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Nathalie Minchella partage une réflexion sur la “Pagaille Relationnelle”, une certaine forme de désordre inhérente à nos relations, qu’elle a appris à voir non pas comme un mal, mais comme un signe de vitalité et d’évolution. Elle compare les relations statiques à de l’eau stagnante qui pourrit avec le temps. L’essence d’une relation, qu’elle soit personnelle ou avec autrui, est de demeurer dynamique, d’évoluer et de se transformer, pour se renforcer en authenticité, sérénité et coopération. La Pagaille Relationnelle peut être perçue comme un indicateur de dysfonctionnements, quelque chose qui “sonne faux” dans les interactions, mais elle peut aussi être le signe d’un passage nécessaire vers une meilleure qualité de relation. Comme une fièvre qui signale une infection, mais qui aide aussi à combattre le microbe, la Pagaille Relationnelle peut servir de levier pour améliorer la qualité des relations, à la fois individuelles et collectives.
Cependant, Minchella précise qu’elle parle d’une pagaille sans violence, située à un niveau d’intensité acceptable, malgré son caractère inconfortable et turbulent. Elle exclut explicitement les violences relationnelles graves, comme le harcèlement ou les violences physiques, verbales et psychologiques. Ces situations ne sont pas acceptables et nécessitent des sanctions. Elles relèvent plus du conflit que de la Pagaille Relationnelle. Si des leçons peuvent éventuellement être tirées de ces conflits violents, ils ne constituent pas une opportunité positive, contrairement à la Pagaille Relationnelle, qui peut être utilisée comme un outil d’évolution et d’amélioration.
Le réel n’existe pas en lui-même comme une donnée objective ; ce qui existe et régit notre vie et nos relations, ce sont les représentations que nous construisons de ce réel. Nous avons tous des modes de fonctionnement qui nous sont propres et qui sont différents de ceux des autres, lesquels ont, eux aussi, des cartes mentales uniques et différentes des nôtres. Si l’on veut démêler la Pagaille Relationnelle et conserver un esprit d’ouverture et de flexibilité (indispensable pour dénouer les difficultés relationnelles et favoriser une communication positive), nous devons d’abord comprendre comment chacun construit sa Réalité (sa vision du monde) car, comme l’écrivait Paul Watzlawick, “de toutes les illusions, la plus périlleuse consiste à penser qu’il n’existe qu’une seule réalité. En fait, ce qui existe, ce sont différentes versions de la réalité dont certaines peuvent être contradictoires”
Plutôt que de présenter le livre, je vais vous le raconter sous forme de fiction
Il était une fois un petit village pittoresque, niché entre de vertes collines et bordé par un cours d’eau pétillant. Comme dans tout village, les habitants partageaient leur vie, leurs joies, leurs peines et bien sûr, leurs relations, souvent chaleureuses, parfois tumultueuses. L’un des défis majeurs de cette communauté était ce que Nathalie Minchella, une sage villageoise, appelait la “pagaille relationnelle”.
La pagaille relationnelle, un tourbillon de confusion, de malentendus et de conflits, avait le pouvoir d’ébranler l’harmonie du village. Elle émanait des murs des maisons, se glissait dans les rues et empoisonnait la vie des villageois. Nathalie, observant cette mêlée d’émotions et de malaises, a identifié ses causes principales : le manque de communication, les attentes irréalistes, le défaut de respect, l’absence d’écoute, la jalousie, la possessivité, l’absence de compromis, les problèmes de confiance, les différences d’opinions, le manque d’empathie, et l’absence de temps et d’investissement. Chaque villageois avait sa part de responsabilité. Lorsque Bernard, le boulanger, ne parvenait pas à communiquer clairement ses attentes à ses apprentis, le chaos régnait dans sa boulangerie. De même, lorsque Geneviève, la fleuriste, était trop possessive envers son jardin, les autres villageois se sentaient exclus. Et lorsque Pierre, le forgeron, n’écoutait pas les besoins de ses clients, ses affaires périclitaient. La pagaille relationnelle engendrait frustrations et discordes, rendant le village moins idyllique qu’il ne l’était. Toutefois, Nathalie Minchella ne s’est pas contentée d’identifier les problèmes, elle a également proposé des solutions. Comme une lanterne éclairant la nuit, elle a guidé les villageois vers des stratégies permettant de dénouer cette pagaille : la communication ouverte, l’empathie, la gestion des émotions, le respect mutuel, l’écoute active, la collaboration, l’apprentissage des erreurs.
Progressivement, les villageois ont commencé à appliquer ces stratégies. Bernard a commencé à exprimer clairement ses attentes à ses apprentis, créant ainsi une atmosphère plus sereine dans sa boulangerie. Geneviève a appris à partager son jardin avec les autres, créant un espace de paix et de beauté partagées. Pierre a commencé à écouter activement ses clients, ce qui a immédiatement renforcé la prospérité de sa forge… et forgé une belle estime.
Malgré ces progrès, certains défis restaient insurmontables pour les villageois. Pour ces situations, Nathalie a présenté une série d’outils : la communication efficace, l’écoute active, la gestion des émotions, la résolution de problèmes, la négociation, la gestion du temps, l’apprentissage de méthodes de résolution de conflits et le développement de compétences relationnelles. Ainsi, jour après jour, sous l’impulsion du Maire, les villageois se sont efforcés de mettre en œuvre ces outils :
Bernard a adopté la technique de “communication effective”, apprenant à utiliser des phrases “je” pour exprimer ses sentiments. Geneviève a exploré la “gestion des émotions”, trouvant dans la méditation un moyen de canaliser sa possessivité. Pierre s’est initié à la “résolution de problèmes”, apprenant à identifier les problèmes et à travailler avec ses clients pour trouver des solutions.
Il y avait aussi des situations où la pagaille relationnelle n’était pas seulement due à la communication ou à la gestion des émotions, mais aussi au manque de temps. Dans de tels cas, Nathalie a recommandé la “gestion du temps”, invitant les villageois à planifier du temps de qualité pour leurs relations.
Avec le temps, les villageois ont vu des améliorations dans leurs interactions, leurs tensions se sont apaisées, leurs malentendus ont diminué, et la pagaille relationnelle a commencé à se dissiper. Les villageois ont appris à se respecter les uns les autres, même en désaccord, en cherchant à comprendre le point de vue de l’autre avant de réagir. Les conflits étaient de moins en moins fréquents et de plus en plus gérables. Le village a commencé à retrouver son harmonie.
La tâche était ardue et la pagaille relationnelle ne disparaissait pas du jour au lendemain. Mais grâce aux conseils de Nathalie et à la détermination des villageois à améliorer leurs relations, le village a progressé. Chaque petite victoire a été célébrée, chaque échec a été vu comme une occasion d’apprendre et de grandir.
Ce qui était autrefois une pagaille relationnelle est devenu une symphonie d’interactions positives, de respect mutuel et de compréhension. Le village était transformé, non par un acte héroïque ou un miracle, mais par l’engagement quotidien de chaque villageois à améliorer la qualité de leurs relations.
La “pagaille relationnelle” était devenue un souvenir, une leçon sur l’importance de la communication, du respect, de l’empathie et du compromis dans la création d’une communauté harmonieuse. Les outils et techniques proposés par Nathalie sont devenus des pierres angulaires du village, guidant les interactions et les relations de ses habitants.
Et comme chaque histoire a sa morale, celle-ci n’est pas différente. Cette histoire nous rappelle que chaque relation, chaque interaction est importante. Que, quel que soit le niveau de pagaille relationnelle que nous pouvons rencontrer, il existe des outils et des techniques pour la gérer, pour transformer les tensions en harmonie et pour faire de chaque relation une source de croissance, de respect et d’harmonie. C’est là le véritable secret du petit village et de sa sage Nathalie Minchella.
La notion symbolique de “voie” est présente dans de nombreuses traditions de sagesse à travers le monde. Ce terme englobe différents aspects et significations, et il est difficile de le définir de manière précise. La voie peut désigner la recherche de la vérité, l’attitude du chercheur, le chercheur lui-même, la méthode pour accéder à la sagesse, la connaissance de la réalité, voire la réalité en elle-même. Cependant, la voie ne se réduit pas à ces éléments, car elle transcende les concepts et les limites de la pensée.
Dans différentes traditions, le terme chinois “tao” est souvent traduit par “voie”, mais cette intuition symbolique va au-delà du taoïsme. Elle se retrouve dans les enseignements de sagesse de toutes les sociétés traditionnelles. La vacuité de ce mot renvoie à l’être humain lui-même. La voie exprime le sentiment qui émerge lorsque l’être humain se découvre en tant que chercheur, sans pouvoir donner de contenu précis à cette recherche. C’est une attitude d’attention à ce qui se manifeste et d’écoute intérieure, qui naît lorsque l’être humain réalise sa nature fondamentale de chercheur.
La voie représente également la possibilité de transformation individuelle. Elle est le cheminement de la conscience depuis un niveau noyé dans l’empirique et l’ordre du moi, jusqu’à l’ouverture et la reconnaissance de la réalité transcendantale, symbolisée par le terme “soi”. Ainsi, la voie n’est pas un simple contenu de savoir ou une forme de connaissance, mais une expérience vécue. Elle nous fait expérimenter la réalité que nous croyons être. La connaissance de soi est essentielle dans cette expérience, et aucun texte sur la voie ne peut s’en dispenser. C’est une exigence personnelle et unique, qui nécessite de découvrir sa propre voie intérieure.
La voie ne peut pas être donnée ni reçue de manière rationnelle, ni être imposée par une volonté externe. L’image du chemin peut être trompeuse, car elle donne l’impression d’un but et d’un itinéraire préétablis. En réalité, la voie est un simple accompagnement, une adhésion au mouvement qui se déploie. Tout se joue dans le présent, et les maîtres de sagesse rappellent sans cesse l’importance de l’ici et maintenant. La voie vise à instaurer dans la conscience un état de recherche, une mobilité immobile, qui consiste à être pleinement présent à la réalité intérieure et extérieure, à accompagner sa propre marche. C’est une attitude qui allie vigilance et relâchement, confiance et prudence, engagement total et réserve. Il ne s’agit pas de chercher quelque chose en particulier, mais de trouver en soi une attitude juste. La voie n’est pas une “conscience de”, mais une “conscience à”, une attention disponible à ce qui se déploie. Il s’agit simplement de laisser les choses se manifester. La voie apparaît alors vide d’intention.
Pour les philosophies “sapientielles”, l’accomplissement symbolisé par le terme “voie” réside dans la simplicité d’être pleinement présent à chaque instant de notre existence, à chaque action que nous accomplissons. La voie nous invite à cultiver une conscience aiguisée et attentive à ce que nous faisons, à être totalement immergé dans l’expérience présente, sans projections ni attentes. Cette présence à l’instant présent est le fondement de la voie, car c’est à travers cette attention profonde que nous pouvons véritablement nous connecter à la réalité telle qu’elle est. La voie ne nous demande pas de rechercher des réponses extérieures ou de gravir un chemin préétabli, mais plutôt de nous tourner vers l’intérieur, d’explorer notre propre nature et de trouver une résonance avec le flux de la vie qui nous entoure.
La voie ne se résume pas à une accumulation de connaissances intellectuelles, mais plutôt à une transformation intérieure profonde. C’est une invitation à transcender nos limitations habituelles, nos conditionnements et nos croyances limitantes, afin d’accéder à une dimension plus vaste de notre être. En empruntant la voie, nous sommes amenés à remettre en question nos schémas de pensée, à remettre en cause nos attachements et à explorer des territoires inconnus de nous-mêmes. La voie est souvent décrite comme un voyage intérieur, une exploration des profondeurs de notre propre conscience. C’est un chemin qui nécessite courage, persévérance et humilité. Sur cette voie, nous pouvons rencontrer des obstacles, des doutes et des épreuves, mais c’est précisément à travers ces défis que nous avons l’opportunité de grandir et de nous transformer.
Chaque individu a sa propre voie, sa propre manière d’explorer et de vivre cette quête de sens et de vérité. Il n’y a pas de voie universelle qui convienne à tous, car chaque être humain est unique et possède son propre cheminement. La voie est donc une invitation à écouter notre propre intuition, à suivre notre propre rythme et à nous ouvrir à notre propre vérité intérieure.
La voie est donc un symbole puissant qui représente la recherche de la réalisation de soi, de la sagesse et de la connexion profonde avec le monde qui nous entoure. C’est un chemin intérieur qui nous guide vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes et de notre place dans l’univers. La voie nous rappelle que la vie elle-même est un voyage, et que chaque pas que nous faisons dans la quête de la vérité et de la réalité est en réalité une partie essentielle de notre propre chemin spirituel.
La notion de “voie” peut également être explorée du point de vue de l’imaginaire et du symbolique. Dans ce contexte, la voie représente un chemin intérieur qui transcende la réalité matérielle et nous conduit vers des dimensions plus profondes de l’existence.
L’imaginal fait référence à un espace de l’âme où les symboles, les images et les archétypes prennent vie. C’est un domaine intermédiaire entre le concret et l’abstrait, où la réalité matérielle et la réalité spirituelle se rencontrent. La voie imaginal est celle qui se déroule dans cet espace, où les symboles et les images se manifestent et guident notre parcours intérieur.
Les symboles jouent un rôle essentiel dans la compréhension imaginale de la voie . Ils représentent des idées, des concepts ou des aspects de la réalité qui dépassent la compréhension rationnelle. Par exemple, le symbole de la traversée d’un pont peut représenter la transition d’un état à un autre, ou encore le passage d’un niveau de conscience à un autre. Les symboles nous offrent une voie d’accès à des significations plus profondes et nous aident à explorer les aspects invisibles et intangibles de notre être.
La voie imaginale nous invite à nous engager dans un processus d’exploration intérieure à travers l’utilisation de l’imagination, de la créativité et de la visualisation. C’est un chemin qui demande de cultiver notre capacité à entrer en relation avec les symboles et les images qui émergent de notre inconscient, afin de les comprendre et de les intégrer dans notre vie quotidienne.
