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Vous adorez la série « En thérapie » ? Eh bien, maintenant, vous pouvez vous concocter vos propres séances de thérapie, avec… l’autohypnose !
Car c’est par l’écrit que se passe chaque séance proposée par Camille Griselin. Oui, avec ce qui est écrit dans ce livre, vous pourrez vous libérer du stress, etc… Cette praticienne de l’hypnose, met à votre disposition une technique puissante, ce dont vous serez persuadé en l’expérimentant.
Formée à l’hypnose Ericksonienne elle a développé ensuite sa propre méthode : « SAJECE ».
Très vite, comme praticienne elle a connu des succès concernant les dépendances, les addictions. Elle explique son cheminement :
« J’étais heureuse d’aider quelqu’un à se débarrasser de l’envie de fumer mais je voulais aller plus loin et traiter l’origine de cette envie, afin de ne pas déplacer le problème sur une autre dépendance. Petit à petit, ma méthode a évolué, j’ai œuvré sur les émotions, l’enfant intérieur, les croyances, les fidélités inconscientes, les mémoires, et je lui ai donné le nom d’hypnose SAJECE ».
Camille Griselin explique très simplement sa méthode, les raisons de son efficacité :
« Si, petits nous avons vu notre père colérique, nous lançons parfois aujourd’hui, malgré nous, le programme de la colère, parce que nous l’avions téléchargé.
Si, petits, nous avons vu notre mère stressée, c’est plus fort que nous, nous lançons parfois aujourd’hui automatiquement le programme du stress.
Si, petits, nous avons vu un grand frère dans l’inaction qui énervait nos parents, nous avons peut-être téléchargé le programme inverse : l’action permanente. Un programme en réaction à celui que nous avions sous les yeux, mais qui ne nous rend pas forcément heureux.
Le but de ce livre est donc de changer ces programmes, de faire une mise à jour interne, pour obtenir la meilleure version possible d’une vie heureuse.
Vous trouverez six séances pour vous aider à déprogrammer ces vieux fonctionnements. Je vous invite à lire toutes les séances en entier, et à relire chacune d’entre elles une fois par semaine, pendant trois semaines. Vous pouvez en faire plusieurs différentes par semaine.
En complément ou à la place des séances à lire, vous trouverez des enregistrements audios à écouter en scannant le QR Code à la fin de l’ouvrage. Il y en a six, qui correspondent aux séances écrites »
Le livre commence logiquement par « les blessures émotionnelles de l’enfance ». Et la méthode du livre apparait alors : pour chaque thématique l’auteur raconte une anecdote, nous livre un récit qui va nous marquer… y compris inconsciemment. Et son storytelling est vraiment attractif. Il suscite l’intérêt jusqu’à la fin de chaque histoire. « Je me souviens de l’histoire d’une femme qui lisait beaucoup de livres »… On a envie de savoir la suite !
La problématique devient, « changer l’histoire qu’on se raconte ». Puis on s’attaque à son système de croyance, à la confiance en soi, aux dépendances (tabac, nourriture, alcool, téléphone, etc.) pour terminer en se libérant de la peur. Chaque fois l’auteur explique comment se fait le passage (« bienvenue à vous dans cette séance d’hypnose à lire »). Mais au fur et à mesure, les histoires tournent autour de notions très diverses : les intentions, l’émerveillement, le monde binaire, le reflet, la création, la norme, l’incertitude, la séparation, dompter ses pensées, les croyances, l’enfant intérieur, les habitudes…
Tout est d’une grande richesse, d’une belle accessibilité, et autant que j’ai pu le tester, d’une grande efficacité. J’ai bien fait attention de ne pas me guérir d’une addiction personnelle : la présentation de livres de spiritualité et bien-être !
Enfin un livre de sagesse qui admet l’imperfection ! Un manuel, dit le livre lui-même… Mais alors un manuel bien vivant, bien proche des questions que nous nous posons. Des questions ancrées dans la vie quotidienne, et qui tendent vers un perfectionnement spirituel permanent. Un cocktail étonnant, détonnant, de bon sens et d’élévation de soi.
De quoi se transformer en profondeur tout en vivant sa vie, simplement.
C’est que ce livre se structure d’une manière particulièrement intelligente, de façon à nous accompagner dans un changement en douceur, à la fois dans notre vision et notre participation au monde ordinaire, et dans nos aspirations profondes, les nôtres, et non pas des valeurs prescrites.
Cinq parties structurent la recherche, et la pratique, du meilleur de soi : le découvrir, le fréquenter, l’installer dans toute sa vie, y résider (dans le meilleur de soi !), et enfin : être le meilleur de soi. Et chacune de ces parties se développe à partir d’une vision métaphorique qui accompagne la réflexion et la met directement à portée de notre entendement. Par exemple : Les petites musaraignes de la paix – Le monde des envies – La toilette psychique – La pétanque sacrée – L’art de la question – La grippe à bière…
Ce n’est pas un manuel banal !
Et c’est un accompagnement progressif qu’il nous propose, pour que chacun aille « vers sa vie plus juste », puis pour « pouvoir ensuite guider les autres vers leur vie plus juste ». A chaque sous-étape (par exemple celle de la « toilette psychique »), cinq moments de réflexion-action sont proposées :
Et finalement, comme le disent César et Jacques : « Le meilleur de nous est tout à côté de nous. Il nous attend »
Le monde de César sur son site
Né en 1951. Diplômé de kinésithérapie en 1973, il se forme ensuite à l’ostéopathie. Sa recherche sur le corps va le conduire à créer une méthode d’investigation de la psyché humaine, la Psychanalyse Corporelle.
Poursuivant sa quête intérieure auprès de plusieurs maîtres jusqu’à sa rencontre avec Gitta Mallasz qui va bouleverser sa vie, il crée en 1983 l’association Artas qui se définit comme une voie spirituelle dans l’ordinaire pour « apprendre à passer du pire de soi au meilleur de soi ».
En 1985, il rencontre Gitta Mallasz. Fasciné par le personnage, il s’éprend de son enseignement et devient son compagnon de route. Elle lui fait vivre une spiritualité ordinaire et naturelle qui transforme sa vie. Elle le pousse à écrire son parcours. Nait alors la saga des César.
Il a grandi dans un environnement cosmopolite. C’est sans doute cela qui lui a précocement donné une ouverture sur le monde. Ainsi, son diplôme de l’EM Lyon en poche, il choisit de travailler dans différents pays où il s’enrichit de différentes façons de penser et de vivre.
Côté passion, c’est les arts martiaux, karaté et aïkido. Il s’y adonne des heures. Il s’y entraine d’abord pour la pratique physique avant de découvrir sa dimension spirituelle. C’est ce qui va déclencher sa recherche spirituelle.
En 2002, il rencontre Bernard Montaud. Rencontre bouleversante puisqu’il va d’emblée suivre assidûment son enseignement. Dix ans plus tard, en parallèle de son métier de consultant et d’enseignement à l’université, il transmet l’enseignement de Bernard Montaud à travers la France.
En 2017, il fonde avec lui Les Roses Rouges sur le Bitume, une association d’aide aux prisonniers américains.
En 2021, il rédige avec lui le 5ème livre de la Saga des César, César l’imparfait heureux, un manuel de sagesse inspiré par Gitta Mallasz.
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Vers la page de présentation du livre
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Voici un très beau livre, très bien écrit, une belle écriture et une pensée vraiment profonde
Sans prétention, je travaille beaucoup non seulement la thématique mais aussi la forme l’écriture elle-même.
