de rester passif et de travailler individuellement, en groupe et collectivement. A la mise en place de ce bonheur paisible, de cette joie sereine qu’accompagne la paix intérieure. L’une ne va pas sans l’autre. Donc c’est un travail sur l’intériorité qui permet d’y parvenir.

Un travail sur l’intériorité, ça veut dire aussi que l’on veut vivre autrement. C’est lié à un changement aussi ?

Exactement, c’est un projet qui peut paraître ambitieux, irréalisable. C’est de penser autrement.  De vivre autrement. C’est pour ça je cite d’ailleurs Emil Cioran, un philosophe absolument magnifique. C’est quelqu’un qui vivait différemment, qui pensait différemment, qui écrivait autrement. J’aime beaucoup cette différence. Ce qu’on pourrait appeler la passion de l’altérité.  J’aime beaucoup qu’on soit pareil.  Sur le plan biologique, psychologique, relationnel, bon. Mais j’aime beaucoup les personnes qui ont une couleur différente, une manière de vivre et de penser autre que la manière commune. Et des hommes qui disent autre chose que ce qu’on entend. Non seulement à la télévision que je critiquais précédemment mais aussi dans les cours universitaires. On récite encore et encore les mêmes choses. J’y ai consacré pas mal d’années, j’ai fréquenté cinq universités parisiennes et parfois admirables. Mais parfois on répète le par cœur.  Mais justement après mon doctorat en psychologie, bien sûr j’étais satisfait, mais frustré aussi. Il me semblait que c’était intéressant d’aller voir ailleurs.
Justement je me suis demandé dans quelle discipline. Et c’est la philosophie, l’éthique, à la Sorbonne, notamment parce que Robert Misrahi y travaillait. J’adorais ses travaux.
Je fais en sorte de rencontrer les auteurs qui m’intéressent vraiment et j’ai rencontré Robert Misrahi, et c’est ce que j’ai fait et Edgar Morin. Je ne me suis pas contenté de les lire j’ai voulu savoir si le personnage correspondait à la théorie et dans ce qu’il convient de retenir de mon travail. Et je les ai invités dans des colloques de psy et il démarre et pour provoquer aussi il démarrait son intervention ainsi : « je vais vous montrer que l’inconscient n’existe pas » puis il développait sa pensée avec une méthodologie de philosophe. C’était très intéressant. Or sa femme était psychanalyste lacanienne et un jour je l’ai ramené en voiture je lui demande : avec une femme lacanienne comment vous faites, comment ça se passe ?
Ça se passe mal. On a pris la décision sage de plus aborder la question.

Mais expliquez-moi comment l’inconscient n’existe pas ?

Je n’en ai aucune idée ! Je suis persuadé du contraire !
Je suis quand même psychothérapeute depuis 35 ans et force est de constater que ce soit d’ailleurs dans ma propre trajectoire existentielle, ou dans celles que j’ai accompagnées, je pourrais le dire aussi aux niveaux national et international, que l’inconscient existe bien. On fait des choses, et parfois terribles, notamment en termes de conflits, de barbarie, sans trop saisir pourquoi on fait ça.  il y a de mauvais préconscients ou dans bien des cas totalement inconscients.  Oui oui la tension existe. Les existences sont des rencontres plus ou moins tumultueuses entre nos désirs et nos peurs. 

(…)

Je critique les postfreudiens ou les post-lacaniens. Les deux choses qu’ils n’ont pas pensés, c’est 1/ l’amour et 2/ la spiritualité

Il y a un deuxième homme c’est Jung.  C’est aussi l’inconscient collectif et donc vous-même vous vous insistez beaucoup sur les interconnexions. La paix intérieure ce n’est pas quelque chose de solitaire.

C’est exactement ça. Et donc il nous éclaire sur tout ça. La paix intérieure est liée à au moins cinq niveaux :

  • reliée à soi… mais dans les différentes facettes
  • reliée aux autres évidemment intersubjective
  • reliée à la nature
  • reliée au cosmos
  • reliée au sacré

Donc c’est tout sauf un enfermement sur soi-même, dans sa bulle, un extérieur du monde. Mais je trouve que Jung va plus loin que Freud. L’inconscient freudien est individuel, l’inconscient Jungien est collectif. Mais je me propose d’aller plus loin en soutenant un inconscient du monde vivant. C’est à dire pas seulement les humains et aussi les animaux et aussi la végétation par exemple j’ai un rapport très particulier très affectueux avec les arbres. Ils me transmettent énormément de paix et ils me relient à la fois la terre et à la fois au ciel.

Nous sommes bien dans une époque où cette évolution est palpable. Il y a de plus en plus de gens qui se relie comme ça ou au vivant en général et la place de la nature ce n’est pas seulement écologique au sens politique du terme c’est bien en même temps quelque chose de spirituel. Et on sent qu’il y a de la recherche dans ce sens or elle est élargie vraiment à l’ensemble du monde vivant.  

Enfin personnellement je n’adhère à aucune religion terrestre dogmatique et qui ne me parlent pas. Je me sens d’une cosmologie cosmique, la vie est vraiment reliée à l’ensemble donc pas seulement terrestre mais aussi supra-terrestre.  Quand le soleil va s’éteindre dans 4 milliards d’années, la terre n’existera pas non plus.  Si on n’est pas relié à une dimension cosmique, sans le cosmos, sans l’univers, nous n’existerions simplement pas.  C’est un grave problème de se limiter au seul inconscient individuel ou au seul inconscient collectif humain.
Il s’agit de se relier dans la mesure où on le souhaite, et où on intériorise suffisamment, où l’on médite suffisamment, de se relier à beaucoup plus grand que soi.  

Vous parlez aussi d’une dimension initiatique, de la paix intérieure initiatique, qu’est-ce que ça représente exactement ?

C’est tout à fait complémentaire à ce qu’on vient de dire. Initiatique ça vient de « initiare ». Vers la prise de conscience des liens et vers l’élévation spirituelle. Donc la paix initiatique c’est une paix dont on souhaite qu’elle nous relie sur des plans spirituels, spiritualisés, mais même au niveau scientifique. Par exemple la physique quantique nous a montré depuis déjà un siècle que nous sommes tous interconnectés donc au niveau microcosmique c’est au niveau des quantas. Au niveau macrocosmique c’est au niveau des galaxies. Donc nous on est dedans, mais dans cet entre-deux si je puis dire. Donc c’est pour ça que la paix est initiatique. Parce qu’elle est nourrie à tout ce qui est microscopique, à l’infiniment petit, et à l’infiniment grand.  Parmi les avantages ça nous amène à développer quand même une forme d’humilité. Humilité dont les humains manquent énormément.

L’initiatique c’est un passage

Un passage oui. Mircea Eliade a travaillé sur l’initiation, partout sur le globe. Et j’ai tiré profit de cet auteur. Il m’a passionné. Il est très expérimenté sur le thème de la démarche initiatique dans différentes cultures.

Qu’est-ce que vous pensez et de toute cette vague de livres, et moi je suis plongé dedans. Je m’intéresse aux auteurs et aux éditeurs et je trouve qu’il y a un nombre considérable de livres qui demandent aux gens de se transformer. Il y a derrière des gens qui ont des démarches qu’ils proposent. Je trouve que généralement c’est d’un bon niveau. En y mettant du don de soi. J’ai l’impression que ça s’accélère, que de plus en plus on va vers un  monde différent avec une dimension spirituelle et qui fait en creux le contraire : cette façon qu’ont les gens de se  détourner de ce qui jusqu’à présent faisait le quotidien, le politique,  l’implication uniquement dans les problèmes du quotidien etc. J’ai l’impression qu’il y a une élévation par rapport à tout ça que l’on délaisse beaucoup de choses du monde tel qu’il se présente pour aller vers autre chose. Qu’est-ce que vous en pensez ?

Je le vis dans mon travail de psychothérapeute, mais aussi de superviseur de professionnelles de la relation. Je passe beaucoup de temps à dire ce que vous venez de dire. À les inviter parce qu’ils ont des quotidiens extrêmement suroccupés, où ils ont beaucoup trop de patients. Je les invite à prendre le temps de vivre le silence, de vivre les promenades dans la nature, de méditer, de prier. De moins être pressés.
On parlait du bonheur. En fait, pour le bonheur, prendre son temps va plus vite !

(…) La suite, à écouter sur le podcast !

Pourquoi un lieu est-il sacré ?

Ecoutez le podcast ***    

Lieux sacrés : Mathieu LOURS et Benoit de SAGAZAN sur KTO

Le livre édité par Larousse “100 destinations pour s’éveiller à la spiritualité” pose d’emblée la question. Une question que l’auteur, Clare Gogerty, a dû se poser pour choisir ces 100 lieux… et elle ne s’est pas trompée.
Sa première réponse est sans doute la plus intéressante : ce sont des lieux qui recèlent une inexplicable magie. Ils suscitent en nous une impression profonde et mémorable.
Je pense en fait que c’est notre part de sacré qu’éveille le lieu. Un moment dans l’espace et le temps lui fait écho et résonne.

L’auteur nous parle aussi des voyages qui transforment. C’est au retour que nous le savons : “il s’est produit un changement intérieur, un approfondissement de la conscience de soi.”

L’intériorité et le lieu partagent une vibration, aménagent un espace où l’âme et le monde se rencontrent.

Nous avons aimé

Quelques conseils pour un voyage d’éveil spirituel

1 ÉCOUTEZ L’APPEL

Y a-t-il un lieu qui vous attire plus particulièrement ? Êtes-vous prêt à vous lancer dans une quête spirituelle, une quête de sens ? Prenez conscience des lieux et des idées qui trouvent un écho en voUs. Suivez leur appeL Qui sait où cela vous mènera…

2 PRÉPAREZ-VOUS AU VOYAGE

Faites des recherches sur les lieux que vous allez visiter servez-vous de ce livre comme point de départ !

Tracez un itinéraire approximatif en laissant suffisamment de place à la spontanéité.

3 FRANCHISSEZ LE SEUIL

Les préparatifs sont terminés, le voyage commence.

4 VOYAGEZ INTENTIONNELLEMENT ET EN PLEINE CONSCIENCE

Partez dans l’intention de vous imprégner de la sagesse de cultures différentes de la vôtre. Investissez-vous mentalement et émotionnellement dans vos pérégrinations. Regardez vraiment ce qui s’offre à vous. Arrêtez-vous souvent pour réfléchir à ce que vous voyez. Accueillez les gens en gardant l’esprit ouvert. Marchez d’un pas léger. Soyez attentif. Notez vos expériences dans un journal.

5 RENTREZ CHEZ VOUS ET RÉFLÉCHISSEZ

Songez à la signification de votre voyage et aux changements qui se sont opérés en vous.

6 CONTINUEZ À CHANGER

Appliquez ce que vous avez appris dans votre vie quotidienne, Continuez à évoluer. Le voyage extérieur a beau être terminé, le voyage intérieur ne fait que commencer.

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La paix intérieure

   Ne pas manquer : Une page vers l’interview de l’auteur

Alain DELOURME a écrit un livre profond qui nous fait monter, vibrer en spiritualité.
Il ne savait pas, lorsqu’il l’a écrit que la guerre allait saisir l’Europe. Mais ce livre est bien à la fois intemporel, existentiel, spirituel et d’actualité. Car la paix partagée, collective, dépend de notre désir et de notre travail de paix intérieure.

“Naître est un passage, mourir également. Entre les deux il est sain d’avoir les pieds dans la glaise et la tête dans les étoiles, nous dit l’auteur. Nous aiderons le lecteur,  à effectuer ses propres choix et à se construire tout en s’apaisant.”

Présentation du livre
Cette paix intérieure est destinée à chacun. Il s’agit d’une source essentielle, vitale et intime aussi bien que universelle. Apprenons à entretenir le lien avec elle. Mais quelles sont les conditions requises pour bâtir cette paix en vous ? La soutenir malgré les souffrances de l’existence ? Et la consolider face à ce qu’on considère très souvent comme une menace, à savoir la mort ? Comment bâtir une paix durable qui tienne compte des besoins émotionnels, écologiques et spirituels partagés par les humains ? C’est ce que nous allons éclaircir. Témoignages et exemples alterneront avec les passages réflexifs pour rendre la lecture plus vivante, comme cette paix que nous recherchons.

Extraits

Évolution de la conscience

“Nous sommes reliés les uns aux autres dans des champs de résonance qui pénètrent jusqu’au cœur de l’être. L’univers n’est pas seulement cordes vibrantes et événements quantiques. La vie, l’esprit et la culture font partie de la réalité de ce monde, et une authentique théorie du tout mérite d’en tenir compte. L’univers lui-même possède une forme de conscience, une matrice cosmique de laquelle notre conscience a émergé et avec laquelle elle reste en lien étroit. Les nouvelles recherches sur la conscience reconnaissent que la vie et l’esprit font partie du monde et non des sous-produits du hasard.
La conscience transpersonnelle et l’interconnectivité indiquent que les consciences sont reliées, comme les galaxies le sont dans le macrocosmos, ou les quanta dans le microcosmos. Il existe des connexions entre la conscience d’une personne et l’esprit et le corps des autres. L’esprit humain n’est donc pas une entité isolée, mais une «écologie ». C’est ainsi que les guérisseurs et les chamanes peuvent provoquer des effets de télépathie par la solitude, la concentration, le jeûne, la psalmodie, la danse, le tambour ou des herbes psychotropes.”

