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Ethique, déontologie, et technologies

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Ethique, déontologie, technologie

De la philo, de la tech, C’est philothèque alors ? Emmanuelle, quand on évolue dans le monde de l’i a, on entend souvent parler d’éthique, mais aussi de déontologie. Et j’ai l’impression qu’on met souvent les   mots sur le même plan. Du coup, je me demandais s’il y avait une différence entre les   alors.

Effectivement, il y a une différence, éthique et déontologie sont   mots qui sont très souvent utilisés de manière interchangeable ou utilisés comme s’ils étaient   choses équivalentes. Pourtant, si on regarde vraiment de plus près ces   substantifs, Eh bien on s’aperçoit qu’il renvoie à   choses à la fois différentes et intrinsèquement liées.

Bien qu’il n’y ait pas de définition arrêtée de l’éthique, il est admis que c’est la discipline de la philosophie qui traite du bien et du mal. Ou plus précisément, en tout cas selon moi, de l’évaluation axiologique d’un acte sur le spectre qui va de l’acceptable à l’inacceptable.   

La déontologie, quant à elle ?Eh bien, c’est une théorie, une des théories de l’éthique. Une dimension qui renvoie, comme son étymologie l’indique, au discours sur les devoirs ou à la science des devoirs. Et donc l’éthique et la déontologie sont   choses différentes, la  seconde étant incluse dans la première. Y a donc pas de pertinence à utiliser un mot pour l’autre, ni de les mettre sur le même plan.    

Ah d’accord, donc on a la philosophie dont fait partie l’éthique, qui elle même est inclus dans la déontologie. Donc la déontologie, c’est une branche de l’éthique, c’est ça ?Alors c’est.C’est exactement ça et c’est le point très important. La déontologie, c’est en effet une théorie de l’éthique, donc une sous branche de la philosophie.    

Pourtant, elle est aussi très utilisée dans le monde juridique. Les déontologues ou les responsables de la déontologie dans les entreprises sont d’ailleurs très rarement des philosophes ou des éthiciens, mais très majoritairement des juristes. Et c’est ce qui pose problème. Quand un éthicien parle avec un ou une déontologue, les   utilisent le même mot, mais ils n’en ont pas la même compréhension.  

Alors pour comprendre ça, il faut faire un petit passage par l’histoire. Le mot déontologie est inventé en      par Jamie Bentham, qui est un des pères du conséquentialisme qui, avec la déontologie, tu le sais, et l’éthique de la vertu font ce que l’on appelle les théories continentales de l’éthique. Bentham, qui était un contemporain, Kant, était avant tout un jurisconsulte et donc pétri de pensée juridique.

Quand il crée le terme, il leur donne une définition assez sommaire, ce qu’on appelle une définition nominale. La déontologie, selon Bentham, Eh bien, c’est une division de l’éthique, également appelée éthique dichastique, qui a pour objet, je le cite, d’indiquer si telle ou telle action doit ou ne doit pas être faite.

En l’occurrence, comme l’affirme Bentham, Eh bien, la déontologie, elle cherche à influer sur la volonté. Donc ce qu’on constate, c’est un tropisme juridique très marqué et une conception de la déontologie très top down pour dire ça en anglais. Les règles, en fait, sont établies par une autorité légitime et doivent être suivies.    

On doit s’y conformer. Oh là là, d’accord, donc tout ça, ça sonne un peu comme un combat entre la philosophie et les juristes, c’est ça, non ?Bah c’est là où le bât blesse en fait, hein.Si pour Bentham, la déontologie, elle vise l’édiction de règles qui doivent être suivies, pour Kant, qui est philosophe et pas juriste, il s’agit de se donner à soi-même des règles qui, si et seulement si elles passent le test d’universalité, deviendront des impératifs catégoriques et donc des règles qui qui devront être pardon appliquées.    

Contrairement à Bentham, Kant, qui ne se contente pas de définir mais théorise la déontologie, adopte une approche bottom up et c’est l’individu qui, au travers de ce qu’on appelle la volution, c’est à dire sa capacité de vouloir autonome, se donne des règles et vérifie leur validité avant de les rendre obligatoires.   

La déontologie n’influe donc pas sur la volonté, comme chez Bentham, elle en est l’émanation. Ce que Kant nous dit, Eh bien, c’est que si j’agis d’une manière acceptable sur le plan éthique par simple conformité à une norme. Notamment en raison du risque de sanction. Alors mon acte a moins de valeur sur le plan moral que si j’agis par devoir, c’est à dire en suivant une conviction profonde que je me suis faite.    

Si par ailleurs, l’acte posé par conformité à la norme n’est pas le produit de ma volonté, alors il perd toute sa valeur morale. Le problème, au final, ne réside pas dans la légitimité ou l’illégitimité de l’une ou l’autre des   approches, mais dans la difficulté d’articuler une approche juridique et une approche philosophique de la déontologie.    

Si le signifiant, c’est à dire le mot déontologie est commun aux   approches, c’est signifié, c’est à dire leur sens diffère grandement selon moi. La difficulté avec l’approche juridique par la conformité, Eh bien, c’est qu’elle est rapidement, ou en tout cas elle peut rapidement se transformer en conformisme et devenir un frein à l’esprit critique.   

