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La Conscience Au-delà de la Mort : Une Nouvelle Perspective

Expériences de Mort Imminente : La Conscience s’éteint-elle vraiment ?

Voir aussi : Des phénomènes psychologiques et spirituels inhabituels

et Cette vie et au-delà – Christophe Fauré

Le sujet des expériences de mort imminente (EMI), ou encore des phénomènes entourant la fin de vie, interroge la nature même de la conscience humaine et sa continuité après la mort. Ce débat, autrefois réservé aux cercles mystiques ou religieux, s’est enrichi d’études scientifiques rigoureuses menées au cours des dernières décennies. Dans son ouvrage Cette vie et au-delà , le psychiatre Christophe Fauré explore ces phénomènes, en s’appuyant sur des témoignages et des recherches scientifiques pour comprendre ce qui se passe aux frontières de la vie et de la mort.
Les EMI se produisent généralement lors d’arrêts cardiaques ou de situations critiques où le fonctionnement cérébral semble s’interrompre. Ces expériences sont marquées par des récits similaires à travers les cultures et les croyances.
Les personnes rapportent souvent :

  • Une sortie de corps , avec la perception de leur corps depuis une perspective extérieure.
  • La traversée d’un tunnel lumineux ou l’entrée dans un lieu de sérénité absolue.
  • La rencontre de proches décédés ou d’entités bienveillantes qui semblent les accueillir.
  • Une communication leur intimant souvent de retourner à la vie pour accomplir une mission inachevée.

Un témoignage poignant évoque

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La voix des fantômes

Proliférations

La diversité des rituels funéraires à travers le monde nous touche et nous fascine, en même temps qu’elle révèle des coutumes surprenantes. Les anthropologues et les historiens nous montrent l’extraordinaire variété des pratiques : crémations, décorations d’ossements, danses rituelles, expositions de cadavres, sépultures collectives ou dispersées. Ces traditions reflètent, avec un constant renouvellement d’étonnement, l’ingéniosité et la créativité avec lesquelles chaque société traite la mort. Ce domaine de pratiques est d’ailleurs au cœur des études anthropologiques : la façon dont les humains, malgré leur diversité, organisent et ritualisent la mort dévoile des aspects profonds de leur culture.

Pourtant, aborder les fantômes d’un point de vue anthropologique s’avère bien plus complexe. Contrairement aux pratiques funéraires bien définies, les fantômes échappent aux explications simples et aux règles établies. Leurs manifestations et les croyances qui les entourent ne suivent pas de logiques précises, ni même de frontières culturelles claires. D’une culture à l’autre, il est difficile de catégoriser les types de fantômes ou de cerner exactement les croyances autour d’eux. Dans certaines sociétés, ces êtres apparaissent lorsque des injustices non réparées les retiennent, tandis que dans d’autres, ils semblent incarner des peurs plus diffuses. Les fantômes, par leur nature incertaine, défient les efforts de classification, car ils touchent à des dimensions du vécu qui restent mouvantes et singulières.

Les fantômes échappent également aux clivages culturels et sociaux,

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Vous trouverez aussi une réflexion de spiritualités Magazine :

  • Les fantômes comme acteurs dans un contexte social et culturel
  • La transformation du défunt en interlocuteur
  • L’énaction comme processus de (ré)invention de la mort et du souvenir
  • Les fantômes comme miroirs de l’énaction collective
  • Les fantômes comme manifestant des qualités qui dépassent les intentions des vivants.
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Oser et réussir sa métamorphose

Les étapes COAA

. La Connaissance de Soi

Se connaître, c’est ouvrir un livre secret, où chaque page révèle un morceau de vérité. C’est plonger dans l’océan de son être, découvrir les trésors enfouis et affronter les tempêtes qui y dorment. Qui regarde en lui-même éclaire le chemin de son âme.

. L’Introspection

Comme un miroir intérieur, l’introspection éclaire nos zones d’ombre. C’est l’art d’explorer nos profondeurs pour y trouver la lumière. En se connaissant, on s’éveille, on guérit, et l’on se réconcilie avec ses peurs. Chaque pas vers soi-est un pas vers la même liberté.

. Les Talents

Nos talents sont des éclats de lumière que nous portons dès la naissance.

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Sortir de l’accélération

“Sortir de l’accélération – Pour une écologie du temps”, un livre (très bien) écrit, par Mathieu YON

L’auteur, en s’appuyant sur des réflexions philosophiques et des observations personnelles, vise à encourager un retour à une temporalité plus lente, plus réfléchie, en opposition à l’accélération omniprésente du monde moderne. Il cherche à remettre en question le rapport au temps sous la pression du capitalisme et des technologies modernes, tout en proposant une “écologie du temps” qui privilégie les rythmes naturels, intérieurs, et spirituels. Le message central de l’ouvrage est une critique du rythme de vie moderne marqué par l’accélération, que ce soit dans la sphère technique, sociale ou individuelle. L’auteur appelle à retrouver des temporalités plus profondes, en lien avec la nature, et à réévaluer notre rapport au temps. Il met en lumière l’importance de la lenteur et du retrait comme une forme de résistance et de guérison spirituelle et politique. La quête d’un temps intérieur, dégagé des pressions extérieures, est au cœur de son propos. Cette idée est illustrée par des anecdotes personnelles, des références à la nature, et des réflexions sur la condition humaine.
L’approche de l’auteur est à la fois poétique, philosophique et introspective. Il puise dans ses expériences de vie, son observation du monde agricole et ses lectures philosophiques pour tisser une réflexion sur le temps. Son style est souvent méditatif, laissant de la place aux sensations et aux résonances émotionnelles. Il se détourne des approches conventionnelles de la temporalité pour embrasser une écologie du temps à travers des gestes simples, l’observation de la nature et la contemplation. Il y a une volonté de retour aux sources, aux éléments fondamentaux de la vie, tout en réconciliant le passé et le futur.
La méthode de l’auteur repose sur la juxtaposition d’expériences personnelles, de récits poétiques et d’analyses philosophiques. Il privilégie une réflexion ouverte, incitant le lecteur à contempler ses propres expériences du temps. Il n’hésite pas à s’appuyer sur des penseurs comme Gaston Bachelard ou Hartmut Rosa pour soutenir ses propos sur l’accélération et ses effets sur la société. De manière générale, l’auteur nous guide à travers une exploration de notre relation au temps à travers des récits sensoriels et des réflexions abstraites, dans une démarche à la fois personnelle et universelle.

Ce qui distingue l’auteur est son insistance sur la réconciliation du temps et de la spiritualité. L’idée que la contemplation et la lenteur sont des actes de résistance politique et spirituelle est une approche peu commune dans les réflexions contemporaines. Il offre une vision intégrée de l’individu, de la société et du cosmos, où la quête de sens se fait à travers des gestes simples et une attention au quotidien. La poésie de son écriture et l’ancrage dans la terre, le travail paysan, ajoutent une dimension authentique et profondément enracinée à sa philosophie.

Questions clés à se poser en tant que lecteur :

  1. Comment la modernité influence-t-elle ma perception et mon usage du temps ?
  2. En quoi la lenteur peut-elle être perçue comme une forme de résistance politique et sociale ?
  3. Quelle est ma relation personnelle avec les rythmes naturels (saisons, cycles, éléments) ?
  4. Comment l’accélération technologique impacte-t-elle ma capacité à me connecter à mes besoins intérieurs ?
  5. Quelles pratiques puis-je mettre en place pour “ralentir” et cultiver un rapport plus sain avec le temps ?
  6. Comment le capitalisme façonne-t-il notre rapport au temps et à la productivité ?
  7. En quoi la contemplation et la spiritualité peuvent-elles être des antidotes à l’accélération ?
  8. Quelle place la poésie et la simplicité des gestes occupent-elles dans mon quotidien ?

La spiritualité dans le livre :

La spiritualité occupe une place centrale dans “Sortir de l’accélération”. Elle se manifeste à travers la prière, la contemplation, et le lien intime avec les éléments naturels. L’auteur voit dans la lenteur et l’attention au quotidien des moyens de se reconnecter à une dimension spirituelle profonde, où chaque geste, chaque moment devient sacré. Il associe la contemplation à une forme d’ouverture au monde, un espace de retraite intérieur qui permet de trouver la paix et de redonner sens à la vie dans un monde saturé par l’accélération .

Ethique, déontologie, et technologies

Transcription

Ethique, déontologie, technologie

De la philo, de la tech, C’est philothèque alors ? Emmanuelle, quand on évolue dans le monde de l’i a, on entend souvent parler d’éthique, mais aussi de déontologie. Et j’ai l’impression qu’on met souvent les   mots sur le même plan. Du coup, je me demandais s’il y avait une différence entre les   alors.

Effectivement, il y a une différence, éthique et déontologie sont   mots qui sont très souvent utilisés de manière interchangeable ou utilisés comme s’ils étaient   choses équivalentes. Pourtant, si on regarde vraiment de plus près ces   substantifs, Eh bien on s’aperçoit qu’il renvoie à   choses à la fois différentes et intrinsèquement liées.

Bien qu’il n’y ait pas de définition arrêtée de l’éthique, il est admis que c’est la discipline de la philosophie qui traite du bien et du mal. Ou plus précisément, en tout cas selon moi, de l’évaluation axiologique d’un acte sur le spectre qui va de l’acceptable à l’inacceptable.   

La déontologie, quant à elle ?Eh bien, c’est une théorie, une des théories de l’éthique. Une dimension qui renvoie, comme son étymologie l’indique, au discours sur les devoirs ou à la science des devoirs. Et donc l’éthique et la déontologie sont   choses différentes, la  seconde étant incluse dans la première. Y a donc pas de pertinence à utiliser un mot pour l’autre, ni de les mettre sur le même plan.    

Ah d’accord, donc on a la philosophie dont fait partie l’éthique, qui elle même est inclus dans la déontologie. Donc la déontologie, c’est une branche de l’éthique, c’est ça ?Alors c’est.C’est exactement ça et c’est le point très important. La déontologie, c’est en effet une théorie de l’éthique, donc une sous branche de la philosophie.    

Pourtant, elle est aussi très utilisée dans le monde juridique. Les déontologues ou les responsables de la déontologie dans les entreprises sont d’ailleurs très rarement des philosophes ou des éthiciens, mais très majoritairement des juristes. Et c’est ce qui pose problème. Quand un éthicien parle avec un ou une déontologue, les   utilisent le même mot, mais ils n’en ont pas la même compréhension.  

Alors pour comprendre ça, il faut faire un petit passage par l’histoire. Le mot déontologie est inventé en      par Jamie Bentham, qui est un des pères du conséquentialisme qui, avec la déontologie, tu le sais, et l’éthique de la vertu font ce que l’on appelle les théories continentales de l’éthique. Bentham, qui était un contemporain, Kant, était avant tout un jurisconsulte et donc pétri de pensée juridique.

Quand il crée le terme, il leur donne une définition assez sommaire, ce qu’on appelle une définition nominale. La déontologie, selon Bentham, Eh bien, c’est une division de l’éthique, également appelée éthique dichastique, qui a pour objet, je le cite, d’indiquer si telle ou telle action doit ou ne doit pas être faite.

En l’occurrence, comme l’affirme Bentham, Eh bien, la déontologie, elle cherche à influer sur la volonté. Donc ce qu’on constate, c’est un tropisme juridique très marqué et une conception de la déontologie très top down pour dire ça en anglais. Les règles, en fait, sont établies par une autorité légitime et doivent être suivies.    

On doit s’y conformer. Oh là là, d’accord, donc tout ça, ça sonne un peu comme un combat entre la philosophie et les juristes, c’est ça, non ?Bah c’est là où le bât blesse en fait, hein.Si pour Bentham, la déontologie, elle vise l’édiction de règles qui doivent être suivies, pour Kant, qui est philosophe et pas juriste, il s’agit de se donner à soi-même des règles qui, si et seulement si elles passent le test d’universalité, deviendront des impératifs catégoriques et donc des règles qui qui devront être pardon appliquées.    

Contrairement à Bentham, Kant, qui ne se contente pas de définir mais théorise la déontologie, adopte une approche bottom up et c’est l’individu qui, au travers de ce qu’on appelle la volution, c’est à dire sa capacité de vouloir autonome, se donne des règles et vérifie leur validité avant de les rendre obligatoires.   

La déontologie n’influe donc pas sur la volonté, comme chez Bentham, elle en est l’émanation. Ce que Kant nous dit, Eh bien, c’est que si j’agis d’une manière acceptable sur le plan éthique par simple conformité à une norme. Notamment en raison du risque de sanction. Alors mon acte a moins de valeur sur le plan moral que si j’agis par devoir, c’est à dire en suivant une conviction profonde que je me suis faite.    

Si par ailleurs, l’acte posé par conformité à la norme n’est pas le produit de ma volonté, alors il perd toute sa valeur morale. Le problème, au final, ne réside pas dans la légitimité ou l’illégitimité de l’une ou l’autre des   approches, mais dans la difficulté d’articuler une approche juridique et une approche philosophique de la déontologie.    

Si le signifiant, c’est à dire le mot déontologie est commun aux   approches, c’est signifié, c’est à dire leur sens diffère grandement selon moi. La difficulté avec l’approche juridique par la conformité, Eh bien, c’est qu’elle est rapidement, ou en tout cas elle peut rapidement se transformer en conformisme et devenir un frein à l’esprit critique.   

French tech, esprit critique pour tech éthique.

 

S’autoriser au bonheur

S’autoriser au bonheur : la clé pour une vie épanouie

“S’autoriser au bonheur” est un livre qui propose une approche transformatrice pour quiconque souhaite vivre une existence plus épanouie et authentique. L’auteur, Christian Bourit, nous emmène dans un voyage intérieur captivant, encourageant le lecteur à se libérer des entraves de la négativité, de l’autocritique et des croyances limitantes qui freinent notre bien-être et notre épanouissement. Dès les premières pages, le Dr Bourit interpelle le lecteur avec une invitation puissante : célébrer la vie. Il met en évidence l’importance de se traiter avec gentillesse, de reconnaître et d’honorer nos désirs et aspirations. Ce faisant, il soulève des questions profondes sur notre rapport à nous-mêmes et au monde, insistant sur le fait que le bonheur est un choix accessible, à condition de s’autoriser à l’accueillir pleinement.
Le livre est structuré en chapitres clairs et constructifs, offrant des conseils pratiques, des exercices de réflexion, et des témoignages inspirants. Chaque section est conçue pour guider le lecteur vers une compréhension plus profonde de soi et vers la réalisation que la joie et le contentement sont souvent à portée de main, obstrués seulement par nos propres barrières mentales.

À qui s’adresse ce livre ?

“S’autoriser au bonheur” est destiné à toute personne qui se sent coincée dans un cycle de pensées négatives, qui lutte avec l’estime de soi, ou qui simplement cherche à injecter plus de joie et de satisfaction dans sa vie. C’est un guide précieux pour ceux qui sont prêts à entreprendre un voyage de transformation personnelle et qui sont ouverts à changer leur perspective sur eux-mêmes et sur le monde. Ce livre est particulièrement recommandé à ceux qui sont à la recherche de pratiques concrètes pour cultiver un état d’esprit positif, à ceux qui souhaitent surmonter leurs peurs et leurs doutes, et à tous ceux qui aspirent à une vie riche de sens et d’accomplissement.

 

L’affirmation “s’autoriser au bonheur” porte en elle une profonde réflexion philosophique

Une réflexion sur la condition humaine, la nature du bonheur et les obstacles que nous nous imposons à l’atteinte de cet état désirable. D’un point de vue philosophique, cette phrase pourrait suggérer que le bonheur est non seulement un état accessible mais également quelque chose qui requiert une autorisation personnelle. Cela renvoie à l’idée que nous sommes souvent nos propres ennemis dans la quête du bonheur, à travers nos croyances limitantes, nos peurs, et nos jugements auto-imposés. Cette perspective s’aligne avec les enseignements de philosophes stoïciens tels qu’Épictète, qui affirmait que ce ne sont pas les événements qui perturbent les hommes mais leurs jugements sur ces événements.

“S’autoriser au bonheur” implique de commencer par prendre une distance, une introspection et une prise de responsabilité vis-à-vis de notre propre bien-être. Cela signifie reconnaître et démanteler les barrières psychologiques que nous construisons contre notre propre bonheur. La philosophie existentialiste, notamment Jean-Paul Sartre, pourrait arguer que chaque individu est libre et responsable de donner un sens à sa vie, et donc de forger son propre bonheur. En outre, cette phrase soulève la question du désir et de la satisfaction. Si nous nous plaçons du côté de la philosophie du Bouddhisme, le désir est la racine de la souffrance ; se libérer des désirs conduit à la paix et au bonheur. Dans cette optique, “s’autoriser au bonheur” pourrait signifier apprendre à lâcher prise, à accepter la réalité telle qu’elle est et à trouver la paix intérieure. Et puis, la notion d’autorisation au bonheur peut être examinée à travers le prisme de la morale et de l’éthique. Kant, par exemple, parle du devoir moral envers soi-même et envers les autres. Se pourrait-il que s’autoriser au bonheur soit aussi un devoir éthique, pas seulement pour notre propre bien-être mais aussi parce que notre bonheur peut contribuer au bien-être général ?

Vous êtes invités à vous questionner sur vos propres entraves internes et sur la manière dont vous pouvez, activement, choisir votre bonheur et le cultiver !

 

Résumons les méthodes à mettre en œuvre

  1. S’autoriser au bonheur : Prendre la décision consciente de poursuivre le bonheur et de s’ouvrir à des expériences positives.
  2. Reconnaître le pouvoir créateur de la pensée : Comprendre que nos pensées peuvent influencer notre réalité et adopter une attitude mentale positive.
  3. Renoncer à la culpabilité : Laisser derrière soi les sentiments de culpabilité qui empêchent l’avancement personnel.
  4. Choisir un nouveau centre d’attention : Se concentrer sur les aspects positifs de la vie plutôt que sur les négatifs.
  5. Renoncer à la critique : Éviter de critiquer les autres et soi-même pour créer un environnement plus bienveillant.
  6. Affronter la vérité : Faire face à la réalité de sa situation et à ses émotions pour pouvoir avancer.
  7. Lâcher prise : Accepter ce qui ne peut être changé et se libérer des attachements négatifs.
  8. Se concentrer sur ce qui dépend de soi : Investir l’énergie dans les aspects de la vie sur lesquels on a un contrôle.
  9. Agir au présent : Vivre pleinement le moment présent et prendre des mesures actives vers ses objectifs.
  10. Savoir dire non : Établir des limites saines et dire non aux situations et aux comportements nuisibles​​.

Les Clés de l’Intelligence Amoureuse – Florentine d’Aulnois-Wang

Florentine d’Aulnois-Wang, dans “Les Clés de l’Intelligence Amoureuse”, propose un guide pour enrichir les relations de couple sur le long terme. Elle partage des clés pour activer le potentiel de la relation amoureuse, transformant ainsi la vision traditionnelle du couple. L’ouvrage offre des outils concrets pour surmonter les crises, renforcer les connexions, comprendre et dissoudre les conflits, et redécouvrir la joie d’être ensemble. L’auteure s’appuie sur la méthode relationnelle Imago, la psychologie positive, les neurosciences, et sa propre expérience de thérapeute de couple pour étayer ses propositions pratiques. Elle invite à construire le grand amour pas à pas, soulignant que celui-ci ne se trouve pas mais se crée activement
Elle explore l’évolution des relations amoureuses dans le contexte contemporain, où les valeurs sociétales peuvent parfois devenir prédatrices pour l’union amoureuse. Elle propose une nouvelle interprétation des défis du couple, tant ceux amenés par le monde extérieur que ceux qui résident en nous. Le livre remet en question les idéaux romantiques traditionnels et encourage à voir au-delà du plaisir immédiat pour une relation plus profonde et véritable. La vision révolutionnaire proposée par l’auteure est de trouver soi-même à travers la relation de couple, plutôt que de quitter la relation pour une quête personnelle
“Les Clés de l’Intelligence Amoureuse” mettent en lumière l’importance des dynamiques émotionnelles et relationnelles au sein d’un couple pour le développement personnel et mutuel. Le livre souligne la nécessité de prendre du temps pour soi et pour le couple, en dépit des exigences du monde moderne. Il encourage la création de moments de connexion et de profondeur, tels que des promenades sans but ou des voyages, pour réinviter la proximité et l’intimité. En abordant des concepts tels que le polyamour, le livre offre une perspective inclusive sur les relations amoureuses, invitant les lecteurs à accueillir l’amour présent plutôt que de se concentrer sur le manque d’amour passé.