J’étudiais votre livre, LA PAIX INTERIEURE, que vous avez écrit je suppose l’année passée, lorsque prenant tout le monde au dépourvu, une guerre éclate en Europe…
En fait ce livre a été écrit bien avant et ça ne fait que confirmer que nous sommes dans une société où on privilégie la recherche de pouvoir, et aussi la dimension matérielle au détriment du spirituel. C’est une erreur gravissime tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Et ce qu’on appelle le progrès, certes il y a plein de choses, mais on a aussi fait d’énormes progrès en termes d’armement par exemple, et on a affaire à des imbéciles qui se trouvent présidents de nations et qui sont des enfants qui jouent à la guerre. Il y a l’exemple des Russes, on en a un peu l’habitude, mais par exemple le président de la Corée du Nord : lui ça se voit que c’est gros bébé qui joue avec ses jouets. sauf que ses jouets ils confinent à l’armement nucléaire. ça peut avoir d’énormes conséquences désastreuses au niveau de l’humanité et ces programmes d’armement s’effectuent au détriment de l’élévation spirituelle.
C’est à dire qu’on est encore embryonnaire sur le plan spirituel. L’homme est en transition, dans une étape intermédiaire entre le singe et l’homme.
J’ai trouvé que le contenu de votre livre, en quelque sorte montait en puissance spirituelle au fur et à mesure, et vous accompagnez le lecteur depuis des choses assez simples et très ressenties au départ et puis peu à peu vous approfondissez. Le début est d’ailleurs une très belle présentation du thème je pense qu’on peut s’en servir pour présenter le livre.
Mais tout simplement, qu’est-ce que c’est que la paix intérieure
La question n’a rien de simple !
C’est un espace progressivement stabilisé, le rapport à soi-même aux autres et au monde, où il y a une secondarisation de la pensée et du vécu affectif et corporel, mais où on n’est pas pris au piège de l’actualité effervescente, où il se passe toujours des tas de choses dans le monde et dans le quotidien. On n’est pas pris au piège et on reste si possible dans un état intériorisé, et calme, serein. Même si on peut être malmené par des expériences de vie, au niveau amoureux, familial, professionnel, social, interplanétaire…
Il s’agit de ne pas être prisonnier de cette effervescence extérieure et quoi qu’il arrive de rester à peu près tranquille. Un sage par exemple, si on lui annonce la fin du monde dans cinq ou dix minutes, s’il est en train de boire un thé il continuera de boire son thé. Et sa main ne tremblera pas. C’est l’exemple extrême. J’aime beaucoup cette image, je la visualise effectivement et essayons de ne pas être agrippé par l’actualité. Evitons par exemple de regarder tous les jours les informations télévisées qui sont toujours focalisées sur les drames, sur ce qui ne va pas. Donc c’est une attitude, la paix intérieure, un processus. Un processus qui nécessite cet état d’intériorisation que progressivement on va stabiliser en ne laissant pas prise aux pièges. En ne se laissant pas malmener par ce qu’il se passe à l’extérieur.
On arrive quand même ne pas se couper de l’extérieur ?
Non : il ne s’agit pas d’être indifférent à ce qui se passe autour de soi. Chez sa famille chez des amis dans la société dans le monde. Ce n’est pas une position indifférente, pas du tout. C’est une position de retrait, de recul, alors à son acmé on pourrait dire de sagesse. Il y a des êtres qui y sont parvenus. ça veut dire que c’est possible. Je préfère lire et écouter ces maîtres là plutôt que ceux qui nous nous disent que tout va mal. Et que ça va aller de pire en pire.
Est-ce que c’est la même chose que la quête du bonheur ?
Effectivement, c’est pour ça que la première partie je l’ai pour beaucoup consacrée à la présentation d’une joie sereine, d’un bonheur paisible. le mot bonheur en général fait peur. On le trouve utopique, déréalisé. Je soutiens dans d’autres travaux la valeur formidable de l’utopie. Victor Hugo nous dit « l’utopie c’est la réalité de demain » parmi toutes les belles choses qu’il a pu nous transmettre… Quel que soit mon sujet de recherche je cite des pensées admirables de de Victor Hugo. C’est un maître exceptionnel. L’utopie c’est la réalité de demain, si nous y travaillons, évidemment. il ne s’agit pas de rester passif et de travailler individuellement, en groupe et collectivement. A la mise en place de ce bonheur paisible, de cette joie sereine qu’accompagne la paix intérieure. L’une ne va pas sans l’autre. Donc c’est un travail sur l’intériorité qui permet d’y parvenir.
Un travail sur l’intériorité, ça veut dire aussi que l’on veut vivre autrement. C’est lié à un changement aussi ?
Exactement, c’est un projet qui peut paraître ambitieux, irréalisable. C’est de penser autrement. De vivre autrement. C’est pour ça je cite d’ailleurs Emil Cioran, un philosophe absolument magnifique. C’est quelqu’un qui vivait différemment, qui pensait différemment, qui écrivait autrement. J’aime beaucoup cette différence. Ce qu’on pourrait appeler la passion de l’altérité. J’aime beaucoup qu’on soit pareil. Sur le plan biologique, psychologique, relationnel, bon. Mais j’aime beaucoup les personnes qui ont une couleur différente, une manière de vivre et de penser autre que la manière commune. Et des hommes qui disent autre chose que ce qu’on entend. Non seulement à la télévision que je critiquais précédemment mais aussi dans les cours universitaires. On récite encore et encore les mêmes choses. J’y ai consacré pas mal d’années, j’ai fréquenté cinq universités parisiennes et parfois admirables. Mais parfois on répète le par cœur. Mais justement après mon doctorat en psychologie, bien sûr j’étais satisfait, mais frustré aussi. Il me semblait que c’était intéressant d’aller voir ailleurs.
Justement je me suis demandé dans quelle discipline. Et c’est la philosophie, l’éthique, à la Sorbonne, notamment parce que Robert Misrahi y travaillait. J’adorais ses travaux.
Je fais en sorte de rencontrer les auteurs qui m’intéressent vraiment et j’ai rencontré Robert Misrahi, et c’est ce que j’ai fait et Edgar Morin. Je ne me suis pas contenté de les lire j’ai voulu savoir si le personnage correspondait à la théorie et dans ce qu’il convient de retenir de mon travail. Et je les ai invités dans des colloques de psy et il démarre et pour provoquer aussi il démarrait son intervention ainsi : « je vais vous montrer que l’inconscient n’existe pas » puis il développait sa pensée avec une méthodologie de philosophe. C’était très intéressant. Or sa femme était psychanalyste lacanienne et un jour je l’ai ramené en voiture je lui demande : avec une femme lacanienne comment vous faites, comment ça se passe ?
Ça se passe mal. On a pris la décision sage de plus aborder la question.
Mais expliquez-moi comment l’inconscient n’existe pas ?
Je n’en ai aucune idée ! Je suis persuadé du contraire !
Je suis quand même psychothérapeute depuis 35 ans et force est de constater que ce soit d’ailleurs dans ma propre trajectoire existentielle, ou dans celles que j’ai accompagnées, je pourrais le dire aussi aux niveaux national et international, que l’inconscient existe bien. On fait des choses, et parfois terribles, notamment en termes de conflits, de barbarie, sans trop saisir pourquoi on fait ça. il y a de mauvais préconscients ou dans bien des cas totalement inconscients. Oui oui la tension existe. Les existences sont des rencontres plus ou moins tumultueuses entre nos désirs et nos peurs.
(…)
Je critique les postfreudiens ou les post-lacaniens. Les deux choses qu’ils n’ont pas pensés, c’est 1/ l’amour et 2/ la spiritualité
Il y a un deuxième homme c’est Jung. C’est aussi l’inconscient collectif et donc vous-même vous vous insistez beaucoup sur les interconnexions. La paix intérieure ce n’est pas quelque chose de solitaire.
C’est exactement ça. Et donc il nous éclaire sur tout ça. La paix intérieure est liée à au moins cinq niveaux :
Donc c’est tout sauf un enfermement sur soi-même, dans sa bulle, un extérieur du monde. Mais je trouve que Jung va plus loin que Freud. L’inconscient freudien est individuel, l’inconscient Jungien est collectif. Mais je me propose d’aller plus loin en soutenant un inconscient du monde vivant. C’est à dire pas seulement les humains et aussi les animaux et aussi la végétation par exemple j’ai un rapport très particulier très affectueux avec les arbres. Ils me transmettent énormément de paix et ils me relient à la fois la terre et à la fois au ciel.
