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Cette vie et au delà – Dr Christophe Fauré

Docteur Christophe Fauré : Une exploration au-delà du cartésien

La vie, la mort et ce qui pourrait exister après celle-ci ont toujours suscité de nombreuses interrogations. Parmi les chercheurs et experts qui se sont penchés sur ces questions, le Dr Christophe Fauré, médecin, se démarque par son approche unique et sa volonté de comprendre au-delà de la vision cartésienne.
Lorsqu’un patient commence par dire : “Docteur, je suis quelqu’un de très cartésien mais…”, on peut s’attendre à ce qui suit. Une histoire d’Expérience de Mort Imminente (EMI), d’Expérience de Fin de Vie (EFV) ou de contact avec un défunt qui remet en question tout rationalisme.

Le Dr Fauré a été témoin de ces témoignages bouleversants à de nombreuses reprises. Au-delà de l’étrangeté apparente, ce qui a réellement retenu son attention, c’est l’impact positif profond qu’ont ces expériences sur ceux qui les vivent. Nombreux sont ceux qui sont revenus de ces épisodes transformés, avec une perspective renouvelée sur la vie. Sa mission, en tant que médecin, est claire : aider et apaiser. Ces récits, sources inestimables de réconfort pour de nombreuses personnes, ne pouvaient donc pas être ignorés. Cela l’a poussé à approfondir ses recherches, à consulter diverses sources et à se plonger dans une quête de compréhension. Aujourd’hui, Dr Fauré nous invite à explorer ces phénomènes avec lui. Une exploration qui promet d’aller bien au-delà de ce que l’on pourrait imaginer. Nous plongeant dans les questions qui ont hanté l’humanité depuis la nuit des temps : qu’existe-t-il après la mort ? Notre conscience survit-elle à notre départ physique ? Quelle est véritablement la nature de notre conscience ?
Si ces questions vous intriguent, sachez que vous n’êtes pas seul. Rejoignez le Dr Fauré dans cette quête fascinante et peut-être trouverez-vous des réponses à vos propres interrogations.

L’étude des phénomènes insaisissables à travers la phénoménologie : Un regard scientifique

Plongeons-nous dans une problématique fascinante : comment étudier des expériences aussi éthérées que les Expériences de Mort Imminente (EMI), les Vécus Subjectifs de Contact avec un Défunt (VSCD) et les Expériences de Fin de Vie (EFV)? La seule source d’information provient des témoignages, mais sont-ils suffisamment robustes pour soutenir des études scientifiques ?
La réponse est affirmativement positive, grâce à une méthode de recherche profonde et respectée : la phénoménologie.

Qu’est-ce que la phénoménologie ?
La phénoménologie est une démarche scientifique axée sur l’étude des expériences vécues. Issue des grandes écoles de pensée du XXe siècle, elle a inspiré des penseurs de renom comme Merleau-Ponty, Sartre et Levinas. Sa pertinence s’étend à divers domaines comme la psychiatrie, les sciences humaines et de l’éducation. Cette approche cherche à comprendre l’essence d’une expérience, en s’affranchissant des doctrines ou des idées préconçues. La phénoménologie, dans sa pureté, s’efforce d’éviter toute interprétation en capturant la réalité de l’individu. Le Dr. Christophe Fauré a adopté cette méthode pour étudier les témoignages de centaines de milliers de personnes ayant vécu ces expériences extraordinaires. C’est un point crucial, car cela valide leur pertinence dans un cadre scientifique.

Dans son ouvrage, le Dr. Fauré choisit une démarche méthodique.
La première partie explore divers phénomènes tels que les EMI, VSCD, EFV et les souvenirs de vies antérieures.
La deuxième partie confronte ces expériences avec les objections et contre-arguments contemporains, tout en remettant en question les hypothèses actuelles sur la conscience.
Enfin, la troisième partie est consacrée aux enseignements que l’on peut tirer de ces phénomènes et comment ils peuvent éclairer notre quotidien.

Quelques unes des leçons qu’en tire l’auteur à la fin de l’ouvrage

Les bouleversements induits par les Expériences de Mort Imminente (EMI)

Les Expériences de Mort Imminente (EMI) constituent un phénomène fascinant et mystérieux qui, une fois vécu, laisse rarement la personne inchangée. Ces expériences profondes transforment la vision de la vie, le rapport à soi, à autrui, mais aussi les perceptions et les valeurs matérielles. Voici comment.

1. Conception renouvelée de la vie et de la mort
Suite à une EMI, une transformation profonde de la perspective sur la vie et la mort s’opère. Cette vision modifiée se manifeste par :

  • Diminution de la peur de la mort : Une confiance renforcée en la survie de la conscience après la mort physique émerge.
  • Éveil spirituel : Bien que moins religieuses, les personnes se déclarent plus spirituelles, se détachant des dogmes pour embrasser une quête de spiritualité personnelle.
  • Joie de vivre et sérénité : Vivre pleinement le moment présent, minimiser les tracas quotidiens et ressentir parfois une mission de vie définie devient une réalité.

2. Reconnaissance et acceptation de soi
Une EMI engendre également :

  • Soif de connaissance : Beaucoup affirment avoir eu accès à la “connaissance universelle”, suscitant un désir d’apprendre et de développement personnel.
  • Augmentation de la confiance et de l’estime de soi : Une vision renouvelée de soi surgit, impactant positivement l’image de soi.

3. Transformation dans la relation à autrui
L’EMI modifie profondément le rapport à l’autre :

  • Priorité à l’amour : L’expérience d’un amour inconditionnel avec un être de lumière renforce la capacité d’amour et d’empathie envers autrui.
  • Amélioration des relations interpersonnelles : L’entraide, la tolérance, la compassion prennent une place prépondérante. Le jugement des autres devient moins pesant.

4. Émergence de perceptions extrasensorielles
Certaines personnes témoignent de nouvelles capacités, telles que la télépathie ou les rêves prémonitoires, à la suite d’une EMI.

5. Changements d’ordre matériel
Les valeurs matérielles sont réévaluées :

  • Désintérêt pour le matérialisme : Les biens matériels perdent de leur importance, tout comme le statut social, la compétition et la réussite financière.

 

L’EMI : Une transformation de la perception de soi et de la continuité de la conscience

Les Expériences de Mort Imminente (EMI) constituent un bouleversement de la perception qu’un individu a de lui-même, de sa nature et de sa place dans l’univers. Voici comment ces perceptions se transforment.

1. Désidentification au corps
Au cours de notre vie, nous associons souvent notre identité à notre enveloppe physique, ce qui engendre la peur de la mort. Une EMI offre une perspective différente :

  • Conscience hors du corps : Durant l’EMI, des personnes se perçoivent hors de leur corps, remettant en question l’idée que “si mon corps cesse d’exister, je cesse d’exister.”
  • Détachement vis-à-vis du corps : Observer son propre corps à distance crée un sentiment de détachement, le percevant parfois comme un vêtement usé, superflu.
  • L’essence spirituelle vécue : La conviction que notre véritable essence transcende le corps devient pour beaucoup une réalité palpable.

2. Rencontres avec des proches décédés
Un élément majeur renforçant la conviction d’une vie après la mort est la rencontre avec des êtres chers disparus :

  • Interactions avec les défunts : Ces échanges, teintés d’émotions, de partages et parfois de conflits, sont vécus comme de véritables interactions avec des entités conscientes.
  • Promesse de retrouvailles : Ces êtres chers promettent souvent une réunion future, renforçant l’idée de la pérennité de la conscience.

3. Continuité de la conscience avant et après cette vie
La notion de continuité de la conscience ne se limite pas à la vie après la mort. Pour certains, elle s’étend aussi à une existence préalable :

  • Souvenirs d’une vie antérieure : Suite à une EMI, certains envisagent l’existence d’une conscience avant leur naissance actuelle, souvent en lien avec des récits d’enfants parlant de vies antérieures.
  • Réincarnation : L’idée que la conscience pourrait se manifester à travers plusieurs existences, ou réincarnations, est alors envisagée comme une option réaliste, réduisant la peur de la mort.

 

L’EMI et la Conscience Interconnectée

Les Expériences de Mort Imminente (EMI) nous plongent dans une dimension qui dépasse les frontières de notre compréhension ordinaire, mettant en lumière l’universalité et l’interconnexion de la conscience.

1. Une Conscience Universelle
Les témoignages d’EMI dépeignent une conscience qui ne se limite pas aux individus mais qui imprègne toute existence, vivante ou non :

  • Connexion intime avec tout : Au cours de leur EMI, les individus ressentent une profonde connexion avec tout, qu’il s’agisse d’autres personnes ou d’éléments de la nature. Certains parlent de leur capacité à lire les pensées et ressentir les émotions d’autrui.
  • Tout est interconnecté : Un témoignage typique exprime : “Quand je regarde une fleur, un oiseau ou une forêt, je ressens que c’est une partie de moi. Nous sommes tous interconnectés.”

2. La Notion d’Interdépendance
Ce concept n’est pas uniquement spirituel. Il reflète la réalité :

  • Interconnexion universelle : Comme le bouddhisme l’explique, tout est lié dans un réseau infini d’interconnexions. Cela s’illustre à travers les conséquences complexes du dérèglement climatique.
  • Impact de nos actions : Chaque action ou parole a des répercussions sur soi et sur les autres, un principe fondamental en thérapie systémique. Cela est résumé par un témoignage : “Ce que je fais de bien à autrui, je le fais à moi-même et vice versa.”

3. Respect pour le Vivant
La prise de conscience de cette interdépendance conduit souvent à une profonde révérence pour toute forme de vie :

  • Préservation de l’environnement : Suite à leur EMI, beaucoup adoptent une attitude plus écologique, comprenant l’importance de protéger la Terre.

4. L’Unité de la Conscience
Au-delà de l’individualité, les personnes ayant eu une EMI ressentent une fusion avec une conscience plus large :

  • Conscience individuelle vs. universelle : Bien que leur conscience personnelle demeure distincte, elle est vécue comme une expression d’une conscience plus vaste, unifiée et globale.

Thérapie de la cohérence

La thérapie de la cohérence

La thérapie de la cohérence est une approche innovante en psychothérapie qui tire parti des découvertes récentes en neurosciences pour aider à modifier les mémoires émotionnelles. Pour bien comprendre cette thérapie, examinons d’abord le contexte plus large de la psychothérapie et de la gestion des mémoires émotionnelles.

1. Les mémoires émotionnelles en psychothérapie : Depuis les débuts de la psychothérapie, les professionnels ont dû composer avec les mémoires émotionnelles de leurs patients. Une question fondamentale dans l’histoire de la psychothérapie a été de savoir si ces mémoires émotionnelles, souvent vécues comme indélébiles, peuvent être modifiées. Pendant longtemps, il était communément admis que ces souvenirs émotionnels intenses étaient difficiles à changer (Ledoux, 1996), ce qui posait un dilemme aux thérapeutes. Devaient-ils simplement espérer que ces réponses émotionnelles disparaissent avec le temps, même si cela n’était pas garanti, ou devaient-ils apprendre à composer avec ces émotions tout en continuant à vivre selon leurs valeurs ?

2. La découverte de la reconsolidation de la mémoire : Une avancée significative en neurosciences a changé la donne. On a découvert le processus de reconsolidation de la mémoire, qui offre des perspectives prometteuses pour la modification des mémoires émotionnelles. Lorsqu’une mémoire émotionnelle est réactivée, elle devient temporairement instable au niveau synaptique. Cette apparente solidité émotionnelle est principalement due au fait que ces souvenirs sont généralement réactivés dans des situations similaires à celles où ils ont été créés. En conséquence, ils se rétablissent de manière très similaire à l’apprentissage initial. Par exemple, si vous avez tendance à ressentir de la jalousie lorsque votre partenaire se trouve dans une situation d’infidélité présumée, cette émotion se réactivera lors de situations similaires, renforçant ainsi la mémoire émotionnelle.

3. Modifier les mémoires émotionnelles grâce à la reconsolidation : Ce qui est passionnant, c’est qu’il est désormais possible d’utiliser la réactivation de la mémoire émotionnelle pour la modifier de manière significative. Une fois que la mémoire émotionnelle est réactivée et qu’elle est intégrée dans la mémoire de travail (une mémoire à court terme), elle devient plus sensible aux expériences qui ne correspondent pas à ses attentes, ce que les neuroscientifiques appellent une “erreur de prévision”. De plus, contrairement à d’autres approches, où l’extinction de la mémoire nécessite de multiples expositions et reste fragile, ce processus d’apprentissage se produit rapidement et est durable. En termes de neurosciences, cela implique des changements synaptiques plutôt que la création d’un nouvel apprentissage concurrent.

La thérapie de la cohérence exploite les découvertes récentes en neurosciences pour aider les individus à modifier leurs mémoires émotionnelles. Elle repose sur le processus de reconsolidation de la mémoire, qui permet de rendre ces mémoires plus flexibles et adaptatives. Cela ouvre la porte à des interventions psychologiques plus précises et efficaces pour aider les individus à faire face à leurs émotions et à vivre en harmonie avec leurs valeurs. Cette approche offre un nouvel espoir pour ceux qui cherchent à changer des schémas émotionnels indésirables.

Une séance de thérapie de la cohérence

Une séance de thérapie de la cohérence, menée par Sophie Côté (Voir la vidéo), se déroule de manière concrète et expérientielle pour aider les patients à modifier leurs mémoires émotionnelles. Voici comment cela se passe :

1. Choix de la priorité : Au début de la séance, le thérapeute, en l’occurrence Sophie Côté, encourage la personne à choisir une priorité, c’est-à-dire un symptôme ou un problème spécifique qui revient régulièrement dans sa vie. Cela peut être quelque chose lié à des pensées, des émotions, des réactions physiologiques ou des comportements.

2. Exploration du symptôme : Le thérapeute guide la personne pour décrire en détail le symptôme choisi. Ils examinent comment ce symptôme se manifeste, quels sont les schémas de pensée associés, les émotions qui surgissent, les réactions physiologiques et les comportements qui en découlent. Ils cherchent à comprendre dans quelles situations le symptôme se produit fréquemment.

3. Création d’exercices expérientiels : Ensuite, le travail consiste à créer des exercices expérientiels. Ces exercices sont conçus pour mettre en contact la personne avec les mémoires émotionnelles associées au symptôme. L’objectif est de faire émerger les apprentissages émotionnels et de permettre au patient de ressentir pleinement ses émotions liées au symptôme.

4. Modification des mémoires émotionnelles : Les exercices expérientiels visent à perturber les schémas habituels en confrontant la personne à des expériences contradictoires à ce que prédisent ses mémoires émotionnelles. Par exemple, en créant une expérience où le cerveau ne perçoit pas le thérapeute comme une menace, même si le symptôme anticipait une réaction négative.

5. Mise à jour des apprentissages implicites : La thérapie de la cohérence se base sur l’idée que les apprentissages émotionnels se produisent principalement par des expériences vécues, et non par des connaissances intellectuelles. Par conséquent, ces expériences expérientielles sont conçues pour mettre à jour les apprentissages implicites dans la mémoire émotionnelle du patient.

6. Consolidation du changement : Une fois que les mémoires émotionnelles sont perturbées et que de nouvelles expériences sont intégrées, le patient peut commencer à percevoir le monde et ses réponses émotionnelles d’une manière différente. Le changement devient une évidence, et la trace mémorielle est activable de manière positive.

7. Répétition et consolidation : Le processus de reconsolidation se poursuit dans les séances suivantes. Le patient peut être exposé à de nouvelles expériences qui renforcent le changement ou même vivre des transformations dans sa vie quotidienne, où les schémas émotionnels ne se comportent plus comme prévu.

8. Pas d’interprétation par le thérapeute : Il est important de noter que le thérapeute de la cohérence évite d’interpréter ou de révéler au patient le contenu de son inconscient. L’accent est mis sur la création d’expériences pour que le cerveau du patient puisse mettre à jour ses propres apprentissages émotionnels.

9. Exemple concret : Un exemple concret donné par Sophie Côté concerne une patiente qui avait peur de dire “non” aux autres, craignant des conséquences négatives. En travaillant avec elle, Sophie a créé une expérience où la patiente a dû dire “non” à des demandes du thérapeute tout en imaginant qu’elle était en train de caresser un chien. Cette expérience a perturbé les schémas émotionnels existants de la patiente et lui a permis de voir le thérapeute différemment, ce qui a progressivement modifié sa réaction émotionnelle.

La thérapie de la cohérence se concentre sur la création d’expériences pour perturber les mémoires émotionnelles et favoriser des changements positifs. Elle repose sur la neurobiologie de la reconsolidation de la mémoire et se déroule de manière active et expérientielle, avec un fort accent sur la collaboration entre le patient et le thérapeute pour permettre au patient de mettre à jour ses propres apprentissages émotionnels.

La parole intérieure et la méditation

La Parole Intérieure

Nous avons tous une “parole intérieure” qui s’exprime constamment en nous, que ce soit pendant la journée ou même dans nos rêves. Imaginez cela comme un flux continu de pensées, d’opinions et de réflexions, parfois claires et d’autres fois fragmentées. Elles peuvent être des conversations anticipées, des réflexions sur des discussions passées ou des pensées spontanées. Pour certains, cette parole intérieure est une combinaison de différentes langues, surtout pour ceux qui sont polyglottes.
Des chercheurs comme Gabriel Bergounioux ont étudié cette “parole intérieure”. Selon lui, ce flux constant de pensées verbales est une preuve de notre existence et de notre présence psychique. Bergounioux a même essayé de quantifier cette activité, suggérant que nous pourrions avoir jusqu’à 576.000 pensées verbales par jour.

Au cours des années 2000, il y a eu un regain d’intérêt pour étudier cette parole intérieure, appelée “endophasie”. Après des décennies dominées par les sciences cognitives, des linguistes et des écrivains ont commencé à se pencher de nouveau sur le sujet. Des œuvres notables incluent celles de Gabriel Bergounioux en 2004, Victor Rosenthal en 2012 et Frédéric Martin-Achard en 2017.
Que vous en soyez conscient ou non, votre esprit est toujours actif avec une parole intérieure, influençant la façon dont vous percevez et interagissez avec le monde.

La méditation un moyen d’apaiser ou de ralentir la “parole intérieure”

La “parole intérieure” aussi appelée “dialogue intérieur” ou “bavardage mental”.

  1. Concentration: De nombreuses formes de méditation consistent à se concentrer sur un objet, une pensée ou une activité spécifique, comme la respiration ou un mantra, pour entraîner l’esprit à ne pas se disperser. Cela aide à réduire le bavardage mental incessant.

  2. Présence: La pleine conscience, ou “mindfulness”, est une forme de méditation où l’on observe ses pensées, sentiments et sensations sans jugement. Au lieu de se laisser emporter par le dialogue intérieur, on le remarque simplement et revient doucement à l’objet de méditation (comme la respiration). Cela cultive une présence attentive à l’instant présent.

  3. Acceptation: Plutôt que de lutter contre le bavardage mental, certaines techniques de méditation encouragent simplement à reconnaître et accepter la parole intérieure sans s’y attacher ni réagir. Cette acceptation peut aider à dissiper naturellement les pensées intrusives.