French tech, esprit critique pour tech éthique.

 

 Agissez sur vos neurotransmetteurs

Florence Pinheiro Ortolan, dans son ouvrage « Agissez sur vos neurotransmetteurs », présente une approche intégrative et holistique pour gérer et améliorer la santé mentale, émotionnelle et physique en agissant sur les neurotransmetteurs. Son approche repose sur plusieurs axes principaux :

  1. Compréhension des neurotransmetteurs :

    • L’auteur explique en détail le rôle et le fonctionnement des neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine, le GABA, et la noradrénaline. Elle met en lumière leur importance dans la régulation de l’humeur, de la motivation, du sommeil, de la gestion du stress, et de nombreuses autres fonctions corporelles et mentales.
  2. Évaluation personnelle :

    • Le livre propose des tests pour aider les lecteurs à identifier leur profil de neurotransmetteurs dominant, permettant ainsi une meilleure compréhension de leur propre personnalité et de leurs déséquilibres éventuels.
  3. Intervention naturelle :

    • Pinheiro Ortolan souligne l’importance d’un mode de vie sain pour équilibrer les neurotransmetteurs, avec des conseils pratiques sur l’alimentation, l’exercice physique, le sommeil, et des attitudes positives. Elle met l’accent sur l’usage de la naturopathie et de la micronutrition comme outils principaux.
  4. Expériences personnelles :

    • L’auteur partage ses propres expériences de vie pour illustrer comment un déséquilibre des neurotransmetteurs peut affecter la qualité de vie et comment elle a réussi à rétablir l’équilibre grâce à des méthodes naturelles.
  5. Perspectives scientifiques et holistiques :

    • Le livre intègre des connaissances scientifiques sur les neurotransmetteurs tout en proposant une approche holistique de la santé, où l’équilibre de ces molécules est vu comme un élément crucial du bien-être global.

Singularité de l’approche de l’auteur

La singularité de l’approche de Florence Pinheiro Ortolan réside dans sa capacité à combiner des connaissances scientifiques pointues avec des pratiques de santé naturelle. Elle démontre une compréhension approfondie des neurotransmetteurs et propose des solutions pratiques et accessibles pour le grand public, ce qui rend son approche unique et particulièrement pertinente pour ceux cherchant des alternatives aux traitements médicamenteux conventionnels.

Questions clé à poser

  1. Sur les neurotransmetteurs et leurs effets :

    • Quels sont les principaux neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l’humeur et du bien-être, et comment influencent-ils nos émotions et comportements ?
    • Comment un déséquilibre spécifique des neurotransmetteurs peut-il se manifester physiquement et mentalement chez une personne ?
  2. Sur l’évaluation personnelle :

    • Quels tests ou méthodes l’auteur propose-t-elle pour évaluer son profil de neurotransmetteurs dominant ?
    • Comment les résultats de ces tests peuvent-ils être utilisés pour élaborer un plan d’action personnalisé ?
  3. Sur les interventions naturelles :

    • Quels changements alimentaires spécifiques peuvent aider à équilibrer les niveaux de dopamine ou de sérotonine ?
    • Quels rôles jouent l’exercice physique et le sommeil dans la régulation des neurotransmetteurs ?
    • Comment la naturopathie et la micronutrition contribuent-elles à l’équilibre des neurotransmetteurs ?
  4. Sur les expériences personnelles et les études de cas :

    • Quels exemples personnels l’auteur partage-t-elle pour illustrer l’impact des neurotransmetteurs sur la santé mentale et émotionnelle ?
    • Comment les études de cas présentées dans le livre démontrent-elles l’efficacité des interventions naturelles proposées ?
  5. Sur l’intégration des connaissances scientifiques et holistiques :

    • Comment l’auteur intègre-t-elle les dernières recherches scientifiques sur les neurotransmetteurs dans son approche holistique de la santé ?
    • Quels sont les avantages et les limites de combiner une approche scientifique avec des pratiques de santé naturelle ?

Ces questions permettent de creuser plus profondément dans les concepts abordés par l’auteur et d’explorer comment son approche peut être appliquée dans divers contextes de santé et de bien-être.

Changements Alimentaires pour Équilibrer les Niveaux de Dopamine et de Sérotonine

Pour la Dopamine :

La dopamine est essentielle pour la motivation, l’énergie et la sensation de plaisir. Voici des recommandations alimentaires pour augmenter naturellement les niveaux de dopamine :

  1. Aliments Riches en Tyrosine :
    • Viandes maigres : Poulet, dinde, bœuf maigre.
    • Produits laitiers : Fromage, yaourt.
    • Fruits de mer : Saumon, thon.
    • Légumineuses : Pois chiches, lentilles.
    • Noix et graines : Amandes, graines de sésame, graines de citrouille.
    • Soja et produits dérivés : Tofu, tempeh.
  2. Aliments Riches en Antioxydants :
    • Fruits et légumes colorés : Épinards, carottes, brocolis, baies, oranges.
    • Thé vert : Riche en polyphénols.
  3. Aliments Riches en Vitamines et Minéraux :
    • Vitamine B6 : Banane, épinards, pois chiches.
    • Vitamine C : Agrumes, fraises, poivrons.
    • Fer : Viande rouge, épinards, lentilles.
    • Magnésium : Épinards, amandes, avocat.
  4. Réduire les Aliments à Index Glycémique Élevé :
    • Éviter les sucres raffinés et les glucides simples qui peuvent provoquer des pics d’insuline, affectant ainsi la production de dopamine.