Une paix initiatique

“Ce qui m’intéresse n’est pas une théorie psychologique ni un système philosophique, c’est le saut existentiel et spirituel.(…)
Qui sait remédier à l’autre souffrance, la soif spirituelle insatisfaite ? Elle est pourtant le mal spécifique de notre temps. Sa guérison dépend d’un art de soigner initiatique. Il s’agit ici d’apprendre à redevenir un avec le Tout, à demeurer en union avec lui et à vivre par lui : « Si l’œil n’était pas ensoleillé, il ne reconnaîtrait pas le soleil. » Développer le maître intérieur est un des moyens pour y parvenir. Si ce dernier n’existait pas, les maîtres du dehors ne pourraient pas agir en nous.

La paix intérieure face à la mort

“(…) La mort nous impose la conscience de la finitude de l’existence, ce qui ne signifie pas pour autant la disparition de la conscience ni de la paix. La mort rend-elle l’existence absurde ou lui donne-t-elle son sens ? Est-elle un achèvement ou une étape dans le processus de libération ? Une rupture définitive ou un stade de croissance ? Existerait-il un lyrisme terminal, après les difficultés du parcours terrestre et le travail du trépas, qui nous ferait embrasser l’Absolu ? (…)

La menace n’est pas la mort, mais la peur. En effet, la plupart de nos craintes ne sont que des écrans qui cachent et révèlent une peur plus profonde : celle de la fin. Nous avons peur de la maladie car elle nous évoque la mort. Nous avons peur de l’accident car il nous rappelle notre finitude. Nous avons peur de la solitude car le sentiment d’abandon et le désespoir qui l’accompagne nous ramènent à la fin de notre existence désormais futile. Finalement, nous avons peur d’avoir peur.”

 

 

 

Cap Reinga. La baie des esprits

LE MYTHE DE LA CRÉATION DES MAORIS

Les Maoris arrivèrent en Nouvelle-Zélande depuis la Polynésie à bord de wakas (canoës) à partir de 1250 environ. Ils n’ont pas d’histoire écrite, mais leurs mythologies de la création nous ont été transmises par des conteurs. Même si des détails peuvent varier, le mythe de la création est globalement le même.

Au début, il y avait le vide, Te Kore. Dans ce vide surgirent deux dieux t Ranginui (Rangi), le Père Ciel, et Papatüânuku, la Terre Mère, qui étaient enlacés. Ces premiers parents donnèrent naissance à de nombreux enfants mâles qui vivaient ensemble, confinés dans l’obscurité. En grandissant les fils se demandèrent ce que cela ferait de vivre dans la lumière, Tümatauenga (ou Tü), le dieu de la Guerre, qui était le plus féroce, suggéra qu’ils tuent leurs parents pour le découvrir. Son frère Tâne (le dieu des Bois) n’était pas d’accord et dit qu’il serait préférable de les séparer ; ainsi, leur père resterait au-dessus d’eux et leur mère Se retrouverait au-dessous et les nourrirait. Les autres frères, Rongo (dieu de la Nourriture cultivée), Tanagaroa (dieu de la Mer) et Haumia-tiketike (dieu de Toute Nourriture non cultivée) unirent leurs forces pour les séparer, mais ils échouèrent, Finalement, Tâne réussit à les séparer en les repoussant à l’aide de ses jambes musclées et de ses larges épaules. C’est ainsi qu’il créa Te Ao Mârama le monde de la lumière. Papatüânuku pleura lors de la séparation et ses larmes formèrent les fleuves et les rivières. Tâne créa les premiers êtres humains, les étoiles, et amena la connaissance dans le monde.

 

 

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Descartes au pays du Qi Gong

Les neurosciences et les arts énergétiques taoïstes – HENRI TSIANG

Ce livre apporte une lumière très claire sur le Qi Gong, mais pas seulement. Sur les liens entre les grands thèmes de la spiritualité. A commencer par le lien corps-esprit. Mais aussi, le lien, aujourd’hui indispensable avec les sciences cognitives. Plusieurs chapitres sont consacrés, successivement, aux approches scientifiques occidentales :

  • La science de l’homme en Occident
  • La révolution de la neuroplasticité, une nouvelle vision du fonctionnement de notre cerveau
  • Des neurones miroirs aux neurones mémoire, copier et apprendre

Extraits

CORPS ET ESPRIT

J’ai compris le rôle fondamental que le taoïsme a joué ans la relation de l’homme à la nature, sans pour autant aborder la question de la religion. Il a largement participé à la vision sur l’unicité du couple esprit/corps dont le concept commence à  prendre place dans les pays occidentaux. J’ai appris à quel point les exercices de Qi Gong relient ces deux entités dans une indissociable continuité. Au-delà des gestes visibles provenant des mouvements du corp s’élabore une alchimie subtile interne qui ouvre à une autre dimension dans la compréhension holistique de l’humain. Elle se poursuit par la découverte des perceptions intérieures de son propre corps donnant accès à d’autres dimensions dans ses relations avec le monde extérieur, notamment par la perception de l’espace. Le Qi Gong est littéralement l’outil qui permet de partir à l’exploration de soi : de ce corps jusque-là inconnu dans lequel pourtant nous vivons et de ce cerveau dans les méandres desquels nous passons notre temps nous égarer. Il en résulte une perception renforcée de la conscience de soi et de sa place dans le monde.

LA VOIE DU TAÔISME

Pour les taoïstes, l’homme n’a aucune mission à remplir ni le besoin de donner un sens à sa vie. Il se contente de se promener sur le chemin de son existence, le tao, qui peut se traduire par la voie. L’important n’est pas le but de ce cheminement, c’est le cheminement lui-même. Ainsi, la voie ne mène pas nécessairement à un but. La notion d’un objectif à atteindre semble illusoire, seul le moment présent et le pas s’effectuant sur le chemin sont importants. L’aspect cyclique de la vie est également une donnée importante pour les taoïstes. Tout est éternel recommencement.

Sur le plan sociétal, l’épanouissement de l’individu en Asie ne passe pas par la conquête d’une liberté individuelle sociale jugée illusoire, mais par la recherche d’une sérénité intérieure, fruit d’un apprentissage continu. Le trait le plus frappant du taoïsme est le développement de la perception de l’invisible. La perception de l’invisible peut s’illustrer par la capacité à considérer l’essence des évènements plutôt que les évènements eux-mêmes.

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Pour connaître la suite : abonnez-vous, tous les numéros de Spiritualités Magazine vous seront accessibles en ligne Abonnement pour une lecture en ligne   jusqu’à Mai 2023

ou chez-vous pour le magazine papier Abonnement au magazine papier (4 numéros)

LA SUITE (Des clés qui donnent envie de lire ce livre)

  • Neurones miroirs, neurones mémoires : l’utilisation des étapes de la mémoire par les exercices de Qi Gong…
  • Culture et symboles de la respiration5
  • Taoïstes et neurobiologistes… Le second cerveau
  • La mémoire du cœur, et l’eau régulatrice
  • Le concept Yin/Yang
  • Gestes et postures pour activer le QI
  • Méditation et neurosciences, méditation et pratique du Qi Gong

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Par ailleurs, pour les débutants et tous ceux qui voudraient visualiser les pratiques de Qi Gong, une vidéo d’illustration (qui n’est pas du tout liée au livre ni à l’auteur)

Psychologie transpersonnelle et EMC

L’interview de Johann Henry par Jean-Marc Blancherie

Un livre écrit à trois, un côté rigoureux, sérieux, dans ce champ de la psychologie transpersonnelle, où l’on entendait des choses qui partaient un peu dans tous les sens.
Ses origines, ses concepts, et sa pratique… ce livre fait vraiment le tour du sujet. Et pourtant le départ de cette approche, à la fois de la spiritualité et de la psychologie humaine est étonnant, loin des sentiers battus.
Impossible d’en faire tout le tour, mais voici quelques extraits qui donnent une idée de l’importance et de l’intérêt de ce travail.
Et pour commencer, presque le plus simple, une des sources inspirant la psychologie transpersonnelle : Carl Jung.

Extraits

JUNG

Jung développe une psychologie ouverte à la parapsychologie, aux anomalies et aux psychologies non occidentales.

  • Il postule des processus inconscients communs à tous les êtres humains.
  • Il s’intéresse aux archétypes et à leurs formes culturelles, reliant psychologie et mythologie.
  • Il repense le principe de causalité, reliant faits objectifs, faits psychiques, probabilité et attribution de sens.

Les auteurs

 

Cyrille CHAMPAGNE dirige un centre de recherche sur les expériences et les pratiques hypnotiques. Il exerce comme psychopraticien hypnologue, et forme des professionnels en dynamiques émotionnelles et relationnelles. Il défend l’approche constructiviste comme étant une clé de la compréhension de l’expérience humaine et de l’accompagnement thérapeutique.

 

Johann HENRY exerce la psychothérapie transpersonnelle et intégrale à Genève. Il anime régulièrement des sessions de respiration holotropique, en individuel et en groupe. En parallèle, il forme des thérapeutes et des soignants à l’écoute et à la relation thérapeutique, et supervise des équipes de travailleurs sociaux. Il est l’un des rares spécialistes francophones de la psychologie intégrale (K. Wilber).

 

Muriel ROJAS ZAMUDIO s’est orientée vers la psychanalyse et l’approche transpersonnelle. Auteure d’ouvrages de vulgarisation sur le recours aux images archétypales en psychothérapie et d’articles destinés à ses pairs, elle travaille actuellement sur l’intérêt d’un dialogue entre arts, spiritualité et psychanalyse dans l’accompagnement des névroses.

 

Aux origines aussi, des approches, des cultures, des pratiques, qui ne sont pas d’habitude en lien avec la psychologie.

LES DOCTRINES DU THÉOSOPHISME ET DU NEW AGE

À la fin du XIXe siècle, différents courants de croyances quant au fonctionnement de l’esprit humain et de l’expérience humaine sont en concurrence dans l’idéologie populaire européenne, récemment libérée des dogmes religieux institutionnels et portée par la philosophie méthodique et relativiste des lumières. La psychologie expérimentale, qui s’inspire des méthodologies de la biologie, émerge progressivement via les travaux de Gustave Fechner (1801-1887), Wilhelm Wundt (1832-1920) et Théodule Ribot (1839-1916). Cette discipline ne pénètrera l’idéologie populaire qu’au milieu du XXe siècle par la diffusion des propositions conceptuelles de psychanalystes, telles que la notion d’inconscient de Sigmund Freud (1856-1939), ou de comportementalistes, telles que la notion de conditionnement d’Ivan Pavlov (1849-1936),

LES INFLUENCES CULTURELLES

(…) Ainsi émerge en Occident un « dualisme conscience-énergie », réunissant les courants autrefois nommés « spiritualistes » et « psychofluidistes », puis « spirites » et « magnétiseurs », où le corps humain possèderait un statut psychophysique qui se nommera bientôt « énergétique » ; et où l’esprit humain serait une partie d’une conscience au-delà de l’individuel, littéralement transpersonnelle, dotée de pouvoirs sur la matière, et permettant une relation dialogique avec des agents surnaturels. À partir des années 1920, cette doctrine est véhiculée par le new-age, qui se développe au travers de très nombreux ouvrages, et s’ancre dans l’imaginaire populaire occidental . Dans les années 1950, la culture américaine s’en empare, alors qu’il connaît un essor considérable dopé par le mouvement hippie des années 1960. Marque de son intégration au niveau socioculturel, la métaphysique conscience-énergie commence à être mobilisée comme une véritable épistémologie (au sens d’un cadre explicatif des phénomènes vécus). C’est-à-dire qu’elle va désormais servir, populairement, de base conceptuelle pour interpréter et appréhender de nombreuses expériences : personnelles, émotionnelles, familiales, motivationnelles, religieuses…

LES PHASES DE KEN WILBER

Il est l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, et a évolué vers la “Psychologie intégrale”. Il est connu pour son modèle de développement de la conscience selon 8 stades. Ces stades se répartissent selon 3 phases :

  • Prépersonnelle : c’est le stade de l’enfant, marqué par l’égocentrisme tant dans ses relations interpersonnelles que dans ses processus cognitifs. Le Surmoi, représentant notamment l’intégration des normes sociales transmises par l’éducation, n’est pas encore suffisamment opérationnel. La conscience prépersonnelle agit librement au gré de ses pulsions, elle est donc potentiellement « déviante » du point de vue de la société. Ce stade est prédominé par les processus corporels ;
  • Personnelle : c’est le stade de l’adulte qui a bien intégré les normes sociales du vivre ensemble (stade névrotique pour la psychanalyse). L’individu trouve son identité en lien avec le groupe social auquel il participe et y constitue un facteur de stabilité. Grâce au développement du mental, la conscience devient progressivement capable de se mettre à la place de l’autre, et de comprendre des points de vue différents du sien
  • Transpersonnelle : c’est le stade où la conscience transcende à la fois le corps et le mental, prédominant dans les deux stades précédents, pour entrer dans un rapport au monde « vivant et immédiat », c’est-à-dire en dehors des catégorisations héritées du mental et de l’éducation. La conscience s’éveille ainsi progressivement au « monde de l’Esprit », invisible tant pour les yeux physiques que pour le mental. Du fait qu’il transcende les règles sociales, l’individu en conscience transpersonnelle est potentiellement perçu comme un élément subversif au sein de la société.

