Depuis le début du nouveau millénaire, l’humanisme, cette belle philosophie prônant la valeur intrinsèque de chaque individu et l’entraide collective, est en danger, attaqué aussi bien dans ses fondements que dans ses mises en pratique. Il est troublant d’observer les tendances actuelles de notre société française qui, autrefois, rayonnait par ses valeurs humanistes. L’évolution a pris un tournant où la compétitivité et le darwinisme social règnent, marginalisant ceux qui ne peuvent pas suivre le rythme effréné de notre monde contemporain.
La scène est peuplée d’exemples flagrants :
Des migrants perdant tragiquement la vie dans la Méditerranée, tandis qu’une indifférence glaciale les engloutit.
Les cris croissants pour plus d’incarcération au lieu de l’éducation.
Une remise en question palpable du “vivre-ensemble”.
L’explosion de la violence, du racisme, et des discours haineux, alimentés en partie par des médias d’extrême droite de plus en plus influents.
Ces symptômes signalent un déclin alarmant des valeurs sur lesquelles notre société a été construite. Et l’histoire nous l’a montré à maintes reprises : les nations qui choisissent la route du repli, du rejet et de la colère finissent par s’effondrer dans le chaos. Mais le défi ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, notre planète nous appelle à revoir notre conception de l’humanisme. Avec les crises climatiques et la perte de biodiversité, certains prédisent la fin de l’humanisme, affirmant qu’il est devenu obsolète dans ce contexte. Mais faut-il vraiment blâmer l’humanisme pour la destruction de notre environnement ? La philosophie humaniste n’a jamais prôné la domination aveugle de l’homme sur la nature. Il est crucial de comprendre que l’humanisme n’est pas antithétique à la préservation de notre planète. En réalité, ses valeurs fondamentales peuvent justement nous guider dans cette mission : l’entraide, la solidarité, l’égalité et l’innovation collective. L’humanisme ne vise pas à placer l’homme au-dessus de tout, mais plutôt à trouver sa juste place dans l’ordre universel, une place où le progrès ne se mesure pas seulement en avancées technologiques, mais en évolutions morales, sociales et spirituelles. Même si l’humanisme semble être en déclin à l’heure actuelle, il est impératif de reconnaître son potentiel pour l’avenir. Plus que jamais, face aux défis titanesques qui se dressent devant nous, c’est bien l’humanisme qui détient la clé pour une humanité plus harmonieuse, solidaire et consciente. Se tourner vers ces valeurs peut être notre lumière dans ces temps obscurs.
La voie symbolique et l’humanisme
Nous avons demandé à deux amies de creuser cette question à partir de leurs convictions. Résumé :
Je crois sincèrement que l’humanisme est ce qui nous permet de mettre l’expérience humaine, la raison, au centre de tout. Il s’agit de valoriser nos capacités intrinsèques à comprendre et à façonner le monde qui nous entoure. Ne crois-tu pas que nous devrions privilégier la raison et l’empirisme pour trouver la vérité ?
Je comprends ton point de vue, Aurore. C’est vrai que l’humanisme a joué un rôle crucial dans la façon dont nous comprenons notre propre valeur. Mais pour moi, la voie symbolique est tout aussi essentielle. Elle utilise des symboles, des métaphores, des mythes pour exprimer ce qui est souvent trop complexe ou nuancé pour être directement décrit. Penses-tu que les deux peuvent coexister ?
C’est intéressant que tu poses cette question. Je pense souvent à la Renaissance. Les humanistes de cette époque redécouvraient les textes anciens, les mythologies et tout ce qui est imprégné de symbolisme. Ne penses-tu pas qu’ils cherchaient une vérité à travers ces symboles, tout comme moi à travers la raison ?
Absolument. En fait, je crois que les symboles sont une façon de véhiculer la connaissance, l’éthique et la morale à travers les générations. C’est presque comme si le symbolisme était une sorte d’éducation en lui-même, semblable à la manière dont tu valorises l’éducation en tant qu’humaniste.
C’est vrai. Et tu sais, bien que l’humanisme puisse parfois être vu comme mettant de côté les aspects transcendants de l’expérience humaine, je crois fermement en la dignité et les droits de chaque individu. N’est-ce pas quelque chose que la voie symbolique cherche aussi à reconnaître, mais d’une manière différente ?
Tout à fait. La voie symbolique reconnaît l’expérience humaine, mais elle le fait en se connectant à des vérités plus profondes, souvent à travers des récits ou des métaphores. Mais au fond, nous recherchons toutes les deux une meilleure compréhension de la condition humaine, non ?
Absolument. Même si parfois nous pouvons avoir des tensions dans nos approches, je pense que l’humanisme et la voie symbolique peuvent être complémentaires. Ta perspective m’aide à voir les choses sous un jour un peu différent.
Peut-être que notre défi est d’utiliser ces perspectives pour une compréhension plus riche de nous-mêmes et du monde.
Un équilibre entre nos démarches pour le bien de tous !
Ce matin, j’ai écouté sur France Inter une émission à la fois passionnante et troublante. Assis confortablement avec une tasse de café chaud entre mes mains, j’ai été immédiatement captivé par le sujet : “L’histoire de la conscience”. L’animateur, Charles Pépin, racontait me semblait-il l’histoire d’un neuroscientifique, profondément ancré dans la croyance que la conscience était le pur produit de notre activité cérébrale. Au fur et à mesure que j’écoutais, je me suis retrouvé immergé dans l’univers complexe du cerveau, avec ses 85 milliards de neurones et sa plasticité. Mais une question étrange et profonde a marqué mon esprit quand le scientifique a décrit une expérience de méditation et ses conséquences : et si la conscience était première ? Et non pas le cerveau, comme on en a tous la certitude… Cette idée, bien que nouvelle pour moi, semblait étrangement familière. Le thème de l’émission s’est éclairé au travers de toutes les interventions de l’invité, Christophe Fauré. Spécialiste du deuil, il a partagé avec nous ses recherches sur la continuité de la conscience après la mort. Son livre, “Cette vie… et au-delà”, semblait être une exploration profonde et bien documentée des expériences autour de la mort et de la conscience. Plus j’écoutais, plus je me sentais intrigué et poussé à remettre en question mes propres croyances. Les témoignages sur les expériences de mort imminente, la sensation des défunts présents avec nous, tout cela m’a fait réfléchir. Les notions de physique quantique, d’amour et de sagesse, évoquées dans l’émission, ont ajouté des couches supplémentaires à mes pensées. Alors que l’émission touchait à sa fin, je me suis retrouvé plongé dans une introspection profonde. Si la conscience est première, que signifie-t-elle pour ma propre existence ? Quelle est ma mission, mon but ici sur terre ? La radio s’est tue, et j’ai compris qu’une nouvelle curiosité m’avait saisi, et une envie d’explorer davantage ces questions… Je vous livre le début de ce travail.
This morning, I tuned into France Inter for a show that was both captivating and unsettling. Sitting comfortably with a warm cup of coffee in my hands, I was immediately engrossed by the topic: “The History of Consciousness”. The host, Charles Pépin, seemed to be recounting the story of a neuroscientist, deeply rooted in the belief that consciousness was solely the product of our brain activity. As I listened on, I found myself delving deep into the intricate world of the brain, with its 85 billion neurons and its plasticity. However, a curious and profound question struck me as the scientist described a meditation experience and its implications: what if consciousness was primary? And not the brain, as we’re all so certain… This notion, though novel to me, felt eerily familiar. The essence of the show shone through with every insight shared by the guest, Christophe Fauré. An expert on grief, he imparted his research on the continuity of consciousness after death. His book, “This Life… and Beyond”, seemed to be a deep and well-researched exploration of experiences surrounding death and consciousness. The more I listened, the more intrigued I became, questioning my own beliefs. Testimonies on near-death experiences and the sensation of departed ones being present with us made me ponder. Concepts of quantum physics, love, and wisdom, mentioned in the show, layered more depth onto my thoughts. As the show drew to a close, I found myself immersed in deep introspection. If consciousness is primary, what does it mean for my own existence? What is my purpose, my goal here on earth? The radio went silent, and I realized a newfound curiosity had taken hold of me, sparking a desire to delve deeper into these questions… I present to you the beginning of this journey.
A la Croisée des Témoignages : L’Eternelle Question de la Vie Après la Mort
Une atmosphère électrisante envahit la pièce, semblable à celle qui règne dans une salle d’audience juste avant le verdict. Le sujet du jour ? Une question aussi vieille que le temps lui-même : existe-t-il une vie après la mort ? Au fil de ses pages, le Dr Christophe Fauré, tel un enquêteur passionné, nous présente une accumulation de témoignages et d’expériences. D’une voix douce, il nous rappelle que des millions d’individus à travers le monde, ont vécu des moments qui dépassent l’entendement :
Les expériences de fin de vie – Ces moments précieux juste avant le grand départ.
Les expériences de mort imminente (EMI) – Des visions lors de la danse fragile entre la vie et la mort.
Les rencontres avec des défunts – L’écho d’une voix aimée perdue, mais toujours présente.
Les souvenirs d’une vie antérieure – Un flash du passé qui semble si familier.
Selon le Dr Fauré, ces témoignages se rejoignent pour dessiner une vérité : il existe une continuité de la conscience au-delà de la mort. L’une des affirmations les plus audacieuses de son enquête est que notre conscience pourrait fonctionner indépendamment de notre activité neuronale. Imaginez, des dimensions hors de notre réalité physique, où le flux de notre conscience continue après la fin de notre vie terrestre ! Cependant, une énigme persiste. Si tous ces témoignages offrent des preuves aussi écrasantes, pourquoi sont-ils souvent rejetés ou ridiculisés par une grande partie de la communauté scientifique ? La réponse du Dr Fauré est aussi simple qu’éloquente : parce qu’ils défient les postulats établis de la science. En refermant ce livre, on ne peut s’empêcher de s’interroger. Et si ces expériences, loin d’être des anomalies, étaient la clé pour comprendre la nature même de notre existence ? Après tout, ce que nous considérons aujourd’hui comme extraordinaire pourrait simplement être la norme de demain.
Le Voyage Intérieur : Les Transformations après une Expérience de Mort Imminente
Il est des voyages qui n’ont ni début, ni fin, mais qui modifient profondément la trajectoire d’une vie. Une expérience de mort imminente (EMI) est l’une d’elles. Le Dr Christophe Fauré détaille dans son ouvrage les profonds bouleversements qui découlent de ces rencontres avec l’au-delà :
Redefinition de la Vie et de la Mort Après une EMI, la grande faucheuse n’effraie plus. Une certitude nouvelle émerge : la mort n’est pas la fin. On touche du doigt une réalité spirituelle parallèle, indépendante des dogmes religieux. Le quotidien se teinte alors de spiritualité, d’un éveil à une mission de vie, d’une sérénité renouvelée. Le présent est vécu avec une intensité nouvelle, loin des petits soucis matériels. L’existence se métamorphose en une quête constante de sens, souvent associée à une mission précise.
L’Éveil à Soi Suite à l’EMI, certains parlent d’avoir touché à la “connaissance universelle”. Ce nouveau savoir nourrit une soif d’apprendre insatiable, renforçant ainsi l’estime de soi. Une quête de développement personnel se dessine, portée par une confiance en soi retrouvée.
L’Essence des Relations Humaines L’EMI ouvre les portes de l’amour inconditionnel. Ceux qui ont ressenti cette affection illimitée développent une empathie renforcée, un amour profond pour chaque être. La connexion entre les âmes devient évidente, chaque relation se base désormais sur le respect mutuel, la compassion et l’entraide. La reconnaissance des autres importe peu, car l’essentiel est dans le lien invisible qui unit chaque conscience.
Un Nouveau Regard sur le Matériel Si l’EMI mène à une renaissance spirituelle, elle conduit aussi à un détachement matériel. La course effrénée à la réussite, à l’accumulation de biens, perd son sens. Les valeurs évoluent, privilégiant l’authenticité et l’expérience plutôt que le statut ou la richesse.
Mais au-delà de ces transformations, certaines âmes reviennent avec des facultés particulières : télépathie, intuitions ou rêves prémonitoires, évoquant un lien encore plus profond avec l’univers. Les témoignages du Dr Fauré soulignent que ces expériences, loin d’être isolées, forment un tableau d’éveils, redéfinissant constamment notre conception de la vie, de la mort et de notre rôle sur cette Terre.
L’œuvre d’art de votre existence selon Fanny Nusbaum
Plongez dans le voyage philosophique proposé par Fanny Nusbaum, experte en intelligence, à travers son 4e ouvrage. Elle nous invite à percevoir notre vie non pas comme une série d’événements ordinaires, mais comme une véritable œuvre d’art sculptée par nos propres mains. Dans une époque où la société semble privilégier l’essence plutôt que l’existence, Nusbaum sonne l’alarme, nous appelant à reconquérir notre dignité, à cesser de ramper et à commencer à créer activement. Elle nous guide vers une quête d’excellence décomplexée, nous encourageant à embrasser nos aspirations les plus profondes. L’auteure nous interpelle en disant : « L’humanisme actuel nous uniformise, diluant le feu intérieur qui fait la grandeur de l’Homme. » Elle nous avertit de la dérive de notre société, la comparant à un système qui s’emballe, oublie ses valeurs et se tourne vers les dogmes. Mais loin de n’être que critique, Fanny Nusbaum nous offre une boussole pour naviguer dans ce monde compliqué. Elle dévoile 40 commandements pour résister aux normes sociétales oppressantes et embrasser pleinement la vie. Elle nous incite à redécouvrir notre courage, notre ambition et notre instinct – des outils que la bienveillance moderne semble souvent nous demander d’oublier. Chaque page de cet ouvrage est une invitation à réfléchir, à défier le statut quo et à faire de notre existence une aventure unique et passionnée. C’est un véritable appel à tous ceux qui se sentent submergés par une culture qui valorise la sécurité et la conformité au détriment de ce qu’elle appelle “la véritable essence humaine”. Si vous êtes convaincu, prêt à revendiquer votre place dans le monde et à vivre avec passion, ce livre est pour vous. Embarquez dans le voyage de la transformation avec Fanny Nusbaum et découvrez comment vous pouvez, alors, véritablement exister… Mais n’oubliez pas de garder votre esprit critique !
Fanny Nusbaum s’en prend à “la guimauve humaniste”
Elle entreprend d’abord d’interpréter les origines et l’évolution de l’humanisme
Descartes et le Cogito : Descartes, avec son fameux “Cogito, ergo sum” (Je pense, donc je suis), a positionné la pensée comme essence de l’existence humaine. Cette affirmation suggère que l’être humain n’existe que parce qu’il pense, remettant ainsi en question la validité d’autres aspects de l’expérience humaine, comme l’action, l’intuition et l’instinct.
Rejet du Corps : Selon cette opinion, Descartes aurait tendance à négliger ou à dévaloriser le corps humain, la faim, la douleur et d’autres expériences physiques, en faveur d’une existence axée sur la pensée.
Parallèle avec le Nouveau Testament : La pensée cartésienne est vue comme une interprétation modernisée du Nouveau Testament. Elle met l’accent sur l’essentialisme, c’est-à-dire la croyance en une essence ou nature intrinsèque des choses.
Évolution de l’Humanisme :
Avant les Lumières: Un humaniste était une personne qui étudiait et enseignait les langues classiques, les arts et les sciences. L’humanisme, à cette époque, signifiait retrouver sa dignité par l’auto-perfectionnement et la maîtrise de disciplines nobles.
Après les Lumières : Avec Diderot et d’Alembert, la définition de l’humaniste change. Dans leur Encyclopédie, ils définissent un humaniste comme un philanthrope, c’est-à-dire quelqu’un qui aime l’humanité et souhaite la promouvoir. Cette nouvelle définition déplace l’accent de l’auto-perfectionnement vers la simple promotion de l’existence humaine.
Changement de Paradigme : La vie humaine est sacralisée, non pas par sa capacité à s’élever, mais simplement par son existence. L’importance est mise sur l’élévation collective des plus démunis, principalement par la pensée.
Elle présente une critique des évolutions conceptuelles de l’humanisme à travers le temps, suggérant que l’ère des Lumières a déplacé l’accent de l’auto-amélioration personnelle vers une acceptation et une célébration plus générale de l’humanité dans son ensemble.
L’auteur poursuit sa réflexion sur la nature et l’évolution de l’humanisme, en mettant l’accent sur l’essentialisme.
Religion de l’Humanisme : La majorité des conventions modernes soutiennent l’humanisme, qui est défini comme la promotion de la race humaine par et pour elle-même. Ce courant est influencé par les valeurs chrétiennes, et il considère que chaque vie humaine est sacrée, indépendamment des qualités ou défauts individuels.
Pandémie de Covid-19 : Lors de la pandémie, de nombreux dirigeants ont affirmé l’importance et la valeur de chaque vie humaine, illustrant la prédominance de cette vision humaniste.
Promotion de la Multiplication Humaine : La société encourage la multiplication de la race humaine, même si cela peut sembler paradoxal dans un contexte de surpopulation mondiale.
Essentialisme :
Philosophie de l’Être : L’humanisme moderne est fortement teinté d’essentialisme, qui soutient que l’essence de chaque individu est primordiale et préexistante. Les caractéristiques intrinsèques (comme le genre, la couleur de peau ou l’orientation sexuelle) sont vues comme déterminantes pour la vie de l’individu.
Passivité : Selon cette perspective, la vie est composée d’événements qui “arrivent” à l’individu, suggérant une forme de destin prédéfini. Cela peut mener à un mode de vie passif, où l’individu se contente simplement d’exister plutôt que de chercher activement à se réaliser.
Origines : L’essentialisme provient de la philosophie de Parménide et d’autres éléates, qui considéraient l’univers comme stable, éternel, et essentiellement immuable.
Convention Imaginaire : La société moderne favorise une vision essentialiste de l’humanisme, où l’individu est encouragé à simplement “être” plutôt qu’à “devenir”. Cela suggère qu’à un certain moment, chaque individu reçoit une révélation de sa véritable nature et doit alors chercher à être toujours plus en accord avec cette révélation.
Elle critique donc la passivité induite par l’essentialisme et souligne le danger potentiel d’une vision de l’humanité trop statique et non évolutive.
Elle critique aussi le “développement personnel”
Pour elle toute une catégorie de personnes, qualifiées d'”essentialistes”, se caractérisent par une quête de développement personnel axée sur l’acceptation de soi :
Les essentialistes s’investissent dans le développement personnel, cherchant à se connaître et à s’accepter plutôt qu’à se transformer ou à s’améliorer en termes conventionnels. Ils lisent sur le sujet, participent à des formations, des stages et consultent régulièrement des psychologues. Au lieu de chercher à être “meilleur”, “plus grand” ou “plus fort”, l’essentialiste apprend à s’accepter, à accueillir ses peurs et ses faiblesses. Le processus est si profond qu’il pourrait même finir par chérir ces imperfections.
L’essentialiste aime réfléchir profondément et prendre le temps de comprendre les choses et les personnes, sans nécessairement vouloir les changer. Il a tendance à être critique envers ceux qui poursuivent des objectifs ambitieux, qu’il s’agisse de réussite, de mouvement ou d’exploitation des ressources. Pour l’essentialiste, la philosophie devient une forme de morale, avec des notions claires de bien et de mal. Par exemple, il peut juger que gagner de l’argent est mal, tout en simplifiant les motivations derrière cette quête d’argent. Nusbaum suggère que l’essentialiste a une vision morale de nombreuses choses, comme l’argent, la joie, la colère, la paix et la guerre, et qu’il a tendance à porter des jugements basés sur ces perceptions.
Le rôle du féminin dans la perception et l’institutionnalisation de la vulnérabilité, en lien avec les conventions humanistes.
L’auteur explique que la symbolique féminine coïncide avec les codes humanistes, mais prévient que son discours pourrait déclencher des controverses. Elle anticipe que certains pourraient contester la notion de spécificités masculines ou féminines. Toutefois, elle souligne que diverses études ont mis en avant certaines différences entre les hommes et les femmes, en particulier sur le plan émotionnel ou en matière d’hyperactivité.
La liste exhaustive des qualités et des attributs associés au féminin, selon l’auteur, englobe des traits tels que la sensibilité, la douceur, l’empathie, la compassion, et bien d’autres. Ces symboles ne sont pas le fruit du hasard, mais sont plutôt issus d’un inconscient collectif ancien.