La voie symbolique, quant à elle, se rapporte à l’utilisation des symboles et des rituels pour donner un sens à notre existence et établir des connexions avec des réalités plus vastes. Les symboles peuvent représenter des valeurs, des idéaux ou des aspects transcendants de la vie humaine. Par exemple, le symbole du cercle peut évoquer l’unité, l’infini ou l’harmonie. En empruntant la voie symbolique, nous cherchons à entrer en relation avec ces réalités plus profondes à travers des pratiques rituelles, des cérémonies ou des rites de passage. La voie imaginale et symbolique nous offre un moyen d‘explorer et de donner un sens à notre expérience humaine. Elle nous permet de transcender les limites de la pensée rationnelle et d’accéder à des niveaux de compréhension plus vastes. En empruntant cette voie, nous sommes invités à développer notre capacité à écouter notre imaginaire, à nous connecter à nos symboles intérieurs et à honorer les rituels qui nourrissent notre âme. C’est un cheminement qui nous permet de cultiver notre dimension symbolique et d’explorer les profondeurs de notre être à travers des langages non verbaux et des formes d’expression créative. La voie imaginal et symbolique représente une exploration de l’invisible, de l’ineffable et de l’ineffable dans notre être. C’est une invitation à cultiver notre capacité à percevoir et à interpréter les symboles, à entrer en relation avec notre imagination et à utiliser ces ressources pour approfondir notre compréhension de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.
En empruntant la voie imaginale et symbolique, nous entrons dans un espace où les frontières entre le réel et l’imaginaire s’estompent. C’est un espace où les symboles prennent vie, où les archétypes se manifestent et où les histoires mythiques résonnent en nous. Dans cette exploration, nous sommes invités à nous ouvrir à la poésie, à la beauté et à la magie du monde symbolique.
Par le biais de l’imagination, nous sommes capables de créer des images, des métaphores et des récits qui donnent forme à nos expériences intérieures les plus profondes. Cela nous permet d’explorer nos blessures, nos aspirations, nos peurs et nos désirs de manière symbolique. Les symboles agissent comme des clés qui ouvrent des portes vers des dimensions intérieures et nous aident à donner du sens à notre existence.
La voie imaginale et symbolique nous invite à développer une relation intime avec notre monde intérieur. C’est un appel à cultiver notre capacité à écouter les messages symboliques qui émergent de notre inconscient, à les interpréter et à les intégrer dans notre vie quotidienne. En engageant ce dialogue créatif avec notre imaginaire, nous pouvons découvrir de nouvelles perspectives, de nouvelles significations et de nouvelles ressources pour notre cheminement personnel. Il est important de souligner que la voie imaginale et symbolique est une démarche personnelle et subjective. Chaque individu est invité à explorer ses propres symboles, à créer ses propres images et à trouver sa propre signification. Il n’y a pas de voie prédéfinie ou universelle, car chaque parcours symbolique est unique et individuel. C’est une invitation à cultiver notre imagination, à développer notre sensibilité symbolique et à entrer en relation avec les réalités invisibles qui habitent notre être. C’est un voyage fascinant et enrichissant qui nous permet d’approfondir notre compréhension de nous-mêmes, de la vie et de notre place dans le vaste tissu de l’existence.
Ce qque nous retenons de différentes approches… qui vont largement dans le même sens.
La sophrologie est une pratique psycho-corporelle créée dans les années 1960 par le neuro-psychiatre Alfonso Caycedo. Elle repose sur différentes techniques, telles que la respiration consciente, la relaxation musculaire, les mouvements doux, la méditation et la visualisation. Ces techniques favorisent la détente physique, qui conduit ensuite à une détente mentale, créant ainsi un espace propice à la réflexion, à l’action et à la recherche de solutions.
La sophrologie va au-delà de la simple relaxation et de l’induction hypnotique. Elle permet de prendre conscience de soi-même, de son environnement et de ce que l’on vit. Elle offre la possibilité de revisiter son histoire de vie, d’identifier des schémas répétitifs et de s’en affranchir afin de vivre le présent et s’ouvrir à l’avenir.
La sophrologie repose sur un double mouvement : utiliser le corps pour modifier l’état de conscience et, inversement, agir sur le corps par l’intentionnalité de la conscience. C’est un outil d’accompagnement qui prend soin de la personne dans toutes ses dimensions.
La sophrologie peut être pratiquée de manière individuelle ou collective, en cabinet, à domicile, en entreprise, dans des établissements de santé, des hôpitaux, des écoles, etc. Elle s’adresse à différents publics et peut être utilisée dans des domaines thérapeutiques, pédagogiques et prophylactiques. Elle peut accompagner des pathologies, des handicaps, des préoccupations de santé, la préparation mentale, la gestion du stress, les troubles du sommeil, les transitions de vie, les comportements pathologiques, etc. La sophrologie offre un soutien précieux pour améliorer les conditions de vie, mieux se comprendre et favoriser le bien-être. Elle permet également à la personne de développer son autonomie et de prendre soin d’elle-même.
C’est donc une pratique psycho-corporelle qui vise à harmoniser le corps et le mental. Elle utilise différentes techniques pour favoriser la détente physique et mentale, offrant ainsi un accompagnement dans divers domaines de la vie.
La sophrologie est une méthode visant à “aligner le corps et le mental”, selon Nathalie Peretti, sophrologue depuis treize ans. Elle a été créée par le psychiatre brésilien Alfonso Caycedo dans les années 1960 et vise à développer l’harmonie et la sérénité en utilisant des exercices de relaxation, de respiration et de visualisation pour atteindre un état de conscience entre la veille et le sommeil. Cette approche est largement utilisée pour gérer le stress, les émotions et la douleur, y compris pendant l’accouchement.
La sophrologue invite les patients à prendre conscience de leur corps et à relâcher les tensions, puis à se concentrer sur leur respiration. La respiration consciente permet de goûter le moment présent et de trouver un état de détente. La sophrologie cherche à orienter les pensées vers le positif en partant de la situation telle qu’elle est. Elle peut être utilisée pour aider les personnes dépendantes à l’alcool en utilisant des exercices de visualisation, tels que l’image d’une cible avec une bouteille au centre, et en mimant le geste de lancer une flèche pour symboliquement faire exploser la bouteille.
La sophrologie permet de transformer la personne en lui donnant des outils pour se détendre, évacuer les angoisses, renforcer la confiance en soi et contrôler les envies d’alcool. Les séances de sophrologie induisent un état de détente associé à un geste ou à une image mentale, qui peut être utilisé ultérieurement pour se calmer face aux envies ou aux angoisses. Selon le Dr Annick Lanteaume, médecin addictologue, la sophrologie est efficace pour aider les patients alcooliques à retrouver une connexion avec leur corps.
Cependant, la sophrologie reste encore peu demandée par les patients, qui préfèrent souvent des solutions médicamenteuses. Le Dr Lanteaume souligne l’importance d’une prise en charge globale de l’addiction à l’alcool, où la sophrologie peut jouer un rôle complémentaire à la prise en charge médicale. Elle offre des outils pour gérer le stress lié à l’addiction et permet de récupérer une conscience corporelle souvent altérée par l’addiction.
Voir aussi, une page concernant la sophrologie
La sophrologie est souvent reconnue comme une méthode de relaxation extrêmement efficace. Cependant, elle va bien au-delà de cela en proposant une synthèse articulée des pratiques psychocorporelles de la psychologie et des techniques traditionnelles de méditation de l’Orient, telles que le yoga et le zen. Au cœur de la sophrologie se trouve le concept du vécu de conscience, mis en valeur par la philosophie existentialiste.
La sophrologie trouve son application dans de nombreux domaines tels que l’entreprise, la formation, le développement personnel et la psychothérapie. De plus en plus, elle est également utilisée en tant que thérapie complémentaire personnalisée dans les soins de support prodigués aux patients tout au long de leur maladie.
Ce manuel, rédigé par une équipe d’auteurs comprenant principalement des professionnels de la santé tels que des psychologues, des médecins, des infirmiers et des paramédicaux, ainsi que des spécialistes de la formation, offre un parcours complet à la fois théorique et pratique de la sophrologie.
Le sommaire vous donne une idée de l’étendue des domaines couverts. Et chaque fois, l’étude est très approfondie et présentée de manière à la fois théorique et concrète. Ce “Grand Manuel” porte bien son nom et donne des connaissances et des exemples à tous les métiers que la sophrologie peut compléter ou entrainer vers des thérapeutiques plus efficaces. Les métiers mais aussi les situations et contextes : le stress, le milieu scolaire, l’entreprise, le sport…
En fait, chaque chapitre du livre nous donne envie de lire, d’approfondir, lorsqu’on regarde le sommaire ci-contre... que l’on soit thérapeute ou personnes désireuse de changement, d’évolution personnelle, ou encore personne curieuse des questions à la fois sociales et personnelles, liées vrais enjeux d’aujourd’hui.
Le mieux est de se procurer le livre ! Mais voici en podcast quelques présentations de ce que nous trouvons au fur et à mesure de notre lecture
Sous la direction de Bernard Etchelecou, Collectif Dunod Sciences humaines & sociales Avec la participation de :
Alessandra BALSAMO – Nathalie BASTE – Bernard BLANC – Max BRESLERJean-François FORTUNA – Benoit FOUCHÉ – Pascal GAUTIERNathalie HERREMAN – Carole IRIS – Agnès MAILHEBIAU-COUZINETOdile MIARA – Gilles MICHAUX – Marie-Christine OSSET – Valfrida PAGOTTOÉdith PERREAUT-PIERRE – Marie-Édith PINEL – Élisabeth RAOULYves ROUZIC – Dominique-Sophia TRIPODI
I. LES TECHNIQUES.
1 – Les techniques spécifiques.
2 – La relaxation dynamique.
3 – Relaxation dynamique actualisée.
II. ÉLÉMENTS THÉORIQUES FONDAMENTAUX.
4 – Le stress en question.
5 – La fonction tonique et la relaxation.
6 – Schéma corporel et conscience de soi.
7 – Sensibilités, tonus, émotion, schéma corporel et relaxation.
8 – L’imaginaire corporel.
III. PÉDAGOGIE, VIE SOCIALE ET PROFESSIONNELLE.
9 – Sophrologie en milieu scolaire.
10 – La préparation aux examens et diverses épreuves.
11 – Sophrologie pour le sportif.
12 – Sophrologie pour le jeu de l’acteur.
13 – Sophrologie auprès de personnes en difficulté d’insertion professionnelle.
14 – Sophrologie dans le monde du travail.
15 – Sophrologie en entreprise.
IV. DOMAINE DE LA SANTÉ.
16 – Sophrologie et médecine générale.
17 – Sophrologie et traitement de la douleur.
18 – Sophrologie et psychothérapie.
19 – Sophrologie et soins infirmiers.
20 – Sophrologie et orthophonie : la recherche d’un juste équilibre.
21 – Sophrologie et kinésithérapie en pratique courante.
22 – Sophrologie et psychomotricité.
23 – Préparation à la maternité et à la paternité avec la sophrologie.
24 – Sophrologie et maladies graves.
25 – Sophrologie en soins palliatifs.
26 – Sophrologie pour des enfants à l’hôpital.
27 – La sophrologie avec les enfants.
V. PARENTÉS THÉRAPEUTIQUES.
28 – Hypnose ericksonienne et sophrologie.
29 – Sophrologie et méditation.
30 – Fonction symbolique, imagerie mentale, rêve-éveillé.
31 – Complémentarités.
Épisode 1/6 : L’effet Barnum, ou faire du sens avec du flou
1/ Cerveau : Qu’est-ce que l’effet barnum ?
6/ Le raisonnement panglossien est un type de raisonnement fallacieux qui consiste à justifier a posteriori une situation ou une opinion en ignorant les autres causes possibles ^1^ ^2^ . C’est un biais cognitif qui nous fait croire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, comme le disait le personnage de Pangloss dans le roman Candide de Voltaire ^1 ^ . Ce raisonnement nous empêche de voir la réalité telle qu’elle est et de remettre en question nos croyances ^3^ .
Le raisonnement “panglossien” peut effectivement impliquer une manipulation du contexte pour prêter des intentions positives aux individus ou pour évincer certains facteurs de situation. Cela peut se faire en ignorant ou en minimisant les aspects ou les problèmes, ou en mettant l’accent sur les aspects positifs ou les réussites.
En prêtant des intentions positives aux individus sans tenir compte des réalités objectifs ou des facteurs de situation, le raisonnement « panglossien » peut conduire à des conclusions erronées ou à des actions inefficaces. Il est important de considérer tous les éléments de situation de manière objective, y compris les aspects négatifs ou les problèmes, pour pouvoir prendre des décisions éclairées et efficaces.
En résumé, le raisonnement “panglossien” peut être utile pour souligner les aspects positifs d’une situation, mais il ne doit pas être utilisé pour justifier une situation ou pour éviter de considérer les aspects négatifs ou les problèmes qui doivent être résolus. Il est important de tenir compte de tous les éléments de situation de manière objective pour pouvoir prendre des décisions éclairées et efficaces.
Spiritualités Magazine. C’est un magazine fondé sur la notion essentielle de LIBERTE DE CONSCIENCE, et sur l’idée que la voie personnelle est liée à un effort de connaissance et de compréhension de ce qui se joue, pour chacun et pour l’humanité, au niveau de la transcendance, de la recherche du sens de l’existence.
“Spiritualités Magazine” se caractérise par ses présentations de nombreuses publications nouvelles sur des sujets liés à la spiritualité, au bien-être, au développement personnel. Périodiquement le magazine propose une rubrique de “Critiques de livres” dans laquelle des ouvrages récents sur des thèmes tels que la méditation, la philosophie, la psychologie spirituelle, l’ésotérisme ou la mystique, le bien-être… sont examinés et évalués. Il propose aussi des articles sur les grandes traditions spirituelles (christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme, etc.), ainsi que sur les pratiques spirituelles et les expériences de transcendance. Le magazine inclut également des interviews, des témoignages et des analyses de spécialistes de la spiritualité. Les critiques de livres et les recommandations de lecture font partie intégrante de la ligne éditoriale de “Spiritualités Magazine”, et contribuent à en faire une ressource précieuse pour les lecteurs intéressés par la spiritualité.