Pour la Sérotonine :

La sérotonine est cruciale pour la régulation de l’humeur, du sommeil et de l’appétit. Voici des recommandations alimentaires pour augmenter naturellement les niveaux de sérotonine :

  1. Aliments Riches en Tryptophane :
    • Viandes maigres : Dinde, poulet.
    • Poissons gras : Saumon, thon.
    • Produits laitiers : Fromage, lait.
    • Œufs : Surtout le jaune d’œuf.
    • Noix et graines : Noix de cajou, graines de tournesol, graines de chia.
    • Légumineuses : Haricots noirs, pois chiches.
  2. Aliments Riches en Glucides Complexes :
    • Céréales complètes : Riz brun, avoine, quinoa.
    • Patates douces :
    • Légumineuses : Lentilles, pois.
  3. Aliments Riches en Vitamines et Minéraux :
    • Vitamine B6 : Bananes, épinards, pommes de terre.
    • Vitamine D : Poissons gras, œufs, lait enrichi.
    • Magnésium : Épinards, amandes, avocat.
    • Zinc : Huîtres, noix, graines de courge.
  4. Probiotiques :
    • Yaourt et kéfir : Pour favoriser un microbiome intestinal sain, essentiel pour la production de sérotonine.
    • Choucroute et kimchi :
  5. Boire Beaucoup d’Eau :
    • L’hydratation est essentielle pour la fonction optimale du cerveau et la production de neurotransmetteurs.

Conseils Généraux :

  • Équilibre Nutritionnel : Maintenir une alimentation équilibrée et variée pour assurer un apport suffisant en acides aminés, vitamines et minéraux essentiels.
  • Réduction de la Caféine et de l’Alcool : Limiter la consommation de substances qui peuvent perturber l’équilibre des neurotransmetteurs.
  • Consommation Modérée de Sucre : Éviter les excès de sucre pour prévenir les fluctuations rapides de l’insuline qui peuvent affecter la production de neurotransmetteurs.

Ces ajustements alimentaires peuvent aider à maintenir un bon équilibre des neurotransmetteurs, ce qui favorise une meilleure santé mentale et émotionnelle.

Que faire pour favoriser le sommeil

Pour favoriser un bon sommeil, il est important d’adopter une approche holistique qui inclut des habitudes de vie saines, une alimentation équilibrée, et des pratiques de relaxation. Voici quelques stratégies spécifiques :

1. Alimentation et Nutrition

Aliments à privilégier :

  • Riches en Tryptophane : Le tryptophane est un acide aminé précurseur de la sérotonine, qui se convertit ensuite en mélatonine, l’hormone du sommeil.
    • Exemples : Dinde, poulet, poisson, œufs, produits laitiers, noix, graines, bananes.
  • Riches en Magnésium : Le magnésium aide à la relaxation musculaire et au bon fonctionnement du système nerveux.
    • Exemples : Amandes, épinards, avocats, graines de citrouille.
  • Riches en Vitamine B6 : La vitamine B6 aide à la conversion du tryptophane en sérotonine.
    • Exemples : Pois chiches, bananes, épinards, saumon.
  • Riches en Calcium : Le calcium aide le cerveau à utiliser le tryptophane pour fabriquer de la mélatonine.
    • Exemples : Produits laitiers, légumes verts à feuilles, amandes.

Boissons apaisantes :

  • Tisane de camomille : Connue pour ses propriétés relaxantes.
  • Lait chaud : Contient du tryptophane et peut avoir un effet calmant.

2. Hygiène du Sommeil

Routine de sommeil régulière :

  • Horaire fixe : Aller au lit et se lever à la même heure chaque jour, même le week-end.
  • Rituel de détente : Établir une routine apaisante avant le coucher, comme lire un livre, prendre un bain chaud, ou écouter de la musique douce.

Environnement de sommeil :

  • Chambre sombre : Utiliser des rideaux occultants ou un masque de sommeil.
  • Température fraîche : Maintenir la chambre à une température confortable, généralement entre 18-20°C.
  • Lit confortable : Investir dans un bon matelas et des oreillers confortables.
  • Limiter les distractions : Éviter les écrans (téléphone, tablette, ordinateur) au moins une heure avant le coucher pour réduire l’exposition à la lumière bleue.

3. Activité Physique

Exercice régulier :

  • Activité modérée : Faire de l’exercice régulièrement, mais éviter les séances intensives juste avant le coucher. Les activités comme la marche, le yoga, ou les étirements légers peuvent être bénéfiques.

4. Techniques de Relaxation

Pratiques apaisantes :

  • Méditation : La méditation guidée ou la pleine conscience peuvent aider à calmer l’esprit.
  • Respiration profonde : Techniques de respiration pour réduire le stress et favoriser la détente.
  • Yoga : Le yoga doux avant le coucher peut aider à relâcher les tensions et à préparer le corps au sommeil.