L’auteur cite Nietzsche pour souligner le rôle traditionnellement attribué à la femme. Elle précise cependant que ces attributs féminins ne décrivent pas nécessairement toutes les femmes. En réalité, le féminin ne se réfère pas spécifiquement à la femme. Hommes et femmes possèdent tous deux des dimensions féminines et masculines, qui s’expriment de différentes manières selon les individus et les situations. Une personne peut être prédominamment masculine dans certains contextes et féminine dans d’autres.
Donc pour elle c’est notre époque qui est principalement féminine. Cette prédominance féminine s’est naturellement intégrée dans la “religion humaniste”, en soutien à la philosophie essentialiste prévalente.
L’auteur y oppose, bien sûr, l’idée de “Restaurer le masculin”
Elle aborde la distinction entre les valeurs typiquement associées au masculin et au féminin, suggère qu’en milieu “embelliste”, des qualités comme le flair, l’excellence, l’audace et le rayonnement sont valorisées plus que la gentillesse, la bienveillance et la discrétion. Cela ne signifie pas que nous devrions abandonner les qualités féminines; au contraire, elles devraient être exprimées en fonction de la situation. Elle suggère que l’existentialisme, avec sa proactivité et sa quête d’intensité, porte l’ADN du masculin. Il est orienté vers l’action, le dépassement et la force plutôt que la réflexion ou la transmission. Ce trait est illustré par de nombreux personnages historiques, qu’ils soient hommes ou femmes. Elle liste une série d’attributs associés au masculin – de la force à la combativité, en passant par la créativité et la démesure. Ces attributs ne sont pas forcément valorisés dans la perspective de l’humanisme contemporain, mais l’auteur soutient que chaque individu aspire naturellement à exprimer sa volonté de puissance et à nourrir ces traits. Le texte aborde aussi la tension ressentie par de nombreux individus entre leur aspiration à exister, à se différencier et à gagner en puissance, et la pression sociétale de montrer de la douceur et d’autres vertus typiquement associées au féminin. Enfin, l’auteur souligne qu’en situation de survie ou de crise, les instincts prédominants sont ceux du masculin. Le féminin se retire, se protège et soutient de manière indirecte, tandis que le masculin prend les devants. Elle plaide pour une reconnaissance et une valorisation du masculin, tout en respectant l’équilibre avec le féminin, selon les situations et les contextes.
La suite s’inscrit dans une cohérence de la réflexion de l’auteur
L’éloge de la performance, qui est un thème qu’elle a déjà travaillé dans d’autres ouvrages. Puis suivent LES 40 COMMANDEMENTS DE LA SAGESSE EMBELLISTE
Un livre à lire, car il est rare de trouver une telle critique des pensées dominantes et séculaires (!)… mais en conservant sa propre force critique 😁
L’humanisme est contesté souvent sur les points suivants
L’humanisme, qui place l’humain au centre de toute préoccupation, a connu diverses critiques depuis son émergence pendant la Renaissance. Voici quelques critiques courantes :
Anthropocentrisme excessif : L’humanisme est souvent critiqué pour son anthropocentrisme, c’est-à-dire sa tendance à considérer l’humain comme l’élément central ou le plus important de l’univers. Cette vision peut mener à l’exploitation de la nature et à l’ignorance des droits des autres espèces. Elle est souvent remise en question par les écologistes, les défenseurs des droits des animaux et les penseurs post-humanistes.
Optimisme démesuré : L’humanisme peut parfois être critiqué pour son optimisme concernant les capacités humaines. Cette vision peut conduire à une surévaluation des capacités humaines à résoudre les problèmes du monde et à progresser moralement et intellectuellement.
Universalisme problématique : L’humanisme prétend souvent à l’universalité, suggérant une essence ou nature humaine commune. Cette vision est critiquée par ceux qui soulignent les différences culturelles, historiques et individuelles entre les personnes. De plus, elle peut mener à une marginalisation des cultures non-occidentales et à une forme de colonialisme culturel.
Négligence du contexte social : Les critiques de l’humanisme soulignent souvent qu’il se concentre trop sur l’individu et néglige l’importance des contextes sociaux et économiques. Les théories comme le structuralisme, le post-structuralisme, et le marxisme mettent l’accent sur les structures sociales plutôt que sur les individus.
Limites face aux avancées technologiques : Avec les progrès de l’intelligence artificielle et de la génétique, certains pensent que l’humanisme traditionnel n’est pas équipé pour traiter les questions éthiques qui se posent. Le transhumanisme, par exemple, critique l’humanisme pour son refus d’envisager l’augmentation ou le dépassement des capacités humaines par la technologie.
Il convient de noter que l’humanisme est un courant de pensée divers et ces critiques peuvent ne pas s’appliquer à toutes les formes d’humanisme. De nombreux humanistes ont également répondu à ces critiques, parfois en révisant ou en élargissant leurs conceptions de ce que signifie être humain.
On peut opposer à ces critiques des réponses précises
Anthropocentrisme excessif : C’est vrai historiquement, mais les humanistes ont élargi le concept d’humanisme pour y inclure un respect accru pour l’environnement et d’autres espèces. Le respect de la nature et le souci de la biodiversité peuvent être vus comme une extension de la préoccupation humaniste pour le bien-être et la dignité. La perspective est systémique aujourd’hui, et l’humanisme tente de tenir compte des interactions entre tous les éléments actifs du système terre.
Optimisme démesuré : Il ne s’agit pas tant d’un optimisme naïf que d’un engagement actif à améliorer le monde. Ils pourraient également souligner que l’humanisme ne nie pas les défauts et les limites humaines, mais cherche plutôt à les comprendre et à les surmonter par l’éducation, la réflexion critique et l’action éthique.
Universalisme problématique : Certains humanistes peuvent croire en une “nature humaine” universelle, beaucoup adoptent une vision plus flexible, soulignant la diversité des expériences et des perspectives humaines. Ils peuvent également soutenir que l’humanisme est une tradition en constante évolution, capable de s’adapter à de nouveaux contextes et de nouvelles idées.
Négligence du contexte social : L’humanisme affirme l’importance des contextes sociaux et économiques et cherche à promouvoir la justice sociale et l’égalité. L’humanisme est social et combine l’accent sur la dignité humaine et l’éthique avec une critique du capitalisme et une préoccupation pour les questions sociales et économiques.
Limites face aux avancées technologiques : Certains humanistes sont sceptiques à l’égard de la modification génétique, de l’intelligence artificielle, etc. D’autres embrassent ces technologies comme des outils potentiels pour améliorer la vie humaine. Ils soulignent que le défi est de s’assurer que ces technologies sont utilisées de manière éthique et bénéfique. D’autres encore se rendent compte que la problématique n’est pas celle des outils, les technologies ayant très rapidement et très profondément pénétré aussi bien les pratiques sociales que les mentalités, les prises de décision, etc.
Comprendre l’universalisme humaniste
Les principes universalistes de l’humanisme visent des questions de portée à la fois individuelle et collective, liées à la vaste question de la conscience :
La dignité et la valeur de chaque individu : Chaque personne a une valeur intrinsèque et mérite le respect et la considération.
L’autonomie personnelle : L’humanisme met l’accent sur la liberté individuelle et le droit de chaque personne à diriger sa propre vie, tant que cela ne porte pas préjudice aux autres. C’est sur cette base aussi que l’on peut faire société, en cultivant la responsabilité individuelle et collective, et la progression sur cette voie.
La rationalité et l’évidence empirique : Les humanistes valorisent la pensée critique, la logique, la science et l’évidence empirique comme moyens de comprendre le monde et de prendre des décisions éthiques. Certaines voies humanistes cultivent aussi l’approche symbolique et une spiritualité laïque.
L’éthique séculière : L’humanisme propose une approche de l’éthique qui ne repose pas sur des croyances religieuses ou surnaturelles, mais sur la raison, l’empathie et le souci du bien-être humain.
L’engagement envers le progrès humain : Les humanistes croient en la capacité des humains à améliorer le monde et à résoudre les problèmes par l’innovation, l’éducation et l’action collective.
Un point sur le “développement personnel”
Le développement personnel est une voie de transformation individuelle. Il vise l’épanouissement de l’individu, l’acquisition de nouvelles compétences, la compréhension de soi, l’amélioration de la qualité de vie et la réalisation de ses aspirations et rêves. En s’engageant dans un travail de développement personnel, un individu peut surmonter des obstacles psychologiques, émotionnels ou comportementaux qui entravent son bien-être ou sa réalisation.
Quand les individus se développent et s’améliorent eux-mêmes, cela vise aussi des répercussions positives sur les interrelations humaines, voire au-delà :
Amélioration des relations interpersonnelles : Un travail sur une meilleure compréhension de soi inclut le souci d’une meilleure compréhension des autres. Les compétences en communication, l’empathie et la gestion des conflits, souvent abordées dans le cadre du développement personnel, peuvent améliorer considérablement les relations.
Contribution positive à la société : Des individus épanouis et conscients de leurs responsabilités vont contribuer de manière plus positive à leur communauté ou à la société dans son ensemble.
Modèle pour les autres : En se développant personnellement, un individu peut inspirer d’autres personnes dans son entourage à entreprendre un voyage similaire. Il peut “rayonner” et créer un climat collectif positif, ce qui est aujourd’hui particulièrement nécessaire !
Amélioration de la santé mentale et physique : En apprenant à gérer le stress, les émotions négatives et en adoptant des habitudes de vie saines, les individus améliorent le bien-être général, en même temps que le leur.
Toutefois, certaines conceptions et pratiques du développement personnel peuvent être critiquées. Certains le voient comme une industrie commerciale exploitant les insécurités des gens. D’autres estiment qu’il va promouvoir un narcissisme excessif ou détourner l’attention des problèmes sociaux plus larges en se concentrant uniquement sur l’amélioration individuelle. Cela dit, le développement personnel peut être abordé de manière authentique et équilibrée et conduire à une transformation individuelle bénéfique et à des relations améliorées entre les individus.
Le symbolisme du labyrinthe : signification et sens caché
Le labyrinthe est un motif géométrique ancien, symbolisant un parcours compliqué avec de nombreux détours et obstacles. Bien qu’il puisse être vu comme un jeu ou une épreuve, son sens profond est souvent associé à la quête, au mystère, et à la connaissance.
Origines et mythologie grecque : Le mot “labyrinthe” provient d’une ancienne racine indo-européenne, faisant référence à un complexe de bâtiments en pierre. Dans la mythologie grecque, Dédale crée un labyrinthe pour le roi Minos afin d’y enfermer le Minotaure. Thésée, aidé par le fil d’Ariane, entre dans le labyrinthe, tue le Minotaure et en sort victorieux.
Symbolismes profonds :
Épreuve et adversité : Le labyrinthe évoque les défis, les erreurs, la peur, et la mort. Seules la ruse et l’intelligence permettent de le traverser.
Labyrinthe mental : Il peut représenter le mental, l’inconscient ou le subconscient. Explorer son propre “labyrinthe intérieur” c’est confronter ses peurs et ses passions.
Quête personnelle : Traverser le labyrinthe est une quête spirituelle, passant de l’illusion à la réalité, et cherchant son chemin de vie.
Mystère et secret : Il évoque le mystère de la vie et nécessite de se dépasser pour découvrir la vérité cachée.
Savoir et Connaissance : Comme une construction complexe ou un texte sacré, le labyrinthe représente le défi d’acquérir la connaissance.
Centre du labyrinthe : Le centre est un lieu d’équilibre, de paix, et d’harmonie. Il peut être vu comme un point d’accès au soi véritable, à l’arbre de vie, ou à la pierre philosophale.
Liens maçonniques : Bien que le labyrinthe ne soit pas directement mentionné dans la maçonnerie, ses thèmes se recoupent avec de nombreux symboles maçonniques. De plus, le labyrinthe était souvent associé aux bâtisseurs de cathédrales, précurseurs des francs-maçons.
Labyrinthes dans les églises : On trouve des labyrinthes dans de nombreuses cathédrales françaises. Traditionnellement, ils sont vus comme un moyen de protéger contre les démons et comme un substitut au pèlerinage. À Chartres, le labyrinthe est un exemple de la fusion de la pensée antique et chrétienne.
D’après « Chartres, le labyrinthe déchiffré » de John et Odette Ketley-Laporte
Chartres, le labyrinthe
Un labyrinthe de proportions impressionnantes et de significations profondes est niché au cœur de la Cathédrale de Chartres, un chef-d’œuvre architectural construit en 1200. Ce n’est pas seulement une création grandiose en raison de sa taille – avec un diamètre impressionnant de 12,88 m – mais aussi en raison de la complexité et de la signification de sa conception. Histoire et Architecture: Lorsqu’on étudie l’histoire du labyrinthe, il est impossible d’ignorer la plaque en cuivre qui se trouvait autrefois au centre, illustrant la bataille entre Thésée et le minotaure. Cette représentation est directement inspirée du célèbre Labyrinthe de Crète, une création mythologique de Dédale. Malheureusement, la plaque a été perdue lorsqu’elle a été fondu par des révolutionnaires en 1793 pour fabriquer des cloches. La perte de cette plaque est un rappel de l’impact de la politique et des mouvements sociaux sur l’art et la culture, même lorsqu’ils sont inscrits dans la pierre des cathédrales. Le labyrinthe de Chartres ne sert pas seulement d’ornement; il est la manifestation des connaissances mathématiques avancées de son temps. Le Moyen Âge, une époque souvent stigmatisée comme “sombre”, était en réalité un moment où la compréhension des nombres, des formes et des proportions était primordiale. Les chercheurs et les bâtisseurs croyaient fermement que ces éléments étaient les clés pour comprendre l’univers lui-même. Géométrie et Symbolisme: L’architecture de la Cathédrale de Chartres, et en particulier du labyrinthe, est profondément enracinée dans la géométrie sacrée. Chaque coin, chaque courbe et chaque ligne du labyrinthe a été pensé en fonction de cette géométrie. Le centre du labyrinthe, par exemple, coïncide avec l’un des principaux points d’ancrage de la cathédrale elle-même. Le choix d’une forme circulaire avec onze anneaux concentriques est également loin d’être arbitraire. Le cercle, souvent vu comme un symbole de l’éternité et de l’infini, se trouve au cœur de sa conception. L’utilisation du pied romain comme unité de mesure pour la construction est également fascinante. Ce système de mesure ancien, basé sur une longueur de 294,45 mm, était la norme de l’époque. Mais à l’intérieur du labyrinthe, une autre mesure, appelée “pied du Maître”, d’une longueur très similaire, était utilisée. Cette distinction subtile entre les mesures “profanes” et “sacrées” met en évidence la frontière entre le monde extérieur et l’espace sacré du labyrinthe. Renaissance et Signification Actuelle: Malgré sa splendeur et son importance symbolique, le message du labyrinthe a commencé à s’estomper dès la fin du XIIIe siècle. Au fil du temps, son sens s’est perdu, tout comme de nombreux autres labyrinthes dans d’autres cathédrales. Cependant, grâce à la qualité de sa construction et à des facteurs économiques au 19ème siècle, il a survécu. De nos jours, le labyrinthe connaît un regain d’intérêt. Les chercheurs déchiffrent peu à peu ses mystères, et chaque vendredi, les chaises qui le recouvrent sont retirées, permettant aux visiteurs de l’apprécier pleinement. Origines et Dimensions Spirituelles: Les labyrinthes existent depuis l’Antiquité et peuvent être trouvés dans presque toutes les cultures du monde. Bien que chaque culture puisse avoir sa propre interprétation du labyrinthe, la conception de Chartres est unique en ce qu’elle n’est pas conçue pour perdre ou désorienter. Au lieu de cela, elle représente un voyage spirituel, une quête de la vérité intérieure et de la communion avec le divin. Position du Rectorat de Chartres: Les découvertes récentes du rectorat de Chartres ont jeté un nouvel éclairage sur le labyrinthe. Elles révèlent qu’il a été utilisé lors de cérémonies spéciales pour symboliser la résurrection du Christ. Cette utilisation, combinée à son design inspiré du Labyrinthe de Crète, évoque des thèmes de renaissance et de triomphe sur la mort.
Les labyrinthes dans les églises : décryptage d’un mystère médiéval
Depuis le Moyen Âge, des labyrinthes ont été représentés dans les cathédrales telles que Chartres et Amiens. Ce motif, ayant des origines païennes, intrigue quant à sa place au sein des églises chrétiennes. Originaire de la mythologie grecque, le labyrinthe est conçu pour désorienter. Dans la chrétienté, il a été réinterprété pour symboliser différents thèmes religieux. En Europe, on retrouve ce motif dans une vingtaine d’églises, notamment en Italie, en France et dans les pays nordiques. Ces labyrinthes varient en forme, et peuvent être représentés dans les pavements, peints sur des voûtes ou réalisés en mosaïques. Bien que l’origine du labyrinthe remonte à la Grèce antique, l’historien Hérodote le trace en Égypte. Cependant, il est plus populairement associé au mythe de Thésée et du Minotaure. Dans cette légende, Thésée utilise un fil pour naviguer et tuer le Minotaure dans le labyrinthe. En adoptant le motif du labyrinthe, le christianisme lui a donné une perspective plus profonde et religieuse. Le premier exemple de cette adoption se trouve en Algérie au IVe siècle, dans l’église Sainte-Réparate d’El-Asnam. Cette mosaïque du labyrinthe menait non pas au Minotaure, mais à la “Sainte Église”. Les significations et usages des labyrinthes dans les églises sont variés et font l’objet de nombreux débats. Certains pensent que cela pourrait représenter un défi que l’homme, qu’il s’agisse de Thésée, du Christ ou d’un pèlerin, relève victorieusement.
Hypothèse 1 : La signature des bâtisseurs
Le labyrinthe pourrait être la signature des architectes de la cathédrale, se voyant comme les héritiers du créateur du labyrinthe de Cnossos, Dédale.
La pierre centrale du labyrinthe d’Amiens contient l’évêque Evrard de Fouilloy et les 3 premiers architectes.
La position du labyrinthe dans la nef pourrait indiquer une signification plus laïque.
Mon avis : Favorable à cette interprétation.
Hypothèse 2 : Le symbole d’un monde dévoré par le péché
Le labyrinthe, avec son centre occupé par un Minotaure, symbolise un monde tentateur et dévoré par le péché.
La forme ronde représente le monde, et le Minotaure représente Satan.
Le nombre de lacets du labyrinthe de Chartres (11) est associé à l’imperfection.
Le Christ est vu comme une figure qui sauve les hommes du labyrinthe, semblable à Thésée sauvant les Athéniens du Minotaure.
Mon avis : Convaincu par cette analogie chrétienne.
Hypothèse 3 : Un chemin de Jérusalem
Après la perte de Jérusalem en 1187, le labyrinthe servirait de substitut au pèlerinage.
Il représente le trajet douloureux du Christ vers sa crucifixion.
Malgré certaines sources suggérant cette pratique, des preuves historiques datant d’avant le XVIIIe siècle manquent.
Mon avis : Sceptique concernant cette interprétation.
Hypothèse 4 : Un chemin initiatique vers le salut
Le labyrinthe représente le parcours de la vie, avec des défis, mais mène inévitablement au salut.
Contrairement aux véritables labyrinthes, ceux dans les cathédrales n’ont pas d’impasses, donc le “pèlerin” ne risque pas de se perdre.
Mon avis : Pas entièrement convaincu, car les labyrinthes chrétiens n’offrent pas de fausses pistes.
Hypothèse 5 : Le support d’un rituel à Pâques
À Auxerre, lors de Pâques, un rituel était effectué autour du labyrinthe, avec chants et jeux de ballon.
Malgré l’interdiction des jeux dans les églises, cela prouve qu’ils existaient.