Le magazine se positionne ainsi : Une information fiable, de spécialistes, sur les différentes approches du monde supra sensible, approches de la lumière, approches de l’éveil.
“Ici, vous ne viendrez pas faire votre marché, mais plutôt de tenter de comprendre comment et de quelle façon ce désir que vous avez en vous peut se matérialiser. Ou encore, vous venez simplement épancher en partie votre soif de connaissance. Notre tour d’horizon n’a rien de superficiel. Les informations que vous trouverez dans le magazine vous renseigneront non seulement sur les notions, mais aussi sur les pratiques spirituelles, voire les pratiques initiatiques que vous pourrez trouver, dans la voie que vous identifierez comme étant éventuellement la vôtre. Nous abordons aussi l’occultisme au sens noble du terme, ainsi que les voies symboliques et ésotériques.”
Approfondissements concernant ces magazines
“Sources” aborde une grande variété de thèmes liés à la spiritualité chrétienne et à la vie chrétienne en général. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :
“La Vie Spirituelle” a été fondée en 1920 par le Père jésuite Augustin Valadier. La revue est publiée par les Éditions du Cerf, une maison d’édition catholique basée à Paris.
“La Vie Spirituelle” se concentre principalement sur la spiritualité chrétienne, mais elle aborde également des thèmes plus généraux liés à la vie spirituelle et à la quête de sens. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :
La revue comprend des articles écrits par des auteurs de renom dans le domaine de la spiritualité, qu’ils soient prêtres, théologiens, philosophes ou laïcs. “La Vie Spirituelle” est destinée à un public intéressé par la spiritualité chrétienne et la vie intérieure, qu’ils soient pratiquants ou non. La revue est réputée pour la qualité de ses articles et son approche rigoureuse et exigeante de la spiritualité.
“Nouvelles Clés” est un magazine mensuel français qui aborde des sujets liés à la spiritualité, au développement personnel et à la psychologie. Le fondateur est Marc de Smedt. En , Nouvelles Clés devient le magazine Clés, sous l’impulsion de Jean-Louis et Perla Servan-Schreiber qui en sont les actionnaires uniques. Il cesse de paraître en 20162.
“Nouvelles Clés” propose chaque mois un dossier thématique qui explore en profondeur un sujet particulier lié à la spiritualité, à la psychologie ou au bien-être. Les dossiers peuvent aborder des thèmes tels que la méditation, l’astrologie, la pleine conscience, la psychologie positive, la guérison, l’art-thérapie, l’écologie intérieure, etc.
Outre les dossiers thématiques, “Nouvelles Clés” inclut également des articles sur des sujets variés tels que la philosophie, l’histoire des religions, la psychologie jungienne, la médecine douce, la nutrition, la communication, l’art, la littérature, etc. La revue propose également des critiques de livres et de films en lien avec les thèmes abordés. “Nouvelles Clés” est un magazine qui s’adresse à un public intéressé par les questions de développement personnel, de bien-être et de spiritualité. Le magazine est connu pour sa qualité éditoriale et pour la diversité des sujets qu’il aborde.
Aujourd’hui “Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres publiées par les Éditions Albin Michel.
“Les Essais Clés” sont une collection d’essais qui abordent des sujets variés tels que la spiritualité, la psychologie, la philosophie, l’écologie, l’histoire, la culture, etc. Les ouvrages de la collection sont écrits par des auteurs reconnus dans leur domaine et proposent des analyses approfondies et des réflexions sur les grandes questions contemporaines. Chaque livre de la collection se concentre sur un sujet précis, tel que la méditation, le bouddhisme, la pensée positive, l’éducation, l’écologie, etc.
“Les Guides Clés” sont une collection de livres pratiques qui proposent des conseils et des astuces pour améliorer sa vie au quotidien. Les ouvrages de la collection abordent des sujets tels que la méditation, la gestion du stress, la communication, la confiance en soi, la créativité, etc. Les livres sont écrits par des spécialistes du sujet et proposent des exercices pratiques pour aider le lecteur à appliquer les conseils donnés.
“Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres complémentaires qui s’adressent à un public intéressé par le développement personnel, la spiritualité et la culture en général.
Lire la revue Esprit peut présenter plusieurs avantages, notamment :
En somme, lire Esprit peut être une bonne façon de s’informer sur les sujets de société, d’explorer des perspectives diverses et nuancées, de développer sa pensée critique et de stimuler son engagement citoyen.
Voici un livre qui pense le coaching, dans cette dimension, comme une “anthropologie opératoire”, bien sûr comme un dialogue entre le conscient et l’inconscient… et plus encore. Une approche qui fait vraiment du bien, dans l’univers de l’accompagnement souvent tellement banalisé, approximatif, superficiel.
Le coaching au service d’une humanité intégrale ne craint pas d’accueillir l’être humain et les collectifs qu’il accompagne dans toutes leurs dimensions, y compris la dimension intime et spirituelle qui se terre, qui affleure, ou qui est là. De la personne jusqu’en ses profondeurs, d’un collectif jusqu’en son impalpable, le coaching peut être une traversée des épaisseurs de l’être humain et des collectifs et conduire à une transformation jusqu’à l’intime, que le coach doit être capable de prendre en compte. Pour autant, le professionnalisme et l’éthique appellent de leurs voeux quelques précisions sur les termes employés pour en explorer les résonnances, voire les connivences, tout en maintenant leur distinction. Coaching professionnel, accompagnement de l’être humain jusqu’à l’accueil de ses profondeurs : de quoi, et de qui parle-t-on ?
Jung, une ressource précieuse pour le coaching
Les ombres, l’une des notions majeures de Jung, désignent ce qui nous fait peur, ce qui nous fait honte, ce que nous ne nous autorisons pas à vivre, ce que nous ignorons de nos propres facultés, ce que nous jugeons en nous sans concession et sans ouverture. C’est ce « non-vécu » qui, lorsqu’il reste tapi ou refoulé au fond de notre inconscient, se rappelle à notre bon souvenir par notre corps, tout au plus souffrant (et c’est la somatisation), tout au moins incontrôlable (et ce sont les lapsus, les actes manqués, les postures inappropriées, les procrastinations, les inhibitions ou encore les comportements inattendus et incontrôlables). « La rencontre avec soi-même signifie d’abord la rencontre avec sa propre ombre », écrit Jung 20. Aussi ce dernier élabore-t-il tout au long de sa vie, de ses recherches et de ses intuitions, sa compréhension du fonctionnement de la psyché humaine et des moyens de son développement, par une croissance de la conscience de soi et un équilibrage entre ce qui nous semble opposé, voire incompatible en nous. Il s’agit de déployer l’ensemble de nos dimensions plutôt que de laisser se développer certaines au détriment d’autres de façon unilatérale. Le déploiement des « opposés » favoriserait leur complémentarité et donc, la liberté d’action et de discernement en fonction des situations rencontrées. Cette perspective de soutenir les tensions relève du génie, qu’Einstein, ami de Jung, définissait comme le fait de savoir « tenir ensemble les contraires un peu plus longtemps ». Nous sommes loin, ici, de la culture dichotomique et simplificatrice souvent prégnante.
(…)
l’ombre ou plutôt les ombres concernent non seulement ce qui est refoulé (au sens freudien du terme) dans l’inconscient, ce qui n’est ni acceptable, dans la vision du monde de la personne ou de son cadre de références (ses parents, ses éducateurs, son milieu social, sa religion…), ni accepté par la personne elle-même (une épreuve, un deuil, etc.). Mais les ombres représentent bien plus : elles sont tout ce que la personne n’a pas eu l’occasion d’explorer et de développer en elle, par interdit culturel plus ou moins tacite, par manque d’occasions favorables, et qui est resté tapi dans son inconscient. Ainsi, l’ombre est inconsciente, et constitue pour Jung une énergie à réintégrer dans la personnalité, de façon construite et toujours sous la conduite du Moi conscient, en vue de son déploiement vers une totalité plus aboutie.
L’ombre inconsciente se projetant sur des rêves, des fantasmes, des idéalisations, ou des personnes, il est possible de la repérer à nos ressentis dans certaines relations humaines ou situations traversées. Certains vulgarisateurs de Jung distinguent les ombres noires, repérables à ce qui nous rebute, nous choque ou nous gêne, des ombres blanches, repérables à ce qui nous fascine en suscitant notre admiration ou notre envie. Quand de tels ressentis surgissent, se présente potentiellement l’occasion privilégiée d’augmenter son champ de conscience de soi, tout en solutionnant du même coup des problématiques personnelles ou relationnelles qui pouvaient sembler inextricables. Il y aura toujours des ombres, tant il est vrai que l’inconscient a une vie propre et utile ; l’enjeu est de veiller à une circulation de l’énergie entre le conscient et l’inconscient. Autrement dit, que l’inconscient existe et vive n’est pas un problème, c’est en termes de poids et de rigidité des contenus inconscients que le danger se profile pour la santé de la personne ;
– l’animus et l’anima forment des composantes subtiles, au départ inconscientes, dont la visée est d’équilibrer, comme par compensation, la part féminine et la part masculine de la psyché humaine. Une fois n’est pas coutume, chez Jung, tout est question d’équilibre à rechercher sans cesse. L’animus et l’anima viennent ouvrir en chaque individu comme un espace de dialogue intérieur qui permet non seulement d’équilibrer les composantes de sa psyché mais aussi d’aborder l’altérité sexuée dans une ouverture ajustée. A défaut d’être pris en charge, l’équilibre alors défaillant entre l’identité féminine et l’animus ou l’identité masculine et l’anima, peut conduire à des relations humaines faussées, déformées, et préjudiciables, notamment entre les femmes et les hommes, avec des comportements de domination ou de soumission, d’idéalisations, de projections, d’instrumentalisation. Le dialogue avec l’animus et l’anima ouvre, pour ainsi dire, un espace de conscience de l’individu qui le fait à la fois exister comme être singulier, et capable d’être en relation avec l’autre en tant qu’autre, notamment l’autre de l’autre sexe.
Des expériences sont relatées en permanence, pour illustrer la réflexion
Mylène est une femme très belle, très digne, très discrète, presque froide. Elle impressionne, parle peu, et quand elle parle, elle dit l’essentiel en peu de mots. Dans le groupe de coaching par la danse, elle a revendiqué dans le contrat d’alliance son droit à la distance. Dans les praxis et les enchaînements, on dirait qu’elle avance à tâtons, dans le labyrinthe de ses hésitations. D’ailleurs, cela fait trois ans qu’elle tourne en rond à se demander si elle quitte son métier actuel qui l’ennuie, mais pour aller vers quoi… Le parcours se déroule. Mylène joue le jeu et ne refuse aucune praxis, même pas les improvisations. Seulement pendant les temps de feedbacks, je la sens silencieuse, à l’intérieur, recueillant les retours des autres participants avec solennité, presque une froideur. J’ai du mal à savoir ce qu’elle vit. Dernière séance : il va être temps de nous quitter, après ce thème arrivé au sommet d’une ascension ensoleillée : « Je crée, donc je vis. » partage un mot qui conclura cette aventure personnelle et collective, où les transformations se sont faites sans crier gare, sous l’effet de la baguette de ces magiciens que sont nos corps mus par nos danses intérieures et nos harmonies extérieures. Vient le tour de Mylène : « J’ai découvert un monde. » Silence. (…) Je vous laisse découvrir la suite, dans le livre
De manière générale, ce n’est pas si original que cela que de parler de spiritualité dans les démarches de coaching.
Le coaching peut inclure une dimension spirituelle si cela fait partie des priorités et des croyances personnelles du client. Certains coachs peuvent intégrer des pratiques spirituelles telles que la méditation, la visualisation ou la prière dans leur processus de coaching pour aider le client à trouver une plus grande paix intérieure et une connexion avec une force supérieure.
Cependant, il est important de noter que le coaching spirituel n’est pas reconnu en tant que domaine professionnel distinct, et que tous les coachs ne sont pas formés ou qualifiés pour inclure une dimension spirituelle dans leur travail. Si vous recherchez un coaching spirituel, il est recommandé de chercher un coach spécialement formé dans ce domaine ou de faire des recherches pour trouver un coach qui partage vos croyances spirituelles et qui est capable de vous aider à les intégrer dans votre développement personnel.
En fin de compte, la vie spirituelle est une question personnelle et individuelle, et il est important de trouver les moyens qui fonctionnent le mieux pour vous pour cultiver une connexion profonde avec votre esprit, votre corps et votre âme.
Cet ouvrage va très loin et très profond : coach ou client, lisez-le !
Vous pouvez vous le procurer chez l’éditeur
La psychologie humaniste est un courant de pensée qui met l’accent sur le développement personnel et la capacité de l’individu à atteindre son plein potentiel. Le développement transpersonnel, qui peut être vu comme une extension de cette approche, vise à intégrer une dimension collective et à favoriser la coopération entre les individus. Les pratiques visant à promouvoir ce développement sont encore peu nombreuses, mais il existe un potentiel dans les mouvements d’écopsychologie qui cherchent à relier la santé mentale à la santé de l’environnement.
Le développement personnel est donc un processus qui vise à améliorer la qualité de vie et la compréhension de soi et du monde. Il s’agit d’une démarche qui s’intéresse à l’amélioration de la santé mentale, aux moyens d’atteindre des objectifs et à la recherche d’une plus grande satisfaction et épanouissement dans la vie. Dans ce cadre, les techniques de développement personnel visent à apprendre à mieux se connaître et à gérer ses émotions, à augmenter sa confiance en soi, à développer des aptitudes personnelles, à prendre des décisions plus éclairées et à améliorer ses relations avec les autres. Il y a deux types d’accompagnement distincts, l’un centré sur les blessures et les pathologies (psychothérapie), l’autre centré sur le déploiement du potentiel et l’expression des ressources (développement personnel). Il est important de noter que ces deux types d’accompagnement peuvent se compléter et se renforcer mutuellement, car ils s’adressent à des aspects différents de la personne. La psychothérapie peut aider à libérer des blessures et des blocages qui limitent le développement personnel, tandis que le développement personnel peut aider à développer des compétences et des ressources qui peuvent soutenir le processus de guérison.