  4. Exploration profonde: Certaines formes avancées de méditation, comme la méditation analytique, utilisent le dialogue intérieur comme un outil pour sonder en profondeur certaines questions ou problèmes. Au lieu d’éliminer la parole intérieure, elles l’utilisent de manière constructive.

  5. États de tranquillité: Avec une pratique avancée, certains méditants peuvent atteindre des états de méditation où le bavardage mental cesse presque entièrement, menant à des états profonds de paix et de tranquillité.

Le but de la méditation n’est pas nécessairement d’éliminer complètement le dialogue intérieur, mais plutôt de changer notre relation avec lui. La méditation nous apprend à ne pas être emporté ou dominé par nos pensées, mais à les observer avec détachement et clarté.

L’inconscient ou l’oubli de l’histoire

Quand le Passé façonne notre Psyché

Hervé Mazurel, dans son ouvrage majeur, pose une question cruciale : notre inconscient est-il vraiment déconnecté de l’histoire qui l’entoure ? En reliant psychanalyse, histoire des sensibilités, sociologie psychologique et anthropologie critique, ce livre éclaire les liens entre l’individu et son contexte socioculturel.

1. Freud et le Postulat de l’Inconscient universel

Mazurel questionne le postulat de Freud selon lequel l’inconscient transcende les réalités socio-culturelles. Selon Freud, la structure de la personnalité qu’il étudiait chez ses patients du XIXe siècle représentait l’humain dans son universalité. Mais Mazurel soulève un point crucial : cette perception n’était-elle pas plutôt le reflet d’une époque, d’une culture et d’une classe sociale spécifiques ?

2. La Vie psychique à travers l’Histoire

L’auteur nous entraîne dans une exploration où il démontre que notre psyché est imprégnée d’histoire. Les changements dans le refoulement pulsionnel et le contrôle des émotions ne sont-ils pas le reflet des évolutions de nos mœurs et de nos désirs ? Mazurel nous incite à regarder comment des éléments tels que les tabous, la pudeur ou la définition de l’intimité ont évolué au fil du temps.

3. Les Névroses à travers les Âges et les Classes

Chaque époque, chaque classe sociale peut présenter ses propres formes de névroses. Les fantasmes, les symboliques des rêves et même des complexes aussi fondamentaux que le complexe d’Œdipe sont influencés par les évolutions sociales, les dynamiques familiales et les rapports de genre.

4. Un Appel à l’Évolution de la Psychanalyse

Enfin, “L’inconscient ou l’oubli de l’histoire” est une invitation pour la psychanalyse et les sciences psychologiques à reconnaître l’influence séculaire de l’histoire sur nos inconscients. C’est un plaidoyer pour la compréhension de notre vie psychique et affective, non pas comme un élément isolé, mais profondément enraciné dans le tissu socio-historique.

Composition du Psychisme Inconscient : Mémoire, Désirs et Histoire

Notre psychisme inconscient demeure un mystère pour beaucoup d’entre nous. Au cœur de cet inexploré se trouvent des fragments d’émotions, d’apprentissages et de souvenirs qui façonnent notre identité. Dans cette analyse, nous plongerons dans les profondeurs de l’inconscient, inspirés par les idées de Cornelius Castoriadis et d’autres penseurs, pour découvrir comment l’inconscient est lié non seulement à nos vies individuelles, mais aussi à la richesse de l’histoire collective.

1. L’Inconscient : Un Réservoir de Mémoire et d’Émotion

L’inconscient est principalement un lieu de mémoire. Il abrite nos désirs non réalisés, nos traumatismes cachés, ainsi que nos leçons apprises pendant l’enfance et ensuite oubliées. Au-delà de cela, comme le mentionne Castoriadis, il s’agit d’un “magma” d’émotions, de désirs et de pensées qui, souvent à notre insu, influencent nos actions et notre perception du monde.

2. Langage et Corps : Les Voies de l’Inconscient

L’inconscient s’exprime de différentes manières, notamment à travers le langage, révélant parfois nos secrets les plus cachés. Il se manifeste également dans nos gestes, notre respiration, et nos émotions, servant d’intermédiaire entre nos pensées internes et le monde extérieur.

3. Les Liens avec le Passé : La Profondeur Historique de l’Inconscient

Une perspective fascinante sur l’inconscient est qu’il n’est pas seulement personnel, mais aussi collectif. Les générations passées, à travers leurs expériences et leur héritage, habitent notre inconscient. Ces ancêtres influencent nos désirs, rêves et émotions, jouant un rôle déterminant dans notre comportement quotidien. En somme, l’inconscient est un pont entre le passé, le présent et l’avenir.

4. L’Importance de Reconnaître notre Histoire Collective

Reconnaître que l’inconscient est intrinsèquement lié à l’histoire nous pousse à réévaluer notre compréhension de nous-mêmes. En examinant de plus près ces souvenirs cachés, nous pouvons découvrir l’impact de l’histoire collective sur notre individualité.

L’humanisme contesté de Fanny Nusbaum

L’œuvre d’art de votre existence selon Fanny Nusbaum

Plongez dans le voyage philosophique proposé par Fanny Nusbaum, experte en intelligence, à travers son 4e ouvrage. Elle nous invite à percevoir notre vie non pas comme une série d’événements ordinaires, mais comme une véritable œuvre d’art sculptée par nos propres mains. Dans une époque où la société semble privilégier l’essence plutôt que l’existence, Nusbaum sonne l’alarme, nous appelant à reconquérir notre dignité, à cesser de ramper et à commencer à créer activement. Elle nous guide vers une quête d’excellence décomplexée, nous encourageant à embrasser nos aspirations les plus profondes. L’auteure nous interpelle en disant : « L’humanisme actuel nous uniformise, diluant le feu intérieur qui fait la grandeur de l’Homme. » Elle nous avertit de la dérive de notre société, la comparant à un système qui s’emballe, oublie ses valeurs et se tourne vers les dogmes. Mais loin de n’être que critique, Fanny Nusbaum nous offre une boussole pour naviguer dans ce monde compliqué. Elle dévoile 40 commandements pour résister aux normes sociétales oppressantes et embrasser pleinement la vie. Elle nous incite à redécouvrir notre courage, notre ambition et notre instinct – des outils que la bienveillance moderne semble souvent nous demander d’oublier. Chaque page de cet ouvrage est une invitation à réfléchir, à défier le statut quo et à faire de notre existence une aventure unique et passionnée. C’est un véritable appel à tous ceux qui se sentent submergés par une culture qui valorise la sécurité et la conformité au détriment de ce qu’elle appelle “la véritable essence humaine”. Si vous êtes convaincu, prêt à revendiquer votre place dans le monde et à vivre avec passion, ce livre est pour vous. Embarquez dans le voyage de la transformation avec Fanny Nusbaum et découvrez comment vous pouvez, alors, véritablement exister… Mais n’oubliez pas de garder votre esprit critique !

Fanny Nusbaum s’en prend à “la guimauve humaniste”

 

Elle entreprend d’abord d’interpréter les origines et l’évolution de l’humanisme

  1. Descartes et le Cogito : Descartes, avec son fameux “Cogito, ergo sum” (Je pense, donc je suis), a positionné la pensée comme essence de l’existence humaine. Cette affirmation suggère que l’être humain n’existe que parce qu’il pense, remettant ainsi en question la validité d’autres aspects de l’expérience humaine, comme l’action, l’intuition et l’instinct.
  2. Rejet du Corps : Selon cette opinion, Descartes aurait tendance à négliger ou à dévaloriser le corps humain, la faim, la douleur et d’autres expériences physiques, en faveur d’une existence axée sur la pensée.
  3. Parallèle avec le Nouveau Testament : La pensée cartésienne est vue comme une interprétation modernisée du Nouveau Testament. Elle met l’accent sur l’essentialisme, c’est-à-dire la croyance en une essence ou nature intrinsèque des choses.
  4. Évolution de l’Humanisme :
    • Avant les Lumières: Un humaniste était une personne qui étudiait et enseignait les langues classiques, les arts et les sciences. L’humanisme, à cette époque, signifiait retrouver sa dignité par l’auto-perfectionnement et la maîtrise de disciplines nobles.
    • Après les Lumières : Avec Diderot et d’Alembert, la définition de l’humaniste change. Dans leur Encyclopédie, ils définissent un humaniste comme un philanthrope, c’est-à-dire quelqu’un qui aime l’humanité et souhaite la promouvoir. Cette nouvelle définition déplace l’accent de l’auto-perfectionnement vers la simple promotion de l’existence humaine.
  5. Changement de Paradigme : La vie humaine est sacralisée, non pas par sa capacité à s’élever, mais simplement par son existence. L’importance est mise sur l’élévation collective des plus démunis, principalement par la pensée.

Elle présente une critique des évolutions conceptuelles de l’humanisme à travers le temps, suggérant que l’ère des Lumières a déplacé l’accent de l’auto-amélioration personnelle vers une acceptation et une célébration plus générale de l’humanité dans son ensemble.

L’auteur poursuit sa réflexion sur la nature et l’évolution de l’humanisme, en mettant l’accent sur l’essentialisme.

  1. Religion de l’Humanisme : La majorité des conventions modernes soutiennent l’humanisme, qui est défini comme la promotion de la race humaine par et pour elle-même. Ce courant est influencé par les valeurs chrétiennes, et il considère que chaque vie humaine est sacrée, indépendamment des qualités ou défauts individuels.
  2. Pandémie de Covid-19 : Lors de la pandémie, de nombreux dirigeants ont affirmé l’importance et la valeur de chaque vie humaine, illustrant la prédominance de cette vision humaniste.
  3. Promotion de la Multiplication Humaine : La société encourage la multiplication de la race humaine, même si cela peut sembler paradoxal dans un contexte de surpopulation mondiale.
  4. Essentialisme :
    • Philosophie de l’Être : L’humanisme moderne est fortement teinté d’essentialisme, qui soutient que l’essence de chaque individu est primordiale et préexistante. Les caractéristiques intrinsèques (comme le genre, la couleur de peau ou l’orientation sexuelle) sont vues comme déterminantes pour la vie de l’individu.
    • Passivité : Selon cette perspective, la vie est composée d’événements qui “arrivent” à l’individu, suggérant une forme de destin prédéfini. Cela peut mener à un mode de vie passif, où l’individu se contente simplement d’exister plutôt que de chercher activement à se réaliser.
    • Origines : L’essentialisme provient de la philosophie de Parménide et d’autres éléates, qui considéraient l’univers comme stable, éternel, et essentiellement immuable.
  5. Convention Imaginaire : La société moderne favorise une vision essentialiste de l’humanisme, où l’individu est encouragé à simplement “être” plutôt qu’à “devenir”. Cela suggère qu’à un certain moment, chaque individu reçoit une révélation de sa véritable nature et doit alors chercher à être toujours plus en accord avec cette révélation.

Elle critique donc la passivité induite par l’essentialisme et souligne le danger potentiel d’une vision de l’humanité trop statique et non évolutive.

Elle critique aussi le “développement personnel”

Pour elle toute une catégorie de personnes, qualifiées d'”essentialistes”, se caractérisent par une quête de développement personnel axée sur l’acceptation de soi  :

Les essentialistes s’investissent dans le développement personnel, cherchant à se connaître et à s’accepter plutôt qu’à se transformer ou à s’améliorer en termes conventionnels. Ils lisent sur le sujet, participent à des formations, des stages et consultent régulièrement des psychologues. Au lieu de chercher à être “meilleur”, “plus grand” ou “plus fort”, l’essentialiste apprend à s’accepter, à accueillir ses peurs et ses faiblesses. Le processus est si profond qu’il pourrait même finir par chérir ces imperfections.

L’essentialiste aime réfléchir profondément et prendre le temps de comprendre les choses et les personnes, sans nécessairement vouloir les changer. Il a tendance à être critique envers ceux qui poursuivent des objectifs ambitieux, qu’il s’agisse de réussite, de mouvement ou d’exploitation des ressources. Pour l’essentialiste, la philosophie devient une forme de morale, avec des notions claires de bien et de mal. Par exemple, il peut juger que gagner de l’argent est mal, tout en simplifiant les motivations derrière cette quête d’argent. Nusbaum suggère que l’essentialiste a une vision morale de nombreuses choses, comme l’argent, la joie, la colère, la paix et la guerre, et qu’il a tendance à porter des jugements basés sur ces perceptions.

Le rôle du féminin dans la perception et l’institutionnalisation de la vulnérabilité, en lien avec les conventions humanistes.

L’auteur explique que la symbolique féminine coïncide avec les codes humanistes, mais prévient que son discours pourrait déclencher des controverses. Elle anticipe que certains pourraient contester la notion de spécificités masculines ou féminines. Toutefois, elle souligne que diverses études ont mis en avant certaines différences entre les hommes et les femmes, en particulier sur le plan émotionnel ou en matière d’hyperactivité.

La liste exhaustive des qualités et des attributs associés au féminin, selon l’auteur, englobe des traits tels que la sensibilité, la douceur, l’empathie, la compassion, et bien d’autres. Ces symboles ne sont pas le fruit du hasard, mais sont plutôt issus d’un inconscient collectif ancien.

L’auteur cite Nietzsche pour souligner le rôle traditionnellement attribué à la femme. Elle précise cependant que ces attributs féminins ne décrivent pas nécessairement toutes les femmes. En réalité, le féminin ne se réfère pas spécifiquement à la femme. Hommes et femmes possèdent tous deux des dimensions féminines et masculines, qui s’expriment de différentes manières selon les individus et les situations. Une personne peut être prédominamment masculine dans certains contextes et féminine dans d’autres.

Donc pour elle c’est  notre époque qui est principalement féminine. Cette prédominance féminine s’est naturellement intégrée dans la “religion humaniste”, en soutien à la philosophie essentialiste prévalente.

 

L’auteur y oppose, bien sûr, l’idée de  “Restaurer le masculin”

Elle aborde la distinction entre les valeurs typiquement associées au masculin et au féminin, suggère qu’en milieu “embelliste”, des qualités comme le flair, l’excellence, l’audace et le rayonnement sont valorisées plus que la gentillesse, la bienveillance et la discrétion. Cela ne signifie pas que nous devrions abandonner les qualités féminines; au contraire, elles devraient être exprimées en fonction de la situation. Elle suggère que l’existentialisme, avec sa proactivité et sa quête d’intensité, porte l’ADN du masculin. Il est orienté vers l’action, le dépassement et la force plutôt que la réflexion ou la transmission. Ce trait est illustré par de nombreux personnages historiques, qu’ils soient hommes ou femmes. Elle liste une série d’attributs associés au masculin – de la force à la combativité, en passant par la créativité et la démesure. Ces attributs ne sont pas forcément valorisés dans la perspective de l’humanisme contemporain, mais l’auteur soutient que chaque individu aspire naturellement à exprimer sa volonté de puissance et à nourrir ces traits.
Le texte aborde aussi la tension ressentie par de nombreux individus entre leur aspiration à exister, à se différencier et à gagner en puissance, et la pression sociétale de montrer de la douceur et d’autres vertus typiquement associées au féminin. Enfin, l’auteur souligne qu’en situation de survie ou de crise, les instincts prédominants sont ceux du masculin. Le féminin se retire, se protège et soutient de manière indirecte, tandis que le masculin prend les devants.
Elle plaide pour une reconnaissance et une valorisation du masculin, tout en respectant l’équilibre avec le féminin, selon les situations et les contextes.

 

La suite s’inscrit dans une cohérence de la réflexion de l’auteur

L’éloge de la performance, qui est un thème qu’elle a déjà travaillé dans d’autres ouvrages. Puis suivent LES 40 COMMANDEMENTS DE LA SAGESSE EMBELLISTE

Un livre à lire, car il est rare de trouver une telle critique des pensées dominantes et séculaires (!)… mais en conservant sa propre force critique 😁

Notre point de vue

Exprimé également ici

L’humanisme est contesté souvent sur les points suivants

L’humanisme, qui place l’humain au centre de toute préoccupation, a connu diverses critiques depuis son émergence pendant la Renaissance. Voici quelques critiques courantes :

  1. Anthropocentrisme excessif : L’humanisme est souvent critiqué pour son anthropocentrisme, c’est-à-dire sa tendance à considérer l’humain comme l’élément central ou le plus important de l’univers. Cette vision peut mener à l’exploitation de la nature et à l’ignorance des droits des autres espèces. Elle est souvent remise en question par les écologistes, les défenseurs des droits des animaux et les penseurs post-humanistes.
  2. Optimisme démesuré : L’humanisme peut parfois être critiqué pour son optimisme concernant les capacités humaines. Cette vision peut conduire à une surévaluation des capacités humaines à résoudre les problèmes du monde et à progresser moralement et intellectuellement.
  3. Universalisme problématique : L’humanisme prétend souvent à l’universalité, suggérant une essence ou nature humaine commune. Cette vision est critiquée par ceux qui soulignent les différences culturelles, historiques et individuelles entre les personnes. De plus, elle peut mener à une marginalisation des cultures non-occidentales et à une forme de colonialisme culturel.
  4. Négligence du contexte social : Les critiques de l’humanisme soulignent souvent qu’il se concentre trop sur l’individu et néglige l’importance des contextes sociaux et économiques. Les théories comme le structuralisme, le post-structuralisme, et le marxisme mettent l’accent sur les structures sociales plutôt que sur les individus.
  5. Limites face aux avancées technologiques : Avec les progrès de l’intelligence artificielle et de la génétique, certains pensent que l’humanisme traditionnel n’est pas équipé pour traiter les questions éthiques qui se posent. Le transhumanisme, par exemple, critique l’humanisme pour son refus d’envisager l’augmentation ou le dépassement des capacités humaines par la technologie.

Il convient de noter que l’humanisme est un courant de pensée divers et ces critiques peuvent ne pas s’appliquer à toutes les formes d’humanisme. De nombreux humanistes ont également répondu à ces critiques, parfois en révisant ou en élargissant leurs conceptions de ce que signifie être humain.

On peut opposer à ces critiques des réponses précises

  1. Anthropocentrisme excessif : C’est vrai historiquement, mais les humanistes ont  élargi le concept d’humanisme pour y inclure un respect accru pour l’environnement et d’autres espèces. Le respect de la nature et le souci de la biodiversité peuvent être vus comme une extension de la préoccupation humaniste pour le bien-être et la dignité. La perspective est systémique aujourd’hui, et l’humanisme tente de tenir compte des interactions entre tous les éléments actifs du système terre.
  2. Optimisme démesuré : Il ne s’agit pas tant d’un optimisme naïf que d’un engagement actif à améliorer le monde. Ils pourraient également souligner que l’humanisme ne nie pas les défauts et les limites humaines, mais cherche plutôt à les comprendre et à les surmonter par l’éducation, la réflexion critique et l’action éthique.
  3. Universalisme problématique : Certains humanistes peuvent croire en une “nature humaine” universelle, beaucoup adoptent une vision plus flexible, soulignant la diversité des expériences et des perspectives humaines. Ils peuvent également soutenir que l’humanisme est une tradition en constante évolution, capable de s’adapter à de nouveaux contextes et de nouvelles idées.
  4. Négligence du contexte social : L’humanisme affirme l’importance des contextes sociaux et économiques et cherche à promouvoir la justice sociale et l’égalité. L’humanisme est social et combine l’accent sur la dignité humaine et l’éthique avec une critique du capitalisme et une préoccupation pour les questions sociales et économiques.
  5. Limites face aux avancées technologiques : Certains humanistes sont sceptiques à l’égard de la modification génétique, de l’intelligence artificielle, etc. D’autres embrassent ces technologies comme des outils potentiels pour améliorer la vie humaine. Ils soulignent que le défi est de s’assurer que ces technologies sont utilisées de manière éthique et bénéfique. D’autres encore se rendent compte que la problématique n’est pas celle des outils, les technologies ayant très rapidement et très profondément pénétré aussi bien les pratiques sociales que les mentalités, les prises de décision, etc.