5. Gestion du Stress

Réduire les sources de stress :

  • Journaling : Écrire ses pensées et préoccupations peut aider à vider l’esprit avant de dormir.
  • Prendre du temps pour soi : Intégrer des activités relaxantes dans la journée pour réduire le stress accumulé.

6. Limiter les Stimulants

Éviter certaines substances :

  • Caféine : Réduire la consommation de caféine (café, thé, soda) surtout en fin d’après-midi et le soir.
  • Alcool : Bien que l’alcool puisse induire la somnolence, il peut perturber les cycles de sommeil.

7. Exposition à la Lumière

Réguler l’exposition à la lumière :

  • Lumière naturelle : S’exposer à la lumière du jour pendant la journée pour réguler le rythme circadien.
  • Lumière tamisée : Utiliser des lumières tamisées le soir pour signaler au corps qu’il est temps de se détendre.

8. Compléments et Plantes

Compléments naturels :

  • Mélatonine : Utiliser des compléments de mélatonine sous la supervision d’un professionnel de santé pour réguler les cycles de sommeil.
  • Plantes adaptogènes : Comme l’ashwagandha ou la valériane, connues pour leurs propriétés calmantes.

En combinant ces stratégies, il est possible de créer un environnement propice au sommeil et d’améliorer la qualité du repos nocturne.

L’attention : Jean-Philippe Lachaux –

Jean-Philippe Lachaux est un neuroscientifique renommé, actuellement directeur de recherches à l’Inserm à Lyon. Son travail se concentre sur les mécanismes de l’attention, une thématique centrale dans son parcours professionnel et ses publications.

Parcours et Contributions

  • Laboratoire de Recherches: Au sein de son laboratoire à Lyon, Jean-Philippe Lachaux mène des études approfondies sur la neurobiologie de l’attention. Il s’intéresse particulièrement à la façon dont les neurones renforcent leurs connexions lors de tâches répétées, un processus essentiel pour l’apprentissage et la concentration.
  • Programme Atole (ATtentif à l’écOLE): Il a développé ce programme éducatif pour aider les élèves à améliorer leur capacité de concentration. Atole vise à enseigner aux jeunes à mieux réagir aux distractions et à développer une attention stable, essentielle pour leurs apprentissages et leur bien-être.
  • Conférencier: Jean-Philippe Lachaux partage ses connaissances lors de conférences publiques. En février, il a participé à une grande conférence sur la concentration, aux côtés de Mathieu Vidard.
  • Auteur à Succès: Son livre «Les Petites Bulles de l’attention» (Odile Jacob) a connu un grand succès, avec près de 100 000 exemplaires vendus. Ce livre vulgarise les mécanismes de l’attention de manière accessible, grâce à des explications claires et des illustrations humoristiques.

Philosophie et Techniques de Concentration

Jean-Philippe Lachaux est un fervent défenseur du traitement des tâches une par une, une technique qu’il pratique lui-même malgré un emploi du temps chargé. Il compare la concentration à marcher sur une poutre : pour atteindre son objectif sans tomber, il faut fixer son regard droit devant et ramener son attention dès qu’elle dévie.

Il utilise également des techniques visuelles pour améliorer sa concentration, comme imaginer des petites images mentales de ce que sa fille raconte pour se reconnecter à elle ou se plonger dans un texte à lire en posant son regard directement sur la première ligne.

Impact et Vision

Lachaux souligne l’importance de l’attention volontaire pour inhiber les distractions automatiques de notre cerveau, exacerbées par l’hyperconnexion actuelle. Selon lui, bien que notre cerveau n’ait pas évolué depuis l’époque de Cro-Magnon, il est essentiel de cultiver notre attention pour ne pas devenir esclaves des distractions numériques.

Enfin, il préconise de créer des « bulles de temps » pour se concentrer pleinement sur une tâche à la fois, afin d’améliorer l’efficacité et réduire la frustration.


Pour en savoir plus sur Jean-Philippe Lachaux et ses travaux, vous pouvez consulter l’article complet de Florence Méréo dans Le Parisien.

Dream Machine, expansion de conscience, bien-être

Dans notre quête de l’éveil et de l’harmonie, nous explorons souvent des guides et des pratiques pour transcender le tumulte de la vie quotidienne. La “Dream Machine” de la Maison des Thérapies Douces offre une révolution dans ce voyage. Fondée sur la photostimulation, elle apaise l’esprit et favorise l’auto-exploration. Cette technologie n’est pas qu’un instrument ; elle est un compagnon qui synchronise la lumière et le cerveau, ouvrant une fenêtre sur un cosmos intérieur. La Dream Machine permet une méditation profonde, un sommeil réparateur et réduit le stress, tout en étant une aventure personnelle vers la conscience et le bien-être. Explorez les profondeurs de votre être avec cette technologie révolutionnaire, un guide lumineux vers une nouvelle ère de la conscience.
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Manipulation de l’Esprit : L’Impact Éthique et Spirituel de la Technologie

David Colon, “La guerre de l’information”, “Les Etats à la conquêt de nos esprits”

Dans ce livre qui vient de sortir (Septembre 2023), David Colon dit tout l’impact que cette VRAIE guerre à sur nos esprits

Voici l’une des explications qu’il propose à notre conscience, son livre étant, au-delà, très complet en termes de géopolitique