Le livre s’adresse à tous ceux qui sont en relation de couple ou intéressés par le développement d’une relation saine et durable.
Il explore les défis intérieurs et extérieurs auxquels les couples sont confrontés, offrant une perspective nouvelle sur ces défis. En se basant sur des citations poétiques et des références à la psychologie, l’auteure propose une lecture enrichissante pour toute personne désireuse de comprendre et d’améliorer sa relation de couple. Le livre offre ainsi un mélange de théorie et de pratique, invitant les lecteurs à une introspection et à un engagement actif dans le processus de croissance de leur relation.

Une note particulière : L’auteur aborde le concept de polyamour. Elle le définit comme une orientation relationnelle où il est considéré possible et acceptable d’aimer plusieurs personnes et de maintenir plusieurs relations amoureuses et sexuelles simultanément, avec le consentement de tous les partenaires impliqués. L’auteure souligne l’importance d’être ouvert et honnête à propos de ces relations. Le livre suggère que le polyamour représente un défi pour la cellule traditionnelle du couple, car il diffère des concepts conventionnels de monogamie et de relations exclusives. Cependant, le polyamour est parfois confondu avec d’autres formes de relations non-monogames, ce que l’auteure cherche à clarifier.

Une petite histoire ?

 

Dans un village reculé, niché entre des collines verdoyantes, vivait Léon, un horloger réputé pour ses créations uniques. Homme de peu de mots, Léon trouvait refuge dans le tic-tac rassurant de ses horloges, une mélodie qui rythmait sa solitude.

Un jour, une cliente mystérieuse lui apporta une montre ancienne, accompagnée d’un livre étrange : “Les Clés de l’Intelligence Amoureuse”. Intrigué, Léon, habituellement distant des affaires du cœur, se plongea dans sa lecture.

Le livre lui révéla des vérités insoupçonnées. Léon fut frappé par l’idée que l’amour, tout comme une horloge, nécessite attention et entretien. Cette analogie lui parla profondément, résonnant avec son métier d’horloger.

Il fut particulièrement touché par la notion que la relation amoureuse est une danse entre deux êtres, chacun apportant son rythme unique. Les pages du livre lui parlèrent de la nécessité d’une connexion émotionnelle authentique, loin des simples mécanismes de l’horlogerie.

Léon commença à voir ses interactions avec les gens sous un jour nouveau. Il prit conscience de l’importance de chaque moment partagé, chaque échange, comme des engrenages d’une montre complexe.

Un jour, la cliente mystérieuse revint pour récupérer sa montre. Léon, armé de nouvelles perspectives sur l’amour et les relations, engagea une conversation. Ils découvrirent rapidement une connexion inattendue, une curiosité mutuelle pour l’autre et pour le monde.

Ils commencèrent à se rencontrer régulièrement, partageant des discussions profondes inspirées par “Les Clés de l’Intelligence Amoureuse”. Chaque rencontre apportait une nouvelle couche de compréhension et de respect mutuel.

Léon se rendit compte que ce livre ne lui avait pas seulement ouvert les yeux sur l’amour, mais lui avait aussi permis de rencontrer une âme qui vibrait à l’unisson avec la sienne. Ensemble, ils explorèrent les principes du livre, les intégrant dans leur relation naissante.

Leur amour, tel un mécanisme d’horlogerie finement réglé, grandit en harmonie et en beauté. Léon apprit que les clés de l’intelligence amoureuse résidaient non seulement dans les mots d’un livre, mais aussi dans les moments partagés, les silences compris, et les émotions partagées.

Connaissez-vous ce village entouré de collines où un horloger et une cliente mystérieuse construisirent une relation guidée par les enseignements de Florentine d’Aulnois-Wang ? Un amour qui transcendait le temps et l’espace, mesuré non en heures, mais en battements de cœur.

Contacts avec une autre dimension – Annie Hoyaux.

Annie Hoyaux, dans son ouvrage “Contacts avec une autre dimension”, se plonge dans un récit personnel et introspectif, explorant des expériences qui transcendent la compréhension ordinaire. Le choix des thèmes, empruntant à la fois au mystique et au quotidien, démontre une quête de sens et une volonté de partager des moments de vie qui ont profondément marqué l’auteur. La narration, fluide et ponctuée d’événements marquants – tels que “L’accident”, “La guérison”, “L’arbre de Furnes” – illustre une trajectoire personnelle empreinte de questionnements sur l’existence, la mort, et ce qui peut se trouver au-delà du tangible. Le style d’écriture, à la fois simple et chargé d’émotions, invite le lecteur à une réflexion sur les dimensions moins explorées de l’existence, poussant à envisager la vie sous un angle plus large. L’auteur semble chercher à éveiller une conscience chez le lecteur, à travers ses propres expériences extraordinaires, qui bien que personnelles, touchent à l’universel.
Elle parle de figures proches, comme sa mère ou des entités perçues lors d’événements exceptionnels. Ces personnages servent de catalyseurs à des expériences qui dépassent le quotidien, allant de la survie miraculeuse lors d’un accident à la communication avec des êtres chers décédés. Les événements clés, tels que la guérison d’une maladie ou des rencontres avec des phénomènes inexpliqués, jouent un rôle central dans le développement du récit. Ils marquent des points de transformation dans la vie de l’auteur, ouvrant la porte à de nouvelles perspectives sur la vie et la mort. Les lieux, comme la forêt de Soignes ou la maison familiale, ne sont pas de simples décors mais des espaces où se déroulent des expériences transformatrices, enrichissant le récit de leur atmosphère particulière. Ces éléments ensemble tissent une trame où le réel se mêle à l’inexplicable, offrant une narration riche en émotions et en questionnements.
L’auteur partage des moments de peur, de joie, de deuil, et d’émerveillement, qui traduisent une gamme complète d’émotions humaines. Par exemple, la perte de la mère de l’auteur et ses apparitions post-mortem sont traitées avec une sensibilité qui exprime à la fois la douleur de la perte et la paix trouvée dans ces expériences surnaturelles. Les événements narrés sont chargés d’une intensité émotionnelle qui se transmet au lecteur, provoquant réflexion et empathie. Les relations avec les proches, vivants ou décédés, et même avec des entités inconnues, sont décrites de manière à révéler une profonde connexion entre l’auteur et le monde qui l’entoure. Ces interactions soulignent les liens indissociables entre les expériences personnelles de l’auteur et sa quête de compréhension de phénomènes qui dépassent l’entendement humain.
Le livre “Contacts avec une autre dimension” s’adresse à un public large, intéressé par les récits personnels empreints de spiritualité et de mystère. Il est particulièrement pertinent pour ceux qui s’interrogent sur l’existence de dimensions au-delà du tangible, et qui cherchent à comprendre les expériences qui transcendent la compréhension scientifique ou rationnelle. Les lecteurs attirés par les récits de vie personnels, les phénomènes paranormaux, ou les questions existentielles trouveront dans cet ouvrage matière à réflexion. L’auteur partage ses expériences avec une authenticité qui peut toucher ceux qui ont vécu des événements similaires ou qui sont ouverts à l’idée que la réalité peut être plus vaste et complexe que ce que l’on perçoit habituellement. Le livre offre ainsi une perspective unique sur des sujets qui interpellent l’humain dans sa quête de sens et de compréhension de l’univers.

Une petite histoire ?

 

Dans la vie monotone d’Élise, bibliothécaire dans une petite ville française, les jours se suivaient et se ressemblaient, bercés par le murmure des pages et le tic-tac de l’horloge. Cependant, un soir d’automne, alors que les feuilles dansaient au rythme du vent, un livre abandonné sur une étagère poussiéreuse attira son attention. “Contacts avec une autre dimension” d’Annie Hoyaux, un titre qui résonna en elle comme une promesse de révélations.

Curieuse, Élise entama la lecture et se vit transportée dans un univers où le réel flirtait avec l’inexplicable. Ces récits de rencontres avec l’au-delà, de guérisons miraculeuses, éveillèrent en elle une fascination teintée d’inquiétude. Elle, si rationnelle, se trouvait désormais confrontée à des récits défiant sa compréhension du monde.

Le livre devint son obsession. Nuit après nuit, elle dévorait les pages, cherchant des réponses, des signes. Elle commença à ressentir une présence, une ombre fugace dans les recoins de la bibliothèque, un frôlement dans son dos lorsqu’elle rentrait chez elle le soir. Était-ce son imagination, alimentée par ces récits, ou quelque chose de plus profond, un lien avec cet autre monde décrit par Annie Hoyaux ?

Tiraillée entre son scepticisme et une curiosité insatiable, Élise se lança dans une quête personnelle. Elle revisita des lieux de son enfance, cherchant des indices, des coïncidences. Un jour, dans le grenier de sa maison familiale, elle découvrit un vieux journal intime de sa grand-mère, parlant de visions et d’expériences surnaturelles. Était-ce possible que ces capacités se transmettent à travers les générations ?

Confrontée à ces découvertes, Élise dut faire face à ses propres peurs, ses doutes. Le livre l’avait menée à un carrefour de sa vie, où le chemin de la raison et celui de l’inexpliqué se croisaient. Elle comprit que ces expériences transcendaient la simple lecture ; elles l’invitaient à regarder au-delà des apparences, à écouter son intuition.

Un soir, dans la quiétude de la bibliothèque, une lumière étrange apparut entre les rayonnages. Élise, guidée par une force inconnue, suivit cette lueur jusqu’à un vieux livre oublié, racontant l’histoire d’une femme aux dons extraordinaires. Était-ce un message, une réponse à ses interrogations ? Élise se sentit connectée à cette femme, comme si leurs destins étaient liés par-delà le temps.

La découverte de ce livre, et la connexion étrange qu’elle ressentit, marquèrent un tournant. Élise comprit que sa quête n’était pas de trouver des réponses concrètes, mais d’embrasser le mystère de la vie. Elle apprit à accepter l’inexplicable, à trouver du réconfort dans ces histoires qui défiaient la logique.

“Contacts avec une autre dimension” avait ouvert les portes d’un monde nouveau pour Élise, un monde où la magie du quotidien se mêlait à l’étrange, où les coïncidences devenaient des signes. Elle réalisa que chaque personne portait en elle un univers de mystères, et que la vie, dans toute sa complexité, était une aventure à vivre pleinement, avec curiosité et émerveillement.

Le livre, désormais terminé, trouva sa place sur une étagère spéciale dans la bibliothèque d’Élise, non plus comme un simple récit, mais comme un compagnon de voyage dans sa propre exploration de l’extraordinaire.

60 minutes pour prévenir le burn-out de Margaux Studer

Notre analyse du livre

But essentiel : Intentionnalité de l’auteur : Margaux Studer vise à éduquer et à sensibiliser sur la prévention du burn-out. À travers des expériences personnelles et des conseils pratiques, elle cherche à aider les lecteurs à reconnaître et à gérer les symptômes du burn-out. Le choix des thèmes (besoins fondamentaux, valeurs personnelles, intuition, gestion des conflits, etc.), du style (narratif personnel, direct et empathique), et de la narration (progression logique, chapitres structurés avec questions et conseils) vise à rendre le sujet accessible et engageant pour un large public.

  • Objet principal :
  • Le livre aborde divers éléments clés liés au burn-out, notamment :
      • Besoins fondamentaux : importance de prendre soin de soi-même en termes de santé physique et mentale.
      • Valeurs personnelles : réflexion sur ce qui compte vraiment pour l’individu et comment cela influence le travail et la vie personnelle.
      • Intuition : encourager l’écoute de son intuition comme un guide pour la prise de décision et la prévention du burn-out.
      • Gestion des conflits et refus du mobbing : stratégies pour gérer les conflits interpersonnels et éviter le harcèlement.
  • Dimension subjective :
    • Dynamiques émotionnelles et relationnelles : Le livre explore la façon dont le burn-out affecte les émotions et les relations. L’auteur partage ses propres expériences émotionnelles, offrant un aperçu intime des effets dévastateurs du burn-out sur la vie personnelle et professionnelle.
  • Synthèse :
    • Lien entre intentionnalité, objets, et dimension émotionnelle : Studer relie son intention de prévenir le burn-out à la reconnaissance et la gestion des besoins fondamentaux, des valeurs personnelles et de l’intuition. Elle montre comment l’ignorance de ces aspects peut conduire à l’épuisement émotionnel et physique. En intégrant ces éléments, elle offre une compréhension holistique de la prévention du burn-out.

Les voies du destin… Du burn out à l’amour

 

Début d’un roman que nous a inspiré le livre !

 

Prologue : Sous les Lumières de Paris

Dans les ruelles pavées et brumeuses de Paris, une ville où la splendeur historique flirtait avec l’ombre de la mélancolie moderne, deux âmes égarées se frayaient un chemin à travers le labyrinthe de la vie urbaine. Clara Lefevre, une jeune cadre prometteuse dans l’univers impitoyable de la publicité, et Marc Girard, un infirmier passionné et altruiste, menaient chacun un combat solitaire contre un ennemi invisible et insidieux : le burn-out.

La Ville des Lumières et des Ombres

Paris, avec ses boulevards majestueux et ses cafés intimes, était une ville de contrastes. Derrière chaque façade haussmannienne se cachait une histoire, derrière chaque regard échangé dans le métro, un secret. C’était une ville qui promettait amour et aventure, mais pour Clara et Marc, elle était devenue le théâtre de leur lutte intérieure.

Clara, native de Bordeaux, avait été attirée par la capitale comme tant d’autres, avec des rêves plein les yeux et une ambition brûlante. Elle avait vite gravi les échelons dans l’agence de publicité où elle travaillait, se faisant un nom parmi les requins de l’industrie. Mais le coût de cette ascension était élevé. Sous le poids des deadlines et des attentes démesurées, Clara avait perdu son éclat. Ses journées étaient devenues une course contre la montre, ses nuits, peuplées de cauchemars où se mêlaient chiffres de vente et stratégies marketing. Le peu de temps libre qu’il lui restait se dissolvait dans la solitude de son appartement sous les toits, où les rires des passants dans la rue lui semblaient appartenir à un autre monde.

Marc, quant à lui, était un Parisien de naissance, un enfant de la ville lumière. Il avait choisi la voie de l’aide et du soin, travaillant dans un des hôpitaux les plus fréquentés de la ville. Son quotidien était un ballet incessant de cas urgents, de vies à sauver, de douleurs à apaiser. Il trouvait dans son travail une satisfaction profonde, mais le rythme effréné, les nuits blanches et le poids émotionnel de chaque décision commençaient à éroder son enthousiasme. Il rentrait chez lui chaque matin, après ses longues gardes de nuit, dans un appartement vide où les murs semblaient absorber ses soupirs de fatigue.

Le Réveil Brutal

Un soir d’hiver, alors que Paris s’était drapée d’un manteau de brouillard, Clara s’effondra. Elle était seule dans son bureau, face à un énième plan marketing à finaliser. Sa respiration s’accéléra, son cœur tambourinait contre sa poitrine, et les murs semblaient se rapprocher. C’était un appel au secours de son corps et de son esprit, un signal que tout ne tournait pas rond. Ce soir-là, elle réalisa qu’elle ne pouvait plus continuer ainsi.

Pour Marc, la prise de conscience fut tout aussi dramatique. Une nuit, après une série de cas particulièrement difficiles, il se retrouva incapable de prendre une décision cruciale pour un patient. Ce moment d’hésitation, bref mais lourd de conséquences, fut le miroir de son épuisement. Il comprit qu’il ne pouvait plus être le pilier de secours sur lequel tous comptaient s’il s’effondrait lui-même.

La Quête d’Équilibre

Dans leur quête désespérée de réponses, Clara et Marc trouvèrent refuge dans le livre de Margaux Studer, “60 minutes pour prévenir le burn-out”. C’était un phare dans leur tempête, offrant des conseils pratiques et un réconfort dans ses pages. Le livre les amena à s’interroger sur leurs choix de vie, leurs priorités, et la façon dont ils géraient leur stress et leur fatigue.

Pour Clara, cela signifiait apprendre à dire non, à reconnaître ses limites, à redécouvrir les plaisirs simples comme une promenade le long de la Seine ou un café pris en terrasse, loin de l’agitation du bureau. Pour Marc, cela se traduisait par des nuits de sommeil réparateur, des moments de détente avec des amis, et surtout, l’acceptation que prendre soin de soi n’était pas un acte d’égoïsme, mais de nécessité.

Sous le Ciel de Paris

Le destin allait bientôt entrelacer leurs chemins. Ils se rencontreraient lors d’un atelier sur la prévention du burn-out organisé dans un charmant petit café du Marais. Ce serait le début d’une histoire, pas seulement de guérison, mais aussi d’amour, de découverte de soi et de l’autre.

Sous les lumières de Paris, Clara et Marc allaient apprendre que la plus grande force réside dans la vulnérabilité, et que dans la quête d’équilibre, on peut trouver non seulement la paix, mais aussi l’amour.

Les princesses ont toujours raison – Peau d’Ane

Découvrez l’analyse perspicace de Fabrice Midal sur le conte “Peau d’Âne”. Cet article explore les thèmes du désir complexe, de la résilience face au traumatisme, de la puissance de l’amour véritable, de la réappropriation de soi, de la réconciliation, et de la nature sauvage du désir humain, offrant une lecture profonde du conte classique.

L’histoire

L’histoire de “Peau-d’Âne” de Charles Perrault comporte plusieurs moments clés :

  1. Un Roi Heureux : Un roi grand et aimé vit une vie prospère avec sa femme belle et vertueuse, et leur fille gracieuse. Leur bonheur est accentué par un âne magique qui produit des pièces d’or​​.
  2. Décès de la Reine : La reine tombe gravement malade et meurt, en faisant promettre au roi de ne se remarier qu’avec une femme plus belle qu’elle​​.
  3. Le Roi et sa Fille : Après le décès de sa femme, le roi, ne trouvant aucune femme à la beauté équivalente à celle de la défunte reine, se tourne vers sa propre fille, la jugeant plus belle que sa mère, et décide de l’épouser​​.
  4. Refus de la Princesse : Horrifiée par la proposition de son père, la princesse consulte sa marraine, la fée des Lilas, pour trouver une issue. La fée lui suggère de demander au roi des robes impossibles à fabriquer pour retarder le mariage​​.
  5. Les Trois Robes : La princesse demande d’abord une robe couleur du temps, puis une robe couleur de la lune, et enfin une robe couleur du soleil. Contre toute attente, le roi parvient à faire fabriquer ces robes​​.
  6. La Peau d’Âne : Lorsque toutes les autres tentatives échouent, la fée conseille à la princesse de demander la peau de l’âne magique. Après avoir obtenu la peau, la fée dit à la princesse de s’enfuir déguisée sous cette peau​​.
  7. La Nouvelle Vie de la Princesse : Vivant sous un déguisement de souillon, la princesse travaille dans une ferme. Elle attire l’attention du fils du roi, propriétaire de la ferme, qui la voit un jour habillée de manière élégante et tombe amoureux d’elle sans savoir qui elle est réellement​​.
  8. Le Gâteau Magique : Tombé gravement malade par amour, le prince demande que Peau-d’Âne lui fasse un gâteau. En le cuisinant, elle laisse tomber une bague dans la pâte, que le prince trouve plus tard en mangeant le gâteau​​.
  9. La Quête de la Bague : Le prince, déterminé à épouser celle à qui appartient la bague, organise un test pour que toutes les femmes du royaume essaient la bague. Finalement, Peau-d’Âne est appelée et sa véritable identité est révélée lorsque la bague lui va parfaitement​​.