Que se passe-t-il si l’on passe des stades personnels aux stades transpersonnels ? L’attention se déplace vers des réalités plus vastes et plus profondes, ouvrant la conscience au sentiment d’être une partie intégrante d’un tout plus grand. Les limites auto–imposées qui définissent l’individualité s’estompent et les mécanismes de défense de l’ego sont remplacés par l’ouverture et l’expansion. L’individu se sent alors connecté à un réseau de relation plus vaste, ce qui le relie à des niveaux de conscience plus profonds. Ces changements sont souvent accompagnés d’une profonde transformations de la façon dont le sujet perçoit et interagit avec le monde qui l’entoure, et peuvent même engendrer des changements physiologiques.
La conscience aux stades transpersonnels est donc plus axée sur l’ensemble et la vie universelle, et s’efforce de comprendre comment fonctionnent et interagissent les différents aspects du monde, ce qui permet d’appréhender les problèmes à un niveau plus global et plus systémique. De plus, elle reconnaît que la vie est plus grande que l’individu et qu’il est possible de construire des relations saines, harmonieuses et durables avec tout ce qui vit et existe.
Il est des livres qui ressemblent quelque part à des ouvrages de développement personnel ou à des méthodes de bien-être, mais qui proposent comme voie… la littérature !
Typique de cette vision, assez “thérapeutique”, au sens où elle s’organise à partir des “problèmes” de la personne, telle une prescription de littérature : BIBLIO THERAPIE Héloïse et Tatiana du blog Peanut Booker vous prescrivent
Emma Pujar a trouvé une très belle voie spirituelle : celle de la poésie.
Une voie où sa parole évoque aussi son expérience spirituelle.
La méditation : expirer – inspirer dit le titre du livre qui résume ses 2 parties :
Expirer : ” J’inspire – S’envolent alors mes rêves, mes secrets, quelques rires
Parfois spirituels, souvent teintés de passion.
Inspirer : ” Je dresse des portraits, en chacun, je décèle un trésor
J’espère que tu y trouveras de la joie et du réconfort,
J’y ai trouvé l’envie de me battre, et d’expirer encore.”
“Ensemble,
Inspirons l’air, légers,
Expirons l’espoir.”
L’attente à cueillir
Je médite
Parfois je crois échouer
Je sens seulement mon cœur palpiter.
Je m’agace
Moi qui voulais me relier à l’immensité
Me voilà coincée dans ma petite intimité.
J’explore
Les palpitations et leurs répercussions
Leurs sources et leurs points de tension.
Je découvre
L’état de mes plaies délaissées
L’ouverture de ce que je ne voulais affronter.
Je descends
Je monte
Entre Terre et Ciel, je joue à la marelle.
J’inspire
J’expire
Je lâche
Je prends
Perpétuel
Mouvement.
J’ouvre les yeux
L’instant est mon souvenir
Je referme hâtivement les yeux
La lumineuse Immensité a manqué de m’éblouir.
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Diffuse l’énergie depuis le bassin……………….
Notre société a cultivé son cerveau gauche, la rationalité, le cartésianisme… Au détriment du droit, de la pensée globale, créative, intuitive.
Comment notre société peut se transformer, permettre de nouvelles façons de voir, par une vraie reconnexion avec notre cerveau droit ?
C’est aussi cela que Spiritualités Magazine propose, car la raison ne mène à rien sans l’imagination, la vision globale, la créativité… et la spiritualité !
Dans ce livre, 40 auteurs dans leur diversité et avec des angles d’approche très divers entrelacent de leurs témoignages les propos des auteurs,
“À la suite de Spinoza et Bergson, j’appelle « sagesse intuitive » la pensée globale qui intègre science (connaissance objective analytique) et spiritualité (savoir subjectif synthétique) au sein d’une intelligence affective qui culmine dans l’art de vivre. C’est finalement à emprunter la voie symbolique de l’intuition – la pensée qui relie, unifie et s’accorde au sens évolutif de la vie – que ce livre nous invite. Le contraire de la voie diabolique du mental qui sépare, détruit et conduit à l’absurdité du monde transhumaniste. Après des siècles de dissociation entre l’Homme et la Nature, ce nouveau courant de pensée se place avant tout sous le signe de l’unification des polarités.” P. 21
“Celles et ceux qui seraient « à droite » – cérébralement et non politiquement bien sûr – auraient des appétences particulières pour la spiritualité.” P. 39
“Si l’on considère par exemple l’intelligence spirituelle, Howard Gardner estime que la spiritualité est un mélange d’intelligences inter et intrapersonnelle. Ainsi, nous pouvons tricoter d’autres intelligences à partir de deux formes d’intelligences. Nos capacités se démultiplient” P. 53
“Spinoza, qui a réussi une parfaite alliance entre la logique et le cerveau droit plus mystique, a défendu un sentiment d’unité avec son concept de monisme : « Nous faisons partie de la Nature, rien ne nous sépare de l’univers ». C’est l’idée d’harmonie qu’a toujours prônée la philosophie grecque. Ou encore l’expérience numineuse de Jung qui réveille en nous cette envie de spiritualité”. P. 95
“Pourriez-vous nous indiquer les pistes pour aller vers le meilleur futur ?
Philippe Guillemant : ce sont nos pensées et nos émotions qui engendrent le futur. Or nous sommes plongés dans un conditionnement. Nous ne pouvons pas changer avec le mental. Il faut réussir à faire taire ce « petit vélo ». Nous sommes prisonniers de l’analyse permanente de notre mental que la méditation permet d’atténuer grâce au lâcher-prise. Ainsi pour aller vers le meilleur futur, il faudrait se mettre en état de captation, se libérer des conditionnements pour nous mettre dans un état spirituel.” P. 152
“En neurosciences, il est aujourd’hui démontré scientifiquement que la méditation modifie favorablement la chimie de notre cerveau. Ce sont les mêmes ondes alpha (13 Hz) que nous utilisons pour l’hypnose et la méditation pour se débrancher, comme nous l’a expliqué l’hypnologue Philippe Genest. Pratiquer la méditation permet de mieux connecter les deux hémisphères de notre cerveau et d’atteindre une meilleure harmonie.” P. 299
“La méditation est aussi un excellent moyen de développer sa créativité, car elle permet d’améliorer à la fois la pensée divergente (cerveau droit) et la pensée convergente (cerveau gauche). L’artiste David Lynch explique le potentiel créatif de la méditation dans son livre Catching the Big Fish : Meditation, Consciousness, and Creativity” P. 300
“Plus que tout, c’est notre rapport au travail qui est en train de basculer, et la place qu’il prend dans notre quotidien. Les conditions de travail et relations managériales sont actuellement trop souvent toxiques, d’où les arrêts maladie, les burn out, les décisions de reconversion en masse. Ce sont les signes précurseurs de changements profonds. Les modalités de travail ne sont plus en adéquation avec nos besoins et aspirations. Même si des évolutions sont déjà visibles, le chemin est long car les mentalités et les comportements n’évoluent pas au même rythme.” P. 364
“Les managers sont en fait déjà hybrides : il leur faut à la fois des capacités organisationnelles et une intelligence relationnelle pour stimuler au mieux la performance de leurs équipes. Le problème est que ces fameuses compétences « couteau Suisse » sont difficiles à acquérir car si on en revient à l’asymétrie cérébrale, cela demande aux managers de savoir jongler avec les deux hémisphères de leur cerveau et d’avoir une approche résolument bicéphale de leurs collaborateurs entre le savoir-faire et le savoir-être. Ainsi, les dirigeants devront dans le futur, être de plus en plus souples et holistiques.” P. 366
Hypnose. Au-delà de l’hypnose l’oracle hypnotique : vous tirez chaque jour où chaque semaine une carte. C’est la clarté d’un Oracle qui va résonner en vous, qui va révéler des émotions enfouies, éclairer vos questionnement.
Vous accédez à un message intérieur puissant, délivré par une image symbolique, image envoutante. Peu à peu votre inconscient se libère. Peu à peu l’inconscient libéré vous appelle à l’action. Autohypnose, alignement de la tête, du cœur, du corps, et transformations profondes, profondes.
Pour tirer au hasard un oracle du jour, rendez-vous sur le Facebook de spiritualités Magazine
BAGLISTV aborde la transe sur le plan de la spiritualité, de l’ésotérisme ou de la psychologie des profondeurs, du sacré, comme ici. Je dirai, aujourd’hui, sur le plan aussi de la psychologie transpersonnelle et des états modifiés de conscience.
“Les phénomènes de transe ont de tout temps existé et cependant, la pensée officielle dominante ne les prend pas vraiment au sérieux. Nous nous interrogeons pourtant: que se passe-t-il lors d’une transe ? Quelle partie de l’humain y est-elle convoquée ?”
Extraits de BAGLISTV
– Les phénomènes de transe sont connus depuis très, très longtemps et je dirais qu’ils sont restés dans toutes les autres cultures que la culture occidentale. Et encore, il faudrait voir du point de vue de l’histoire de l’Occident (…).
Je pense par exemple aux possédés de Saint Médard au dix-huitième siècle (1) Voir en bas de page l’émotion de Voltaire ! dans laquelle on voit quand même que c’est quelque chose qui est très communément partagé. Mais on voit bien comment aujourd’hui aussi souvent on a une espèce de réticence devant ce genre de phénomène. Comme si on n’arrivait pas à les penser comme si on ne pouvait pas les faire rentrer. Dans le cadre de notre part. Mais notre pensée officielle acceptée est dominante et justement, nous voudrions réfléchir à nouveaux frais, à à ce genre de phénomène, se demander ce qui s’y passe exactement, ce qui est convoqué de l’humain et pour aborder ce sujet (…)
– On peut regarder en France ce qui se passe notamment dans les centres antidouleurs où je pense à peu près 80% des centres antidouleurs où intégrés la Transe à travers l’Hypnose et l’Hypnose est notre façon actuelle et culturelle d’utiliser la transe qui est pratiquée dans un tas d’autres cultures. Et depuis très longtemps. Et on voit bien les effets dans le domaine de la douleur, de l’utilisation de cette de cette transe avec une meilleure gestion de l’émotionnel liée à la douleur. Et puis même sur la sensation elle-même de de la douleur. Et puis on voit aussi l’efficacité de la transe à travers l’hypnose pour un tas de pathologies différentes.
– La transe nous ouvre sur un monde différent c’est à dire une autre réalité. C’est pour ça que je, j’ai rejoins Yung dans la majorité de ses concepts et ses pensées car je trouve que effectivement la transe permet ce processus d’individuation car la transe permet de toucher des registres de la psyché qu’on n’arrive pas à toucher dans des contextes de thérapie classique.
– La transe est un objet extrêmement sérieux à étudier dans toutes ses dimensions (…). La transe qui qui signifie en fait passer d’un État à un autre. On sait que les états de conscience peuvent être modifiées. Des États qui sont extrêmement favorables à l’accès à un matériel qui est impossible d’avoir ou de voir se présenter où se présentifie lors de d’approches classiques pour certains et aussi des expériences. Enfin, la transe transite vers des états élèves de la conscience, c’est à dire que peuvent avoir effectivement permettre au sujet de mettre à jour ce qui pose problème et qui était complètement enfoui dans le fin fond de la psyché de la vie psychique.
Mais pour les esprits sceptiques et rationalistes, il fallait bien que, aujourd’hui en 2022, France Culture… s’intéresse à la transe, aux états modifiés de conscience.
Enfin la légitimation arrive !
Ecoutez !
Verbatim de l’émission
Les scientifiques s’intéressent de plus en plus à la Transe, et oui, soit l’exercice qui consiste à transiter vers un État modifié de conscience, et ce par des moyens divers, chamaniques, hypnotiques, médiumniques bien d’autres longtemps.
La culture occidentale l’ont approchée au prisme de l’Ethnologie et maintenant Guillaume les États modifiés de conscience suscités par la transe rencontrent dans la communauté scientifique un intérêt renouvelé. Pourquoi cette fois ? Pour leurs vertus thérapeutiques ? Illustration parmi d’autres de ce changement d’approche et de réputation. Depuis le mois de novembre dernier, l’Université Paris 8 propose des cours d’introduction à “Transe et état de conscience modifiée destiné aux professionnels de santé”. Une première mondiale. Antoine bioy, Psychologue, professeur de psychologie clinique et psychopathologie, co-responsable de cette formation, nous explique le regain d’intérêt.
J’ai toujours un intérêt croissant pour le fait de savoir qu’est ce qui provoque le changement en fait chez les personnes du point de vue thérapeutique. On va dire au début du 20e siècle et particulièrement la 2e partie du 20e siècle. On a commencé à isoler ce que l’on a appelé les États de conscience modifiés. Alors en fait, on les connaît sous d’autres termes : la sophrologie qui sont des pratiques, utilisant déjà ce que l’on va appeler, donc, les états de transe et le fait que ces états là soient déjà utilisés dans le champ du thérapeutique ouvre aussi la possibilité à d’autres pratiques telles que là transe cognitive auto induite et puis également d’autres pratiques. Qui commencent à se développer dans différents pays pour arriver à formaliser les modalités de prise en charge qui conviennent à une catégorie de patients qui va croissant, c’est à dire globalement de l’enfant, jusque à la personne âgée.