 

Comprendre l’universalisme humaniste

Les principes universalistes de l’humanisme visent des questions de portée à la fois individuelle et collective, liées à la vaste question de la conscience :

  1. La dignité et la valeur de chaque individu : Chaque personne a une valeur intrinsèque et mérite le respect et la considération.
  2. L’autonomie personnelle : L’humanisme met l’accent sur la liberté individuelle et le droit de chaque personne à diriger sa propre vie, tant que cela ne porte pas préjudice aux autres. C’est sur cette base aussi que l’on peut faire société, en cultivant la responsabilité individuelle et collective, et la progression sur cette voie.
  3. La rationalité et l’évidence empirique : Les humanistes valorisent la pensée critique, la logique, la science et l’évidence empirique comme moyens de comprendre le monde et de prendre des décisions éthiques. Certaines voies humanistes cultivent aussi l’approche symbolique et une spiritualité laïque.
  4. L’éthique séculière : L’humanisme propose une approche de l’éthique qui ne repose pas sur des croyances religieuses ou surnaturelles, mais sur la raison, l’empathie et le souci du bien-être humain.
  5. L’engagement envers le progrès humain : Les humanistes croient en la capacité des humains à améliorer le monde et à résoudre les problèmes par l’innovation, l’éducation et l’action collective.

 

Un point sur le “développement personnel”

 

Le développement personnel est une voie de transformation individuelle. Il vise l’épanouissement de l’individu, l’acquisition de nouvelles compétences, la compréhension de soi, l’amélioration de la qualité de vie et la réalisation de ses aspirations et rêves. En s’engageant dans un travail de développement personnel, un individu peut surmonter des obstacles psychologiques, émotionnels ou comportementaux qui entravent son bien-être ou sa réalisation.

Quand les individus se développent et s’améliorent eux-mêmes, cela vise aussi des répercussions positives sur les interrelations humaines, voire au-delà :

  1. Amélioration des relations interpersonnelles : Un travail sur une meilleure compréhension de soi inclut le souci d’une meilleure compréhension des autres. Les compétences en communication, l’empathie et la gestion des conflits, souvent abordées dans le cadre du développement personnel, peuvent améliorer considérablement les relations.
  2. Contribution positive à la société : Des individus épanouis et conscients de leurs responsabilités vont contribuer de manière plus positive à leur communauté ou à la société dans son ensemble.
  3. Modèle pour les autres : En se développant personnellement, un individu peut inspirer d’autres personnes dans son entourage à entreprendre un voyage similaire. Il peut “rayonner” et créer un climat collectif positif, ce qui est aujourd’hui particulièrement nécessaire !
  4. Amélioration de la santé mentale et physique : En apprenant à gérer le stress, les émotions négatives et en adoptant des habitudes de vie saines, les individus améliorent le bien-être général, en même temps que le leur.

Toutefois, certaines conceptions et pratiques du développement personnel peuvent être critiquées. Certains le voient comme une industrie commerciale exploitant les insécurités des gens. D’autres estiment qu’il va promouvoir un narcissisme excessif ou détourner l’attention des problèmes sociaux plus larges en se concentrant uniquement sur l’amélioration individuelle. Cela dit, le développement personnel peut être abordé de manière authentique et équilibrée et conduire à une transformation individuelle bénéfique et à des relations améliorées entre les individus.

Le labyrinthe

D’après l’excellent site “Je pense”  https://www.jepense.org/symbolisme-du-labyrinthe/

Le symbolisme du labyrinthe : signification et sens caché

Le labyrinthe est un motif géométrique ancien, symbolisant un parcours compliqué avec de nombreux détours et obstacles. Bien qu’il puisse être vu comme un jeu ou une épreuve, son sens profond est souvent associé à la quête, au mystère, et à la connaissance.

Origines et mythologie grecque : Le mot “labyrinthe” provient d’une ancienne racine indo-européenne, faisant référence à un complexe de bâtiments en pierre. Dans la mythologie grecque, Dédale crée un labyrinthe pour le roi Minos afin d’y enfermer le Minotaure. Thésée, aidé par le fil d’Ariane, entre dans le labyrinthe, tue le Minotaure et en sort victorieux.

Symbolismes profonds :

  1. Épreuve et adversité : Le labyrinthe évoque les défis, les erreurs, la peur, et la mort. Seules la ruse et l’intelligence permettent de le traverser.
  2. Labyrinthe mental : Il peut représenter le mental, l’inconscient ou le subconscient. Explorer son propre “labyrinthe intérieur” c’est confronter ses peurs et ses passions.
  3. Quête personnelle : Traverser le labyrinthe est une quête spirituelle, passant de l’illusion à la réalité, et cherchant son chemin de vie.
  4. Mystère et secret : Il évoque le mystère de la vie et nécessite de se dépasser pour découvrir la vérité cachée.
  5. Savoir et Connaissance : Comme une construction complexe ou un texte sacré, le labyrinthe représente le défi d’acquérir la connaissance.

Centre du labyrinthe : Le centre est un lieu d’équilibre, de paix, et d’harmonie. Il peut être vu comme un point d’accès au soi véritable, à l’arbre de vie, ou à la pierre philosophale.

Liens maçonniques : Bien que le labyrinthe ne soit pas directement mentionné dans la maçonnerie, ses thèmes se recoupent avec de nombreux symboles maçonniques. De plus, le labyrinthe était souvent associé aux bâtisseurs de cathédrales, précurseurs des francs-maçons.

Labyrinthes dans les églises : On trouve des labyrinthes dans de nombreuses cathédrales françaises. Traditionnellement, ils sont vus comme un moyen de protéger contre les démons et comme un substitut au pèlerinage. À Chartres, le labyrinthe est un exemple de la fusion de la pensée antique et chrétienne.

D’après « Chartres, le labyrinthe déchiffré » de John et Odette Ketley-Laporte 

Chartres, le labyrinthe

Un labyrinthe de proportions impressionnantes et de significations profondes est niché au cœur de la Cathédrale de Chartres, un chef-d’œuvre architectural construit en 1200. Ce n’est pas seulement une création grandiose en raison de sa taille – avec un diamètre impressionnant de 12,88 m – mais aussi en raison de la complexité et de la signification de sa conception.
Histoire et Architecture: Lorsqu’on étudie l’histoire du labyrinthe, il est impossible d’ignorer la plaque en cuivre qui se trouvait autrefois au centre, illustrant la bataille entre Thésée et le minotaure. Cette représentation est directement inspirée du célèbre Labyrinthe de Crète, une création mythologique de Dédale. Malheureusement, la plaque a été perdue lorsqu’elle a été fondu par des révolutionnaires en 1793 pour fabriquer des cloches. La perte de cette plaque est un rappel de l’impact de la politique et des mouvements sociaux sur l’art et la culture, même lorsqu’ils sont inscrits dans la pierre des cathédrales. Le labyrinthe de Chartres ne sert pas seulement d’ornement; il est la manifestation des connaissances mathématiques avancées de son temps. Le Moyen Âge, une époque souvent stigmatisée comme “sombre”, était en réalité un moment où la compréhension des nombres, des formes et des proportions était primordiale. Les chercheurs et les bâtisseurs croyaient fermement que ces éléments étaient les clés pour comprendre l’univers lui-même.
Géométrie et Symbolisme: L’architecture de la Cathédrale de Chartres, et en particulier du labyrinthe, est profondément enracinée dans la géométrie sacrée. Chaque coin, chaque courbe et chaque ligne du labyrinthe a été pensé en fonction de cette géométrie. Le centre du labyrinthe, par exemple, coïncide avec l’un des principaux points d’ancrage de la cathédrale elle-même. Le choix d’une forme circulaire avec onze anneaux concentriques est également loin d’être arbitraire. Le cercle, souvent vu comme un symbole de l’éternité et de l’infini, se trouve au cœur de sa conception. L’utilisation du pied romain comme unité de mesure pour la construction est également fascinante. Ce système de mesure ancien, basé sur une longueur de 294,45 mm, était la norme de l’époque. Mais à l’intérieur du labyrinthe, une autre mesure, appelée “pied du Maître”, d’une longueur très similaire, était utilisée. Cette distinction subtile entre les mesures “profanes” et “sacrées” met en évidence la frontière entre le monde extérieur et l’espace sacré du labyrinthe.
Renaissance et Signification Actuelle: Malgré sa splendeur et son importance symbolique, le message du labyrinthe a commencé à s’estomper dès la fin du XIIIe siècle. Au fil du temps, son sens s’est perdu, tout comme de nombreux autres labyrinthes dans d’autres cathédrales. Cependant, grâce à la qualité de sa construction et à des facteurs économiques au 19ème siècle, il a survécu. De nos jours, le labyrinthe connaît un regain d’intérêt. Les chercheurs déchiffrent peu à peu ses mystères, et chaque vendredi, les chaises qui le recouvrent sont retirées, permettant aux visiteurs de l’apprécier pleinement.
Origines et Dimensions Spirituelles: Les labyrinthes existent depuis l’Antiquité et peuvent être trouvés dans presque toutes les cultures du monde. Bien que chaque culture puisse avoir sa propre interprétation du labyrinthe, la conception de Chartres est unique en ce qu’elle n’est pas conçue pour perdre ou désorienter. Au lieu de cela, elle représente un voyage spirituel, une quête de la vérité intérieure et de la communion avec le divin.
Position du Rectorat de Chartres: Les découvertes récentes du rectorat de Chartres ont jeté un nouvel éclairage sur le labyrinthe. Elles révèlent qu’il a été utilisé lors de cérémonies spéciales pour symboliser la résurrection du Christ. Cette utilisation, combinée à son design inspiré du Labyrinthe de Crète, évoque des thèmes de renaissance et de triomphe sur la mort.

D’après le non moins excellent 450 FM  https://450.fm/2023/08/10/les-labyrinthes-dans-les-eglises-decryptage-dun-mystere-medieval/

Les labyrinthes dans les églises : décryptage d’un mystère médiéval

Depuis le Moyen Âge, des labyrinthes ont été représentés dans les cathédrales telles que Chartres et Amiens. Ce motif, ayant des origines païennes, intrigue quant à sa place au sein des églises chrétiennes. Originaire de la mythologie grecque, le labyrinthe est conçu pour désorienter. Dans la chrétienté, il a été réinterprété pour symboliser différents thèmes religieux. En Europe, on retrouve ce motif dans une vingtaine d’églises, notamment en Italie, en France et dans les pays nordiques. Ces labyrinthes varient en forme, et peuvent être représentés dans les pavements, peints sur des voûtes ou réalisés en mosaïques. Bien que l’origine du labyrinthe remonte à la Grèce antique, l’historien Hérodote le trace en Égypte. Cependant, il est plus populairement associé au mythe de Thésée et du Minotaure. Dans cette légende, Thésée utilise un fil pour naviguer et tuer le Minotaure dans le labyrinthe. En adoptant le motif du labyrinthe, le christianisme lui a donné une perspective plus profonde et religieuse. Le premier exemple de cette adoption se trouve en Algérie au IVe siècle, dans l’église Sainte-Réparate d’El-Asnam. Cette mosaïque du labyrinthe menait non pas au Minotaure, mais à la “Sainte Église”. Les significations et usages des labyrinthes dans les églises sont variés et font l’objet de nombreux débats. Certains pensent que cela pourrait représenter un défi que l’homme, qu’il s’agisse de Thésée, du Christ ou d’un pèlerin, relève victorieusement.

Hypothèse 1 : La signature des bâtisseurs

  • Le labyrinthe pourrait être la signature des architectes de la cathédrale, se voyant comme les héritiers du créateur du labyrinthe de Cnossos, Dédale.
  • La pierre centrale du labyrinthe d’Amiens contient l’évêque Evrard de Fouilloy et les 3 premiers architectes.
  • La position du labyrinthe dans la nef pourrait indiquer une signification plus laïque.

Mon avis : Favorable à cette interprétation.

Hypothèse 2 : Le symbole d’un monde dévoré par le péché

  • Le labyrinthe, avec son centre occupé par un Minotaure, symbolise un monde tentateur et dévoré par le péché.
  • La forme ronde représente le monde, et le Minotaure représente Satan.
  • Le nombre de lacets du labyrinthe de Chartres (11) est associé à l’imperfection.
  • Le Christ est vu comme une figure qui sauve les hommes du labyrinthe, semblable à Thésée sauvant les Athéniens du Minotaure.

Mon avis : Convaincu par cette analogie chrétienne.

Hypothèse 3 : Un chemin de Jérusalem

  • Après la perte de Jérusalem en 1187, le labyrinthe servirait de substitut au pèlerinage.
  • Il représente le trajet douloureux du Christ vers sa crucifixion.
  • Malgré certaines sources suggérant cette pratique, des preuves historiques datant d’avant le XVIIIe siècle manquent.

Mon avis : Sceptique concernant cette interprétation.

Hypothèse 4 : Un chemin initiatique vers le salut

  • Le labyrinthe représente le parcours de la vie, avec des défis, mais mène inévitablement au salut.
  • Contrairement aux véritables labyrinthes, ceux dans les cathédrales n’ont pas d’impasses, donc le “pèlerin” ne risque pas de se perdre.

Mon avis : Pas entièrement convaincu, car les labyrinthes chrétiens n’offrent pas de fausses pistes.

Hypothèse 5 : Le support d’un rituel à Pâques

  • À Auxerre, lors de Pâques, un rituel était effectué autour du labyrinthe, avec chants et jeux de ballon.
  • Malgré l’interdiction des jeux dans les églises, cela prouve qu’ils existaient.

La chorégraphie dans la cathédrale d’Auxerre est interprétée comme une représentation du Christ (Thésée) traversant les enfers (le labyrinthe) et affrontant Satan (le Minotaure) pour offrir sa lumière à ceux qui l’ont attendu, symbolisant le chemin vers la vie éternelle. D’autres rituels dans des cathédrales, comme à Reims, utilisent également le labyrinthe pour illustrer des épisodes bibliques. Des textes historiques soutiennent cette utilisation rituelle du labyrinthe, bien que des preuves écrites soient relativement tardives. Les labyrinthes étaient populaires pendant le Moyen Âge, mais leur signification s’est perdue avec le temps. Au XVIIIe siècle, certains labyrinthes ont été retirés des églises car ils distrayaient les fidèles pendant les cérémonies. Cependant, l’intérêt pour les labyrinthes a été ravivé plus tard, et ils ont été réintroduits ou créés dans de nombreux lieux de culte. Ils symbolisent désormais l’itinéraire spirituel. En outre, le labyrinthe est utilisé comme logo pour les Monuments historiques en France depuis 1985.
Les labyrinthes ne sont pas exclusifs à la France ; on en trouve également en Italie et dans d’autres pays européens. En France, ils sont principalement situés dans la moitié nord, surtout dans les archidiocèses de Sens et de Reims. Ces labyrinthes ont des caractéristiques distinctives en termes de taille, de forme et de conception. L’article se termine en énumérant différents labyrinthes situés dans diverses cathédrales et églises en France, en Italie et dans d’autres régions d’Europe.

 

Déjouer les manipulations, avec Richard Monvoisin

Une série de France Culture

Épisode 1/6 : L’effet Barnum, ou faire du sens avec du flou

Face à des informations qui semblent nous concerner, notre cerveau aime bien composer : il aime se fabriquer une image sympathique de nous-même en fabriquant du sens, à partir de ce dont il se rappelle de notre histoire, de nos sensations. C’est l’effet Barnum.
 
Sur un phénomène qui a une probabilité très faible de se produire dans un temps donné, nous nous concentrons sur les rares cas qui fonctionnent en effaçant les nombreux échecs. Nous créons alors une solide illusion d’efficacité appelée “le biais du survivant”.
 
L’effet idéomoteur est un processus psychologique lors duquel une pensée ou une image mentale provoque une réaction musculaire apparemment “réflexe” ou automatique, souvent d’un degré infime, et cela en dehors de notre conscience du sujet alors que ce sont nos attentes qui créent cette réaction.
 
 
Le principe que l’on nomme “escalade de l’engagement” est un processus cérébral simple mais très puissant. Il consiste à faire des choix qui vont dans le sens d’une décision prise précédemment, même si cette décision initiale a conduit à l’échec.
 
On sait que des éléments de contexte du soin, par leur action symbolique sur le cerveau, ont un effet thérapeutique réel, qui peut être positif comme négatif. Placebo et nocebo, appelés plus savamment des “effets contextuels”, sont deux processus dont le rôle est encore mal cerné.
 
 
Lors d’un raisonnement “panglossien”, nous triturons le contexte pour prêter des intentions aux individus, en évinçant certains facteurs de situation. Ce raisonnement “à rebours”, destiné à conforter une idée que l’on souhaite établir, s’effectue alors que d’autres raisonnements sont possibles.
 
 
Deuxième saison de la collection de podcasts originaux “Votre cerveau” : Déjouer les manipulations, avec Richard Monvoisin. Un podcast d’autodéfense intellectuelle qui vous explique comment fonctionne votre cerveau.
 

1/ Cerveau : Qu’est-ce que l’effet barnum ?

L’effet Barnum est un phénomène psychologique par lequel les individus ont tendance à accepter des descriptions vagues et générales de leur personnalité qui pourraient s’appliquer à n’importe qui comme étant des descriptions précises et personnalisées. Cet effet tire son nom du célèbre showman américain PT Barnum, qui utilisait des descriptions vagues pour convaincre les gens que ses spectacles étaient adaptés à leur personnalité. L’effet Barnum est souvent utilisé dans des pratiques de divination telles que l’astrologie, la tarologie ou la voyance.
 
2/ Le biais du survivant est un biais cognitif qui se produit lorsque l’on tire des conclusions à partir d’un échantillon de personnes ou d’objets qui ont résisté à un processus sélectif, en ceux ignorant qui n’ont pas survécu. Ce biais a été initialement identifié pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les ingénieurs étudiaient les avions qui revenaient des missions aériennes et essayaient de déterminer les endroits où les avions devaient être renforcés pour augmenter leur résistance aux tirs ennemis. Les ingénieurs ont toutefois commis l’erreur de ne pas prendre en compte que les endroits où les avions avaient été touchés, et non les endroits où les avions n’avaient pas été touchés, car ces derniers n’étaient pas rentrés à la base.
Ce biais peut également se produire dans d’autres domaines, comme dans les études sur les entreprises ou les investissements. Par exemple, si l’on étudie les entreprises qui ont réussi, on peut en tirer des conclusions erronées sur les facteurs clés de leur succès, en ignorant les entreprises qui ont échoué en raison de ces mêmes facteurs. Le biais du survivant peut conduire à des décisions et des conclusions erronées, car il ne prend pas en compte l’ensemble des données disponibles.
 