La confrontation contemporaine ne se limite plus à des champs de bataille physiques mais s’étend désormais au cerveau humain, une réalité alarmante qui nécessite une attention urgente. Les réseaux sociaux tels que TikTok ont créé une dynamique où le contenu addictif et l’engagement utilisateur priment, souvent aux dépens du bien-être mental et physique des utilisateurs. L’interface addictive de l’application, conçue pour encourager la réaction plutôt que la réflexion, rappelle tristement l’épidémie d’opium qui a autrefois ravagé la Chine.
Les cas de jeunes impressionnables engagés dans des défis dangereux, voire mortels, mettent en lumière les risques associés à une consommation non régulée et incontrôlée de ces contenus. La responsabilité de TikTok dans la propagation de contenus nocifs est un sujet de préoccupation croissante, exacerbé par son refus de s’aligner sur les directives de protection des mineurs.
Au-delà des préoccupations immédiates liées à la santé et à la sécurité, une menace plus insidieuse émerge. Les stratèges militaires, en particulier en Chine, reconnaissent le potentiel de la guerre cognitive – une confrontation où le cerveau humain devient à la fois le champ de bataille et l’enjeu. La « guerre intelligentisée » s’appuie sur des technologies avancées pour manipuler l’information, accélérer la prise de décision, et saturer l’ennemi avec un flux incessant de contenus pour affaiblir ses défenses psychologiques et cognitives.
Cette nouvelle forme de guerre a le potentiel de déstabiliser des nations, manipulant les perceptions et les croyances pour affaiblir la société de l’intérieur. Il s’agit d’un combat silencieux mais dévastateur pour l’intégrité cognitive, où les victoires ne sont pas mesurées par les territoires conquis, mais par les esprits influencés.

Ce que nous en déduisons sur un plan spirituel

Sur un plan spirituel, la situation décrite engendre une série de réflexions profondes. Elle soulève des questions concernant la dignité humaine, l’intégrité de l’âme, et les effets de la technologie et de la manipulation cognitive sur notre essence spirituelle.

Dignité Humaine

Valorisation de l’Individu :

  • La manipulation de la conscience et de la psychologie individuelle par des technologies comme TikTok peut être vue comme une violation de la dignité humaine. Spirituellement, chaque personne est souvent considérée comme unique, précieuse et dotée d’une âme inviolable.

Intégrité de l’Âme

Influence Externe :

  • La subversion des valeurs individuelles et la manipulation des comportements par des algorithmes et des contenus numériques peuvent être interprétées comme des attaques à l’intégrité de l’âme. Dans de nombreuses traditions spirituelles, la liberté de choix et la volonté propre sont centrales à la croissance et au développement spirituels.

Technologie et Spiritualité

Harmonie et Équilibre :

  • La dépendance et la manipulation technologiques peuvent être perçues comme des perturbateurs de l’équilibre spirituel. Les technologies qui manipulent ou exploitent l’esprit peuvent entraver la quête individuelle de sens, de paix et d’harmonie.

Questions Spirituelles Profondes

Quête de Sens :

  • L’impact des médias sociaux et des technologies de l’information sur notre perception de la réalité, nos croyances et nos valeurs peut affecter la quête spirituelle d’un individu. Cela soulève la question de savoir comment maintenir l’authenticité et la pureté de l’âme dans un monde saturé d’informations et d’influences externes.

Liberté Spirituelle :

  • La manipulation cognitive et psychologique érode la liberté spirituelle, la capacité d’explorer, d’exprimer et de cultiver son propre parcours spirituel. La saturation de l’esprit avec des contenus manipulés et dirigés menace cette liberté.

Un Appel à la Vigilance Spirituelle

L’éveil spirituel dans ce contexte exige une vigilance accrue face aux forces qui cherchent à manipuler et contrôler l’esprit et l’âme. Il invite à une réaffirmation des valeurs spirituelles de l’autonomie, de la dignité et de l’intégrité. Dans un monde de plus en plus dominé par des forces invisibles et insidieuses, la préservation de l’espace sacré intérieur, où réside l’essence véritable de chaque individu, devient un acte de résistance et d’affirmation spirituelle.

Et si la conscience préexistait au cerveau ?

Voir aussi  Cette vie et au delà – Dr Christophe Fauré  

Ecouter l’émission, sous le soleil de Platon, de Charles Pépin, avec Christophe Fauré