Nous sommes bien dans une époque où cette évolution est palpable. Il y a de plus en plus de gens qui se relie comme ça ou au vivant en général et la place de la nature ce n’est pas seulement écologique au sens politique du terme c’est bien en même temps quelque chose de spirituel. Et on sent qu’il y a de la recherche dans ce sens or elle est élargie vraiment à l’ensemble du monde vivant.
Enfin personnellement je n’adhère à aucune religion terrestre dogmatique et qui ne me parlent pas. Je me sens d’une cosmologie cosmique, la vie est vraiment reliée à l’ensemble donc pas seulement terrestre mais aussi supra-terrestre. Quand le soleil va s’éteindre dans 4 milliards d’années, la terre n’existera pas non plus. Si on n’est pas relié à une dimension cosmique, sans le cosmos, sans l’univers, nous n’existerions simplement pas. C’est un grave problème de se limiter au seul inconscient individuel ou au seul inconscient collectif humain.
Il s’agit de se relier dans la mesure où on le souhaite, et où on intériorise suffisamment, où l’on médite suffisamment, de se relier à beaucoup plus grand que soi.
Vous parlez aussi d’une dimension initiatique, de la paix intérieure initiatique, qu’est-ce que ça représente exactement ?
C’est tout à fait complémentaire à ce qu’on vient de dire. Initiatique ça vient de « initiare ». Vers la prise de conscience des liens et vers l’élévation spirituelle. Donc la paix initiatique c’est une paix dont on souhaite qu’elle nous relie sur des plans spirituels, spiritualisés, mais même au niveau scientifique. Par exemple la physique quantique nous a montré depuis déjà un siècle que nous sommes tous interconnectés donc au niveau microcosmique c’est au niveau des quantas. Au niveau macrocosmique c’est au niveau des galaxies. Donc nous on est dedans, mais dans cet entre-deux si je puis dire. Donc c’est pour ça que la paix est initiatique. Parce qu’elle est nourrie à tout ce qui est microscopique, à l’infiniment petit, et à l’infiniment grand. Parmi les avantages ça nous amène à développer quand même une forme d’humilité. Humilité dont les humains manquent énormément.
L’initiatique c’est un passage
Un passage oui. Mircea Eliade a travaillé sur l’initiation, partout sur le globe. Et j’ai tiré profit de cet auteur. Il m’a passionné. Il est très expérimenté sur le thème de la démarche initiatique dans différentes cultures.
Qu’est-ce que vous pensez et de toute cette vague de livres, et moi je suis plongé dedans. Je m’intéresse aux auteurs et aux éditeurs et je trouve qu’il y a un nombre considérable de livres qui demandent aux gens de se transformer. Il y a derrière des gens qui ont des démarches qu’ils proposent. Je trouve que généralement c’est d’un bon niveau. En y mettant du don de soi. J’ai l’impression que ça s’accélère, que de plus en plus on va vers un monde différent avec une dimension spirituelle et qui fait en creux le contraire : cette façon qu’ont les gens de se détourner de ce qui jusqu’à présent faisait le quotidien, le politique, l’implication uniquement dans les problèmes du quotidien etc. J’ai l’impression qu’il y a une élévation par rapport à tout ça que l’on délaisse beaucoup de choses du monde tel qu’il se présente pour aller vers autre chose. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Je le vis dans mon travail de psychothérapeute, mais aussi de superviseur de professionnelles de la relation. Je passe beaucoup de temps à dire ce que vous venez de dire. À les inviter parce qu’ils ont des quotidiens extrêmement suroccupés, où ils ont beaucoup trop de patients. Je les invite à prendre le temps de vivre le silence, de vivre les promenades dans la nature, de méditer, de prier. De moins être pressés.
On parlait du bonheur. En fait, pour le bonheur, prendre son temps va plus vite !
(…) La suite, à écouter sur le podcast !
Ecoutez le podcast ***
Lieux sacrés : Mathieu LOURS et Benoit de SAGAZAN sur KTO
Le livre édité par Larousse “100 destinations pour s’éveiller à la spiritualité” pose d’emblée la question. Une question que l’auteur, Clare Gogerty, a dû se poser pour choisir ces 100 lieux… et elle ne s’est pas trompée.
Sa première réponse est sans doute la plus intéressante : ce sont des lieux qui recèlent une inexplicable magie. Ils suscitent en nous une impression profonde et mémorable.
Je pense en fait que c’est notre part de sacré qu’éveille le lieu. Un moment dans l’espace et le temps lui fait écho et résonne.
L’auteur nous parle aussi des voyages qui transforment. C’est au retour que nous le savons : “il s’est produit un changement intérieur, un approfondissement de la conscience de soi.”
L’intériorité et le lieu partagent une vibration, aménagent un espace où l’âme et le monde se rencontrent.
Quelques conseils pour un voyage d’éveil spirituel
1 ÉCOUTEZ L’APPEL
Y a-t-il un lieu qui vous attire plus particulièrement ? Êtes-vous prêt à vous lancer dans une quête spirituelle, une quête de sens ? Prenez conscience des lieux et des idées qui trouvent un écho en voUs. Suivez leur appeL Qui sait où cela vous mènera…
2 PRÉPAREZ-VOUS AU VOYAGE
Faites des recherches sur les lieux que vous allez visiter servez-vous de ce livre comme point de départ !
Tracez un itinéraire approximatif en laissant suffisamment de place à la spontanéité.
3 FRANCHISSEZ LE SEUIL
Les préparatifs sont terminés, le voyage commence.
4 VOYAGEZ INTENTIONNELLEMENT ET EN PLEINE CONSCIENCE
Partez dans l’intention de vous imprégner de la sagesse de cultures différentes de la vôtre. Investissez-vous mentalement et émotionnellement dans vos pérégrinations. Regardez vraiment ce qui s’offre à vous. Arrêtez-vous souvent pour réfléchir à ce que vous voyez. Accueillez les gens en gardant l’esprit ouvert. Marchez d’un pas léger. Soyez attentif. Notez vos expériences dans un journal.
5 RENTREZ CHEZ VOUS ET RÉFLÉCHISSEZ
Songez à la signification de votre voyage et aux changements qui se sont opérés en vous.
6 CONTINUEZ À CHANGER
Appliquez ce que vous avez appris dans votre vie quotidienne, Continuez à évoluer. Le voyage extérieur a beau être terminé, le voyage intérieur ne fait que commencer.
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Ne pas manquer : Une page vers l’interview de l’auteur
Alain DELOURME a écrit un livre profond qui nous fait monter, vibrer en spiritualité.
Il ne savait pas, lorsqu’il l’a écrit que la guerre allait saisir l’Europe. Mais ce livre est bien à la fois intemporel, existentiel, spirituel et d’actualité. Car la paix partagée, collective, dépend de notre désir et de notre travail de paix intérieure.
“Naître est un passage, mourir également. Entre les deux il est sain d’avoir les pieds dans la glaise et la tête dans les étoiles, nous dit l’auteur. Nous aiderons le lecteur, à effectuer ses propres choix et à se construire tout en s’apaisant.”
Présentation du livre
Cette paix intérieure est destinée à chacun. Il s’agit d’une source essentielle, vitale et intime aussi bien que universelle. Apprenons à entretenir le lien avec elle. Mais quelles sont les conditions requises pour bâtir cette paix en vous ? La soutenir malgré les souffrances de l’existence ? Et la consolider face à ce qu’on considère très souvent comme une menace, à savoir la mort ? Comment bâtir une paix durable qui tienne compte des besoins émotionnels, écologiques et spirituels partagés par les humains ? C’est ce que nous allons éclaircir. Témoignages et exemples alterneront avec les passages réflexifs pour rendre la lecture plus vivante, comme cette paix que nous recherchons.