Ces trois phases correspondent donc à des modes de fonctionnement foncièrement différents • prépersonnelle personnelle —+ transpersonnelle prérationnelle -+ rationnelle -+ transrationnelle subconscient —+ conscience de soi -+ supraconscient…

L’EXPLORATION ET L’UTILISATION DE L’IMAGINAIRE

L’utilisation de l’imaginaire est très présente dans les techniques reliées à la psychothérapie transpersonnelle. Le phénoménologies et les comportements induits par l’activité imaginative autorisent à catégoriser les expériences mobilisant l’imaginaire comme des états modifiés de Conscience. En effet, ces expériences répondent bien au critère de « déviation de l’expérience subjective par rapport aux normes de l’individu Dans les cultures occidentales, les individus portent très rarement leur attention sur des contenus imaginaires activement stimulés, et l’utilisation active de l’imaginaire constitue pour eux une expérience subjective très inhabituelle et hors-norme. Par utilisation de l’imaginaire, nous entendons ici une expérience d’immersion complète de l’attention dans les représentations imaginales : non pas de simples évocations, mais de véritables perceptions de contenus imaginés,  sous forme d’images (symboles, paysages, personnages), de sons (ambiances, dialogues), et de sensations physiques (intéroception, toucher, système vestibulaire). Il ne s’agit donc pas de « penser à » une situation imaginaire, mais bien imaginer activement les contenus et d’en expérimenter le vécu. L’imaginaire est alors vécu dans le corps, et apparait subjectivement comme véhiculé par les capteurs sensoriels, de manière très analogue à l’expérience du rêve. Cette caractéristique conduit Robert Desoille (1890-1966) à désigner ces expériences par le vocable “rêve éveillé”. Toutefois, à la différence du rêve, le sujet reste parfaitement conscient que l’expérience est imaginée, et il la différencie du monde sensible. (…) Ces expériences imaginales sont accessibles de manière étonnamment rapide, elles ne nécessitent que très peu d’entraînement pour être vécues de manière stable et profonde, et semblent se déployer de manière automatique dès qu’elles sont stimulées. Au XXe siècle, plusieurs chercheurs se sont intéressés à des techniques permettant d’explorer ainsi l’imaginaire.
(…) De notre observation, aujourd’hui seules quelques méthodes d’accompagnement utilisent, à des degrés divers, des techniques imaginales approfondies : psychothérapie transpersonnelle, psychosynthèse, hypnose, sophrologie, yoga nidra et néo-chamanisme. Toutefois, si les praticiens de ces méthodes mobilisent ces techniques et en observent des effets, les ressorts de celles-ci leur restent majoritairement inconnus. Les correspondances que nous avons indiquées entre phénoménologie imaginale, états de conscience spécifiques et affects spécifiques, incitent à approfondir la recherche dans ce domaine.

VERS LE DEVELOPPEMENT TRANSPERSONNEL

quand le développement personnel vise à révéler la singularité de l’individu au-delà des conditionnements du collectif, lui permettant ainsi de trouver et d’exprimer librement son plein potentiel (passage de la dépendance à l’indépendance), le développement transpersonnel serait l’ensemble des outils et des pratiques favorisant l’émergence et le déploiement de cette conscience transpersonnelle, holonique, simultanément individuelle et collective, singulière et universelle, formelle et (progressivement) subtile. En renforçant la conscience non pas du Moi (conscience prépersonnelle égocentrique), ni même du Je (conscience personnelle ethnocentrée voire mondo-centrée), mais celle du Nous (conscience transpersonnelle kosmocentrée qui transcende et inclut à la fois le Moi et le Je), le développement transpersonnel aiderait à libérer le potentiel des collectifs, qu’ils soient petits (une famille, une équipe) ou plus vastes (la société, l’humanité), voire interespèces (incluant les vivants humains et non humains). Tandis que le développement personnel a permis aux individus de se différencier en tant que cellule, unique, autonome et efficace, les pratiques de développement transpersonnel permettraient de (ré)intégrer la conscience-cellule individuelle au sein de la conscience-organe (groupe) à laquelle elle participe, elle-même intégrée dans la conscience-organisme (métagroupe) au sein de laquelle elle œuvre, et ainsi de suite.

DES PRATIQUES PSYCHOTHERAPEUTIQUES INTEGRATIVES

L’exemple de Johann Henry (l’interviewé) : alliant essentiellement inspirations psychanalytique, gestaltiste, transpersonnelle et intégrale. Son intérêt, tant dans ses recherches que dans sa pratique clinique, se porte tout particulièrement sur l’accompagnement de la délicate transition entre les stades de conscience dits « personnels » et les stades dits « transpersonnels ». À cette fin, il aime explorer, notamment dans les sessions de groupe qu’il anime, le potentiel d’alliance entre la respiration holotropique, la méditation, les pratiques corporelles et le psychodrame transpersonnel.

Celui de Muriel Rojas Zamudio : diplômée en Arts et Lettres (arts scéniques et plastiques), avant de s’orienter vers la psychanalyse puis la psychologie transpersonnelle. Elle se positionne en tant que praticienne dont le travail se nourrit d’apports multiréférentiels — auteurs et techniques que la clinique invite à (re)visiter —, c’est dans les médiations artistiques et l’art-thérapie éclairés par la psychanalyse qu’elle a finalement trouvé l’espace exploratoire lui permettant d’articuler ce qui fonde sa pratique : l’expression artistique comme forme de langage de l’imaginaire, la posture du thérapeute comme pivot de l’accompagnement, et le questionnement du vécu, passé ou présent, comme ouverture vers un au-delà du Moi (identité ontologique, inscription dans l’espèce humaine, sens de l’expérience humaine, etc.).

Cyrille Champagne : ses recherches questionnent les effets cognitifs et comportementaux des techniques et des grilles de lecture mobilisées par les différentes pratiques de l’accompagnement (thérapies, développement personnel, coaching…). En particulier, elles étudient les interactions entre attentes, expériences vécues, et interprétations de ces expériences. Cyrille Champagne enseigne sur ces thèmes, sous forme de conférences « Hypnologie », rediffusées en vidéo sur la chaîne YouTube de I’ARCHE. Il soutient une information publique quant aux aprioris culturels et quant aux finalités des différentes pratiques de l’accompagnement, et il défend l’intérêt d’une éducation à la psychologie, à la relation à autrui, et à une hygiène cognitive et émotionnelle.

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Le réveil de l’enfant d’or

Une belle idée pour vivre “Le pouvoir créatif du conte pour révéler votre enfant intérieur”. Accompagnées par Isabelle de Lisle nous vivons une sorte de ré-enchantement de l’existence.

Retrouver la conscience élargie qui est celle de l’enfance.

“Le réveil de l’enfant d’or” nous propose une série de contes, dits par l’auteur (au travers de QR Codes en accès avec votre portable), sept contes initiatiques originaux, dans une logique “d’alignement énergétique”… celui des chakras.

 

ASMR Autonomous Sensory Meridian Response

Le frisson. Réveille l’enfant d’or, l’enfant d’or qui dort en toi. Laisse l’enfant, le frisson, le frisson de l’enfant d’or. Que vienne le souffle de l’enfant embuer ton visage, le souffle de l’enfant, entourer ton village.

Ecoute, et frissonne, un mouvement de vie intérieure.

Les contes et clés

  • De l’élan vital
  • De la liberté d’ête
  • De l’art de vivre
  • De l’amour de Soi
  • Du parler vrai
  • De la vision pure
  • De l’instant d’éternité

L’interprétation de ces contes est largement développée pour accompagner ensuite notre réflexion.

Mais au préalable, Isabelle de Lisle nous dit “Les pouvoirs enchanteurs de l’enfant intérieur”.

Extraits

LE POUVOIR CRÉATEUR DU CONTE POUR LA RÉSOLUTION DE PROBLÈME

À l’instar de cultures ancestrales, les contes et légendes d’aujourd’hui parlent à l’inconscient, ce qui leur confère une dimension thérapeutique. L’état de transe que procure le conte aide au décryptage de nos quêtes existentielles, ouvre la conscience, alimente nos intuitions et favorise largement les processus d’éducation émotionnelle. Si le conscient s’exprime à partir de perceptions sensorielles, de représentations et de mots, l’inconscient a intégré les situations qui ont généré des émotions et tout ce qui fut vécu, avant la parole, par le corps et les expériences extrasensorielles durant la petite enfance. Invitant à plonger dans les profondeurs de l’inconscient, les contes métaphoriques sont utilisés couramment lors d’accompagnement thérapeutique. A l’époque des neurosciences, les techniques de visualisation et d’hypnose sont reconnues comme applications contemporaines de voyages intérieurs. L’inconscient individuel peut, dans les contes, capter mystérieusement les solutions à travers les archétypes empruntés au monde de l’inconscient collectif. Il perçoit dans une autre dimension les pouvoirs de transformation. (…)

METTRE EN LUMIÈRE LES POTENTIELS DE L’ENFANT D’OR

L’enfant d’or est une rencontre lumineuse entre les parts de l’enfant divin et de l’enfant magique en Soi. Cette retrouvaille archétypale permet l’émergence de l’essence de l’être, qui a toujours été là, porteur de forces originelles, de qualités d’étonnement et de nouveauté. Cet enfant est éternel car en quête d’accomplissement et en devenir constant. L’archétype de l’Enfant magique voit la beauté en tout et incarne tant le pouvoir d’imagination qu’une conviction que tout est possible. L’enfant divin, associé à l’innocence et la pureté, a une fonction de rédempteur. Présent dans les mythes et les contes en tant que porteur de notre guérison, il est doté d’un pouvoir d’influence sur notre destinée. Nous pouvons imaginer cette union dans une aura de lumière dorée, l’or étant la couleur de la connaissance spirituelle et de la sagesse originelle. Cette part de Soi sans filtres continue de s’épanouir dans une existence hors d’âge. L’enfant vit sans que nous ayons à y penser. Explorer cette part humaine, loin de toute régression infantile, bien au contraire, c’est permettre que des parents intérieurs se réveillent à leur tour, pour lui prodiguer de l’attention et des soins. L’aimer sans condition dans sa vulnérabilité et son innocence et le laisser se réveiller en confiance (…)

56 cartes pour “s’approprier l’oracle des trésors intérieurs”

Toute une pédagogie, un accompagnement, est donc là pour nous aider à développer ce pouvoir créatif que cette approche de l’enfant intérieur propose.

Chaque carte apporte une action spécifique sur le Soi. par exemple : L’enracinement * Activez votre ancrage. Ou bien : L’aigle * Activez votre vision globale
Trois développements orientent chaque fois l’exercice : Visualisez – Ancrez – Créez

Bien sûr, reste votre propre part de créativité, une fois l’approche installée : inventez de nouvelles histoires !

Les ASMR – Ecoutez le chuchotement de l’âme

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Gnose, gnosticisme

Baglis TV est une mine de connaissances concernant la spiritualité : 1500 films, essentiellement des tables rondes, des interviews, accessibles sur abonnement.

L’ésotérisme est particulièrement approfondi. Pour avoir une idée de la manière de traiter cette question difficile d’accès, voici ce que cette web tv (la 1ère créée en France) présente ces jours-ci à propos du gnosticisme chrétien.  Où en est la recherche en 2022 ?
Jean-Daniel Dubois (aux XVIe Journée Henry Corbin) présente ces découvertes de textes anciens et leur impact au travers de leurs publications sur Internet, et leur analyse au travers de publications, colloques, web conférences, etc.
Voici par exemple le début de son intervention, entre autre  sur la “bibliothèque de Nag Hammadi”
“Ces nouveaux matériaux à disposition des historiens représentent ces courants de pensée divers dans la période qui va des toutes premières années du christianisme jusqu’à la fixation des idées orthodoxes avec les grandes assemblées conciliaires des 4e et 5e siècle. (…) Je m’intéresse particulièrement à ces traces littéraires entre le second et le 4e siècle  l’histoire du christianisme ancien atteste de combats violents entre les milieux en passe de devenir orthodoxes et les milieux gnostiques. Les auteurs chrétiens qui ont réfuté les positions des gnostiques ce qu’on appelle les hérésiologues ont transmis des informations sur les milieux gnostiques parfois ils ont cité des extraits d’ouvrages attribué au gnostiques mais il faut reconnaître que jusque vers la fin du xixe siècle les seules informations sur les gnostiques anciens étaient en fait tirées d’œuvres de réfutation des hérésies et voici qu’à partir du xxe siècle jusqu’à maintenant grâce aux documentations nouvelles on peut faire parler les vaincus de l’histoire du christianisme à partir de leur propre documentation. Nous sommes donc contraints aujourd’hui à proposer une lecture critique des textes anciens, ceux des gnostiques et ceux de leurs adversaires et cette lecture critique doit permettre une évaluation croisée des sources directes des gnostiques et des sources indirectes de leurs opposants.”