La chorégraphie dans la cathédrale d’Auxerre est interprétée comme une représentation du Christ (Thésée) traversant les enfers (le labyrinthe) et affrontant Satan (le Minotaure) pour offrir sa lumière à ceux qui l’ont attendu, symbolisant le chemin vers la vie éternelle. D’autres rituels dans des cathédrales, comme à Reims, utilisent également le labyrinthe pour illustrer des épisodes bibliques. Des textes historiques soutiennent cette utilisation rituelle du labyrinthe, bien que des preuves écrites soient relativement tardives. Les labyrinthes étaient populaires pendant le Moyen Âge, mais leur signification s’est perdue avec le temps. Au XVIIIe siècle, certains labyrinthes ont été retirés des églises car ils distrayaient les fidèles pendant les cérémonies. Cependant, l’intérêt pour les labyrinthes a été ravivé plus tard, et ils ont été réintroduits ou créés dans de nombreux lieux de culte. Ils symbolisent désormais l’itinéraire spirituel. En outre, le labyrinthe est utilisé comme logo pour les Monuments historiques en France depuis 1985. Les labyrinthes ne sont pas exclusifs à la France ; on en trouve également en Italie et dans d’autres pays européens. En France, ils sont principalement situés dans la moitié nord, surtout dans les archidiocèses de Sens et de Reims. Ces labyrinthes ont des caractéristiques distinctives en termes de taille, de forme et de conception. L’article se termine en énumérant différents labyrinthes situés dans diverses cathédrales et églises en France, en Italie et dans d’autres régions d’Europe.
COMMUNAUTÉ 1. FÊTES 2. ATOURS DE LA FOI 3. VOYAGES SPIRITUELS
« Les Païens » – Un voyage à travers les âges, le temps et les traditions Il était une fois, il y a plus d’un millénaire, alors que la chrétienté s’imposait dans le monde, un mot étrange et plein de mystère naissait. Un mot inventé par ces nouveaux convertis pour décrire ceux qui, malgré la montée du monothéisme, continuaient de célébrer les anciens dieux et déesses du monde préchrétien. Ils les appelèrent les “Païens”. Ces Païens, reconnus pour leurs rituels ancestraux, leurs fêtes exubérantes, leur musique vibrante, leurs symboles chargés d’histoire, et leurs autels dédiés à des forces aussi variées que la terre, le ciel, la mer et le feu, ont résisté à l’oubli. Ces pratiques, qui semblaient destinées à disparaître, sont pourtant parvenues à survivre à travers les siècles, s’enracinant profondément dans le sol de l’humanité. Puis, depuis environ un siècle, ces coutumes presque éteintes ont commencé à connaître une nouvelle vie. Comme des graines dormant sous la glace du temps, elles ont commencé à germer dans l’esprit d’un nouveau genre de croyants, les “néopaïens”. Aujourd’hui, ces individus dévoués s’efforcent de faire renaître ces traditions anciennes, apportant une nouvelle lumière à un pan de l’histoire qui aurait pu demeurer dans l’ombre.
En ouvrant ce livre, vous entamerez un voyage qui vous mènera des premiers jours de ces traditions antiques jusqu’à leur renaissance au cœur de notre monde moderne. À travers des illustrations somptueuses, des récits captivants et des descriptions détaillées, vous découvrirez les célébrations, les rituels, les symboles et les croyances de ces adeptes d’aujourd’hui. Partez à la découverte de ces cultures anciennes, plongez-vous dans l’histoire, comprenez le sens de leurs rituels, ressentez la force de leurs symboles. Que vous soyez simplement curieux, en quête d’un nouveau chemin spirituel, ou désireux de comprendre l’impact des croyances païennes sur notre monde actuel, ce voyage est pour vous. Alors, tournez la première page. Laissez-vous bercer par le chant des druides, émerveillez-vous devant l’éclat des runes nordiques, sentez l’appel de la déesse Mère. Et laissez-vous aller à la contemplation des riches illustrations et de ce qu’elles symbolisent. Aussi : un index vous guidera dans cette richesse de références, cultures et époques
Dans le vaste tissu du temps et de l’espace, il existe une dichotomie qui s’étend depuis les racines de la spiritualité humaine jusqu’à nos jours. D’un côté, les fidèles des religions abrahamiques, un peuple de foi pour qui le monde matériel a toujours été une source d’interrogation et d’inquiétude. Un terrain miné, où le risque de tomber dans l’idolâtrie se cache derrière chaque pierre, chaque arbre, chaque reflet de la beauté du monde. De l’autre côté, il y a ceux que les chrétiens ont qualifiés de “païens”. Pour eux, l’univers tout entier est imprégné de sens, de valeurs, de divinité. Là où les premiers voient une menace, ces derniers voient une connexion, un moyen d’entrer en contact avec le divin. Pour eux, chaque brin d’herbe, chaque étoile dans le ciel nocturne, chaque montagne majestueuse est un miroir de l’infini, un reflet de leurs divinités. Ces communautés, dotées d’une vision du monde si profondément enracinée dans le concret, ont cherché à forger des liens avec leurs dieux à travers tout ce qui les entourait. Des paysages verdoyants et luxuriants étaient considérés comme les jardins de leurs déesses de la fertilité. Des rochers austères étaient vus comme les trônes de leurs dieux de la terre. Des rivières sinueuses étaient les voies de leurs divinités de l’eau. Ils ont créé des sculptures pour capturer l’essence de leurs divinités, des spectacles pour raconter leurs histoires, des poèmes pour chanter leurs louanges. Ces expressions d’amour, de respect et de vénération ont donné naissance à certains des plus grands trésors artistiques de l’humanité. Des temples majestueux, des statues impressionnantes, des peintures éblouissantes, des poèmes qui ont traversé les âges, toutes sont le témoignage de cette relation intime entre l’humain et le divin. Ainsi, alors que certains craignaient le monde matériel, d’autres l’embrassaient. Là où certains voyaient un potentiel danger, d’autres voyaient une opportunité de se rapprocher du divin. De ces visions différentes est né un kaléidoscope de foi, d’art et de culture qui continue de fasciner et d’émerveiller le monde à ce jour.
Au crépuscule du XVe siècle, l’Europe était une terre de contrastes. Les anciennes religions préchrétiennes, qui avaient jadis dominé le continent, avaient été largement effacées. Seules quelques poches résistantes, telles que les communautés Samis dans le grand Nord, maintenaient encore leurs traditions, une étincelle dans l’obscurité de l’oubli. C’est dans ce contexte que, dans les cités-États de la péninsule italienne, un groupe d’esprits brillants a commencé à regarder vers le passé. Ces humanistes de la Renaissance, insatisfaits de la stricte orthodoxie de leur temps, se sont tournés vers les mythes et les histoires de l’antiquité gréco-romaine, cherchant à renouer avec un passé glorieux qu’ils croyaient perdu. Bientôt, les récits de sources telles que “Les Métamorphoses” d’Ovide ont commencé à imprégner toutes les disciplines artistiques. De l’ébénisterie à la sculpture, de la céramique à la peinture et à la gravure, les scènes mythologiques ont commencé à fleurir, apportant un nouvel élan de beauté et de profondeur au monde de l’art. Les jardins et les fontaines publiques sont devenus des écrins pour ces œuvres d’inspiration mythologique. Des nymphes et des satyres dansaient dans l’ombre des arbres, des dieux et des déesses trônaient au sommet des fontaines, éclaboussant l’eau avec une grâce divine. Si rien n’indique que ces œuvres d’art étaient associées à un véritable culte des divinités antiques, leur popularité croissante a contribué à un changement fondamental dans l’attitude de l’Europe à l’égard de son passé. Même si les représentations de scènes bibliques et historiques restaient très populaires, l’engouement pour le monde classique a commencé à ébranler l’emprise de la vision chrétienne du monde. Cette renaissance artistique et culturelle a créé une brèche dans le mur de l’orthodoxie, permettant à de nouvelles idées et de nouvelles perspectives de se frayer un chemin. Et, même si les anciennes religions étaient largement disparues, leurs échos ont trouvé une nouvelle vie dans l’art et la culture de la Renaissance, jetant les bases d’un intérêt renouvelé pour le paganisme qui se perpétue jusqu’à nos jours.
Extraits
La notion de paganisme est problématique. Elle impose une vision évangéliste reposant sur une opposition entre chrétiens et infidèles, entre véritable religion et idolâtrie superstitieuse. Sans surprise, anthropologues et spécialistes l’abandonnent, préférant parler de religions traditionnelles autochtones (…) Seuls les historiens et archéologues étudiant les croyances européennes rencontrées par le christianisme durant l’Antiquité et le Moyen Âge l’utilisent. « néopaïens » ce préfixe permet de faire la distinction entre l’identité revendiquée par les adeptes de ces nouveaux courants religieux et une généralisation péjorative imposée par une autre doctrine.
“Contrairement à leurs devanciers préchrétiens, les néopaïens vivent dans un monde où l’existence d’êtres surnaturels ne va pas de soi. Si certains croient en l’existence littérale de leurs divinités, d’autres proposent des explications alternatives quant à leur nature. Certains néopaïens sont athées ou agnostiques, pour eux, dieux et déesses symbolisent simplement les multiples facettes de l’expérience humaine. D’aucuns se tournent vers la psychologie jungienne, les considérant comme des archétypes issus de l’inconscient collectif. La conception de la théologie chez les néopaïens est extrêmement diverse”.
La flore joue un rôle prédominant dans de nombreuses traditions non abrahamiques. Souvent appréciée pour ses vertus thérapeutiques, son importance témoigne d’un lien intime entre médecine et religion. Dans d’autres communautés, on vénère des plantes qui jouissent de la faveur des divinités, chaque espèce correspondant à une entité donnée avec laquelle elle permet à certains individus de communiquer. La plupart du temps, des rituels sont associés à la récolte de ces végétaux et impliquent de leur rendre quelque chose en contrepartie de la partie prélevée.
Au fil des semaines, alors que je continue ma pratique de la méditation body scan, je commence à remarquer quelque chose de nouveau. Ce n’est pas juste la relaxation ou la réduction du stress, bien que ces éléments soient certainement là. C’est quelque chose de plus profond, de plus intrinsèque.
Je réalise que je suis en train de découvrir une connexion plus profonde entre mon esprit et mon corps. Chaque fois que je médite, chaque fois que je concentre mon attention sur les différentes parties de mon corps, je sens cette connexion se renforcer. C’est comme si je redécouvrais mon propre corps, comme si je m’éveillais à des sensations et des sentiments qui étaient toujours là, mais que je n’avais jamais vraiment remarqués avant. Au début, c’était simplement une question de sentir mon corps, de remarquer les différentes sensations. Mais maintenant, c’est comme si mon esprit et mon corps commençaient à parler la même langue. Lorsque je sens une tension ou une douleur dans une certaine partie de mon corps, je ne l’ignore plus ou ne la repousse pas. Au lieu de cela, j’accueille cette sensation, je la reconnais. Je la laisse me parler, me guider. Et, étrangement, cela apporte souvent un certain soulagement. Plus je pratique, plus cette connexion esprit-corps se renforce. Il y a un sentiment de bien-être qui s’installe, un sentiment d’harmonie. C’est comme si mon corps et mon esprit étaient enfin en phase, travaillant ensemble au lieu de se battre ou de s’ignorer. C’est un sentiment d’équilibre et de paix que je n’avais jamais vraiment connu auparavant.
Je réalise à quel point il est important de prendre soin de mon corps, pas seulement physiquement, mais aussi mentalement et émotionnellement. Je réalise que mon corps n’est pas juste quelque chose qui m’emmène d’un endroit à un autre, qui me permet de faire des choses. Mon corps est une partie de moi, tout comme mon esprit. Ils sont intrinsèquement liés et ils ont besoin l’un de l’autre pour fonctionner correctement.
C’est une réalisation puissante, et elle change ma perspective sur beaucoup de choses. Elle change ma façon de m’occuper de moi-même, ma façon de gérer le stress et l’anxiété, ma façon de vivre ma vie. Je me sens plus en harmonie avec moi-même, et cela me donne un sentiment de tranquillité et de satisfaction que je n’aurais jamais cru possible.
A l’inverse de l’éco-anxiété, ce livre nous donne les clés d’un engagement plein de sens et de positivité, et de plus concret, pour aller vers une transformation personnelle qui favorise une transformation collective.
C’est un cahier pratique qui propose un parcours pas à pas vers une vie plus écologique. Il offre 50 exercices pour aider les lecteurs à comprendre leur contexte personnel et à explorer de nouvelles manières de vivre et d’agir, avec l’objectif d’adopter des habitudes durables dans leur quotidien. Les deux premiers chapitres sont essentiels et doivent être suivis dans l’ordre, car ils posent les fondations nécessaires à un changement réussi. Les exercices des chapitres 3 à 5 sont plus flexibles et peuvent être suivis à votre rythme et selon vos préférences. Le dernier chapitre vise à synthétiser l’ensemble du parcours et à fournir des outils pour maintenir votre motivation à long terme. Il est recommandé d’aborder ce chapitre une fois tous les autres exercices terminés. L’auteur encourage les lecteurs à être indulgents avec eux-mêmes pendant ce processus de transformation. Si certains exercices ne résonnent pas avec vous pour le moment, mettez-les de côté pour y revenir plus tard. L’important est de respecter votre rythme et de prendre le temps nécessaire pour ces transformations. Le livre souligne l’importance de la patience dans le processus de changement, car l’adoption d’habitudes durables, saines et alignées avec vos valeurs ne se fait pas du jour au lendemain. Cependant, une fois que ces nouvelles habitudes sont en place, il est pratiquement impossible de revenir en arrière.
Une idée clé de ce livre est le lien entre ce qui est personnel et ce qui est collectif
Dans le domaine de l’écologie et particulièrement du climat, l’action individuelle et collective sont souvent mises en opposition. Pourtant, ces deux types d’actions sont interdépendants. Certes, un seul individu qui renonce à consommer de la pâte à tartiner contenant de l’huile de palme et emballée dans un pot en plastique ne va pas stopper la déforestation, prévenir l’extinction des orangs outangs ou réduire la pollution plastique dans les océans. Cependant, imaginez l’effet si nous étions 7 milliards à prendre cette décision : l’impact serait colossal! Adopter une vie écoresponsable influence notre entourage de plusieurs manières:
Influence personnelle : une seule personne peut directement influencer dix autres personnes, qui à leur tour en influenceront dix autres, et ainsi de suite. Cela peut rapidement toucher une large population!
Choix de consommation : les entreprises et les distributeurs s’efforcent de répondre à nos besoins et ajustent leurs produits en fonction de la demande des consommateurs.
Choix politiques : notre vote lors des élections a autant d’importance que la manière dont nous dépensons notre argent!
Engagement collectif : en participant à des organisations collectives, nous pouvons augmenter considérablement notre impact environnemental.
Soulignons aussi sa méthode : progressive, douce et un accompagnement d’exercices très pertinents
CETTE NOTION DE « PHILOSOPHIE DE VIE » NE FAIT-ELLE PAS UN PEU PEUR ?
Au contraire !
On cherche toutes à revenir à davantage de simplicité et de légèreté ; l’écologaï nous aide en cela. Elle s’appuie en plus sur des valeurs fortes et des principes de la permaculture : liberté, sens, authenticité, respect, bienveillance, …
On aspire toutes à cela, non ?
Et il y a quelque chose de très vertueux de se dire que finalement, on met les principes de l’écologie au service des différents domaines de notre vie !
“ÉCOLOGAÏ” est un livre pratique qui guide le lecteur à travers un parcours en six chapitres pour intégrer l’écologie dans tous les aspects de sa vie.
Le Chapitre 1 “Partir du bon pied” est une introduction à l’écologie, explorant les émotions liées aux défis écologiques, identifiant pourquoi et comment agir, et soulignant l’importance du changement de perspective et de la prise de conscience de notre pouvoir.
Le Chapitre 2 “Explorer son écologie intérieure” aborde des questions d’écologie personnelle, y compris nos valeurs, nos besoins, nos priorités et comment alléger notre charge morale et notre quotidien.
Le Chapitre 3 “Impacter positivement le monde” explore comment notre gratitude, nos actions, notre argent et notre information peuvent influencer positivement le monde. Il offre également des conseils sur la façon de s’inspirer et d’impacter les autres, de relever des défis en famille et d’agir à une échelle plus large.
Le Chapitre 4 “Rendre son logement écolo” fournit des stratégies pour réduire la consommation d’eau et d’électricité, désencombrer l’intérieur, limiter la pollution intérieure et faire des choix plus écologiques en ce qui concerne nos biens.
Le Chapitre 5 “Prendre soin de la planète” donne des conseils sur comment améliorer notre alimentation, réduire nos déchets, adopter une cuisine antigaspi, faire des courses en vrac, faire des choix de consommation plus responsables, gérer notre utilisation du numérique, adopter des modes de transport plus doux et apprécier le pouvoir de la nature.
Enfin, le Chapitre 6 “Agir durablement” fournit des outils pour maintenir ces nouvelles habitudes, y compris comment se fixer des objectifs, se soutenir, rester motivé et célébrer les progrès réalisés.
Notre partenariat dans le domaine des publications se structure
Nous publions sur notre site des articles concernant les livres que les éditeurs nous proposent. Ce service n’est plus gratuit et coûte 90 €. et 120 € pour être publié aussi (en résumé + liens sites + podcasts quand c’est le cas) sur Zen et Slow. Les livres sont parfois présentés aussi dans le magazine papier “Spiritualités Magazine”.
Si les éditeurs ou auteurs le souhaitent, une manager de réseaux sociaux (community manager) propulse notre article sur les réseaux sociaux appropriés : 120 €
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Nous proposons de vous associer à une formule innovante de communication, avec notre magazine augmenté, distribué gratuitement : ZEN & SLOW (voir le N°2 ci-dessous)
Deux formules sont possibles
La présentation de livres : voir page 9 à 12 du N°2 du magazine ci-dessous. Chaque présentation mène vers des présentations plus approfondies sur notre site, ou avec des QR Codes dynamiques multiliens vers votre site, votre e-boutique, une vidéo si vous en avez, etc.
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Ce qu’est ce magazine “augmenté”
C’est un magazine en double format : numérique,et papier
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La distribution du magazine
Elle varie en fonction des thèmes de chaque magazine et de leur éventuelle localisation… librairies, salons du bien-être, offices de tourisme et commerces, et vos propres partenaires. Sa version en ligne, est valorisée sur les réseaux sociaux, sur nos sites spiritualitesmagazine.com et love-france.fr. L’audience se démultiplie et se renforce ainsi. Le dialogue et la rencontre entre acteurs (y compris sur les podcasts !), entretiennent un esprit participatif et une convivialité très généreuse.
L’orientation du magazine
Le bien-être, la spiritualité, le développement personnel et collectif. Aussi, les romans et narratifs dans ces domaines
les tendances et pratiques “Slow”, dans le tourisme notamment, ce qui permet aussi de diffuser le magazine papier dans des régions très touristiques (love-france.fr)
Chaque numéro comprend 3 parties essentielles : deux thèmes, et les présentations de livres —
Exemple de ce numéro avec deux thèmes (orientés sur le Périgord, en liaison avec un numéro de Love France)
la “Maison des Thérapies Douces” ; le réseau du slow tourisme ; la présentation de livres
Face à des informations qui semblent nous concerner, notre cerveau aime bien composer : il aime se fabriquer une image sympathique de nous-même en fabriquant du sens, à partir de ce dont il se rappelle de notre histoire, de nos sensations. C’est l’effet Barnum.
Sur un phénomène qui a une probabilité très faible de se produire dans un temps donné, nous nous concentrons sur les rares cas qui fonctionnent en effaçant les nombreux échecs. Nous créons alors une solide illusion d’efficacité appelée “le biais du survivant”.
L’effet idéomoteur est un processus psychologique lors duquel une pensée ou une image mentale provoque une réaction musculaire apparemment “réflexe” ou automatique, souvent d’un degré infime, et cela en dehors de notre conscience du sujet alors que ce sont nos attentes qui créent cette réaction.
Le principe que l’on nomme “escalade de l’engagement” est un processus cérébral simple mais très puissant. Il consiste à faire des choix qui vont dans le sens d’une décision prise précédemment, même si cette décision initiale a conduit à l’échec.
On sait que des éléments de contexte du soin, par leur action symbolique sur le cerveau, ont un effet thérapeutique réel, qui peut être positif comme négatif. Placebo et nocebo, appelés plus savamment des “effets contextuels”, sont deux processus dont le rôle est encore mal cerné.
Lors d’un raisonnement “panglossien”, nous triturons le contexte pour prêter des intentions aux individus, en évinçant certains facteurs de situation. Ce raisonnement “à rebours”, destiné à conforter une idée que l’on souhaite établir, s’effectue alors que d’autres raisonnements sont possibles.
Deuxième saison de la collection de podcasts originaux “Votre cerveau” : Déjouer les manipulations, avec Richard Monvoisin. Un podcast d’autodéfense intellectuelle qui vous explique comment fonctionne votre cerveau.