Dans Le Monde, Annick COJEAN, a enquêté sur le sujet
https://www.lemonde.fr/podcasts/article/2022/02/11/quand-la-science-s-interesse-aux-pouvoirs-de-la-transe_6113216_5463015.html
“Comment la transe modifie-t-elle l’activité cérébrale ? Cette pratique ancestrale présente dans de très nombreuses cultures est désormais étudiée dans les laboratoires. Dans ce podcast, Annick Cojean, grande reporter au « Monde », revient sur les recherches en cours sur cet état modifié de conscience.”
(1) Voltaire, Le Siècle de Louis XIV, chap. 37 « Du jansénisme », 1751
Quelques personnes du parti, qui allèrent prier sur le tombeau, eurent l’imagination si frappée, que leurs organes ébranlés leur donnèrent de légères convulsions. Aussitôt la tombe fut environnée du peuple ; la foule s’y pressait jour et nuit. Ceux qui montaient sur la tombe donnaient à leurs corps des secousses, qu’ils prenaient eux-mêmes pour des prodiges. Les fauteurs secrets du parti encourageaient cette frénésie. On priait en langue vulgaire autour du tombeau : on ne parlait que de sourds qui avaient entendu quelques paroles, d’aveugles qui avaient entrevu, d’estropiés qui avaient marché droit quelques moments ; les prodiges étaient même juridiquement attestés par une foule de témoins qui les avaient presque vus, parce qu’ils étaient venus dans l’espérance de les voir… Le tombeau du diacre Pâris fut le tombeau du jansénisme dans l’esprit de tous les honnêtes gens. Ces farces auraient eu des suites sérieuses dans des temps moins éclairés. Il semblait que ceux qui les protégeaient ignorassent à quel siècle ils avaient affaire2.
La démarche d’Idris LAHORE est pleinement, sereinement, systématiquement holistique. Il va chercher tous les éléments qui interagissent entre eux pour proposer un système complet de guérison.
A commencer par l’introduction de ce que, nous dit-il, la médecine conventionnelle comme les médecines alternatives ignorent presque toujours : les niveaux de thérapie.
Ce tableau donne la vision d’ensemble de l’être humain qui permet d’ajuster les thérapies et de les rendre réellement efficace : elles ne traitent plus des symptômes, elles ne déploient pas des thérapies d’un niveau inférieur, capables de se transformer en nouvelles atteintes et symptômes.
Chaque niveau correspond à des types de thérapie spécifiques reliées aux éléments qui composent ce niveau.
Extrait
L’intelligence du corps va, de manière naturelle, vers une globalisation. C’est nous qui fragmentons les choses. Le corps a une intelligence globale : si tu agis à droite, il y a aussi un effet à gauche.
Si tu donnes un sens à ce que tu fais, les autres ont tendance à s’associer à ton projet. Si tu comprends réellement une indication avec ton mental, ton Cœur a tendance à suivre et ton corps aussi. Cependant, pour retrouver cette globalité, il faut s’entraîner à sortir petit à petit de la fragmentation.
Extrait
L’être humain est composé de trois centres dits inférieurs : • le centre intellectuel : siège de l’activité pensante. C’est là que se forment pensées, représentations, concepts, idées, raisonnement, logique…
En lui se trouvent également en germe deux centres dits supérieurs et que le chemin vers l’Esprit lui propose de développer :
Extrait
Le praticien des différentes branches du Samadeva, que nous appelons un “euphoniste-énergéticien“, utilise des méthodes pour rééquilibrer l’ensemble de la vie de son client, considérant que la santé ne peut être maintenue ou se rétablir que si tous les domaines de la vie de l’individu sont en harmonie : seule cette harmonie globale garantit une circulation énergétique harmonieuse. L’euphoniste est donc avant tout un praticien qui, avec l’aide d’autres thérapeutes spécialisés comme les médecins ou les psychologues, essaie de faire comprendre à son client sa part de responsabilité quant à sa propre santé, en l’aidant à la maintenir grâce à ces techniques. Meilleure santé et vie plus ongue, connaissance de soi, développement de la conscience de soi, e la présence, harmonisation de l’état énergétique et amélioration de vitalité : tels sont les buts recherchés par les pratiques euphoniques.
Pour comprendre la spécificité de ces approches thérapeutiques, voici des éléments de base… Mais il faut entrer complètement dans le livre (et les 2 tomes précédents), pour en mesurer la portée et commencer à travailler vraiment sur soi (ou les autres), encore que… une compréhension en profondeur et une pratique spirituelle bien ancrée peut s’inspirer de bien des apports de Idris Lahore
Extrait
A cette sagesse de l’organisme (celle qui régule notre température cicatrise nos plaies, etc.), nous appliquons trois principes thérapeu_ tiques spécifiques du Samadeva, qui consistent à associer :
• la posture ou le mouvement spécifique à chaque douleur ou chaque handicap ;
• la concentration intensive sur les sensations provoquées, c’est-à-dire la mobilisation de l’attention ;
• une technique respiratoire spécifique
Ces trois éléments combinés forment ce que nous nommons un “Arkana thérapeutique” qui va guérir ou réduire notablement, et souvent d’une façon étonnamment efficace, la douleur ou le handicap du pratiquant.
La combinaison spécifique de ces trois éléments a un effet sur toute la colonne vertébrale (muscles, tendons, nerfs, vaisseaux, articulations) et semble permettre à tout le corps de se redresser tout en se détendant. La colonne vertébrale ainsi redressée et détendue, tous les organes profitent de la libération et de l’espace créés par l’Arkana thérapeutique. Le processus curatif d’auto-régulation peut ainsi entrer en action. Cette technique agit à la fois sur les blocages musculaires et articulaires ou vertébraux, sur les flux énergétiques et sur la transmission de l’information par la voie des neuro-transmetteurs.
Les Arkana thérapeutiques s’appliquent évidemment en priorité aux malades. Il en existe cependant des variantes dont le but est la prévention des troubles ainsi que le maintien de la guérison ou du soulagement, une fois ceux-ci obtenus. Ceci nous fait comprendre que le Samadeva Thérapeutique était (et est toujours !) une méthode d’auto-guérison naturelle, efficace, simple et facile à apprendre.
Extrait
Du point de vue énergétique, c’est encore le même processus. Le problème est un blocage énergétique et les pensées ou émotions s’y fixent. Les gens pensent que leur problème est dû à leur situation, leurs pensées ou leurs émotions. En réalité, le vrai problème est le refus de rester dans le flux de la vie : voilà ce qui perturbe le flux de l’énergie. L’énergie intérieure ne circule plus et la vie extérieure ne circule plus non plus. Il s’agit de rendre à cette énergie sa fluidité et à la vie, la fluidité. Cela ne se fera pas en pensant au problème ou en l’analysant, ou bien si : trente ans après… On finit toujours par comprendre ! Mais les problèmes du mental (donc les pensées et les émotions) ne peuvent pas être réglés par le mental. On peut agir sur le problème en rétablissant le flux de l’énergie et en emmenant la personne dans la vie : en la faisant bouger ! Voilà aussi pourquoi on dit que l’oisiveté est la mère de tous les vices. Paresse, oisiveté, passivité entretiennent les problèmes, elles vous sortent et vous maintiennent hors du flux de la vie, donc les énergies stagnent et les humeurs aussi, ce qui signifiera tôt ou tard maladie et mal-être.
Le tableau des thérapies ci-dessus situe, bien sûr, le spirituel au dessus de toutes les autres formes de notre existence. La Psychologie Spirituelle ou Essentielle nous fait découvrir notre “étincelle divine”.
Extraits
Alors que la Psychologie de l’Ennéagramme nous permet de mieux comprendre notre personnalité, nos modes de fonctionnement, toutes les stratégies que nous avons mises en place depuis l’enfance pour nous permettre de survivre et de nous adapter à notre environnement, la Psychologie Spirituelle, derrière ce masque de la personnalité, nous fait découvrir une autre réalité qui transcende l’ego, un autre élément qui ne s’est pas développé sur la base d’apprentissages, de conditionnements, de réponses à l’environnement : un élément qui est déjà là à la naissance et qui vient d’autres mondes. Il s’agit de cette “étincelle divine” dont parlent certains courants, notamment religieux, la partie la plus authentique, la plus vraie, la plus élevée de nous-mêmes, celle qui porte toutes nos impulsions vers le bien, le beau, le vrai. C’est ce que nous appelons l’essence spirituelle, qui est en germe au plus profond de nous et qui ne peut pas se développer naturellement : pour manifester notre essence spirituelle, nous devons apprendre à nous connaitre et nous devons progressivement la dévoiler, enlever les voiles de notre (fausse) personnalité.
Extrait
Le corps physique étant trop dense pour l’esprit, c’est comme si, lors de l’incarnation, une force l’obligeait à entrer dans le corps physique. L’incarnation humaine se fait dans la violence. Or, lorsqu’on veut s’éveiller à sa propre nature, sa nature véritable, donc sa nature spirituelle, il faut pouvoir s’incarner avec douceur. Ce n’est possible que si, à la fin d’une vie, on parvient à se désincarner avec douceur.
Ici, l’équipe de Spiritualités Magazine vous accompagne au travers d’exercices en ligne et de rendez-vous en vidéo-conférence.
Par ailleurs nous organisons divers séminaires, ainsi que des formations pour des groupes ou des entreprises.
Vous avez remarqué que nombre d’articles du site portent sur des livres récemment parus. La plupart ont comme intention d’accompagner un changement personnel et global. Les méthodes, les fondements théoriques, les traditions sous-jacentes, varient largement. Ce n’est pas contradictoire, et vous pouvez accompagner votre travail intérieur dans la variété des approches, ou dans l’enthousiasme d’avoir découvert ce qui vous convient parfaitement. L’important est d’y travailler régulièrement et de persévérer. Certaines pratiques, comme la méditation, fait partie de toutes les voies de changement et d’élévation individuelle et collective.
Nous vous proposons une continuité de réflexions, de pratiques, d’exercices, issues à la fois de l’expérience de notre équipe et de notre interprétation ou de notre aménagement de passages des livres que nous présentons. Ainsi, les livres qui vous conviennent le plus pourront, eux-aussi vous accompagner dans une démarche libre et éclairée.
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Je me lève du mauvais pied. Comment faire ?
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Les Editions GERESO qui éditent des livres très clairement présentés, une auteure – Mireille VIE – qui est une professionnelle du coaching, expérimentée, très méthodique et progressive : voici un livre qui peut servir de base à tous ceux qui veulent se prendre en main par eux-mêmes ou avec un minimum d’intervention extérieure… puisqu’il s’agit d’auto-coaching.
Mireille VIE part de la plus simple et de la plus puissante des idées : nous pouvons choisir nos idées, choisir correctement nos pensées, et c’est cela qui nous permet de faire face sereinement à la plupart des situations qui se présentent à nous.
Une autre façon de le dire : la réalité est faite
1/ de faits observables : nous ne pouvons agir à ce niveau, nous acceptons
2/ d’interprétations, de biais, de préjugés, de déductions… bref de représentations. Celles-ci dépendent de nous. Nous pouvons agir au niveau de nos réactions à ce qui se passe.
Le livre va développer 20 situations de la vie quotidienne pour lesquelles le simple usage de notre cerveau, notre pensée, va permettre d’adopter la bonne stratégie, et de nous sentir bien mieux !
Nous sommes invités, avec quelques efforts, à modifier notre façon de penser. Cela en vaut la peine nous dit l’auteure… Je confirme !
Les textes sacrés de la tradition tantrique du Cachemire, le Vijñanabhairava Tantra, inspirent à Nathalie Delay un yoga de l’instant. Revenir à notre vraie nature. Découvrir l’ultime, la non-dualité, entrer en contact direct avec nos perceptions, nos émotions, nos pensées et nos actes, pour revenir vers notre vraie nature.
« Ce que nous avons ici est irrésistible. Nous devons remercier Nathalie d’avoir su humblement et lumineusement rendre à ce texte son sens universel au-delà de ses spécificités religieuses traditionnelles. »
A la fin de l’inspiration ou de l’expiration le mouvement se suspend, l’énergie s’apaise. Dans cette pause l’essence apaisée se révèle.
Créations originales de Jean-Marc Blancherie, à partir du texte de l’auteur
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Cette idée d’un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc Dufumier, Jean-Marie Pelt, Haru (Leader amérindien), Jean-Baptiste de Foucauld.
Cette fois, avec 50 personnes, au moment du confinement, c’est une méthode et une énumération très précise des pensées – actions pour le changement que l’auteur nous propose.
Pour écouter le podcast, aidez vous des quadrants de Ken Wilber
Quadrant de Ken Wilber par Kévin Solinski
Comment aborder avec une vision, une intention, positive, la vie commune, les institutions, les enjeux collectifs de notre temps ?
Cette question est rarement posée. Elle est même absente des concepts et des débats politiques, là ou il serait simple de parler, tout simplement de qualité de vie. Qualité de vie pour tous, et chacun, avec le souci de combler les inégalités et de préserver la planète.
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Vers la page de présentation du livre
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Voici un très beau livre, très bien écrit, une belle écriture et une pensée vraiment profonde
Sans prétention, je travaille beaucoup non seulement la thématique mais aussi la forme l’écriture elle-même.
J’étudiais votre livre, LA PAIX INTERIEURE, que vous avez écrit je suppose l’année passée, lorsque prenant tout le monde au dépourvu, une guerre éclate en Europe…
En fait ce livre a été écrit bien avant et ça ne fait que confirmer que nous sommes dans une société où on privilégie la recherche de pouvoir, et aussi la dimension matérielle au détriment du spirituel. C’est une erreur gravissime tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Et ce qu’on appelle le progrès, certes il y a plein de choses, mais on a aussi fait d’énormes progrès en termes d’armement par exemple, et on a affaire à des imbéciles qui se trouvent présidents de nations et qui sont des enfants qui jouent à la guerre. Il y a l’exemple des Russes, on en a un peu l’habitude, mais par exemple le président de la Corée du Nord : lui ça se voit que c’est gros bébé qui joue avec ses jouets. sauf que ses jouets ils confinent à l’armement nucléaire. ça peut avoir d’énormes conséquences désastreuses au niveau de l’humanité et ces programmes d’armement s’effectuent au détriment de l’élévation spirituelle.