Storytelling

Ce matin, j’ai écouté sur France Inter une émission à la fois passionnante et troublante.
Assis confortablement avec une tasse de café chaud entre mes mains, j’ai été immédiatement captivé par le sujet : “L’histoire de la conscience”. L’animateur, Charles Pépin, racontait me semblait-il l’histoire d’un neuroscientifique, profondément ancré dans la croyance que la conscience était le pur produit de notre activité cérébrale.
Au fur et à mesure que j’écoutais, je me suis retrouvé immergé dans l’univers complexe du cerveau, avec ses 85 milliards de neurones et sa plasticité. Mais une question étrange et profonde a marqué mon esprit quand le scientifique a décrit une expérience de méditation et ses conséquences : et si la conscience était première ? Et non pas le cerveau, comme on en a tous la certitude… Cette idée, bien que nouvelle pour moi, semblait étrangement familière.
Le thème de l’émission s’est éclairé au travers de toutes les interventions de l’invité, Christophe Fauré. Spécialiste du deuil, il a partagé avec nous ses recherches sur la continuité de la conscience après la mort. Son livre, “Cette vie… et au-delà”, semblait être une exploration profonde et bien documentée des expériences autour de la mort et de la conscience. Plus j’écoutais, plus je me sentais intrigué et poussé à remettre en question mes propres croyances.
Les témoignages sur les expériences de mort imminente, la sensation des défunts présents avec nous, tout cela m’a fait réfléchir. Les notions de physique quantique, d’amour et de sagesse, évoquées dans l’émission, ont ajouté des couches supplémentaires à mes pensées.
Alors que l’émission touchait à sa fin, je me suis retrouvé plongé dans une introspection profonde. Si la conscience est première, que signifie-t-elle pour ma propre existence ? Quelle est ma mission, mon but ici sur terre ?
La radio s’est tue, et j’ai compris qu’une nouvelle curiosité m’avait saisi, et une envie d’explorer davantage ces questions… Je vous livre le début de ce travail.

 

Ecouter l’émission, sous le soleil de Platon, de Charles Pépin, avec Christophe Fauré

This morning, I tuned into France Inter for a show that was both captivating and unsettling. Sitting comfortably with a warm cup of coffee in my hands, I was immediately engrossed by the topic: “The History of Consciousness”. The host, Charles Pépin, seemed to be recounting the story of a neuroscientist, deeply rooted in the belief that consciousness was solely the product of our brain activity. As I listened on, I found myself delving deep into the intricate world of the brain, with its 85 billion neurons and its plasticity. However, a curious and profound question struck me as the scientist described a meditation experience and its implications: what if consciousness was primary? And not the brain, as we’re all so certain… This notion, though novel to me, felt eerily familiar. The essence of the show shone through with every insight shared by the guest, Christophe Fauré. An expert on grief, he imparted his research on the continuity of consciousness after death. His book, “This Life… and Beyond”, seemed to be a deep and well-researched exploration of experiences surrounding death and consciousness. The more I listened, the more intrigued I became, questioning my own beliefs. Testimonies on near-death experiences and the sensation of departed ones being present with us made me ponder. Concepts of quantum physics, love, and wisdom, mentioned in the show, layered more depth onto my thoughts. As the show drew to a close, I found myself immersed in deep introspection. If consciousness is primary, what does it mean for my own existence? What is my purpose, my goal here on earth? The radio went silent, and I realized a newfound curiosity had taken hold of me, sparking a desire to delve deeper into these questions… I present to you the beginning of this journey.

A la Croisée des Témoignages : L’Eternelle Question de la Vie Après la Mort

Une atmosphère électrisante envahit la pièce, semblable à celle qui règne dans une salle d’audience juste avant le verdict. Le sujet du jour ? Une question aussi vieille que le temps lui-même : existe-t-il une vie après la mort ? Au fil de ses pages, le Dr Christophe Fauré, tel un enquêteur passionné, nous présente une accumulation de témoignages et d’expériences.
D’une voix douce, il nous rappelle que des millions d’individus à travers le monde, ont vécu des moments qui dépassent l’entendement :

  1. Les expériences de fin de vie – Ces moments précieux juste avant le grand départ.
  2. Les expériences de mort imminente (EMI) – Des visions lors de la danse fragile entre la vie et la mort.
  3. Les rencontres avec des défunts – L’écho d’une voix aimée perdue, mais toujours présente.
  4. Les souvenirs d’une vie antérieure – Un flash du passé qui semble si familier.

Selon le Dr Fauré, ces témoignages se rejoignent pour dessiner une vérité : il existe une continuité de la conscience au-delà de la mort. L’une des affirmations les plus audacieuses de son enquête est que notre conscience pourrait fonctionner indépendamment de notre activité neuronale. Imaginez, des dimensions hors de notre réalité physique, où le flux de notre conscience continue après la fin de notre vie terrestre !
Cependant, une énigme persiste. Si tous ces témoignages offrent des preuves aussi écrasantes, pourquoi sont-ils souvent rejetés ou ridiculisés par une grande partie de la communauté scientifique ? La réponse du Dr Fauré est aussi simple qu’éloquente : parce qu’ils défient les postulats établis de la science.
En refermant ce livre, on ne peut s’empêcher de s’interroger. Et si ces expériences, loin d’être des anomalies, étaient la clé pour comprendre la nature même de notre existence ? Après tout, ce que nous considérons aujourd’hui comme extraordinaire pourrait simplement être la norme de demain.