 

Voir aussi

Vers une résurgence des églises gnostiques

 

Jung – de Frédéric Lenoir

 

Jung. Un voyage vers soi

Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi… vers le soi. C’est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l’homme moderne. Car il s’agit bien, aujourd’hui, de réenchanter le monde : “En évoquant le monde occidental moderne, Jung souligne l’extraordinaire progrès de la conscience humaine et tous les avantages qui en découlent : différenciation, connaissance, morale universelle des droits de l’homme, progrès scientifiques et techniques, etc. Mais il déplore aussi le prix à payer de cet essor si intense et si rapide de la conscience et dénonce une triple amputation de l’homme moderne : rupture avec la  nature, avec le passé, avec le cœur et l’intériorité.” (F. Lenoir p. 302)

Le soi ?

L’exemple du Soi et du Moi qu’il faut distinguer précisément, est caractéristique et essentiel à l’œuvre de Jung, qui écrit  :  ” Le moi n’étant que le du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché ; ce n’est qu’un complexe parmi beaucoup d’autres. Il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le Soi, le moi n étant que le sujet de ma conscience, alors que le Soi est le sujet de la totalité, y compris l’inconscient. En ce sens, le Soi serait une grandeur (idéelle) qui comprend en elle le moi. Il apparaît volontiers dans l’imagination inconsciente sous l’aspect d’une personnalité supérieure ou idéale, un peu comme le Faust de Goethe ou le Zarathoustra de Nietzsche “(Les types psychologiques 1921).
Comme pour tous les concepts que nous présente Frédéric Lenoir, l’éclairage est simple, complet. Il explique : “Terme emprunté à la philosophie hindoue des Upanishad, le Soi représente donc le centre de la totalité de l’âme (conscience, inconscient personnel et inconscient collectif), comme le moi est le centre de la conscience. Il en est aussi le principe directeur, le guide.”

L’ensemble des concepts psychanalytiques Jungiens sont restitués par Frédéric Lenoir, qui est un grand pédagogue en même temps qu’un chercheur. Et d’abord, bien sûr, le conscient, l’inconscient, en éclairant l’origine de ce dernier à partir de Spinoza, le philosophe dont il est aussi spécialiste.

Le dialogue du conscient et de l’inconscient

“Jung constate que le conscient et l’inconscient font rarement coïncider complètement leurs contenus et leurs tendances, En fait, l’inconscient se comporte, face la conscience, sur un mode de compensation ou de complémentarité. Jung fait aussi le constat d’une césure de plus en plus importante chez l’homme moderne entre le conscient et l’inconscient, source de névroses et de psychoses.” (p. 95). La méthode de Jung va consister à travailler par introspection à suspendre le jugement conscient, pour favoriser l’émergence des contenus inconscients de la psyché.

Un explorateur de l’âme humaine

Ce livre de plus de 300 page se lit, s’étudie, sinon se dévore, sans mal, que l’on connaisse déjà le génie de Jung ou qu’on le découvre. Il débute avec un éclairage de sa vie, qui éclaire son parcours de “découvreur”, sa “pensée imaginative et la fonction transcendante”. On comprend très bien comment toute cette œuvre est reliée à une réflexion sur la religion, et devient en même temps une révolution de la psychologie et une approche spirituelle approfondie. Frédéric Lenoir consacre une grande partie de l’ouvrage à “l’expérience intérieure” : le concept jungien du “numineux”, la “nécessité d’une vie symbolique”, la problématique d’un Dieu extérieur au divin intérieur…

Quelques thèmes que nous allons aborder progressivement en podcast

Pensée imaginative, fonction transcendante, imagination active

L’inconscient collectif

L’archétype

Le Yin et le Yang (anima et animus), Y-king et synchronicité

Le processus d’individuation

 

 

 

Frédéric Lenoir vous donne ici la substantifique moelle de cet ouvrage important…
Mais je vous conseille quand-même de le lire, le méditer, et trouver, cultiver, votre Soi, votre processus d’individuation.

 

 

Ce que dit Frédéric Lenoir de la spiritualité

” La spiritualité n’existe pas en dehors de l’intériorité. Sinon, on verse dans l’idéologie. Dans ce « Petit Traité de vie intérieure », j’ai voulu unifier l’expérience mystique, la psychologie des profondeurs et la philosophie, parce qu’elles nous disent la même chose de l’être humain. De ses contradictions, de ses parts d’ombre et des forces de bonté enfouies dans le cœur de tout être humain. Il faut apprendre à se connaître et à s’aimer. Que l’on soit croyant ou athée, c’est le point de départ de la quête spirituelle.”

La conscience animale – Livre et interview

 

Backlight majestic cat in the darkcertaine

L’amour

Ce mystérieux sentiment inconditionnel des animaux présents à nos cotés est une opportunité inespérée pour sortir de siècles de conditionnements qui nous ont désorientés de notre désir, nous éloignant de notre nature authentique. Nous pouvons retrouver le chemin de cette première source accessible qui nous ramènera progressivement a considérer une source première, à la fois plus lointaine mais si proche ; je l’appellerai Source divine, christique Source de vie. A cette condition, nous pourrons nous libérer progressivement de nos monstres intérieurs qui hantent depuis si longtemps notre abîme d’inconscience comme des ombres captivantes de notre caverne. Séparés du dedans, la folie meurtrière s’est emparée de l’esprit humain. Elle cessera son emprise dans la conscience d’être de nouveau reliés à la grande toile cosmique qui enveloppe et harmonise tout ce qui est. Il nous faut donc remettre en dedans de nous ce que nous avons, pendant si longtemps, projeté en dehors. Pour cela, il est nécessaire de comprendre la réalité extérieure comme une création illusoire à interpréter. A cette condition seulement, nous pouvons accéder au monde sensible, celui que les animaux connaissent bien et que notre âme vient reconnaître ici-bas à travers l’expérience humaine.

Tout est vivant de nous et nous sommes vivants du tout

Tout attend d’être contacté et c’est cette expérience que nous faisons quand nous vivons au plus près de la nature extérieure ou de notre intériorité, ou bien des deux ! La résurgence du chamanisme et, comme nous le disions plus haut, la parole donnée progressivement aux peuples autochtones montrent à quel point nous avons besoin de rester cri lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (le C. Jung. L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.

L’âme, une énergie

Revenons sur une notion qui n’est pas toujours très claire : celle de l’âme. Nous devons avant tout la considérer comme une énergie, ce qu’elle est bien évidemment. Mais le préciser permet d’éviter l’éternelle préoccupation comptable ! En effet, nous sommes tellement identifiés à notre individualité que nous assimilons l’âme à notre corps. Pour la plupart des gens, une personne = une âme. Mais la réalité spirituelle est bien plus complexe et il conviendrait davantage de raisonner en termes de collectif (un soleil) dont les rayons sont les émanations qui viennent déclencher l’expérience dans la matière à travers tous les règnes. L’espèce humaine porte donc l’émanation qui est à la fois dans le minéral, le végétal et l’animal. Ce n’est pas une question de chronologie, de temporalité, mais de coexistence. La seule différence réside dans l’éveil de la conscience qui embrasse simultanément tous les règnes. Cette conscience est Une, c’est pourquoi il est possible d’entrer en contact avec l’ensemble du vivant à tout instant. Le primatologue Frans de Waal donne cette image toute simple de l’iceberg : sa partie immergée, la plus importante, correspond à ce qui réunit toutes les espèces animales, nous compris. La minuscule partie émergée correspond à la spécificité humaine. Les sciences humaines sont dingues de ce tout petit bout-là ! Mais pour moi, scientifique, l’iceberg est intéressant dans son ensemble.

Notre nature sauvage

(…) nous avons besoin de rester en  lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (C. Jung). L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.

 

 

 

La psychologie positive, simplement

Ecoutez !

Un livre simple, pratique… et positif !

C’est un petit livre, avec un petit prix, qui peut produire de grands effets. Dans un style très direct, Madame B explique, fait toucher du doigt, fait ressentir, une manière positive de penser sa vie et de la simplifier.
Le livre s’accompagne d’exercices, simples et efficaces. Il pose quelques grands thèmes, des questions que chacun rencontre dans sa vie, comme le montre cet extrait du sommaire :

Le positif versus le négatif / Exercice “Roue de la vie” / La solitude et le silence / La surconsommation / Le couple / Les adolescents / Le vivre autrement

Extraits

Qu’est-ce que la psychologie positive

Qu’est-ce que la psychologie positive, et qu’est-ce qu’elle pourrait vous apporter de plus dans votre vie ?

Selon M. Seligman, la psychologie positive vise cinq paliers, les voici :

  1. Les émotions positives ;
  2. L’engagement ;
  3. Les relations humaines ;
  4. Le sens et le but de la vie ;
  5. Les accomplissements.

Ces cinq paliers influent sur votre bien-être, donc votre mieux-être, et ce, que ce soit sur le plan des émotions, des relations humaines, du sens de la vie et celui que vous lui accordez.

La consultation en psychologie positive

Lots d’une consultation en psychologie positive, le but n’est pas d’avoir une communication à sens unique comme il est pratiqué en psychologie traditionnelle. Le thérapeute fera travailler le patient avec des exercices appropriés à ses besoins et que celui-ci pourra refaire seul chez lui entre les séances. Le but est de vous faire travailler sur vous-même avec les bons outils. Cette approche peut convenir dans plusieurs situations, mais en la vie ou la sécurité de la personne ne doit pas être mise en danger, comme avoir des idées suicidaires, ou vouloir faire mal à autrui. Elle peut traiter plusieurs problèmes tels que l’anxiété de performance ou toute autre forme d’anxiété, le stress, la routine, la confiance en soi, l’estime de soi, les remises en question, les quêtes d’identité, la dépression mineure et légère, etc. La liste est longue, mais ce qu’il faut retenir, c’est que l’objectif est d’améliorer votre quotidien, sous tous ses angles, en entretenant une vision positive de la vie.

Émotion Positive

Cette étape est importante, car c’est la base, c’est elle qui vous permet de cheminer. Il faut se concentrer davantage sur les émotions positives. Cela ne veut pas simplement dire qu’il faut sourire davantage. Un simple sourire ne rendra pas votre vie plus positive, c’est plus complexe que ça ! C’est la capacité à être optimiste envers le passé, dans le présent et pour le futur.

Engagement ou capacité à s’engager

L’engagement est un don de soi que l’on fait à l’autre. Il faut voir si vous y accordez assez d’importance, êtes- vous en mesure d’y mettre assez d’énergie ? C’est un investissement, un travail à long terme qui deviendra bénéfique pour vous avant tout.

L’optimisme : podcast avec Joran FARNIER
sur son site : La psychologie positive

 

D’autres livres qui parlent de psychologie positive

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Les sages ont-ils disparu ?

L’interview de l’auteur, Maxime Roy

EXTRAITS

La sagesse désigne

… le comportement d’un individu qui se conforme à une éthique en conscience de soi et des autres. Dans toutes les cultures, est qualifié de « sage » la personne qui sait mettre en pratique un ensemble de qualités vertueuses en s’appuyant sur « un savoir raisonné » : la prudence éclairée, la modération dans sa conduite, la tempérance, l’humilité, le calme, la sincérité, le discernement, la justice. Les philosophes grecs ont fait de ce concept un idéal de vie, un état de perfection qui doit mener au bonheur suprême.
La sagesse ne peut être ni une science ni une technique, c’est un savoir-vivre.
ARISTOTE

Le détachement spirituel et matériel

Il faut bien admettre qu’à l’époque où la pensée libérale incite à l’individualisme et .invite à l’excès, ce qui peut être perçu comme une forme d’ascétisme paraît vite impossible à atteindre, quand il n’est pas considéré comme quelque chose d’insupportable tant il est vrai que le matérialisme contemporain s’oppose radicalement au détachement spirituel et matériel qui caractérise la sagesse dans les diverses sociétés. Plus qu’un « savoir-être », elle est à la fois une intériorité qui mène à la quête de sens et au développement personnel, et une extériorité qui s’exprime par une proximité avec la nature et une capacité à lire les signes qu’elle envoie ; en découle la nécessité actuelle de respecter et de protéger cette mère créatrice et régénératrice. Par voie de conséquence, sagesse et religiosité ont aussi un lien. Dans l’inconscient collectif des sociétés occidentales, elle est affiliée à l’idéal judéo-chrétien mis en pratique dans les communautés monastiques qui en faisaient un art de se comporter face aux diverses situations de l’existence. (…)

Retrouver un sens des valeurs et de la modération

Les excès du monde occidentalisé amènent un nombre grandissant de personnes à s’inscrire dans une démarche de résistance ou de rupture, comme pour retrouver un sens des valeurs et de la modération.
On pourrait penser que cette sédition touche uniquement ceux que la machine néolibérale exploite, mais les pièces maîtresses commencent elles aussi à grincer : 83 % des cadres pensent à une reconversion ou l’ont envisagée ; 14 % l’ont déjà effectuée. Malgré leur bonne situation, ils ne s’épanouissent plus dans leur travail et veulent donner du sens à leur métier en se faisant plaisir et en se rendant utile à la société. La juriste devient fromagère ou maraîchère. À l’occasion, elle s’engage dans une ONG, tandis que l’ingénieur en télécommunication se métamorphose en cultivateur de bambous ou en éleveur d’alpagas. Lassés des tensions du bureau et de l’exigence de rentabilité, ils veulent vivre à leur rythme et de leur passion. En se recyclant dans le social ou dans l’artisanat, en ouvrant un petit commerce, ils choisissent de se reconnecter avec le concret et le local ; un apaisement qui fait figure d’assagissement par rapport à ce qu’était leur vie d’avant. (…)

« L’éveil » passe par le respect de tout ce qui vit

Le simple fait de manger devient un acte partisan. On mange « bio On cherche du « sans gluten 34 % des Français seraient fléxitariens en favorisant leur consommation de légumes et en réduisant celle de la viande (Kantar Worldpanel, 2017) ; 5 % seraient végétariens (Ifop, 2017) ; 0,5 % opteraient carrément pour le végan (Xerfi, 2018). (…)
« L’éveil » passe par le respect de tout ce qui vit ; ce qui exclut toute mise à mort volontaire ou même toute interférence avec la vie animale. (…).
Le jeûne intermittent ou thérapeutique fait également de plus en plus d’adeptes ; il rappelle les pratiques religieuses ancestrales des chrétiens, des musulmans et des Juifs, soucieux de purifier leur esprit et de rééquilibrer leur organisme à un moment de l’année.