1/ Cerveau : Qu’est-ce que l’effet barnum ?
L’effet Barnum est un phénomène psychologique par lequel les individus ont tendance à accepter des descriptions vagues et générales de leur personnalité qui pourraient s’appliquer à n’importe qui comme étant des descriptions précises et personnalisées. Cet effet tire son nom du célèbre showman américain PT Barnum, qui utilisait des descriptions vagues pour convaincre les gens que ses spectacles étaient adaptés à leur personnalité. L’effet Barnum est souvent utilisé dans des pratiques de divination telles que l’astrologie, la tarologie ou la voyance.
2/ Le biais du survivant est un biais cognitif qui se produit lorsque l’on tire des conclusions à partir d’un échantillon de personnes ou d’objets qui ont résisté à un processus sélectif, en ceux ignorant qui n’ont pas survécu. Ce biais a été initialement identifié pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les ingénieurs étudiaient les avions qui revenaient des missions aériennes et essayaient de déterminer les endroits où les avions devaient être renforcés pour augmenter leur résistance aux tirs ennemis. Les ingénieurs ont toutefois commis l’erreur de ne pas prendre en compte que les endroits où les avions avaient été touchés, et non les endroits où les avions n’avaient pas été touchés, car ces derniers n’étaient pas rentrés à la base. Ce biais peut également se produire dans d’autres domaines, comme dans les études sur les entreprises ou les investissements. Par exemple, si l’on étudie les entreprises qui ont réussi, on peut en tirer des conclusions erronées sur les facteurs clés de leur succès, en ignorant les entreprises qui ont échoué en raison de ces mêmes facteurs. Le biais du survivant peut conduire à des décisions et des conclusions erronées, car il ne prend pas en compte l’ensemble des données disponibles.
3/ L’effet idéomoteur est un phénomène psychologique par lequel la simple suggestion d’un mouvement peut entraîner une réponse involontaire ou inconsciente du corps. Cela signifie que la simple idée ou suggestion d’un mouvement peut entraîner un physique, même si la personne n’a pas l’intention consciente de bouger. Cet effet est souvent observé dans des pratiques telles que l’hypnose, la méditation ou la prière, où les suggestions verbales peuvent entraîner des réponses physiques telles que des mouvements de la main ou des changements dans la respiration ou le rythme cardiaque. L’effet idéomoteur peut également expliquer certains phénomènes tels que l’utilisation de la pendule pour la divination ou la planchette ouija pour communiquer avec les esprits. Dans ces cas, les participants peuvent inconsciemment provoquer le mouvement du pendule ou de la planchette en réponse à leurs propres pensées ou suggestions. Cependant, il est important de noter que l’effet idéomoteur ne signifie pas nécessairement que les pratiques qui y sont associées sont fausses ou sans valeur. Les réponses physiques peuvent être le résultat de processus psychologiques complexes et peuvent avoir un effet bénéfique sur le bien-être mental et émotionnel des individus.
4/ Le principe d’escalade de l’engagement, également connu sous le nom de “piège de l’engagement”, est un processus psychologique par lequel une personne continue à investir dans une situation ou une décision, même si elle devient clairement non louable ou non rentable. Cela peut se produire lorsque la personne a déjà investi beaucoup de temps, d’argent ou d’efforts dans la situation, ou lorsqu’elle est émotionnellement attachée à la décision. Le processus cérébral derrière l’escalade de l’engagement est lié à la théorie de la dissonance cognitive, qui suggère que les individus ont tendance à rechercher la cohérence entre leurs croyances, leurs attitudes et leurs comportements. Ainsi, lorsque quelqu’un a pris une décision ou a investi dans une situation, il peut être difficile pour lui de reconnaître qu’il peut-être fait une erreur ou pris la mauvaise décision. Au lieu de cela, la personne peut continuer à investir dans la situation ou la décision afin de justifier ses actions passées et de maintenir une cohérence interne. L’escalade de l’engagement peut avoir des conséquences négatives sur les décisions et les situations, car elle peut conduire à des pertes financières, de temps ou d’énergie. Il est important de reconnaître ce processus et de prendre des décisions rationnelles et objectifs, en évaluant régulièrement les avantages et les inconvénients de chaque situation.
5/ Les éléments de contexte du soin ont un effet thérapeutique réel, ce qui peut être positif ou négatif. Les effets contextuels comprennent à la fois l’effet placebo, qui est l’effet thérapeutique positif d’un traitement inactif, et l’effet nocebo, qui est l’effet négatif d’un traitement inactif. Les effets contextuels sont souvent liés à la relation entre le patient et le praticien, ainsi qu’à l’environnement de soins. Les éléments de contexte qui peuvent avoir un effet positif sur la guérison comprennent la confiance et la relation de soutien entre le patient et le praticien, les attentes positives du patient concernant le traitement, l’environnement de soins rassurant et le contexte social et culturel dans lequel le traitement est administré. Cependant, les effets contextuels peuvent également avoir un effet négatif sur la guérison si le patient a des attentes négatives ou si l’environnement de soins est stressant ou anxiogène. En somme, les effets contextuels démontrent l’importance de prendre en compte le contexte global de la situation de soins, y compris les interactions sociales et culturelles, pour améliorer les résultats des traitements médicaux.
6/ Le raisonnement panglossien est un type de raisonnement fallacieux qui consiste à justifier a posteriori une situation ou une opinion en ignorant les autres causes possibles ^1^ ^2^ . C’est un biais cognitif qui nous fait croire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, comme le disait le personnage de Pangloss dans le roman Candide de Voltaire ^1 ^ . Ce raisonnement nous empêche de voir la réalité telle qu’elle est et de remettre en question nos croyances ^3^ . Le raisonnement “panglossien” peut effectivement impliquer une manipulation du contexte pour prêter des intentions positives aux individus ou pour évincer certains facteurs de situation. Cela peut se faire en ignorant ou en minimisant les aspects ou les problèmes, ou en mettant l’accent sur les aspects positifs ou les réussites. En prêtant des intentions positives aux individus sans tenir compte des réalités objectifs ou des facteurs de situation, le raisonnement « panglossien » peut conduire à des conclusions erronées ou à des actions inefficaces. Il est important de considérer tous les éléments de situation de manière objective, y compris les aspects négatifs ou les problèmes, pour pouvoir prendre des décisions éclairées et efficaces. En résumé, le raisonnement “panglossien” peut être utile pour souligner les aspects positifs d’une situation, mais il ne doit pas être utilisé pour justifier une situation ou pour éviter de considérer les aspects négatifs ou les problèmes qui doivent être résolus. Il est important de tenir compte de tous les éléments de situation de manière objective pour pouvoir prendre des décisions éclairées et efficaces.
“Le Tarot des anges gardiens” de Doreen Virtue et Radleigh Valentine (2015) – Ce livre offre une interprétation des cartes de Tarot avec un accent sur la spiritualité et l’ange gardien associé à chaque carte.
“Le Tarot divinatoire” de Papus (1909) – Ce livre classique sur le Tarot offre une analyse complète des arcanes majeurs et mineurs et des méthodes de divination.
“Le Tarot de Marseille” de Alejandro Jodorowsky et Philippe Camoin (1995) – Ce livre propose une approche novatrice du Tarot de Marseille, combinant l’analyse psychologique et symbolique de Jodorowsky avec l’expertise historique et technique de Camoin.
“Tarot initiatique” de Paul Marteau (1930) – Ce livre classique sur le Tarot offre une analyse complète des arcanes majeurs et mineurs et des méthodes de divination.
“Le grand livre du tarot de Marseille” de Paul Marteau (1949) – Ce livre est une étude complète du Tarot de Marseille, offrant des descriptions détaillées de chaque carte ainsi que des méthodes de divination.
“Le Tarot psychologique” de Liz Greene et Juliet Sharman-Burke (1986) – Ce livre offre une analyse psychologique des arcanes majeurs du Tarot, en explorant leur signification symbolique et leur application dans la pratique de la psychothérapie.
“Le Tarot de la transformation” de Willow Arlenea et Jasmin Lee Cori (2002) – Ce livre offre une approche de transformation personnelle à travers l’utilisation du Tarot, avec des exercices pratiques pour intégrer les messages du Tarot dans la vie quotidienne.
“Le Tarot : Histoire, iconographie, ésotérisme” de Thierry Depaulis (1984) – Ce livre offre une analyse historique et culturelle du Tarot, explorant ses origines, son évolution et son utilisation dans l’ésotérisme.
“Le Tarot des Bohémiens” de Papus (1892) – Ce livre classique sur le Tarot offre une analyse complète des arcanes majeurs et mineurs et des méthodes de divination.
“Le Tarot, miroir de l’âme” de Gerd Ziegler (1988) – Ce livre propose une analyse des arcanes majeurs du Tarot à travers une approche de psychologie de l’âme.
“Le Tarot : Comment apprendre à l’utiliser” de Jean-Pierre Fouchy (2001) – Ce livre propose une introduction pratique au Tarot, en expliquant les bases de l’interprétation des cartes et des méthodes de divination.
“Les secrets du Tarot” de Jane Lyle (2003) – Ce livre offre une analyse symbolique et mystique du Tarot, en explorant les mythes et les légendes qui ont influencé son développement.
“Tarot de Marseille : Guide d’interprétation des 462 binômes” de Tchalaï Unger
Ce livre ne parle pas des médecines alternatives, parallèles, douces, naturelles, etc. Il interroge leurs fondements, en les confrontant à deux grandes logiques, ou bases épistémologiques : celle de la méthode scientifique, et celle de la foi. Pascal Ide prévient le lecteur : L’intention du livre n’est pas de passer en revue toutes les médecines complémentaires, mais, en répondant aux objections, de proposer des critères généraux de discernement, conjurant le double péril symétrique de l’accueil inconditionnel et de la méfiance systématique.
La démarche est particulièrement intéressante, car elle se situe aux antipodes des attitudes antagonistes
de ceux qui condamnent les médecines alternatives au nom d’une soi-disant rationalité inébranlable (mais doit-on rappeler que la rationalité, dès lors qu’elle se base sur une démarche scientifique est sans arrêt remise en doute, retravaillée, et d’autre part s’il s’agit de médecine, il s’agit d’un art).
de ceux qui ont une confiance aveugle dans leurs pouvoirs, ou qui s’inscrivent, tel le new-age, dans un ensemble de croyances et de modèles.
Cette démarche conduit l’auteur à analyser très précisément des logiques diverses auxquelles il nous convie à nous ouvrir tout en gardant notre esprit critique (mais pas de critique).
Il diagnostique la médecine conventionnelle : “la médecine conventionnelle encore massivement enseignée et pratiquée est une médecine que l’on pourrait qualifier d’atomistique, parce qu’elle découpe le corps. Elle sépare la personne de son environnement : le premier médecin ne prend pas en compte le contexte particulier du confinement. Elle sépare, dans la personne, le corps de l’esprit, c’est-à-dire les signes physiques du vécu intérieur : le médecin formé à la faculté n’interroge pas le patient sur la manière dont il vit son travail ou ses tensions. Enfin, elle sépare le corps en organes distincts : c’est là le point le plus frappant, le médecin allopathe ne s’étonne pas de ce que quatre signes apparaissent de manière quasi concomitante et multiplie les diagnostics sans faire de connexion.”
Il interroge aussi des concepts qui traversent les logiques thérapeutiques qu’il explore. Par exemple, toute l’importance de l’intériorité, ou encore, de quoi parle-t-on à propos des thérapies fondées sur la nature : Cette ignorance concernant ces médecines non conventionnelles conduit parfois à suspecter leur caractère naturel – ce qui est d’autant plus paradoxal qu’elles sont qualifiées de « naturelles ». Cette suspicion qui se contente souvent de déconstruire telle ou telle médecine ou thérapie (« Sa seule efficacité relève de l’effet placebo ») va jusqu’à s’inquiéter de son éventuelle essence démoniaque. Par exemple, certains se demandent si la suggestibilité – l’efficacité de la suggestion étant supérieure à l’effet placebo20 – ne relèverait pas de la médiumnité et si l’hypnose ne serait pas une forme occult(é)e de spiritisme qui dissocierait le corps de l’âme, et dépersonnaliserait.
Sa réponse est bien sûr résolument négative. Et son explication de l’hypnose Ericksonienne est intéressante car elle répons sur le fond à sa caractéristique de “médecine naturelle” : Or, il faut clairement affirmer que « la capacité d’entrer en état d’hypnose est naturelle2 ». Quatre critères, entre autres, l’attestent. Tout d’abord, cette capacité est « universelle26 » ; certes, les personnes sont diversement suggestibles27, mais elles le sont toutes. Or, répétons-le, la nature est ce qui arrive « ut in pluribus : le plus souvent ». Ensuite, nous exerçons cette capacité constamment, par exemple, dès que nous sommes focalisés sur notre monde intérieur28. Or, est naturel ce qui est spontanément exercé et qualifie nos actions. Peut aussi être qualifié de naturel ce qui s’enracine dans des processus organiques réguliers. Or, de nombreuses études montrent toujours plus précisément les mécanismes qui sont mis en jeu dans l’état de conscience hypnotique, par exemple les modifications de la connectivité au sein du réseau attentionel, particulièrement au niveau du cortex préfrontal dorso-latéral. Voire, il existe toute une littérature sur les réponses cérébrales liées aux métaphores que l’hypnose ericksonienne mobilise à titre thérapeutique29. Enfin, la nature n’est pas seulement ce qui est le plus fréquent, mais ce qui est bon30. Or, l’état hypnotique est bienfaisant. « La transe spontanée est l’une des rares protections naturelles contre la douleur intense : dans les situations de stress insupportable, le mieux est de se glisser dans un état d’hypnose pour se protéger31. »
Les notes de bas de page témoignent d’un travail sérieux de recherche et de diversité des sources : Cf. Gwenda L. Schmidt & Carol A. Seger, « Neural correlates of metaphor processing : the roles of figurativeness, familiarity and difficulty », Brain and Cognition, 71 (2009) no 3, p. 375-386 ; Nira Mashal, Tali Vishne & Nathaniel Laor, « The role of the precuneus in metaphor comprehension : evidence from an fMRI study in people with schizophrenia and healthy participants », Frontiers in Human Neuroscience, 71 (2014) no 8, p. 818 ; Francesca M. M. Citron et al., « Conventional metaphors in longer passages evoke affective brain response », NeuroImage, 139 (2016), p. 218-230 ; Lili Tian et al., « The role of motor system in action-related language comprehension in L1 and L2 : An fMRI study », Brain and Language. 201 (février 2020), 104714.
« Dans les oeuvres de la nature, le bien se trouve le plus souvent [ut in pluribus], mais le défaut et le mal le plus rarement [ut in paucioribus] » (saint Thomas d’Aquin, Somme de théologie, Ia, q. 23, a. 7, arg. 3 et ad 3um).
Antoine Bioy et Marie-Élisabeth Faymonville, La révolution de l’hypnose, op. cit., p. 24.
Un exemple de la façon dont les médias officiels traitent la question : générer le discrédit et la peur, là où il faudrait du discernement.
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L’hypnose est une pratique qui remonte à l’Antiquité, mais son utilisation moderne remonte au 18ème siècle. Voici un bref aperçu de l’histoire de l’hypnose :
L’Antiquité : Les premières références à l’hypnose remontent à l’Antiquité, où les guérisseurs utilisaient des techniques de suggestion pour traiter les maladies mentales et physiques.
Le 18ème siècle : L’hypnose moderne a commencé à se développer au 18ème siècle, lorsque le médecin autrichien Franz Mesmer a commencé à utiliser des techniques de suggestion pour traiter les patients. Mesmer croyait que les maladies étaient causées par des blocages dans le flux d’énergie du corps et que l’hypnose pouvait aider à les libérer.
Le 19ème siècle : Au 19ème siècle, l’hypnose a été popularisée par James Braid, un médecin britannique. Braid a créé le terme “hypnose” à partir du mot grec “hypnos”, qui signifie sommeil, mais il a également souligné que l’hypnose ne consistait pas en un état de sommeil, mais plutôt en un état de concentration intense.
Le 20ème siècle : Au début du 20ème siècle, l’hypnose a été utilisée comme une technique de traitement pour les soldats blessés pendant la Première Guerre mondiale. Dans les années 1950 et 1960, l’hypnose est devenue populaire dans le domaine de la psychologie, en tant que technique pour traiter l’anxiété, les phobies et d’autres problèmes mentaux.
Aujourd’hui : Aujourd’hui, l’hypnose est utilisée dans une variété de domaines, de la médecine à la psychologie en passant par la performance sportive et la gestion du stress. Bien que l’hypnose ait été controversée dans le passé, elle est maintenant considérée comme une pratique légitime et efficace pour aider les gens à surmonter une variété de problèmes.
Que peut on attendre de l’hypnose ?
L’hypnose peut avoir une variété d’effets sur les personnes, selon l’objectif de la séance et la réceptivité de l’individu. Voici quelques exemples des effets que l’hypnose peut produire :
Réduction du stress et de l’anxiété : l’hypnose peut aider à calmer l’esprit et à réduire les niveaux de stress et d’anxiété.
Changement de comportement : l’hypnose peut être utilisée pour aider les gens à abandonner des habitudes indésirables, comme arrêter de fumer ou de manger de façon excessive.
Soulagement de la douleur : l’hypnose peut aider à soulager la douleur en induisant un état de relaxation profonde.
Amélioration de la concentration : l’hypnose peut aider les gens à se concentrer sur une tâche ou un objectif spécifique.
Accès à des souvenirs et des émotions refoulées : l’hypnose peut être utilisée pour aider les gens à explorer des souvenirs ou des émotions qu’ils ont refoulés.
Amélioration de la confiance en soi : l’hypnose peut aider les gens à développer une plus grande confiance en eux-mêmes et en leurs capacités.
L’hypnose et l’inconscient
L’hypnose est souvent associée à l’inconscient car elle implique un état modifié de conscience qui peut permettre un accès plus facile aux parties inconscientes de l’esprit. En effet, l’hypnose peut aider à contourner les barrières mentales qui peuvent empêcher une personne d’explorer et de comprendre les causes profondes de ses problèmes. L’inconscient est souvent considéré comme la partie de l’esprit qui est responsable de nos pensées, sentiments et comportements qui sont en dehors de notre conscience. Cela peut inclure des choses comme des souvenirs refoulés, des peurs irrationnelles, des désirs inexprimés, des croyances limitantes et des schémas de comportement répétitifs. En état d’hypnose, le sujet est en état de relaxation profonde et concentré sur les suggestions de l’hypnotiseur. Cette relaxation peut permettre à la personne d’accéder plus facilement à son inconscient, qui peut être plus réceptif aux suggestions positives pour changer les pensées, les sentiments et les comportements. Mais l’hypnose n’est pas une technique de contrôle de l’esprit. Il est toujours possible pour le sujet de résister aux suggestions qui ne sont pas en accord avec ses valeurs et ses croyances. C’est est un outil puissant pour aider les gens à explorer leur inconscient, mais c’est toujours la personne elle-même qui a le contrôle sur ses pensées, ses sentiments et ses comportements.
L’inconscient collectif
L’inconscient collectif est une théorie psychologique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, qui suggère que nous partageons tous une mémoire collective d’expériences humaines partagées. Selon Jung, cette mémoire collective est constituée d’archétypes, qui sont des modèles de comportement et de pensée universels qui se trouvent dans l’inconscient de tous les êtres humains. L’hypnose peut être utilisée pour explorer l’inconscient collectif en aidant une personne à accéder à des souvenirs archétypiques. Cela peut se faire en utilisant des suggestions pour explorer des symboles, des mythes ou des histoires universelles qui se trouvent dans l’inconscient collectif. Par exemple, un hypnotiseur pourrait utiliser des suggestions pour aider une personne à explorer un symbole archétypique comme le héros ou la déesse, pour aider à comprendre les schémas de comportement et les problèmes personnels de la personne à un niveau plus profond.
L’hypnose peut aider à explorer différents symboles liés à l’inconscient collectif. Voici quelques exemples :
Archétypes : Selon la théorie jungienne, les archétypes sont des modèles universels de comportement, de personnalité et de situation qui sont présents dans l’inconscient collectif. L’hypnose peut aider à explorer ces archétypes et à comprendre comment ils peuvent influencer notre comportement et nos émotions.