 

 
 

Interprétation

 

L’histoire de “Peau-d’Âne” offre plusieurs leçons et sagesses

 

  • La Vertu de la Patience et de la Résilience : La princesse fait face à une situation difficile avec patience et résilience, cherchant des solutions plutôt que de céder au désespoir.

 

  • L’Importance de la Sagesse et du Conseil : La princesse s’appuie sur les conseils de la fée des Lilas, montrant l’importance de chercher la sagesse et le soutien dans les moments difficiles.

 

  • La Force de la Morale et de la Vertu : La princesse refuse de se soumettre à une demande immorale, même venant de son propre père, soulignant l’importance de rester fidèle à ses principes.

 

  • Les Conséquences Inattendues des Promesses : La promesse de la reine mourante au roi mène à des conséquences imprévues et montre qu’il faut réfléchir aux implications potentielles de nos paroles et engagements.

 

  • L’Apparence vs la Réalité : L’histoire illustre comment les apparences peuvent être trompeuses. La princesse, bien que déguisée en souillon, conserve sa noblesse intérieure et sa beauté véritable.

 

  • L’Amour Véritable Triomphe : Finalement, c’est l’amour sincère et pur qui triomphe, soulignant que l’amour véritable va au-delà des apparences et des circonstances.

 

  • L’Importance de l’Autonomie et de l’Indépendance : La décision de la princesse de fuir plutôt que de se soumettre à un mariage forcé montre l’importance de l’autonomie personnelle et du courage de prendre son destin en main.

La sagesse de Fabrice Midal

 

  • Les Complexités du Désir : Le conte illustre comment le désir peut être complexe et parfois destructeur, comme le montre le désir incestueux du roi pour sa fille.

 

  • La Résilience Face au Traumatisme : La princesse, bien que traumatisée, trouve des moyens de se reconnecter avec sa dignité et son humanité, montrant l’importance de la résilience et de l’autopréservation.

 

  • La Puissance de l’Amour Véritable : Le prince voit au-delà des apparences et aime la princesse pour sa véritable essence. Cela souligne que l’amour véritable peut transcender les circonstances extérieures et restaurer la dignité.

 

  • La Réappropriation de Soi : Peau d’Âne trouve des moments pour se rappeler de sa vraie nature et de sa noblesse, ce qui est crucial pour sa guérison et sa transformation.

 

  • Le Pardon et la Réconciliation : La fin du conte avec la réconciliation et le pardon entre le roi et sa fille montre l’importance de guérir des blessures passées pour avancer.

 

  • La Nature Sauvage du Désir : Le conte symbolise également la nature brute et sauvage du désir humain, et comment elle peut être apprivoisée ou canalisée de manière constructive à travers l’amour.

Et si je tentais de réécrire “Peau d’Ane” ?

Dans l’ombre d’un royaume oublié était un roi. Ce roi, dont l’âme voguait dans le silence de ses vastes chambres, aimait une reine. Elle, belle comme les premières lueurs de l’aube, portait en elle un secret, une tristesse profonde qu’elle dissimulait derrière un sourire timide. De leur union naquit une fille, une enfant aux yeux clairs, reflets d’un ciel d’été. Elle grandit, isolée, dans les jardins clos du palais, apprenant le monde à travers les fenêtres de son âme solitaire.

Un jour, la maladie vint. Elle s’installa, insidieuse, dans le corps de la reine, la consumant lentement. Le roi, déchiré par un chagrin sans nom, veillait à son chevet, cherchant désespérément dans ses yeux un signe, un espoir. Mais la reine, dans un murmure presque inaudible, lui fit promettre, une promesse lourde comme les cieux d’orage : ne se remarier qu’avec une femme surpassant sa beauté. Une promesse impossible, un vœu éphémère, lancé dans le vent de l’agonie.

La reine s’en alla, laissant derrière elle un royaume en deuil, un roi en ruines, et une princesse errant dans les allées du jardin, comme un spectre, perdue dans les méandres de son innocence. Le roi, hanté par le spectre de son amour perdu, se détourna de sa fille, laissant le vide envahir son cœur..

La princesse, dans son isolement, grandit. Une fleur dans un désert. Elle fleurissait en beauté, en grâce, à l’abri des regards. Son père, le roi, égaré dans les méandres de son chagrin, la découvrit un jour, comme par hasard, comme s’il la voyait pour la première fois. Sa beauté le frappa, éveillant en lui un désir profond, interdit, qui vint à le consumer de l’intérieur. Il voulut l’épouser, pour honorer cette promesse faite à la reine mourante, ignorant l’abîme qu’il creusait alors entre eux.

La princesse, terrifiée, se tourna vers sa marraine, la fée Lilas, cherchant refuge dans ses paroles, dans son regard. La fée, dans sa sagesse ancienne, lui souffla des énigmes, des défis impossibles pour le roi – des robes de couleur du temps, de la lune, du soleil. Mais le roi, aveuglé par son désir, releva chaque défi, apportant ces robes impossibles à la porte de la princesse.

La dernière épreuve, la demande de la peau de l’âne magique, fut la plus cruelle. Le roi, dans son obsession, ne vit pas la douleur qu’il infligeait, ne vit pas la lumière s’éteindre dans les yeux de sa fille.

La princesse, revêtue de la peau d’âne, s’enfuit dans la nuit. Elle quitta le palais, laissant derrière elle sa vie, ses rêves. Dans un village lointain, elle se cacha sous cette peau, devenue son refuge, son armure contre le monde.

Et là, dans cette cabane modeste, sous les étoiles silencieuses, elle rêvait. Parfois, elle se glissait dans ses robes magnifiques, se regardait dans le miroir brisé, cherchant à se rappeler qui elle était, avant que tout ne bascule.

Dans le village, la princesse sous sa peau d’âne vivait, invisible, une ombre parmi d’autres. Jours après jours, elle s’effaçait, devenant une part du décor, une figure parmi les figures du village, simple gardienne des bêtes.

Mais un jour vint… le prince !  Jeune, d’une beauté troublante, portant en lui cette même solitude que la princesse reconnaissait en elle. Il la vit, un jour de fête, parée de sa robe couleur de soleil, un éclat fugace dans l’obscurité de sa cabane. Il fut frappé, non pas par sa beauté, mais par ce qui émanait d’elle – une force, une tristesse, une énigme.

Le prince, de retour dans son palais, ne pouvait l’oublier. Il demanda un gâteau fait par ses mains, un lien, un geste. Dans la pâte, une bague se glissa, symbole de son passé, de son identité perdue.

Et ce fut cette bague qui scella leur destin. La princesse, appelée au palais, révélée dans sa véritable splendeur, fit tomber la peau d’âne, laissant apparaître la femme, la princesse qu’elle n’avait jamais cessé d’être.

Dans les yeux du prince, elle vit enfin le reflet de son propre être, non pas une figure de désir, mais une âme sœur. Leur union fut la célébration de la fin d’un long voyage, le retour à la lumière après un long séjour dans les ténèbres.

Et c’est ainsi que le conte se termine, non pas dans l’oubli, mais dans la mémoire de ces moments passés, dans la douce mélancolie des choses qui étaient et qui ne seront plus jamais.

La princesse, autrefois prisonnière de son destin, trouva dans son voyage un chemin vers sa propre renaissance, un hymne à la résilience de l’esprit humain. La fin de leur conte n’était pas une simple conclusion, mais le commencement d’une nouvelle légende, écrite non pas dans les pages des livres de contes, mais dans les cœurs de ceux qui osent braver l’obscurité pour trouver leur lumière.

 
 
 

Dream Machine, expansion de conscience, bien-être

Dans notre quête de l’éveil et de l’harmonie, nous explorons souvent des guides et des pratiques pour transcender le tumulte de la vie quotidienne. La “Dream Machine” de la Maison des Thérapies Douces offre une révolution dans ce voyage. Fondée sur la photostimulation, elle apaise l’esprit et favorise l’auto-exploration. Cette technologie n’est pas qu’un instrument ; elle est un compagnon qui synchronise la lumière et le cerveau, ouvrant une fenêtre sur un cosmos intérieur. La Dream Machine permet une méditation profonde, un sommeil réparateur et réduit le stress, tout en étant une aventure personnelle vers la conscience et le bien-être. Explorez les profondeurs de votre être avec cette technologie révolutionnaire, un guide lumineux vers une nouvelle ère de la conscience.
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Méditations maçonniques

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Ecoutez un extrait : De l’Amour – Je t’offrirai des larmes célestes et des éclats de lune…

 

Au Cœur des Symboles : Une Quête Spirituelle et Poétique

 

Découvrez ce voyage transcendantal au cœur de l’existence humaine, les abysses des questions fondamentales qui ont traversé l’humanité à travers les âges : la quête de la vérité, la pureté de l’humilité, l’agonie de l’attente, la mélodie mélancolique de l’absence, la flamme éternelle de l’amour, et le paradis perdu du jardin d’Éden.

 

Un regard méditatif et lyrique sur la condition humaine

Ce livre offre une approche méditative, spirituelle et poétique de ces énigmes qui touchent au cœur de notre être. Chaque page est une invitation à contempler et à ressentir, à se perdre dans les méandres de l’inconscient et à en émerger avec une nouvelle compréhension, enrichie par le symbolisme qui entrelace notre psyché.

 

La Franc-maçonnerie révélée dans toute sa splendeur spirituelle

Au-delà de la poésie et de la méditation, l’ouvrage propose une exploration saisissante du sens profond de la Franc-maçonnerie. Loin des clichés et des idées préconçues, cette exploration nous emmène dans un voyage où la spiritualité et la symbolique maçonnique se fondent en une seule et même danse, belle et envoûtante.

Une écriture qui éveille et éclaire

L’auteur, avec une plume à la fois poétique et explicative, construit un pont entre le mystique et le rationnel, entre le cœur et l’esprit. Ses mots ne sont pas seulement une lecture, mais une expérience, une immersion dans un monde où le tangible et l’intangible se rencontrent, s’entrelacent et se transforment mutuellement.

Pourquoi lire “Méditations maçonniques” ?

Si vous êtes en quête de réponses, si vous cherchez à comprendre les mystères de l’existence ou si vous désirez simplement vous laisser emporter par une prose magnifiquement écrite qui parle à l’âme, ce livre est pour vous. C’est plus qu’un ouvrage, c’est une porte ouverte vers une nouvelle dimension de compréhension et de ressenti.

 

Quelques thèmes

 

La danse délicate entre la foi et le doute : une introspection spirituelle

Une plongée profonde dans les nuances de la foi, du doute et de la raison, explorant leurs intersections, leurs conflits et leurs complémentarités à travers les âges.

 

Imaginez

Sur une mer agitée, une barque isolée vacille sous la pression des vagues tumultueuses. C’est dans ce décor que Jésus s’avance, marchant sur les eaux, vers ses disciples effrayés. Un tableau tiré de Mathieu 14.22-33, qui illustre le constant ballet entre la foi et le doute. La question se pose alors : qu’est-ce que la foi ? Est-elle simplement une croyance aveugle ou quelque chose de plus profond ?

Dans le labyrinthe de la foi, se perdre est facile. Sa nature complexe transcende la simple croyance religieuse pour plonger dans la confiance fondamentale que nous accordons au monde qui nous entoure. Dérivé du latin “fides”, le concept de foi évoquait autrefois une confiance sans aucune nuance religieuse. Il représentait la fiabilité, la constance et la loyauté.

Mais comme le montre la marche de Pierre sur l’eau, la foi n’est pas à l’abri du doute. Dans sa tentative de rejoindre Jésus, Pierre est rattrapé par la peur et commence à sombrer. De même, la foi et le doute sont deux facettes d’une même pièce, se nourrissant mutuellement.

La foi, pourtant, ne se réduit pas à la croyance. Elle est aussi une quête de vérité, une expression de notre liberté intérieure. Elle est cette force motrice qui guide nos actions, même en l’absence de preuves concrètes. Et contrairement à la certitude, qui s’enracine dans le dogme, la foi embrasse l’incertitude et ouvre la porte à la question, au défi.

Si la raison est la lumière qui éclaire notre chemin, la foi est le pont qui nous permet de le traverser. L’une est l’épine dorsale de la logique, l’autre est le cœur palpitant de l’intuition. Et c’est dans cette dynamique que la foi et la raison coexistent, chacune enrichissant l’autre.

La foi est un acte d’amour, une confiance en l’inconnu. Elle nous permet de voir au-delà des apparences, de croire en l’amour divin et de trouver un sens à notre existence. Même le Christ, dans son dernier souffle, a ressenti le doute, prouvant que la foi est profondément humaine.

En fin de compte, la foi et le doute sont les gardiens de notre âme, nous guidant à travers les méandres de la vie. Par leurs questions, ils témoignent de notre quête incessante de vérité et de sens.

 

 

“Le Sacré : Entre Mystère et Connaissance”


Au sein de ces pages le sacré se dévoile, non pas comme une simple idée, mais comme une épopée spirituelle qui traverse les époques et les âmes. Tel un vent mystérieux soufflant sur les cimes des montagnes, “Le Sacré : Entre Mystère et Connaissance” s’insinue doucement dans nos pensées, éveillant notre curiosité.

A la manière d’un voyageur solitaire marchant à travers des forêts denses et des vallées ombragées, l’auteur nous guide dans les méandres des traditions, des rituels et des croyances, avec une plume pleine de poésie.

Ce n’est pas simplement un livre, mais une symphonie de mots, une danse des idées. Comme les vagues qui se brisent sur les rochers, les chapitres éclatent de révélations, invitant le lecteur à se perdre et à se retrouver dans le vaste espace du sacré.

Si vous avez déjà ressenti le frisson du mystère, l’appel silencieux de l’inconnu, ce livre est une promesse murmurée à l’oreille de votre âme. Ce n’est pas une simple lecture, c’est une quête.

Dans la tradition où chaque mot est choisi avec soin et chaque phrase résonne avec émotion, “Le Sacré : Entre Mystère et Connaissance” se présente comme une toile vivante, tissée avec les fils d’or de la sagesse ancienne. Laissez-vous entraîner dans ce tourbillon d’érudition et de poésie. Car au bout du chemin, ce n’est pas seulement la connaissance que vous trouverez, mais peut-être, un reflet de votre propre âme.

Extraits

Le jardin d’Eden n’est plus une origine perdue dans un temps sans retour. C’est le germe présent d’une naissance à une vie à venir, dans l’éternité retrouvée ».
Véronique Lévy

Le Jardin d’Éden

Synonyme de Pardès, paradis en hébreu, Gan Eden, renvoie à Eden, délice, et fait du paradis le jardin des délices et le symbole de la connaissance spirituelle. Délices de l’amour innocent où la béatitude des âmes se mêle au plaisir des corps ; de
la connaissance de l’autre dans sa vérité biblique, en un temps où l’être est sans égo ; temps d’altérité où nul n’a conscience de ses propres limites ni de celles de l’autre, tant les deux se confondent. Avec l’apparition de la conscience, le mythe d’Adam rejoint celui de Pandore et le Jardin d’Éden, celui des Hespérides. Chacun se réduit désormais à la conscience de soi et l’autre devient inaccessible ; autre à jamais. Seul l’amour fait lien entre les consciences, permet leur communion, parfois. Il est la vérité de l’humain et, de la connaissance à la transcendance, nous relie de l’ancien au nouvel Adam. Paradis perdu de l’innocence par l’initiation à la connaissance, paradis retrouvé au-delà. Nostalgie et espérance, comme les deux faces d’une réalité identique.
Le mythe fondateur de l’humanité intègre dès l’origine, l’aspiration à la transcendance. Ainsi l’Éden est à la fois l’Alpha et l’Oméga de l’aventure humaine.

 

L’enfer est tout autant dans la présence des autres que dans l’absence de Dieu ; c’est selon.

L’Absence

L’absence se définit, simultanément, comme ce qui n’est pas présent, comme l’état juridique d’une personne disparue, dont on ignore si elle est encore en vie, ou comme la
perte momentanée de conscience. Elle sous-entend que quelque chose ou quelqu’un devrait être et n’est pas, ou que quelque chose ou quelqu’un a été et n’est plus. Ainsi, paradoxalement, l’absence atteste de ce qui
n’est pas, d’un vide qui ne devrait pas être en ce sens qu’il est ressenti comme anormal, dans le cas d’un manque par exemple, voire comme inquiétant, dans le cas d’absence de nouvelles.
En fait, il est dans la nature même de l’absence d’être paradoxe dès lors qu’elle n’atteste que du manque ; de ce qui est censé être et n’est pas. Ainsi, l’absence de bruit n’est pas tout à fait le silence ou, plus précisément, elle est plus que le silence puisque là où je
devrais entendre quelque chose, je n’entends rien ; de même s’agissant de l’absence de lumière ou de toute autre absence du même ordre. L’absence est la forme en creux de l’existence, dont elle témoigne par l’absurde. La place vide de l’absent atteste de sa réalité plus sûrement que ne le ferait sa présence effective ; d’une certaine façon en devenant abstraite sa réalité devient plus dense, parce que plus singulière, plus chargée de souvenirs, d’émotions ou d’affect. L’ordre des choses a été rompu, bouleversé ; l’absent devrait être et il n’est pas. Ainsi, sa présence naturelle, anodine en soi, se métamorphose, par défaut, en une absence lourde d’interrogations et de questionnements. Toute absence est quête de sens car le manque interroge plus que l’acquit, la gratuité d’un geste plus que son mobile.

Esther Magnétiseuse

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L’Amour au-delà du Temps : Un Voyage Spirituel

Au fil des pages, je me suis perdu dans le dédale d’une histoire qui ne s’apparente à aucune autre. “Esther Magnétiseuse” de Lina Chelli, est une fenêtre ouverte sur un monde où l’au-delà rencontre le quotidien, où le destin frappe à la porte d’une famille à la croisée des chemins. Si j’ai un conseil à donner, ce serait de s’aventurer avec un cœur ouvert dans ce récit, car il pourrait bien bouleverser votre vision de la vie et de la mort.

Dès les premières lignes, Lina Chelli nous convie à une danse entre la réalité et le surnaturel. Une jeune fille, Esther, se trouve à la lisière de deux mondes : celui des vivants et celui des défunts. Sa transition vers un autre univers est décrite avec une sensibilité qui m’a touché au plus profond. J’ai ressenti la fragilité de la vie, l’importance de chaque instant et la force invisible de l’amour qui unit les êtres.

Le choix du cadre temporel, le Tunis des années 1940, n’est pas anodin. C’est une période de bouleversements, de tensions, où les destins individuels peuvent basculer en un clin d’œil. Dans ce contexte, les prédictions d’Esther prennent une résonance particulière. Elles sont le reflet des espoirs, des craintes et des secrets enfouis des personnages qui gravitent autour d’elle. Et chacune de ses prophéties est une clé pour comprendre un pan de leur histoire.

Esther, avec son innocence et sa sagesse d’enfant, est le prisme à travers lequel nous découvrons les autres personnages. Moshé, le boucher; Myriam, la coiffeuse; Tina, avec son passé mystérieux; Bernard, le propriétaire du bar, et bien d’autres. Chacun d’eux est un univers en soi, avec ses rêves, ses désillusions, ses batailles intérieures.

Ce qui est magnifique dans ce récit, c’est cette manière dont le surnaturel se mêle à la vie quotidienne, nous rappelant que la magie peut surgir à tout moment. Il suffit d’y être attentif. À travers les épreuves, les réconciliations, les miracles et les tragédies, une leçon émerge : celle de la force indomptable de l’amour, qui survit même à la mort.

Lina Chelli nous offre une œuvre qui est à la fois un voyage initiatique, une chronique familiale, et une réflexion sur le sens de la vie. À chaque page, j’ai été emporté par la puissance de son écriture, la richesse de ses personnages et la profondeur de ses thèmes. “Esther Magnétiseuse” est un hymne à la vie, à la destinée et à la quête éternelle de la lumière dans l’obscurité. Chaque lecteur y trouvera une résonance personnelle, une émotion qui le suivra longtemps après avoir tourné la dernière page.

Alors, plongez-vous sans attendre dans cette histoire, laissez-vous emporter par la magie d’Esther et découvrez le pouvoir mystérieux de l’amour qui transcende le temps.