3/ L’effet idéomoteur est un phénomène psychologique par lequel la simple suggestion d’un mouvement peut entraîner une réponse involontaire ou inconsciente du corps. Cela signifie que la simple idée ou suggestion d’un mouvement peut entraîner un physique, même si la personne n’a pas l’intention consciente de bouger.
Cet effet est souvent observé dans des pratiques telles que l’hypnose, la méditation ou la prière, où les suggestions verbales peuvent entraîner des réponses physiques telles que des mouvements de la main ou des changements dans la respiration ou le rythme cardiaque.
L’effet idéomoteur peut également expliquer certains phénomènes tels que l’utilisation de la pendule pour la divination ou la planchette ouija pour communiquer avec les esprits. Dans ces cas, les participants peuvent inconsciemment provoquer le mouvement du pendule ou de la planchette en réponse à leurs propres pensées ou suggestions.
Cependant, il est important de noter que l’effet idéomoteur ne signifie pas nécessairement que les pratiques qui y sont associées sont fausses ou sans valeur. Les réponses physiques peuvent être le résultat de processus psychologiques complexes et peuvent avoir un effet bénéfique sur le bien-être mental et émotionnel des individus.
 
4/ Le principe d’escalade de l’engagement, également connu sous le nom de “piège de l’engagement”, est un processus psychologique par lequel une personne continue à investir dans une situation ou une décision, même si elle devient clairement non louable ou non rentable. Cela peut se produire lorsque la personne a déjà investi beaucoup de temps, d’argent ou d’efforts dans la situation, ou lorsqu’elle est émotionnellement attachée à la décision.
Le processus cérébral derrière l’escalade de l’engagement est lié à la théorie de la dissonance cognitive, qui suggère que les individus ont tendance à rechercher la cohérence entre leurs croyances, leurs attitudes et leurs comportements. Ainsi, lorsque quelqu’un a pris une décision ou a investi dans une situation, il peut être difficile pour lui de reconnaître qu’il peut-être fait une erreur ou pris la mauvaise décision. Au lieu de cela, la personne peut continuer à investir dans la situation ou la décision afin de justifier ses actions passées et de maintenir une cohérence interne.
L’escalade de l’engagement peut avoir des conséquences négatives sur les décisions et les situations, car elle peut conduire à des pertes financières, de temps ou d’énergie. Il est important de reconnaître ce processus et de prendre des décisions rationnelles et objectifs, en évaluant régulièrement les avantages et les inconvénients de chaque situation.
 
5/ Les éléments de contexte du soin ont un effet thérapeutique réel, ce qui peut être positif ou négatif. Les effets contextuels comprennent à la fois l’effet placebo, qui est l’effet thérapeutique positif d’un traitement inactif, et l’effet nocebo, qui est l’effet négatif d’un traitement inactif.
Les effets contextuels sont souvent liés à la relation entre le patient et le praticien, ainsi qu’à l’environnement de soins. Les éléments de contexte qui peuvent avoir un effet positif sur la guérison comprennent la confiance et la relation de soutien entre le patient et le praticien, les attentes positives du patient concernant le traitement, l’environnement de soins rassurant et le contexte social et culturel dans lequel le traitement est administré.
Cependant, les effets contextuels peuvent également avoir un effet négatif sur la guérison si le patient a des attentes négatives ou si l’environnement de soins est stressant ou anxiogène.
En somme, les effets contextuels démontrent l’importance de prendre en compte le contexte global de la situation de soins, y compris les interactions sociales et culturelles, pour améliorer les résultats des traitements médicaux.
 

6/ Le raisonnement panglossien est un type de raisonnement fallacieux qui consiste à justifier a posteriori une situation ou une opinion en ignorant les autres causes possibles ^1^ ^2^ . C’est un biais cognitif qui nous fait croire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, comme le disait le personnage de Pangloss dans le roman Candide de Voltaire ^1 ^ . Ce raisonnement nous empêche de voir la réalité telle qu’elle est et de remettre en question nos croyances ^3^ .
Le raisonnement “panglossien” peut effectivement impliquer une manipulation du contexte pour prêter des intentions positives aux individus ou pour évincer certains facteurs de situation. Cela peut se faire en ignorant ou en minimisant les aspects ou les problèmes, ou en mettant l’accent sur les aspects positifs ou les réussites.
En prêtant des intentions positives aux individus sans tenir compte des réalités objectifs ou des facteurs de situation, le raisonnement « panglossien » peut conduire à des conclusions erronées ou à des actions inefficaces. Il est important de considérer tous les éléments de situation de manière objective, y compris les aspects négatifs ou les problèmes, pour pouvoir prendre des décisions éclairées et efficaces.
En résumé, le raisonnement “panglossien” peut être utile pour souligner les aspects positifs d’une situation, mais il ne doit pas être utilisé pour justifier une situation ou pour éviter de considérer les aspects négatifs ou les problèmes qui doivent être résolus. Il est important de tenir compte de tous les éléments de situation de manière objective pour pouvoir prendre des décisions éclairées et efficaces.

L’hypnose

Spiritualités magazine vous propose des séances d’hypnothérapie. Contactez-nous

L’hypnose est une pratique qui remonte à l’Antiquité, mais son utilisation moderne remonte au 18ème siècle. Voici un bref aperçu de l’histoire de l’hypnose :

  • L’Antiquité : Les premières références à l’hypnose remontent à l’Antiquité, où les guérisseurs utilisaient des techniques de suggestion pour traiter les maladies mentales et physiques.
  • Le 18ème siècle : L’hypnose moderne a commencé à se développer au 18ème siècle, lorsque le médecin autrichien Franz Mesmer a commencé à utiliser des techniques de suggestion pour traiter les patients. Mesmer croyait que les maladies étaient causées par des blocages dans le flux d’énergie du corps et que l’hypnose pouvait aider à les libérer.
  • Le 19ème siècle : Au 19ème siècle, l’hypnose a été popularisée par James Braid, un médecin britannique. Braid a créé le terme “hypnose” à partir du mot grec “hypnos”, qui signifie sommeil, mais il a également souligné que l’hypnose ne consistait pas en un état de sommeil, mais plutôt en un état de concentration intense.
  • Le 20ème siècle : Au début du 20ème siècle, l’hypnose a été utilisée comme une technique de traitement pour les soldats blessés pendant la Première Guerre mondiale. Dans les années 1950 et 1960, l’hypnose est devenue populaire dans le domaine de la psychologie, en tant que technique pour traiter l’anxiété, les phobies et d’autres problèmes mentaux.
  • Aujourd’hui : Aujourd’hui, l’hypnose est utilisée dans une variété de domaines, de la médecine à la psychologie en passant par la performance sportive et la gestion du stress. Bien que l’hypnose ait été controversée dans le passé, elle est maintenant considérée comme une pratique légitime et efficace pour aider les gens à surmonter une variété de problèmes.
Que peut on attendre de l’hypnose ?

L’hypnose peut avoir une variété d’effets sur les personnes, selon l’objectif de la séance et la réceptivité de l’individu. Voici quelques exemples des effets que l’hypnose peut produire :

  1. Réduction du stress et de l’anxiété : l’hypnose peut aider à calmer l’esprit et à réduire les niveaux de stress et d’anxiété.
  2. Changement de comportement : l’hypnose peut être utilisée pour aider les gens à abandonner des habitudes indésirables, comme arrêter de fumer ou de manger de façon excessive.
  3. Soulagement de la douleur : l’hypnose peut aider à soulager la douleur en induisant un état de relaxation profonde.
  4. Amélioration de la concentration : l’hypnose peut aider les gens à se concentrer sur une tâche ou un objectif spécifique.
  5. Accès à des souvenirs et des émotions refoulées : l’hypnose peut être utilisée pour aider les gens à explorer des souvenirs ou des émotions qu’ils ont refoulés.
  6. Amélioration de la confiance en soi : l’hypnose peut aider les gens à développer une plus grande confiance en eux-mêmes et en leurs capacités.

L’hypnose et l’inconscient

L’hypnose est souvent associée à l’inconscient car elle implique un état modifié de conscience qui peut permettre un accès plus facile aux parties inconscientes de l’esprit. En effet, l’hypnose peut aider à contourner les barrières mentales qui peuvent empêcher une personne d’explorer et de comprendre les causes profondes de ses problèmes.
L’inconscient est souvent considéré comme la partie de l’esprit qui est responsable de nos pensées, sentiments et comportements qui sont en dehors de notre conscience. Cela peut inclure des choses comme des souvenirs refoulés, des peurs irrationnelles, des désirs inexprimés, des croyances limitantes et des schémas de comportement répétitifs.
En état d’hypnose, le sujet est en état de relaxation profonde et concentré sur les suggestions de l’hypnotiseur. Cette relaxation peut permettre à la personne d’accéder plus facilement à son inconscient, qui peut être plus réceptif aux suggestions positives pour changer les pensées, les sentiments et les comportements.
Mais l’hypnose n’est pas une technique de contrôle de l’esprit. Il est toujours possible pour le sujet de résister aux suggestions qui ne sont pas en accord avec ses valeurs et ses croyances. C’est est un outil puissant pour aider les gens à explorer leur inconscient, mais c’est toujours la personne elle-même qui a le contrôle sur ses pensées, ses sentiments et ses comportements.

L’inconscient collectif

L’inconscient collectif est une théorie psychologique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, qui suggère que nous partageons tous une mémoire collective d’expériences humaines partagées. Selon Jung, cette mémoire collective est constituée d’archétypes, qui sont des modèles de comportement et de pensée universels qui se trouvent dans l’inconscient de tous les êtres humains.
L’hypnose peut être utilisée pour explorer l’inconscient collectif en aidant une personne à accéder à des souvenirs archétypiques. Cela peut se faire en utilisant des suggestions pour explorer des symboles, des mythes ou des histoires universelles qui se trouvent dans l’inconscient collectif.
Par exemple, un hypnotiseur pourrait utiliser des suggestions pour aider une personne à explorer un symbole archétypique comme le héros ou la déesse, pour aider à comprendre les schémas de comportement et les problèmes personnels de la personne à un niveau plus profond.

L’hypnose peut aider à explorer différents symboles liés à l’inconscient collectif. Voici quelques exemples :

  1. Archétypes : Selon la théorie jungienne, les archétypes sont des modèles universels de comportement, de personnalité et de situation qui sont présents dans l’inconscient collectif. L’hypnose peut aider à explorer ces archétypes et à comprendre comment ils peuvent influencer notre comportement et nos émotions.
  2. Symboles de rêve : Les symboles qui apparaissent dans nos rêves peuvent avoir une signification profonde pour notre inconscient. L’hypnose peut aider à explorer ces symboles et à comprendre ce qu’ils représentent pour nous.
  3. Métaphores : Les métaphores peuvent être utilisées pour explorer l’inconscient collectif en utilisant des histoires symboliques pour représenter des concepts et des émotions complexes.
  4. Imaginaire collectif : L’hypnose peut également aider à explorer l’imaginaire collectif, qui fait référence aux histoires, aux mythes et aux croyances partagées par une communauté ou une culture.

En explorant ces symboles et ces concepts de l’inconscient collectif, l’hypnose peut aider à accéder à des informations et des expériences qui sont souvent inaccessibles à notre conscience ordinaire. Cela peut être utile pour résoudre des problèmes émotionnels, comportementaux et mentaux, ainsi que pour développer une compréhension plus profonde de soi-même et du monde qui nous entoure.

Et pour comprendre ce qui peut animer des représentations collectives : l’hypnose peut être utilisée pour explorer les croyances, les valeurs, les mythes, les peurs et les désirs partagés par une communauté ou une culture. Voici quelques exemples de comment l’hypnose peut être utilisée à cette fin :
  1. Exploration des croyances : L’hypnose peut aider à explorer les croyances qui sont partagées par une communauté ou une culture, telles que les croyances religieuses, politiques ou sociales. En explorant ces croyances, on peut comprendre comment elles ont été formées, comment elles sont maintenues et comment elles peuvent influencer le comportement des individus et des groupes.
  2. Exploration des valeurs : Les valeurs sont les principes et les idéaux qui guident le comportement d’une communauté ou d’une culture. L’hypnose peut aider à explorer les valeurs partagées par une communauté, à comprendre comment elles ont été formées et comment elles sont transmises de génération en génération.
  3. Exploration des mythes : Les mythes sont des histoires symboliques qui racontent les origines et les destinées d’une communauté ou d’une culture. L’hypnose peut aider à explorer ces mythes, à comprendre leurs significations profondes et à voir comment ils influencent la façon dont la communauté se perçoit et se comporte.
  4. Exploration des peurs et des désirs : Les peurs et les désirs peuvent être des motivations puissantes pour le comportement des individus et des groupes. L’hypnose peut aider à explorer ces émotions, à comprendre leurs origines et à voir comment elles peuvent influencer les actions d’une communauté.

On peut avoir une meilleure compréhension de ce qui anime une communauté ou une culture. Cette compréhension peut être utile pour résoudre les conflits, pour promouvoir la compréhension et la tolérance, et pour aider à créer des communautés plus saines et plus harmonieuses.
On pourrait ainsi comprendre comment des peurs et des désirs expliquent la guerre des Russes en Ukraine. L’inconscient collectif peut  jouer un rôle important dans les conflits internationaux et les représentations collectives. L’inconscient collectif, tel que décrit par le psychanalyste Carl Jung, fait référence à un niveau de l’inconscient qui est partagé par toute l’humanité et qui est composé de symboles, d’archétypes et de motifs universels. Les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif peuvent influencer la manière dont les gens perçoivent le monde, les autres cultures et les autres groupes, et peuvent ainsi contribuer aux conflits internationaux. Par exemple, dans le cas de la guerre en Ukraine, les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif russes et ukrainiens pourraient jouer un rôle important dans la façon dont ces deux groupes perçoivent l’autre et se perçoivent eux-mêmes. En explorant ces symboles et archétypes à travers l’hypnose, il pourrait être possible de mieux comprendre les motivations inconscientes qui contribuent au conflit, et de trouver des moyens de réduire les tensions et de promouvoir la compréhension mutuelle.
Il y a bien des mythes russes, une vision mystique aussi qui donne aux Russes cette attirance ou légitimité pour la guerre actuelle. La culture russe est riche en mythes et en symbolisme qui peuvent influencer la façon dont les Russes perçoivent leur place dans le monde et leur attitude envers les conflits. Certaines de ces représentations culturelles incluent  des croyances dans la supériorité de la Russie, une vision mystique ou spirituelle de la guerre, ou une identification avec des héros ou des personnages mythologiques.
Par exemple, la Russie a une longue tradition de culte de la guerre et de la victoire militaire, qui remonte à l’époque préchrétienne. Cette tradition peut être vue dans des événements historiques tels que la bataille de Koulikovo en 1380, qui a été considérée comme une victoire décisive pour la Russie contre les Tatars mongols. Les symboles et les motifs de cette bataille, ainsi que d’autres événements historiques, ont continué à être célébrés dans la culture russe, notamment dans les arts, la littérature et le cinéma. De plus, la religion orthodoxe russe a également une influence importante sur la culture russe, y compris sur la façon dont les Russes perçoivent les conflits. Dans l’orthodoxie russe, la guerre peut être considérée comme une lutte pour la vérité et la justice, et peut être associée à des idées telles que la protection de la patrie et la défense de la foi.
Ces représentations culturelles et symboliques peuvent jouer un rôle important dans la façon dont les Russes perçoivent le conflit en Ukraine et leur légitimité pour y participer. L’hypnose pourrait être un moyen d’explorer ces représentations culturelles et symboliques, ainsi que les motivations inconscientes qui peuvent en découler, afin de mieux comprendre les facteurs psychologiques profonds qui contribuent aux conflits internationaux.

Le rapport de l’inconscient à la mort

La mort est un sujet complexe et difficile pour beaucoup de gens, et l’inconscient peut jouer un rôle important dans la façon dont nous percevons et traitons la mort. Dans la psychanalyse, la mort est considérée comme un élément important de la vie psychique et de l’inconscient. Selon Sigmund Freud, l’inconscient est constamment en lutte entre les pulsions de vie (Eros) et les pulsions de mort (Thanatos). Les pulsions de vie sont associées à la survie et à la croissance, tandis que les pulsions de mort sont associées à la destruction et à la mort.
L’inconscient peut également influencer notre perception de notre propre mortalité. Selon la théorie de la terreur de la mort d’Ernest Becker, la peur de la mort est une force puissante dans la vie humaine, et la plupart des gens cherchent à éviter de penser à leur propre mort autant que possible. Cependant, cette peur de la mort peut également être un moteur pour certains comportements, tels que la recherche de la sécurité, la construction d’une identité et d’un sens de soi, et la création d’une histoire personnelle significative.
Dans le deuil, l’inconscient peut jouer un rôle important dans la façon dont nous traitons notre chagrin. Les émotions associées à la perte d’un être cher peuvent être intenses et complexes, et l’inconscient peut influencer notre façon de les exprimer et de les gérer. Les rêves, les fantasmes et les souvenirs peuvent tous être influencés par l’inconscient, et peuvent jouer un rôle dans notre processus de deuil.
En somme, l’inconscient peut jouer un rôle important dans notre perception et notre traitement de la mort. L’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que l’hypnose peut être utile pour mieux comprendre les émotions, les croyances et les comportements liés à la mort et au deuil.
 

Que devient l’inconscient avec les croyances ou convictions qui animent les transhumanistes, qui veulent notamment faire reculer voire anéantir la mort ?

Les croyances et convictions des transhumanistes peuvent avoir un impact important sur la façon dont ils perçoivent l’inconscient et la mort. Les transhumanistes sont souvent motivés par une vision de l’avenir dans laquelle la technologie peut être utilisée pour améliorer et augmenter la vie humaine, y compris en prolongeant la vie humaine indéfiniment. Cette vision peut avoir des implications importantes pour la façon dont les transhumanistes perçoivent la mort. Pour certains, la mort peut être perçue comme un obstacle à la réalisation de leur vision transhumaniste, et la recherche de moyens pour prolonger la vie peut être motivée en partie par une volonté d’éviter la mort. Certains transhumanistes peuvent donc chercher à repousser ou à éliminer la mort comme un élément naturel de la vie humaine. Cependant, les croyances et les motivations des transhumanistes peuvent avoir des répercussions sur la façon dont ils abordent leur propre inconscient. Les transhumanistes peuvent être tentés de considérer l’inconscient comme une limitation à la réalisation de leur vision de l’avenir, et peuvent chercher à le contourner ou à le modifier. Cependant, l’inconscient peut également jouer un rôle important dans la compréhension de soi et dans la résolution des problèmes psychologiques. L’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que l’hypnose peut aider les transhumanistes à mieux comprendre leurs motivations et leurs croyances, ainsi qu’à mieux comprendre leur relation à la mort et à l’inconscient.