Extraits
“Nous sommes reliés les uns aux autres dans des champs de résonance qui pénètrent jusqu’au cœur de l’être. L’univers n’est pas seulement cordes vibrantes et événements quantiques. La vie, l’esprit et la culture font partie de la réalité de ce monde, et une authentique théorie du tout mérite d’en tenir compte. L’univers lui-même possède une forme de conscience, une matrice cosmique de laquelle notre conscience a émergé et avec laquelle elle reste en lien étroit. Les nouvelles recherches sur la conscience reconnaissent que la vie et l’esprit font partie du monde et non des sous-produits du hasard.
La conscience transpersonnelle et l’interconnectivité indiquent que les consciences sont reliées, comme les galaxies le sont dans le macrocosmos, ou les quanta dans le microcosmos. Il existe des connexions entre la conscience d’une personne et l’esprit et le corps des autres. L’esprit humain n’est donc pas une entité isolée, mais une «écologie ». C’est ainsi que les guérisseurs et les chamanes peuvent provoquer des effets de télépathie par la solitude, la concentration, le jeûne, la psalmodie, la danse, le tambour ou des herbes psychotropes.”
“Ce qui m’intéresse n’est pas une théorie psychologique ni un système philosophique, c’est le saut existentiel et spirituel.(…)
Qui sait remédier à l’autre souffrance, la soif spirituelle insatisfaite ? Elle est pourtant le mal spécifique de notre temps. Sa guérison dépend d’un art de soigner initiatique. Il s’agit ici d’apprendre à redevenir un avec le Tout, à demeurer en union avec lui et à vivre par lui : « Si l’œil n’était pas ensoleillé, il ne reconnaîtrait pas le soleil. » Développer le maître intérieur est un des moyens pour y parvenir. Si ce dernier n’existait pas, les maîtres du dehors ne pourraient pas agir en nous.
“(…) La mort nous impose la conscience de la finitude de l’existence, ce qui ne signifie pas pour autant la disparition de la conscience ni de la paix. La mort rend-elle l’existence absurde ou lui donne-t-elle son sens ? Est-elle un achèvement ou une étape dans le processus de libération ? Une rupture définitive ou un stade de croissance ? Existerait-il un lyrisme terminal, après les difficultés du parcours terrestre et le travail du trépas, qui nous ferait embrasser l’Absolu ? (…)
La menace n’est pas la mort, mais la peur. En effet, la plupart de nos craintes ne sont que des écrans qui cachent et révèlent une peur plus profonde : celle de la fin. Nous avons peur de la maladie car elle nous évoque la mort. Nous avons peur de l’accident car il nous rappelle notre finitude. Nous avons peur de la solitude car le sentiment d’abandon et le désespoir qui l’accompagne nous ramènent à la fin de notre existence désormais futile. Finalement, nous avons peur d’avoir peur.”
Trois jours seulement ? En fait, le DR Sandra Stallaert nous emporte dans une aventure bien balisée et bien pensée.
Tout d’abord elle nous accompagne pendant 9 jours, pas trois : il faut se préparer au jeûne, une préparation alimentaire et une organisation. Et après le jeûne lui-même, la reprise alimentaire doit être progressive.
Et puis, le livre est très complet. Pour un auteur sérieux il faut avoir la connaissance de ce que l’on fait :
Pourquoi jeuner, se demande-t-elle. Et d’expliquer :
Ecoutez le podcast !
“Le jeûne est un formidable outil en matière de santé, tant au niveau préventif, en diminuant les facteurs de risque de maladies et en ralentissant le vieillissement, qu’au niveau thérapeutique, en complément de traitements. Les processus physiologiques d’adaptation permettent un nettoyage en profondeur des toxines accumulées au fil du temps, surtout dans les tissus graisseux. Votre organisme se régénère en détruisant les vieilles cellules, malades ou anormales, et il en produit de nouvelles. La présence de corps cétoniques et les modifications hormonales, dont la diminution de l’insuline et l’augmentation de l’hormone de croissance, complètent ces étonnants mécanismes naturels d’autoguérison.
Ce sont ces processus d’autorégulation qui induisent les nombreux effets préventifs et thérapeutiques d’un jeûne”.
“N’attendons pas d’être malades pour prendre soin de notre santé. Tout comme on a besoin de se poser et parfois de partir en vacances pour décompresser, prendre l’habitude de jeûner est une façon des plus bénéfiques d’octroyer une pause à son corps, à son âme et à son esprit. Se faire du bien pour un mieux-être et réactiver les forces d’autoguérison : c’est en ce sens que le jeûne occupe une place prépondérante en matière de prévention de la santé.”
La digestion consomme 30% de notre énergie. “Notre corps récupère ces 30% d’énergie pour se détoxifier, se réparer, éliminer les cellules, vieilles, malades ou anormales. Notre corps est comme remis à neuf. Tout dépend bien sûr de la durée du jeûne, de sa fréquence et d’une bonne hygiène de vie après la cure.
LE MYTHE DE LA CRÉATION DES MAORIS
Les Maoris arrivèrent en Nouvelle-Zélande depuis la Polynésie à bord de wakas (canoës) à partir de 1250 environ. Ils n’ont pas d’histoire écrite, mais leurs mythologies de la création nous ont été transmises par des conteurs. Même si des détails peuvent varier, le mythe de la création est globalement le même.
Au début, il y avait le vide, Te Kore. Dans ce vide surgirent deux dieux t Ranginui (Rangi), le Père Ciel, et Papatüânuku, la Terre Mère, qui étaient enlacés. Ces premiers parents donnèrent naissance à de nombreux enfants mâles qui vivaient ensemble, confinés dans l’obscurité. En grandissant les fils se demandèrent ce que cela ferait de vivre dans la lumière, Tümatauenga (ou Tü), le dieu de la Guerre, qui était le plus féroce, suggéra qu’ils tuent leurs parents pour le découvrir. Son frère Tâne (le dieu des Bois) n’était pas d’accord et dit qu’il serait préférable de les séparer ; ainsi, leur père resterait au-dessus d’eux et leur mère Se retrouverait au-dessous et les nourrirait. Les autres frères, Rongo (dieu de la Nourriture cultivée), Tanagaroa (dieu de la Mer) et Haumia-tiketike (dieu de Toute Nourriture non cultivée) unirent leurs forces pour les séparer, mais ils échouèrent, Finalement, Tâne réussit à les séparer en les repoussant à l’aide de ses jambes musclées et de ses larges épaules. C’est ainsi qu’il créa Te Ao Mârama le monde de la lumière. Papatüânuku pleura lors de la séparation et ses larmes formèrent les fleuves et les rivières. Tâne créa les premiers êtres humains, les étoiles, et amena la connaissance dans le monde.
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Ce livre apporte une lumière très claire sur le Qi Gong, mais pas seulement. Sur les liens entre les grands thèmes de la spiritualité. A commencer par le lien corps-esprit. Mais aussi, le lien, aujourd’hui indispensable avec les sciences cognitives. Plusieurs chapitres sont consacrés, successivement, aux approches scientifiques occidentales :
J’ai compris le rôle fondamental que le taoïsme a joué ans la relation de l’homme à la nature, sans pour autant aborder la question de la religion. Il a largement participé à la vision sur l’unicité du couple esprit/corps dont le concept commence à prendre place dans les pays occidentaux. J’ai appris à quel point les exercices de Qi Gong relient ces deux entités dans une indissociable continuité. Au-delà des gestes visibles provenant des mouvements du corp s’élabore une alchimie subtile interne qui ouvre à une autre dimension dans la compréhension holistique de l’humain. Elle se poursuit par la découverte des perceptions intérieures de son propre corps donnant accès à d’autres dimensions dans ses relations avec le monde extérieur, notamment par la perception de l’espace. Le Qi Gong est littéralement l’outil qui permet de partir à l’exploration de soi : de ce corps jusque-là inconnu dans lequel pourtant nous vivons et de ce cerveau dans les méandres desquels nous passons notre temps nous égarer. Il en résulte une perception renforcée de la conscience de soi et de sa place dans le monde.