Sagesse cachée des monastères : Une odyssée spirituelle éclairée

Le soir d’hiver enveloppe le monastère dans un silence mélodieux, interrompu uniquement par les chants grégoriens qui s’élèvent comme des vagues mystiques, témoignant de la présence divine. Chaque mot, chaque silence, semble peint avec les pinceaux d’une divinité qui transcende le réel, plaçant les moines et leurs hôtes dans un espace entre ciel et terre.

“Sagesse Cachée des Monastères” nous invite dans ce monde mystérieux et sacré, un endroit où la foi est plus qu’un mot, elle est une expérience vécue, un passage intime qui guide l’âme vers des eaux plus profondes. L’auteur nous dévoile un monde où le chant des bénédictins imprègne l’air, chaque note portant la promesse de l’éternité.

Le livre est une exploration, une rencontre avec des âmes qui ont trouvé leur repos dans le sacré, et pourtant, il ne s’agit pas d’une fuite du monde, mais d’une immersion plus profonde en lui. À travers les récits des monastères, le lecteur est invité à un voyage qui est autant intérieur qu’extérieur. Entre les murs de pierres séculaires, une sagesse ancienne résonne, offrant des réponses aux questionnements éternels de l’humanité.

Sœur Aubierge, une figure clé, dévoile une malice et une sagesse qui défient le temps. Son récit, intense et illuminé, est un miroir dans lequel le lecteur peut se voir, non pas comme un être fini, mais comme une âme en voyage. Le monastère n’est pas une fin, mais un passage, une porte qui s’ouvre vers une lumière qui ne connaît pas de déclin.

Le silence et la solitude ne sont pas une privation, mais une plénitude, un espace où le divin se révèle dans son intégralité. Les mots sont insuffisants pour capturer l’essence de cette rencontre. C’est une danse de l’âme, un écho du divin qui résonne à travers les âges, invitant chaque lecteur à une danse sacrée qui transcende le temps et l’espace.


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Quelques présentations selon la sensibilité de chacun

  1. Dans les dédales silencieux de ces pierres sacrées, où l’écho d’une prière se perd depuis des siècles, ce livre nous révèle les mystères que même Notre-Dame pourrait envier. “Sagesse cachée des monastères” est un hymne à l’éternité, une quête de lumière dans les ombres de notre existence.
  2. C’est un livre simple, direct. Des moines, des murs anciens, des chants. La vérité est là, dans le silence entre les mots. “Sagesse cachée des monastères” est une rencontre avec l’éternité, sans fioritures.
  3. Dans le cadre solennel des monastères, où chaque pierre semble raconter une histoire d’amour et de dévotion, ce livre offre un aperçu des passions subtiles et des délices spirituels qui animent le cœur de ces résidents pieux.
  4. Au milieu du faste et de la frénésie du monde moderne, il y a un sanctuaire où l’éclat de la sagesse brille plus lumineusement que n’importe quelle fête. “Sagesse cachée des monastères” est ce sanctuaire en papier, une invitation à une élégance spirituelle.

L’oracle des signes

Dans la douce lueur du crépuscule, où les mystères se dévoilent et les réponses se cachent dans l’ombre, il existe un monde où les signes et les symboles parlent. C’est dans ce monde que l’Oracle des Signes prend vie, un outil de divination conçu pour être une boussole pour ceux qui cherchent à naviguer à travers les eaux parfois tumultueuses de la vie.
L’Oracle des Signes se compose de 77 lames délicatement illustrées, chacune conçue pour refléter des éléments distincts de l’existence humaine. Les thèmes universels de l’amour, la famille, le travail, la santé, l’argent et la spiritualité sont capturés avec subtilité, invitant à la réflexion et à la découverte personnelle. Il y a quelque chose d’intimement rassurant dans la façon dont chaque lame est conçue. Les 44 premières vous guident à travers les grands espaces de la vie, offrant des perspectives éclairées. Les 22 suivantes sont des portes ouvertes sur un monde de symboles, où les chiffres et les nombres sont des guides silencieux. Et les 11 dernières ? Elles sont les dépositaires des secrets de l’Univers, révélant des signes souvent imperceptibles.
Licea, l’artiste derrière ces illustrations vibrantes, a insufflé vie et couleur dans chaque carte. Ses illustrations sont un mélange harmonieux de tradition et de modernité, chaque coup de pinceau racontant une histoire, chaque couleur évoquant une émotion.
Et au cœur de cet oracle réside un voyage. Un voyage à travers différentes cultures, empreint des récits et des mythes qui ont façonné l’humanité. Chaque tirage est une invitation à explorer les annales akashiques, où les archétypes décrits par Carl Gustav Jung prennent vie, offrant des fragments de sagesse nichés au plus profond de notre être.
L’Oracle des Signes n’est pas qu’un simple outil de divination. C’est une exploration, un périple à travers les paysages intérieurs et extérieurs de l’existence. C’est une rencontre entre le visible et l’invisible, le connu et l’inconnu. Et pour ceux qui sont prêts à écouter, chaque lame chuchote des secrets, doucement, discrètement, mais avec une résonance qui échoit longtemps après que les cartes aient été rangées.

1 AN POUR BOUSCULER TON QUOTIDIEN

Voir aussi un exemple concret : l’écoute de podcasts !

Quentin Turquet nous prend doucement par la main…

 

Il n’est pas rare de sentir un léger malaise face à la répétition du quotidien. « 1 AN POUR BOUSCULER TON QUOTIDIEN » vient à la rescousse de ceux qui cherchent à injecter un vent de fraîcheur dans leur vie quotidienne, sans avoir à se plonger dans des tomes complexes sur le développement personnel ou la psychologie humaine. L’auteur dévoile avec délicatesse un chemin élégant mais efficace pour réinventer la routine. En prenant la plume, il offre aux lecteurs une mosaïque d’habitudes à explorer. Chaque mois se voit attribuer une valeur fondamentale – de la santé à l’authenticité, en passant par le bonheur et la discipline – engendrant ainsi un parcours équilibré et harmonieux tout au long de l’année.
Cette démarche ne prône pas un changement radical et instantané. Au contraire, le lecteur est encouragé à adopter ces nouvelles pratiques à son propre rythme, en s’octroyant la liberté de les ajuster selon ses besoins et aspirations personnelles. Ce livre n’est pas une doctrine, mais un compagnon silencieux qui marche aux côtés de ceux désireux de donner une nouvelle profondeur à leur existence.
Pour ceux qui ressentent l’appel de l’aventure, des challenges supplémentaires s’ajoutent à ces habitudes, pour titiller la curiosité et provoquer des étincelles d’énergie et d’enthousiasme. Rien d’imposé, tout est invitation. C’est dans cette souplesse que réside la beauté de l’ouvrage. « 1 AN POUR BOUSCULER TON QUOTIDIEN » est une œuvre à la fois subtile et puissante, un délicat équilibre entre l’élégance de l’écriture et la pragmatique quotidienne. L’occasion peut-être, pour les couples, les amis, les familles, d’unir leurs forces, de partager cette quête et d’enrichir l’expérience par le prisme des perspectives multiples.

 

Storytelling

La vallée était verdoyante, et chaque arbre et chaque brin d’herbe lui semblait baigné d’une lumière sereine. Élise, pourtant, se trouvait à un carrefour de sentiers. Elle était là, hésitante, chaque chemin offrant un horizon différent, une promesse distincte.
Un vieux sage, à la barbe aussi blanche que la neige, la regardait avec des yeux emplis d’une douceur infinie. Il s’approcha, son sourire évoquait une chaleur réconfortante : « Je vois l’orage des questionnements dans ton regard, jeune Élise. » Élise leva les yeux, et ses mots, comme chargés d’une douce mélancolie, trouvèrent le chemin de l’air. « Je suis prisonnière d’une routine qui érode mon âme. Je cherche le changement positif, mais il me fuit, insaisissable. » Le vieux sage hocha la tête, « La transformation personnelle, mon enfant, est un voyage, non une destination. » Il pointa vers le sentier du milieu, « C’est un chemin d’apprentissage continu. Une voie où chaque pas est une découverte de soi. »
« Mais comment puis-je acquérir la vitalité nécessaire pour emprunter ce chemin ? » demanda Élise.
Le vieux sage sourit, son rire résonnant avec la douce mélodie du vent dans les arbres. « La vitalité naît du bien-être. Prends soin de ta santé, nourris ton corps et ton esprit, et tu seras une rivière débordante d’énergie. » Élise regarda le sentier, ses yeux emplis d’une curiosité naissante. « Et le bonheur ? Est-il une fleur que l’on cueille sur ce sentier d’apprentissage ? »
« Le bonheur, chère enfant, n’est pas une quête mais une création. C’est l’essence même du développement personnel. Tu le façonneras dans l’atelier de tes actions et de tes pensées. Cultive de bonnes relations, avec toi-même et avec les autres, et le bonheur fleurira comme le printemps après un hiver rigoureux. » Élise semblait absorbée par chaque parole du vieux sage. Il y avait dans ses mots une lumière qui dissipait l’obscurité de ses doutes.
« Mais comment briser la chaîne de la routine ? » Elle posa cette question avec une ardente soif de libération. Le vieux sage la prit par la main et la guida vers le sentier du milieu. « Vois-tu, Élise, la routine est un sol fertile où la graine de l’anti-routine peut être semée. Embrasse chaque jour comme une terre inexplorée. Que chaque aube soit une invitation à la découverte, et chaque crépuscule, un miroir de réflexion. »
Élise, les yeux brillants d’une nouvelle lumière, s’engagea sur le sentier. Chaque pas résonnerait-il de la promesse d’une aube nouvelle ?
Le vieux sage, avec la sagesse de ses années et la douceur de ses paroles, avait allumé une flamme. Une flamme qui danserait et grandirait au rythme des pas d’Élise, illuminant son chemin de transformation personnelle dans l’abondante forêt de la vie.

Un peu plus tard Élise s’avançait sur le sentier, les paroles du vieux sage résonnant en elle comme une mélodie douce et envoûtante. Chaque mot était une étincelle, illuminant les recoins sombres de ses pensées et de ses incertitudes. Le vent caressait ses cheveux, chaque souffle de la nature semblant porter les échos des sages paroles qu’elle venait de recevoir. Elle murmurait chaque mot : “transformation personnelle”, “développement personnel”, “bien-être”… Ces termes, autrefois abstraits et lointains, prenaient désormais une forme et une substance, comme des pierres précieuses qu’elle pouvait toucher et sentir. Mais alors qu’elle progressait, une question se posait, insistant et insistante. Comment ces mots, aussi beaux et puissants soient-ils, s’articuleraient-ils dans la trame complexe et imprévisible de la vraie vie ? Comment le “changement positif” se traduirait-il au-delà du sentier, dans le monde tumultueux et bruyant où la routine et le quotidien gouvernent impitoyablement ?
“Énergie”, “santé”, “vitalité”… Elle réfléchissait à ces mots, les retournant dans son esprit comme on caresse des pierres lisses au bord d’une rivière. Elle comprenait leur importance, leur valeur, mais le pont entre la compréhension et la mise en pratique était un territoire non cartographié, un mystère qu’elle se sentait à la fois impatiente et anxieuse de démystifier. “Relations”, “bonheur”, “découverte de soi”… Comment ces éléments s’entrelacent-ils dans le dance complexe de l’existence ? Comment, dans le rythme effréné du monde, trouve-t-on le temps et l’espace pour cultiver, arroser et nourrir ces graines pour qu’elles fleurissent en un jardin luxuriant ? “Apprentissage”, “anti-routine”… Élise était à ce carrefour de la connaissance et de l’action, où les mots et les idées doivent prendre racine dans le sol fertile des actes et des choix quotidiens pour révéler leur vrai pouvoir.  Ces mots étaient désormais ses compagnons de voyage, et la jeune femme savait qu’à chaque étape de son périple, elle devrait les inviter, les consulter, et les laisser guider ses pas, à travers la vallée sereine et au-delà, dans le vaste, complexe et magnifique paysage de la vie.

Cette vie et au delà – Dr Christophe Fauré

Docteur Christophe Fauré : Une exploration au-delà du cartésien

La vie, la mort et ce qui pourrait exister après celle-ci ont toujours suscité de nombreuses interrogations. Parmi les chercheurs et experts qui se sont penchés sur ces questions, le Dr Christophe Fauré, médecin, se démarque par son approche unique et sa volonté de comprendre au-delà de la vision cartésienne.
Lorsqu’un patient commence par dire : “Docteur, je suis quelqu’un de très cartésien mais…”, on peut s’attendre à ce qui suit. Une histoire d’Expérience de Mort Imminente (EMI), d’Expérience de Fin de Vie (EFV) ou de contact avec un défunt qui remet en question tout rationalisme.

Le Dr Fauré a été témoin de ces témoignages bouleversants à de nombreuses reprises. Au-delà de l’étrangeté apparente, ce qui a réellement retenu son attention, c’est l’impact positif profond qu’ont ces expériences sur ceux qui les vivent. Nombreux sont ceux qui sont revenus de ces épisodes transformés, avec une perspective renouvelée sur la vie. Sa mission, en tant que médecin, est claire : aider et apaiser. Ces récits, sources inestimables de réconfort pour de nombreuses personnes, ne pouvaient donc pas être ignorés. Cela l’a poussé à approfondir ses recherches, à consulter diverses sources et à se plonger dans une quête de compréhension. Aujourd’hui, Dr Fauré nous invite à explorer ces phénomènes avec lui. Une exploration qui promet d’aller bien au-delà de ce que l’on pourrait imaginer. Nous plongeant dans les questions qui ont hanté l’humanité depuis la nuit des temps : qu’existe-t-il après la mort ? Notre conscience survit-elle à notre départ physique ? Quelle est véritablement la nature de notre conscience ?
Si ces questions vous intriguent, sachez que vous n’êtes pas seul. Rejoignez le Dr Fauré dans cette quête fascinante et peut-être trouverez-vous des réponses à vos propres interrogations.

L’étude des phénomènes insaisissables à travers la phénoménologie : Un regard scientifique

Plongeons-nous dans une problématique fascinante : comment étudier des expériences aussi éthérées que les Expériences de Mort Imminente (EMI), les Vécus Subjectifs de Contact avec un Défunt (VSCD) et les Expériences de Fin de Vie (EFV)? La seule source d’information provient des témoignages, mais sont-ils suffisamment robustes pour soutenir des études scientifiques ?
La réponse est affirmativement positive, grâce à une méthode de recherche profonde et respectée : la phénoménologie.

Qu’est-ce que la phénoménologie ?
La phénoménologie est une démarche scientifique axée sur l’étude des expériences vécues. Issue des grandes écoles de pensée du XXe siècle, elle a inspiré des penseurs de renom comme Merleau-Ponty, Sartre et Levinas. Sa pertinence s’étend à divers domaines comme la psychiatrie, les sciences humaines et de l’éducation. Cette approche cherche à comprendre l’essence d’une expérience, en s’affranchissant des doctrines ou des idées préconçues. La phénoménologie, dans sa pureté, s’efforce d’éviter toute interprétation en capturant la réalité de l’individu. Le Dr. Christophe Fauré a adopté cette méthode pour étudier les témoignages de centaines de milliers de personnes ayant vécu ces expériences extraordinaires. C’est un point crucial, car cela valide leur pertinence dans un cadre scientifique.

Dans son ouvrage, le Dr. Fauré choisit une démarche méthodique.
La première partie explore divers phénomènes tels que les EMI, VSCD, EFV et les souvenirs de vies antérieures.
La deuxième partie confronte ces expériences avec les objections et contre-arguments contemporains, tout en remettant en question les hypothèses actuelles sur la conscience.
Enfin, la troisième partie est consacrée aux enseignements que l’on peut tirer de ces phénomènes et comment ils peuvent éclairer notre quotidien.

Quelques unes des leçons qu’en tire l’auteur à la fin de l’ouvrage

Les bouleversements induits par les Expériences de Mort Imminente (EMI)

Les Expériences de Mort Imminente (EMI) constituent un phénomène fascinant et mystérieux qui, une fois vécu, laisse rarement la personne inchangée. Ces expériences profondes transforment la vision de la vie, le rapport à soi, à autrui, mais aussi les perceptions et les valeurs matérielles. Voici comment.

1. Conception renouvelée de la vie et de la mort
Suite à une EMI, une transformation profonde de la perspective sur la vie et la mort s’opère. Cette vision modifiée se manifeste par :

  • Diminution de la peur de la mort : Une confiance renforcée en la survie de la conscience après la mort physique émerge.
  • Éveil spirituel : Bien que moins religieuses, les personnes se déclarent plus spirituelles, se détachant des dogmes pour embrasser une quête de spiritualité personnelle.
  • Joie de vivre et sérénité : Vivre pleinement le moment présent, minimiser les tracas quotidiens et ressentir parfois une mission de vie définie devient une réalité.

2. Reconnaissance et acceptation de soi
Une EMI engendre également :

  • Soif de connaissance : Beaucoup affirment avoir eu accès à la “connaissance universelle”, suscitant un désir d’apprendre et de développement personnel.
  • Augmentation de la confiance et de l’estime de soi : Une vision renouvelée de soi surgit, impactant positivement l’image de soi.

3. Transformation dans la relation à autrui
L’EMI modifie profondément le rapport à l’autre :

  • Priorité à l’amour : L’expérience d’un amour inconditionnel avec un être de lumière renforce la capacité d’amour et d’empathie envers autrui.
  • Amélioration des relations interpersonnelles : L’entraide, la tolérance, la compassion prennent une place prépondérante. Le jugement des autres devient moins pesant.

4. Émergence de perceptions extrasensorielles
Certaines personnes témoignent de nouvelles capacités, telles que la télépathie ou les rêves prémonitoires, à la suite d’une EMI.

5. Changements d’ordre matériel
Les valeurs matérielles sont réévaluées :

  • Désintérêt pour le matérialisme : Les biens matériels perdent de leur importance, tout comme le statut social, la compétition et la réussite financière.

 

L’EMI : Une transformation de la perception de soi et de la continuité de la conscience

Les Expériences de Mort Imminente (EMI) constituent un bouleversement de la perception qu’un individu a de lui-même, de sa nature et de sa place dans l’univers. Voici comment ces perceptions se transforment.

1. Désidentification au corps
Au cours de notre vie, nous associons souvent notre identité à notre enveloppe physique, ce qui engendre la peur de la mort. Une EMI offre une perspective différente :

  • Conscience hors du corps : Durant l’EMI, des personnes se perçoivent hors de leur corps, remettant en question l’idée que “si mon corps cesse d’exister, je cesse d’exister.”
  • Détachement vis-à-vis du corps : Observer son propre corps à distance crée un sentiment de détachement, le percevant parfois comme un vêtement usé, superflu.
  • L’essence spirituelle vécue : La conviction que notre véritable essence transcende le corps devient pour beaucoup une réalité palpable.

2. Rencontres avec des proches décédés
Un élément majeur renforçant la conviction d’une vie après la mort est la rencontre avec des êtres chers disparus :

  • Interactions avec les défunts : Ces échanges, teintés d’émotions, de partages et parfois de conflits, sont vécus comme de véritables interactions avec des entités conscientes.
  • Promesse de retrouvailles : Ces êtres chers promettent souvent une réunion future, renforçant l’idée de la pérennité de la conscience.

3. Continuité de la conscience avant et après cette vie
La notion de continuité de la conscience ne se limite pas à la vie après la mort. Pour certains, elle s’étend aussi à une existence préalable :

  • Souvenirs d’une vie antérieure : Suite à une EMI, certains envisagent l’existence d’une conscience avant leur naissance actuelle, souvent en lien avec des récits d’enfants parlant de vies antérieures.
  • Réincarnation : L’idée que la conscience pourrait se manifester à travers plusieurs existences, ou réincarnations, est alors envisagée comme une option réaliste, réduisant la peur de la mort.

 

L’EMI et la Conscience Interconnectée

Les Expériences de Mort Imminente (EMI) nous plongent dans une dimension qui dépasse les frontières de notre compréhension ordinaire, mettant en lumière l’universalité et l’interconnexion de la conscience.