L’inconscient nous protège, mais souvent ce n’est pas à bon escient

L’inconscient peut jouer un rôle important dans la protection de notre psyché et de notre bien-être, mais il peut agir de manière inadaptée ou inappropriée. L’inconscient peut agir comme un filtre pour notre perception de la réalité, nous aidant à traiter des informations complexes et à prendre des décisions rapidement. Cependant, ce filtrage peut conduire à des erreurs de jugement ou à des préjugés, qui peuvent avoir des conséquences négatives sur notre vie personnelle et professionnelle. En outre, les expériences traumatisantes affectent la façon dont notre inconscient fonctionne, en créant des mécanismes de défense qui peuvent se manifester sous la forme de comportements addictifs, de troubles de l’humeur ou de troubles anxieux.
Dans ces cas, l’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que la psychothérapie ou l’hypnose peut être utile pour aider à identifier les blocages et les mécanismes de défense inadaptés, ainsi que pour développer de nouveaux modèles de pensée et de comportement plus sains.
 
 

La symbolique de la licorne

La symbolique de la licorne, le rêve de la licorne

Les licornes sont des créatures légendaires qui ont fasciné les gens pendant des siècles. Elles ont souvent été associées à des symboles positifs tels que la pureté, la grâce, la force, la magie et la guérison. Voici quelques-unes des symboliques les plus courantes associées aux licornes :

  • Pureté : Les licornes sont souvent représentées comme étant des créatures pures et immaculées, ce qui en fait un symbole de pureté et d’innocence.
  • Grace : Les licornes sont également souvent représentées comme étant gracieuses et élégantes, ce qui en fait un symbole de grâce et de beauté.
  • Force : Les licornes ont également été associées à la force et à la puissance. Dans les légendes, elles sont souvent décrites comme étant capables de vaincre des créatures plus grandes et plus fortes qu’elles.
  • Magie : Les licornes sont souvent associées à la magie et à l’enchantement. Dans les légendes, elles sont souvent décrites comme étant capables de guérir les maladies et de purifier les eaux.
  • Liberté : Les licornes sont également souvent considérées comme des symboles de liberté et d’indépendance. Dans les légendes, elles sont souvent décrites comme étant des créatures sauvages et libres.

Leur unique corne nous rappelle que leur royaume est celui de l’unité. C’est le domaine qui existe et dépasse les limites de la dualité et de la matière. La corne unique symbolise les cycles de temps infinis qui se répètent. Elle symbolise même l’épée. Comme l’épée symbolise l’esprit, la corne de la licorne symbolisera également la pureté de la raison et l’unité de la pensée. La corne se trouve à l’endroit de notre chakra couronne. Ce chakra est la frontière entre les différents royaumes.

Dans certaines cultures et traditions spirituelles, les licornes peuvent être considérées comme des portes ou des guides spirituels. Selon cette croyance, les licornes peuvent aider les gens à accéder à des états supérieurs de conscience, à entrer en contact avec leur essence spirituelle et à se connecter avec des énergies plus élevées. Dans cette perspective, les licornes peuvent être perçues comme des êtres spirituels dotés d’une sagesse et d’une clairvoyance qui peuvent aider les gens à atteindre leur plein potentiel spirituel. Certaines personnes peuvent également chercher à invoquer ou à travailler avec des licornes pour obtenir une guidance ou une inspiration spirituelle.

Les licornes peuvent communiquer avec nous à travers des signes et des symboles.

  • Rêves : Les licornes peuvent apparaître dans les rêves d’une personne pour lui transmettre un message ou une guidance. Par exemple, une licorne peut apparaître dans un rêve pour symboliser la pureté, la guérison ou la transformation.
  • Signes dans la nature : Les licornes peuvent être associées à des éléments naturels tels que les arcs-en-ciel, les étoiles, les cristaux et les fleurs. Une personne peut voir des motifs en forme de licorne dans la nature ou remarquer des symboles associés à la licorne, comme un arc-en-ciel, pour indiquer la présence ou la guidance d’une licorne.
  • Intuitions et ressentis : Certaines personnes peuvent ressentir la présence d’une licorne ou avoir des intuitions ou des visions liées à la licorne. Par exemple, une personne peut ressentir une énergie particulièrement pure ou inspirante lorsqu’elle médite ou se connecte à sa spiritualité.

Les licornes sont souvent associées à l’inconscient en raison de leur nature mythique et de leur symbolisme. La pureté, l’innocence, la sagesse et la guérison, ont des liens avec l’inconscient.
Selon la psychologie analytique de Carl Jung, les symboles mythiques comme les licornes peuvent être considérés comme des archétypes, des modèles universels et collectifs qui résident dans l’inconscient collectif de l’humanité. Les archétypes peuvent être considérés comme des énergies psychiques qui influencent notre comportement, nos émotions et notre pensée.
Les licornes peuvent être considérées comme un archétype de la féminité sacrée ou du pouvoir de guérison. Selon Jung, les symboles archétypaux sont souvent utilisés pour aider les gens à comprendre et à intégrer les aspects de leur inconscient qui sont souvent cachés ou refoulés. Les licornes peuvent donc être utilisées pour aider à explorer et à guérir les blessures émotionnelles ou spirituelles qui peuvent résider dans l’inconscient.
Les licornes peuvent être considérées comme des symboles puissants et évocateurs pouvant aider les gens à explorer leur propre inconscient et à se connecter à des aspects de leur psyché qui sont souvent cachés ou refoulés.

Carl Jung a écrit sur l’utilisation des symboles dans la psychologie analytique, et la licorne est souvent considérée comme un symbole important dans cette perspective. Bien qu’il n’ait pas écrit spécifiquement sur la licorne en tant que telle, il a souvent utilisé des symboles mythiques tels que la licorne dans ses travaux.
Dans son livre “Psychologie et Alchimie”, Jung explore la symbolique alchimique et discute de la transformation alchimique en termes psychologiques. Dans ce contexte, il utilise des symboles tels que le lion, le serpent et la licorne pour illustrer différents aspects de la psyché. Il considère la licorne comme un symbole de la pureté, de l’innocence et de la sagesse, qui peut aider à guérir les parties blessées de la psyché.
Dans son travail sur l’inconscient collectif, Jung a également exploré l’utilisation de symboles archétypaux tels que les licornes dans l’analyse des rêves et de l’imagerie active. Dans cette perspective, les symboles tels que la licorne peuvent être utilisés pour aider les individus à explorer et à intégrer des aspects cachés ou refoulés de leur psyché. Selon la psychologie analytique, les symboles tels que la licorne peuvent représenter des aspects de la psyché, des complexes émotionnels, des désirs refoulés ou des potentiels cachés
Bien que Jung n’ait pas écrit de manière exhaustive sur la licorne en tant que symbole, son travail sur les symboles, l’inconscient et l’imagerie active a influencé la façon dont les licornes sont considérées dans le contexte de la psychologie analytique.

Le Voyage Alchimique – Paris et Nicolas Flamel

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Transcription d’une petite partie de la vidéo Le Voyage Alchimique – Paris et Nicolas Flamel
Patrick Burensteinas

VITRIOL Formule alchimique « Visite l’intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée »
Et l’antimoine notre matière première qui  après de multiples rectification et purification donne naissance à la pierre  philosophale ce minerais métalliques se  trouve dans de nombreuses mines en Europe, en particulier dans le massif  central. Il ne servait pas qu’aux seuls chimistes.  On l’utilisait pour durcir le plomb des caractères d’imprimerie et pour soigner certaines maladies.  Mais les alchimistes ont donné à l’antimoine son aura mystérieuse.  « Le levé de l’aurore » ce manuscrit alchimique de la fin du moyen-âge montre l’extraction de l’antimoine.
Mais que fait ce pélican à côté de la  mine pour les alchimistes le pélican est une image de la distillation des produits  qui serviront à digérer l’antimoine la distillation fractionné de la colonne de  distillation partent plusieurs ballons à différents niveaux ce qui peut évoquer la manière dont se nourrissent les  petits du pélican. Ce traité du 16e siècle montre une opération de distillation fractionnée. elle se réalise avec un appareillage qu’on appelle  aujourd’hui encore un pélican  cette distillation fractionnée on la pratique de nos jours à grande échelle pour distiller l’or noir.  Les tours de cracking des raffineries ne sont que de gigantesques pélican.  Les chimistes ont souvent repris des procédés
ancestraux inventé par les alchimistes.  Mais la chimie est dépourvue de toute dimension spirituelle  c’est pourquoi dans notre voyage alchimique notre matière première nous ne sommes pas allés la chercher  dans la mine la plus proche mais au bout de la galice en empruntant  les chemins initiatique de saint jacques de Compostelle.  Une quête qui nous emmène bien au-delà de simples opérations chimiques. La fin  du pèlerinage était à l’endroit où l’on se tient c’est à dire qu’on cherchait le Finistère l’endroit où la terre se finit  sur cette plage particulièrement pour vous trouver quelque chose qui était rejeté par la mer c’était des nodules  polymétalliques mais ce convenait particulièrement chercher c’était du sulfure d’antimoine…
(…) Avec Patrick Burensteinas, ce scientifique et alchimiste, ce voyage jusqu’à l’océan nous a permis de comprendre les enjeux  du grand heures d’étape en état nous avons appris à voir  le monde dans sa beauté et sa simplicité au-delà des apparences  il y a de l’or partout ici.
(…)

PARIS. Notre Dame
Ce portail sud nous conduit de l’œuvre au noir à l’offre au rouge. De la lune au soleil et à la pierre des philosophes.  Tout est déjà dedans l’idée c’est seulement de le révéler et  rien d’autre mais tout est là à la première manipulation et bien peut-être  que la pierre peut se manifester rien ne s’y oppose en tout cas la seule  opposition c’est peut-être que moi je pense et c’est l’attente que j’ai d’où  l’importance de la dimension psychologique et spirituelle de l’alchimie.
(…)
Sur une autre face du pilier du portail sud continuent à se dévoiler la démarche alchimique. Un personnage se transperce le corps avec une épée. Pour purifier la matière on décompose cette matière mais ce n’est pas tout. Cette matière va s’ouvrir, elle va s’éveiller.  il va falloir trois opérations 3 flammes trois feux différents c’est à dire les  trois œuvres.
Il faudra que tu utilises 3 flammes pour trouver la lumière cachée à l’intérieur de la matière. (…)

 

Un film de Georges Combe. Musique de Gilbert Grilli, avec Patrick Burensteinas

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Jung et l’alchimie 2 – F Furon & M Rafecas

La problématique Jungienne de l’alchimie est passionnante, et traverse toute son œuvre
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Abordons la ici au travers de l’ouvrage que nous avons présenté ici, La revanche du cerveau droit
Voir aussi la page Jung et l’alchimie 1 – Didier Lafargue et la page Jung de Frédéric Lenoir

Podcast

Extraits

La rencontre de Jung avec l’alchimie a bouleversé sa vie. Toute son œuvre a été influencée par cette philosophie qui brave les âges et les époques. Son histoire à travers diverses civilisations est fascinante.
(…) l’alchimie a aussi un côté « vie de l’esprit » qu’il faut se garder de sous-estimer, un côté psychologique dont on est loin d’avoir tiré tout ce qu’il y a à en tirer. Il existait une philosophie alchimique, précurseur titubant de la psychologie la plus moderne (…). Son secret est le fait de la métamorphose de la personnalité grâce aux mélanges et à la synthèse de ses facteurs nobles et de ses constituants grossiers, de l’alliage des fonctions différenciées et de celles qui ne le sont pas. En bref, des épousailles dans l’être de son conscient et de son inconscient. »
(…) Selon Jung, « le secret des alchimistes consistait, comme le processus d’individuation, en une transmutation de la personnalité par le mélange et la combinaison d’éléments nobles et vils, des fonctions différenciées et intérieures du conscient et de l’inconscient. »

Le processus d’individuation de Jung peut être considéré comme une transformation alchimique qui conduit à une métamorphose de la psyché. Son aboutissement conduit à l’harmonisation et à la réconciliation de toutes les instances psychiques qui la composent par la conjonction des contraires. Cette transmutation interne tend la psyché vers l’unité qui intègre la lumière et l’ombre (conscient et inconscient) comme les deux faces d’une même pièce. C’est la raison pour laquelle nous symbolisons la voie jungienne par celle du « cerveau droit ». On pourrait appeler ce chemin initiatique « la voie de l’âme ». En effet selon Jung, « c’est le désir de l’âme qui sous-tend le processus d’individuation et nourrit son élan créateur ». Il recentre l’être humain vers son individualité propre (personnalité véritable) qui se libère de ses conditionnements qui pèsent sur lui. L’être individué se sépare de la structure collective à laquelle il s’insère. Jung disait que « le but et le sens de ce processus d’individuation sont de réaliser dans son intégration, avec tous ses aspects, la personnalité originellement préfigurée dans le genre embryonnaire ». Cette métamorphose conduit à un élargissement de conscience de la totalité de ce que l’on est.

blancheriejm@gmail.com
Jung et l’alchimie – Éléments essentiels
 
Carl Jung (1875-1961) était un psychologue suisse et fondateur de la psychologie analytique. Il était intéressé par l’alchimie et a consacré une grande partie de sa vie à l’étude de ses symboles et de ses concepts. Selon Jung, l’alchimie était une forme de psychothérapie antérieure à la psychologie moderne, qui travaillait à la transformation intérieure de l’individu.

Pour Jung, l’alchimie symbolisait un processus de transformation personnelle, qui passait par une série de stades décrits en termes d’opérations alchimiques. Il a établi des correspondances entre les concepts alchimiques tels que le “Grand Œuvre” et la “Naissance du Philosophe” avec des processus psychologiques tels que l’individuation, la guérison et la maturation personnelle.

Jung a également vu dans l’alchimie une référence à l’inconscient collectif, qui était un concept clé de sa théorie de la psychologie. Il considérait que l’inconscient collectif était constitué de symboles et d’archetypes universels qui étaient présents dans la conscience humaine depuis la nuit des temps. Les symboles alchimiques, selon Jung, étaient des expressions de cet inconscient collectif.

En conclusion, pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui reflétait les processus de transformation personnelle et qui pouvait être utilisé pour comprendre les processus psychologiques de l’individu. Il a considéré l’alchimie comme une source d’inspiration pour la psychologie et une aide pour comprendre les processus de guérison et de maturation personnelle.

Carl Jung, le psychanalyste suisse, a été fortement influencé par la tradition alchimique dans son travail de développement de la psychologie analytique. Il a vu des similitudes entre les étapes du processus alchimique et le développement personnel, et a utilisé les images et les métaphores alchimiques pour aider ses patients à comprendre leur propre processus de croissance psychique.

Pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients. Il a interprété les images et les symboles alchimiques en les reliant aux archétypes de l’inconscient collectif, que Jung croyait être des modèles de comportement et de pensée universelles qui étaient présents dans l’inconscient de tous les êtres humains.

Selon Jung, le processus alchimique consiste en un cheminement intérieur vers la transformation et la métamorphose personnelle, et peut être vu comme un parallèle au développement psychologique et spirituel de l’individu. En utilisant les symboles et les images de l’alchimie pour explorer les processus psychiques inconscients, Jung a aidé ses patients à comprendre et à intégrer leurs propres aspects inconscients, ce qui a conduit à une croissance personnelle et spirituelle.

En somme, pour Jung, l’alchimie était plus qu’un simple système pour transmuter les métaux en or. C’était un système symbolique riche qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients et pour aider les gens à atteindre une transformation personnelle et spirituelle.

La revanche du cerveau droit

Un livre de Ferial Furon (Auteur) et Marjorie Rafécas-Poeydomenge Bruno Giuliani (Préface) 

Notre société a cultivé son cerveau gauche, la rationalité, le cartésianisme… Au détriment du droit, de la pensée globale, créative, intuitive.
Comment notre société peut se transformer, permettre de nouvelles façons de voir, par une vraie reconnexion avec notre cerveau droit ?
C’est aussi cela que Spiritualités Magazine propose, car la raison ne mène à rien sans l’imagination, la vision globale, la créativité… et la spiritualité !
Dans ce livre, 40 auteurs dans leur diversité et avec des angles d’approche très divers entrelacent de leurs témoignages les propos des auteurs,

CITATIONS

A propos de la spiritualité

Préface de Bruno Giuliani

“À la suite de Spinoza et Bergson, j’appelle « sagesse intuitive » la pensée globale qui intègre science (connaissance objective analytique) et spiritualité (savoir subjectif synthétique) au sein d’une intelligence affective qui culmine dans l’art de vivre. C’est finalement à emprunter la voie symbolique de l’intuition – la pensée qui relie, unifie et s’accorde au sens évolutif de la vie – que ce livre nous invite. Le contraire de la voie diabolique du mental qui sépare, détruit et conduit à l’absurdité du monde transhumaniste. Après des siècles de dissociation entre l’Homme et la Nature, ce nouveau courant de pensée se place avant tout sous le signe de l’unification des polarités.” P. 21

Citations des auteurs

“Celles et ceux qui seraient « à droite » – cérébralement et non politiquement bien sûr – auraient des appétences particulières pour la spiritualité.” P. 39

“Si l’on considère par exemple l’intelligence spirituelle, Howard Gardner estime que la spiritualité est un mélange d’intelligences inter et intrapersonnelle. Ainsi, nous pouvons tricoter d’autres intelligences à partir de deux formes d’intelligences. Nos capacités se démultiplient” P. 53

“Spinoza, qui a réussi une parfaite alliance entre la logique et le cerveau droit plus mystique, a défendu un sentiment d’unité avec son concept de monisme : « Nous faisons partie de la Nature, rien ne nous sépare de l’univers ». C’est l’idée d’harmonie qu’a toujours prônée la philosophie grecque. Ou encore l’expérience numineuse de Jung qui réveille en nous cette envie de spiritualité”. P. 95

Pourriez-vous nous indiquer les pistes pour aller vers le meilleur futur ?
Philippe Guillemant
: ce sont nos pensées et nos émotions qui engendrent le futur. Or nous sommes plongés dans un conditionnement. Nous ne pouvons pas changer avec le mental. Il faut réussir à faire taire ce « petit vélo ». Nous sommes prisonniers de l’analyse permanente de notre mental que la méditation permet d’atténuer grâce au lâcher-prise. Ainsi pour aller vers le meilleur futur, il faudrait se mettre en état de captation, se libérer des conditionnements pour nous mettre dans un état spirituel.” P. 152

 

A propos de la méditation : un rempart à l’ultraconnexion technologique ?