Pour les taoïstes, l’homme n’a aucune mission à remplir ni le besoin de donner un sens à sa vie. Il se contente de se promener sur le chemin de son existence, le tao, qui peut se traduire par la voie. L’important n’est pas le but de ce cheminement, c’est le cheminement lui-même. Ainsi, la voie ne mène pas nécessairement à un but. La notion d’un objectif à atteindre semble illusoire, seul le moment présent et le pas s’effectuant sur le chemin sont importants. L’aspect cyclique de la vie est également une donnée importante pour les taoïstes. Tout est éternel recommencement.
Sur le plan sociétal, l’épanouissement de l’individu en Asie ne passe pas par la conquête d’une liberté individuelle sociale jugée illusoire, mais par la recherche d’une sérénité intérieure, fruit d’un apprentissage continu. Le trait le plus frappant du taoïsme est le développement de la perception de l’invisible. La perception de l’invisible peut s’illustrer par la capacité à considérer l’essence des évènements plutôt que les évènements eux-mêmes.
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LA SUITE (Des clés qui donnent envie de lire ce livre)
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Un livre écrit à trois, un côté rigoureux, sérieux, dans ce champ de la psychologie transpersonnelle, où l’on entendait des choses qui partaient un peu dans tous les sens.
Ses origines, ses concepts, et sa pratique… ce livre fait vraiment le tour du sujet. Et pourtant le départ de cette approche, à la fois de la spiritualité et de la psychologie humaine est étonnant, loin des sentiers battus.
Impossible d’en faire tout le tour, mais voici quelques extraits qui donnent une idée de l’importance et de l’intérêt de ce travail.
Et pour commencer, presque le plus simple, une des sources inspirant la psychologie transpersonnelle : Carl Jung.
Jung développe une psychologie ouverte à la parapsychologie, aux anomalies et aux psychologies non occidentales.
Cyrille CHAMPAGNE dirige un centre de recherche sur les expériences et les pratiques hypnotiques. Il exerce comme psychopraticien hypnologue, et forme des professionnels en dynamiques émotionnelles et relationnelles. Il défend l’approche constructiviste comme étant une clé de la compréhension de l’expérience humaine et de l’accompagnement thérapeutique.
Johann HENRY exerce la psychothérapie transpersonnelle et intégrale à Genève. Il anime régulièrement des sessions de respiration holotropique, en individuel et en groupe. En parallèle, il forme des thérapeutes et des soignants à l’écoute et à la relation thérapeutique, et supervise des équipes de travailleurs sociaux. Il est l’un des rares spécialistes francophones de la psychologie intégrale (K. Wilber).
Muriel ROJAS ZAMUDIO s’est orientée vers la psychanalyse et l’approche transpersonnelle. Auteure d’ouvrages de vulgarisation sur le recours aux images archétypales en psychothérapie et d’articles destinés à ses pairs, elle travaille actuellement sur l’intérêt d’un dialogue entre arts, spiritualité et psychanalyse dans l’accompagnement des névroses.
Aux origines aussi, des approches, des cultures, des pratiques, qui ne sont pas d’habitude en lien avec la psychologie.
À la fin du XIXe siècle, différents courants de croyances quant au fonctionnement de l’esprit humain et de l’expérience humaine sont en concurrence dans l’idéologie populaire européenne, récemment libérée des dogmes religieux institutionnels et portée par la philosophie méthodique et relativiste des lumières. La psychologie expérimentale, qui s’inspire des méthodologies de la biologie, émerge progressivement via les travaux de Gustave Fechner (1801-1887), Wilhelm Wundt (1832-1920) et Théodule Ribot (1839-1916). Cette discipline ne pénètrera l’idéologie populaire qu’au milieu du XXe siècle par la diffusion des propositions conceptuelles de psychanalystes, telles que la notion d’inconscient de Sigmund Freud (1856-1939), ou de comportementalistes, telles que la notion de conditionnement d’Ivan Pavlov (1849-1936),
(…) Ainsi émerge en Occident un « dualisme conscience-énergie », réunissant les courants autrefois nommés « spiritualistes » et « psychofluidistes », puis « spirites » et « magnétiseurs », où le corps humain possèderait un statut psychophysique qui se nommera bientôt « énergétique » ; et où l’esprit humain serait une partie d’une conscience au-delà de l’individuel, littéralement transpersonnelle, dotée de pouvoirs sur la matière, et permettant une relation dialogique avec des agents surnaturels. À partir des années 1920, cette doctrine est véhiculée par le new-age, qui se développe au travers de très nombreux ouvrages, et s’ancre dans l’imaginaire populaire occidental . Dans les années 1950, la culture américaine s’en empare, alors qu’il connaît un essor considérable dopé par le mouvement hippie des années 1960. Marque de son intégration au niveau socioculturel, la métaphysique conscience-énergie commence à être mobilisée comme une véritable épistémologie (au sens d’un cadre explicatif des phénomènes vécus). C’est-à-dire qu’elle va désormais servir, populairement, de base conceptuelle pour interpréter et appréhender de nombreuses expériences : personnelles, émotionnelles, familiales, motivationnelles, religieuses…
Il est l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, et a évolué vers la “Psychologie intégrale”. Il est connu pour son modèle de développement de la conscience selon 8 stades. Ces stades se répartissent selon 3 phases :
Ces trois phases correspondent donc à des modes de fonctionnement foncièrement différents • prépersonnelle personnelle —+ transpersonnelle prérationnelle -+ rationnelle -+ transrationnelle subconscient —+ conscience de soi -+ supraconscient…
L’utilisation de l’imaginaire est très présente dans les techniques reliées à la psychothérapie transpersonnelle. Le phénoménologies et les comportements induits par l’activité imaginative autorisent à catégoriser les expériences mobilisant l’imaginaire comme des états modifiés de Conscience. En effet, ces expériences répondent bien au critère de « déviation de l’expérience subjective par rapport aux normes de l’individu Dans les cultures occidentales, les individus portent très rarement leur attention sur des contenus imaginaires activement stimulés, et l’utilisation active de l’imaginaire constitue pour eux une expérience subjective très inhabituelle et hors-norme. Par utilisation de l’imaginaire, nous entendons ici une expérience d’immersion complète de l’attention dans les représentations imaginales : non pas de simples évocations, mais de véritables perceptions de contenus imaginés, sous forme d’images (symboles, paysages, personnages), de sons (ambiances, dialogues), et de sensations physiques (intéroception, toucher, système vestibulaire). Il ne s’agit donc pas de « penser à » une situation imaginaire, mais bien imaginer activement les contenus et d’en expérimenter le vécu. L’imaginaire est alors vécu dans le corps, et apparait subjectivement comme véhiculé par les capteurs sensoriels, de manière très analogue à l’expérience du rêve. Cette caractéristique conduit Robert Desoille (1890-1966) à désigner ces expériences par le vocable “rêve éveillé”. Toutefois, à la différence du rêve, le sujet reste parfaitement conscient que l’expérience est imaginée, et il la différencie du monde sensible. (…) Ces expériences imaginales sont accessibles de manière étonnamment rapide, elles ne nécessitent que très peu d’entraînement pour être vécues de manière stable et profonde, et semblent se déployer de manière automatique dès qu’elles sont stimulées. Au XXe siècle, plusieurs chercheurs se sont intéressés à des techniques permettant d’explorer ainsi l’imaginaire.