1. Une Conscience Universelle
Les témoignages d’EMI dépeignent une conscience qui ne se limite pas aux individus mais qui imprègne toute existence, vivante ou non :

  • Connexion intime avec tout : Au cours de leur EMI, les individus ressentent une profonde connexion avec tout, qu’il s’agisse d’autres personnes ou d’éléments de la nature. Certains parlent de leur capacité à lire les pensées et ressentir les émotions d’autrui.
  • Tout est interconnecté : Un témoignage typique exprime : “Quand je regarde une fleur, un oiseau ou une forêt, je ressens que c’est une partie de moi. Nous sommes tous interconnectés.”

2. La Notion d’Interdépendance
Ce concept n’est pas uniquement spirituel. Il reflète la réalité :

  • Interconnexion universelle : Comme le bouddhisme l’explique, tout est lié dans un réseau infini d’interconnexions. Cela s’illustre à travers les conséquences complexes du dérèglement climatique.
  • Impact de nos actions : Chaque action ou parole a des répercussions sur soi et sur les autres, un principe fondamental en thérapie systémique. Cela est résumé par un témoignage : “Ce que je fais de bien à autrui, je le fais à moi-même et vice versa.”

3. Respect pour le Vivant
La prise de conscience de cette interdépendance conduit souvent à une profonde révérence pour toute forme de vie :

  • Préservation de l’environnement : Suite à leur EMI, beaucoup adoptent une attitude plus écologique, comprenant l’importance de protéger la Terre.

4. L’Unité de la Conscience
Au-delà de l’individualité, les personnes ayant eu une EMI ressentent une fusion avec une conscience plus large :

  • Conscience individuelle vs. universelle : Bien que leur conscience personnelle demeure distincte, elle est vécue comme une expression d’une conscience plus vaste, unifiée et globale.

L’Arbre de vie kabbalistique : Une immersion dans la spiritualité juive

Source : l’excellent site jepense.org

L’essence de l’Arbre de Vie

L’arbre de vie kabbalistique, également appelé arbre de vie séphirothique (Etz Hayim), n’est pas qu’une simple représentation. C’est une carte profonde, riche et complexe du cosmos selon la Kabbale, une mystique juive antique. Cette perspective unique sur l’univers et tout ce qu’il contient se distingue par son approche holistique, reliant la terre, l’homme et le divin d’une manière interdépendante.

C’est au cours du 13ème siècle qu’Azriel de Gérone, un kabbaliste renommé et respecté, s’est penché sur l’idée d’un diagramme synthétique pour interpréter la complexité du monde. Il a établi des bases solides pour l’enseignement kabbalistique à l’école juive de Gérone, en Catalogne. Cette représentation est connue sous le nom d’arbre de vie, en écho au célèbre récit biblique de la Genèse.

L’essence de l’Arbre de Vie

L’arbre de vie est bien plus qu’une simple représentation ; c’est un prisme à travers lequel on peut chercher à atteindre une compréhension profonde du monde, de la divinité et de notre propre nature. Il souligne la relation dynamique et symbiotique :

  • Entre Dieu et la création
  • Entre Dieu et l’humanité
  • Entre l’esprit et la matière
  • Entre l’infini (Ein Sof) et le fini (Sof)

L’étude de ce schéma ambitieux vise à fusionner l’individu avec une réalité qui va bien au-delà de sa compréhension matérielle. L’ultime dessein étant de réaliser, voir et ressentir la présence et les intentions divines dans tout ce qui nous entoure.

Comprendre l’Arbre de Vie Kabbalistique

Au cœur de la philosophie de l’arbre de vie séphirotique se trouve une conviction centrale : l’univers est stratifié en différents niveaux, chacun illustrant une réalité distincte. Cette exploration de l’arbre de vie nous incite à évoluer dans notre perception du monde, nous poussant à atteindre des niveaux de conscience supérieurs.

La mystique juive kabbalistique ne considère pas Dieu comme une entité isolée, mais plutôt comme une force omniprésente qui infuse tout ce qui existe. Cette perspective met l’accent sur la nature immanente de Dieu, affirmant que tout, des plus petits brins d’herbe aux plus vastes galaxies, est une manifestation de la divinité.

L’homme, en tant que création divine, est donc à l’intersection de ces réalités. Il est un canal, une liaison entre le ciel et la terre, jouant un rôle essentiel dans le grand schéma de la création.

Les éléments de l’Arbre de Vie

L’arbre de vie est un condensé de symboles, représentant à la fois la totalité du cosmos, la conscience humaine et la nature intrinsèque de l’individu. La structure bidirectionnelle de l’arbre permet d’envisager la création sous deux angles : d’une part, l’énergie divine qui s’infuse dans la création, et d’autre part, l’homme cherchant à se connecter et à s’unir à cette force divine.

Toutefois, il est crucial de comprendre que l’arbre de vie ne prétend pas représenter Dieu dans sa totalité. Dieu est au-delà, résidant dans un royaume inconnu, bien au-dessus de la Sephira la plus élevée.

Le schéma de l’Arbre de Vie Séphirotique

Visuellement, l’arbre de vie peut être imaginé comme un arbre renversé, les racines pointant vers le ciel, symbolisant la source, Dieu ou l’Ayn Sof. Les différentes sphères, ou Sephiroth, tracent le chemin du divin vers le tangible.

La beauté de l’arbre de vie kabbalistique réside dans sa cohésion. Ses 10 Sephiroth, 3 piliers, 4 mondes, 3 voiles et 22 sentiers, qui correspondent aux lettres de l’alphabet hébraïque, illustrent l’interconnexion et l’interdépendance de toutes choses.
L’arbre de vie kabbalistique est bien plus qu’une simple représentation. C’est un guide, une boussole pour ceux qui cherchent à approfondir leur compréhension de la divinité, du monde et de leur propre âme.

Les 10 Sephiroth : une exploration approfondie

Les Sephiroth, dérivant du mot hébreu qui signifie “numérations”, forment l’épine dorsale de la Kabbale, le système mystique juif. Elles illustrent le processus par lequel le monde infini se condense en une réalité finie.

1. Keter (La Couronne) :
C’est la première émanation du flux divin. Elle représente l’unité ultime, le point où tout commence. Lorsqu’on parle de Keter, on parle de la volonté divine pure, un point d’unité absolue qui est à l’origine de toute création.

2. Chochmah (La Sagesse) :
Représentant la première idée ou la première étincelle de potentiel, Chochmah est cette première prise de conscience du soi. Bien que puissante, cette énergie reste non formée, attend d’être modelée.

3. Binah (L’Intelligence) :
Binah est la Sephira où la véritable formation commence. C’est là que les idées brutes de Chochmah sont traitées, raffinées et structurées. C’est le lieu où la compréhension se cristallise.

4. Hesed (La Miséricorde) :
Hesed incarne l’amour infini, l’abondance. C’est l’énergie d’expansion, de générosité, d’ouverture. Mais, sans limites, elle pourrait devenir écrasante.

5. Gevurah (La Force) :
Aussi appelée Din (Judgement), elle est la force contraignante, la discipline, le besoin de mettre des limites pour permettre à la création d’avoir une forme. Elle incarne également la justice, assurant que chaque action reçoive une réaction équivalente.

6. Tiferet (La Beauté) :
Le point central de l’arbre, elle représente l’équilibre parfait, harmonisant les forces de Hesed et Gevurah. C’est le cœur, le dévouement et la vérité.

7. Netzach (L’Éternité) :
Cette Sephira concerne les émotions, les désirs et les instincts. Elle est le moteur de l’aspiration, la pulsion pour aller de l’avant.

8. Hod (La Gloire) :
Contraste de Netzach, Hod est le siège de l’intellect et du raisonnement. Il introduit l’ordre et la structure aux émotions brutes de Netzach.

9. Yesod (Le Fondement) :
C’est le communicateur, l’intermédiaire entre les Sephiroth au-dessus et Malchut en dessous. Yesod canalise les énergies et les formes pour que Malchut puisse les recevoir.

10. Malchut (La Royauté) :
Représente la réalisation physique, le monde dans lequel nous vivons. Malchut est l’incarnation de toutes les Sephiroth au-dessus d’elle.

Les trois piliers de l’Arbre de Vie Séphirotique

L’Arbre de Vie peut être envisagé comme un édifice soutenu par trois piliers :

1. La Colonne de Droite (Miséricorde) :
Cette colonne est dynamique, positive, expansive. Elle est également associée à l’énergie masculine et représente le flux ininterrompu d’énergie divine.

2. La Colonne de Gauche (Sévérité) :
C’est la colonne formative, passive, restrictive. Elle équilibre la miséricorde par la rigueur, assurant que chaque énergie est contrôlée et bien dirigée. Associée à l’énergie féminine, elle donne forme à la force brute.

3. La Colonne du Centre (Médiation) :
Elle représente l’équilibre entre les deux autres colonnes, assurant que l’énergie circule de manière harmonieuse et efficace. Elle est liée à la réalisation de l’équilibre entre les énergies actives et passives.

Il est intéressant de noter que les piliers de l’Arbre de Vie ont une ressemblance symbolique avec les colonnes de Jakin et Boaz du Temple de Salomon, renforçant ainsi les racines profondes de la Kabbale dans l’histoire juive. Ces piliers rappellent également à l’homme sa quête perpétuelle d’équilibre, d’harmonie et d’élévation spirituelle.

Les Quatre Mondes de l’Arbre de Vie Kabbalistique : Une Exploration Profonde

L’arbre de vie kabbalistique, central à la mystique juive, est bien plus qu’un simple schéma. C’est une carte de la création, une représentation des divers niveaux d’existence qui sont en interaction constante. Il est divisé en quatre mondes, qui symbolisent la descente de l’énergie divine depuis son origine jusqu’à la réalité manifestée.

1. Atzilut (Émanation) : L’Esprit de Dieu

Le monde d’Atzilut est le plus élevé. Ici, tout est unifié, il n’y a pas de distinction. Représenté par Keter (la couronne) et Chochmah (la sagesse), ce monde est si proche de l’infini qu’il demeure insaisissable pour l’esprit humain. Il symbolise l’essence pure de la divinité, une émanation directe de l’Esprit de Dieu. Dans ce royaume, il n’y a pas de dualité, seulement l’unité.

2. Beriah (Création) : L’Archétype de l’Existence

Binah, qui signifie “compréhension”, représente ce deuxième monde. C’est ici que les idées divines prennent forme. Bien que toujours immatériel, Beriah est le début de la structuration, la conception des archétypes de l’existence. Les initiés qui méditent profondément peuvent parfois entrevoir ce monde, mais il reste toujours au-delà de la compréhension totale.

3. Yetzirah (Formation) : Le Monde Émotionnel

Yetzirah est le monde où la réalité commence à prendre forme de manière plus concrète. Il englobe six Sephiroth, qui correspondent aux divers aspects émotionnels, psychiques et mystiques de l’existence. C’est ici que la réalité est façonnée, guidée par les énergies divines de l’amour, de la justice, de l’harmonie et plus encore.

4. Assiyah (Action) : Le Monde Manifesté

Assiyah, représenté par Malchut (le royaume), est le monde tangible. C’est notre réalité, où la matière, l’énergie, l’espace et le temps convergent pour créer l’univers que nous connaissons. C’est le produit final de la descente de l’énergie divine, où tout ce qui a été conceptualisé dans les mondes supérieurs prend forme physique.

Chaque monde est un reflet du précédent mais sur un plan d’existence différent. L’initié qui parcourt cet arbre de vie expérimente une transformation spirituelle, émotionnelle et physique.

Les Trois Voiles et l’Élévation de l’Initié

Les voiles sont comme des barrières, séparant les divers niveaux de réalité et de compréhension. Ces trois voiles symbolisent les étapes majeures de l’initiation kabbalistique. Chaque voile traversé représente une prise de conscience plus profonde de la réalité et de soi-même.

L’arbre de vie kabbalistique est une carte pour le voyage spirituel, guidant l’âme à travers les défis et les épreuves vers une union plus étroite avec la divinité.
En essence, l’arbre de vie séphirotique est une représentation de la manière dont l’énergie divine se manifeste dans notre réalité. Chaque étape, chaque monde, chaque Sephira offre une perspective unique sur l’interaction entre le divin et le profane.

 
 
 

La création selon la mystique juive – Le texte d’André ATTIA

Parmi les sources : 450fm  La kabbale, cette autre Bible

La Kabbale : Voyage à travers les Textes Sacrés et la Mystique Juive

La Kabbale, souvent perçue comme l’une des études mystiques les plus profondes et ésotériques du judaïsme, est en réalité une mosaïque complexe de pensées, d’idées et de traditions. Comme la Bible, elle est riche en enseignements qui ont traversé les siècles, se façonnant et se transformant au fil du temps.

Des Origines Antiques aux Textes Fondamentaux

La Kabbale n’est pas une création unique, mais plutôt une collection de textes qui ont évolué et se sont élargis sur plusieurs millénaires. Ses racines peuvent être retracées à des écrits antiques tels que le “Livre d’Enoch”, intrigant par son nom, qui est un anagramme de “Cohen”, le terme hébreu pour prêtre. Ce livre antique est lié à une période tumultueuse de l’histoire juive : la destruction du Second Temple de Salomon.
Un autre pilier fondamental de la Kabbale est le “Sefer Yetsirah” ou “Livre de la Création”. Rédigé au 3ème siècle, ce texte sert de base à beaucoup des concepts kabbalistiques qui allaient suivre.
En s’appuyant sur ces fondations, d’autres textes majeurs ont émergé, notamment le “Sefer Habahir” (Livre de la Clarté) et le “Zohar” (Livre de la Splendeur). Bien que le Zohar soit attribué à Rabbi Bar Yochaï, c’est l’éminent cabaliste espagnol Moïse de Léon au XIIIème siècle qui est largement reconnu pour avoir reformulé et consolidé ce texte fondamental.

Les Lumières de la Kabbale

De nombreux érudits et mystiques ont contribué à la richesse de la Kabbale. Isaac l’Aveugle, par exemple, est une figure légendaire qui aurait reçu des révélations directes de Dieu. Des cabalistes plus modernes comme Moïse Cordovero, Abraham Aboulafia et Isaac Louria ont tous joué un rôle déterminant dans le développement de la Kabbale, en étudiant, en réinterprétant et en cherchant inlassablement des significations cachées dans la Torah.

La Cosmogonie Kabbalistique : Le Souffle de la Création

Au cœur de la Kabbale se trouve une idée puissante : tout l’univers a été façonné par le souffle divin, ou “Rouah”, du Dieu vivant. Cette notion est si profonde qu’elle est souvent exprimée à travers des allégories, y compris des allégories sexuelles qui dépeignent l’infini, “l’ein sof”, comme une force fécondante qui donne vie à l’univers.
De ce souffle divin est né le Verbe. Selon la mystique kabbalistique, ce Verbe s’est matérialisé en ondes sonores, qui ont ensuite été codifiées en lettres, donnant naissance aux 22 lettres de l’alphabet hébraïque. Ces lettres sont bien plus que de simples caractères : elles sont liées aux 22 premiers nombres, formant ensemble ce que l’on pourrait appeler la “vibration primitive” de la création. Dans la poétique et la beauté de la pensée kabbalistique, ces lettres deviennent des anges, des entités divines participant directement à l’acte de création.

L’Arbre Séphirotique de la Kabbale : Une Carte Énergétique de l’Univers et de l’Homme

L’arbre séphirotique est un symbole puissant qui émane du cœur de la mystique juive. Décrit en détail dans la tradition kabbalistique, il sert de guide pour comprendre la relation intime et complexe entre l’homme et le divin, ainsi que la dynamique énergétique qui imprègne toute création.

Nature et Signification de l’Arbre Séphirotique

Au centre de la Kabbale se trouve l’idée du souffle divin, une force primordiale qui imprègne toute existence. L’arbre séphirotique est une représentation symbolique de cette force, présentant une structure d’émanations divines ou “sephiroths”. Ces émanations, semblables aux flammes d’un feu dont la source est Dieu, sont dix en nombre. Elles sont vues comme des reflets de la lumière divine, rappelant les éclats des saphirs, d’où leur nom. Chaque sephiroth joue un rôle spécifique dans la dynamique de l’univers. Leur représentation sur le diagramme, qui peut être visualisé de haut en bas ou de bas en haut, évoque l’image de vases remplis de la lumière divine, chaque vase transmettant sa lumière au suivant. Cette cascade lumineuse commence avec KETHER, la couronne symbolisant la source divine, et se termine avec MALKHOUT, le royaume représentant la manifestation terrestre.

Dimensions Multiples de l’Arbre

L’arbre séphirotique offre plusieurs niveaux de lecture, offrant une vision à la fois horizontale et verticale. Horizontalement, il dépeint trois aspects de l’expérience humaine : l’esprit, l’affectivité et l’action. Verticalement, il souligne deux points centraux : TIPHERET (la beauté) qui incarne l’équilibre harmonieux et IESOD (le fondement) qui symbolise la transmission et la continuité.

Les Séphiroths à travers les Écritures

Bien que symboliques, les séphiroths ont des racines profondément ancrées dans les textes sacrés. On les retrouve, par exemple, dans la Bible, où elles sont souvent mentionnées comme des attributs ou des qualités divines. Ces références bibliques ont été davantage explorées dans des œuvres kabbalistiques majeures comme le “Livre de la clarté” et le “Zohar”. Ce dernier, rédigé par Moïse de Léon au 13ème siècle, est une exploration approfondie des séphiroths et de leur signification.

L’Expérience Personnelle avec l’Arbre Séphirotique

L’arbre séphirotique n’est pas seulement une représentation théorique, mais aussi un outil d’éveil spirituel. Les mages kabbalistes croient qu’en méditant sur les noms et les formes de l’arbre, on peut recevoir des illuminations et des insights profonds. Toutefois, comme pour toute symbolique, son interprétation dépend largement de l’individu.

Et si la conscience préexistait au cerveau ?

Voir aussi  Cette vie et au delà – Dr Christophe Fauré  

Ecouter l’émission, sous le soleil de Platon, de Charles Pépin, avec Christophe Fauré

Storytelling

Ce matin, j’ai écouté sur France Inter une émission à la fois passionnante et troublante.
Assis confortablement avec une tasse de café chaud entre mes mains, j’ai été immédiatement captivé par le sujet : “L’histoire de la conscience”. L’animateur, Charles Pépin, racontait me semblait-il l’histoire d’un neuroscientifique, profondément ancré dans la croyance que la conscience était le pur produit de notre activité cérébrale.
Au fur et à mesure que j’écoutais, je me suis retrouvé immergé dans l’univers complexe du cerveau, avec ses 85 milliards de neurones et sa plasticité. Mais une question étrange et profonde a marqué mon esprit quand le scientifique a décrit une expérience de méditation et ses conséquences : et si la conscience était première ? Et non pas le cerveau, comme on en a tous la certitude… Cette idée, bien que nouvelle pour moi, semblait étrangement familière.
Le thème de l’émission s’est éclairé au travers de toutes les interventions de l’invité, Christophe Fauré. Spécialiste du deuil, il a partagé avec nous ses recherches sur la continuité de la conscience après la mort. Son livre, “Cette vie… et au-delà”, semblait être une exploration profonde et bien documentée des expériences autour de la mort et de la conscience. Plus j’écoutais, plus je me sentais intrigué et poussé à remettre en question mes propres croyances.
Les témoignages sur les expériences de mort imminente, la sensation des défunts présents avec nous, tout cela m’a fait réfléchir. Les notions de physique quantique, d’amour et de sagesse, évoquées dans l’émission, ont ajouté des couches supplémentaires à mes pensées.
Alors que l’émission touchait à sa fin, je me suis retrouvé plongé dans une introspection profonde. Si la conscience est première, que signifie-t-elle pour ma propre existence ? Quelle est ma mission, mon but ici sur terre ?
La radio s’est tue, et j’ai compris qu’une nouvelle curiosité m’avait saisi, et une envie d’explorer davantage ces questions… Je vous livre le début de ce travail.