60 % des Français ont déjà consulté un spécialiste en médecine alternative et complémentaire

On observe un allant similaire dans le domaine du bien-être et de la santé : 60 % des Français ont déjà consulté un spécialiste en médecine alternative et complémentaire ; 40 % d’entre eux y auraient recours régulièrement (Harris Interactive, 2019). Des chiffres qui sont en constante augmentation, bien que leurs effets ne soient pas prouvés. Aromathérapie, homéopathie, biomagnétisme, acupuncture, hypnose, reiki, sophrologie, yoga, ayurvéda : des pratiques inspirées, pour la plupart, de méthodes traditionnelles naturelles ou orientales qui rassurent et apaisent, contrairement à une médecine conventionnelle invasive et discréditée par de nombreuses affaires comme le scandale du Mediator (2010) (…)

De son côté Spiritualités Magazine s’interroge sur la sagesse et vous propose ces vidéos

Pour commencer, la sagesse antique c’est quoi, d’où ça vient ?

 

Et la sagesse, sans doute bien différente d’Asie ? Par exemple avec le Taoïsme
Et peut-on s’inspirer aujourd’hui, et dans notre culture, du Taoïsme ?

 

 

 

Trésors de sagesse – Contes du Tibet pour petits et grands

Des trésors de sagesse tibétaine, pour les petits et pour les grands. Des contes qui nous transportent dans un autre monde, une sagesse très ancienne. Un vaste champ d’idées philosophiques s’ouvre devant nous, des chemins spirituels se dessinent. En fait, il s’agit de se laisser porter, que l’on soit petit ou grand, et de baigner dans cet univers de traditions tibétaines qui nous enchantent et nous ouvrent aux mystère de la ressemblance et de la singularité des humains, des civilisations, des histoires. De belles illustrations, des couleurs, des formes inhabituelles viennent en même temps nous émouvoir.
Ce livre naquit de l’envie des auteurs, Charly, Charlotte et Chok, de raconter en français, les plus beaux contes du Tibet.
Leur intention, expliquent-ils, est de permettre à l’essence de la pensée tibétaine de venir bercer les nuits de vos petits. Les morales et les valeurs y sont souvent éloignées de celles que nous connaissons, comme la notion de mort qui, au Tibet, n’est pas vue comme une fin mais comme un passage vers une nouvelle aventure. Ces contes sont donc une invitation à ouvrir son esprit et à percevoir le monde d’un nouveau regard.
Trésors de Sagesse au Tibet est le premier opus d’une collection à venir, Un ensemble de projets littéraires pour permettre à toutes les cultures ancestrales et sacrées du monde de trouver leur voie vers le cœur de nos petits. Car tout l’intérêt de cet ouvrage est bien là : permettre une découverte commune (parent – enfant) d’une culture de l’autre bout du monde en créant de doux moments de complicité entre vous. 

Visitez le site de La Goutte Créative  pour connaître une très sympathique démarche éditoriale et de diffusion des cultures du monde.

N’hésitez pas à vous procurer ce trésor, ici, dans la librairie en ligne de Spiritualités Magazine

 

Voyages spirituels, tourisme

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Consolations – Christophe André

Ecoutez la présentation

Un témoignage. A la fois d’émotions et de découverte spirituelle

Ce livre inattendu de Christophe André révèle à chacun ce qui a été pour l’auteur sa propre révélation : un besoin immense de consolation, qui reste souvent masqué derrière d’autres problématiques. Il nous propose ici tout un “art de la consolation”

Extrait

Biophilie et bioconsolation (la nature)

Il suffit d’ouvrir un livre témoignant de la traversée d’épreuves de toutes sortes pour découvrir que la nature y est souvent une source immense de réconfort. Et que ses bienfaits vont bien au-delà d’une simple fuite d’un réel trop douloureux; ils relèvent davantage d’une intelligence vitale et profonde, d’un réflexe immémorial.

Se tourner vers la nature lorsqu’on est dans la peine et l’adversité, c’est plus qu’une distraction, c’est une forme de consolation. Qui prend le visage d’une régression, mais consolante : une régression comprise comme un réenracinement. Redevenir des animaux, voire des végétaux, sans mots et donc sans maux superflus. Etty Hillesum écrit ainsi : « Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d’être93. » En quittant le monde du mental, on découvre qu’on peut quitter parfois l’univers de la souffrance mentale et se contenter d’affronter l’adversité qui est là, sans en rajouter par nos pensées.

À la source de l’amour des humains pour la nature, se trouve la biophilie : ce sentiment obscur et profond que notre place est là, et que s’y trouve aussi l’essentiel de ce qui peut nous nourrir, nous porter, nous réparer, nous consoler. L’audelà est peut-être magnifique, tout y sera peut-être restauré et réparé, toutes nos blessures y seront peut-être guéries pour toujours ; mais l’ici-bas est consolateur…

Les consolations de la nature vont au-delà d’une aide ponctuelle, liée à un instant de soulagement offert par sa contemplation. Elles s’exercent aussi sur la durée, pour tenir bon face à une adversité prolongée, comme le raconte Rosa Luxemburg :

Lettre du 15 mars 1917 : Et à la fin, sans doute, tout s’éclaircira […]; après tout, je me réjouis déjà tellement de la vie.
Tous les jours je rends visite à une toute petite coccinelle rouge avec deux points noirs sur le dos, que je maintiens en vie depuis une semaine sur une branche, malgré le vent et le froid, dans un chaud bandage de coton 

A testimony. Both emotional and spiritual discovery

This unexpected book by Christophe André reveals to everyone what was for the author his own revelation: an immense need for consolation, which often remains hidden behind other problems. Here he proposes a whole «art of consolation»

Excerpt
Biophilia and bioconsolation (nature)
It is enough to open a book testifying to the crossing of trials of all kinds to discover that nature is often an immense source of comfort. And that its benefits go far beyond a mere flight from a reality that is too painful; they are more the result of a vital and profound intelligence, of an immemorial reflex.

To turn to nature when one is in pain and adversity is more than a distraction, it is a form of consolation. Which takes the face of a regression, but consoling: a regression understood as a re-engagement. To become again animals, or even plants, without words and therefore without superfluous evils. Etty Hillesum writes: “You have to become as simple and as dumb as the wheat that grows or the rain that falls. You have to be content to be.” When we leave the world of the mind, we discover that we can sometimes leave the universe of mental suffering and be content to face the adversity that is there, without adding anything by our thoughts.

At the source of human love for nature is biophilia: the obscure and profound feeling that our place is there, and that there is also the essence of what can nourish us, carry us, repair us, console us. The Aude may be beautiful, everything may be restored and repaired, all our wounds may be healed forever; but the here below is comforting…
The consolations of nature go beyond a one-time help, linked to a moment of relief offered by his contemplation. They also last for a long time to keep up with prolonged adversity, as Rosa Luxemburg says:

Letter of March 15, 1917: And in the end, no doubt, everything will be clear […]; after all, I am already so happy with life.
Every day I visit a tiny little red ladybug with two black dots on my back, which I have kept alive for a week on a branch, despite the wind and the cold, in a warm cotton bandage

 

Psychologie positive et écologie

Ecoutez la présentation

Voir aussi l’article sur AquitaineOnLine

Extraits

Une vie hors sol et hors nature : quels effets sur les humains ?

Bien avant toutes ces recherches sur les sauvages des villes, l’entomologiste Robcrt Pyle évoque le premier “l’extinction de l’expérience” des humains en ville. Dès 1993, il estime que le contact avec la nature est vital pour forger notre intimité émotionnelle avec elle. L’idée est ensuite reprise ct répandue par le journaliste américain Richard Louv qui publie un best-seller, Last Child in the Woods. En jouant de moins en moins leurs aventures et leurs histoires imaginaires à travers les branchages et les herbes hautes, les bambins d’Homo urbanus ne se construiraient plus de la même façon. De plus en plus déconnecté de la nature, leur imaginaire ferait de moins en moins référence leurs exploits, leurs malheurs ou leurs petits bonheurs “sauvages”

Connaissez-vous les espèces d’arbres là où vous habitez ?

Et l’on se rend compte que oui, les urbains reconnaissent très peu les espèces sauvages et locales qui cohabitent avec eux. Au Chili par exemple, la majorité des arbres plantés en ville sont des espèces venues d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Si l’on demande aux habitants le nom de trois arbres, plus de 75 % des interrogés nomment des espèces exotiques comme les pommiers et les palmiers.
Les enfants identifient plus facilement les espèces exotiques que les locales. Présentez des enfants un toucan et un merle noir en France, ils seront près de la moitié à reconnaître le toucan. Un quart seulement saura nommer le merle pourtant très commun en ville, aussi bien sur les toits que dans les parcs. Ils sont aussi plus enclins à vouloir protéger des espèces exotiques qu’ils ne rencontrent jamais comme les baleines et les grands félins12. Mais ils ne sont pas les seuls. D’autres bambins européens, marocains, népalais et turcs pensent de même. Pourquoi ? D’après les chercheurs, ce serait l’homogénéité des messages médiatiques en faveur de ces espèces qui influencerait les enfants. Et pourtant ce n’est pas faute de capacité d’apprentissage ni de mémoire. Puisqu’ils sont capables de reconnaître les 493 “espèces” de Pokémon. Un nombre trois fois plus important que les animaux et plantes dont la protection est prioritaire au niveau mondial.

Les enfants ne mettent plus le nez dehors

Enfin, les enfants ne mettent plus le nez dehors. En 2009, la fréquence des visites dans les milieux naturels du Royaume-Uni était d’une ou deux fois par semaine pour la moitié des personnes adultes qui avaient été interrogées. Mais seuls 20 % des enfants allaient s’y balader. Aux États-Unis, la moitié des enfants ne pratiquent aucune activité en extérieur et, quand ils le font, ils y consacrent de moins en moins de temps. Entre 1997 et 2003, l’activité de plein air a perdu dix précieuses minutes. D’ailleurs, les visites dans les grands parcs nationaux subissent également une baisse constante. Quant à la découverte des insectes — oui, celle où l’on s’amuse à regarder ou à attraper les fourmis ou les gendarmes, coccinelles, punaises –, c’est une chose qui est complètement inconnue à certains Japonais et cette absence d’expérience a doublé en dix ans. Même grimper aux arbres, qui est le summum de l’aventure lorsqu’on est petit, devient une expérience rare13
Est-ce dû au temps passé devant les écrans de toute sorte et à l’urbanisation ? Probablement. En France, un enfant se plante devant des images virtuelles plus de quatre heures par jour, bien au-delà de la limite des deux heures quotidiennes recommandées.

La nature virtuelle remplace les expériences naturelles !

Carte des praticiens et lieux de Dordogne, Nouvelle Aquitaine, et plus

Ils vous aident, ils sont à votre écoute. Leurs approches sont toutes différentes, singulières, mais qu’il s’agisse du corps, du mental, de l’esprit, choisir l’accompagnement est essentiel.

Carte des lieux et praticiens de Dordogne


ex carte

Praticiens envoyez-nous vos coordonnées de site web et spécialité, pour être inscrit

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La présence, ça se pratique

Extraits

« Si tu nies pas très occupé, médite vingt minutes ; si tu es occupé, médite une heure, »   SAGESSE ZEN

J’enquêtais sur un phénomène de la méditation quand je découvris la formation à la pleine conscience. Huit semaines pour apprivoiser une pleine présence au quotidien. Cet art de l’attention est inspiré des pratiques et connaissances de la philosophie bouddhiste et éclairé par la recherche actuelle en sciences du cerveau et de la pensée. Cette pratique individuelle répond à nos besoins contemporains de ralentir, de faire preuve d’attention et de douceur pour mieux se reconnecter avec soi et avec le monde

UNE CONSCIENCE EN MARCHE

Si la présence était une science, elle s’appellerait pleine conscience. Une qualité d’attention dans le mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien.
Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose…
Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.