C’est à dire qu’on est encore embryonnaire sur le plan spirituel. L’homme est en transition, dans une étape intermédiaire entre le singe et l’homme.
J’ai trouvé que le contenu de votre livre, en quelque sorte montait en puissance spirituelle au fur et à mesure, et vous accompagnez le lecteur depuis des choses assez simples et très ressenties au départ et puis peu à peu vous approfondissez. Le début est d’ailleurs une très belle présentation du thème je pense qu’on peut s’en servir pour présenter le livre.
Mais tout simplement, qu’est-ce que c’est que la paix intérieure
La question n’a rien de simple !
C’est un espace progressivement stabilisé, le rapport à soi-même aux autres et au monde, où il y a une secondarisation de la pensée et du vécu affectif et corporel, mais où on n’est pas pris au piège de l’actualité effervescente, où il se passe toujours des tas de choses dans le monde et dans le quotidien. On n’est pas pris au piège et on reste si possible dans un état intériorisé, et calme, serein. Même si on peut être malmené par des expériences de vie, au niveau amoureux, familial, professionnel, social, interplanétaire…
Il s’agit de ne pas être prisonnier de cette effervescence extérieure et quoi qu’il arrive de rester à peu près tranquille. Un sage par exemple, si on lui annonce la fin du monde dans cinq ou dix minutes, s’il est en train de boire un thé il continuera de boire son thé. Et sa main ne tremblera pas. C’est l’exemple extrême. J’aime beaucoup cette image, je la visualise effectivement et essayons de ne pas être agrippé par l’actualité. Evitons par exemple de regarder tous les jours les informations télévisées qui sont toujours focalisées sur les drames, sur ce qui ne va pas. Donc c’est une attitude, la paix intérieure, un processus. Un processus qui nécessite cet état d’intériorisation que progressivement on va stabiliser en ne laissant pas prise aux pièges. En ne se laissant pas malmener par ce qu’il se passe à l’extérieur.
On arrive quand même ne pas se couper de l’extérieur ?
Non : il ne s’agit pas d’être indifférent à ce qui se passe autour de soi. Chez sa famille chez des amis dans la société dans le monde. Ce n’est pas une position indifférente, pas du tout. C’est une position de retrait, de recul, alors à son acmé on pourrait dire de sagesse. Il y a des êtres qui y sont parvenus. ça veut dire que c’est possible. Je préfère lire et écouter ces maîtres là plutôt que ceux qui nous nous disent que tout va mal. Et que ça va aller de pire en pire.
Est-ce que c’est la même chose que la quête du bonheur ?
Effectivement, c’est pour ça que la première partie je l’ai pour beaucoup consacrée à la présentation d’une joie sereine, d’un bonheur paisible. le mot bonheur en général fait peur. On le trouve utopique, déréalisé. Je soutiens dans d’autres travaux la valeur formidable de l’utopie. Victor Hugo nous dit « l’utopie c’est la réalité de demain » parmi toutes les belles choses qu’il a pu nous transmettre… Quel que soit mon sujet de recherche je cite des pensées admirables de de Victor Hugo. C’est un maître exceptionnel. L’utopie c’est la réalité de demain, si nous y travaillons, évidemment. il ne s’agit pas de rester passif et de travailler individuellement, en groupe et collectivement. A la mise en place de ce bonheur paisible, de cette joie sereine qu’accompagne la paix intérieure. L’une ne va pas sans l’autre. Donc c’est un travail sur l’intériorité qui permet d’y parvenir.
Un travail sur l’intériorité, ça veut dire aussi que l’on veut vivre autrement. C’est lié à un changement aussi ?
Exactement, c’est un projet qui peut paraître ambitieux, irréalisable. C’est de penser autrement. De vivre autrement. C’est pour ça je cite d’ailleurs Emil Cioran, un philosophe absolument magnifique. C’est quelqu’un qui vivait différemment, qui pensait différemment, qui écrivait autrement. J’aime beaucoup cette différence. Ce qu’on pourrait appeler la passion de l’altérité. J’aime beaucoup qu’on soit pareil. Sur le plan biologique, psychologique, relationnel, bon. Mais j’aime beaucoup les personnes qui ont une couleur différente, une manière de vivre et de penser autre que la manière commune. Et des hommes qui disent autre chose que ce qu’on entend. Non seulement à la télévision que je critiquais précédemment mais aussi dans les cours universitaires. On récite encore et encore les mêmes choses. J’y ai consacré pas mal d’années, j’ai fréquenté cinq universités parisiennes et parfois admirables. Mais parfois on répète le par cœur. Mais justement après mon doctorat en psychologie, bien sûr j’étais satisfait, mais frustré aussi. Il me semblait que c’était intéressant d’aller voir ailleurs.
Justement je me suis demandé dans quelle discipline. Et c’est la philosophie, l’éthique, à la Sorbonne, notamment parce que Robert Misrahi y travaillait. J’adorais ses travaux.
Je fais en sorte de rencontrer les auteurs qui m’intéressent vraiment et j’ai rencontré Robert Misrahi, et c’est ce que j’ai fait et Edgar Morin. Je ne me suis pas contenté de les lire j’ai voulu savoir si le personnage correspondait à la théorie et dans ce qu’il convient de retenir de mon travail. Et je les ai invités dans des colloques de psy et il démarre et pour provoquer aussi il démarrait son intervention ainsi : « je vais vous montrer que l’inconscient n’existe pas » puis il développait sa pensée avec une méthodologie de philosophe. C’était très intéressant. Or sa femme était psychanalyste lacanienne et un jour je l’ai ramené en voiture je lui demande : avec une femme lacanienne comment vous faites, comment ça se passe ?
Ça se passe mal. On a pris la décision sage de plus aborder la question.
Mais expliquez-moi comment l’inconscient n’existe pas ?
Je n’en ai aucune idée ! Je suis persuadé du contraire !
Je suis quand même psychothérapeute depuis 35 ans et force est de constater que ce soit d’ailleurs dans ma propre trajectoire existentielle, ou dans celles que j’ai accompagnées, je pourrais le dire aussi aux niveaux national et international, que l’inconscient existe bien. On fait des choses, et parfois terribles, notamment en termes de conflits, de barbarie, sans trop saisir pourquoi on fait ça. il y a de mauvais préconscients ou dans bien des cas totalement inconscients. Oui oui la tension existe. Les existences sont des rencontres plus ou moins tumultueuses entre nos désirs et nos peurs.
(…)
Je critique les postfreudiens ou les post-lacaniens. Les deux choses qu’ils n’ont pas pensés, c’est 1/ l’amour et 2/ la spiritualité
Il y a un deuxième homme c’est Jung. C’est aussi l’inconscient collectif et donc vous-même vous vous insistez beaucoup sur les interconnexions. La paix intérieure ce n’est pas quelque chose de solitaire.
C’est exactement ça. Et donc il nous éclaire sur tout ça. La paix intérieure est liée à au moins cinq niveaux :
Donc c’est tout sauf un enfermement sur soi-même, dans sa bulle, un extérieur du monde. Mais je trouve que Jung va plus loin que Freud. L’inconscient freudien est individuel, l’inconscient Jungien est collectif. Mais je me propose d’aller plus loin en soutenant un inconscient du monde vivant. C’est à dire pas seulement les humains et aussi les animaux et aussi la végétation par exemple j’ai un rapport très particulier très affectueux avec les arbres. Ils me transmettent énormément de paix et ils me relient à la fois la terre et à la fois au ciel.
Nous sommes bien dans une époque où cette évolution est palpable. Il y a de plus en plus de gens qui se relie comme ça ou au vivant en général et la place de la nature ce n’est pas seulement écologique au sens politique du terme c’est bien en même temps quelque chose de spirituel. Et on sent qu’il y a de la recherche dans ce sens or elle est élargie vraiment à l’ensemble du monde vivant.
Enfin personnellement je n’adhère à aucune religion terrestre dogmatique et qui ne me parlent pas. Je me sens d’une cosmologie cosmique, la vie est vraiment reliée à l’ensemble donc pas seulement terrestre mais aussi supra-terrestre. Quand le soleil va s’éteindre dans 4 milliards d’années, la terre n’existera pas non plus. Si on n’est pas relié à une dimension cosmique, sans le cosmos, sans l’univers, nous n’existerions simplement pas. C’est un grave problème de se limiter au seul inconscient individuel ou au seul inconscient collectif humain.
Il s’agit de se relier dans la mesure où on le souhaite, et où on intériorise suffisamment, où l’on médite suffisamment, de se relier à beaucoup plus grand que soi.
Vous parlez aussi d’une dimension initiatique, de la paix intérieure initiatique, qu’est-ce que ça représente exactement ?
C’est tout à fait complémentaire à ce qu’on vient de dire. Initiatique ça vient de « initiare ». Vers la prise de conscience des liens et vers l’élévation spirituelle. Donc la paix initiatique c’est une paix dont on souhaite qu’elle nous relie sur des plans spirituels, spiritualisés, mais même au niveau scientifique. Par exemple la physique quantique nous a montré depuis déjà un siècle que nous sommes tous interconnectés donc au niveau microcosmique c’est au niveau des quantas. Au niveau macrocosmique c’est au niveau des galaxies. Donc nous on est dedans, mais dans cet entre-deux si je puis dire. Donc c’est pour ça que la paix est initiatique. Parce qu’elle est nourrie à tout ce qui est microscopique, à l’infiniment petit, et à l’infiniment grand. Parmi les avantages ça nous amène à développer quand même une forme d’humilité. Humilité dont les humains manquent énormément.
L’initiatique c’est un passage
Un passage oui. Mircea Eliade a travaillé sur l’initiation, partout sur le globe. Et j’ai tiré profit de cet auteur. Il m’a passionné. Il est très expérimenté sur le thème de la démarche initiatique dans différentes cultures.
Qu’est-ce que vous pensez et de toute cette vague de livres, et moi je suis plongé dedans. Je m’intéresse aux auteurs et aux éditeurs et je trouve qu’il y a un nombre considérable de livres qui demandent aux gens de se transformer. Il y a derrière des gens qui ont des démarches qu’ils proposent. Je trouve que généralement c’est d’un bon niveau. En y mettant du don de soi. J’ai l’impression que ça s’accélère, que de plus en plus on va vers un monde différent avec une dimension spirituelle et qui fait en creux le contraire : cette façon qu’ont les gens de se détourner de ce qui jusqu’à présent faisait le quotidien, le politique, l’implication uniquement dans les problèmes du quotidien etc. J’ai l’impression qu’il y a une élévation par rapport à tout ça que l’on délaisse beaucoup de choses du monde tel qu’il se présente pour aller vers autre chose. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Je le vis dans mon travail de psychothérapeute, mais aussi de superviseur de professionnelles de la relation. Je passe beaucoup de temps à dire ce que vous venez de dire. À les inviter parce qu’ils ont des quotidiens extrêmement suroccupés, où ils ont beaucoup trop de patients. Je les invite à prendre le temps de vivre le silence, de vivre les promenades dans la nature, de méditer, de prier. De moins être pressés.
On parlait du bonheur. En fait, pour le bonheur, prendre son temps va plus vite !
(…) La suite, à écouter sur le podcast !
Ecoutez le podcast ***
Lieux sacrés : Mathieu LOURS et Benoit de SAGAZAN sur KTO
Le livre édité par Larousse “100 destinations pour s’éveiller à la spiritualité” pose d’emblée la question. Une question que l’auteur, Clare Gogerty, a dû se poser pour choisir ces 100 lieux… et elle ne s’est pas trompée.
Sa première réponse est sans doute la plus intéressante : ce sont des lieux qui recèlent une inexplicable magie. Ils suscitent en nous une impression profonde et mémorable.
Je pense en fait que c’est notre part de sacré qu’éveille le lieu. Un moment dans l’espace et le temps lui fait écho et résonne.
L’auteur nous parle aussi des voyages qui transforment. C’est au retour que nous le savons : “il s’est produit un changement intérieur, un approfondissement de la conscience de soi.”
L’intériorité et le lieu partagent une vibration, aménagent un espace où l’âme et le monde se rencontrent.
Quelques conseils pour un voyage d’éveil spirituel
1 ÉCOUTEZ L’APPEL
Y a-t-il un lieu qui vous attire plus particulièrement ? Êtes-vous prêt à vous lancer dans une quête spirituelle, une quête de sens ? Prenez conscience des lieux et des idées qui trouvent un écho en voUs. Suivez leur appeL Qui sait où cela vous mènera…
2 PRÉPAREZ-VOUS AU VOYAGE
Faites des recherches sur les lieux que vous allez visiter servez-vous de ce livre comme point de départ !
Tracez un itinéraire approximatif en laissant suffisamment de place à la spontanéité.
3 FRANCHISSEZ LE SEUIL
Les préparatifs sont terminés, le voyage commence.
4 VOYAGEZ INTENTIONNELLEMENT ET EN PLEINE CONSCIENCE
Partez dans l’intention de vous imprégner de la sagesse de cultures différentes de la vôtre. Investissez-vous mentalement et émotionnellement dans vos pérégrinations. Regardez vraiment ce qui s’offre à vous. Arrêtez-vous souvent pour réfléchir à ce que vous voyez. Accueillez les gens en gardant l’esprit ouvert. Marchez d’un pas léger. Soyez attentif. Notez vos expériences dans un journal.
5 RENTREZ CHEZ VOUS ET RÉFLÉCHISSEZ
Songez à la signification de votre voyage et aux changements qui se sont opérés en vous.
6 CONTINUEZ À CHANGER
Appliquez ce que vous avez appris dans votre vie quotidienne, Continuez à évoluer. Le voyage extérieur a beau être terminé, le voyage intérieur ne fait que commencer.
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Ne pas manquer : Une page vers l’interview de l’auteur
Alain DELOURME a écrit un livre profond qui nous fait monter, vibrer en spiritualité.