 

Ecouter l’émission, sous le soleil de Platon, de Charles Pépin, avec Christophe Fauré

This morning, I tuned into France Inter for a show that was both captivating and unsettling. Sitting comfortably with a warm cup of coffee in my hands, I was immediately engrossed by the topic: “The History of Consciousness”. The host, Charles Pépin, seemed to be recounting the story of a neuroscientist, deeply rooted in the belief that consciousness was solely the product of our brain activity. As I listened on, I found myself delving deep into the intricate world of the brain, with its 85 billion neurons and its plasticity. However, a curious and profound question struck me as the scientist described a meditation experience and its implications: what if consciousness was primary? And not the brain, as we’re all so certain… This notion, though novel to me, felt eerily familiar. The essence of the show shone through with every insight shared by the guest, Christophe Fauré. An expert on grief, he imparted his research on the continuity of consciousness after death. His book, “This Life… and Beyond”, seemed to be a deep and well-researched exploration of experiences surrounding death and consciousness. The more I listened, the more intrigued I became, questioning my own beliefs. Testimonies on near-death experiences and the sensation of departed ones being present with us made me ponder. Concepts of quantum physics, love, and wisdom, mentioned in the show, layered more depth onto my thoughts. As the show drew to a close, I found myself immersed in deep introspection. If consciousness is primary, what does it mean for my own existence? What is my purpose, my goal here on earth? The radio went silent, and I realized a newfound curiosity had taken hold of me, sparking a desire to delve deeper into these questions… I present to you the beginning of this journey.

A la Croisée des Témoignages : L’Eternelle Question de la Vie Après la Mort

Une atmosphère électrisante envahit la pièce, semblable à celle qui règne dans une salle d’audience juste avant le verdict. Le sujet du jour ? Une question aussi vieille que le temps lui-même : existe-t-il une vie après la mort ? Au fil de ses pages, le Dr Christophe Fauré, tel un enquêteur passionné, nous présente une accumulation de témoignages et d’expériences.
D’une voix douce, il nous rappelle que des millions d’individus à travers le monde, ont vécu des moments qui dépassent l’entendement :

  1. Les expériences de fin de vie – Ces moments précieux juste avant le grand départ.
  2. Les expériences de mort imminente (EMI) – Des visions lors de la danse fragile entre la vie et la mort.
  3. Les rencontres avec des défunts – L’écho d’une voix aimée perdue, mais toujours présente.
  4. Les souvenirs d’une vie antérieure – Un flash du passé qui semble si familier.

Selon le Dr Fauré, ces témoignages se rejoignent pour dessiner une vérité : il existe une continuité de la conscience au-delà de la mort. L’une des affirmations les plus audacieuses de son enquête est que notre conscience pourrait fonctionner indépendamment de notre activité neuronale. Imaginez, des dimensions hors de notre réalité physique, où le flux de notre conscience continue après la fin de notre vie terrestre !
Cependant, une énigme persiste. Si tous ces témoignages offrent des preuves aussi écrasantes, pourquoi sont-ils souvent rejetés ou ridiculisés par une grande partie de la communauté scientifique ? La réponse du Dr Fauré est aussi simple qu’éloquente : parce qu’ils défient les postulats établis de la science.
En refermant ce livre, on ne peut s’empêcher de s’interroger. Et si ces expériences, loin d’être des anomalies, étaient la clé pour comprendre la nature même de notre existence ? Après tout, ce que nous considérons aujourd’hui comme extraordinaire pourrait simplement être la norme de demain.

Le Voyage Intérieur : Les Transformations après une Expérience de Mort Imminente

Il est des voyages qui n’ont ni début, ni fin, mais qui modifient profondément la trajectoire d’une vie. Une expérience de mort imminente (EMI) est l’une d’elles. Le Dr Christophe Fauré détaille dans son ouvrage les profonds bouleversements qui découlent de ces rencontres avec l’au-delà :

  1. Redefinition de la Vie et de la Mort
    Après une EMI, la grande faucheuse n’effraie plus. Une certitude nouvelle émerge : la mort n’est pas la fin. On touche du doigt une réalité spirituelle parallèle, indépendante des dogmes religieux. Le quotidien se teinte alors de spiritualité, d’un éveil à une mission de vie, d’une sérénité renouvelée. Le présent est vécu avec une intensité nouvelle, loin des petits soucis matériels. L’existence se métamorphose en une quête constante de sens, souvent associée à une mission précise.
  2. L’Éveil à Soi
    Suite à l’EMI, certains parlent d’avoir touché à la “connaissance universelle”. Ce nouveau savoir nourrit une soif d’apprendre insatiable, renforçant ainsi l’estime de soi. Une quête de développement personnel se dessine, portée par une confiance en soi retrouvée.
  3. L’Essence des Relations Humaines
    L’EMI ouvre les portes de l’amour inconditionnel. Ceux qui ont ressenti cette affection illimitée développent une empathie renforcée, un amour profond pour chaque être. La connexion entre les âmes devient évidente, chaque relation se base désormais sur le respect mutuel, la compassion et l’entraide. La reconnaissance des autres importe peu, car l’essentiel est dans le lien invisible qui unit chaque conscience.
  4. Un Nouveau Regard sur le Matériel
    Si l’EMI mène à une renaissance spirituelle, elle conduit aussi à un détachement matériel. La course effrénée à la réussite, à l’accumulation de biens, perd son sens. Les valeurs évoluent, privilégiant l’authenticité et l’expérience plutôt que le statut ou la richesse.

Mais au-delà de ces transformations, certaines âmes reviennent avec des facultés particulières : télépathie, intuitions ou rêves prémonitoires, évoquant un lien encore plus profond avec l’univers.
Les témoignages du Dr Fauré soulignent que ces expériences, loin d’être isolées, forment un tableau d’éveils, redéfinissant constamment notre conception de la vie, de la mort et de notre rôle sur cette Terre.

L’humanisme contesté de Fanny Nusbaum

L’œuvre d’art de votre existence selon Fanny Nusbaum

Plongez dans le voyage philosophique proposé par Fanny Nusbaum, experte en intelligence, à travers son 4e ouvrage. Elle nous invite à percevoir notre vie non pas comme une série d’événements ordinaires, mais comme une véritable œuvre d’art sculptée par nos propres mains. Dans une époque où la société semble privilégier l’essence plutôt que l’existence, Nusbaum sonne l’alarme, nous appelant à reconquérir notre dignité, à cesser de ramper et à commencer à créer activement. Elle nous guide vers une quête d’excellence décomplexée, nous encourageant à embrasser nos aspirations les plus profondes. L’auteure nous interpelle en disant : « L’humanisme actuel nous uniformise, diluant le feu intérieur qui fait la grandeur de l’Homme. » Elle nous avertit de la dérive de notre société, la comparant à un système qui s’emballe, oublie ses valeurs et se tourne vers les dogmes. Mais loin de n’être que critique, Fanny Nusbaum nous offre une boussole pour naviguer dans ce monde compliqué. Elle dévoile 40 commandements pour résister aux normes sociétales oppressantes et embrasser pleinement la vie. Elle nous incite à redécouvrir notre courage, notre ambition et notre instinct – des outils que la bienveillance moderne semble souvent nous demander d’oublier. Chaque page de cet ouvrage est une invitation à réfléchir, à défier le statut quo et à faire de notre existence une aventure unique et passionnée. C’est un véritable appel à tous ceux qui se sentent submergés par une culture qui valorise la sécurité et la conformité au détriment de ce qu’elle appelle “la véritable essence humaine”. Si vous êtes convaincu, prêt à revendiquer votre place dans le monde et à vivre avec passion, ce livre est pour vous. Embarquez dans le voyage de la transformation avec Fanny Nusbaum et découvrez comment vous pouvez, alors, véritablement exister… Mais n’oubliez pas de garder votre esprit critique !

Fanny Nusbaum s’en prend à “la guimauve humaniste”

 

Elle entreprend d’abord d’interpréter les origines et l’évolution de l’humanisme

  1. Descartes et le Cogito : Descartes, avec son fameux “Cogito, ergo sum” (Je pense, donc je suis), a positionné la pensée comme essence de l’existence humaine. Cette affirmation suggère que l’être humain n’existe que parce qu’il pense, remettant ainsi en question la validité d’autres aspects de l’expérience humaine, comme l’action, l’intuition et l’instinct.
  2. Rejet du Corps : Selon cette opinion, Descartes aurait tendance à négliger ou à dévaloriser le corps humain, la faim, la douleur et d’autres expériences physiques, en faveur d’une existence axée sur la pensée.
  3. Parallèle avec le Nouveau Testament : La pensée cartésienne est vue comme une interprétation modernisée du Nouveau Testament. Elle met l’accent sur l’essentialisme, c’est-à-dire la croyance en une essence ou nature intrinsèque des choses.
  4. Évolution de l’Humanisme :
    • Avant les Lumières: Un humaniste était une personne qui étudiait et enseignait les langues classiques, les arts et les sciences. L’humanisme, à cette époque, signifiait retrouver sa dignité par l’auto-perfectionnement et la maîtrise de disciplines nobles.
    • Après les Lumières : Avec Diderot et d’Alembert, la définition de l’humaniste change. Dans leur Encyclopédie, ils définissent un humaniste comme un philanthrope, c’est-à-dire quelqu’un qui aime l’humanité et souhaite la promouvoir. Cette nouvelle définition déplace l’accent de l’auto-perfectionnement vers la simple promotion de l’existence humaine.
  5. Changement de Paradigme : La vie humaine est sacralisée, non pas par sa capacité à s’élever, mais simplement par son existence. L’importance est mise sur l’élévation collective des plus démunis, principalement par la pensée.

Elle présente une critique des évolutions conceptuelles de l’humanisme à travers le temps, suggérant que l’ère des Lumières a déplacé l’accent de l’auto-amélioration personnelle vers une acceptation et une célébration plus générale de l’humanité dans son ensemble.

L’auteur poursuit sa réflexion sur la nature et l’évolution de l’humanisme, en mettant l’accent sur l’essentialisme.

  1. Religion de l’Humanisme : La majorité des conventions modernes soutiennent l’humanisme, qui est défini comme la promotion de la race humaine par et pour elle-même. Ce courant est influencé par les valeurs chrétiennes, et il considère que chaque vie humaine est sacrée, indépendamment des qualités ou défauts individuels.
  2. Pandémie de Covid-19 : Lors de la pandémie, de nombreux dirigeants ont affirmé l’importance et la valeur de chaque vie humaine, illustrant la prédominance de cette vision humaniste.
  3. Promotion de la Multiplication Humaine : La société encourage la multiplication de la race humaine, même si cela peut sembler paradoxal dans un contexte de surpopulation mondiale.
  4. Essentialisme :
    • Philosophie de l’Être : L’humanisme moderne est fortement teinté d’essentialisme, qui soutient que l’essence de chaque individu est primordiale et préexistante. Les caractéristiques intrinsèques (comme le genre, la couleur de peau ou l’orientation sexuelle) sont vues comme déterminantes pour la vie de l’individu.
    • Passivité : Selon cette perspective, la vie est composée d’événements qui “arrivent” à l’individu, suggérant une forme de destin prédéfini. Cela peut mener à un mode de vie passif, où l’individu se contente simplement d’exister plutôt que de chercher activement à se réaliser.
    • Origines : L’essentialisme provient de la philosophie de Parménide et d’autres éléates, qui considéraient l’univers comme stable, éternel, et essentiellement immuable.
  5. Convention Imaginaire : La société moderne favorise une vision essentialiste de l’humanisme, où l’individu est encouragé à simplement “être” plutôt qu’à “devenir”. Cela suggère qu’à un certain moment, chaque individu reçoit une révélation de sa véritable nature et doit alors chercher à être toujours plus en accord avec cette révélation.

Elle critique donc la passivité induite par l’essentialisme et souligne le danger potentiel d’une vision de l’humanité trop statique et non évolutive.

Elle critique aussi le “développement personnel”

Pour elle toute une catégorie de personnes, qualifiées d'”essentialistes”, se caractérisent par une quête de développement personnel axée sur l’acceptation de soi  :

Les essentialistes s’investissent dans le développement personnel, cherchant à se connaître et à s’accepter plutôt qu’à se transformer ou à s’améliorer en termes conventionnels. Ils lisent sur le sujet, participent à des formations, des stages et consultent régulièrement des psychologues. Au lieu de chercher à être “meilleur”, “plus grand” ou “plus fort”, l’essentialiste apprend à s’accepter, à accueillir ses peurs et ses faiblesses. Le processus est si profond qu’il pourrait même finir par chérir ces imperfections.

L’essentialiste aime réfléchir profondément et prendre le temps de comprendre les choses et les personnes, sans nécessairement vouloir les changer. Il a tendance à être critique envers ceux qui poursuivent des objectifs ambitieux, qu’il s’agisse de réussite, de mouvement ou d’exploitation des ressources. Pour l’essentialiste, la philosophie devient une forme de morale, avec des notions claires de bien et de mal. Par exemple, il peut juger que gagner de l’argent est mal, tout en simplifiant les motivations derrière cette quête d’argent. Nusbaum suggère que l’essentialiste a une vision morale de nombreuses choses, comme l’argent, la joie, la colère, la paix et la guerre, et qu’il a tendance à porter des jugements basés sur ces perceptions.

Le rôle du féminin dans la perception et l’institutionnalisation de la vulnérabilité, en lien avec les conventions humanistes.

L’auteur explique que la symbolique féminine coïncide avec les codes humanistes, mais prévient que son discours pourrait déclencher des controverses. Elle anticipe que certains pourraient contester la notion de spécificités masculines ou féminines. Toutefois, elle souligne que diverses études ont mis en avant certaines différences entre les hommes et les femmes, en particulier sur le plan émotionnel ou en matière d’hyperactivité.

La liste exhaustive des qualités et des attributs associés au féminin, selon l’auteur, englobe des traits tels que la sensibilité, la douceur, l’empathie, la compassion, et bien d’autres. Ces symboles ne sont pas le fruit du hasard, mais sont plutôt issus d’un inconscient collectif ancien.

L’auteur cite Nietzsche pour souligner le rôle traditionnellement attribué à la femme. Elle précise cependant que ces attributs féminins ne décrivent pas nécessairement toutes les femmes. En réalité, le féminin ne se réfère pas spécifiquement à la femme. Hommes et femmes possèdent tous deux des dimensions féminines et masculines, qui s’expriment de différentes manières selon les individus et les situations. Une personne peut être prédominamment masculine dans certains contextes et féminine dans d’autres.

Donc pour elle c’est  notre époque qui est principalement féminine. Cette prédominance féminine s’est naturellement intégrée dans la “religion humaniste”, en soutien à la philosophie essentialiste prévalente.

 

L’auteur y oppose, bien sûr, l’idée de  “Restaurer le masculin”

Elle aborde la distinction entre les valeurs typiquement associées au masculin et au féminin, suggère qu’en milieu “embelliste”, des qualités comme le flair, l’excellence, l’audace et le rayonnement sont valorisées plus que la gentillesse, la bienveillance et la discrétion. Cela ne signifie pas que nous devrions abandonner les qualités féminines; au contraire, elles devraient être exprimées en fonction de la situation. Elle suggère que l’existentialisme, avec sa proactivité et sa quête d’intensité, porte l’ADN du masculin. Il est orienté vers l’action, le dépassement et la force plutôt que la réflexion ou la transmission. Ce trait est illustré par de nombreux personnages historiques, qu’ils soient hommes ou femmes. Elle liste une série d’attributs associés au masculin – de la force à la combativité, en passant par la créativité et la démesure. Ces attributs ne sont pas forcément valorisés dans la perspective de l’humanisme contemporain, mais l’auteur soutient que chaque individu aspire naturellement à exprimer sa volonté de puissance et à nourrir ces traits.
Le texte aborde aussi la tension ressentie par de nombreux individus entre leur aspiration à exister, à se différencier et à gagner en puissance, et la pression sociétale de montrer de la douceur et d’autres vertus typiquement associées au féminin. Enfin, l’auteur souligne qu’en situation de survie ou de crise, les instincts prédominants sont ceux du masculin. Le féminin se retire, se protège et soutient de manière indirecte, tandis que le masculin prend les devants.
Elle plaide pour une reconnaissance et une valorisation du masculin, tout en respectant l’équilibre avec le féminin, selon les situations et les contextes.

 

La suite s’inscrit dans une cohérence de la réflexion de l’auteur

L’éloge de la performance, qui est un thème qu’elle a déjà travaillé dans d’autres ouvrages. Puis suivent LES 40 COMMANDEMENTS DE LA SAGESSE EMBELLISTE

Un livre à lire, car il est rare de trouver une telle critique des pensées dominantes et séculaires (!)… mais en conservant sa propre force critique 😁

Notre point de vue

Exprimé également ici

L’humanisme est contesté souvent sur les points suivants

L’humanisme, qui place l’humain au centre de toute préoccupation, a connu diverses critiques depuis son émergence pendant la Renaissance. Voici quelques critiques courantes :

  1. Anthropocentrisme excessif : L’humanisme est souvent critiqué pour son anthropocentrisme, c’est-à-dire sa tendance à considérer l’humain comme l’élément central ou le plus important de l’univers. Cette vision peut mener à l’exploitation de la nature et à l’ignorance des droits des autres espèces. Elle est souvent remise en question par les écologistes, les défenseurs des droits des animaux et les penseurs post-humanistes.
  2. Optimisme démesuré : L’humanisme peut parfois être critiqué pour son optimisme concernant les capacités humaines. Cette vision peut conduire à une surévaluation des capacités humaines à résoudre les problèmes du monde et à progresser moralement et intellectuellement.
  3. Universalisme problématique : L’humanisme prétend souvent à l’universalité, suggérant une essence ou nature humaine commune. Cette vision est critiquée par ceux qui soulignent les différences culturelles, historiques et individuelles entre les personnes. De plus, elle peut mener à une marginalisation des cultures non-occidentales et à une forme de colonialisme culturel.
  4. Négligence du contexte social : Les critiques de l’humanisme soulignent souvent qu’il se concentre trop sur l’individu et néglige l’importance des contextes sociaux et économiques. Les théories comme le structuralisme, le post-structuralisme, et le marxisme mettent l’accent sur les structures sociales plutôt que sur les individus.
  5. Limites face aux avancées technologiques : Avec les progrès de l’intelligence artificielle et de la génétique, certains pensent que l’humanisme traditionnel n’est pas équipé pour traiter les questions éthiques qui se posent. Le transhumanisme, par exemple, critique l’humanisme pour son refus d’envisager l’augmentation ou le dépassement des capacités humaines par la technologie.

Il convient de noter que l’humanisme est un courant de pensée divers et ces critiques peuvent ne pas s’appliquer à toutes les formes d’humanisme. De nombreux humanistes ont également répondu à ces critiques, parfois en révisant ou en élargissant leurs conceptions de ce que signifie être humain.

On peut opposer à ces critiques des réponses précises

  1. Anthropocentrisme excessif : C’est vrai historiquement, mais les humanistes ont  élargi le concept d’humanisme pour y inclure un respect accru pour l’environnement et d’autres espèces. Le respect de la nature et le souci de la biodiversité peuvent être vus comme une extension de la préoccupation humaniste pour le bien-être et la dignité. La perspective est systémique aujourd’hui, et l’humanisme tente de tenir compte des interactions entre tous les éléments actifs du système terre.
  2. Optimisme démesuré : Il ne s’agit pas tant d’un optimisme naïf que d’un engagement actif à améliorer le monde. Ils pourraient également souligner que l’humanisme ne nie pas les défauts et les limites humaines, mais cherche plutôt à les comprendre et à les surmonter par l’éducation, la réflexion critique et l’action éthique.
  3. Universalisme problématique : Certains humanistes peuvent croire en une “nature humaine” universelle, beaucoup adoptent une vision plus flexible, soulignant la diversité des expériences et des perspectives humaines. Ils peuvent également soutenir que l’humanisme est une tradition en constante évolution, capable de s’adapter à de nouveaux contextes et de nouvelles idées.
  4. Négligence du contexte social : L’humanisme affirme l’importance des contextes sociaux et économiques et cherche à promouvoir la justice sociale et l’égalité. L’humanisme est social et combine l’accent sur la dignité humaine et l’éthique avec une critique du capitalisme et une préoccupation pour les questions sociales et économiques.
  5. Limites face aux avancées technologiques : Certains humanistes sont sceptiques à l’égard de la modification génétique, de l’intelligence artificielle, etc. D’autres embrassent ces technologies comme des outils potentiels pour améliorer la vie humaine. Ils soulignent que le défi est de s’assurer que ces technologies sont utilisées de manière éthique et bénéfique. D’autres encore se rendent compte que la problématique n’est pas celle des outils, les technologies ayant très rapidement et très profondément pénétré aussi bien les pratiques sociales que les mentalités, les prises de décision, etc.