Symboles de rêve : Les symboles qui apparaissent dans nos rêves peuvent avoir une signification profonde pour notre inconscient. L’hypnose peut aider à explorer ces symboles et à comprendre ce qu’ils représentent pour nous.
Métaphores : Les métaphores peuvent être utilisées pour explorer l’inconscient collectif en utilisant des histoires symboliques pour représenter des concepts et des émotions complexes.
Imaginaire collectif : L’hypnose peut également aider à explorer l’imaginaire collectif, qui fait référence aux histoires, aux mythes et aux croyances partagées par une communauté ou une culture.
En explorant ces symboles et ces concepts de l’inconscient collectif, l’hypnose peut aider à accéder à des informations et des expériences qui sont souvent inaccessibles à notre conscience ordinaire. Cela peut être utile pour résoudre des problèmes émotionnels, comportementaux et mentaux, ainsi que pour développer une compréhension plus profonde de soi-même et du monde qui nous entoure.
Et pour comprendre ce qui peut animer des représentations collectives : l’hypnose peut être utilisée pour explorer les croyances, les valeurs, les mythes, les peurs et les désirs partagés par une communauté ou une culture. Voici quelques exemples de comment l’hypnose peut être utilisée à cette fin :
Exploration des croyances : L’hypnose peut aider à explorer les croyances qui sont partagées par une communauté ou une culture, telles que les croyances religieuses, politiques ou sociales. En explorant ces croyances, on peut comprendre comment elles ont été formées, comment elles sont maintenues et comment elles peuvent influencer le comportement des individus et des groupes.
Exploration des valeurs : Les valeurs sont les principes et les idéaux qui guident le comportement d’une communauté ou d’une culture. L’hypnose peut aider à explorer les valeurs partagées par une communauté, à comprendre comment elles ont été formées et comment elles sont transmises de génération en génération.
Exploration des mythes : Les mythes sont des histoires symboliques qui racontent les origines et les destinées d’une communauté ou d’une culture. L’hypnose peut aider à explorer ces mythes, à comprendre leurs significations profondes et à voir comment ils influencent la façon dont la communauté se perçoit et se comporte.
Exploration des peurs et des désirs : Les peurs et les désirs peuvent être des motivations puissantes pour le comportement des individus et des groupes. L’hypnose peut aider à explorer ces émotions, à comprendre leurs origines et à voir comment elles peuvent influencer les actions d’une communauté.
On peut avoir une meilleure compréhension de ce qui anime une communauté ou une culture. Cette compréhension peut être utile pour résoudre les conflits, pour promouvoir la compréhension et la tolérance, et pour aider à créer des communautés plus saines et plus harmonieuses. On pourrait ainsi comprendre comment des peurs et des désirs expliquent la guerre des Russes en Ukraine. L’inconscient collectif peut jouer un rôle important dans les conflits internationaux et les représentations collectives. L’inconscient collectif, tel que décrit par le psychanalyste Carl Jung, fait référence à un niveau de l’inconscient qui est partagé par toute l’humanité et qui est composé de symboles, d’archétypes et de motifs universels. Les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif peuvent influencer la manière dont les gens perçoivent le monde, les autres cultures et les autres groupes, et peuvent ainsi contribuer aux conflits internationaux. Par exemple, dans le cas de la guerre en Ukraine, les symboles et les archétypes de l’inconscient collectif russes et ukrainiens pourraient jouer un rôle important dans la façon dont ces deux groupes perçoivent l’autre et se perçoivent eux-mêmes. En explorant ces symboles et archétypes à travers l’hypnose, il pourrait être possible de mieux comprendre les motivations inconscientes qui contribuent au conflit, et de trouver des moyens de réduire les tensions et de promouvoir la compréhension mutuelle. Il y a bien des mythes russes, une vision mystique aussi qui donne aux Russes cette attirance ou légitimité pour la guerre actuelle. La culture russe est riche en mythes et en symbolisme qui peuvent influencer la façon dont les Russes perçoivent leur place dans le monde et leur attitude envers les conflits. Certaines de ces représentations culturelles incluent des croyances dans la supériorité de la Russie, une vision mystique ou spirituelle de la guerre, ou une identification avec des héros ou des personnages mythologiques. Par exemple, la Russie a une longue tradition de culte de la guerre et de la victoire militaire, qui remonte à l’époque préchrétienne. Cette tradition peut être vue dans des événements historiques tels que la bataille de Koulikovo en 1380, qui a été considérée comme une victoire décisive pour la Russie contre les Tatars mongols. Les symboles et les motifs de cette bataille, ainsi que d’autres événements historiques, ont continué à être célébrés dans la culture russe, notamment dans les arts, la littérature et le cinéma. De plus, la religion orthodoxe russe a également une influence importante sur la culture russe, y compris sur la façon dont les Russes perçoivent les conflits. Dans l’orthodoxie russe, la guerre peut être considérée comme une lutte pour la vérité et la justice, et peut être associée à des idées telles que la protection de la patrie et la défense de la foi. Ces représentations culturelles et symboliques peuvent jouer un rôle important dans la façon dont les Russes perçoivent le conflit en Ukraine et leur légitimité pour y participer. L’hypnose pourrait être un moyen d’explorer ces représentations culturelles et symboliques, ainsi que les motivations inconscientes qui peuvent en découler, afin de mieux comprendre les facteurs psychologiques profonds qui contribuent aux conflits internationaux.
Le rapport de l’inconscient à la mort
La mort est un sujet complexe et difficile pour beaucoup de gens, et l’inconscient peut jouer un rôle important dans la façon dont nous percevons et traitons la mort. Dans la psychanalyse, la mort est considérée comme un élément important de la vie psychique et de l’inconscient. Selon Sigmund Freud, l’inconscient est constamment en lutte entre les pulsions de vie (Eros) et les pulsions de mort (Thanatos). Les pulsions de vie sont associées à la survie et à la croissance, tandis que les pulsions de mort sont associées à la destruction et à la mort. L’inconscient peut également influencer notre perception de notre propre mortalité. Selon la théorie de la terreur de la mort d’Ernest Becker, la peur de la mort est une force puissante dans la vie humaine, et la plupart des gens cherchent à éviter de penser à leur propre mort autant que possible. Cependant, cette peur de la mort peut également être un moteur pour certains comportements, tels que la recherche de la sécurité, la construction d’une identité et d’un sens de soi, et la création d’une histoire personnelle significative. Dans le deuil, l’inconscient peut jouer un rôle important dans la façon dont nous traitons notre chagrin. Les émotions associées à la perte d’un être cher peuvent être intenses et complexes, et l’inconscient peut influencer notre façon de les exprimer et de les gérer. Les rêves, les fantasmes et les souvenirs peuvent tous être influencés par l’inconscient, et peuvent jouer un rôle dans notre processus de deuil. En somme, l’inconscient peut jouer un rôle important dans notre perception et notre traitement de la mort. L’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que l’hypnose peut être utile pour mieux comprendre les émotions, les croyances et les comportements liés à la mort et au deuil.
Que devient l’inconscient avec les croyances ou convictions qui animent les transhumanistes, qui veulent notamment faire reculer voire anéantir la mort ?
Les croyances et convictions des transhumanistes peuvent avoir un impact important sur la façon dont ils perçoivent l’inconscient et la mort. Les transhumanistes sont souvent motivés par une vision de l’avenir dans laquelle la technologie peut être utilisée pour améliorer et augmenter la vie humaine, y compris en prolongeant la vie humaine indéfiniment. Cette vision peut avoir des implications importantes pour la façon dont les transhumanistes perçoivent la mort. Pour certains, la mort peut être perçue comme un obstacle à la réalisation de leur vision transhumaniste, et la recherche de moyens pour prolonger la vie peut être motivée en partie par une volonté d’éviter la mort. Certains transhumanistes peuvent donc chercher à repousser ou à éliminer la mort comme un élément naturel de la vie humaine. Cependant, les croyances et les motivations des transhumanistes peuvent avoir des répercussions sur la façon dont ils abordent leur propre inconscient. Les transhumanistes peuvent être tentés de considérer l’inconscient comme une limitation à la réalisation de leur vision de l’avenir, et peuvent chercher à le contourner ou à le modifier. Cependant, l’inconscient peut également jouer un rôle important dans la compréhension de soi et dans la résolution des problèmes psychologiques. L’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que l’hypnose peut aider les transhumanistes à mieux comprendre leurs motivations et leurs croyances, ainsi qu’à mieux comprendre leur relation à la mort et à l’inconscient.
L’inconscient nous protège, mais souvent ce n’est pas à bon escient
L’inconscient peut jouer un rôle important dans la protection de notre psyché et de notre bien-être, mais il peut agir de manière inadaptée ou inappropriée. L’inconscient peut agir comme un filtre pour notre perception de la réalité, nous aidant à traiter des informations complexes et à prendre des décisions rapidement. Cependant, ce filtrage peut conduire à des erreurs de jugement ou à des préjugés, qui peuvent avoir des conséquences négatives sur notre vie personnelle et professionnelle. En outre, les expériences traumatisantes affectent la façon dont notre inconscient fonctionne, en créant des mécanismes de défense qui peuvent se manifester sous la forme de comportements addictifs, de troubles de l’humeur ou de troubles anxieux. Dans ces cas, l’exploration de l’inconscient à travers des méthodes telles que la psychothérapie ou l’hypnose peut être utile pour aider à identifier les blocages et les mécanismes de défense inadaptés, ainsi que pour développer de nouveaux modèles de pensée et de comportement plus sains.
Spiritualités Magazine. C’est un magazine fondé sur la notion essentielle de LIBERTE DE CONSCIENCE, et sur l’idée que la voie personnelle est liée à un effort de connaissance et de compréhension de ce qui se joue, pour chacun et pour l’humanité, au niveau de la transcendance, de la recherche du sens de l’existence. “Spiritualités Magazine” se caractérise par ses présentations de nombreuses publications nouvelles sur des sujets liés à la spiritualité, au bien-être, au développement personnel. Périodiquement le magazine propose une rubrique de “Critiques de livres” dans laquelle des ouvrages récents sur des thèmes tels que la méditation, la philosophie, la psychologie spirituelle, l’ésotérisme ou la mystique, le bien-être… sont examinés et évalués. Il propose aussi des articles sur les grandes traditions spirituelles (christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme, etc.), ainsi que sur les pratiques spirituelles et les expériences de transcendance. Le magazine inclut également des interviews, des témoignages et des analyses de spécialistes de la spiritualité. Les critiques de livres et les recommandations de lecture font partie intégrante de la ligne éditoriale de “Spiritualités Magazine”, et contribuent à en faire une ressource précieuse pour les lecteurs intéressés par la spiritualité. Le magazine se positionne ainsi : Une information fiable, de spécialistes, sur les différentes approches du monde supra sensible, approches de la lumière, approches de l’éveil. “Ici, vous ne viendrez pas faire votre marché, mais plutôt de tenter de comprendre comment et de quelle façon ce désir que vous avez en vous peut se matérialiser. Ou encore, vous venez simplement épancher en partie votre soif de connaissance. Notre tour d’horizon n’a rien de superficiel. Les informations que vous trouverez dans le magazine vous renseigneront non seulement sur les notions, mais aussi sur les pratiques spirituelles, voire les pratiques initiatiques que vous pourrez trouver, dans la voie que vous identifierez comme étant éventuellement la vôtre. Nous abordons aussi l’occultisme au sens noble du terme, ainsi que les voies symboliques et ésotériques.”
Magazines d’orientation spiritualités – bien-être – développement personnel
“Esprit Yoga” : magazine mensuel qui explore la pratique du yoga sous toutes ses formes, en incluant souvent des articles sur la méditation et la spiritualité.
“Inexploré” : magazine bimestriel qui propose des articles sur les sujets liés à la spiritualité, la philosophie, la parapsychologie, l’ésotérisme et la science.
“Psychologies” : magazine mensuel qui traite de la psychologie et du développement personnel, avec une approche souvent axée sur la quête de sens et la spiritualité.
“Santé Yoga” : magazine trimestriel qui explore les liens entre la pratique du yoga et la santé, en incluant souvent des articles sur la méditation et la spiritualité.
“Happinez” : magazine bimestriel qui aborde des sujets liés à la quête de sens, la spiritualité, la sagesse et la psychologie positive.
“Sagesses” : Ce magazine propose des réflexions approfondies sur la spiritualité, la philosophie et les traditions spirituelles du monde entier.
“Cerveau & Psycho” : Ce magazine scientifique traite de sujets liés à la psychologie, à la méditation et à la pleine conscience.
“La Revue de la Mindfulness” : Ce magazine est entièrement dédié à la pleine conscience et propose des articles, des témoignages et des pratiques pour développer cette pratique.
“Nexus” – Ce magazine traite de sujets liés à la spiritualité, à la santé alternative, à la science, à la conscience et aux phénomènes paranormaux.
Happinez : Ce magazine propose une approche holistique du bien-être et de la spiritualité. Il met l’accent sur la recherche de la joie, de l’équilibre, de l’inspiration et de la connexion intérieure. Il aborde des sujets tels que la méditation, la pleine conscience, la nature, l’alimentation saine, etc.
Kaizen : Bien qu’il ne traite pas exclusivement de la spiritualité, Kaizen est un magazine orienté vers le développement personnel, l’écologie, la consommation responsable et la quête de sens. Il propose des articles pratiques et inspirants pour adopter un mode de vie plus épanouissant et respectueux de l’environnement
Les revues de spiritualité liée à la religion
“Sources” : revue trimestrielle de spiritualité publiée par les jésuites de France, qui explore les différentes facettes de la spiritualité chrétienne.
“La Vie Spirituelle” : revue mensuelle qui explore la vie spirituelle sous toutes ses formes, avec un regard particulier sur la mystique chrétienne.
“Nouvelles Clés” : revue mensuelle qui abordait la spiritualité sous un angle plus large, en explorant notamment les liens entre spiritualité et développement personnel.
“Présence” : revue trimestrielle de spiritualité bouddhiste qui propose des enseignements, des réflexions et des témoignages sur le bouddhisme et la méditation.
“Études” : revue mensuelle des jésuites de France qui explore différents sujets de société et de culture, en incluant souvent des articles sur la spiritualité.
“Le Monde des Religions” : Comme son nom l’indique, ce magazine met l’accent sur les différentes religions du monde et les pratiques spirituelles associées..
Approfondissements concernant ces magazines
“Sources” aborde une grande variété de thèmes liés à la spiritualité chrétienne et à la vie chrétienne en général. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :
La prière et la méditation
La Bible et l’exégèse biblique
La théologie et la doctrine chrétienne
La vie spirituelle et la mystique chrétienne
La liturgie et la prière en communauté
La spiritualité ignatienne et la pratique des Exercices spirituels
La vie des saints et des témoins de la foi
L’éthique chrétienne et les questions de société
Le dialogue interreligieux et l’œcuménisme
Les questions de justice et de solidarité sociale
“La Vie Spirituelle” a été fondée en 1920 par le Père jésuite Augustin Valadier. La revue est publiée par les Éditions du Cerf, une maison d’édition catholique basée à Paris. “La Vie Spirituelle” se concentre principalement sur la spiritualité chrétienne, mais elle aborde également des thèmes plus généraux liés à la vie spirituelle et à la quête de sens. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :
La prière et la méditation
La Bible et l’exégèse biblique
La théologie et la doctrine chrétienne
La vie spirituelle et la mystique chrétienne
La liturgie et la prière en communauté
La spiritualité ignatienne et la pratique des Exercices spirituels
La vie des saints et des témoins de la foi
Le dialogue interreligieux et l’œcuménisme
Les questions de justice et de solidarité sociale
La revue comprend des articles écrits par des auteurs de renom dans le domaine de la spiritualité, qu’ils soient prêtres, théologiens, philosophes ou laïcs. “La Vie Spirituelle” est destinée à un public intéressé par la spiritualité chrétienne et la vie intérieure, qu’ils soient pratiquants ou non. La revue est réputée pour la qualité de ses articles et son approche rigoureuse et exigeante de la spiritualité.
“Nouvelles Clés” est un magazine mensuel français qui aborde des sujets liés à la spiritualité, au développement personnel et à la psychologie. Le fondateur est Marc de Smedt. En , Nouvelles Clés devient le magazine Clés, sous l’impulsion de Jean-Louis et Perla Servan-Schreiber qui en sont les actionnaires uniques. Il cesse de paraître en 20162. “Nouvelles Clés” propose chaque mois un dossier thématique qui explore en profondeur un sujet particulier lié à la spiritualité, à la psychologie ou au bien-être. Les dossiers peuvent aborder des thèmes tels que la méditation, l’astrologie, la pleine conscience, la psychologie positive, la guérison, l’art-thérapie, l’écologie intérieure, etc. Outre les dossiers thématiques, “Nouvelles Clés” inclut également des articles sur des sujets variés tels que la philosophie, l’histoire des religions, la psychologie jungienne, la médecine douce, la nutrition, la communication, l’art, la littérature, etc. La revue propose également des critiques de livres et de films en lien avec les thèmes abordés. “Nouvelles Clés” est un magazine qui s’adresse à un public intéressé par les questions de développement personnel, de bien-être et de spiritualité. Le magazine est connu pour sa qualité éditoriale et pour la diversité des sujets qu’il aborde. Aujourd’hui “Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres publiées par les Éditions Albin Michel. “Les Essais Clés” sont une collection d’essais qui abordent des sujets variés tels que la spiritualité, la psychologie, la philosophie, l’écologie, l’histoire, la culture, etc. Les ouvrages de la collection sont écrits par des auteurs reconnus dans leur domaine et proposent des analyses approfondies et des réflexions sur les grandes questions contemporaines. Chaque livre de la collection se concentre sur un sujet précis, tel que la méditation, le bouddhisme, la pensée positive, l’éducation, l’écologie, etc. “Les Guides Clés” sont une collection de livres pratiques qui proposent des conseils et des astuces pour améliorer sa vie au quotidien. Les ouvrages de la collection abordent des sujets tels que la méditation, la gestion du stress, la communication, la confiance en soi, la créativité, etc. Les livres sont écrits par des spécialistes du sujet et proposent des exercices pratiques pour aider le lecteur à appliquer les conseils donnés. “Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres complémentaires qui s’adressent à un public intéressé par le développement personnel, la spiritualité et la culture en général.
Revue ESPRIT
Lire la revue Esprit peut présenter plusieurs avantages, notamment :
Une réflexion approfondie sur des sujets de société : Esprit est une revue intellectuelle qui se concentre sur les questions de société, la politique, la culture et la philosophie. Les articles sont souvent approfondis et bien documentés, ce qui permet d’explorer des sujets de manière plus réfléchie et nuancée.
Une diversité d’opinions : La revue accueille des contributions d’auteurs issus de différentes perspectives politiques et culturelles, offrant ainsi une diversité de points de vue sur les sujets abordés. Cela peut aider à développer sa propre pensée critique et à mieux comprendre les enjeux de société.
Une qualité éditoriale : Esprit est connue pour la qualité de son contenu et la rigueur de son travail éditorial. Les articles sont choisis pour leur pertinence, leur originalité et leur qualité de rédaction, garantissant une lecture stimulante et enrichissante.
Un engagement citoyen : La revue vise à stimuler l’engagement citoyen en offrant une analyse critique et constructive sur les enjeux de société. En tant que telle, la revue peut aider à développer une conscience citoyenne et à encourager une participation active à la vie publique.
En somme, lire Esprit peut être une bonne façon de s’informer sur les sujets de société, d’explorer des perspectives diverses et nuancées, de développer sa pensée critique et de stimuler son engagement citoyen.
La symbolique de la licorne, le rêve de la licorne
Les licornes sont des créatures légendaires qui ont fasciné les gens pendant des siècles. Elles ont souvent été associées à des symboles positifs tels que la pureté, la grâce, la force, la magie et la guérison. Voici quelques-unes des symboliques les plus courantes associées aux licornes :
Pureté : Les licornes sont souvent représentées comme étant des créatures pures et immaculées, ce qui en fait un symbole de pureté et d’innocence.
Grace : Les licornes sont également souvent représentées comme étant gracieuses et élégantes, ce qui en fait un symbole de grâce et de beauté.
Force : Les licornes ont également été associées à la force et à la puissance. Dans les légendes, elles sont souvent décrites comme étant capables de vaincre des créatures plus grandes et plus fortes qu’elles.