La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien. Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose… Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.

La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement

Comme pour chaque thème, l’autrice nous propose des exercices

Ici… devinez… tout simplement  : pratiquez une de vos habitudes quotidiennes en ralentissant chaque geste

 

Méditer comme la montagne

Méditer la montagne c’est apprendre faire  l’expérience du changement dans la tranquillité. Le corps assis devient la montagne, la tète son sommet, les bras ses côtés, le bassin et les jambes sur le coussin sa base inébranlable. Passent le jour et la nuit, le vent et les intempéries, et la montagne est toujours là, immuable. L’exercice me ramène ma nature changeante : comme les incertitudes de la météo, des émotions, imprévisibles, me traversent. Méditer, je le comprends, n’est pas s’extraire du mouvement de la vie pour s’en protéger, mais se laisser toucher sans perdre pour autant sa stabilité. En demeurant cette base solide sur laquelle les autres peuvent compter.

ET VOUS ? des exercices

Voulez-vous méditer comme la montagne ?

Assis, respirant, le dos droit, stable sur un coussin, visualisez le sommet de votre choix, une belle montagne avec sa base solide enracinée dans la roche et son sommet élancé qui tutoie les nuages Vous y êtes ? Alors vous pouvez maintenant « intégrer » cette montagne en vous, accueillir sa force et sa dignité.

Vous pouvez retrouver le détail de cette pratique dans des CD de méditation.

Ecoutez la présentation de ce livre, qui est à la fois simple, authentique et profond

 

Voir aussi le chapitre du livre d’Elisabeth Marshall qui parle du YOGA

Et d’autres approches que donnent toutes ces pages que le site consacre au YOGA ou tout simplement en parle :

Etre un avec – l’acceptation

Arnaud Desjardin – Extraits

Tout non et toute forme ne sont que des vagues limitées changeantes, expression d’une unique énergie, elle, infinie et éternelle.

Le refus

Si vous refusez un tant soit peu une de ces vagues une de ces formes vous lui donnez existence et plus vous la refusez plus vous lui donnez existence. Si au contraire vous dite un oui parfait, mais le mot parfait est toujours sous-entendu, vous êtes parfaitement un avec cette forme. La vague s’efface et c’est l’océan qui se révèle. La vague s’efface en tant que vague limitée et c’est l’océan qui se révèle et le monde dans lequel nous vivons qui est fait de formes limitées, ici un magnétophone, un micro, un Roland, une Jeanne, ce monde en effet révèle son secret. Il ne peut le révéler que dans la perfection de l’adhésion et ce que vous appelez vous aujourd’hui le monde est fait bien sûr de la sensation actuelle ici et maintenant. Mais il fait surtout du passé. Une mémoire qui n’apparaît plus comme une fonction utile mais comme un fardeau, le plus lourd de tous.

Un œil neuf

Si vous pouviez voir chaque chose d’un œil neuf, vierge, ce serait déjà différent. Mais vous ne voyez rien qui ne soit pas vu en référence au passé et le passé à consisté à refuser : 5% d’acceptation 95 pourcent de refus.

Tout tout le secret est là et comme je l’ai dit en commençant cette réunion : si je ne me moque pas de vous je n’ai rien d’autre utile ou important à vous dire. Ce refus c’est un refus qui continue aujourd’hui. Ce mot refus, refus où négation, c’est le refus que ce qui est soit. Le contraire exactement le contraire de l’acceptation ou être un avec la vie. L’existence a été vécue en termes de refus chaque fois que vous refusez quoi que ce soit vous lui donnez une réalité.

Et tout ce qui a été pleinement parfaitement accepté ne laisse aucune trace en nous

Tout ce qui a été tant soit peu refusé laisse une trace et le monde a donc été, le monde pour vous, constitué de tous les refus, tous les refus que ce qui est soit, de toutes les tentatives pour nier la réalité de cette dualité qui disparaît avec le oui. Il se maintient et se renforce avec le non si bien qu’on peut dire que ce que vous êtes aujourd’hui c’est le produit du refus et le monde dans lequel vous vivez c’est le produit du refus. C’est vrai que vous abordez le monde à travers les expériences passées c’est l’enseignement ancien fondamental, et c’est bien l’enseignement aussi de la psychologie moderne.

Qu’est-ce que c’est que ce passé qui vient recouvrir la réalité c’est tout ce qui a été refusé.

Il est vrai que la naissance pour beaucoup d’êtres humains est douloureuse comme l’affirme le Dr Leboyer comme le confirment les naissances revécues auprès de bien des médecins ou des psychothérapeutes cette naissance est déjà un refus. le bébé n’a pas été un avec un avec, sans dualité, avec toutes les sensations diverses qui l’ont assailli pendant les contractions et une fois émergé à l’air libre. (…)

Que serait l’existence sur la planète Terre et que serait mon existence si…

Mais que serait l’existence sur la planète Terre et que serait mon existence à moi simplement s’il n’y avait jamais eu refus je dis bien refus que ce qui est soit. (…)

le refus dont nous parlons ici c’est refuser ce qui en vérité ne peut pas être refusé il est parfaitement possible de dire non merci je ne veux pas de gâteau puis on vous en offre une plus mais il n’est pas possible au petit bébé qui étant un être de dire non merci je ne veux pas ressentir les contractions de ma de l’utérus de ma maman ou non merci je ne veux pas être compressé dans le vagin ou non merci je ne veux pas être assailli par les bruits et les lumières de l’extérieur et cetera (…)

Et ce que nous appelons le passé Dieu sait s’il est question d’être libre du passé de se libérer du passé dans tous les enseignements spirituels ce que nous appelons le passé c’est simplement l’accumulation des refus si vous aviez toujours puis votre naissance était un avec chaque 2nde de votre vie vous seriez tous libres du passé.

Et si vous êtes libre du passé vous êtes libre du futur

Le futur tel que vous l’imaginez tel que vous espérez tel que vous le craigniez ça n’est que là projection où l’élongation du passé. Donc vous seriez ici maintenant donc vous auriez accès à la réalité et l’éveil l’illumination sera à portée de votre main. Comme il est à portée de ma main de toucher ce micro.

Peut-être qu’il vous vient à l’esprit une objection il y a eu bien des moments dans ma vie où j’ai dit oui de tout mon cœur. D’accord mais vous n’avez pas dit oui de tout votre cœur c’est au fait que ces moments heureux n’ont pas duré. Donc tout oui a toujours débouché sur un non. Peut être que comme enfant vous avez dit oui de tout votre cœur au fait de partir en vacances avez-vous dit oui de tout votre cœur au fait de rentrer en classe au mois d’octobre comme on rentrait dans ma jeunesse. Ce à quoi vous avez dit oui n’a jamais duré. Vous n’avez pas dit oui au fait que ça cesse par conséquent tous les oui ont débouché sur un non, sur un refus. Je dis bien le passé le poids du passé, le passé qui vous maintient dans le temps et vous interdit l’éternel présent, tous les mots de la métaphysique que vous avez lu dans un livre ou dans un autre peuvent y passer.

L’inconscient est fait de tout ce qui a été refusé éventuellement refuser dans une vie antérieure si dans une vie antérieure, en admettant que vous accordez quelque valeur à cette doctrine, si tel ou tel d’entre vous retrouve au fin fond de sa conscience les souvenirs de vie antérieure pénibles douloureux limitatif qui viennent le gêner dans cette vie ci l’empêcher d’être à l’aise en harmonie il s’agit toujours des souvenirs de situations qui ont été refusées. Parfois c’est retrouver des moments de bonheur mais on ne les retrouve que parce que ces moments de bonheur se sont arrêtés brusquement par la mort, la tragédie, le drame.

Ecoutez la conférence complète…

Une autre manière de dire l’acceptation…

La personne humaine dans l’œuvre de Jung – Âme et spiritualité



Se procurer le livre : La personne humaine dans l’œuvre de Jung – Âme et spiritualité

La spiritualité ? La puissance de l’esprit sur la matière

Didier Lafargue aux Editions du Désir

 

 

 

Voir aussi le livre de Frédéric Lenoir sur Jung

Extrait – L’harmonie universelle

La vie contemplative sur laquelle met l’accent la sagesse orientale vise à nous faire prendre conscience de la relativité de toutes les idées émises par l’intelligence humaine, dans la mesure où elles n’ont de sens que les unes par rapport aux autres et n’ont rien de définitives en elles-mêmes. Ceci, l’Orient a tenté de l’exprimer par sa croyance en l’harmonie universelle, celle issue d’un accord entre principes divergents. C’est ce que Jung appelle la conjonction des opposés.

Pour notre psychologue, le tour combatif pris par le culte chrétien, issu de cette tendance à opposer le bien et le mal, risquait de mener l’homme à commettre des actes inconsidérés. « Le caractère intolérable des opposés dans la psychologie chrétienne provient de leur exacerbation morale »8. Conformément à l’optique chrétienne, l’homme aspire au bien et succombe au mal, ainsi que le lui enseigne l’histoire de la Création suivie de la chute. La recherche effrénée du bien et le rejet catégorique de tout mal qui en résultent, lui fait connaître le danger d’être aveuglé par ses passions. Pourtant, toute chose n’acquiert force et caractère que par son contraire. Il n’est d’authentique progrès pour l’homme qu’en les confrontant l’une à l’autre puisque tout bien n’existe que par rapport à un mal correspondant et qu’il faut à chacun tout son jugement pour en avoir la plus juste notion. « Pour exister toute chose a besoin de son contraire, sinon elle s’affaiblit jusqu’à l’inexistence »9. Cette idée, Héraclite l’avait déjà émise voici plus de deux mille ans. L’originalité de sa pensée résidait dans la vision qu’il avait du conflit entre les contraires, celui régissant un univers pour lui théâtre de forces agissantes et antagonistes : le jour et la nuit, la vie et la mort, la beauté et la laideur, l’amour et la haine, l’ordre et le désordre… Plus que leur combat, leur complémentarité permettait au monde de s’édifier puisque, conformément à la volonté divine, ils étaient liés entre eux.

Jung estimait cette philosophie en accord avec la réalité humaine dans la mesure où il n’existe rien de complètement fixé ici-bas et où tout ce qui régit notre existence demeure relatif. Il n’est que de comparer les civilisations et les règles morales auxquelles chacune obéit pour s’apercevoir de leur différence, voire de leur opposition. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà » disait Pascal. Savoir que les mentalités et les conceptions varient selon les époques et les lieus incite l’homme à s’interroger sur lui-même et l’oblige à un effort de réflexion approfondi sur le sens de ses actes. Jung pense qu’une telle conduite justifie le développement de la psychologie car, pour éviter de se laisser hypnotiser par la séduction de l’idée, obligation est faite à l’individu de se pencher sur sa personne et de comprendre les motivations qui la dirigent. Toute décision prise consciemment a son répondant dans l’inconscient et il ne sert à rien de fixer son esprit sur une chose déterminée si les messages envoyés par celui-ci lui sont défavorables. C’est précisément le sens revêtu par la conjonction des opposés, à savoir que l’homme ne peut être totalement lui-même que s’il consent à se remettre en question, la première manifestation des forces contraires s’exprimant bien dans le couple conscient-inconscient. En observant son âme et en comprenant la relativité des principes qui exercent sur lui leur attrait, il pourra assumer avec dignité les inévitables conflits de devoirs qu’il aura à connaître dans sa vie. « La contemplation des opposés enseigne à l’homme oriental le caractère de la maya. Elle confère à la réalité le caractère de l’illusion. Derrière les opposés, et dans les opposés, se trouve la vraie réalité qui voit et embrasse le tout »10. C’est cet idéal que tentaient d’atteindre les alchimistes et la quête de la pierre philosophale trouvait chez eux tout son sens dans leur effort pour dépasser ces forces divergentes.

(…)

Burn after writing

Je suis heureux de vous accueillir en compagnie de ma Licorne pour vous présenter un livre qui a été vendu par millions d’exemplaires (au moins un) dans le monde entier. « Burn after writing », « brûler après avoir écrit »

C’est un ouvrage, un objet, d’extrêmement original. Ce livre offre l’opportunité de se confronter chacun aux grandes questions de sa vie. Non pas de façon théorique… mais en écrivant en écrivant à partir de questions qui vous sont posées par le livre qui sont ensuite suivies d’espaces permettant de répondre à ces questions. Et de répondre évidemment avec la plus grande sincérité. Pourquoi ? Parce que tout simplement vous allez être le seul ou la seule à écrire quelque chose dans le livre. Avant de le bruler ! Donc c’est une épreuve de sincérité absolue. C’est une façon de se confronter à soi-même de façon guidée.