Il ne savait pas, lorsqu’il l’a écrit que la guerre allait saisir l’Europe. Mais ce livre est bien à la fois intemporel, existentiel, spirituel et d’actualité. Car la paix partagée, collective, dépend de notre désir et de notre travail de paix intérieure.
“Naître est un passage, mourir également. Entre les deux il est sain d’avoir les pieds dans la glaise et la tête dans les étoiles, nous dit l’auteur. Nous aiderons le lecteur, à effectuer ses propres choix et à se construire tout en s’apaisant.”
Présentation du livre
Cette paix intérieure est destinée à chacun. Il s’agit d’une source essentielle, vitale et intime aussi bien que universelle. Apprenons à entretenir le lien avec elle. Mais quelles sont les conditions requises pour bâtir cette paix en vous ? La soutenir malgré les souffrances de l’existence ? Et la consolider face à ce qu’on considère très souvent comme une menace, à savoir la mort ? Comment bâtir une paix durable qui tienne compte des besoins émotionnels, écologiques et spirituels partagés par les humains ? C’est ce que nous allons éclaircir. Témoignages et exemples alterneront avec les passages réflexifs pour rendre la lecture plus vivante, comme cette paix que nous recherchons.
Extraits
“Nous sommes reliés les uns aux autres dans des champs de résonance qui pénètrent jusqu’au cœur de l’être. L’univers n’est pas seulement cordes vibrantes et événements quantiques. La vie, l’esprit et la culture font partie de la réalité de ce monde, et une authentique théorie du tout mérite d’en tenir compte. L’univers lui-même possède une forme de conscience, une matrice cosmique de laquelle notre conscience a émergé et avec laquelle elle reste en lien étroit. Les nouvelles recherches sur la conscience reconnaissent que la vie et l’esprit font partie du monde et non des sous-produits du hasard.
La conscience transpersonnelle et l’interconnectivité indiquent que les consciences sont reliées, comme les galaxies le sont dans le macrocosmos, ou les quanta dans le microcosmos. Il existe des connexions entre la conscience d’une personne et l’esprit et le corps des autres. L’esprit humain n’est donc pas une entité isolée, mais une «écologie ». C’est ainsi que les guérisseurs et les chamanes peuvent provoquer des effets de télépathie par la solitude, la concentration, le jeûne, la psalmodie, la danse, le tambour ou des herbes psychotropes.”
“Ce qui m’intéresse n’est pas une théorie psychologique ni un système philosophique, c’est le saut existentiel et spirituel.(…)
Qui sait remédier à l’autre souffrance, la soif spirituelle insatisfaite ? Elle est pourtant le mal spécifique de notre temps. Sa guérison dépend d’un art de soigner initiatique. Il s’agit ici d’apprendre à redevenir un avec le Tout, à demeurer en union avec lui et à vivre par lui : « Si l’œil n’était pas ensoleillé, il ne reconnaîtrait pas le soleil. » Développer le maître intérieur est un des moyens pour y parvenir. Si ce dernier n’existait pas, les maîtres du dehors ne pourraient pas agir en nous.
“(…) La mort nous impose la conscience de la finitude de l’existence, ce qui ne signifie pas pour autant la disparition de la conscience ni de la paix. La mort rend-elle l’existence absurde ou lui donne-t-elle son sens ? Est-elle un achèvement ou une étape dans le processus de libération ? Une rupture définitive ou un stade de croissance ? Existerait-il un lyrisme terminal, après les difficultés du parcours terrestre et le travail du trépas, qui nous ferait embrasser l’Absolu ? (…)
La menace n’est pas la mort, mais la peur. En effet, la plupart de nos craintes ne sont que des écrans qui cachent et révèlent une peur plus profonde : celle de la fin. Nous avons peur de la maladie car elle nous évoque la mort. Nous avons peur de l’accident car il nous rappelle notre finitude. Nous avons peur de la solitude car le sentiment d’abandon et le désespoir qui l’accompagne nous ramènent à la fin de notre existence désormais futile. Finalement, nous avons peur d’avoir peur.”
Pratiquer la psychologie positive, c’est très simple. Et cette pratique va faciliter votre cheminement spirituel.
Pourquoi ? Parce que le but de ces pratiques est de s’aimer soi-même et d’aimer les autres, d’éprouver une profonde joie de vivre. Il ne s’agit pas de peindre en rose la réalité, mais d’orienter ses émotions, de cultiver ses émotions positives. C’est une psychologie qui porte sur ses potentialités, ses vertus, la possibilité d’accomplir ses aspirations, et tout ce qui relève de son élévation psychologique.
Ces programmes de PSYCHOLOGIE POSITIVE permettent de s’orienter, trouver une orientation d’esprit d’élévation et de bienveillance, de donner du sens à son existence.
Et de la même façon que l’on peut travailler son corps, on peut s’entraîner, travailler sur son esprit.
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Sur le site psychologies.com :
Pour comprendre ce qui différencie psychologie positive et psychologie
Un livre écrit à trois, un côté rigoureux, sérieux, dans ce champ de la psychologie transpersonnelle, où l’on entendait des choses qui partaient un peu dans tous les sens.
Ses origines, ses concepts, et sa pratique… ce livre fait vraiment le tour du sujet. Et pourtant le départ de cette approche, à la fois de la spiritualité et de la psychologie humaine est étonnant, loin des sentiers battus.
Impossible d’en faire tout le tour, mais voici quelques extraits qui donnent une idée de l’importance et de l’intérêt de ce travail.
Et pour commencer, presque le plus simple, une des sources inspirant la psychologie transpersonnelle : Carl Jung.
Jung développe une psychologie ouverte à la parapsychologie, aux anomalies et aux psychologies non occidentales.
Cyrille CHAMPAGNE dirige un centre de recherche sur les expériences et les pratiques hypnotiques. Il exerce comme psychopraticien hypnologue, et forme des professionnels en dynamiques émotionnelles et relationnelles. Il défend l’approche constructiviste comme étant une clé de la compréhension de l’expérience humaine et de l’accompagnement thérapeutique.
Johann HENRY exerce la psychothérapie transpersonnelle et intégrale à Genève. Il anime régulièrement des sessions de respiration holotropique, en individuel et en groupe. En parallèle, il forme des thérapeutes et des soignants à l’écoute et à la relation thérapeutique, et supervise des équipes de travailleurs sociaux. Il est l’un des rares spécialistes francophones de la psychologie intégrale (K. Wilber).
Muriel ROJAS ZAMUDIO s’est orientée vers la psychanalyse et l’approche transpersonnelle. Auteure d’ouvrages de vulgarisation sur le recours aux images archétypales en psychothérapie et d’articles destinés à ses pairs, elle travaille actuellement sur l’intérêt d’un dialogue entre arts, spiritualité et psychanalyse dans l’accompagnement des névroses.
Aux origines aussi, des approches, des cultures, des pratiques, qui ne sont pas d’habitude en lien avec la psychologie.
À la fin du XIXe siècle, différents courants de croyances quant au fonctionnement de l’esprit humain et de l’expérience humaine sont en concurrence dans l’idéologie populaire européenne, récemment libérée des dogmes religieux institutionnels et portée par la philosophie méthodique et relativiste des lumières. La psychologie expérimentale, qui s’inspire des méthodologies de la biologie, émerge progressivement via les travaux de Gustave Fechner (1801-1887), Wilhelm Wundt (1832-1920) et Théodule Ribot (1839-1916). Cette discipline ne pénètrera l’idéologie populaire qu’au milieu du XXe siècle par la diffusion des propositions conceptuelles de psychanalystes, telles que la notion d’inconscient de Sigmund Freud (1856-1939), ou de comportementalistes, telles que la notion de conditionnement d’Ivan Pavlov (1849-1936),
(…) Ainsi émerge en Occident un « dualisme conscience-énergie », réunissant les courants autrefois nommés « spiritualistes » et « psychofluidistes », puis « spirites » et « magnétiseurs », où le corps humain possèderait un statut psychophysique qui se nommera bientôt « énergétique » ; et où l’esprit humain serait une partie d’une conscience au-delà de l’individuel, littéralement transpersonnelle, dotée de pouvoirs sur la matière, et permettant une relation dialogique avec des agents surnaturels. À partir des années 1920, cette doctrine est véhiculée par le new-age, qui se développe au travers de très nombreux ouvrages, et s’ancre dans l’imaginaire populaire occidental . Dans les années 1950, la culture américaine s’en empare, alors qu’il connaît un essor considérable dopé par le mouvement hippie des années 1960. Marque de son intégration au niveau socioculturel, la métaphysique conscience-énergie commence à être mobilisée comme une véritable épistémologie (au sens d’un cadre explicatif des phénomènes vécus). C’est-à-dire qu’elle va désormais servir, populairement, de base conceptuelle pour interpréter et appréhender de nombreuses expériences : personnelles, émotionnelles, familiales, motivationnelles, religieuses…
Il est l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, et a évolué vers la “Psychologie intégrale”. Il est connu pour son modèle de développement de la conscience selon 8 stades. Ces stades se répartissent selon 3 phases :
Ces trois phases correspondent donc à des modes de fonctionnement foncièrement différents • prépersonnelle personnelle —+ transpersonnelle prérationnelle -+ rationnelle -+ transrationnelle subconscient —+ conscience de soi -+ supraconscient…
L’utilisation de l’imaginaire est très présente dans les techniques reliées à la psychothérapie transpersonnelle. Le phénoménologies et les comportements induits par l’activité imaginative autorisent à catégoriser les expériences mobilisant l’imaginaire comme des états modifiés de Conscience. En effet, ces expériences répondent bien au critère de « déviation de l’expérience subjective par rapport aux normes de l’individu Dans les cultures occidentales, les individus portent très rarement leur attention sur des contenus imaginaires activement stimulés, et l’utilisation active de l’imaginaire constitue pour eux une expérience subjective très inhabituelle et hors-norme. Par utilisation de l’imaginaire, nous entendons ici une expérience d’immersion complète de l’attention dans les représentations imaginales : non pas de simples évocations, mais de véritables perceptions de contenus imaginés, sous forme d’images (symboles, paysages, personnages), de sons (ambiances, dialogues), et de sensations physiques (intéroception, toucher, système vestibulaire). Il ne s’agit donc pas de « penser à » une situation imaginaire, mais bien imaginer activement les contenus et d’en expérimenter le vécu. L’imaginaire est alors vécu dans le corps, et apparait subjectivement comme véhiculé par les capteurs sensoriels, de manière très analogue à l’expérience du rêve. Cette caractéristique conduit Robert Desoille (1890-1966) à désigner ces expériences par le vocable “rêve éveillé”. Toutefois, à la différence du rêve, le sujet reste parfaitement conscient que l’expérience est imaginée, et il la différencie du monde sensible. (…) Ces expériences imaginales sont accessibles de manière étonnamment rapide, elles ne nécessitent que très peu d’entraînement pour être vécues de manière stable et profonde, et semblent se déployer de manière automatique dès qu’elles sont stimulées. Au XXe siècle, plusieurs chercheurs se sont intéressés à des techniques permettant d’explorer ainsi l’imaginaire.
(…) De notre observation, aujourd’hui seules quelques méthodes d’accompagnement utilisent, à des degrés divers, des techniques imaginales approfondies : psychothérapie transpersonnelle, psychosynthèse, hypnose, sophrologie, yoga nidra et néo-chamanisme. Toutefois, si les praticiens de ces méthodes mobilisent ces techniques et en observent des effets, les ressorts de celles-ci leur restent majoritairement inconnus. Les correspondances que nous avons indiquées entre phénoménologie imaginale, états de conscience spécifiques et affects spécifiques, incitent à approfondir la recherche dans ce domaine.
quand le développement personnel vise à révéler la singularité de l’individu au-delà des conditionnements du collectif, lui permettant ainsi de trouver et d’exprimer librement son plein potentiel (passage de la dépendance à l’indépendance), le développement transpersonnel serait l’ensemble des outils et des pratiques favorisant l’émergence et le déploiement de cette conscience transpersonnelle, holonique, simultanément individuelle et collective, singulière et universelle, formelle et (progressivement) subtile. En renforçant la conscience non pas du Moi (conscience prépersonnelle égocentrique), ni même du Je (conscience personnelle ethnocentrée voire mondo-centrée), mais celle du Nous (conscience transpersonnelle kosmocentrée qui transcende et inclut à la fois le Moi et le Je), le développement transpersonnel aiderait à libérer le potentiel des collectifs, qu’ils soient petits (une famille, une équipe) ou plus vastes (la société, l’humanité), voire interespèces (incluant les vivants humains et non humains). Tandis que le développement personnel a permis aux individus de se différencier en tant que cellule, unique, autonome et efficace, les pratiques de développement transpersonnel permettraient de (ré)intégrer la conscience-cellule individuelle au sein de la conscience-organe (groupe) à laquelle elle participe, elle-même intégrée dans la conscience-organisme (métagroupe) au sein de laquelle elle œuvre, et ainsi de suite.
L’exemple de Johann Henry (l’interviewé) : alliant essentiellement inspirations psychanalytique, gestaltiste, transpersonnelle et intégrale. Son intérêt, tant dans ses recherches que dans sa pratique clinique, se porte tout particulièrement sur l’accompagnement de la délicate transition entre les stades de conscience dits « personnels » et les stades dits « transpersonnels ». À cette fin, il aime explorer, notamment dans les sessions de groupe qu’il anime, le potentiel d’alliance entre la respiration holotropique, la méditation, les pratiques corporelles et le psychodrame transpersonnel.
Celui de Muriel Rojas Zamudio : diplômée en Arts et Lettres (arts scéniques et plastiques), avant de s’orienter vers la psychanalyse puis la psychologie transpersonnelle. Elle se positionne en tant que praticienne dont le travail se nourrit d’apports multiréférentiels — auteurs et techniques que la clinique invite à (re)visiter —, c’est dans les médiations artistiques et l’art-thérapie éclairés par la psychanalyse qu’elle a finalement trouvé l’espace exploratoire lui permettant d’articuler ce qui fonde sa pratique : l’expression artistique comme forme de langage de l’imaginaire, la posture du thérapeute comme pivot de l’accompagnement, et le questionnement du vécu, passé ou présent, comme ouverture vers un au-delà du Moi (identité ontologique, inscription dans l’espèce humaine, sens de l’expérience humaine, etc.).