Magie : Les licornes sont souvent associées à la magie et à l’enchantement. Dans les légendes, elles sont souvent décrites comme étant capables de guérir les maladies et de purifier les eaux.
Liberté : Les licornes sont également souvent considérées comme des symboles de liberté et d’indépendance. Dans les légendes, elles sont souvent décrites comme étant des créatures sauvages et libres.
Leur unique corne nous rappelle que leur royaume est celui de l’unité. C’est le domaine qui existe et dépasse les limites de la dualité et de la matière. La corne unique symbolise les cycles de temps infinis qui se répètent. Elle symbolise même l’épée. Comme l’épée symbolise l’esprit, la corne de la licorne symbolisera également la pureté de la raison et l’unité de la pensée. La corne se trouve à l’endroit de notre chakra couronne. Ce chakra est la frontière entre les différents royaumes.
Dans certaines cultures et traditions spirituelles, les licornes peuvent être considérées comme des portes ou des guides spirituels. Selon cette croyance, les licornes peuvent aider les gens à accéder à des états supérieurs de conscience, à entrer en contact avec leur essence spirituelle et à se connecter avec des énergies plus élevées. Dans cette perspective, les licornes peuvent être perçues comme des êtres spirituels dotés d’une sagesse et d’une clairvoyance qui peuvent aider les gens à atteindre leur plein potentiel spirituel. Certaines personnes peuvent également chercher à invoquer ou à travailler avec des licornes pour obtenir une guidance ou une inspiration spirituelle.
Les licornes peuvent communiquer avec nous à travers des signes et des symboles.
Rêves : Les licornes peuvent apparaître dans les rêves d’une personne pour lui transmettre un message ou une guidance. Par exemple, une licorne peut apparaître dans un rêve pour symboliser la pureté, la guérison ou la transformation.
Signes dans la nature : Les licornes peuvent être associées à des éléments naturels tels que les arcs-en-ciel, les étoiles, les cristaux et les fleurs. Une personne peut voir des motifs en forme de licorne dans la nature ou remarquer des symboles associés à la licorne, comme un arc-en-ciel, pour indiquer la présence ou la guidance d’une licorne.
Intuitions et ressentis : Certaines personnes peuvent ressentir la présence d’une licorne ou avoir des intuitions ou des visions liées à la licorne. Par exemple, une personne peut ressentir une énergie particulièrement pure ou inspirante lorsqu’elle médite ou se connecte à sa spiritualité.
Les licornes sont souvent associées à l’inconscient en raison de leur nature mythique et de leur symbolisme. La pureté, l’innocence, la sagesse et la guérison, ont des liens avec l’inconscient. Selon la psychologie analytique de Carl Jung, les symboles mythiques comme les licornes peuvent être considérés comme des archétypes, des modèles universels et collectifs qui résident dans l’inconscient collectif de l’humanité. Les archétypes peuvent être considérés comme des énergies psychiques qui influencent notre comportement, nos émotions et notre pensée. Les licornes peuvent être considérées comme un archétype de la féminité sacrée ou du pouvoir de guérison. Selon Jung, les symboles archétypaux sont souvent utilisés pour aider les gens à comprendre et à intégrer les aspects de leur inconscient qui sont souvent cachés ou refoulés. Les licornes peuvent donc être utilisées pour aider à explorer et à guérir les blessures émotionnelles ou spirituelles qui peuvent résider dans l’inconscient. Les licornes peuvent être considérées comme des symboles puissants et évocateurs pouvant aider les gens à explorer leur propre inconscient et à se connecter à des aspects de leur psyché qui sont souvent cachés ou refoulés.
Carl Jung a écrit sur l’utilisation des symboles dans la psychologie analytique, et la licorne est souvent considérée comme un symbole important dans cette perspective. Bien qu’il n’ait pas écrit spécifiquement sur la licorne en tant que telle, il a souvent utilisé des symboles mythiques tels que la licorne dans ses travaux. Dans son livre “Psychologie et Alchimie”, Jung explore la symbolique alchimique et discute de la transformation alchimique en termes psychologiques. Dans ce contexte, il utilise des symboles tels que le lion, le serpent et la licorne pour illustrer différents aspects de la psyché. Il considère la licorne comme un symbole de la pureté, de l’innocence et de la sagesse, qui peut aider à guérir les parties blessées de la psyché. Dans son travail sur l’inconscient collectif, Jung a également exploré l’utilisation de symboles archétypaux tels que les licornes dans l’analyse des rêves et de l’imagerie active. Dans cette perspective, les symboles tels que la licorne peuvent être utilisés pour aider les individus à explorer et à intégrer des aspects cachés ou refoulés de leur psyché. Selon la psychologie analytique, les symboles tels que la licorne peuvent représenter des aspects de la psyché, des complexes émotionnels, des désirs refoulés ou des potentiels cachés Bien que Jung n’ait pas écrit de manière exhaustive sur la licorne en tant que symbole, son travail sur les symboles, l’inconscient et l’imagerie active a influencé la façon dont les licornes sont considérées dans le contexte de la psychologie analytique.
On peut se demander comment le coaching peut ne pas aborder la vie spirituelle, l’intériorité, voire les croyances
Voici un livre qui pense le coaching, dans cette dimension, comme une “anthropologie opératoire”, bien sûr comme un dialogue entre le conscient et l’inconscient… et plus encore. Une approche qui fait vraiment du bien, dans l’univers de l’accompagnement souvent tellement banalisé, approximatif, superficiel.
Extraits
Le coaching au service d’une humanité intégrale ne craint pas d’accueillir l’être humain et les collectifs qu’il accompagne dans toutes leurs dimensions, y compris la dimension intime et spirituelle qui se terre, qui affleure, ou qui est là. De la personne jusqu’en ses profondeurs, d’un collectif jusqu’en son impalpable, le coaching peut être une traversée des épaisseurs de l’être humain et des collectifs et conduire à une transformation jusqu’à l’intime, que le coach doit être capable de prendre en compte. Pour autant, le professionnalisme et l’éthique appellent de leurs voeux quelques précisions sur les termes employés pour en explorer les résonnances, voire les connivences, tout en maintenant leur distinction. Coaching professionnel, accompagnement de l’être humain jusqu’à l’accueil de ses profondeurs : de quoi, et de qui parle-t-on ?
Jung, une ressource précieuse pour le coaching Les ombres, l’une des notions majeures de Jung, désignent ce qui nous fait peur, ce qui nous fait honte, ce que nous ne nous autorisons pas à vivre, ce que nous ignorons de nos propres facultés, ce que nous jugeons en nous sans concession et sans ouverture. C’est ce « non-vécu » qui, lorsqu’il reste tapi ou refoulé au fond de notre inconscient, se rappelle à notre bon souvenir par notre corps, tout au plus souffrant (et c’est la somatisation), tout au moins incontrôlable (et ce sont les lapsus, les actes manqués, les postures inappropriées, les procrastinations, les inhibitions ou encore les comportements inattendus et incontrôlables). « La rencontre avec soi-même signifie d’abord la rencontre avec sa propre ombre », écrit Jung 20. Aussi ce dernier élabore-t-il tout au long de sa vie, de ses recherches et de ses intuitions, sa compréhension du fonctionnement de la psyché humaine et des moyens de son développement, par une croissance de la conscience de soi et un équilibrage entre ce qui nous semble opposé, voire incompatible en nous. Il s’agit de déployer l’ensemble de nos dimensions plutôt que de laisser se développer certaines au détriment d’autres de façon unilatérale. Le déploiement des « opposés » favoriserait leur complémentarité et donc, la liberté d’action et de discernement en fonction des situations rencontrées. Cette perspective de soutenir les tensions relève du génie, qu’Einstein, ami de Jung, définissait comme le fait de savoir « tenir ensemble les contraires un peu plus longtemps ». Nous sommes loin, ici, de la culture dichotomique et simplificatrice souvent prégnante. (…) l’ombre ou plutôt les ombres concernent non seulement ce qui est refoulé (au sens freudien du terme) dans l’inconscient, ce qui n’est ni acceptable, dans la vision du monde de la personne ou de son cadre de références (ses parents, ses éducateurs, son milieu social, sa religion…), ni accepté par la personne elle-même (une épreuve, un deuil, etc.). Mais les ombres représentent bien plus : elles sont tout ce que la personne n’a pas eu l’occasion d’explorer et de développer en elle, par interdit culturel plus ou moins tacite, par manque d’occasions favorables, et qui est resté tapi dans son inconscient. Ainsi, l’ombre est inconsciente, et constitue pour Jung une énergie à réintégrer dans la personnalité, de façon construite et toujours sous la conduite du Moi conscient, en vue de son déploiement vers une totalité plus aboutie. L’ombre inconsciente se projetant sur des rêves, des fantasmes, des idéalisations, ou des personnes, il est possible de la repérer à nos ressentis dans certaines relations humaines ou situations traversées. Certains vulgarisateurs de Jung distinguent les ombres noires, repérables à ce qui nous rebute, nous choque ou nous gêne, des ombres blanches, repérables à ce qui nous fascine en suscitant notre admiration ou notre envie. Quand de tels ressentis surgissent, se présente potentiellement l’occasion privilégiée d’augmenter son champ de conscience de soi, tout en solutionnant du même coup des problématiques personnelles ou relationnelles qui pouvaient sembler inextricables. Il y aura toujours des ombres, tant il est vrai que l’inconscient a une vie propre et utile ; l’enjeu est de veiller à une circulation de l’énergie entre le conscient et l’inconscient. Autrement dit, que l’inconscient existe et vive n’est pas un problème, c’est en termes de poids et de rigidité des contenus inconscients que le danger se profile pour la santé de la personne ; – l’animus et l’anima forment des composantes subtiles, au départ inconscientes, dont la visée est d’équilibrer, comme par compensation, la part féminine et la part masculine de la psyché humaine. Une fois n’est pas coutume, chez Jung, tout est question d’équilibre à rechercher sans cesse. L’animus et l’anima viennent ouvrir en chaque individu comme un espace de dialogue intérieur qui permet non seulement d’équilibrer les composantes de sa psyché mais aussi d’aborder l’altérité sexuée dans une ouverture ajustée. A défaut d’être pris en charge, l’équilibre alors défaillant entre l’identité féminine et l’animus ou l’identité masculine et l’anima, peut conduire à des relations humaines faussées, déformées, et préjudiciables, notamment entre les femmes et les hommes, avec des comportements de domination ou de soumission, d’idéalisations, de projections, d’instrumentalisation. Le dialogue avec l’animus et l’anima ouvre, pour ainsi dire, un espace de conscience de l’individu qui le fait à la fois exister comme être singulier, et capable d’être en relation avec l’autre en tant qu’autre, notamment l’autre de l’autre sexe.
Des expériences sont relatées en permanence, pour illustrer la réflexion
Mylène est une femme très belle, très digne, très discrète, presque froide. Elle impressionne, parle peu, et quand elle parle, elle dit l’essentiel en peu de mots. Dans le groupe de coaching par la danse, elle a revendiqué dans le contrat d’alliance son droit à la distance. Dans les praxis et les enchaînements, on dirait qu’elle avance à tâtons, dans le labyrinthe de ses hésitations. D’ailleurs, cela fait trois ans qu’elle tourne en rond à se demander si elle quitte son métier actuel qui l’ennuie, mais pour aller vers quoi… Le parcours se déroule. Mylène joue le jeu et ne refuse aucune praxis, même pas les improvisations. Seulement pendant les temps de feedbacks, je la sens silencieuse, à l’intérieur, recueillant les retours des autres participants avec solennité, presque une froideur. J’ai du mal à savoir ce qu’elle vit. Dernière séance : il va être temps de nous quitter, après ce thème arrivé au sommet d’une ascension ensoleillée : « Je crée, donc je vis. » partage un mot qui conclura cette aventure personnelle et collective, où les transformations se sont faites sans crier gare, sous l’effet de la baguette de ces magiciens que sont nos corps mus par nos danses intérieures et nos harmonies extérieures. Vient le tour de Mylène : « J’ai découvert un monde. » Silence. (…) Je vous laisse découvrir la suite, dans le livre
De manière générale, ce n’est pas si original que cela que de parler de spiritualité dans les démarches de coaching. Le coaching peut inclure une dimension spirituelle si cela fait partie des priorités et des croyances personnelles du client. Certains coachs peuvent intégrer des pratiques spirituelles telles que la méditation, la visualisation ou la prière dans leur processus de coaching pour aider le client à trouver une plus grande paix intérieure et une connexion avec une force supérieure. Cependant, il est important de noter que le coaching spirituel n’est pas reconnu en tant que domaine professionnel distinct, et que tous les coachs ne sont pas formés ou qualifiés pour inclure une dimension spirituelle dans leur travail. Si vous recherchez un coaching spirituel, il est recommandé de chercher un coach spécialement formé dans ce domaine ou de faire des recherches pour trouver un coach qui partage vos croyances spirituelles et qui est capable de vous aider à les intégrer dans votre développement personnel. En fin de compte, la vie spirituelle est une question personnelle et individuelle, et il est important de trouver les moyens qui fonctionnent le mieux pour vous pour cultiver une connexion profonde avec votre esprit, votre corps et votre âme.
Transcription d’une petite partie de la vidéo Le Voyage Alchimique – Paris et Nicolas Flamel Patrick Burensteinas
VITRIOL Formule alchimique « Visite l’intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée » Et l’antimoine notre matière première qui après de multiples rectification et purification donne naissance à la pierre philosophale ce minerais métalliques se trouve dans de nombreuses mines en Europe, en particulier dans le massif central. Il ne servait pas qu’aux seuls chimistes. On l’utilisait pour durcir le plomb des caractères d’imprimerie et pour soigner certaines maladies. Mais les alchimistes ont donné à l’antimoine son aura mystérieuse. « Le levé de l’aurore » ce manuscrit alchimique de la fin du moyen-âge montre l’extraction de l’antimoine. Mais que fait ce pélican à côté de la mine pour les alchimistes le pélican est une image de la distillation des produits qui serviront à digérer l’antimoine la distillation fractionné de la colonne de distillation partent plusieurs ballons à différents niveaux ce qui peut évoquer la manière dont se nourrissent les petits du pélican. Ce traité du 16e siècle montre une opération de distillation fractionnée. elle se réalise avec un appareillage qu’on appelle aujourd’hui encore un pélican cette distillation fractionnée on la pratique de nos jours à grande échelle pour distiller l’or noir. Les tours de cracking des raffineries ne sont que de gigantesques pélican. Les chimistes ont souvent repris des procédés ancestraux inventé par les alchimistes. Mais la chimie est dépourvue de toute dimension spirituelle c’est pourquoi dans notre voyage alchimique notre matière première nous ne sommes pas allés la chercher dans la mine la plus proche mais au bout de la galice en empruntant les chemins initiatique de saint jacques de Compostelle. Une quête qui nous emmène bien au-delà de simples opérations chimiques. La fin du pèlerinage était à l’endroit où l’on se tient c’est à dire qu’on cherchait le Finistère l’endroit où la terre se finit sur cette plage particulièrement pour vous trouver quelque chose qui était rejeté par la mer c’était des nodules polymétalliques mais ce convenait particulièrement chercher c’était du sulfure d’antimoine… (…) Avec Patrick Burensteinas, ce scientifique et alchimiste, ce voyage jusqu’à l’océan nous a permis de comprendre les enjeux du grand heures d’étape en état nous avons appris à voir le monde dans sa beauté et sa simplicité au-delà des apparences il y a de l’or partout ici. (…) PARIS. Notre Dame Ce portail sud nous conduit de l’œuvre au noir à l’offre au rouge. De la lune au soleil et à la pierre des philosophes. Tout est déjà dedans l’idée c’est seulement de le révéler et rien d’autre mais tout est là à la première manipulation et bien peut-être que la pierre peut se manifester rien ne s’y oppose en tout cas la seule opposition c’est peut-être que moi je pense et c’est l’attente que j’ai d’où l’importance de la dimension psychologique et spirituelle de l’alchimie. (…) Sur une autre face du pilier du portail sud continuent à se dévoiler la démarche alchimique. Un personnage se transperce le corps avec une épée. Pour purifier la matière on décompose cette matière mais ce n’est pas tout. Cette matière va s’ouvrir, elle va s’éveiller. il va falloir trois opérations 3 flammes trois feux différents c’est à dire les trois œuvres. Il faudra que tu utilises 3 flammes pour trouver la lumière cachée à l’intérieur de la matière. (…)
Un film de Georges Combe. Musique de Gilbert Grilli, avec Patrick Burensteinas
La vieillesse est dévaluée en France aujourd’hui ?
Malheureusement, la vieillesse est souvent dévaluée en France aujourd‘hui. Beaucoup de personnes âgées sont victimes d‘inégalités et de discrimination, en particulier dans le monde du travail et du logement. Les préjugés et les stéréotypes sont encore très présents et les personnes âgées sont souvent marginalisées et exclues de la société. Il y a encore beaucoup à faire pour promouvoir le respect et la dignité des personnes âgées en France. Dans les EHPAD ? Malheureusement, les personnes âgées sont souvent victimes de mauvais traitements et de négligence dans les EHPAD. Les EHPAD sont souvent sous–financées et les soins et l’attention dont les personnes âgées ont besoin ne sont pas toujours disponibles ou suffisamment bons. De plus, les personnes âgées sont souvent traitées comme des objets et non comme des êtres humains à part entière. Il est important d’améliorer les conditions des EHPAD afin de garantir aux personnes âgées le respect et la dignité dont elles ont besoin. Il n’y a plus de valeurs humanistes ? Non, il existe toujours des valeurs humanistes aujourd‘hui. Les valeurs humanistes sont des idées et des principes qui mettent l‘accent sur la dignité et le bien–être de l‘être humain. Elles sont encore très présentes dans le monde aujourd‘hui et sont promues par des organisations et des mouvements tels que les droits humains, la lutte contre le racisme, l‘égalité des sexes, etc. Elles ne sont pas respectées dans les EHPAD ? Malheureusement, les valeurs humanistes ne sont pas toujours respectées dans les EHPAD. Les personnes âgées sont souvent victimes de mauvais traitements et de négligence dans ces établissements. Les personnes âgées ne sont pas toujours traitées avec respect et dignité et leurs droits ne sont pas toujours respectés. Il est important d’améliorer les conditions des EHPAD afin de garantir aux personnes âgées le respect et la dignité dont elles ont besoin. Les jeunes générations n’ont plus de respect pour les anciens ? Non, les jeunes générations ont encore du respect pour les anciens. Bien que la vieillesse soit souvent dévaluée en France aujourd‘hui, la plupart des jeunes ont encore du respect pour leurs aînés et leurs sagesse. Les jeunes ont tendance à admirer et à vénérer les personnes âgées qui ont vécu des expériences riches et qui peuvent leur apprendre des choses. De plus, les jeunes sont généralement très reconnaissants pour les conseils et le soutien que les personnes âgées leur apportent.
Problématique de la vieillesse aujourd’hui
Les médias posent de plus en plus cette question, mais la traitent de manière essentiellement sociale et économique :
Dans les sociétés occidentales et orientales, le pourcentage de citoyens âgés augmente rapidement. Or, nous ne sommes pas conditionnés pour vivre 25 ou même 30 ans de repos. Cela représente un défi pour notre structure sociétale actuelle et la manière dont nous nous adapterons affectera le rôle des citoyens âgés aujourd’hui et pour les années à venir.
Après la retraite, la façon dont vous passez votre temps est un aspect de la question. Mais il y a d’autres préoccupations. Vous avez peut-être entendu des histoires dans les médias sur la façon dont les retraités vont ruiner le système de soins de santé ou sur la façon dont le système de retraite va s’effondrer sous l’effet du vieillissement de la population.
Comment le rôle des citoyens âgés a-t-il évolué au cours de l’histoire ? Dans le passé, la plupart des gens mouraient avant d’atteindre la vieillesse. Aujourd’hui, cependant, la population âgée augmente rapidement. D’un point de vue biologique, avant le 20e siècle, l’espérance de vie était souvent inférieure à 60 ans. Par conséquent, personne n’a prédit la longévité que nous observons aujourd’hui. D’un point de vue sociologique, la vieillesse a toujours présenté une certaine ambiguïté. La vieillesse a été perçue comme une source de sagesse et de prestige, mais aussi comme une étape de décrépitude et une source de souffrance.