(…) De notre observation, aujourd’hui seules quelques méthodes d’accompagnement utilisent, à des degrés divers, des techniques imaginales approfondies : psychothérapie transpersonnelle, psychosynthèse, hypnose, sophrologie, yoga nidra et néo-chamanisme. Toutefois, si les praticiens de ces méthodes mobilisent ces techniques et en observent des effets, les ressorts de celles-ci leur restent majoritairement inconnus. Les correspondances que nous avons indiquées entre phénoménologie imaginale, états de conscience spécifiques et affects spécifiques, incitent à approfondir la recherche dans ce domaine.
quand le développement personnel vise à révéler la singularité de l’individu au-delà des conditionnements du collectif, lui permettant ainsi de trouver et d’exprimer librement son plein potentiel (passage de la dépendance à l’indépendance), le développement transpersonnel serait l’ensemble des outils et des pratiques favorisant l’émergence et le déploiement de cette conscience transpersonnelle, holonique, simultanément individuelle et collective, singulière et universelle, formelle et (progressivement) subtile. En renforçant la conscience non pas du Moi (conscience prépersonnelle égocentrique), ni même du Je (conscience personnelle ethnocentrée voire mondo-centrée), mais celle du Nous (conscience transpersonnelle kosmocentrée qui transcende et inclut à la fois le Moi et le Je), le développement transpersonnel aiderait à libérer le potentiel des collectifs, qu’ils soient petits (une famille, une équipe) ou plus vastes (la société, l’humanité), voire interespèces (incluant les vivants humains et non humains). Tandis que le développement personnel a permis aux individus de se différencier en tant que cellule, unique, autonome et efficace, les pratiques de développement transpersonnel permettraient de (ré)intégrer la conscience-cellule individuelle au sein de la conscience-organe (groupe) à laquelle elle participe, elle-même intégrée dans la conscience-organisme (métagroupe) au sein de laquelle elle œuvre, et ainsi de suite.
L’exemple de Johann Henry (l’interviewé) : alliant essentiellement inspirations psychanalytique, gestaltiste, transpersonnelle et intégrale. Son intérêt, tant dans ses recherches que dans sa pratique clinique, se porte tout particulièrement sur l’accompagnement de la délicate transition entre les stades de conscience dits « personnels » et les stades dits « transpersonnels ». À cette fin, il aime explorer, notamment dans les sessions de groupe qu’il anime, le potentiel d’alliance entre la respiration holotropique, la méditation, les pratiques corporelles et le psychodrame transpersonnel.
Celui de Muriel Rojas Zamudio : diplômée en Arts et Lettres (arts scéniques et plastiques), avant de s’orienter vers la psychanalyse puis la psychologie transpersonnelle. Elle se positionne en tant que praticienne dont le travail se nourrit d’apports multiréférentiels — auteurs et techniques que la clinique invite à (re)visiter —, c’est dans les médiations artistiques et l’art-thérapie éclairés par la psychanalyse qu’elle a finalement trouvé l’espace exploratoire lui permettant d’articuler ce qui fonde sa pratique : l’expression artistique comme forme de langage de l’imaginaire, la posture du thérapeute comme pivot de l’accompagnement, et le questionnement du vécu, passé ou présent, comme ouverture vers un au-delà du Moi (identité ontologique, inscription dans l’espèce humaine, sens de l’expérience humaine, etc.).
Cyrille Champagne : ses recherches questionnent les effets cognitifs et comportementaux des techniques et des grilles de lecture mobilisées par les différentes pratiques de l’accompagnement (thérapies, développement personnel, coaching…). En particulier, elles étudient les interactions entre attentes, expériences vécues, et interprétations de ces expériences. Cyrille Champagne enseigne sur ces thèmes, sous forme de conférences « Hypnologie », rediffusées en vidéo sur la chaîne YouTube de I’ARCHE. Il soutient une information publique quant aux aprioris culturels et quant aux finalités des différentes pratiques de l’accompagnement, et il défend l’intérêt d’une éducation à la psychologie, à la relation à autrui, et à une hygiène cognitive et émotionnelle.
Une belle idée pour vivre “Le pouvoir créatif du conte pour révéler votre enfant intérieur”. Accompagnées par Isabelle de Lisle nous vivons une sorte de ré-enchantement de l’existence.
Retrouver la conscience élargie qui est celle de l’enfance.
“Le réveil de l’enfant d’or” nous propose une série de contes, dits par l’auteur (au travers de QR Codes en accès avec votre portable), sept contes initiatiques originaux, dans une logique “d’alignement énergétique”… celui des chakras.
ASMR Autonomous Sensory Meridian Response
Le frisson. Réveille l’enfant d’or, l’enfant d’or qui dort en toi. Laisse l’enfant, le frisson, le frisson de l’enfant d’or. Que vienne le souffle de l’enfant embuer ton visage, le souffle de l’enfant, entourer ton village.
Ecoute, et frissonne, un mouvement de vie intérieure.
L’interprétation de ces contes est largement développée pour accompagner ensuite notre réflexion.
Mais au préalable, Isabelle de Lisle nous dit “Les pouvoirs enchanteurs de l’enfant intérieur”.
À l’instar de cultures ancestrales, les contes et légendes d’aujourd’hui parlent à l’inconscient, ce qui leur confère une dimension thérapeutique. L’état de transe que procure le conte aide au décryptage de nos quêtes existentielles, ouvre la conscience, alimente nos intuitions et favorise largement les processus d’éducation émotionnelle. Si le conscient s’exprime à partir de perceptions sensorielles, de représentations et de mots, l’inconscient a intégré les situations qui ont généré des émotions et tout ce qui fut vécu, avant la parole, par le corps et les expériences extrasensorielles durant la petite enfance. Invitant à plonger dans les profondeurs de l’inconscient, les contes métaphoriques sont utilisés couramment lors d’accompagnement thérapeutique. A l’époque des neurosciences, les techniques de visualisation et d’hypnose sont reconnues comme applications contemporaines de voyages intérieurs. L’inconscient individuel peut, dans les contes, capter mystérieusement les solutions à travers les archétypes empruntés au monde de l’inconscient collectif. Il perçoit dans une autre dimension les pouvoirs de transformation. (…)
L’enfant d’or est une rencontre lumineuse entre les parts de l’enfant divin et de l’enfant magique en Soi. Cette retrouvaille archétypale permet l’émergence de l’essence de l’être, qui a toujours été là, porteur de forces originelles, de qualités d’étonnement et de nouveauté. Cet enfant est éternel car en quête d’accomplissement et en devenir constant. L’archétype de l’Enfant magique voit la beauté en tout et incarne tant le pouvoir d’imagination qu’une conviction que tout est possible. L’enfant divin, associé à l’innocence et la pureté, a une fonction de rédempteur. Présent dans les mythes et les contes en tant que porteur de notre guérison, il est doté d’un pouvoir d’influence sur notre destinée. Nous pouvons imaginer cette union dans une aura de lumière dorée, l’or étant la couleur de la connaissance spirituelle et de la sagesse originelle. Cette part de Soi sans filtres continue de s’épanouir dans une existence hors d’âge. L’enfant vit sans que nous ayons à y penser. Explorer cette part humaine, loin de toute régression infantile, bien au contraire, c’est permettre que des parents intérieurs se réveillent à leur tour, pour lui prodiguer de l’attention et des soins. L’aimer sans condition dans sa vulnérabilité et son innocence et le laisser se réveiller en confiance (…)
Toute une pédagogie, un accompagnement, est donc là pour nous aider à développer ce pouvoir créatif que cette approche de l’enfant intérieur propose.
Chaque carte apporte une action spécifique sur le Soi. par exemple : L’enracinement * Activez votre ancrage. Ou bien : L’aigle * Activez votre vision globale
Trois développements orientent chaque fois l’exercice : Visualisez – Ancrez – Créez
Bien sûr, reste votre propre part de créativité, une fois l’approche installée : inventez de nouvelles histoires !