“En neurosciences, il est aujourd’hui démontré scientifiquement que la méditation modifie favorablement la chimie de notre cerveau. Ce sont les mêmes ondes alpha (13 Hz) que nous utilisons pour l’hypnose et la méditation pour se débrancher, comme nous l’a expliqué l’hypnologue Philippe Genest. Pratiquer la méditation permet de mieux connecter les deux hémisphères de notre cerveau et d’atteindre une meilleure harmonie.” P. 299

“La méditation est aussi un excellent moyen de développer sa créativité, car elle permet d’améliorer à la fois la pensée divergente (cerveau droit) et la pensée convergente (cerveau gauche). L’artiste David Lynch explique le potentiel créatif de la méditation dans son livre Catching the Big Fish : Meditation, Consciousness, and Creativity” P. 300

A propos d’un bouleversement du monde du travail. Interview d’Audrey Chapot, anthropologue

“Plus que tout, c’est notre rapport au travail qui est en train de basculer, et la place qu’il prend dans notre quotidien. Les conditions de travail et relations managériales sont actuellement trop souvent toxiques, d’où les arrêts maladie, les burn out, les décisions de reconversion en masse. Ce sont les signes précurseurs de changements profonds. Les modalités de travail ne sont plus en adéquation avec nos besoins et aspirations. Même si des évolutions sont déjà visibles, le chemin est long car les mentalités et les comportements n’évoluent pas au même rythme.” P. 364

“Les managers sont en fait déjà hybrides : il leur faut à la fois des capacités organisationnelles et une intelligence relationnelle pour stimuler au mieux la performance de leurs équipes. Le problème est que ces fameuses compétences « couteau Suisse » sont difficiles à acquérir car si on en revient à l’asymétrie cérébrale, cela demande aux managers de savoir jongler avec les deux hémisphères de leur cerveau et d’avoir une approche résolument bicéphale de leurs collaborateurs entre le savoir-faire et le savoir-être. Ainsi, les dirigeants devront dans le futur, être de plus en plus souples et holistiques.” P. 366  

 

Techniques spirituelles de guérison

La démarche d’Idris LAHORE est pleinement, sereinement, systématiquement holistique. Il va chercher tous les éléments qui interagissent entre eux pour proposer un système complet de guérison.
A commencer par l’introduction de ce que, nous dit-il, la médecine conventionnelle comme les médecines alternatives ignorent presque toujours : les niveaux de thérapie.

Les niveaux de thérapie

Ce tableau donne la vision d’ensemble de l’être humain qui permet d’ajuster les thérapies et de les rendre réellement efficace : elles ne traitent plus des symptômes, elles ne déploient pas des thérapies d’un niveau inférieur, capables de se transformer en nouvelles atteintes et symptômes.

Chaque niveau correspond à des types de thérapie spécifiques reliées aux éléments qui composent ce niveau.

  • Ainsi le niveau corporel est structurel, biochimique, biophysique et appelle des thérapies de cette nature (corporelles, biochimiques, biophysiques
  • Les niveaux émotionnel et intellectuel appellent des psychothérapies
  • Le niveau énergétique appelle des médecines et psychothérapies énergétiques, le reiki…
  • Le niveau relationnel systémique appelle des techniques transgénérationnelles et constellations
  • Le niveau spirituel – essentiel, repose sur la pratique spirituelle

Le principe de globalisation

Extrait
L’intelligence du corps va, de manière naturelle, vers une globalisation. C’est nous qui fragmentons les choses. Le corps a une intelligence globale : si tu agis à droite, il y a aussi un effet à gauche.
Si tu donnes un sens à ce que tu fais, les autres ont tendance à s’associer à ton projet. Si tu comprends réellement une indication avec ton mental, ton Cœur a tendance à suivre et ton corps aussi. Cependant, pour retrouver cette globalité, il faut s’entraîner à sortir petit à petit de la fragmentation.

Les centres

Extrait 
L’être humain est composé de trois centres dits inférieurs : • le centre intellectuel : siège de l’activité pensante. C’est là que se forment pensées, représentations, concepts, idées, raisonnement, logique…

  • le centre émotionnel : siège des émotions, des sentiments, des désirs.
  • le centre physique composé du :
  • centre instinctif (mouvements intérieurs) : fonctionnement inné et automatique de la respiration, circulation, digestion, métabolisme ainsi que les sens et les réflexes.
  • centre moteur (mouvements extérieurs) : tout mouvement appris (marche, parole, écriture, mastication… )
  • centre sexuel: il produit de l’énergie sexuelle pour la reproduction, la conservation et l’évolution de l’espèce humaine et permet à l’individu de faire naître ce qu’il a de plus élevé en lui.

En lui se trouvent également en germe deux centres dits supérieurs et que le chemin vers l’Esprit lui propose de développer :

  • le centre émotionnel supérieur, qui se développe à partir de ce qui existe de plus réel chez l’être humain (son essence, son vrai Soi) et qui harmonise les centres inférieurs. Ce centre ne connaît pas la négativité.
  • le centre intellectuel supérieur qui se développe à partir du centre émotionnel supérieur.

La santé dépend de l’harmonie globale de chaque individu

Extrait
Le praticien des différentes branches du Samadeva, que nous appelons un “euphoniste-énergéticien“, utilise des méthodes pour rééquilibrer l’ensemble de la vie de son client, considérant que la santé ne peut être maintenue ou se rétablir que si tous les domaines de la vie de l’individu sont en harmonie : seule cette harmonie globale garantit une circulation énergétique harmonieuse. L’euphoniste est donc avant tout un praticien qui, avec l’aide d’autres thérapeutes spécialisés comme les médecins ou les psychologues, essaie de faire comprendre à son client sa part de responsabilité quant à sa propre santé, en l’aidant à la maintenir grâce à ces techniques. Meilleure santé et vie plus ongue, connaissance de soi, développement de la conscience de soi, e la présence, harmonisation de l’état énergétique et amélioration de vitalité : tels sont les buts recherchés par les pratiques euphoniques.

Les Arkanas thérapeutiques du Samadeva

Pour comprendre la spécificité de ces approches thérapeutiques, voici des éléments de base… Mais il faut entrer complètement dans le livre (et les 2 tomes précédents), pour en mesurer la portée et commencer à travailler vraiment sur soi (ou les autres), encore que… une compréhension en profondeur et une pratique spirituelle bien ancrée peut s’inspirer de bien des apports de Idris Lahore

Extrait
A cette sagesse de l’organisme (celle qui régule notre température  cicatrise nos plaies, etc.), nous appliquons trois principes thérapeu_ tiques spécifiques du Samadeva, qui consistent à associer :
•             la posture ou le mouvement spécifique à chaque douleur ou chaque handicap ;
•             la concentration intensive sur les sensations provoquées, c’est-à-dire la mobilisation de l’attention ;
•             une technique respiratoire spécifique
Ces trois éléments combinés forment ce que nous nommons un “Arkana thérapeutique” qui va guérir ou réduire notablement, et souvent d’une façon étonnamment efficace, la douleur ou le handicap du pratiquant.
La combinaison spécifique de ces trois éléments a un effet sur toute la colonne vertébrale (muscles, tendons, nerfs, vaisseaux, articulations) et semble permettre à tout le corps de se redresser tout en se détendant. La colonne vertébrale ainsi redressée et détendue, tous les organes profitent de la libération et de l’espace créés par l’Arkana thérapeutique. Le processus curatif d’auto-régulation peut ainsi entrer en action. Cette technique agit à la fois sur les blocages musculaires et articulaires ou vertébraux, sur les flux énergétiques et sur la transmission de l’information par la voie des neuro-transmetteurs.
Les Arkana thérapeutiques s’appliquent évidemment en priorité aux malades. Il en existe cependant des variantes dont le but est la prévention des troubles ainsi que le maintien de la guérison ou du soulagement, une fois ceux-ci obtenus. Ceci nous fait comprendre que le Samadeva Thérapeutique était (et est toujours !) une méthode d’auto-guérison naturelle, efficace, simple et facile à apprendre.

Blocage énergétique

Extrait
Du point de vue énergétique, c’est encore le même processus. Le problème est un blocage énergétique et les pensées ou émotions s’y fixent. Les gens pensent que leur problème est dû à leur situation, leurs pensées ou leurs émotions. En réalité, le vrai problème est le refus de rester dans le flux de la vie : voilà ce qui perturbe le flux de l’énergie. L’énergie intérieure ne circule plus et la vie extérieure ne circule plus non plus. Il s’agit de rendre à cette énergie sa fluidité et à la vie, la fluidité. Cela ne se fera pas en pensant au problème ou en l’analysant, ou bien si : trente ans après… On finit toujours par comprendre ! Mais les problèmes du mental (donc les pensées et les émotions) ne peuvent pas être réglés par le mental. On peut agir sur le problème en rétablissant le flux de l’énergie et en emmenant la personne dans la vie : en la faisant bouger ! Voilà aussi pourquoi on dit que l’oisiveté est la mère de tous les vices. Paresse, oisiveté, passivité entretiennent les problèmes, elles vous sortent et vous maintiennent hors du flux de la vie, donc les énergies stagnent et les humeurs aussi, ce qui signifiera tôt ou tard maladie et mal-être.

La Psychologie Spirituelle ou Essentielle

Le tableau des thérapies ci-dessus situe, bien sûr, le spirituel au dessus de toutes les autres formes de notre existence. La Psychologie Spirituelle ou Essentielle nous fait découvrir notre “étincelle divine”.

Extraits

Dévoiler notre essence

Alors que la Psychologie de l’Ennéagramme nous permet de mieux comprendre notre personnalité, nos modes de fonctionnement, toutes les stratégies que nous avons mises en place depuis l’enfance pour nous permettre de survivre et de nous adapter à notre environnement, la Psychologie Spirituelle, derrière ce masque de la personnalité, nous fait découvrir une autre réalité qui transcende l’ego, un autre élément qui ne s’est pas développé sur la base d’apprentissages, de conditionnements, de réponses à l’environnement : un élément qui est déjà là à la naissance et qui vient d’autres mondes. Il s’agit de cette “étincelle divine” dont parlent certains courants, notamment religieux, la partie la plus authentique, la plus vraie, la plus élevée de nous-mêmes, celle qui porte toutes nos impulsions vers le bien, le beau, le vrai. C’est ce que nous appelons l’essence spirituelle, qui est en germe au plus profond de nous et qui ne peut pas se développer naturellement : pour manifester notre essence spirituelle, nous devons apprendre à nous connaitre et nous devons progressivement la dévoiler, enlever les voiles de notre (fausse) personnalité.

 

Une autre vision de la vie et de la mort

Extrait
Le corps physique étant trop dense pour l’esprit, c’est comme si, lors de l’incarnation, une force l’obligeait à entrer dans le corps physique. L’incarnation humaine se fait dans la violence. Or, lorsqu’on veut s’éveiller à sa propre nature, sa nature véritable, donc sa nature spirituelle, il faut pouvoir s’incarner avec douceur. Ce n’est possible que si, à la fin d’une vie, on parvient à se désincarner avec douceur.

La Roue Médecine – Chamanisme Amérindien

ASMR pour un chamanisme. Ecoutez  le chuchotement !

Quand les Anciens formaient un cercle avec des pierres, ils représentaient l’Univers, pour en comprendre les mystères et accéder à la connaissance.
Le chuchotement à effet hypnotique que nous vous proposons vous transporte au coeur de l’univers des chamanes.

Pour aller plus loin dans cette voie, offrez-vous ce livre qui nous emporte.

Extraits

 

 

L’équipe de Spiritualités Magazine vous accompagne personnellement

Rêver votre vie, vivre votre rêve

Ici, l’équipe de Spiritualités Magazine vous accompagne au travers d’exercices en ligne et de rendez-vous en vidéo-conférence. 
Par ailleurs nous organisons divers séminaires, ainsi que des formations pour des groupes ou des entreprises.

Vous avez remarqué que nombre d’articles du site portent sur des livres récemment parus. La plupart ont comme intention d’accompagner un changement personnel et global. Les méthodes, les fondements théoriques, les traditions sous-jacentes, varient largement. Ce n’est pas contradictoire, et vous pouvez accompagner votre travail intérieur dans la variété des approches, ou dans l’enthousiasme d’avoir découvert ce qui vous convient parfaitement. L’important  est d’y travailler régulièrement et de persévérer. Certaines pratiques, comme la méditation, fait partie de toutes les voies de changement et d’élévation individuelle et collective.

Nous vous proposons une continuité de réflexions, de pratiques, d’exercices, issues à la fois de l’expérience de notre équipe et de notre interprétation ou de notre aménagement de passages des livres que nous présentons. Ainsi, les livres qui vous conviennent le plus pourront, eux-aussi vous accompagner dans une démarche libre et éclairée.

Les accompagnements de Spiritualités Magazine

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Je me lève du mauvais pied. Comment faire ?

 

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Stratégies d’auto-coaching

Les Editions GERESO qui éditent des livres très clairement présentés, une auteure – Mireille VIE – qui est une professionnelle du coaching, expérimentée, très méthodique et progressive : voici un livre qui peut servir de base à tous ceux qui veulent se prendre en main par eux-mêmes ou avec un minimum d’intervention extérieure… puisqu’il s’agit d’auto-coaching.

Choisir nos pensées

Mireille VIE part de la plus simple et de la plus puissante des idées : nous pouvons choisir nos idées, choisir correctement nos pensées, et c’est cela qui nous permet de faire face sereinement à la plupart des situations qui se présentent à nous. 
Une autre façon de le dire : la réalité est faite
1/ de faits observables : nous ne pouvons agir à ce niveau, nous acceptons
2/ d’interprétations, de biais, de préjugés, de déductions… bref de représentations. Celles-ci dépendent de nous. Nous pouvons agir au niveau de nos réactions à ce qui se passe.
Le livre va développer 20 situations de la vie quotidienne pour lesquelles le simple usage de notre cerveau, notre pensée, va permettre d’adopter la bonne stratégie, et de nous sentir bien mieux !

Nous sommes invités, avec quelques efforts, à modifier notre façon de penser. Cela en vaut la peine nous dit l’auteure… Je confirme !

La joie de manger et de boire – ASMR – La voie du réel

Les textes sacrés de la tradition tantrique du Cachemire, le Vijñanabhairava Tantra, inspirent à  Nathalie Delay un yoga de l’instant. Revenir à notre vraie nature. Découvrir l’ultime, la non-dualité, entrer en contact direct avec nos perceptions, nos émotions, nos pensées et nos actes, pour revenir vers notre vraie nature.

« Ce que nous avons ici est irrésistible. Nous devons remercier Nathalie d’avoir su humblement et lumineusement rendre à ce texte son sens universel au-delà de ses spécificités religieuses traditionnelles. »

La joie de manger et de boire

Lors de l’expansion causée par la joie de savourer nourriture et boisson, adhérer de tout son ête à cet état d’abondance et devenir la suprême Félicité

Les ASMR – La joie de manger et de boire

Créations originales de Jean-Marc Blancherie, à partir du texte de l’auteur

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A la fin de l’expiration – ASMR – La voie du réel

Les textes sacrés de la tradition tantrique du Cachemire, le Vijñanabhairava Tantra, inspirent à  Nathalie Delay un yoga de l’instant. Revenir à notre vraie nature. Découvrir l’ultime, la non-dualité, entrer en contact direct avec nos perceptions, nos émotions, nos pensées et nos actes, pour revenir vers notre vraie nature.

« Ce que nous avons ici est irrésistible. Nous devons remercier Nathalie d’avoir su humblement et lumineusement rendre à ce texte son sens universel au-delà de ses spécificités religieuses traditionnelles. »

A la fin de l’expiration

A la fin de l’inspiration ou de l’expiration le mouvement se suspend, l’énergie s’apaise. Dans cette pause l’essence apaisée se révèle.

Les ASMR – Ecoutez le chuchotement de l’âme

Créations originales de Jean-Marc Blancherie, à partir du texte de l’auteur

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Devenez pionnier du nouveau monde

Cette idée d’un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc Dufumier, Jean-Marie Pelt, Haru (Leader amérindien), Jean-Baptiste de Foucauld.

Cette fois, avec 50 personnes, au moment du confinement, c’est une méthode et une énumération très précise des pensées – actions pour le changement que l’auteur nous propose.

Pour écouter le podcast, aidez vous des quadrants de Ken Wilber

 

Quadrant de Ken Wilber par Kévin Solinski

 

L’autohypnose Le petit guide de Camille Griselin

Le petit guide de l’autohypnose pour se libérer du stress, de la peur ou des addictions

Vous adorez la série « En thérapie » ? Eh bien, maintenant, vous pouvez vous concocter vos propres séances de thérapie, avec… l’autohypnose !

Car c’est par l’écrit que se passe chaque séance proposée par Camille Griselin. Oui, avec ce qui est écrit dans ce livre, vous pourrez vous libérer du stress, etc…  Cette praticienne de l’hypnose, met à votre disposition une technique puissante, ce dont vous serez persuadé en l’expérimentant.
Formée à l’hypnose Ericksonienne elle a développé ensuite sa propre méthode : « SAJECE ».
Très vite, comme praticienne elle a connu des succès concernant les dépendances, les addictions. Elle explique son cheminement :
« J’étais heureuse d’aider quelqu’un à se débarrasser de l’envie de fumer mais je voulais aller plus loin et traiter l’origine de cette envie, afin de ne pas déplacer le problème sur une autre dépendance. Petit à petit, ma méthode a évolué, j’ai œuvré sur les émotions, l’enfant intérieur, les croyances, les fidélités inconscientes, les mémoires, et je lui ai donné le nom d’hypnose SAJECE ».

Camille Griselin explique très simplement sa méthode, les raisons de son efficacité :
« Si, petits nous avons vu notre père colérique, nous lançons parfois aujourd’hui, malgré nous, le programme de la colère, parce que nous l’avions téléchargé.
Si, petits, nous avons vu notre mère stressée, c’est plus fort que nous, nous lançons parfois aujourd’hui automatiquement le programme du stress.
Si, petits, nous avons vu un grand frère dans l’inaction qui énervait nos parents, nous avons peut-être téléchargé le programme inverse : l’action permanente. Un programme en réaction à celui que nous avions sous les yeux, mais qui ne nous rend pas forcément heureux.
Le but de ce livre est donc de changer ces programmes, de faire une mise à jour interne, pour obtenir la meilleure version possible d’une vie heureuse.
Vous trouverez six séances pour vous aider à déprogrammer ces vieux fonctionnements. Je vous invite à lire toutes les séances en entier, et à relire chacune d’entre elles une fois par semaine, pendant trois semaines. Vous pouvez en faire plusieurs différentes par semaine.
En complément ou à la place des séances à lire, vous trouverez des enregistrements audios à écouter en scannant le QR Code à la fin de l’ouvrage. Il y en a six, qui correspondent aux séances écrites »

Le livre commence logiquement par « les blessures émotionnelles de l’enfance ». Et la méthode du livre apparait alors : pour chaque thématique l’auteur raconte une anecdote, nous livre un récit qui va nous marquer… y compris inconsciemment. Et son storytelling est vraiment attractif. Il suscite l’intérêt jusqu’à la fin de chaque histoire. « Je me souviens de l’histoire d’une femme qui lisait beaucoup de livres »… On a envie de savoir la suite !
La problématique devient, « changer l’histoire qu’on se raconte ». Puis on s’attaque à son système de croyance, à la confiance en soi, aux dépendances (tabac, nourriture, alcool, téléphone, etc.) pour terminer en se libérant de la peur. Chaque fois l’auteur explique comment se fait le passage (« bienvenue à vous dans cette séance d’hypnose à lire »). Mais au fur et à mesure, les histoires tournent autour de notions très diverses : les intentions, l’émerveillement, le monde binaire, le reflet, la création, la norme, l’incertitude, la séparation, dompter ses pensées, les croyances, l’enfant intérieur, les habitudes…

Tout est d’une grande richesse, d’une belle accessibilité, et autant que j’ai pu le tester, d’une grande efficacité. J’ai bien fait attention de ne pas me guérir d’une addiction personnelle : la présentation de livres de spiritualité et bien-être !