Le Voyage Intérieur : Les Transformations après une Expérience de Mort Imminente

Il est des voyages qui n’ont ni début, ni fin, mais qui modifient profondément la trajectoire d’une vie. Une expérience de mort imminente (EMI) est l’une d’elles. Le Dr Christophe Fauré détaille dans son ouvrage les profonds bouleversements qui découlent de ces rencontres avec l’au-delà :

  1. Redefinition de la Vie et de la Mort
    Après une EMI, la grande faucheuse n’effraie plus. Une certitude nouvelle émerge : la mort n’est pas la fin. On touche du doigt une réalité spirituelle parallèle, indépendante des dogmes religieux. Le quotidien se teinte alors de spiritualité, d’un éveil à une mission de vie, d’une sérénité renouvelée. Le présent est vécu avec une intensité nouvelle, loin des petits soucis matériels. L’existence se métamorphose en une quête constante de sens, souvent associée à une mission précise.
  2. L’Éveil à Soi
    Suite à l’EMI, certains parlent d’avoir touché à la “connaissance universelle”. Ce nouveau savoir nourrit une soif d’apprendre insatiable, renforçant ainsi l’estime de soi. Une quête de développement personnel se dessine, portée par une confiance en soi retrouvée.
  3. L’Essence des Relations Humaines
    L’EMI ouvre les portes de l’amour inconditionnel. Ceux qui ont ressenti cette affection illimitée développent une empathie renforcée, un amour profond pour chaque être. La connexion entre les âmes devient évidente, chaque relation se base désormais sur le respect mutuel, la compassion et l’entraide. La reconnaissance des autres importe peu, car l’essentiel est dans le lien invisible qui unit chaque conscience.
  4. Un Nouveau Regard sur le Matériel
    Si l’EMI mène à une renaissance spirituelle, elle conduit aussi à un détachement matériel. La course effrénée à la réussite, à l’accumulation de biens, perd son sens. Les valeurs évoluent, privilégiant l’authenticité et l’expérience plutôt que le statut ou la richesse.

Mais au-delà de ces transformations, certaines âmes reviennent avec des facultés particulières : télépathie, intuitions ou rêves prémonitoires, évoquant un lien encore plus profond avec l’univers.
Les témoignages du Dr Fauré soulignent que ces expériences, loin d’être isolées, forment un tableau d’éveils, redéfinissant constamment notre conception de la vie, de la mort et de notre rôle sur cette Terre.

Déjouer les manipulations, avec Richard Monvoisin

Une série de France Culture

Épisode 1/6 : L’effet Barnum, ou faire du sens avec du flou

Face à des informations qui semblent nous concerner, notre cerveau aime bien composer : il aime se fabriquer une image sympathique de nous-même en fabriquant du sens, à partir de ce dont il se rappelle de notre histoire, de nos sensations. C’est l’effet Barnum.
 
Sur un phénomène qui a une probabilité très faible de se produire dans un temps donné, nous nous concentrons sur les rares cas qui fonctionnent en effaçant les nombreux échecs. Nous créons alors une solide illusion d’efficacité appelée “le biais du survivant”.
 
L’effet idéomoteur est un processus psychologique lors duquel une pensée ou une image mentale provoque une réaction musculaire apparemment “réflexe” ou automatique, souvent d’un degré infime, et cela en dehors de notre conscience du sujet alors que ce sont nos attentes qui créent cette réaction.
 
 
Le principe que l’on nomme “escalade de l’engagement” est un processus cérébral simple mais très puissant. Il consiste à faire des choix qui vont dans le sens d’une décision prise précédemment, même si cette décision initiale a conduit à l’échec.
 
On sait que des éléments de contexte du soin, par leur action symbolique sur le cerveau, ont un effet thérapeutique réel, qui peut être positif comme négatif. Placebo et nocebo, appelés plus savamment des “effets contextuels”, sont deux processus dont le rôle est encore mal cerné.
 
 
Lors d’un raisonnement “panglossien”, nous triturons le contexte pour prêter des intentions aux individus, en évinçant certains facteurs de situation. Ce raisonnement “à rebours”, destiné à conforter une idée que l’on souhaite établir, s’effectue alors que d’autres raisonnements sont possibles.
 
 
Deuxième saison de la collection de podcasts originaux “Votre cerveau” : Déjouer les manipulations, avec Richard Monvoisin. Un podcast d’autodéfense intellectuelle qui vous explique comment fonctionne votre cerveau.
 

1/ Cerveau : Qu’est-ce que l’effet barnum ?

L’effet Barnum est un phénomène psychologique par lequel les individus ont tendance à accepter des descriptions vagues et générales de leur personnalité qui pourraient s’appliquer à n’importe qui comme étant des descriptions précises et personnalisées. Cet effet tire son nom du célèbre showman américain PT Barnum, qui utilisait des descriptions vagues pour convaincre les gens que ses spectacles étaient adaptés à leur personnalité. L’effet Barnum est souvent utilisé dans des pratiques de divination telles que l’astrologie, la tarologie ou la voyance.
 
2/ Le biais du survivant est un biais cognitif qui se produit lorsque l’on tire des conclusions à partir d’un échantillon de personnes ou d’objets qui ont résisté à un processus sélectif, en ceux ignorant qui n’ont pas survécu. Ce biais a été initialement identifié pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les ingénieurs étudiaient les avions qui revenaient des missions aériennes et essayaient de déterminer les endroits où les avions devaient être renforcés pour augmenter leur résistance aux tirs ennemis. Les ingénieurs ont toutefois commis l’erreur de ne pas prendre en compte que les endroits où les avions avaient été touchés, et non les endroits où les avions n’avaient pas été touchés, car ces derniers n’étaient pas rentrés à la base.
Ce biais peut également se produire dans d’autres domaines, comme dans les études sur les entreprises ou les investissements. Par exemple, si l’on étudie les entreprises qui ont réussi, on peut en tirer des conclusions erronées sur les facteurs clés de leur succès, en ignorant les entreprises qui ont échoué en raison de ces mêmes facteurs. Le biais du survivant peut conduire à des décisions et des conclusions erronées, car il ne prend pas en compte l’ensemble des données disponibles.
 