Dans l’Antiquité, la vieillesse n’était pas un état d’être que les gens avaient hâte d’atteindre. Bien que certaines personnes fortes et en bonne santé puissent atteindre l’âge de 70 ans, la plupart d’entre elles mouraient avant leur 50e anniversaire. Les quadragénaires encore en forme étaient traités avec respect, tandis que les plus faibles étaient considérés comme un fardeau, laissés pour compte, voire tués. Dans les temps anciens, la catégorie des “vieux” n’était pas attribuée en fonction de l’âge, mais de la perte de la capacité à accomplir des tâches utiles. Les Athéniens, à l’époque d’Aristote, n’aimaient pas les personnes âgées et se rebellaient souvent contre elles. Même si elles étaient respectées pour leurs connaissances et leur expérience, elles n’étaient pas vénérées comme aujourd’hui. Les Grecs pensaient que la vieillesse était un élément naturel de la vie, mais elle était également associée à la souffrance et à la maladie. Les Romains ne partageaient pas ce point de vue. Ils traitaient leurs aînés avec un grand respect, en particulier ceux qui avaient obtenu des honneurs militaires ou d’autres réalisations au cours de leur vie.
Les sociétés du Moyen Âge et de la Renaissance ne considéraient généralement pas la vieillesse comme une étape digne de la vie. Certaines personnes étaient respectées pour leur sagesse, mais d’autres étaient méprisées pour leur faiblesse ou leur cruauté. Dans certains cas, la société célébrait le vieillissement ; dans d’autres, elle punissait les personnes âgées pour tout signe de faiblesse ou de dépendance à l’égard des autres. Dans les sociétés européennes médiévales, l’espérance de vie était faible – environ 45 ans. Par conséquent, ces sociétés étaient principalement composées de jeunes gens. Il y avait bien quelques personnes très âgées qui atteignaient l’âge de 90 ans ou plus, mais il s’agissait clairement d’exceptions. Dès lors, il n’y a évidemment plus besoin d’établissements destinés à accueillir les personnes âgées. Néanmoins, le Moyen Âge a beaucoup réfléchi à la vieillesse et au vieillissement… Au 7e siècle, Isidore de Séville distingue la vieillesse de la sénilité. Au XIIIe siècle, le scientifique anglais Roger Bacon distingue trois stades : la vieillesse (senectute), la sénilité (senium) et la décrépitude (decrepitam). Il insiste surtout sur le fait que le vieillissement s’accélère de plus en plus : il faut 30 ans pour passer de l’âge moyen à la vieillesse, quelques années pour tomber dans la sénilité, quelques jours pour devenir décrépit – et quelques heures pour mourir. La vieillesse n’est pas une maladie. C’est simplement une étape de la vie où votre corps commence à se détériorer. Vous pouvez avoir besoin d’aide pour effectuer des tâches quotidiennes comme marcher ou prendre un bain. Vous aurez peut-être du mal à vous souvenir des choses aussi bien qu’avant. Ces changements peuvent être difficiles pour vous et pour les membres de votre famille qui vous connaissent depuis si longtemps. Dans le Roman de la Rose (un poème français médiéval), le Jardin des Plaisirs accueille toutes les vertus et les joies. A l’extérieur, au contraire, se cachent les vices et les erreurs : notamment la Lâcheté, la Tristesse… et la Vieillesse. Dans la poésie courtoise (souvent écrite par des nobles d’âge mûr), la vieillesse est également dépeinte sous un jour extrêmement négatif : elle est comme l’hiver, froide et cruelle, égoïste et méchante, loin de la douce générosité de la jeunesse et du printemps.
AUJOURD’HUI L’espérance de vie des hommes et des femmes a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières décennies, les hommes vivant en moyenne 79 ans et les femmes 83 ans. Cependant, les personnes âgées se retrouvent souvent déplacées en raison de contraintes financières ou d’une incapacité à vivre de manière indépendante. Nombre d’entre eux sont contraints d’emménager dans des maisons de retraite, des maisons de repos et des établissements médicaux. Les Nations unies ont proposé une convention sur les droits de l’homme visant à protéger spécifiquement les personnes âgées ; toutefois, de nombreuses familles ne sont pas en mesure de s’occuper de leurs membres âgés en raison de l’évolution de la dynamique au sein de la cellule familiale. La violence physique ou psychologique envers les personnes âgées est considérée comme de la maltraitance, qu’il s’agisse de coups, de brimades ou de négligence. Les comportements passifs qui portent atteinte à une personne âgée sont également considérés comme de la maltraitance : privation de soins, de nourriture et de logement ; abandon en tout lieu…. Ces actes sont punis par la loi, quelle que soit la personne qui les commet : membres de la famille, médecins personnels ou aides à domicile… Toute personne ayant connaissance d’une situation de maltraitance envers les personnes âgées doit alerter le procureur de la République compétent. Le désir et le plaisir constituent le fil conducteur A 75 ans et plus, le corps change et de nouvelles situations se présentent auxquelles il faut s’adapter. Les conseils et les paroles des professionnels de la santé abordent – de manière transversale – le lien social et intergénérationnel, les fonctions cognitives, l’alimentation, l’activité physique, le partage avec les autres ou encore la prévention santé, et invitent les seniors à prendre le temps de penser à eux. Ils les aident également à développer l’optimisme comme un état d’esprit qui leur permet de traverser les étapes de la vie avec plaisir.
ET LA SPIRITUALITE ? Les questions sur le sens de la vie sont universelles et intemporelles, mais elles prennent un sens plus personnel à mesure que nous vieillissons. En vieillissant, nous devenons plus conscients de la finitude de la vie et commençons à nous demander quel est son sens. La spiritualité est un élément essentiel de l’être humain, mais comment affecte-t-elle notre bien-être en vieillissant ?
Ce que dit Frédéric Lenoir à propos de son père est très émouvant: “Ce qui est beau, c’est quand les personnes âgées acceptent que le handicap de la vieillesse puisse être l’occasion d’aller plus loin dans d’autres domaines. Le lien, le cœur, l’attention.”
La psychologie humaniste est un courant de pensée qui met l’accent sur le développement personnel et la capacité de l’individu à atteindre son plein potentiel. Le développement transpersonnel, qui peut être vu comme une extension de cette approche, vise à intégrer une dimension collective et à favoriser la coopération entre les individus. Les pratiques visant à promouvoir ce développement sont encore peu nombreuses, mais il existe un potentiel dans les mouvements d’écopsychologie qui cherchent à relier la santé mentale à la santé de l’environnement.
Le développement personnel est donc un processus qui vise à améliorer la qualité de vie et la compréhension de soi et du monde. Il s’agit d’une démarche qui s’intéresse à l’amélioration de la santé mentale, aux moyens d’atteindre des objectifs et à la recherche d’une plus grande satisfaction et épanouissement dans la vie. Dans ce cadre, les techniques de développement personnel visent à apprendre à mieux se connaître et à gérer ses émotions, à augmenter sa confiance en soi, à développer des aptitudes personnelles, à prendre des décisions plus éclairées et à améliorer ses relations avec les autres. Il y a deux types d’accompagnement distincts, l’un centré sur les blessures et les pathologies (psychothérapie), l’autre centré sur le déploiement du potentiel et l’expression des ressources (développement personnel).Il est important de noter que ces deux types d’accompagnement peuvent se compléter et se renforcer mutuellement, car ils s’adressent à des aspects différents de la personne. La psychothérapie peut aider à libérer des blessures et des blocages qui limitent le développement personnel, tandis que le développement personnel peut aider à développer des compétences et des ressources qui peuvent soutenir le processus de guérison. Que se passe-t-il si l’on passe des stades personnels aux stades transpersonnels ? L’attention se déplace vers des réalités plus vastes et plus profondes,ouvrant la conscience au sentiment d’être une partie intégranted’un tout plus grand. Les limites auto–imposées qui définissentl’individualité s’estompent et les mécanismes de défensede l’ego sont remplacés par l’ouverture et l’expansion.L’individu se sent alors connecté à un réseau de relation plus vaste,ce qui le relie à des niveaux de conscience plus profonds.Ces changements sont souvent accompagnés d’une profondetransformations de la façon dont le sujet perçoit et interagitavec le monde qui l’entoure, et peuvent même engendrerdes changements physiologiques. La conscience aux stades transpersonnels est donc plus axée sur l’ensemble et la vie universelle, et s’efforce de comprendre comment fonctionnent et interagissent les différents aspects du monde, ce qui permet d’appréhender les problèmes à un niveau plus global et plus systémique. De plus, elle reconnaît que la vie est plus grande que l’individu et qu’il est possible de construire des relations saines, harmonieuses et durables avec tout ce qui vit et existe.
La mode est aux « oracles » en boite. De belles boites avec de belles illustrations et des contenus très variés. Ça devient presque un genre sinon littéraire, du moins éditorial. Les éditeurs nous proposent de tirer des cartes inspirantes, des présages ou des thèmes de réflexion, de recherche sur soi et le monde. Ne nous moquons pas, ne dénigrons pas. Si le genre se vend, si les « lecteurs », ces grands prêtres des oracles divinatoires, se précipitent sur ces objets désirables, ce n’est pas d’abord pour connaître l’avenir. C’est pour obtenir une réponse à quelque chose de bien plus profond : une quête de soi-même. Dans la Grèce antique, l’oracle était la réponse donnée par un dieu, une sibylle, une pythie, à une question personnelle. Une question qui souvent engage l’avenir, bien sûr. Mais aujourd’hui ne s’agit-il pas surtout de trouver du sens à sa vie, de lui donner un cheminement, de trouver une voie qui nous corresponde vraiment ?
Quelques exemples de boites magiques.
L’oracle des anges, de Doreen Virtue (Docteur en psychologie)
Avec et oracle, ce sont nos anges que nous allons solliciter. Nous devons leur faire une demande précise, pour qu’ils soient en mesure de nous répondre. L’auteur nous dit : « Nos anges gardiens sont toujours avec vous, même si vous n’êtes pas conscient de leur présence. Ils sont prêts à vous aider dans tous les domaines de la vie. (…). Les anges sont de puissants messagers de l’amour divin. Ils ne connaissent ni les limites de l’espace ni celles du temps et peuvent donc vous assister à tout moment et pour toute question, qu’elle vous semble petite, moyenne ou immense. Quand vous invitez les anges à vous aider dans tous les domaines de la vie, tout devient plus joyeux, plus sain et plus facile. Au lieu que vous luttiez pour obtenir satisfaction, les choses se font comme par magie au bon moment, votre santé s’améliore miraculeusement et la paix vous envahit. J’ai conçu ce jeu de cartes oracles pour vous offrir des petits rappels quotidiens de l’amour et de la présence angéliques à vos côtés. (…) Puisque les cartes constituent un lien direct entre nous et nos anges, elles court-circuitent les blocages émotionnels. De plus, chacun de nous est en mesure de donner une interprétation correcte pour soi-même et pour autrui » En ce 1er jour de l’an 2023, j’ai demandé aux anges si les éditions d’oracle que je présente à mes lecteurs sont vraiment intéressantes, utiles, facilitatrices, pour eux. Et voici donc la réponse ACCEPTATION Voyez les autres et vous-même à travers le regard des anges, dans l’amour inconditionnel l’acceptation. Ainsi, vous inspirerez et élèverez chacun vers son plus haut potentiel. Le message est bien clair, j’ai vraiment joué le jeu, et c’est une vraie réponse…
Une parole par jour de sagesse par Hugo – Image
Le format est ici plus classique et plus simple : à chaque jour sa parole de sagesse. Alors voici celle du 1er Janvier. « À partir d’aujourd’hui, décide d’un style, d’un genre de vie que tu garderas aussi bien seul que devant les autres. » Epictète
Et voici ce qui inspirer l’auteur de ces choix de 365 maximes, Katherine Quénot « Le Bouddha le dit très clairement « Votre vie vient de ce que vous pensez. Tout ce que vous êtes vient de ce que vous pensez. Généralement, nous ne voulons pos le croire. Nous pensons que notre bonheur ou notre malheur vient d’un milieu dans lequel on est né ou de notre horoscope. . . Parfois, on va un peu plus loin. On pense que ce qui fait notre vie, c’est la manière dont nos omis nous traitent, comment se posse notre journée ou travail (…). Mais ce n’est pas ce que le bouddha a dit. Ce qu’il a dit c’est que notre esprit est le maitre de notre vie. (…) ce qui nous fait agir, c’est le désir d’être heureux. (…) Le problème, c’est qu’en vivant ainsi, on devient des esclaves du bonheur. Or, le chemin de la sagesse est justement que nous ne soyons plus des esclaves. Et pour cela, nous devons retrouver notre indépendance aux conditions extérieures. C’est ce que disent la plupart de ces paroles de sagesse. On ne peut pas fonder sa vie sur le temps qu’il fait. »
Un supplément trimestriel gratuit qui est disponible pour nos partenaires :
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Distribué en grand nombre d’exemplaires, en publication papier, et en numérique
C’est un concept original qui associe le numéro papier augmenté et le numérique. Les liens sont accessibles en flashant les QR Codes, ou en cliquant sur les liens (sur le PDF téléchargeable et ci-dessous). Ils mènent sur des pages Internet et des podcasts.
Pour les acteurs : comment être présent dans le supplément ou le distribuer ?
Editeurs Libraires Salons (du livre – du bien-être) Auteurs Praticiens…) : nous rassemblons nombre de partenaires avec ce mode de communication original. La publication papier permet d’être très présents, avec un support physique, augmenté par le numérique. C’est un guide intelligent pour le public.
LOVE AQUITAINE propose jusqu’à début 2023 aux praticiens
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Les QR Codes de Spiritualités Magazine sont publiés en milliers d’exemplaires sous forme de publication en magazine papier, et en magazine PDF comme indiqué dans cette page
Il est des livres qui ressemblent quelque part à des ouvrages de développement personnel ou à des méthodes de bien-être, mais qui proposent comme voie… la littérature ! Typique de cette vision, assez “thérapeutique”, au sens où elle s’organise à partir des “problèmes” de la personne, telle une prescription de littérature : BIBLIO THERAPIE Héloïse et Tatiana du blog Peanut Booker vous prescrivent
La rencontre de Jung avec l’alchimie a bouleversé sa vie. Toute son œuvre a été influencée par cette philosophie qui brave les âges et les époques. Son histoire à travers diverses civilisations est fascinante. (…) l’alchimie a aussi un côté « vie de l’esprit » qu’il faut se garder de sous-estimer, un côté psychologique dont on est loin d’avoir tiré tout ce qu’il y a à en tirer. Il existait une philosophie alchimique, précurseur titubant de la psychologie la plus moderne (…). Son secret est le fait de la métamorphose de la personnalité grâce aux mélanges et à la synthèse de ses facteurs nobles et de ses constituants grossiers, de l’alliage des fonctions différenciées et de celles qui ne le sont pas. En bref, des épousailles dans l’être de son conscient et de son inconscient. » (…) Selon Jung, « le secret des alchimistes consistait, comme le processus d’individuation, en une transmutation de la personnalité par le mélange et la combinaison d’éléments nobles et vils, des fonctions différenciées et intérieures du conscient et de l’inconscient. »
Le processus d’individuation de Jung peut être considéré comme une transformation alchimique qui conduit à une métamorphose de la psyché. Son aboutissement conduit à l’harmonisation et à la réconciliation de toutes les instances psychiques qui la composent par la conjonction des contraires. Cette transmutation interne tend la psyché vers l’unité qui intègre la lumière et l’ombre (conscient et inconscient) comme les deux faces d’une même pièce. C’est la raison pour laquelle nous symbolisons la voie jungienne par celle du « cerveau droit ». On pourrait appeler ce chemin initiatique « la voie de l’âme ». En effet selon Jung, « c’est le désir de l’âme qui sous-tend le processus d’individuation et nourrit son élan créateur ». Il recentre l’être humain vers son individualité propre (personnalité véritable) qui se libère de ses conditionnements qui pèsent sur lui. L’être individué se sépare de la structure collective à laquelle il s’insère. Jung disait que « le but et le sens de ce processus d’individuation sont de réaliser dans son intégration, avec tous ses aspects, la personnalité originellement préfigurée dans le genre embryonnaire ». Cette métamorphose conduit à un élargissement de conscience de la totalité de ce que l’on est.
Jung et l’alchimie – Éléments essentiels
Carl Jung (1875-1961) était un psychologue suisse et fondateur de la psychologie analytique. Il était intéressé par l’alchimie et a consacré une grande partie de sa vie à l’étude de ses symboles et de ses concepts. Selon Jung, l’alchimie était une forme de psychothérapie antérieure à la psychologie moderne, qui travaillait à la transformation intérieure de l’individu.
Pour Jung, l’alchimie symbolisait un processus de transformation personnelle, qui passait par une série de stades décrits en termes d’opérations alchimiques. Il a établi des correspondances entre les concepts alchimiques tels que le “Grand Œuvre” et la “Naissance du Philosophe” avec des processus psychologiques tels que l’individuation, la guérison et la maturation personnelle.
Jung a également vu dans l’alchimie une référence à l’inconscient collectif, qui était un concept clé de sa théorie de la psychologie. Il considérait que l’inconscient collectif était constitué de symboles et d’archetypes universels qui étaient présents dans la conscience humaine depuis la nuit des temps. Les symboles alchimiques, selon Jung, étaient des expressions de cet inconscient collectif.
En conclusion, pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui reflétait les processus de transformation personnelle et qui pouvait être utilisé pour comprendre les processus psychologiques de l’individu. Il a considéré l’alchimie comme une source d’inspiration pour la psychologie et une aide pour comprendre les processus de guérison et de maturation personnelle.
Carl Jung, le psychanalyste suisse, a été fortement influencé par la tradition alchimique dans son travail de développement de la psychologie analytique. Il a vu des similitudes entre les étapes du processus alchimique et le développement personnel, et a utilisé les images et les métaphores alchimiques pour aider ses patients à comprendre leur propre processus de croissance psychique.
Pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients. Il a interprété les images et les symboles alchimiques en les reliant aux archétypes de l’inconscient collectif, que Jung croyait être des modèles de comportement et de pensée universelles qui étaient présents dans l’inconscient de tous les êtres humains.
Selon Jung, le processus alchimique consiste en un cheminement intérieur vers la transformation et la métamorphose personnelle, et peut être vu comme un parallèle au développement psychologique et spirituel de l’individu. En utilisant les symboles et les images de l’alchimie pour explorer les processus psychiques inconscients, Jung a aidé ses patients à comprendre et à intégrer leurs propres aspects inconscients, ce qui a conduit à une croissance personnelle et spirituelle.
En somme, pour Jung, l’alchimie était plus qu’un simple système pour transmuter les métaux en or. C’était un système symbolique riche qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients et pour aider les gens à atteindre une transformation personnelle et spirituelle.
Notre société a cultivé son cerveau gauche, la rationalité, le cartésianisme… Au détriment du droit, de la pensée globale, créative, intuitive. Comment notre société peut se transformer, permettre de nouvelles façons de voir, par une vraie reconnexion avec notre cerveau droit ? C’est aussi cela que Spiritualités Magazine propose, car la raison ne mène à rien sans l’imagination, la vision globale, la créativité… et la spiritualité ! Dans ce livre, 40 auteurs dans leur diversité et avec des angles d’approche très divers entrelacent de leurs témoignages les propos des auteurs,
CITATIONS
A propos de la spiritualité
Préface de Bruno Giuliani
“À la suite de Spinoza et Bergson, j’appelle « sagesse intuitive » la pensée globale qui intègre science (connaissance objective analytique) et spiritualité (savoir subjectif synthétique) au sein d’une intelligence affective qui culmine dans l’art de vivre. C’est finalement à emprunter la voie symbolique de l’intuition – la pensée qui relie, unifie et s’accorde au sens évolutif de la vie – que ce livre nous invite. Le contraire de la voie diabolique du mental qui sépare, détruit et conduit à l’absurdité du monde transhumaniste. Après des siècles de dissociation entre l’Homme et la Nature, ce nouveau courant de pensée se place avant tout sous le signe de l’unification des polarités.” P. 21
Citations des auteurs
“Celles et ceux qui seraient « à droite » – cérébralement et non politiquement bien sûr – auraient des appétences particulières pour la spiritualité.” P. 39
“Si l’on considère par exemple l’intelligence spirituelle, Howard Gardner estime que la spiritualité est un mélange d’intelligences inter et intrapersonnelle. Ainsi, nous pouvons tricoter d’autres intelligences à partir de deux formes d’intelligences. Nos capacités se démultiplient” P. 53
“Spinoza, qui a réussi une parfaite alliance entre la logique et le cerveau droit plus mystique, a défendu un sentiment d’unité avec son concept de monisme : « Nous faisons partie de la Nature, rien ne nous sépare de l’univers ». C’est l’idée d’harmonie qu’a toujours prônée la philosophie grecque. Ou encore l’expérience numineuse de Jung qui réveille en nous cette envie de spiritualité”. P. 95
“Pourriez-vous nous indiquer les pistes pour aller vers le meilleur futur ? Philippe Guillemant : ce sont nos pensées et nos émotions qui engendrent le futur. Or nous sommes plongés dans un conditionnement. Nous ne pouvons pas changer avec le mental. Il faut réussir à faire taire ce « petit vélo ». Nous sommes prisonniers de l’analyse permanente de notre mental que la méditation permet d’atténuer grâce au lâcher-prise. Ainsi pour aller vers le meilleur futur, il faudrait se mettre en état de captation, se libérer des conditionnements pour nous mettre dans un état spirituel.” P. 152
A propos de la méditation : un rempart à l’ultraconnexion technologique ?