Manuel de sagesse ordinaire – César et Gitta Mallasz

L’interview en podcast

Une animation vidéo pour aller à l’essentiel

Trouver et cultiver le meilleur de soi

Enfin un livre de sagesse qui admet l’imperfection ! Un manuel, dit le livre lui-même… Mais alors un manuel bien vivant, bien proche des questions que nous nous posons. Des questions ancrées dans la vie quotidienne, et qui tendent vers un perfectionnement spirituel permanent. Un cocktail étonnant, détonnant, de bon sens et d’élévation de soi.
De quoi se transformer en profondeur tout en vivant sa vie, simplement.

C’est que ce livre se structure d’une manière particulièrement intelligente, de façon à nous accompagner dans un changement en douceur, à la fois dans notre vision et notre participation au monde ordinaire, et dans nos aspirations profondes, les nôtres, et non pas des valeurs prescrites.
Cinq parties structurent la recherche, et la pratique, du meilleur de soi : le découvrir, le fréquenter, l’installer dans toute sa vie, y résider (dans le meilleur de soi !), et enfin : être le meilleur de soi. Et chacune de ces parties se développe à partir d’une vision métaphorique qui accompagne la réflexion et la met directement à portée de notre entendement. Par exemple : Les petites musaraignes de la paix – Le monde des envies – La toilette psychique – La pétanque sacrée – L’art de la question – La grippe à bière…
Ce n’est pas un manuel banal !

Et c’est un accompagnement progressif qu’il nous propose, pour que chacun aille « vers sa vie plus juste », puis pour « pouvoir ensuite guider les autres vers leur vie plus juste ». A chaque sous-étape (par exemple celle de la « toilette psychique »), cinq moments de réflexion-action sont proposées :

  1. L’histoire d’une étrange expérience qui nous rend anormalement heureux… En fait, parce que nous avons rencontré le meilleur de nous-même. C’est une leçon de sagesse.
  2. Le jeu. Pour que cette histoire prenne toute sa place dans notre vie, Jacques nous propose un jeu. Un jeu de vie, le jeu de la vie… Une sorte d’exercice, mais chaque fois original, et si on le joue vraiment on avance vraiment ! En fait, César nous aide là à oser. Osez par exemple installer chez vous une « chaise magique » !
  3. L’étape de l’expérimentation. Quand on a à l’esprit cette mini histoire puis que nous l’avons traduite en jeu à pratiquer… on peut en voir les difficultés, se tromper, en comprendre les enjeux et les embuches, les étonnants bénéfices, en tirer des leçons. C’est le cumul de l’expérience.
  4. Puis ce sont les « conseils de David », l’ouverture de l’esprit, l’enseignement spirituel, la dimension du sens secret des choses.

Et finalement, comme le disent César et Jacques : « Le meilleur de nous est tout à côté de nous. Il nous attend »

L’interview en podcast

 

Pour accéder au monde de César

Le monde de César sur son site

Pour acheter le livre

C’est ici !

 

Les auteurs

 

Bernard Montaud

Né en 1951. Diplômé de kinésithérapie en 1973, il se forme ensuite à l’ostéopathie. Sa recherche sur le corps va le conduire à créer une méthode d’investigation de la psyché humaine, la Psychanalyse Corporelle.
Poursuivant sa quête intérieure auprès de plusieurs maîtres jusqu’à sa rencontre avec Gitta Mallasz qui va bouleverser sa vie, il crée en 1983 l’association Artas qui se définit comme une voie spirituelle dans l’ordinaire pour « apprendre à passer du pire de soi au meilleur de soi ».
En 1985, il rencontre Gitta Mallasz. Fasciné par le personnage, il s’éprend de son enseignement et devient son compagnon de route. Elle lui fait vivre une spiritualité ordinaire et naturelle qui transforme sa vie.  Elle le pousse à écrire son parcours. Nait alors la saga des César.

 

Sanjy Ramboatiana

Il a grandi dans un environnement cosmopolite. C’est sans doute cela qui lui a précocement donné une ouverture sur le monde. Ainsi, son diplôme de l’EM Lyon en poche, il choisit de travailler dans différents pays où il s’enrichit de différentes façons de penser et de vivre.
Côté passion, c’est les arts martiaux, karaté et aïkido. Il s’y adonne des heures. Il s’y entraine d’abord pour la pratique physique avant de découvrir sa dimension spirituelle. C’est ce qui va déclencher sa recherche spirituelle.
En 2002, il rencontre Bernard Montaud. Rencontre bouleversante puisqu’il va d’emblée suivre assidûment son enseignement. Dix ans plus tard, en parallèle de son métier de consultant et d’enseignement à l’université, il transmet l’enseignement de Bernard Montaud à travers la France.
En 2017, il fonde avec lui Les Roses Rouges sur le Bitume, une association d’aide aux prisonniers américains.
En 2021, il rédige avec lui le 5ème livre de la Saga des César, César l’imparfait heureux, un manuel de sagesse inspiré par Gitta Mallasz.

Une belle émission d’Europe 1 sur Gitta Mallasz

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Rencontre avec un livre et un auteur : la paix intérieure

Vers la page de présentation du livre

Interview de l’auteur : Alain Delourme

Vidéo d’animation

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Quelques idées clés de cette interview

 Voici un très beau livre, très bien écrit, une belle écriture   et une pensée vraiment profonde

Sans prétention, je travaille beaucoup non seulement la thématique mais aussi la forme l’écriture elle-même.

J’étudiais votre livre, LA PAIX INTERIEURE, que vous avez écrit je suppose l’année passée, lorsque prenant tout le monde au dépourvu, une guerre éclate en Europe…

En fait ce livre a été écrit bien avant et ça ne fait que confirmer que nous sommes dans une société où on privilégie la recherche de pouvoir, et aussi la dimension matérielle au détriment du spirituel. C’est une erreur gravissime tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Et ce qu’on appelle le progrès, certes il y a plein de choses, mais on a aussi fait d’énormes progrès en termes d’armement par exemple, et on a affaire à des imbéciles qui se trouvent présidents de nations et qui sont des enfants qui jouent à la guerre. Il y a l’exemple des Russes, on en a un peu l’habitude, mais par exemple le président de la Corée du Nord : lui ça se voit que c’est gros bébé qui joue avec ses jouets. sauf que ses jouets ils confinent à l’armement nucléaire. ça peut avoir d’énormes conséquences désastreuses au niveau de l’humanité et ces programmes d’armement s’effectuent au détriment de l’élévation spirituelle.
C’est à dire qu’on est encore embryonnaire sur le plan spirituel. L’homme est en transition, dans une étape intermédiaire entre le singe et l’homme.

 J’ai trouvé que le contenu de votre livre, en quelque sorte montait en puissance spirituelle au fur et à mesure, et vous accompagnez le lecteur depuis des choses assez simples et très ressenties au départ et puis peu à peu vous approfondissez. Le début est d’ailleurs une très belle présentation du thème je pense qu’on peut s’en servir pour présenter le livre.
Mais tout simplement, qu’est-ce que c’est que la paix intérieure

La question n’a rien de simple !
C’est un espace progressivement stabilisé, le rapport à soi-même aux autres et au monde, où il y a une secondarisation de la pensée et du vécu affectif et corporel, mais où on n’est pas pris au piège de l’actualité effervescente, où il se passe toujours des tas de choses dans le monde et dans le quotidien. On n’est pas pris au piège et on reste si possible dans un état intériorisé, et calme, serein. Même si on peut être malmené par des expériences de vie, au niveau amoureux, familial, professionnel, social, interplanétaire…
Il s’agit de ne pas être prisonnier de cette effervescence extérieure et quoi qu’il arrive de rester à peu près tranquille. Un sage par exemple, si on lui annonce la fin du monde dans cinq ou dix minutes, s’il est en train de boire un thé il continuera de boire son thé. Et sa main ne tremblera pas. C’est l’exemple extrême. J’aime beaucoup cette image, je la visualise effectivement et essayons de ne pas être agrippé par l’actualité. Evitons par exemple de regarder tous les jours les informations télévisées qui sont toujours focalisées sur les drames, sur ce qui ne va pas. Donc c’est une attitude, la paix intérieure, un processus. Un processus qui nécessite cet état d’intériorisation que progressivement on va stabiliser en ne laissant pas prise aux pièges. En ne se laissant pas malmener par ce qu’il se passe à l’extérieur.

On arrive quand même ne pas se couper de l’extérieur ?

Non : il ne s’agit pas d’être indifférent à ce qui se passe autour de soi. Chez sa famille chez des amis dans la société dans le monde. Ce n’est pas une position indifférente, pas du tout. C’est une position de retrait, de recul, alors à son acmé on pourrait dire de sagesse. Il y a des êtres qui y sont parvenus. ça veut dire que c’est possible. Je préfère lire et écouter ces maîtres là plutôt que ceux qui nous nous disent que tout va mal. Et que ça va aller de pire en pire.

Est-ce que c’est la même chose que la quête du bonheur ?

Effectivement, c’est pour ça que la première partie je l’ai pour beaucoup consacrée à la présentation d’une joie sereine, d’un bonheur paisible. le mot bonheur en général fait peur. On le trouve utopique, déréalisé. Je soutiens dans d’autres travaux la valeur formidable de l’utopie. Victor Hugo nous dit « l’utopie c’est la réalité de demain » parmi toutes les belles choses qu’il a pu nous transmettre… Quel que soit mon sujet de recherche je cite des pensées admirables de de Victor Hugo. C’est un maître exceptionnel. L’utopie c’est la réalité de demain, si nous y travaillons, évidemment. il ne s’agit pas de rester passif et de travailler individuellement, en groupe et collectivement. A la mise en place de ce bonheur paisible, de cette joie sereine qu’accompagne la paix intérieure. L’une ne va pas sans l’autre. Donc c’est un travail sur l’intériorité qui permet d’y parvenir.

Un travail sur l’intériorité, ça veut dire aussi que l’on veut vivre autrement. C’est lié à un changement aussi ?

Exactement, c’est un projet qui peut paraître ambitieux, irréalisable. C’est de penser autrement.  De vivre autrement. C’est pour ça je cite d’ailleurs Emil Cioran, un philosophe absolument magnifique. C’est quelqu’un qui vivait différemment, qui pensait différemment, qui écrivait autrement. J’aime beaucoup cette différence. Ce qu’on pourrait appeler la passion de l’altérité.  J’aime beaucoup qu’on soit pareil.  Sur le plan biologique, psychologique, relationnel, bon. Mais j’aime beaucoup les personnes qui ont une couleur différente, une manière de vivre et de penser autre que la manière commune. Et des hommes qui disent autre chose que ce qu’on entend. Non seulement à la télévision que je critiquais précédemment mais aussi dans les cours universitaires. On récite encore et encore les mêmes choses. J’y ai consacré pas mal d’années, j’ai fréquenté cinq universités parisiennes et parfois admirables. Mais parfois on répète le par cœur.  Mais justement après mon doctorat en psychologie, bien sûr j’étais satisfait, mais frustré aussi. Il me semblait que c’était intéressant d’aller voir ailleurs.
Justement je me suis demandé dans quelle discipline. Et c’est la philosophie, l’éthique, à la Sorbonne, notamment parce que Robert Misrahi y travaillait. J’adorais ses travaux.
Je fais en sorte de rencontrer les auteurs qui m’intéressent vraiment et j’ai rencontré Robert Misrahi, et c’est ce que j’ai fait et Edgar Morin. Je ne me suis pas contenté de les lire j’ai voulu savoir si le personnage correspondait à la théorie et dans ce qu’il convient de retenir de mon travail. Et je les ai invités dans des colloques de psy et il démarre et pour provoquer aussi il démarrait son intervention ainsi : « je vais vous montrer que l’inconscient n’existe pas » puis il développait sa pensée avec une méthodologie de philosophe. C’était très intéressant. Or sa femme était psychanalyste lacanienne et un jour je l’ai ramené en voiture je lui demande : avec une femme lacanienne comment vous faites, comment ça se passe ?
Ça se passe mal. On a pris la décision sage de plus aborder la question.

Mais expliquez-moi comment l’inconscient n’existe pas ?

Je n’en ai aucune idée ! Je suis persuadé du contraire !
Je suis quand même psychothérapeute depuis 35 ans et force est de constater que ce soit d’ailleurs dans ma propre trajectoire existentielle, ou dans celles que j’ai accompagnées, je pourrais le dire aussi aux niveaux national et international, que l’inconscient existe bien. On fait des choses, et parfois terribles, notamment en termes de conflits, de barbarie, sans trop saisir pourquoi on fait ça.  il y a de mauvais préconscients ou dans bien des cas totalement inconscients.  Oui oui la tension existe. Les existences sont des rencontres plus ou moins tumultueuses entre nos désirs et nos peurs. 

(…)

Je critique les postfreudiens ou les post-lacaniens. Les deux choses qu’ils n’ont pas pensés, c’est 1/ l’amour et 2/ la spiritualité

Il y a un deuxième homme c’est Jung.  C’est aussi l’inconscient collectif et donc vous-même vous vous insistez beaucoup sur les interconnexions. La paix intérieure ce n’est pas quelque chose de solitaire.

C’est exactement ça. Et donc il nous éclaire sur tout ça. La paix intérieure est liée à au moins cinq niveaux :

  • reliée à soi… mais dans les différentes facettes
  • reliée aux autres évidemment intersubjective
  • reliée à la nature
  • reliée au cosmos
  • reliée au sacré

Donc c’est tout sauf un enfermement sur soi-même, dans sa bulle, un extérieur du monde. Mais je trouve que Jung va plus loin que Freud. L’inconscient freudien est individuel, l’inconscient Jungien est collectif. Mais je me propose d’aller plus loin en soutenant un inconscient du monde vivant. C’est à dire pas seulement les humains et aussi les animaux et aussi la végétation par exemple j’ai un rapport très particulier très affectueux avec les arbres. Ils me transmettent énormément de paix et ils me relient à la fois la terre et à la fois au ciel.

Nous sommes bien dans une époque où cette évolution est palpable. Il y a de plus en plus de gens qui se relie comme ça ou au vivant en général et la place de la nature ce n’est pas seulement écologique au sens politique du terme c’est bien en même temps quelque chose de spirituel. Et on sent qu’il y a de la recherche dans ce sens or elle est élargie vraiment à l’ensemble du monde vivant.  

Enfin personnellement je n’adhère à aucune religion terrestre dogmatique et qui ne me parlent pas. Je me sens d’une cosmologie cosmique, la vie est vraiment reliée à l’ensemble donc pas seulement terrestre mais aussi supra-terrestre.  Quand le soleil va s’éteindre dans 4 milliards d’années, la terre n’existera pas non plus.  Si on n’est pas relié à une dimension cosmique, sans le cosmos, sans l’univers, nous n’existerions simplement pas.  C’est un grave problème de se limiter au seul inconscient individuel ou au seul inconscient collectif humain.
Il s’agit de se relier dans la mesure où on le souhaite, et où on intériorise suffisamment, où l’on médite suffisamment, de se relier à beaucoup plus grand que soi.  

Vous parlez aussi d’une dimension initiatique, de la paix intérieure initiatique, qu’est-ce que ça représente exactement ?

C’est tout à fait complémentaire à ce qu’on vient de dire. Initiatique ça vient de « initiare ». Vers la prise de conscience des liens et vers l’élévation spirituelle. Donc la paix initiatique c’est une paix dont on souhaite qu’elle nous relie sur des plans spirituels, spiritualisés, mais même au niveau scientifique. Par exemple la physique quantique nous a montré depuis déjà un siècle que nous sommes tous interconnectés donc au niveau microcosmique c’est au niveau des quantas. Au niveau macrocosmique c’est au niveau des galaxies. Donc nous on est dedans, mais dans cet entre-deux si je puis dire. Donc c’est pour ça que la paix est initiatique. Parce qu’elle est nourrie à tout ce qui est microscopique, à l’infiniment petit, et à l’infiniment grand.  Parmi les avantages ça nous amène à développer quand même une forme d’humilité. Humilité dont les humains manquent énormément.

L’initiatique c’est un passage

Un passage oui. Mircea Eliade a travaillé sur l’initiation, partout sur le globe. Et j’ai tiré profit de cet auteur. Il m’a passionné. Il est très expérimenté sur le thème de la démarche initiatique dans différentes cultures.

Qu’est-ce que vous pensez et de toute cette vague de livres, et moi je suis plongé dedans. Je m’intéresse aux auteurs et aux éditeurs et je trouve qu’il y a un nombre considérable de livres qui demandent aux gens de se transformer. Il y a derrière des gens qui ont des démarches qu’ils proposent. Je trouve que généralement c’est d’un bon niveau. En y mettant du don de soi. J’ai l’impression que ça s’accélère, que de plus en plus on va vers un  monde différent avec une dimension spirituelle et qui fait en creux le contraire : cette façon qu’ont les gens de se  détourner de ce qui jusqu’à présent faisait le quotidien, le politique,  l’implication uniquement dans les problèmes du quotidien etc. J’ai l’impression qu’il y a une élévation par rapport à tout ça que l’on délaisse beaucoup de choses du monde tel qu’il se présente pour aller vers autre chose. Qu’est-ce que vous en pensez ?

Je le vis dans mon travail de psychothérapeute, mais aussi de superviseur de professionnelles de la relation. Je passe beaucoup de temps à dire ce que vous venez de dire. À les inviter parce qu’ils ont des quotidiens extrêmement suroccupés, où ils ont beaucoup trop de patients. Je les invite à prendre le temps de vivre le silence, de vivre les promenades dans la nature, de méditer, de prier. De moins être pressés.
On parlait du bonheur. En fait, pour le bonheur, prendre son temps va plus vite !

(…) La suite, à écouter sur le podcast !

Pourquoi un lieu est-il sacré ?

Ecoutez le podcast ***    

Lieux sacrés : Mathieu LOURS et Benoit de SAGAZAN sur KTO

Le livre édité par Larousse “100 destinations pour s’éveiller à la spiritualité” pose d’emblée la question. Une question que l’auteur, Clare Gogerty, a dû se poser pour choisir ces 100 lieux… et elle ne s’est pas trompée.
Sa première réponse est sans doute la plus intéressante : ce sont des lieux qui recèlent une inexplicable magie. Ils suscitent en nous une impression profonde et mémorable.
Je pense en fait que c’est notre part de sacré qu’éveille le lieu. Un moment dans l’espace et le temps lui fait écho et résonne.

L’auteur nous parle aussi des voyages qui transforment. C’est au retour que nous le savons : “il s’est produit un changement intérieur, un approfondissement de la conscience de soi.”

L’intériorité et le lieu partagent une vibration, aménagent un espace où l’âme et le monde se rencontrent.

Nous avons aimé

Quelques conseils pour un voyage d’éveil spirituel

1 ÉCOUTEZ L’APPEL

Y a-t-il un lieu qui vous attire plus particulièrement ? Êtes-vous prêt à vous lancer dans une quête spirituelle, une quête de sens ? Prenez conscience des lieux et des idées qui trouvent un écho en voUs. Suivez leur appeL Qui sait où cela vous mènera…

2 PRÉPAREZ-VOUS AU VOYAGE

Faites des recherches sur les lieux que vous allez visiter servez-vous de ce livre comme point de départ !

Tracez un itinéraire approximatif en laissant suffisamment de place à la spontanéité.