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Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi… vers le soi. C’est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l’homme moderne. Car il s’agit bien, aujourd’hui, de réenchanter le monde : “En évoquant le monde occidental moderne, Jung souligne l’extraordinaire progrès de la conscience humaine et tous les avantages qui en découlent : différenciation, connaissance, morale universelle des droits de l’homme, progrès scientifiques et techniques, etc. Mais il déplore aussi le prix à payer de cet essor si intense et si rapide de la conscience et dénonce une triple amputation de l’homme moderne : rupture avec la nature, avec le passé, avec le cœur et l’intériorité.” (F. Lenoir p. 302)
L’exemple du Soi et du Moi qu’il faut distinguer précisément, est caractéristique et essentiel à l’œuvre de Jung, qui écrit : ” Le moi n’étant que le du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché ; ce n’est qu’un complexe parmi beaucoup d’autres. Il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le Soi, le moi n étant que le sujet de ma conscience, alors que le Soi est le sujet de la totalité, y compris l’inconscient. En ce sens, le Soi serait une grandeur (idéelle) qui comprend en elle le moi. Il apparaît volontiers dans l’imagination inconsciente sous l’aspect d’une personnalité supérieure ou idéale, un peu comme le Faust de Goethe ou le Zarathoustra de Nietzsche “(Les types psychologiques 1921).
Comme pour tous les concepts que nous présente Frédéric Lenoir, l’éclairage est simple, complet. Il explique : “Terme emprunté à la philosophie hindoue des Upanishad, le Soi représente donc le centre de la totalité de l’âme (conscience, inconscient personnel et inconscient collectif), comme le moi est le centre de la conscience. Il en est aussi le principe directeur, le guide.”
L’ensemble des concepts psychanalytiques Jungiens sont restitués par Frédéric Lenoir, qui est un grand pédagogue en même temps qu’un chercheur. Et d’abord, bien sûr, le conscient, l’inconscient, en éclairant l’origine de ce dernier à partir de Spinoza, le philosophe dont il est aussi spécialiste.
“Jung constate que le conscient et l’inconscient font rarement coïncider complètement leurs contenus et leurs tendances, En fait, l’inconscient se comporte, face la conscience, sur un mode de compensation ou de complémentarité. Jung fait aussi le constat d’une césure de plus en plus importante chez l’homme moderne entre le conscient et l’inconscient, source de névroses et de psychoses.” (p. 95). La méthode de Jung va consister à travailler par introspection à suspendre le jugement conscient, pour favoriser l’émergence des contenus inconscients de la psyché.
Ce livre de plus de 300 page se lit, s’étudie, sinon se dévore, sans mal, que l’on connaisse déjà le génie de Jung ou qu’on le découvre. Il débute avec un éclairage de sa vie, qui éclaire son parcours de “découvreur”, sa “pensée imaginative et la fonction transcendante”. On comprend très bien comment toute cette œuvre est reliée à une réflexion sur la religion, et devient en même temps une révolution de la psychologie et une approche spirituelle approfondie. Frédéric Lenoir consacre une grande partie de l’ouvrage à “l’expérience intérieure” : le concept jungien du “numineux”, la “nécessité d’une vie symbolique”, la problématique d’un Dieu extérieur au divin intérieur…
Pensée imaginative, fonction transcendante, imagination active
L’inconscient collectif
L’archétype
Le Yin et le Yang (anima et animus), Y-king et synchronicité
Le processus d’individuation
Frédéric Lenoir vous donne ici la substantifique moelle de cet ouvrage important…
Mais je vous conseille quand-même de le lire, le méditer, et trouver, cultiver, votre Soi, votre processus d’individuation.
” La spiritualité n’existe pas en dehors de l’intériorité. Sinon, on verse dans l’idéologie. Dans ce « Petit Traité de vie intérieure », j’ai voulu unifier l’expérience mystique, la psychologie des profondeurs et la philosophie, parce qu’elles nous disent la même chose de l’être humain. De ses contradictions, de ses parts d’ombre et des forces de bonté enfouies dans le cœur de tout être humain. Il faut apprendre à se connaître et à s’aimer. Que l’on soit croyant ou athée, c’est le point de départ de la quête spirituelle.”
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Annie Hoyaux, dans son ouvrage "Contacts avec une autre dimension", se plonge dans un récit personnel et introspectif, explorant des expériences qui transcendent la compréhension ordinaire. Le choix des thèmes, empruntant à la fois au mystique et au quotidien,...
"Bulles de vie" d'Eléonore Lamagi est un recueil d'histoires et de réflexions personnelles, reflétant une exploration profonde de la vie quotidienne, de ses moments simples et de ses émotions complexes. L'auteur vise à capturer l'essence de l'expérience humaine à...
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Ce mystérieux sentiment inconditionnel des animaux présents à nos cotés est une opportunité inespérée pour sortir de siècles de conditionnements qui nous ont désorientés de notre désir, nous éloignant de notre nature authentique. Nous pouvons retrouver le chemin de cette première source accessible qui nous ramènera progressivement a considérer une source première, à la fois plus lointaine mais si proche ; je l’appellerai Source divine, christique Source de vie. A cette condition, nous pourrons nous libérer progressivement de nos monstres intérieurs qui hantent depuis si longtemps notre abîme d’inconscience comme des ombres captivantes de notre caverne. Séparés du dedans, la folie meurtrière s’est emparée de l’esprit humain. Elle cessera son emprise dans la conscience d’être de nouveau reliés à la grande toile cosmique qui enveloppe et harmonise tout ce qui est. Il nous faut donc remettre en dedans de nous ce que nous avons, pendant si longtemps, projeté en dehors. Pour cela, il est nécessaire de comprendre la réalité extérieure comme une création illusoire à interpréter. A cette condition seulement, nous pouvons accéder au monde sensible, celui que les animaux connaissent bien et que notre âme vient reconnaître ici-bas à travers l’expérience humaine.
Tout attend d’être contacté et c’est cette expérience que nous faisons quand nous vivons au plus près de la nature extérieure ou de notre intériorité, ou bien des deux ! La résurgence du chamanisme et, comme nous le disions plus haut, la parole donnée progressivement aux peuples autochtones montrent à quel point nous avons besoin de rester cri lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (le C. Jung. L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
Revenons sur une notion qui n’est pas toujours très claire : celle de l’âme. Nous devons avant tout la considérer comme une énergie, ce qu’elle est bien évidemment. Mais le préciser permet d’éviter l’éternelle préoccupation comptable ! En effet, nous sommes tellement identifiés à notre individualité que nous assimilons l’âme à notre corps. Pour la plupart des gens, une personne = une âme. Mais la réalité spirituelle est bien plus complexe et il conviendrait davantage de raisonner en termes de collectif (un soleil) dont les rayons sont les émanations qui viennent déclencher l’expérience dans la matière à travers tous les règnes. L’espèce humaine porte donc l’émanation qui est à la fois dans le minéral, le végétal et l’animal. Ce n’est pas une question de chronologie, de temporalité, mais de coexistence. La seule différence réside dans l’éveil de la conscience qui embrasse simultanément tous les règnes. Cette conscience est Une, c’est pourquoi il est possible d’entrer en contact avec l’ensemble du vivant à tout instant. Le primatologue Frans de Waal donne cette image toute simple de l’iceberg : sa partie immergée, la plus importante, correspond à ce qui réunit toutes les espèces animales, nous compris. La minuscule partie émergée correspond à la spécificité humaine. Les sciences humaines sont dingues de ce tout petit bout-là ! Mais pour moi, scientifique, l’iceberg est intéressant dans son ensemble.
(…) nous avons besoin de rester en lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (C. Jung). L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
C’est un petit livre, avec un petit prix, qui peut produire de grands effets. Dans un style très direct, Madame B explique, fait toucher du doigt, fait ressentir, une manière positive de penser sa vie et de la simplifier.