Mais évidemment les questions sont parfois difficiles : « la chose la plus folle que j’ai jamais accomplie » (ne croyez pas que je vais vous livrer mon propre exemple). « La croisée des chemins la plus importante de ma vie » ; « Je ne pardonnerai jamais :… »

Extraits

« Soyez honnête, imaginez ce que dissimule le masque ; Y a-t-il quelque chose ; qui êtes-vous réellement : je suis… je ne suis pas… ; j’adore ; je déteste… »

Ou aussi, « pensez rapidement, mieux encore ne pensez pas : contournez vos filtres mentaux et allez droit au but, ne vous arrêtez pas, ne réfléchissez pas et ne critiquez pas : si vous pouviez exprimer vos désirs en un seul mot ».

Mon partenaire, mon corps, ma vie amoureuse,

Et tout cela c’e

st à remplir pour être au clair avec soi-même

L’appel du futur
La liste des 10 endroits où j’aimerais me rendre avant de mourir
Etc.

Voilà. Pouvez-vous être vraiment honnête lorsque personne ne vous regarde ?

Un livre aux Editions Contre-dires écrit par Sharon Jones

Bon rendez-vous avec vous-même !

Nous sommes tous clairvoyants

Un livre important de Belinda Grace   Aux  Editions Le lotus et l’éléphant.
Une méthode pour développer son imagination, sa perception, d’abord. Puis, avec des exercices très intéressants, très efficaces, ses dons de clairvoyance et leur utilisation pleine de sens

Voici un livre que j’ai mis longtemps à lire, à intégrer, avant de vous en parler. En effet il m’a complètement interpellé : dans mes méthodes de travail, dans mes méthodes de travail sur moi-même, à cause de la pertinence des exemples que nous donne l’auteur, la clarté du propos et des exercices qu’elle nous propose et qui sont d’une très rare efficacité. Ça marche !

Cet espace intérieur, relié au cosmos

Et le sujet est au cœur de tout ce que nous faisons les uns des autres pour progresser. Pour à la fois nous élever, et trouver à l’intérieur de nous-mêmes cet espace qui est à la fois le cœur et l’esprit, et qui échappe au temps ordinaire au temps linéaire cet espace à l’intérieur de nous-même qui n’est pas seulement nous-mêmes car il est relié au cosmos. Car nous ne sommes pas seulement une feuille de l’arbre, de l’arbre de la connaissance, nous sommes l’arbre lui-même, nous sommes tout l’arbre en même temps qu’une toute petite feuille. De cette toute petite feuille à partir du moment où elle se relie à l’universel à l’invisible… elle va se donner tous les pouvoirs mais au sens noble, les pouvoirs de tout l’arbre, de tout l’univers. Elle va accéder à des choses qui transgressent le quotidien, un quotidien qui nous enferme dans notre personnalité mentale et dans les soucis de l’égo. Elle nous ouvre un monde dans lequel le bonheur, le bonheur non égoïste, devient possible.

Nous sommes tous clairvoyants !

Contrairement à beaucoup d’auteurs qui se disent clairvoyants, qui le sont, sans doute, et qui vantent ce qu’ils font pour les autres grâce à cela, Belinda Grace va au contraire s’appliquer à nous aider à développer peu à peu, progressivement et d’une façon pas très pédagogique et d’une façon subtile, tous ces dons que nous recevons de l’univers, tous ces dons qui sont en nous à partir du moment où nous nous relions.

Elle le fait donc en donnant beaucoup d’exemples à partir d’elle-même et à partir de gens qu’elle a connus, des histoires qu’elle connaît. Et aussi à partir d’exercices. Et ces exercices sont tout à fait progressifs.

Débutant ou pas, commençons par développer notre imagination

En effet nous partons avec elle d’un niveau en quelque sorte de débutant. Nous savons, nous pouvons comprendre, que nous avons des dons en nous-mêmes qui ne sont pas exploités. Des dons qu’elle va nous révéler à nous-mêmes notamment au travers des exercices, et qui progressivement vont s’enrichir les uns les autres et nous étonner de par les capacités qui vont se révéler pour nous.

Vous serez aussi étonnés par les sujets que l’on va traiter avec ces exercices, les aventures que l’on va vivre car ce sont de de vraies aventures étonnantes qui ont été vraiment vécues et pensées par l’auteur. La pédagogue qu’elle est commence tout simplement par cultiver l’imagination. L’imagination de chacun qui est certainement l’outil le plus important. L’imagination dit elle est votre interface et votre interprète. C’est le pont entre le monde physique et le monde immatériel. Si vous la laissez s’ouvrir à de nouveaux mondes et à une nouvelle vision pour vous, elle s’avérera être un formidable cadeau.

Le canal et l’écran intérieur

Effectivement, on va tout au long de ce livre se faire des cadeaux à soi-même, et espérons-le aussi aux autres. Elle commence par nous expliquer que nous avons des moyens pour collecter et pour traduire les informations que l’univers nous adresse, que le cosmos nous adresse. Vous pouvez appeler cela le canal et l’écran intérieur. L’écran intérieur elle y reviendra très vite car c’est le moyen de matérialiser à l’intérieur de soi-même ce qui nous vient de l’univers. Pour commencer, le premier exercice pour exercer notre imagination est un exercice qui paraît banal. Mais qui effectivement va solliciter quelque chose que l’on peut appeler l’écran intérieur. Vous le verrez avec le 2nd puisque forcément nous avons avec le premier découvert que notre imagination est là et que notre écran intérieur répond.

Dialogue avec les anges !

Il a été pour moi vraiment une surprise. Le thème : imaginez un ange. Elle nous demande d’imaginer un ange… Or dans notre mental il y a des tas de représentations des Anges. Et moi j’ai eu la surprise de voir surgir l’image d’un jeune homme. Pas exactement celle d’un humain mais presque. Et ça a induit chez moi tout un tas de réflexions… et une confiance dans ce qui pouvait venir de l’univers, des Anges. Un peu comme pour mon inconscient qui peut parler avec ma conscience.

L’auteure nous parle ensuite des chakras. Du canal et de l’écran intérieur en relation avec les chakras. C’est très important parce que ça permet d’être dans la subtilité de chaque chakra. Dans cette différenciation subtile de sens qui nous relie dans notre esprit avec notre corps. c’est aussi très concret parce qu’il y a les couleurs, il y a les éléments, l’air, etc. Les divers chakras sont considérés comme étant reliés à différents types de problématiques. Nous ouvrons là sur quelque chose d’extrêmement pensé et qui va nous aider tout au long de ces surprises que nous allons vivre avec le livre.

Proposition de rencontres mémorables

Belinda Grace nous propose un exercice pour nettoyer, rééquilibrer, nos chakras. La réactivation de notre canal tout entier, avec un jeu sur les couleurs très intéressant. D’autres exercices concernent notre canal puis l’écran intérieur lui-même. On va aller plus loin pour en faire un outil intelligent. La première rencontre qu’elle va nous proposer avec ce travail, notre imagination étant ouverte, c’est la rencontre de nos guides spirituels et de nos anges. Nos anges où nous guides spirituels peuvent être très nombreux ou quelques-uns seulement. En tout cas ne nous privons pas de ces accompagnateurs. Ils se trouvent là, pour de nombreuses personnes, lorsqu’il s’agit de se sortir d’une situation très difficile et alors on se sent protégé, on peut se sentir sauvé même par cette force qui vient de l’univers. Ce sont des expériences, une lumière, un dialogue, un dialogue avec les anges, qui vont avoir une influence primordiale sur notre vie et sur notre spiritualité.

Les moyens des rencontres

Viennent des exercices, et pour rencontrer par exemple l’un de nos anges où l’un de nos guides spirituels elle nous offre des moyens, des canaux, des astuces peut être, pour mener ces rencontres. Et elle nous indique comment rester en contact avec nos guides au chapitre suivant.

C’est une aventure encore plus singulière étonnante qu’elle nous permet de vivre ensuite. C’est ce qu’elle appelle la conversation psychique. Je ne vous en dirai pas plus car il faut avoir la surprise de la découverte. C’est vraiment quelque chose d’inouï et quelque chose qui marche dans la réalité dans, le concret. Derrière ces conversations psychiques vient évidemment le pouvoir du subconscient et la rencontre que nous menons entre l’inconscient, notre conscience, et l’inconscient collectif.

Le cœur, l’esprit, la clairvoyance

Rien d’une théorie jungienne n’est exposé précisément dans ce livre mais au-delà de cet arrière-plan il y a toujours cette façon de dire son expérience. L’expérience de l’auteur, les rencontres qu’elle a faites, les expériences qu’elle a vécues. Et puis ces exercices qui sont finement pensés.

Vient ensuite quelque chose de courant mais orienté d’une façon intéressante : l’art de l’écriture automatique. Elle nous amène à nous libérer de nos schémas de vies antérieures ou de pesanteurs, si vous voulez. Un inconscient qui nous vient sans doute du passé, sans doute des générations à partir desquelles notre propre vie s’est manifestée, s’est créée. Pour en arriver après aux vies parallèles que vous découvrirez ainsi que les remèdes qu’elles nous indique pour faire face à l’auto-sabotage et à certains aspects de notre personnalité. Toujours avec des exercices. Par exemple sur les aspects négatifs de notre personnalité.

Vient la recherche d’un équilibre entre le cœur et l’esprit, et nombre d’exercices très intéressants. Une question : dois-je méditer ? une réponse : non, mais cela peut réellement vous aider ! Elle termine avec 2 aspects spirituels que je trouve très très beaux, très fondamentaux. Celui de l’enfant intérieur, l’enfant éclairé. Et puis cette interrogation : êtes-vous une graine d’étoile ?

Une aventure humaine se déploie avec ce livre, la mienne, la vôtre, et sans doute – mais est-ce vraiment un but – devenons nous réellement clairvoyants peu à peu.

 

Méditation de Patrick Vidal

“Une philosophie moderne à pratiquer simplement”

Tel est le sous-titre du livre que vous trouvez aux Editions GERESO et il traduit bien l’intention de l’auteur : bien ancré dans notre époque et dans notre culture, il propose une méthode simple, progressive, et 20 exercices pour pratiquer la méditation partout et sans difficulté. L’idée est aussi de dépasser la recherche d’un mieux-être, parce que l’on cherche un progrès spirituel ou même à pallier des difficultés physiques ou psychologiques. L’auteur détaille les besoins auxquels la méditation peut répondre… et être vraiment efficace.

Pratiques guidées de la méditation

Dès la première pratique, Patrick Vidal nous demande de se formuler à soi-même les objectifs que l’on poursuit, le désir qui nous anime, pour nous-même et non pour ce que les autres attendraient de nous.
C’est une posture mentale qui n’est pas courante dans les méditations guidées, qui laissent plutôt advenir ce qui n’est ni voulu ni conscient, et pour ne pas s’y arrêter… mais après tout vous pouvez tout à fait pratiquer la méditation de manière orientée, voire utilitaire. La séance 2 insiste sur la nécessité d’exprimer une volonté, sans manipulation extérieure, et en l’entrecroisant avec l’amour. Quant au second exercice, il introduit un rythme précis de respiration. Je ne vous dis pas lequel, mais c’est concrètement intéressant et ça force votre cœur à battre plus régulièrement.

Le souffle, fil de la vie

La pratique 4 nous fait parvenir au point original de la méthode : un rythme de respiration 2/4/8/2 trois fois. A connaître et pratiquer ! La suite vous expliquera toutes les conséquences bénéfiques.
Fil de respiration, fil de conscience, fil de pensées… l’auteur explique comment cet écheveau de fils permet de renouer avec notre véritable nature, à l’encontre de nos modes de vie moderne. La suite peut vous conduire à passer d’un torrent de pensées, à l’atténuation de la présence de vos pensées, à “une plage de conscience calme, vierge”, au calme mental. Pour la suite, il s’agit de ne pas se laisser emporter par nos pensées, mais de les contempler.

L’intime de la méditation

Le désir de se trouver soi-même. Mais qui suis-je ? Avec le terme “vibration” pour parler de sa propre existence intérieure, nous comprenons, avec Patrick Vidal que pour apprendre plus sur soi-même il faut se détacher de ce que l’on croit savoir. Affrontons le mystère ! Puis il en arrive à l’état de vacuité. Nous en sommes à la moitié de la méthode, Et vous découvrirez la suite au fur et à mesure que vous progressez avec le livre. Quelques mots pour repère : le temps qui s’enfuit, Ah ! Le temps d’enfance où nous savions attendre sans raison ! “S’installer paisiblement dans un instant immobile”, s’ancrer dans l’instant.
Puis l’intime s’intéresse au corps, au ventre, à “habiter la boite crânienne”… Puis à notre énergie… La pratique 16 nous permet de pratiquer 5 minutes sans intention – ouf ! Puis il faut sentir ses pieds… L’humour est toujours là, mais la méthode est vraiment intéressante, conduit à une vraie réceptivité. Et au contact avec son “guide intérieur”. La suite est à découvrir, et peut-être ce livre est pour vous le point de départ d’un changement de vie.

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Laissez les enchanter votre Esprit, entre ciel et terre !