“En neurosciences, il est aujourd’hui démontré scientifiquement que la méditation modifie favorablement la chimie de notre cerveau. Ce sont les mêmes ondes alpha (13 Hz) que nous utilisons pour l’hypnose et la méditation pour se débrancher, comme nous l’a expliqué l’hypnologue Philippe Genest. Pratiquer la méditation permet de mieux connecter les deux hémisphères de notre cerveau et d’atteindre une meilleure harmonie.” P. 299
“La méditation est aussi un excellent moyen de développer sa créativité, car elle permet d’améliorer à la fois la pensée divergente (cerveau droit) et la pensée convergente (cerveau gauche). L’artiste David Lynch explique le potentiel créatif de la méditation dans son livre Catching the Big Fish : Meditation, Consciousness, and Creativity” P. 300
A propos d’un bouleversement du monde du travail. Interview d’Audrey Chapot, anthropologue
“Plus que tout, c’est notre rapport au travail qui est en train de basculer, et la place qu’il prend dans notre quotidien. Les conditions de travail et relations managériales sont actuellement trop souvent toxiques, d’où les arrêts maladie, les burn out, les décisions de reconversion en masse. Ce sont les signes précurseurs de changements profonds. Les modalités de travail ne sont plus en adéquation avec nos besoins et aspirations. Même si des évolutions sont déjà visibles, le chemin est long car les mentalités et les comportements n’évoluent pas au même rythme.” P. 364
“Les managers sont en fait déjà hybrides : il leur faut à la fois des capacités organisationnelles et une intelligence relationnelle pour stimuler au mieux la performance de leurs équipes. Le problème est que ces fameuses compétences « couteau Suisse » sont difficiles à acquérir car si on en revient à l’asymétrie cérébrale, cela demande aux managers de savoir jongler avec les deux hémisphères de leur cerveau et d’avoir une approche résolument bicéphale de leurs collaborateurs entre le savoir-faire et le savoir-être. Ainsi, les dirigeants devront dans le futur, être de plus en plus souples et holistiques.” P. 366
Des cartes à tirer pour vous reconnecter à vous-même
Hypnose. Au-delà de l’hypnose l’oracle hypnotique : vous tirez chaque jour où chaque semaine une carte. C’est la clarté d’un Oracle qui va résonner en vous, qui va révéler des émotions enfouies, éclairer vos questionnement. Vous accédez à un message intérieur puissant, délivré par une image symbolique, image envoutante. Peu à peu votre inconscient se libère. Peu à peu l’inconscient libéré vous appelle à l’action. Autohypnose, alignement de la tête, du cœur, du corps, et transformations profondes, profondes.
BAGLISTVaborde la transe sur le plan de la spiritualité, de l’ésotérisme ou de la psychologie des profondeurs, du sacré, comme ici. Je dirai, aujourd’hui, sur le plan aussi de la psychologie transpersonnelle et des états modifiés de conscience. “Les phénomènes de transe ont de tout temps existé et cependant, la pensée officielle dominante ne les prend pas vraiment au sérieux. Nous nous interrogeons pourtant: que se passe-t-il lors d’une transe ? Quelle partie de l’humain y est-elle convoquée ?” Extraits de BAGLISTV – Les phénomènes de transe sont connus depuis très, très longtemps et je dirais qu’ils sont restés dans toutes les autres cultures que la culture occidentale. Et encore, il faudrait voir du point de vue de l’histoire de l’Occident (…). Je pense par exemple aux possédés de Saint Médard au dix-huitième siècle (1) Voir en bas de page l’émotion de Voltaire ! dans laquelle on voit quand même que c’est quelque chose qui est très communément partagé. Mais on voit bien comment aujourd’hui aussi souvent on a une espèce de réticence devant ce genre de phénomène. Comme si on n’arrivait pas à les penser comme si on ne pouvait pas les faire rentrer. Dans le cadre de notre part. Mais notre pensée officielle acceptée est dominante et justement, nous voudrions réfléchir à nouveaux frais, à à ce genre de phénomène, se demander ce qui s’y passe exactement, ce qui est convoqué de l’humain et pour aborder ce sujet (…) – On peut regarder en France ce qui se passe notamment dans les centres antidouleurs où je pense à peu près 80% des centres antidouleurs où intégrés la Transe à travers l’Hypnose et l’Hypnose est notre façon actuelle et culturelle d’utiliser la transe qui est pratiquée dans un tas d’autres cultures. Et depuis très longtemps. Et on voit bien les effets dans le domaine de la douleur, de l’utilisation de cette de cette transe avec une meilleure gestion de l’émotionnel liée à la douleur. Et puis même sur la sensation elle-même de de la douleur. Et puis on voit aussi l’efficacité de la transe à travers l’hypnose pour un tas de pathologies différentes. – La transe nous ouvre sur un monde différent c’est à dire une autre réalité. C’est pour ça que je, j’ai rejoins Yung dans la majorité de ses concepts et ses pensées car je trouve que effectivement la transe permet ce processus d’individuation car la transe permet de toucher des registres de la psyché qu’on n’arrive pas à toucher dans des contextes de thérapie classique. – La transe est un objet extrêmement sérieux à étudier dans toutes ses dimensions (…). La transe qui qui signifie en fait passer d’un État à un autre. On sait que les états de conscience peuvent être modifiées. Des États qui sont extrêmement favorables à l’accès à un matériel qui est impossible d’avoir ou de voir se présenter où se présentifie lors de d’approches classiques pour certains et aussi des expériences. Enfin, la transe transite vers des états élèves de la conscience, c’est à dire que peuvent avoir effectivement permettre au sujet de mettre à jour ce qui pose problème et qui était complètement enfoui dans le fin fond de la psyché de la vie psychique.
Mais pour les esprits sceptiques et rationalistes, il fallait bien que, aujourd’hui en 2022, France Culture… s’intéresse à la transe, aux états modifiés de conscience. Enfin la légitimation arrive !
Ecoutez !
Verbatim de l’émission
Les scientifiques s’intéressent de plus en plus à la Transe, et oui, soit l’exercice qui consiste à transiter vers un État modifié de conscience, et ce par des moyens divers, chamaniques, hypnotiques, médiumniques bien d’autres longtemps. La culture occidentale l’ont approchée au prisme de l’Ethnologie et maintenant Guillaume les États modifiés de conscience suscités par la transe rencontrent dans la communauté scientifique un intérêt renouvelé. Pourquoi cette fois ? Pour leurs vertus thérapeutiques ? Illustration parmi d’autres de ce changement d’approche et de réputation. Depuis le mois de novembre dernier, l’Université Paris 8 propose des cours d’introduction à “Transe et état de conscience modifiée destiné aux professionnels de santé”. Une première mondiale. Antoine bioy, Psychologue, professeur de psychologie clinique et psychopathologie, co-responsable de cette formation, nous explique le regain d’intérêt. J’ai toujours un intérêt croissant pour le fait de savoir qu’est ce qui provoque le changement en fait chez les personnes du point de vue thérapeutique. On va dire au début du 20e siècle et particulièrement la 2e partie du 20e siècle. On a commencé à isoler ce que l’on a appelé les États de conscience modifiés. Alors en fait, on les connaît sous d’autres termes : la sophrologie qui sont des pratiques, utilisant déjà ce que l’on va appeler, donc, les états de transe et le fait que ces états là soient déjà utilisés dans le champ du thérapeutique ouvre aussi la possibilité à d’autres pratiques telles que là transe cognitive auto induite et puis également d’autres pratiques. Qui commencent à se développer dans différents pays pour arriver à formaliser les modalités de prise en charge qui conviennent à une catégorie de patients qui va croissant, c’est à dire globalement de l’enfant, jusque à la personne âgée.
(1) Voltaire, LeSiècle de Louis XIV, chap. 37 « Du jansénisme », 1751 Quelques personnes du parti, qui allèrent prier sur le tombeau, eurent l’imagination si frappée, que leurs organes ébranlés leur donnèrent de légères convulsions. Aussitôt la tombe fut environnée du peuple ; la foule s’y pressait jour et nuit. Ceux qui montaient sur la tombe donnaient à leurs corps des secousses, qu’ils prenaient eux-mêmes pour des prodiges. Les fauteurs secrets du parti encourageaient cette frénésie. On priait en langue vulgaire autour du tombeau : on ne parlait que de sourds qui avaient entendu quelques paroles, d’aveugles qui avaient entrevu, d’estropiés qui avaient marché droit quelques moments ; les prodiges étaient même juridiquement attestés par une foule de témoins qui les avaient presque vus, parce qu’ils étaient venus dans l’espérance de les voir… Le tombeau du diacre Pâris fut le tombeau du jansénisme dans l’esprit de tous les honnêtes gens. Ces farces auraient eu des suites sérieuses dans des temps moins éclairés. Il semblait que ceux qui les protégeaient ignorassent à quel siècle ils avaient affaire2.
La démarche d’Idris LAHORE est pleinement, sereinement, systématiquement holistique. Il va chercher tous les éléments qui interagissent entre eux pour proposer un système complet de guérison. A commencer par l’introduction de ce que, nous dit-il, la médecine conventionnelle comme les médecines alternatives ignorent presque toujours : les niveaux de thérapie.
Les niveaux de thérapie
Ce tableau donne la vision d’ensemble de l’être humain qui permet d’ajuster les thérapies et de les rendre réellement efficace : elles ne traitent plus des symptômes, elles ne déploient pas des thérapies d’un niveau inférieur, capables de se transformer en nouvelles atteintes et symptômes.
Chaque niveau correspond à des types de thérapie spécifiques reliées aux éléments qui composent ce niveau.
Ainsi le niveau corporel est structurel, biochimique, biophysique et appelle des thérapies de cette nature (corporelles, biochimiques, biophysiques
Les niveaux émotionnel et intellectuel appellent des psychothérapies
Le niveau énergétique appelle des médecines et psychothérapies énergétiques, le reiki…
Le niveau relationnel systémique appelle des techniques transgénérationnelles et constellations
Le niveau spirituel – essentiel, repose sur la pratique spirituelle
Le principe de globalisation
Extrait L’intelligence du corps va, de manière naturelle, vers une globalisation. C’est nous qui fragmentons les choses. Le corps a une intelligence globale : si tu agis à droite, il y a aussi un effet à gauche. Si tu donnes un sens à ce que tu fais, les autres ont tendance à s’associer à ton projet. Si tu comprends réellement une indication avec ton mental, ton Cœur a tendance à suivre et ton corps aussi. Cependant, pour retrouver cette globalité, il faut s’entraîner à sortir petit à petit de la fragmentation.
Les centres
Extrait L’être humain est composé de trois centres dits inférieurs : • le centre intellectuel : siège de l’activité pensante. C’est là que se forment pensées, représentations, concepts, idées, raisonnement, logique…
le centre émotionnel : siège des émotions, des sentiments, des désirs.
le centre physique composé du :
centre instinctif (mouvements intérieurs) : fonctionnement inné et automatique de la respiration, circulation, digestion, métabolisme ainsi que les sens et les réflexes.
centre moteur (mouvements extérieurs) : tout mouvement appris (marche, parole, écriture, mastication… )
centre sexuel: il produit de l’énergie sexuelle pour la reproduction, la conservation et l’évolution de l’espèce humaine et permet à l’individu de faire naître ce qu’il a de plus élevé en lui.
En lui se trouvent également en germe deux centres dits supérieurs et que le chemin vers l’Esprit lui propose de développer :
le centre émotionnel supérieur, qui se développe à partir de ce qui existe de plus réel chez l’être humain (son essence, son vrai Soi) et qui harmonise les centres inférieurs. Ce centre ne connaît pas la négativité.
le centre intellectuel supérieur qui se développe à partir du centre émotionnel supérieur.
La santé dépend de l’harmonie globale de chaque individu
Extrait Le praticien des différentes branches du Samadeva, que nous appelons un “euphoniste-énergéticien“, utilise des méthodes pour rééquilibrer l’ensemble de la vie de son client, considérant que la santé ne peut être maintenue ou se rétablir que si tous les domaines de la vie de l’individu sont en harmonie : seule cette harmonie globale garantit une circulation énergétique harmonieuse. L’euphoniste est donc avant tout un praticien qui, avec l’aide d’autres thérapeutes spécialisés comme les médecins ou les psychologues, essaie de faire comprendre à son client sa part de responsabilité quant à sa propre santé, en l’aidant à la maintenir grâce à ces techniques. Meilleure santé et vie plus ongue, connaissance de soi, développement de la conscience de soi, e la présence, harmonisation de l’état énergétique et amélioration de vitalité : tels sont les buts recherchés par les pratiques euphoniques.
Les Arkanas thérapeutiques du Samadeva
Pour comprendre la spécificité de ces approches thérapeutiques, voici des éléments de base… Mais il faut entrer complètement dans le livre (et les 2 tomes précédents), pour en mesurer la portée et commencer à travailler vraiment sur soi (ou les autres), encore que… une compréhension en profondeur et une pratique spirituelle bien ancrée peut s’inspirer de bien des apports de Idris Lahore
Extrait A cette sagesse de l’organisme (celle qui régule notre température cicatrise nos plaies, etc.), nous appliquons trois principes thérapeu_ tiques spécifiques du Samadeva, qui consistent à associer : • la posture ou le mouvement spécifique à chaque douleur ou chaque handicap ; • la concentration intensive sur les sensations provoquées, c’est-à-dire la mobilisation de l’attention ; • une technique respiratoire spécifique Ces trois éléments combinés forment ce que nous nommons un “Arkana thérapeutique” qui va guérir ou réduire notablement, et souvent d’une façon étonnamment efficace, la douleur ou le handicap du pratiquant. La combinaison spécifique de ces trois éléments a un effet sur toute la colonne vertébrale (muscles, tendons, nerfs, vaisseaux, articulations) et semble permettre à tout le corps de se redresser tout en se détendant. La colonne vertébrale ainsi redressée et détendue, tous les organes profitent de la libération et de l’espace créés par l’Arkana thérapeutique. Le processus curatif d’auto-régulation peut ainsi entrer en action. Cette technique agit à la fois sur les blocages musculaires et articulaires ou vertébraux, sur les flux énergétiques et sur la transmission de l’information par la voie des neuro-transmetteurs. Les Arkana thérapeutiques s’appliquent évidemment en priorité aux malades. Il en existe cependant des variantes dont le but est la prévention des troubles ainsi que le maintien de la guérison ou du soulagement, une fois ceux-ci obtenus. Ceci nous fait comprendre que le Samadeva Thérapeutique était (et est toujours !) une méthode d’auto-guérison naturelle, efficace, simple et facile à apprendre.
Blocage énergétique
Extrait Du point de vue énergétique, c’est encore le même processus. Le problème est un blocage énergétique et les pensées ou émotions s’y fixent. Les gens pensent que leur problème est dû à leur situation, leurs pensées ou leurs émotions. En réalité, le vrai problème est le refus de rester dans le flux de la vie : voilà ce qui perturbe le flux de l’énergie. L’énergie intérieure ne circule plus et la vie extérieure ne circule plus non plus. Il s’agit de rendre à cette énergie sa fluidité et à la vie, la fluidité. Cela ne se fera pas en pensant au problème ou en l’analysant, ou bien si : trente ans après… On finit toujours par comprendre ! Mais les problèmes du mental (donc les pensées et les émotions) ne peuvent pas être réglés par le mental. On peut agir sur le problème en rétablissant le flux de l’énergie et en emmenant la personne dans la vie : en la faisant bouger ! Voilà aussi pourquoi on dit que l’oisiveté est la mère de tous les vices. Paresse, oisiveté, passivité entretiennent les problèmes, elles vous sortent et vous maintiennent hors du flux de la vie, donc les énergies stagnent et les humeurs aussi, ce qui signifiera tôt ou tard maladie et mal-être.
La Psychologie Spirituelle ou Essentielle
Le tableau des thérapies ci-dessus situe, bien sûr, le spirituel au dessus de toutes les autres formes de notre existence. La Psychologie Spirituelle ou Essentielle nous fait découvrir notre “étincelle divine”.
Extraits
Dévoiler notre essence
Alors que la Psychologie de l’Ennéagramme nous permet de mieux comprendre notre personnalité, nos modes de fonctionnement, toutes les stratégies que nous avons mises en place depuis l’enfance pour nous permettre de survivre et de nous adapter à notre environnement, la Psychologie Spirituelle, derrière ce masque de la personnalité, nous fait découvrir une autre réalité qui transcende l’ego, un autre élément qui ne s’est pas développé sur la base d’apprentissages, de conditionnements, de réponses à l’environnement : un élément qui est déjà là à la naissance et qui vient d’autres mondes. Il s’agit de cette “étincelle divine” dont parlent certains courants, notamment religieux, la partie la plus authentique, la plus vraie, la plus élevée de nous-mêmes, celle qui porte toutes nos impulsions vers le bien, le beau, le vrai. C’est ce que nous appelons l’essence spirituelle, qui est en germe au plus profond de nous et qui ne peut pas se développer naturellement : pour manifester notre essence spirituelle, nous devons apprendre à nous connaitre et nous devons progressivement la dévoiler, enlever les voiles de notre (fausse) personnalité.
Une autre vision de la vie et de la mort
Extrait Le corps physique étant trop dense pour l’esprit, c’est comme si, lors de l’incarnation, une force l’obligeait à entrer dans le corps physique. L’incarnation humaine se fait dans la violence. Or, lorsqu’on veut s’éveiller à sa propre nature, sa nature véritable, donc sa nature spirituelle, il faut pouvoir s’incarner avec douceur. Ce n’est possible que si, à la fin d’une vie, on parvient à se désincarner avec douceur.
ASMR pour un chamanisme. Ecoutez le chuchotement !
Quand les Anciens formaient un cercle avec des pierres, ils représentaient l’Univers, pour en comprendre les mystères et accéder à la connaissance. Le chuchotement à effet hypnotique que nous vous proposons vous transporte au coeur de l’univers des chamanes.
Pour aller plus loin dans cette voie, offrez-vous ce livre qui nous emporte.
Ici, l’équipe de Spiritualités Magazine vous accompagne au travers d’exercices en ligne et de rendez-vous en vidéo-conférence. Par ailleurs nous organisons divers séminaires, ainsi que des formations pour des groupes ou des entreprises.
Vous avez remarqué que nombre d’articles du site portent sur des livres récemment parus. La plupart ont comme intention d’accompagner un changement personnel et global. Les méthodes, les fondements théoriques, les traditions sous-jacentes, varient largement. Ce n’est pas contradictoire, et vous pouvez accompagner votre travail intérieur dans la variété des approches, ou dans l’enthousiasme d’avoir découvert ce qui vous convient parfaitement. L’important est d’y travailler régulièrement et de persévérer. Certaines pratiques, comme la méditation, fait partie de toutes les voies de changement et d’élévation individuelle et collective.
Nous vous proposons une continuité de réflexions, de pratiques, d’exercices, issues à la fois de l’expérience de notre équipe et de notre interprétation ou de notre aménagement de passages des livres que nous présentons. Ainsi, les livres qui vous conviennent le plus pourront, eux-aussi vous accompagner dans une démarche libre et éclairée.
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