3/ L’effet idéomoteur est un phénomène psychologique par lequel la simple suggestion d’un mouvement peut entraîner une réponse involontaire ou inconsciente du corps. Cela signifie que la simple idée ou suggestion d’un mouvement peut entraîner un physique, même si la personne n’a pas l’intention consciente de bouger.
Cet effet est souvent observé dans des pratiques telles que l’hypnose, la méditation ou la prière, où les suggestions verbales peuvent entraîner des réponses physiques telles que des mouvements de la main ou des changements dans la respiration ou le rythme cardiaque.
L’effet idéomoteur peut également expliquer certains phénomènes tels que l’utilisation de la pendule pour la divination ou la planchette ouija pour communiquer avec les esprits. Dans ces cas, les participants peuvent inconsciemment provoquer le mouvement du pendule ou de la planchette en réponse à leurs propres pensées ou suggestions.
Cependant, il est important de noter que l’effet idéomoteur ne signifie pas nécessairement que les pratiques qui y sont associées sont fausses ou sans valeur. Les réponses physiques peuvent être le résultat de processus psychologiques complexes et peuvent avoir un effet bénéfique sur le bien-être mental et émotionnel des individus.
 
4/ Le principe d’escalade de l’engagement, également connu sous le nom de “piège de l’engagement”, est un processus psychologique par lequel une personne continue à investir dans une situation ou une décision, même si elle devient clairement non louable ou non rentable. Cela peut se produire lorsque la personne a déjà investi beaucoup de temps, d’argent ou d’efforts dans la situation, ou lorsqu’elle est émotionnellement attachée à la décision.
Le processus cérébral derrière l’escalade de l’engagement est lié à la théorie de la dissonance cognitive, qui suggère que les individus ont tendance à rechercher la cohérence entre leurs croyances, leurs attitudes et leurs comportements. Ainsi, lorsque quelqu’un a pris une décision ou a investi dans une situation, il peut être difficile pour lui de reconnaître qu’il peut-être fait une erreur ou pris la mauvaise décision. Au lieu de cela, la personne peut continuer à investir dans la situation ou la décision afin de justifier ses actions passées et de maintenir une cohérence interne.
L’escalade de l’engagement peut avoir des conséquences négatives sur les décisions et les situations, car elle peut conduire à des pertes financières, de temps ou d’énergie. Il est important de reconnaître ce processus et de prendre des décisions rationnelles et objectifs, en évaluant régulièrement les avantages et les inconvénients de chaque situation.
 
5/ Les éléments de contexte du soin ont un effet thérapeutique réel, ce qui peut être positif ou négatif. Les effets contextuels comprennent à la fois l’effet placebo, qui est l’effet thérapeutique positif d’un traitement inactif, et l’effet nocebo, qui est l’effet négatif d’un traitement inactif.
Les effets contextuels sont souvent liés à la relation entre le patient et le praticien, ainsi qu’à l’environnement de soins. Les éléments de contexte qui peuvent avoir un effet positif sur la guérison comprennent la confiance et la relation de soutien entre le patient et le praticien, les attentes positives du patient concernant le traitement, l’environnement de soins rassurant et le contexte social et culturel dans lequel le traitement est administré.
Cependant, les effets contextuels peuvent également avoir un effet négatif sur la guérison si le patient a des attentes négatives ou si l’environnement de soins est stressant ou anxiogène.
En somme, les effets contextuels démontrent l’importance de prendre en compte le contexte global de la situation de soins, y compris les interactions sociales et culturelles, pour améliorer les résultats des traitements médicaux.
 

6/ Le raisonnement panglossien est un type de raisonnement fallacieux qui consiste à justifier a posteriori une situation ou une opinion en ignorant les autres causes possibles ^1^ ^2^ . C’est un biais cognitif qui nous fait croire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, comme le disait le personnage de Pangloss dans le roman Candide de Voltaire ^1 ^ . Ce raisonnement nous empêche de voir la réalité telle qu’elle est et de remettre en question nos croyances ^3^ .
Le raisonnement “panglossien” peut effectivement impliquer une manipulation du contexte pour prêter des intentions positives aux individus ou pour évincer certains facteurs de situation. Cela peut se faire en ignorant ou en minimisant les aspects ou les problèmes, ou en mettant l’accent sur les aspects positifs ou les réussites.
En prêtant des intentions positives aux individus sans tenir compte des réalités objectifs ou des facteurs de situation, le raisonnement « panglossien » peut conduire à des conclusions erronées ou à des actions inefficaces. Il est important de considérer tous les éléments de situation de manière objective, y compris les aspects négatifs ou les problèmes, pour pouvoir prendre des décisions éclairées et efficaces.
En résumé, le raisonnement “panglossien” peut être utile pour souligner les aspects positifs d’une situation, mais il ne doit pas être utilisé pour justifier une situation ou pour éviter de considérer les aspects négatifs ou les problèmes qui doivent être résolus. Il est important de tenir compte de tous les éléments de situation de manière objective pour pouvoir prendre des décisions éclairées et efficaces.

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