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L’initiation avec Annick de Souzenelle

Voir la page L’initiation

Quelques extraits de la vidéo

Sur le chemin de soi-même

L’initiation c’est mettre sur le chemin l’étymologie du mot, c’est ça, c’est mettre sur le chemin. Sur quel chemin c’est évident que c’est sur le chemin de soi-même.
Ce qui est important, c’est de d’initier les êtres à aller vers cette connaissance cette cette connaissance de la dynamique de vie dans laquelle ils sont appelés à entrer
C’est justement des rituels qui étaient extrêmement fort chez les Grecs, mais il n’y avait pas que chez les Grecs, il y avait bien sur en Australie, en Afrique, partout et il y en a encore d’ailleurs dans ces pays-là, des rites d’initiation qui avait pour but de de faire entrer les jeunes et en particulier les adolescents, dans un un monde intérieur à eux-mêmes afin qu’ils ne soient plus esclaves du monde extérieur, mais qu’ils sachent aussi qu’ils aient une destinée dans leur vie intérieure. Il semblerait que les jeunes pratiques sur eux-mêmes une auto initiation. A  notre époque le drame, c’est que tout ça est complètement perdu. Ces initiations, surtout pour les adolescents, elle consistait essentiellement pour les garçons, à leur faire quitter le monde maternel. Le monde de la mère. Le monde du féminin pour qu’ils entrent dans le monde, un monde vraiment masculin. Et est le père, il était chargé à ce moment-là de les conduire vers leur j’allais dire vers leur mère intérieur, c’est-à-dire vers ce que la Bible appelle la Adama, le féminin de l’Adam. Nous avons un potentiel fantastique à l’intérieur de nous, c’est ce monde féminin à l’intérieur de nous. Lorsque nous restons attachés au monde féminin, extérieur à la mère.

….

Aujourd’hui, la question est de choisir la vie

De tous les arbres du jardin, dit le seigneur parce que tu es un mangeant, tu dois manger. Mais de l’arbre de la connaissance de l’accompli et du non encore accompli, tu ne dois pas manger car dans le jour ou tu en mangeras parce que tu es un mutant, tu muteras. ça c’est très important parce que c’est une phrase de la Genèse. Qui n’a jamais été traduite de cette façon là.
Tout d’abord le, quand il est question de l’arbre de la connaissance il était appelé jusqu’à aujourd’hui du bien et du mal. Nous ne pouvons plus rester dans les catégories de bien et de mal, ça reste quelque chose qui a dû être intégré, mais qui doit être dépassé aujourd’hui, nous, nous le savons bien d’ailleurs parce que nous vivons une époque ou nous sommes devant des questions de vie ou de mort. Maintenant, il s’agit de choisir la vie, c’est évident, et c’est ces 2 mots hébreux. L’un non pas du bien, mais de ce qui est accompli, de nous, de ce qui est devenu, de l’information devenue de la connaissance et de ce qui reste à l’intérieur de nous, qui n’est pas devenu de la connaissance, nous dirions aujourd’hui de l’inconscient. Encore, si vous voulez c’est cette dialectique là qui est extrêmement importante. Ce n’est que en en allant vers soi-même que l’on découvre les énergies potentielles qui sont à l’intérieur de nous, qui sont de l’autre côté de notre être. Cet autre coté n’ayant jamais été une côte que le Seigneur a pris pour en faire une femme. C’est ridicule, c’était assez inventif. Il faut qu’on sorte de ces images d’Épinal. Il s’agit de cette autre côté de tout être humain. Cet autre côté est un, et après le féminin de l’être, c’est un féminin encore voilé et on a tout confondu. On a volé la femme à l’extérieur, au lieu justement de comprendre qu’il s’agit de ce monde voilée à l’intérieur. Il s’agit donc d’aller enlever les voiles. Voyez-vous de nommer nommer toutes ces énergies, de les travailler, de les travailler avec le Seigneur intérieur à chacun pour que cette énergie donne son information. C’est ainsi que l’on construit l’arbre de la connaissance, les petit à petit d’ailleurs, donc nous avons dans les termes, dans les temps hébreux, nous avons gardé. Ces 2 pôles, le temps hébreu sont essentiellement le temps de l’accompli et le temps du pas encore accompli.

La mort est une mutation

(…) Parce que tu es un mangeant et en effet, il faut intégrer ces énergies, le verbe manger est symbolique, n’est-ce pas ? C’est intégrer les énergies potentielles qui sont à l’intérieur de nous dans le jour ou tu mangeras de ce fruit, de cet arbre tu mettras ? Ce n’est pas le verbe mourir, le verbe mourir. En fait, la mort est une mutation. Cette mort est résurrection, c’est le passage à un autre niveau

(…) Dieu aime la mort de ses serviteurs par exemple. Alors on dit, qu’est-ce que c’est que ce Dieu est sadique ? Il ne s’agit pas d’amour. Il s’agit des mutations des serviteurs.

(…) alors l’âme, ça serait le féminin, le féminin de l’être, c’est tout. Ce féminin potentiel, voyez-vous, c’est une âme psychique animale pour commencer, et elle est appelée à être transformée, à être transmutée. C’est toute une alchimie intérieure qui se joue, qui est quelque chose de fabuleux et de merveilleux et qui deviendra une arme spirituelle à ce moment-là, c’est l’esprit en l’homme qui fait ce travail avec le Seigneur.

(…) Nous sommes à une période aujourd’hui. Où il faut absolument dépasser les notions de mal, l’interdit et cetera. Et parce que. Refoulées, tout ça dans les grilles derrière des grilles des interdits. C’est un refoulement destructeur alors que nous avons assumé à prendre en main les démons de notre être. Ces démons deviennent des Anges.

(…) Selon une certaine tonalité, l’acte d’écrire engage l’âme et le corps, toutes ses facultés psychiques et sensibles sont mises à contribution dans cette action totalisante. Le récit initiatique lorsqu’il s’enclenche, fonctionne comme marqueur au départ d’un nouveau chemin. (…) Il devient maintenant parole de la conscience. Âme.

Les vies antérieures

Mon âme, c’est la vague, mouvement profond au travers des temps, qui bouscule le temps. Mes vies anciennes, mon âme entre ciel et terre fait la vague, insiste.
Retrouver cette histoire ancienne, ou peut-être à venir. Laisser parler mon âme qui a tant à me dire du ciel, et moi qui souhaite tant en savoir sur le corps du réel, sur les temps qui courent. On me parle de mes vies antérieures, d’aller les chercher, d’en être conscient pour m’en détacher… Comme une pesanteur du passé dont il faudrait se libérer. La liberté parait bien petite là-dedans…
Et Soi, réduit à une psychologie de l’individu, une psyché qui subit des pesanteurs, des traumatismes. Il faudrait nous dit-on une sorte de résilience de tous les temps vécus, mal vécus, et qui dureraient. On dirait que se sont mobilisés des médias de la psychologie profonde pour ratisser le négatif, les catastrophes de la vie…
Pourtant je suis bien tenté de laisser parler mon âme, d’inventer des récits qui symboliseraient des vagues de l’âme au travers des temps. Donc non plus des récits de mes soi-disant vies antérieurs, mais des récits qui réinventeraient le temps et raconteraient des mouvements de l’âme entre terre et ciel, entre Esprit et Monde.

JM Blancherie

LE YOGA DE L’INCONSCIENT  Passage d’un article du site psychologie-spirituelle.com

« Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi »
Allan Kardec
Le yoga de l’inconscient (chitta yoga) est essentiellement un travail sur les mémoires du passé qui consiste en un processus de nettoyage de la psyché et d’érosion des désirs compulsifs subconscients.
Ces mémoires sont selon les traditions hindouiste et bouddhiste des vestiges de vies antérieures à l’origine d’un grand nombre de nos difficultés existentielles présentes.
Le célèbre psychiatre et psychanalyste suisse Carl Gustave Jung quant à lui rattachait ce qu’il nommait « le mythe de la réincarnation » à l’inconscient collectif et aux archétypes
L’auteur de cet article, Grégoire ROTTICCI, cite la psychologue Anne Ancelin Schützenberger  spécialiste de la psycho-généalogie et du génosociogramme qui présuppose l’existence d’une mémoire familiale et ancestrale.

Transcription de la vidéo

Sadhguru, je vous ai entendu parler de la futilité de poursuivre vous savez d’essayer de se souvenir des vies passées tout ça parce qu’on ne sait peut-être pas gérer toutes les expériences qui vont avec mais en matière de spiritualité et de méditation ne serait-il pas utile de reprendre à partir de là et de le faire consciemment.

Je veux que vous vous imaginiez simplement supposer que vous réalisez soudain que l’une de ces jeunes femmes était votre mère dans votre vie antérieure vous allez vers elle comme ça les larmes aux yeux elle ne va pas apprécier vous ne pouvez plus l’ignorer maintenant parce que c’est votre mère toutes les émotions reviennent des émotions énormes et toutes les choses qui n’ont pas été dites et faites maintenant vous voulez les faire mais elle ne veut pas c’est une jeune femme ce n’est pas votre mère elle va se moquer de vous ou à lire encore ce garçon qui est assis en face de vous vous vous rappelez soudain que dans votre vie passée il était votre femme vous voyez déjà vous ne pouvez pas faire avec n’est-ce pas vous ne pouvez pas faire avec les émotions de cette vie à elle seule vous lessive.

Les émotions de cette vie à elle seule avec les différentes relations que vous avez eues dans votre vie rend les gens fous si vous vous souvenez de tout ça, ça ne servira à rien à certains moments seulement en raison d’un certain travail ou si vous voulez appeler ça comme ça une mission. Il fallait faire on a fait certaines choses pour rappeler aux gens leur vie passée mais après ça plus jamais parce que ce n’est pas important.

j’ai rencontré une dame j’ai d’abord rencontré un homme le mari affligé j’ai d’abord rencontré l’homme vient me voir et vous savez il a déménagé de l’inde aux états unis et il s’en sort très bien là-bas il réussit tout mais maintenant sa femme s’est mise à a consulté des médiums et au téléphone elle est avec eux tout le temps tout le temps à payer des centaines et des milliers de dollars de factures a par-dessus tout le médium l’a convaincu que dans sa vie antérieure  Tom Cruise était son mari chelali crois à 100% donc elle achète une immense maison à Beverly Hills et tous les samedis elle organise des fêtes dans l’espoir qu’un jour il arrive et elle est sûr qu’il va venir parce que le médium lui a dit de rester simplement dans ces zones continuer à organiser des fêtes un jour il va arriver et vous emporter donc il est venu me voir et m’a dit ‘ça gourou que faire la femme de  Tom Cruise et chez moi j’ai dit d’accord envoyez-la moi on va voir alors j’ai dit qu’elle vienne au programme a généré intérieur on avait une retraite aux grands lacs alors le Michigan c’est donc un bel endroit et on organisait une retraite d’ingénierie intérieur ce qu’on ne fait plus donc elle est venue pour ça donc dès son arrivée elle veut rencontrer sa de gourou rencontrés çà vous rencontrez sabre où j’ai dit non non non ont participé au programme après ça on se verra mais elle met tellement de pression sur tout le monde non il faut que je le rencontre il faut que je le rencontre ce donc le premier soir vous savez l’introduction du soir a lieu le lendemain je les invite et je ne sais comment le lendemain soir je me suis retrouvé coincé avec elle et il a fallu que je vais avoir alors je dis ok et on s’est assis puis elle s’est ouverte je crois que mon mari vous l’a déjà dit mais je vous le dis c’est à 100% vrai qu’en pensez-vous ? j’ai dit oui c’est vrai pour moi aussi c’est très clair dans votre vie antérieure  Tom Cruise était votre mari oui elle était très heureuse elle avait enfin trouvé un groupe puis je dis vous savez moi aussi je les très bien connu dans sa vie antérieure mais il était tellement laid dans sa dernière vie mais cette fois il s’en est plutôt bien tiré.

Elle a dit quoi il ça ne lui est jamais venu à l’esprit que dans sa vie précédente il n’avait pas forcément le même look donc c’est un bêtise de vies antérieures peuvent vous mettre dans un profond pétrin ne faites pas ça bien géré cette vie est important très importante ça c’est entre nos mains et un autre problème que les gens c’est ça TP était avec vous dans votre dernière vie je dis voyez ici vous étiez avec moi et que vous n’avez pas réussi je ne veux rien avoir à faire avec vous dans cette vie si vous êtes un candidat tout frais laissez-moi vous regarder si vous êtes un candidat raté qu’est-ce que je fais avec vous donc ce que je dis c’est que tout ce que vous allez faire c’est entrer dans des états hallucinatoire et imaginer toutes sortes de choses et c’est ce dont vous devez sortir parce que le mental à un million deux compartiments il peut inventer des histoires de façon que vous n’imaginez pas possible il va les rendre absolument réels .

Vous voyez il y à des personnes schizophrènes les gens qui ont plusieurs personnalités un cas qui a été rapporté est une personne ayant 30 de personnalité à part entière 32 mais je vous le dis le mental a la capacité d’en générer 1000 si vous voulez c’est ça la capacité du mental a malheureusement la plupart des êtres humains ne l’exploite jamais si vous lui donnez juste ça de matière il peut tellement produire à partir de là c’est comme aujourd’hui vous savez vous programmez l’ordinateur il peut produire toutes les permutations et combinaisons possibles à partir de cette petite information c’est ce que votre mental fait de façon bien plus complexe ce donc ne cédez pas à ces choses

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