 

Comprendre l’universalisme humaniste

Les principes universalistes de l’humanisme visent des questions de portée à la fois individuelle et collective, liées à la vaste question de la conscience :

  1. La dignité et la valeur de chaque individu : Chaque personne a une valeur intrinsèque et mérite le respect et la considération.
  2. L’autonomie personnelle : L’humanisme met l’accent sur la liberté individuelle et le droit de chaque personne à diriger sa propre vie, tant que cela ne porte pas préjudice aux autres. C’est sur cette base aussi que l’on peut faire société, en cultivant la responsabilité individuelle et collective, et la progression sur cette voie.
  3. La rationalité et l’évidence empirique : Les humanistes valorisent la pensée critique, la logique, la science et l’évidence empirique comme moyens de comprendre le monde et de prendre des décisions éthiques. Certaines voies humanistes cultivent aussi l’approche symbolique et une spiritualité laïque.
  4. L’éthique séculière : L’humanisme propose une approche de l’éthique qui ne repose pas sur des croyances religieuses ou surnaturelles, mais sur la raison, l’empathie et le souci du bien-être humain.
  5. L’engagement envers le progrès humain : Les humanistes croient en la capacité des humains à améliorer le monde et à résoudre les problèmes par l’innovation, l’éducation et l’action collective.

 

Un point sur le “développement personnel”

 

Le développement personnel est une voie de transformation individuelle. Il vise l’épanouissement de l’individu, l’acquisition de nouvelles compétences, la compréhension de soi, l’amélioration de la qualité de vie et la réalisation de ses aspirations et rêves. En s’engageant dans un travail de développement personnel, un individu peut surmonter des obstacles psychologiques, émotionnels ou comportementaux qui entravent son bien-être ou sa réalisation.

Quand les individus se développent et s’améliorent eux-mêmes, cela vise aussi des répercussions positives sur les interrelations humaines, voire au-delà :

  1. Amélioration des relations interpersonnelles : Un travail sur une meilleure compréhension de soi inclut le souci d’une meilleure compréhension des autres. Les compétences en communication, l’empathie et la gestion des conflits, souvent abordées dans le cadre du développement personnel, peuvent améliorer considérablement les relations.
  2. Contribution positive à la société : Des individus épanouis et conscients de leurs responsabilités vont contribuer de manière plus positive à leur communauté ou à la société dans son ensemble.
  3. Modèle pour les autres : En se développant personnellement, un individu peut inspirer d’autres personnes dans son entourage à entreprendre un voyage similaire. Il peut “rayonner” et créer un climat collectif positif, ce qui est aujourd’hui particulièrement nécessaire !
  4. Amélioration de la santé mentale et physique : En apprenant à gérer le stress, les émotions négatives et en adoptant des habitudes de vie saines, les individus améliorent le bien-être général, en même temps que le leur.

Toutefois, certaines conceptions et pratiques du développement personnel peuvent être critiquées. Certains le voient comme une industrie commerciale exploitant les insécurités des gens. D’autres estiment qu’il va promouvoir un narcissisme excessif ou détourner l’attention des problèmes sociaux plus larges en se concentrant uniquement sur l’amélioration individuelle. Cela dit, le développement personnel peut être abordé de manière authentique et équilibrée et conduire à une transformation individuelle bénéfique et à des relations améliorées entre les individus.

Conseils de lecture : quelles revues ou magazines sur les spiritualités ?

Spiritualités Magazine. C’est un magazine fondé sur la notion essentielle de LIBERTE DE CONSCIENCE, et sur l’idée que la voie personnelle est liée à un effort de connaissance et de compréhension de ce qui se joue, pour chacun et pour l’humanité, au niveau de la transcendance, de la recherche du sens de l’existence.
“Spiritualités Magazine” se caractérise par ses présentations de nombreuses publications nouvelles sur des sujets liés à la spiritualité, au bien-être, au développement personnel. Périodiquement le magazine propose une rubrique de “Critiques de livres” dans laquelle des ouvrages récents sur des thèmes tels que la méditation, la philosophie, la psychologie spirituelle, l’ésotérisme ou la mystique, le bien-être… sont examinés et évalués. Il propose aussi des articles sur les grandes traditions spirituelles (christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme, etc.), ainsi que sur les pratiques spirituelles et les expériences de transcendance. Le magazine inclut également des interviews, des témoignages et des analyses de spécialistes de la spiritualité. Les critiques de livres et les recommandations de lecture font partie intégrante de la ligne éditoriale de “Spiritualités Magazine”, et contribuent à en faire une ressource précieuse pour les lecteurs intéressés par la spiritualité.
Le magazine se positionne ainsi :  Une information fiable, de spécialistes, sur les différentes approches du monde supra sensible, approches de la lumière, approches de l’éveil.
“Ici, vous ne viendrez pas faire votre marché, mais plutôt de tenter de comprendre comment et de quelle façon ce désir que vous avez en vous peut se matérialiser. Ou encore, vous venez simplement épancher en partie votre soif de connaissance. Notre tour d’horizon n’a rien de superficiel. Les informations que vous trouverez dans le magazine vous renseigneront non seulement sur les notions, mais aussi sur les pratiques spirituelles, voire les pratiques initiatiques que vous pourrez trouver, dans la voie que vous identifierez comme étant éventuellement la vôtre. Nous abordons aussi l’occultisme au sens noble du terme, ainsi que  les voies symboliques et ésotériques.”

 

Magazines d’orientation spiritualités – bien-être – développement personnel

  1. “Esprit Yoga” : magazine mensuel qui explore la pratique du yoga sous toutes ses formes, en incluant souvent des articles sur la méditation et la spiritualité.
  2. “Inexploré” : magazine bimestriel qui propose des articles sur les sujets liés à la spiritualité, la philosophie, la parapsychologie, l’ésotérisme et la science.
  3. “Psychologies” : magazine mensuel qui traite de la psychologie et du développement personnel, avec une approche souvent axée sur la quête de sens et la spiritualité.
  4. “Santé Yoga” : magazine trimestriel qui explore les liens entre la pratique du yoga et la santé, en incluant souvent des articles sur la méditation et la spiritualité.
  5. “Happinez” : magazine bimestriel qui aborde des sujets liés à la quête de sens, la spiritualité, la sagesse et la psychologie positive.
  6. “Sagesses” : Ce magazine propose des réflexions approfondies sur la spiritualité, la philosophie et les traditions spirituelles du monde entier.
  7. “Cerveau & Psycho” : Ce magazine scientifique traite de sujets liés à la psychologie, à la méditation et à la pleine conscience.
  8. “La Revue de la Mindfulness” : Ce magazine est entièrement dédié à la pleine conscience et propose des articles, des témoignages et des pratiques pour développer cette pratique.
  9. “Nexus” – Ce magazine traite de sujets liés à la spiritualité, à la santé alternative, à la science, à la conscience et aux phénomènes paranormaux.
  10. Happinez : Ce magazine propose une approche holistique du bien-être et de la spiritualité. Il met l’accent sur la recherche de la joie, de l’équilibre, de l’inspiration et de la connexion intérieure. Il aborde des sujets tels que la méditation, la pleine conscience, la nature, l’alimentation saine, etc.
  11. Kaizen : Bien qu’il ne traite pas exclusivement de la spiritualité, Kaizen est un magazine orienté vers le développement personnel, l’écologie, la consommation responsable et la quête de sens. Il propose des articles pratiques et inspirants pour adopter un mode de vie plus épanouissant et respectueux de l’environnement

Les revues de spiritualité liée à la religion

  1. “Sources” : revue trimestrielle de spiritualité publiée par les jésuites de France, qui explore les différentes facettes de la spiritualité chrétienne.
  2. “La Vie Spirituelle” : revue mensuelle qui explore la vie spirituelle sous toutes ses formes, avec un regard particulier sur la mystique chrétienne.
  3. “Nouvelles Clés” : revue mensuelle qui abordait la spiritualité sous un angle plus large, en explorant notamment les liens entre spiritualité et développement personnel.
  4. “Présence” : revue trimestrielle de spiritualité bouddhiste qui propose des enseignements, des réflexions et des témoignages sur le bouddhisme et la méditation.
  5. “Études” : revue mensuelle des jésuites de France qui explore différents sujets de société et de culture, en incluant souvent des articles sur la spiritualité.
  6. “Le Monde des Religions” : Comme son nom l’indique, ce magazine met l’accent sur les différentes religions du monde et les pratiques spirituelles associées..

 

Approfondissements concernant ces magazines

“Sources” aborde une grande variété de thèmes liés à la spiritualité chrétienne et à la vie chrétienne en général. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :

  • La prière et la méditation
  • La Bible et l’exégèse biblique
  • La théologie et la doctrine chrétienne
  • La vie spirituelle et la mystique chrétienne
  • La liturgie et la prière en communauté
  • La spiritualité ignatienne et la pratique des Exercices spirituels
  • La vie des saints et des témoins de la foi
  • L’éthique chrétienne et les questions de société
  • Le dialogue interreligieux et l’œcuménisme
  • Les questions de justice et de solidarité sociale

“La Vie Spirituelle” a été fondée en 1920 par le Père jésuite Augustin Valadier. La revue est publiée par les Éditions du Cerf, une maison d’édition catholique basée à Paris.
“La Vie Spirituelle” se concentre principalement sur la spiritualité chrétienne, mais elle aborde également des thèmes plus généraux liés à la vie spirituelle et à la quête de sens. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :

  • La prière et la méditation
  • La Bible et l’exégèse biblique
  • La théologie et la doctrine chrétienne
  • La vie spirituelle et la mystique chrétienne
  • La liturgie et la prière en communauté
  • La spiritualité ignatienne et la pratique des Exercices spirituels
  • La vie des saints et des témoins de la foi
  • Le dialogue interreligieux et l’œcuménisme
  • Les questions de justice et de solidarité sociale

La revue comprend des articles écrits par des auteurs de renom dans le domaine de la spiritualité, qu’ils soient prêtres, théologiens, philosophes ou laïcs. “La Vie Spirituelle” est destinée à un public intéressé par la spiritualité chrétienne et la vie intérieure, qu’ils soient pratiquants ou non. La revue est réputée pour la qualité de ses articles et son approche rigoureuse et exigeante de la spiritualité.

“Nouvelles Clés” est un magazine mensuel français qui aborde des sujets liés à la spiritualité, au développement personnel et à la psychologie. Le fondateur est Marc de Smedt. En Nouvelles Clés devient le magazine Clés, sous l’impulsion de Jean-Louis et Perla Servan-Schreiber qui en sont les actionnaires uniques. Il cesse de paraître en 20162.
“Nouvelles Clés” propose chaque mois un dossier thématique qui explore en profondeur un sujet particulier lié à la spiritualité, à la psychologie ou au bien-être. Les dossiers peuvent aborder des thèmes tels que la méditation, l’astrologie, la pleine conscience, la psychologie positive, la guérison, l’art-thérapie, l’écologie intérieure, etc.
Outre les dossiers thématiques, “Nouvelles Clés” inclut également des articles sur des sujets variés tels que la philosophie, l’histoire des religions, la psychologie jungienne, la médecine douce, la nutrition, la communication, l’art, la littérature, etc. La revue propose également des critiques de livres et de films en lien avec les thèmes abordés. “Nouvelles Clés” est un magazine qui s’adresse à un public intéressé par les questions de développement personnel, de bien-être et de spiritualité. Le magazine est connu pour sa qualité éditoriale et pour la diversité des sujets qu’il aborde.
Aujourd’hui “Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres publiées par les Éditions Albin Michel.
“Les Essais Clés” sont une collection d’essais qui abordent des sujets variés tels que la spiritualité, la psychologie, la philosophie, l’écologie, l’histoire, la culture, etc. Les ouvrages de la collection sont écrits par des auteurs reconnus dans leur domaine et proposent des analyses approfondies et des réflexions sur les grandes questions contemporaines. Chaque livre de la collection se concentre sur un sujet précis, tel que la méditation, le bouddhisme, la pensée positive, l’éducation, l’écologie, etc.
“Les Guides Clés” sont une collection de livres pratiques qui proposent des conseils et des astuces pour améliorer sa vie au quotidien. Les ouvrages de la collection abordent des sujets tels que la méditation, la gestion du stress, la communication, la confiance en soi, la créativité, etc. Les livres sont écrits par des spécialistes du sujet et proposent des exercices pratiques pour aider le lecteur à appliquer les conseils donnés.
“Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres complémentaires qui s’adressent à un public intéressé par le développement personnel, la spiritualité et la culture en général.

 

Revue ESPRIT

Lire la revue Esprit peut présenter plusieurs avantages, notamment :

  1. Une réflexion approfondie sur des sujets de société : Esprit est une revue intellectuelle qui se concentre sur les questions de société, la politique, la culture et la philosophie. Les articles sont souvent approfondis et bien documentés, ce qui permet d’explorer des sujets de manière plus réfléchie et nuancée.
  2. Une diversité d’opinions : La revue accueille des contributions d’auteurs issus de différentes perspectives politiques et culturelles, offrant ainsi une diversité de points de vue sur les sujets abordés. Cela peut aider à développer sa propre pensée critique et à mieux comprendre les enjeux de société.
  3. Une qualité éditoriale : Esprit est connue pour la qualité de son contenu et la rigueur de son travail éditorial. Les articles sont choisis pour leur pertinence, leur originalité et leur qualité de rédaction, garantissant une lecture stimulante et enrichissante.
  4. Un engagement citoyen : La revue vise à stimuler l’engagement citoyen en offrant une analyse critique et constructive sur les enjeux de société. En tant que telle, la revue peut aider à développer une conscience citoyenne et à encourager une participation active à la vie publique.

En somme, lire Esprit peut être une bonne façon de s’informer sur les sujets de société, d’explorer des perspectives diverses et nuancées, de développer sa pensée critique et de stimuler son engagement citoyen.

Jung et l’alchimie 2 – F Furon & M Rafecas

La problématique Jungienne de l’alchimie est passionnante, et traverse toute son œuvre
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Abordons la ici au travers de l’ouvrage que nous avons présenté ici, La revanche du cerveau droit
Voir aussi la page Jung et l’alchimie 1 – Didier Lafargue et la page Jung de Frédéric Lenoir

Podcast

Extraits

La rencontre de Jung avec l’alchimie a bouleversé sa vie. Toute son œuvre a été influencée par cette philosophie qui brave les âges et les époques. Son histoire à travers diverses civilisations est fascinante.
(…) l’alchimie a aussi un côté « vie de l’esprit » qu’il faut se garder de sous-estimer, un côté psychologique dont on est loin d’avoir tiré tout ce qu’il y a à en tirer. Il existait une philosophie alchimique, précurseur titubant de la psychologie la plus moderne (…). Son secret est le fait de la métamorphose de la personnalité grâce aux mélanges et à la synthèse de ses facteurs nobles et de ses constituants grossiers, de l’alliage des fonctions différenciées et de celles qui ne le sont pas. En bref, des épousailles dans l’être de son conscient et de son inconscient. »
(…) Selon Jung, « le secret des alchimistes consistait, comme le processus d’individuation, en une transmutation de la personnalité par le mélange et la combinaison d’éléments nobles et vils, des fonctions différenciées et intérieures du conscient et de l’inconscient. »

Le processus d’individuation de Jung peut être considéré comme une transformation alchimique qui conduit à une métamorphose de la psyché. Son aboutissement conduit à l’harmonisation et à la réconciliation de toutes les instances psychiques qui la composent par la conjonction des contraires. Cette transmutation interne tend la psyché vers l’unité qui intègre la lumière et l’ombre (conscient et inconscient) comme les deux faces d’une même pièce. C’est la raison pour laquelle nous symbolisons la voie jungienne par celle du « cerveau droit ». On pourrait appeler ce chemin initiatique « la voie de l’âme ». En effet selon Jung, « c’est le désir de l’âme qui sous-tend le processus d’individuation et nourrit son élan créateur ». Il recentre l’être humain vers son individualité propre (personnalité véritable) qui se libère de ses conditionnements qui pèsent sur lui. L’être individué se sépare de la structure collective à laquelle il s’insère. Jung disait que « le but et le sens de ce processus d’individuation sont de réaliser dans son intégration, avec tous ses aspects, la personnalité originellement préfigurée dans le genre embryonnaire ». Cette métamorphose conduit à un élargissement de conscience de la totalité de ce que l’on est.

blancheriejm@gmail.com
Jung et l’alchimie – Éléments essentiels
 
Carl Jung (1875-1961) était un psychologue suisse et fondateur de la psychologie analytique. Il était intéressé par l’alchimie et a consacré une grande partie de sa vie à l’étude de ses symboles et de ses concepts. Selon Jung, l’alchimie était une forme de psychothérapie antérieure à la psychologie moderne, qui travaillait à la transformation intérieure de l’individu.

Pour Jung, l’alchimie symbolisait un processus de transformation personnelle, qui passait par une série de stades décrits en termes d’opérations alchimiques. Il a établi des correspondances entre les concepts alchimiques tels que le “Grand Œuvre” et la “Naissance du Philosophe” avec des processus psychologiques tels que l’individuation, la guérison et la maturation personnelle.

Jung a également vu dans l’alchimie une référence à l’inconscient collectif, qui était un concept clé de sa théorie de la psychologie. Il considérait que l’inconscient collectif était constitué de symboles et d’archetypes universels qui étaient présents dans la conscience humaine depuis la nuit des temps. Les symboles alchimiques, selon Jung, étaient des expressions de cet inconscient collectif.

En conclusion, pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui reflétait les processus de transformation personnelle et qui pouvait être utilisé pour comprendre les processus psychologiques de l’individu. Il a considéré l’alchimie comme une source d’inspiration pour la psychologie et une aide pour comprendre les processus de guérison et de maturation personnelle.

Carl Jung, le psychanalyste suisse, a été fortement influencé par la tradition alchimique dans son travail de développement de la psychologie analytique. Il a vu des similitudes entre les étapes du processus alchimique et le développement personnel, et a utilisé les images et les métaphores alchimiques pour aider ses patients à comprendre leur propre processus de croissance psychique.

Pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients. Il a interprété les images et les symboles alchimiques en les reliant aux archétypes de l’inconscient collectif, que Jung croyait être des modèles de comportement et de pensée universelles qui étaient présents dans l’inconscient de tous les êtres humains.

Selon Jung, le processus alchimique consiste en un cheminement intérieur vers la transformation et la métamorphose personnelle, et peut être vu comme un parallèle au développement psychologique et spirituel de l’individu. En utilisant les symboles et les images de l’alchimie pour explorer les processus psychiques inconscients, Jung a aidé ses patients à comprendre et à intégrer leurs propres aspects inconscients, ce qui a conduit à une croissance personnelle et spirituelle.

En somme, pour Jung, l’alchimie était plus qu’un simple système pour transmuter les métaux en or. C’était un système symbolique riche qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients et pour aider les gens à atteindre une transformation personnelle et spirituelle.