Cyrille Champagne : ses recherches questionnent les effets cognitifs et comportementaux des techniques et des grilles de lecture mobilisées par les différentes pratiques de l’accompagnement (thérapies, développement personnel, coaching…). En particulier, elles étudient les interactions entre attentes, expériences vécues, et interprétations de ces expériences. Cyrille Champagne enseigne sur ces thèmes, sous forme de conférences « Hypnologie », rediffusées en vidéo sur la chaîne YouTube de I’ARCHE. Il soutient une information publique quant aux aprioris culturels et quant aux finalités des différentes pratiques de l’accompagnement, et il défend l’intérêt d’une éducation à la psychologie, à la relation à autrui, et à une hygiène cognitive et émotionnelle.
Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille !
Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit,
Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine.
Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent
Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne
Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au combat.
Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les échos.
Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs, de millions d’autres cœurs battant comme le mien à travers la France.
Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces cœurs,
Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaises
Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d’ordre :
Révolte contre Hitler et mort à ses partisans !
Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons,
Mais un seul mot : Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères
Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur imposera.
Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit.
Une belle idée pour vivre “Le pouvoir créatif du conte pour révéler votre enfant intérieur”. Accompagnées par Isabelle de Lisle nous vivons une sorte de ré-enchantement de l’existence.
Retrouver la conscience élargie qui est celle de l’enfance.
“Le réveil de l’enfant d’or” nous propose une série de contes, dits par l’auteur (au travers de QR Codes en accès avec votre portable), sept contes initiatiques originaux, dans une logique “d’alignement énergétique”… celui des chakras.
ASMR Autonomous Sensory Meridian Response
Le frisson. Réveille l’enfant d’or, l’enfant d’or qui dort en toi. Laisse l’enfant, le frisson, le frisson de l’enfant d’or. Que vienne le souffle de l’enfant embuer ton visage, le souffle de l’enfant, entourer ton village.
Ecoute, et frissonne, un mouvement de vie intérieure.
L’interprétation de ces contes est largement développée pour accompagner ensuite notre réflexion.
Mais au préalable, Isabelle de Lisle nous dit “Les pouvoirs enchanteurs de l’enfant intérieur”.
À l’instar de cultures ancestrales, les contes et légendes d’aujourd’hui parlent à l’inconscient, ce qui leur confère une dimension thérapeutique. L’état de transe que procure le conte aide au décryptage de nos quêtes existentielles, ouvre la conscience, alimente nos intuitions et favorise largement les processus d’éducation émotionnelle. Si le conscient s’exprime à partir de perceptions sensorielles, de représentations et de mots, l’inconscient a intégré les situations qui ont généré des émotions et tout ce qui fut vécu, avant la parole, par le corps et les expériences extrasensorielles durant la petite enfance. Invitant à plonger dans les profondeurs de l’inconscient, les contes métaphoriques sont utilisés couramment lors d’accompagnement thérapeutique. A l’époque des neurosciences, les techniques de visualisation et d’hypnose sont reconnues comme applications contemporaines de voyages intérieurs. L’inconscient individuel peut, dans les contes, capter mystérieusement les solutions à travers les archétypes empruntés au monde de l’inconscient collectif. Il perçoit dans une autre dimension les pouvoirs de transformation. (…)
L’enfant d’or est une rencontre lumineuse entre les parts de l’enfant divin et de l’enfant magique en Soi. Cette retrouvaille archétypale permet l’émergence de l’essence de l’être, qui a toujours été là, porteur de forces originelles, de qualités d’étonnement et de nouveauté. Cet enfant est éternel car en quête d’accomplissement et en devenir constant. L’archétype de l’Enfant magique voit la beauté en tout et incarne tant le pouvoir d’imagination qu’une conviction que tout est possible. L’enfant divin, associé à l’innocence et la pureté, a une fonction de rédempteur. Présent dans les mythes et les contes en tant que porteur de notre guérison, il est doté d’un pouvoir d’influence sur notre destinée. Nous pouvons imaginer cette union dans une aura de lumière dorée, l’or étant la couleur de la connaissance spirituelle et de la sagesse originelle. Cette part de Soi sans filtres continue de s’épanouir dans une existence hors d’âge. L’enfant vit sans que nous ayons à y penser. Explorer cette part humaine, loin de toute régression infantile, bien au contraire, c’est permettre que des parents intérieurs se réveillent à leur tour, pour lui prodiguer de l’attention et des soins. L’aimer sans condition dans sa vulnérabilité et son innocence et le laisser se réveiller en confiance (…)
Toute une pédagogie, un accompagnement, est donc là pour nous aider à développer ce pouvoir créatif que cette approche de l’enfant intérieur propose.
Chaque carte apporte une action spécifique sur le Soi. par exemple : L’enracinement * Activez votre ancrage. Ou bien : L’aigle * Activez votre vision globale
Trois développements orientent chaque fois l’exercice : Visualisez – Ancrez – Créez
Bien sûr, reste votre propre part de créativité, une fois l’approche installée : inventez de nouvelles histoires !
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Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi… vers le soi. C’est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l’homme moderne. Car il s’agit bien, aujourd’hui, de réenchanter le monde : “En évoquant le monde occidental moderne, Jung souligne l’extraordinaire progrès de la conscience humaine et tous les avantages qui en découlent : différenciation, connaissance, morale universelle des droits de l’homme, progrès scientifiques et techniques, etc. Mais il déplore aussi le prix à payer de cet essor si intense et si rapide de la conscience et dénonce une triple amputation de l’homme moderne : rupture avec la nature, avec le passé, avec le cœur et l’intériorité.” (F. Lenoir p. 302)
L’exemple du Soi et du Moi qu’il faut distinguer précisément, est caractéristique et essentiel à l’œuvre de Jung, qui écrit : ” Le moi n’étant que le du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché ; ce n’est qu’un complexe parmi beaucoup d’autres. Il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le Soi, le moi n étant que le sujet de ma conscience, alors que le Soi est le sujet de la totalité, y compris l’inconscient. En ce sens, le Soi serait une grandeur (idéelle) qui comprend en elle le moi. Il apparaît volontiers dans l’imagination inconsciente sous l’aspect d’une personnalité supérieure ou idéale, un peu comme le Faust de Goethe ou le Zarathoustra de Nietzsche “(Les types psychologiques 1921).
Comme pour tous les concepts que nous présente Frédéric Lenoir, l’éclairage est simple, complet. Il explique : “Terme emprunté à la philosophie hindoue des Upanishad, le Soi représente donc le centre de la totalité de l’âme (conscience, inconscient personnel et inconscient collectif), comme le moi est le centre de la conscience. Il en est aussi le principe directeur, le guide.”
L’ensemble des concepts psychanalytiques Jungiens sont restitués par Frédéric Lenoir, qui est un grand pédagogue en même temps qu’un chercheur. Et d’abord, bien sûr, le conscient, l’inconscient, en éclairant l’origine de ce dernier à partir de Spinoza, le philosophe dont il est aussi spécialiste.
“Jung constate que le conscient et l’inconscient font rarement coïncider complètement leurs contenus et leurs tendances, En fait, l’inconscient se comporte, face la conscience, sur un mode de compensation ou de complémentarité. Jung fait aussi le constat d’une césure de plus en plus importante chez l’homme moderne entre le conscient et l’inconscient, source de névroses et de psychoses.” (p. 95). La méthode de Jung va consister à travailler par introspection à suspendre le jugement conscient, pour favoriser l’émergence des contenus inconscients de la psyché.
Ce livre de plus de 300 page se lit, s’étudie, sinon se dévore, sans mal, que l’on connaisse déjà le génie de Jung ou qu’on le découvre. Il débute avec un éclairage de sa vie, qui éclaire son parcours de “découvreur”, sa “pensée imaginative et la fonction transcendante”. On comprend très bien comment toute cette œuvre est reliée à une réflexion sur la religion, et devient en même temps une révolution de la psychologie et une approche spirituelle approfondie. Frédéric Lenoir consacre une grande partie de l’ouvrage à “l’expérience intérieure” : le concept jungien du “numineux”, la “nécessité d’une vie symbolique”, la problématique d’un Dieu extérieur au divin intérieur…
Pensée imaginative, fonction transcendante, imagination active
L’inconscient collectif
L’archétype
Le Yin et le Yang (anima et animus), Y-king et synchronicité
Le processus d’individuation
Frédéric Lenoir vous donne ici la substantifique moelle de cet ouvrage important…
Mais je vous conseille quand-même de le lire, le méditer, et trouver, cultiver, votre Soi, votre processus d’individuation.
” La spiritualité n’existe pas en dehors de l’intériorité. Sinon, on verse dans l’idéologie. Dans ce « Petit Traité de vie intérieure », j’ai voulu unifier l’expérience mystique, la psychologie des profondeurs et la philosophie, parce qu’elles nous disent la même chose de l’être humain. De ses contradictions, de ses parts d’ombre et des forces de bonté enfouies dans le cœur de tout être humain. Il faut apprendre à se connaître et à s’aimer. Que l’on soit croyant ou athée, c’est le point de départ de la quête spirituelle.”
EXTRAITS
… le comportement d’un individu qui se conforme à une éthique en conscience de soi et des autres. Dans toutes les cultures, est qualifié de « sage » la personne qui sait mettre en pratique un ensemble de qualités vertueuses en s’appuyant sur « un savoir raisonné » : la prudence éclairée, la modération dans sa conduite, la tempérance, l’humilité, le calme, la sincérité, le discernement, la justice. Les philosophes grecs ont fait de ce concept un idéal de vie, un état de perfection qui doit mener au bonheur suprême.
La sagesse ne peut être ni une science ni une technique, c’est un savoir-vivre.
ARISTOTE
Il faut bien admettre qu’à l’époque où la pensée libérale incite à l’individualisme et .invite à l’excès, ce qui peut être perçu comme une forme d’ascétisme paraît vite impossible à atteindre, quand il n’est pas considéré comme quelque chose d’insupportable tant il est vrai que le matérialisme contemporain s’oppose radicalement au détachement spirituel et matériel qui caractérise la sagesse dans les diverses sociétés. Plus qu’un « savoir-être », elle est à la fois une intériorité qui mène à la quête de sens et au développement personnel, et une extériorité qui s’exprime par une proximité avec la nature et une capacité à lire les signes qu’elle envoie ; en découle la nécessité actuelle de respecter et de protéger cette mère créatrice et régénératrice. Par voie de conséquence, sagesse et religiosité ont aussi un lien. Dans l’inconscient collectif des sociétés occidentales, elle est affiliée à l’idéal judéo-chrétien mis en pratique dans les communautés monastiques qui en faisaient un art de se comporter face aux diverses situations de l’existence. (…)
Les excès du monde occidentalisé amènent un nombre grandissant de personnes à s’inscrire dans une démarche de résistance ou de rupture, comme pour retrouver un sens des valeurs et de la modération.
On pourrait penser que cette sédition touche uniquement ceux que la machine néolibérale exploite, mais les pièces maîtresses commencent elles aussi à grincer : 83 % des cadres pensent à une reconversion ou l’ont envisagée ; 14 % l’ont déjà effectuée. Malgré leur bonne situation, ils ne s’épanouissent plus dans leur travail et veulent donner du sens à leur métier en se faisant plaisir et en se rendant utile à la société. La juriste devient fromagère ou maraîchère. À l’occasion, elle s’engage dans une ONG, tandis que l’ingénieur en télécommunication se métamorphose en cultivateur de bambous ou en éleveur d’alpagas. Lassés des tensions du bureau et de l’exigence de rentabilité, ils veulent vivre à leur rythme et de leur passion. En se recyclant dans le social ou dans l’artisanat, en ouvrant un petit commerce, ils choisissent de se reconnecter avec le concret et le local ; un apaisement qui fait figure d’assagissement par rapport à ce qu’était leur vie d’avant. (…)
Le simple fait de manger devient un acte partisan. On mange « bio On cherche du « sans gluten 34 % des Français seraient fléxitariens en favorisant leur consommation de légumes et en réduisant celle de la viande (Kantar Worldpanel, 2017) ; 5 % seraient végétariens (Ifop, 2017) ; 0,5 % opteraient carrément pour le végan (Xerfi, 2018). (…)
« L’éveil » passe par le respect de tout ce qui vit ; ce qui exclut toute mise à mort volontaire ou même toute interférence avec la vie animale. (…).
Le jeûne intermittent ou thérapeutique fait également de plus en plus d’adeptes ; il rappelle les pratiques religieuses ancestrales des chrétiens, des musulmans et des Juifs, soucieux de purifier leur esprit et de rééquilibrer leur organisme à un moment de l’année.
On observe un allant similaire dans le domaine du bien-être et de la santé : 60 % des Français ont déjà consulté un spécialiste en médecine alternative et complémentaire ; 40 % d’entre eux y auraient recours régulièrement (Harris Interactive, 2019). Des chiffres qui sont en constante augmentation, bien que leurs effets ne soient pas prouvés. Aromathérapie, homéopathie, biomagnétisme, acupuncture, hypnose, reiki, sophrologie, yoga, ayurvéda : des pratiques inspirées, pour la plupart, de méthodes traditionnelles naturelles ou orientales qui rassurent et apaisent, contrairement à une médecine conventionnelle invasive et discréditée par de nombreuses affaires comme le scandale du Mediator (2010) (…)
De son côté Spiritualités Magazine s’interroge sur la sagesse et vous propose ces vidéos
Pour commencer, la sagesse antique c’est quoi, d’où ça vient ?
Et la sagesse, sans doute bien différente d’Asie ? Par exemple avec le Taoïsme
Et peut-on s’inspirer aujourd’hui, et dans notre culture, du Taoïsme ?