3 FRANCHISSEZ LE SEUIL

Les préparatifs sont terminés, le voyage commence.

4 VOYAGEZ INTENTIONNELLEMENT ET EN PLEINE CONSCIENCE

Partez dans l’intention de vous imprégner de la sagesse de cultures différentes de la vôtre. Investissez-vous mentalement et émotionnellement dans vos pérégrinations. Regardez vraiment ce qui s’offre à vous. Arrêtez-vous souvent pour réfléchir à ce que vous voyez. Accueillez les gens en gardant l’esprit ouvert. Marchez d’un pas léger. Soyez attentif. Notez vos expériences dans un journal.

5 RENTREZ CHEZ VOUS ET RÉFLÉCHISSEZ

Songez à la signification de votre voyage et aux changements qui se sont opérés en vous.

6 CONTINUEZ À CHANGER

Appliquez ce que vous avez appris dans votre vie quotidienne, Continuez à évoluer. Le voyage extérieur a beau être terminé, le voyage intérieur ne fait que commencer.

Voyages spirituels, tourisme

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La paix intérieure

   Ne pas manquer : Une page vers l’interview de l’auteur

Alain DELOURME a écrit un livre profond qui nous fait monter, vibrer en spiritualité.
Il ne savait pas, lorsqu’il l’a écrit que la guerre allait saisir l’Europe. Mais ce livre est bien à la fois intemporel, existentiel, spirituel et d’actualité. Car la paix partagée, collective, dépend de notre désir et de notre travail de paix intérieure.

“Naître est un passage, mourir également. Entre les deux il est sain d’avoir les pieds dans la glaise et la tête dans les étoiles, nous dit l’auteur. Nous aiderons le lecteur,  à effectuer ses propres choix et à se construire tout en s’apaisant.”

Présentation du livre
Cette paix intérieure est destinée à chacun. Il s’agit d’une source essentielle, vitale et intime aussi bien que universelle. Apprenons à entretenir le lien avec elle. Mais quelles sont les conditions requises pour bâtir cette paix en vous ? La soutenir malgré les souffrances de l’existence ? Et la consolider face à ce qu’on considère très souvent comme une menace, à savoir la mort ? Comment bâtir une paix durable qui tienne compte des besoins émotionnels, écologiques et spirituels partagés par les humains ? C’est ce que nous allons éclaircir. Témoignages et exemples alterneront avec les passages réflexifs pour rendre la lecture plus vivante, comme cette paix que nous recherchons.

Extraits

Évolution de la conscience

“Nous sommes reliés les uns aux autres dans des champs de résonance qui pénètrent jusqu’au cœur de l’être. L’univers n’est pas seulement cordes vibrantes et événements quantiques. La vie, l’esprit et la culture font partie de la réalité de ce monde, et une authentique théorie du tout mérite d’en tenir compte. L’univers lui-même possède une forme de conscience, une matrice cosmique de laquelle notre conscience a émergé et avec laquelle elle reste en lien étroit. Les nouvelles recherches sur la conscience reconnaissent que la vie et l’esprit font partie du monde et non des sous-produits du hasard.
La conscience transpersonnelle et l’interconnectivité indiquent que les consciences sont reliées, comme les galaxies le sont dans le macrocosmos, ou les quanta dans le microcosmos. Il existe des connexions entre la conscience d’une personne et l’esprit et le corps des autres. L’esprit humain n’est donc pas une entité isolée, mais une «écologie ». C’est ainsi que les guérisseurs et les chamanes peuvent provoquer des effets de télépathie par la solitude, la concentration, le jeûne, la psalmodie, la danse, le tambour ou des herbes psychotropes.”

Une paix initiatique

“Ce qui m’intéresse n’est pas une théorie psychologique ni un système philosophique, c’est le saut existentiel et spirituel.(…)
Qui sait remédier à l’autre souffrance, la soif spirituelle insatisfaite ? Elle est pourtant le mal spécifique de notre temps. Sa guérison dépend d’un art de soigner initiatique. Il s’agit ici d’apprendre à redevenir un avec le Tout, à demeurer en union avec lui et à vivre par lui : « Si l’œil n’était pas ensoleillé, il ne reconnaîtrait pas le soleil. » Développer le maître intérieur est un des moyens pour y parvenir. Si ce dernier n’existait pas, les maîtres du dehors ne pourraient pas agir en nous.

La paix intérieure face à la mort

“(…) La mort nous impose la conscience de la finitude de l’existence, ce qui ne signifie pas pour autant la disparition de la conscience ni de la paix. La mort rend-elle l’existence absurde ou lui donne-t-elle son sens ? Est-elle un achèvement ou une étape dans le processus de libération ? Une rupture définitive ou un stade de croissance ? Existerait-il un lyrisme terminal, après les difficultés du parcours terrestre et le travail du trépas, qui nous ferait embrasser l’Absolu ? (…)

La menace n’est pas la mort, mais la peur. En effet, la plupart de nos craintes ne sont que des écrans qui cachent et révèlent une peur plus profonde : celle de la fin. Nous avons peur de la maladie car elle nous évoque la mort. Nous avons peur de l’accident car il nous rappelle notre finitude. Nous avons peur de la solitude car le sentiment d’abandon et le désespoir qui l’accompagne nous ramènent à la fin de notre existence désormais futile. Finalement, nous avons peur d’avoir peur.”

 

 

 

Jung – de Frédéric Lenoir

 

Jung. Un voyage vers soi

Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi… vers le soi. C’est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l’homme moderne. Car il s’agit bien, aujourd’hui, de réenchanter le monde : “En évoquant le monde occidental moderne, Jung souligne l’extraordinaire progrès de la conscience humaine et tous les avantages qui en découlent : différenciation, connaissance, morale universelle des droits de l’homme, progrès scientifiques et techniques, etc. Mais il déplore aussi le prix à payer de cet essor si intense et si rapide de la conscience et dénonce une triple amputation de l’homme moderne : rupture avec la  nature, avec le passé, avec le cœur et l’intériorité.” (F. Lenoir p. 302)

Le soi ?

L’exemple du Soi et du Moi qu’il faut distinguer précisément, est caractéristique et essentiel à l’œuvre de Jung, qui écrit  :  ” Le moi n’étant que le du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché ; ce n’est qu’un complexe parmi beaucoup d’autres. Il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le Soi, le moi n étant que le sujet de ma conscience, alors que le Soi est le sujet de la totalité, y compris l’inconscient. En ce sens, le Soi serait une grandeur (idéelle) qui comprend en elle le moi. Il apparaît volontiers dans l’imagination inconsciente sous l’aspect d’une personnalité supérieure ou idéale, un peu comme le Faust de Goethe ou le Zarathoustra de Nietzsche “(Les types psychologiques 1921).
Comme pour tous les concepts que nous présente Frédéric Lenoir, l’éclairage est simple, complet. Il explique : “Terme emprunté à la philosophie hindoue des Upanishad, le Soi représente donc le centre de la totalité de l’âme (conscience, inconscient personnel et inconscient collectif), comme le moi est le centre de la conscience. Il en est aussi le principe directeur, le guide.”

L’ensemble des concepts psychanalytiques Jungiens sont restitués par Frédéric Lenoir, qui est un grand pédagogue en même temps qu’un chercheur. Et d’abord, bien sûr, le conscient, l’inconscient, en éclairant l’origine de ce dernier à partir de Spinoza, le philosophe dont il est aussi spécialiste.

Le dialogue du conscient et de l’inconscient

“Jung constate que le conscient et l’inconscient font rarement coïncider complètement leurs contenus et leurs tendances, En fait, l’inconscient se comporte, face la conscience, sur un mode de compensation ou de complémentarité. Jung fait aussi le constat d’une césure de plus en plus importante chez l’homme moderne entre le conscient et l’inconscient, source de névroses et de psychoses.” (p. 95). La méthode de Jung va consister à travailler par introspection à suspendre le jugement conscient, pour favoriser l’émergence des contenus inconscients de la psyché.

Un explorateur de l’âme humaine

Ce livre de plus de 300 page se lit, s’étudie, sinon se dévore, sans mal, que l’on connaisse déjà le génie de Jung ou qu’on le découvre. Il débute avec un éclairage de sa vie, qui éclaire son parcours de “découvreur”, sa “pensée imaginative et la fonction transcendante”. On comprend très bien comment toute cette œuvre est reliée à une réflexion sur la religion, et devient en même temps une révolution de la psychologie et une approche spirituelle approfondie. Frédéric Lenoir consacre une grande partie de l’ouvrage à “l’expérience intérieure” : le concept jungien du “numineux”, la “nécessité d’une vie symbolique”, la problématique d’un Dieu extérieur au divin intérieur…

Quelques thèmes que nous allons aborder progressivement en podcast

Pensée imaginative, fonction transcendante, imagination active

L’inconscient collectif

L’archétype

Le Yin et le Yang (anima et animus), Y-king et synchronicité

Le processus d’individuation

 

 

 

Frédéric Lenoir vous donne ici la substantifique moelle de cet ouvrage important…
Mais je vous conseille quand-même de le lire, le méditer, et trouver, cultiver, votre Soi, votre processus d’individuation.

 

 

Ce que dit Frédéric Lenoir de la spiritualité

” La spiritualité n’existe pas en dehors de l’intériorité. Sinon, on verse dans l’idéologie. Dans ce « Petit Traité de vie intérieure », j’ai voulu unifier l’expérience mystique, la psychologie des profondeurs et la philosophie, parce qu’elles nous disent la même chose de l’être humain. De ses contradictions, de ses parts d’ombre et des forces de bonté enfouies dans le cœur de tout être humain. Il faut apprendre à se connaître et à s’aimer. Que l’on soit croyant ou athée, c’est le point de départ de la quête spirituelle.”

La conscience animale – Livre et interview

 

Backlight majestic cat in the darkcertaine

L’amour

Ce mystérieux sentiment inconditionnel des animaux présents à nos cotés est une opportunité inespérée pour sortir de siècles de conditionnements qui nous ont désorientés de notre désir, nous éloignant de notre nature authentique. Nous pouvons retrouver le chemin de cette première source accessible qui nous ramènera progressivement a considérer une source première, à la fois plus lointaine mais si proche ; je l’appellerai Source divine, christique Source de vie. A cette condition, nous pourrons nous libérer progressivement de nos monstres intérieurs qui hantent depuis si longtemps notre abîme d’inconscience comme des ombres captivantes de notre caverne. Séparés du dedans, la folie meurtrière s’est emparée de l’esprit humain. Elle cessera son emprise dans la conscience d’être de nouveau reliés à la grande toile cosmique qui enveloppe et harmonise tout ce qui est. Il nous faut donc remettre en dedans de nous ce que nous avons, pendant si longtemps, projeté en dehors. Pour cela, il est nécessaire de comprendre la réalité extérieure comme une création illusoire à interpréter. A cette condition seulement, nous pouvons accéder au monde sensible, celui que les animaux connaissent bien et que notre âme vient reconnaître ici-bas à travers l’expérience humaine.

Tout est vivant de nous et nous sommes vivants du tout

Tout attend d’être contacté et c’est cette expérience que nous faisons quand nous vivons au plus près de la nature extérieure ou de notre intériorité, ou bien des deux ! La résurgence du chamanisme et, comme nous le disions plus haut, la parole donnée progressivement aux peuples autochtones montrent à quel point nous avons besoin de rester cri lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (le C. Jung. L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.

L’âme, une énergie

Revenons sur une notion qui n’est pas toujours très claire : celle de l’âme. Nous devons avant tout la considérer comme une énergie, ce qu’elle est bien évidemment. Mais le préciser permet d’éviter l’éternelle préoccupation comptable ! En effet, nous sommes tellement identifiés à notre individualité que nous assimilons l’âme à notre corps. Pour la plupart des gens, une personne = une âme. Mais la réalité spirituelle est bien plus complexe et il conviendrait davantage de raisonner en termes de collectif (un soleil) dont les rayons sont les émanations qui viennent déclencher l’expérience dans la matière à travers tous les règnes. L’espèce humaine porte donc l’émanation qui est à la fois dans le minéral, le végétal et l’animal. Ce n’est pas une question de chronologie, de temporalité, mais de coexistence. La seule différence réside dans l’éveil de la conscience qui embrasse simultanément tous les règnes. Cette conscience est Une, c’est pourquoi il est possible d’entrer en contact avec l’ensemble du vivant à tout instant. Le primatologue Frans de Waal donne cette image toute simple de l’iceberg : sa partie immergée, la plus importante, correspond à ce qui réunit toutes les espèces animales, nous compris. La minuscule partie émergée correspond à la spécificité humaine. Les sciences humaines sont dingues de ce tout petit bout-là ! Mais pour moi, scientifique, l’iceberg est intéressant dans son ensemble.

Notre nature sauvage

(…) nous avons besoin de rester en  lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (C. Jung). L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.

 

 

 

Consolations – Christophe André

Ecoutez la présentation

Un témoignage. A la fois d’émotions et de découverte spirituelle

Ce livre inattendu de Christophe André révèle à chacun ce qui a été pour l’auteur sa propre révélation : un besoin immense de consolation, qui reste souvent masqué derrière d’autres problématiques. Il nous propose ici tout un “art de la consolation”

Extrait

Biophilie et bioconsolation (la nature)

Il suffit d’ouvrir un livre témoignant de la traversée d’épreuves de toutes sortes pour découvrir que la nature y est souvent une source immense de réconfort. Et que ses bienfaits vont bien au-delà d’une simple fuite d’un réel trop douloureux; ils relèvent davantage d’une intelligence vitale et profonde, d’un réflexe immémorial.

Se tourner vers la nature lorsqu’on est dans la peine et l’adversité, c’est plus qu’une distraction, c’est une forme de consolation. Qui prend le visage d’une régression, mais consolante : une régression comprise comme un réenracinement. Redevenir des animaux, voire des végétaux, sans mots et donc sans maux superflus. Etty Hillesum écrit ainsi : « Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d’être93. » En quittant le monde du mental, on découvre qu’on peut quitter parfois l’univers de la souffrance mentale et se contenter d’affronter l’adversité qui est là, sans en rajouter par nos pensées.

À la source de l’amour des humains pour la nature, se trouve la biophilie : ce sentiment obscur et profond que notre place est là, et que s’y trouve aussi l’essentiel de ce qui peut nous nourrir, nous porter, nous réparer, nous consoler. L’audelà est peut-être magnifique, tout y sera peut-être restauré et réparé, toutes nos blessures y seront peut-être guéries pour toujours ; mais l’ici-bas est consolateur…

Les consolations de la nature vont au-delà d’une aide ponctuelle, liée à un instant de soulagement offert par sa contemplation. Elles s’exercent aussi sur la durée, pour tenir bon face à une adversité prolongée, comme le raconte Rosa Luxemburg :

Lettre du 15 mars 1917 : Et à la fin, sans doute, tout s’éclaircira […]; après tout, je me réjouis déjà tellement de la vie.
Tous les jours je rends visite à une toute petite coccinelle rouge avec deux points noirs sur le dos, que je maintiens en vie depuis une semaine sur une branche, malgré le vent et le froid, dans un chaud bandage de coton 

A testimony. Both emotional and spiritual discovery

This unexpected book by Christophe André reveals to everyone what was for the author his own revelation: an immense need for consolation, which often remains hidden behind other problems. Here he proposes a whole «art of consolation»

Excerpt
Biophilia and bioconsolation (nature)
It is enough to open a book testifying to the crossing of trials of all kinds to discover that nature is often an immense source of comfort. And that its benefits go far beyond a mere flight from a reality that is too painful; they are more the result of a vital and profound intelligence, of an immemorial reflex.

To turn to nature when one is in pain and adversity is more than a distraction, it is a form of consolation. Which takes the face of a regression, but consoling: a regression understood as a re-engagement. To become again animals, or even plants, without words and therefore without superfluous evils. Etty Hillesum writes: “You have to become as simple and as dumb as the wheat that grows or the rain that falls. You have to be content to be.” When we leave the world of the mind, we discover that we can sometimes leave the universe of mental suffering and be content to face the adversity that is there, without adding anything by our thoughts.

At the source of human love for nature is biophilia: the obscure and profound feeling that our place is there, and that there is also the essence of what can nourish us, carry us, repair us, console us. The Aude may be beautiful, everything may be restored and repaired, all our wounds may be healed forever; but the here below is comforting…
The consolations of nature go beyond a one-time help, linked to a moment of relief offered by his contemplation. They also last for a long time to keep up with prolonged adversity, as Rosa Luxemburg says:

Letter of March 15, 1917: And in the end, no doubt, everything will be clear […]; after all, I am already so happy with life.
Every day I visit a tiny little red ladybug with two black dots on my back, which I have kept alive for a week on a branch, despite the wind and the cold, in a warm cotton bandage

 

La présence, ça se pratique

Extraits

« Si tu nies pas très occupé, médite vingt minutes ; si tu es occupé, médite une heure, »   SAGESSE ZEN

J’enquêtais sur un phénomène de la méditation quand je découvris la formation à la pleine conscience. Huit semaines pour apprivoiser une pleine présence au quotidien. Cet art de l’attention est inspiré des pratiques et connaissances de la philosophie bouddhiste et éclairé par la recherche actuelle en sciences du cerveau et de la pensée. Cette pratique individuelle répond à nos besoins contemporains de ralentir, de faire preuve d’attention et de douceur pour mieux se reconnecter avec soi et avec le monde

UNE CONSCIENCE EN MARCHE

Si la présence était une science, elle s’appellerait pleine conscience. Une qualité d’attention dans le mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien.
Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose…
Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.

La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien. Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose… Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.

La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement

Comme pour chaque thème, l’autrice nous propose des exercices

Ici… devinez… tout simplement  : pratiquez une de vos habitudes quotidiennes en ralentissant chaque geste

 

Méditer comme la montagne

Méditer la montagne c’est apprendre faire  l’expérience du changement dans la tranquillité. Le corps assis devient la montagne, la tète son sommet, les bras ses côtés, le bassin et les jambes sur le coussin sa base inébranlable. Passent le jour et la nuit, le vent et les intempéries, et la montagne est toujours là, immuable. L’exercice me ramène ma nature changeante : comme les incertitudes de la météo, des émotions, imprévisibles, me traversent. Méditer, je le comprends, n’est pas s’extraire du mouvement de la vie pour s’en protéger, mais se laisser toucher sans perdre pour autant sa stabilité. En demeurant cette base solide sur laquelle les autres peuvent compter.

ET VOUS ? des exercices

Voulez-vous méditer comme la montagne ?

Assis, respirant, le dos droit, stable sur un coussin, visualisez le sommet de votre choix, une belle montagne avec sa base solide enracinée dans la roche et son sommet élancé qui tutoie les nuages Vous y êtes ? Alors vous pouvez maintenant « intégrer » cette montagne en vous, accueillir sa force et sa dignité.

Vous pouvez retrouver le détail de cette pratique dans des CD de méditation.

Ecoutez la présentation de ce livre, qui est à la fois simple, authentique et profond

 

Voir aussi le chapitre du livre d’Elisabeth Marshall qui parle du YOGA

Et d’autres approches que donnent toutes ces pages que le site consacre au YOGA ou tout simplement en parle :

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