La revanche du cerveau droit

Un livre de Ferial Furon (Auteur) et Marjorie Rafécas-Poeydomenge Bruno Giuliani (Préface) 

Notre société a cultivé son cerveau gauche, la rationalité, le cartésianisme… Au détriment du droit, de la pensée globale, créative, intuitive.
Comment notre société peut se transformer, permettre de nouvelles façons de voir, par une vraie reconnexion avec notre cerveau droit ?
C’est aussi cela que Spiritualités Magazine propose, car la raison ne mène à rien sans l’imagination, la vision globale, la créativité… et la spiritualité !
Dans ce livre, 40 auteurs dans leur diversité et avec des angles d’approche très divers entrelacent de leurs témoignages les propos des auteurs,

CITATIONS

A propos de la spiritualité

Préface de Bruno Giuliani

“À la suite de Spinoza et Bergson, j’appelle « sagesse intuitive » la pensée globale qui intègre science (connaissance objective analytique) et spiritualité (savoir subjectif synthétique) au sein d’une intelligence affective qui culmine dans l’art de vivre. C’est finalement à emprunter la voie symbolique de l’intuition – la pensée qui relie, unifie et s’accorde au sens évolutif de la vie – que ce livre nous invite. Le contraire de la voie diabolique du mental qui sépare, détruit et conduit à l’absurdité du monde transhumaniste. Après des siècles de dissociation entre l’Homme et la Nature, ce nouveau courant de pensée se place avant tout sous le signe de l’unification des polarités.” P. 21

Citations des auteurs

“Celles et ceux qui seraient « à droite » – cérébralement et non politiquement bien sûr – auraient des appétences particulières pour la spiritualité.” P. 39

“Si l’on considère par exemple l’intelligence spirituelle, Howard Gardner estime que la spiritualité est un mélange d’intelligences inter et intrapersonnelle. Ainsi, nous pouvons tricoter d’autres intelligences à partir de deux formes d’intelligences. Nos capacités se démultiplient” P. 53

“Spinoza, qui a réussi une parfaite alliance entre la logique et le cerveau droit plus mystique, a défendu un sentiment d’unité avec son concept de monisme : « Nous faisons partie de la Nature, rien ne nous sépare de l’univers ». C’est l’idée d’harmonie qu’a toujours prônée la philosophie grecque. Ou encore l’expérience numineuse de Jung qui réveille en nous cette envie de spiritualité”. P. 95

Pourriez-vous nous indiquer les pistes pour aller vers le meilleur futur ?
Philippe Guillemant
: ce sont nos pensées et nos émotions qui engendrent le futur. Or nous sommes plongés dans un conditionnement. Nous ne pouvons pas changer avec le mental. Il faut réussir à faire taire ce « petit vélo ». Nous sommes prisonniers de l’analyse permanente de notre mental que la méditation permet d’atténuer grâce au lâcher-prise. Ainsi pour aller vers le meilleur futur, il faudrait se mettre en état de captation, se libérer des conditionnements pour nous mettre dans un état spirituel.” P. 152

 

A propos de la méditation : un rempart à l’ultraconnexion technologique ?

“En neurosciences, il est aujourd’hui démontré scientifiquement que la méditation modifie favorablement la chimie de notre cerveau. Ce sont les mêmes ondes alpha (13 Hz) que nous utilisons pour l’hypnose et la méditation pour se débrancher, comme nous l’a expliqué l’hypnologue Philippe Genest. Pratiquer la méditation permet de mieux connecter les deux hémisphères de notre cerveau et d’atteindre une meilleure harmonie.” P. 299

“La méditation est aussi un excellent moyen de développer sa créativité, car elle permet d’améliorer à la fois la pensée divergente (cerveau droit) et la pensée convergente (cerveau gauche). L’artiste David Lynch explique le potentiel créatif de la méditation dans son livre Catching the Big Fish : Meditation, Consciousness, and Creativity” P. 300

A propos d’un bouleversement du monde du travail. Interview d’Audrey Chapot, anthropologue

“Plus que tout, c’est notre rapport au travail qui est en train de basculer, et la place qu’il prend dans notre quotidien. Les conditions de travail et relations managériales sont actuellement trop souvent toxiques, d’où les arrêts maladie, les burn out, les décisions de reconversion en masse. Ce sont les signes précurseurs de changements profonds. Les modalités de travail ne sont plus en adéquation avec nos besoins et aspirations. Même si des évolutions sont déjà visibles, le chemin est long car les mentalités et les comportements n’évoluent pas au même rythme.” P. 364

“Les managers sont en fait déjà hybrides : il leur faut à la fois des capacités organisationnelles et une intelligence relationnelle pour stimuler au mieux la performance de leurs équipes. Le problème est que ces fameuses compétences « couteau Suisse » sont difficiles à acquérir car si on en revient à l’asymétrie cérébrale, cela demande aux managers de savoir jongler avec les deux hémisphères de leur cerveau et d’avoir une approche résolument bicéphale de leurs collaborateurs entre le savoir-faire et le savoir-être. Ainsi, les dirigeants devront dans le futur, être de plus en plus souples et holistiques.” P. 366  

 

L’équipe de Spiritualités Magazine vous accompagne personnellement

Rêver votre vie, vivre votre rêve

Ici, l’équipe de Spiritualités Magazine vous accompagne au travers d’exercices en ligne et de rendez-vous en vidéo-conférence. 
Par ailleurs nous organisons divers séminaires, ainsi que des formations pour des groupes ou des entreprises.

Vous avez remarqué que nombre d’articles du site portent sur des livres récemment parus. La plupart ont comme intention d’accompagner un changement personnel et global. Les méthodes, les fondements théoriques, les traditions sous-jacentes, varient largement. Ce n’est pas contradictoire, et vous pouvez accompagner votre travail intérieur dans la variété des approches, ou dans l’enthousiasme d’avoir découvert ce qui vous convient parfaitement. L’important  est d’y travailler régulièrement et de persévérer. Certaines pratiques, comme la méditation, fait partie de toutes les voies de changement et d’élévation individuelle et collective.

Nous vous proposons une continuité de réflexions, de pratiques, d’exercices, issues à la fois de l’expérience de notre équipe et de notre interprétation ou de notre aménagement de passages des livres que nous présentons. Ainsi, les livres qui vous conviennent le plus pourront, eux-aussi vous accompagner dans une démarche libre et éclairée.

Les accompagnements de Spiritualités Magazine

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Je me lève du mauvais pied. Comment faire ?

 

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Stratégies d’auto-coaching

Les Editions GERESO qui éditent des livres très clairement présentés, une auteure – Mireille VIE – qui est une professionnelle du coaching, expérimentée, très méthodique et progressive : voici un livre qui peut servir de base à tous ceux qui veulent se prendre en main par eux-mêmes ou avec un minimum d’intervention extérieure… puisqu’il s’agit d’auto-coaching.

Choisir nos pensées

Mireille VIE part de la plus simple et de la plus puissante des idées : nous pouvons choisir nos idées, choisir correctement nos pensées, et c’est cela qui nous permet de faire face sereinement à la plupart des situations qui se présentent à nous. 
Une autre façon de le dire : la réalité est faite
1/ de faits observables : nous ne pouvons agir à ce niveau, nous acceptons
2/ d’interprétations, de biais, de préjugés, de déductions… bref de représentations. Celles-ci dépendent de nous. Nous pouvons agir au niveau de nos réactions à ce qui se passe.
Le livre va développer 20 situations de la vie quotidienne pour lesquelles le simple usage de notre cerveau, notre pensée, va permettre d’adopter la bonne stratégie, et de nous sentir bien mieux !

Nous sommes invités, avec quelques efforts, à modifier notre façon de penser. Cela en vaut la peine nous dit l’auteure… Je confirme !

Devenez pionnier du nouveau monde

Cette idée d’un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc Dufumier, Jean-Marie Pelt, Haru (Leader amérindien), Jean-Baptiste de Foucauld.

Cette fois, avec 50 personnes, au moment du confinement, c’est une méthode et une énumération très précise des pensées – actions pour le changement que l’auteur nous propose.

Pour écouter le podcast, aidez vous des quadrants de Ken Wilber

 

Quadrant de Ken Wilber par Kévin Solinski

 

La paix intérieure

   Ne pas manquer : Une page vers l’interview de l’auteur

Alain DELOURME a écrit un livre profond qui nous fait monter, vibrer en spiritualité.
Il ne savait pas, lorsqu’il l’a écrit que la guerre allait saisir l’Europe. Mais ce livre est bien à la fois intemporel, existentiel, spirituel et d’actualité. Car la paix partagée, collective, dépend de notre désir et de notre travail de paix intérieure.

“Naître est un passage, mourir également. Entre les deux il est sain d’avoir les pieds dans la glaise et la tête dans les étoiles, nous dit l’auteur. Nous aiderons le lecteur,  à effectuer ses propres choix et à se construire tout en s’apaisant.”

Présentation du livre
Cette paix intérieure est destinée à chacun. Il s’agit d’une source essentielle, vitale et intime aussi bien que universelle. Apprenons à entretenir le lien avec elle. Mais quelles sont les conditions requises pour bâtir cette paix en vous ? La soutenir malgré les souffrances de l’existence ? Et la consolider face à ce qu’on considère très souvent comme une menace, à savoir la mort ? Comment bâtir une paix durable qui tienne compte des besoins émotionnels, écologiques et spirituels partagés par les humains ? C’est ce que nous allons éclaircir. Témoignages et exemples alterneront avec les passages réflexifs pour rendre la lecture plus vivante, comme cette paix que nous recherchons.

Extraits

Évolution de la conscience

“Nous sommes reliés les uns aux autres dans des champs de résonance qui pénètrent jusqu’au cœur de l’être. L’univers n’est pas seulement cordes vibrantes et événements quantiques. La vie, l’esprit et la culture font partie de la réalité de ce monde, et une authentique théorie du tout mérite d’en tenir compte. L’univers lui-même possède une forme de conscience, une matrice cosmique de laquelle notre conscience a émergé et avec laquelle elle reste en lien étroit. Les nouvelles recherches sur la conscience reconnaissent que la vie et l’esprit font partie du monde et non des sous-produits du hasard.
La conscience transpersonnelle et l’interconnectivité indiquent que les consciences sont reliées, comme les galaxies le sont dans le macrocosmos, ou les quanta dans le microcosmos. Il existe des connexions entre la conscience d’une personne et l’esprit et le corps des autres. L’esprit humain n’est donc pas une entité isolée, mais une «écologie ». C’est ainsi que les guérisseurs et les chamanes peuvent provoquer des effets de télépathie par la solitude, la concentration, le jeûne, la psalmodie, la danse, le tambour ou des herbes psychotropes.”

Une paix initiatique

“Ce qui m’intéresse n’est pas une théorie psychologique ni un système philosophique, c’est le saut existentiel et spirituel.(…)
Qui sait remédier à l’autre souffrance, la soif spirituelle insatisfaite ? Elle est pourtant le mal spécifique de notre temps. Sa guérison dépend d’un art de soigner initiatique. Il s’agit ici d’apprendre à redevenir un avec le Tout, à demeurer en union avec lui et à vivre par lui : « Si l’œil n’était pas ensoleillé, il ne reconnaîtrait pas le soleil. » Développer le maître intérieur est un des moyens pour y parvenir. Si ce dernier n’existait pas, les maîtres du dehors ne pourraient pas agir en nous.

La paix intérieure face à la mort

“(…) La mort nous impose la conscience de la finitude de l’existence, ce qui ne signifie pas pour autant la disparition de la conscience ni de la paix. La mort rend-elle l’existence absurde ou lui donne-t-elle son sens ? Est-elle un achèvement ou une étape dans le processus de libération ? Une rupture définitive ou un stade de croissance ? Existerait-il un lyrisme terminal, après les difficultés du parcours terrestre et le travail du trépas, qui nous ferait embrasser l’Absolu ? (…)

La menace n’est pas la mort, mais la peur. En effet, la plupart de nos craintes ne sont que des écrans qui cachent et révèlent une peur plus profonde : celle de la fin. Nous avons peur de la maladie car elle nous évoque la mort. Nous avons peur de l’accident car il nous rappelle notre finitude. Nous avons peur de la solitude car le sentiment d’abandon et le désespoir qui l’accompagne nous ramènent à la fin de notre existence désormais futile. Finalement, nous avons peur d’avoir peur.”

 

 

 

Jung – de Frédéric Lenoir

 

Jung. Un voyage vers soi

Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi… vers le soi. C’est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l’homme moderne. Car il s’agit bien, aujourd’hui, de réenchanter le monde : “En évoquant le monde occidental moderne, Jung souligne l’extraordinaire progrès de la conscience humaine et tous les avantages qui en découlent : différenciation, connaissance, morale universelle des droits de l’homme, progrès scientifiques et techniques, etc. Mais il déplore aussi le prix à payer de cet essor si intense et si rapide de la conscience et dénonce une triple amputation de l’homme moderne : rupture avec la  nature, avec le passé, avec le cœur et l’intériorité.” (F. Lenoir p. 302)

Le soi ?

L’exemple du Soi et du Moi qu’il faut distinguer précisément, est caractéristique et essentiel à l’œuvre de Jung, qui écrit  :  ” Le moi n’étant que le du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché ; ce n’est qu’un complexe parmi beaucoup d’autres. Il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le Soi, le moi n étant que le sujet de ma conscience, alors que le Soi est le sujet de la totalité, y compris l’inconscient. En ce sens, le Soi serait une grandeur (idéelle) qui comprend en elle le moi. Il apparaît volontiers dans l’imagination inconsciente sous l’aspect d’une personnalité supérieure ou idéale, un peu comme le Faust de Goethe ou le Zarathoustra de Nietzsche “(Les types psychologiques 1921).
Comme pour tous les concepts que nous présente Frédéric Lenoir, l’éclairage est simple, complet. Il explique : “Terme emprunté à la philosophie hindoue des Upanishad, le Soi représente donc le centre de la totalité de l’âme (conscience, inconscient personnel et inconscient collectif), comme le moi est le centre de la conscience. Il en est aussi le principe directeur, le guide.”

L’ensemble des concepts psychanalytiques Jungiens sont restitués par Frédéric Lenoir, qui est un grand pédagogue en même temps qu’un chercheur. Et d’abord, bien sûr, le conscient, l’inconscient, en éclairant l’origine de ce dernier à partir de Spinoza, le philosophe dont il est aussi spécialiste.

Le dialogue du conscient et de l’inconscient

“Jung constate que le conscient et l’inconscient font rarement coïncider complètement leurs contenus et leurs tendances, En fait, l’inconscient se comporte, face la conscience, sur un mode de compensation ou de complémentarité. Jung fait aussi le constat d’une césure de plus en plus importante chez l’homme moderne entre le conscient et l’inconscient, source de névroses et de psychoses.” (p. 95). La méthode de Jung va consister à travailler par introspection à suspendre le jugement conscient, pour favoriser l’émergence des contenus inconscients de la psyché.

Un explorateur de l’âme humaine

Ce livre de plus de 300 page se lit, s’étudie, sinon se dévore, sans mal, que l’on connaisse déjà le génie de Jung ou qu’on le découvre. Il débute avec un éclairage de sa vie, qui éclaire son parcours de “découvreur”, sa “pensée imaginative et la fonction transcendante”. On comprend très bien comment toute cette œuvre est reliée à une réflexion sur la religion, et devient en même temps une révolution de la psychologie et une approche spirituelle approfondie. Frédéric Lenoir consacre une grande partie de l’ouvrage à “l’expérience intérieure” : le concept jungien du “numineux”, la “nécessité d’une vie symbolique”, la problématique d’un Dieu extérieur au divin intérieur…

Quelques thèmes que nous allons aborder progressivement en podcast

Pensée imaginative, fonction transcendante, imagination active

L’inconscient collectif

L’archétype

Le Yin et le Yang (anima et animus), Y-king et synchronicité

Le processus d’individuation

 

 

 

Frédéric Lenoir vous donne ici la substantifique moelle de cet ouvrage important…
Mais je vous conseille quand-même de le lire, le méditer, et trouver, cultiver, votre Soi, votre processus d’individuation.

 

 

Ce que dit Frédéric Lenoir de la spiritualité

” La spiritualité n’existe pas en dehors de l’intériorité. Sinon, on verse dans l’idéologie. Dans ce « Petit Traité de vie intérieure », j’ai voulu unifier l’expérience mystique, la psychologie des profondeurs et la philosophie, parce qu’elles nous disent la même chose de l’être humain. De ses contradictions, de ses parts d’ombre et des forces de bonté enfouies dans le cœur de tout être humain. Il faut apprendre à se connaître et à s’aimer. Que l’on soit croyant ou athée, c’est le point de départ de la quête spirituelle.”

Consolations – Christophe André

Ecoutez la présentation

Un témoignage. A la fois d’émotions et de découverte spirituelle

Ce livre inattendu de Christophe André révèle à chacun ce qui a été pour l’auteur sa propre révélation : un besoin immense de consolation, qui reste souvent masqué derrière d’autres problématiques. Il nous propose ici tout un “art de la consolation”

Extrait

Biophilie et bioconsolation (la nature)

Il suffit d’ouvrir un livre témoignant de la traversée d’épreuves de toutes sortes pour découvrir que la nature y est souvent une source immense de réconfort. Et que ses bienfaits vont bien au-delà d’une simple fuite d’un réel trop douloureux; ils relèvent davantage d’une intelligence vitale et profonde, d’un réflexe immémorial.

Se tourner vers la nature lorsqu’on est dans la peine et l’adversité, c’est plus qu’une distraction, c’est une forme de consolation. Qui prend le visage d’une régression, mais consolante : une régression comprise comme un réenracinement. Redevenir des animaux, voire des végétaux, sans mots et donc sans maux superflus. Etty Hillesum écrit ainsi : « Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d’être93. » En quittant le monde du mental, on découvre qu’on peut quitter parfois l’univers de la souffrance mentale et se contenter d’affronter l’adversité qui est là, sans en rajouter par nos pensées.

À la source de l’amour des humains pour la nature, se trouve la biophilie : ce sentiment obscur et profond que notre place est là, et que s’y trouve aussi l’essentiel de ce qui peut nous nourrir, nous porter, nous réparer, nous consoler. L’audelà est peut-être magnifique, tout y sera peut-être restauré et réparé, toutes nos blessures y seront peut-être guéries pour toujours ; mais l’ici-bas est consolateur…

Les consolations de la nature vont au-delà d’une aide ponctuelle, liée à un instant de soulagement offert par sa contemplation. Elles s’exercent aussi sur la durée, pour tenir bon face à une adversité prolongée, comme le raconte Rosa Luxemburg :

Lettre du 15 mars 1917 : Et à la fin, sans doute, tout s’éclaircira […]; après tout, je me réjouis déjà tellement de la vie.
Tous les jours je rends visite à une toute petite coccinelle rouge avec deux points noirs sur le dos, que je maintiens en vie depuis une semaine sur une branche, malgré le vent et le froid, dans un chaud bandage de coton 

A testimony. Both emotional and spiritual discovery

This unexpected book by Christophe André reveals to everyone what was for the author his own revelation: an immense need for consolation, which often remains hidden behind other problems. Here he proposes a whole «art of consolation»

Excerpt
Biophilia and bioconsolation (nature)
It is enough to open a book testifying to the crossing of trials of all kinds to discover that nature is often an immense source of comfort. And that its benefits go far beyond a mere flight from a reality that is too painful; they are more the result of a vital and profound intelligence, of an immemorial reflex.

To turn to nature when one is in pain and adversity is more than a distraction, it is a form of consolation. Which takes the face of a regression, but consoling: a regression understood as a re-engagement. To become again animals, or even plants, without words and therefore without superfluous evils. Etty Hillesum writes: “You have to become as simple and as dumb as the wheat that grows or the rain that falls. You have to be content to be.” When we leave the world of the mind, we discover that we can sometimes leave the universe of mental suffering and be content to face the adversity that is there, without adding anything by our thoughts.

At the source of human love for nature is biophilia: the obscure and profound feeling that our place is there, and that there is also the essence of what can nourish us, carry us, repair us, console us. The Aude may be beautiful, everything may be restored and repaired, all our wounds may be healed forever; but the here below is comforting…
The consolations of nature go beyond a one-time help, linked to a moment of relief offered by his contemplation. They also last for a long time to keep up with prolonged adversity, as Rosa Luxemburg says:

Letter of March 15, 1917: And in the end, no doubt, everything will be clear […]; after all, I am already so happy with life.
Every day I visit a tiny little red ladybug with two black dots on my back, which I have kept alive for a week on a branch, despite the wind and the cold, in a warm cotton bandage

 

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