Le livre s’accompagne d’exercices, simples et efficaces. Il pose quelques grands thèmes, des questions que chacun rencontre dans sa vie, comme le montre cet extrait du sommaire :
Le positif versus le négatif / Exercice “Roue de la vie” / La solitude et le silence / La surconsommation / Le couple / Les adolescents / Le vivre autrement
Qu’est-ce que la psychologie positive, et qu’est-ce qu’elle pourrait vous apporter de plus dans votre vie ?
Selon M. Seligman, la psychologie positive vise cinq paliers, les voici :
Ces cinq paliers influent sur votre bien-être, donc votre mieux-être, et ce, que ce soit sur le plan des émotions, des relations humaines, du sens de la vie et celui que vous lui accordez.
Lots d’une consultation en psychologie positive, le but n’est pas d’avoir une communication à sens unique comme il est pratiqué en psychologie traditionnelle. Le thérapeute fera travailler le patient avec des exercices appropriés à ses besoins et que celui-ci pourra refaire seul chez lui entre les séances. Le but est de vous faire travailler sur vous-même avec les bons outils. Cette approche peut convenir dans plusieurs situations, mais en la vie ou la sécurité de la personne ne doit pas être mise en danger, comme avoir des idées suicidaires, ou vouloir faire mal à autrui. Elle peut traiter plusieurs problèmes tels que l’anxiété de performance ou toute autre forme d’anxiété, le stress, la routine, la confiance en soi, l’estime de soi, les remises en question, les quêtes d’identité, la dépression mineure et légère, etc. La liste est longue, mais ce qu’il faut retenir, c’est que l’objectif est d’améliorer votre quotidien, sous tous ses angles, en entretenant une vision positive de la vie.
Cette étape est importante, car c’est la base, c’est elle qui vous permet de cheminer. Il faut se concentrer davantage sur les émotions positives. Cela ne veut pas simplement dire qu’il faut sourire davantage. Un simple sourire ne rendra pas votre vie plus positive, c’est plus complexe que ça ! C’est la capacité à être optimiste envers le passé, dans le présent et pour le futur.
L’engagement est un don de soi que l’on fait à l’autre. Il faut voir si vous y accordez assez d’importance, êtes- vous en mesure d’y mettre assez d’énergie ? C’est un investissement, un travail à long terme qui deviendra bénéfique pour vous avant tout.
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EXTRAITS
… le comportement d’un individu qui se conforme à une éthique en conscience de soi et des autres. Dans toutes les cultures, est qualifié de « sage » la personne qui sait mettre en pratique un ensemble de qualités vertueuses en s’appuyant sur « un savoir raisonné » : la prudence éclairée, la modération dans sa conduite, la tempérance, l’humilité, le calme, la sincérité, le discernement, la justice. Les philosophes grecs ont fait de ce concept un idéal de vie, un état de perfection qui doit mener au bonheur suprême.
La sagesse ne peut être ni une science ni une technique, c’est un savoir-vivre.
ARISTOTE
Il faut bien admettre qu’à l’époque où la pensée libérale incite à l’individualisme et .invite à l’excès, ce qui peut être perçu comme une forme d’ascétisme paraît vite impossible à atteindre, quand il n’est pas considéré comme quelque chose d’insupportable tant il est vrai que le matérialisme contemporain s’oppose radicalement au détachement spirituel et matériel qui caractérise la sagesse dans les diverses sociétés. Plus qu’un « savoir-être », elle est à la fois une intériorité qui mène à la quête de sens et au développement personnel, et une extériorité qui s’exprime par une proximité avec la nature et une capacité à lire les signes qu’elle envoie ; en découle la nécessité actuelle de respecter et de protéger cette mère créatrice et régénératrice. Par voie de conséquence, sagesse et religiosité ont aussi un lien. Dans l’inconscient collectif des sociétés occidentales, elle est affiliée à l’idéal judéo-chrétien mis en pratique dans les communautés monastiques qui en faisaient un art de se comporter face aux diverses situations de l’existence. (…)
Les excès du monde occidentalisé amènent un nombre grandissant de personnes à s’inscrire dans une démarche de résistance ou de rupture, comme pour retrouver un sens des valeurs et de la modération.
On pourrait penser que cette sédition touche uniquement ceux que la machine néolibérale exploite, mais les pièces maîtresses commencent elles aussi à grincer : 83 % des cadres pensent à une reconversion ou l’ont envisagée ; 14 % l’ont déjà effectuée. Malgré leur bonne situation, ils ne s’épanouissent plus dans leur travail et veulent donner du sens à leur métier en se faisant plaisir et en se rendant utile à la société. La juriste devient fromagère ou maraîchère. À l’occasion, elle s’engage dans une ONG, tandis que l’ingénieur en télécommunication se métamorphose en cultivateur de bambous ou en éleveur d’alpagas. Lassés des tensions du bureau et de l’exigence de rentabilité, ils veulent vivre à leur rythme et de leur passion. En se recyclant dans le social ou dans l’artisanat, en ouvrant un petit commerce, ils choisissent de se reconnecter avec le concret et le local ; un apaisement qui fait figure d’assagissement par rapport à ce qu’était leur vie d’avant. (…)
Le simple fait de manger devient un acte partisan. On mange « bio On cherche du « sans gluten 34 % des Français seraient fléxitariens en favorisant leur consommation de légumes et en réduisant celle de la viande (Kantar Worldpanel, 2017) ; 5 % seraient végétariens (Ifop, 2017) ; 0,5 % opteraient carrément pour le végan (Xerfi, 2018). (…)
« L’éveil » passe par le respect de tout ce qui vit ; ce qui exclut toute mise à mort volontaire ou même toute interférence avec la vie animale. (…).
Le jeûne intermittent ou thérapeutique fait également de plus en plus d’adeptes ; il rappelle les pratiques religieuses ancestrales des chrétiens, des musulmans et des Juifs, soucieux de purifier leur esprit et de rééquilibrer leur organisme à un moment de l’année.
On observe un allant similaire dans le domaine du bien-être et de la santé : 60 % des Français ont déjà consulté un spécialiste en médecine alternative et complémentaire ; 40 % d’entre eux y auraient recours régulièrement (Harris Interactive, 2019). Des chiffres qui sont en constante augmentation, bien que leurs effets ne soient pas prouvés. Aromathérapie, homéopathie, biomagnétisme, acupuncture, hypnose, reiki, sophrologie, yoga, ayurvéda : des pratiques inspirées, pour la plupart, de méthodes traditionnelles naturelles ou orientales qui rassurent et apaisent, contrairement à une médecine conventionnelle invasive et discréditée par de nombreuses affaires comme le scandale du Mediator (2010) (…)
De son côté Spiritualités Magazine s’interroge sur la sagesse et vous propose ces vidéos
Pour commencer, la sagesse antique c’est quoi, d’où ça vient ?
Et la sagesse, sans doute bien différente d’Asie ? Par exemple avec le Taoïsme
Et peut-on s’inspirer aujourd’hui, et dans notre culture, du Taoïsme ?
Des trésors de sagesse tibétaine, pour les petits et pour les grands. Des contes qui nous transportent dans un autre monde, une sagesse très ancienne. Un vaste champ d’idées philosophiques s’ouvre devant nous, des chemins spirituels se dessinent. En fait, il s’agit de se laisser porter, que l’on soit petit ou grand, et de baigner dans cet univers de traditions tibétaines qui nous enchantent et nous ouvrent aux mystère de la ressemblance et de la singularité des humains, des civilisations, des histoires. De belles illustrations, des couleurs, des formes inhabituelles viennent en même temps nous émouvoir.
Ce livre naquit de l’envie des auteurs, Charly, Charlotte et Chok, de raconter en français, les plus beaux contes du Tibet.
Leur intention, expliquent-ils, est de permettre à l’essence de la pensée tibétaine de venir bercer les nuits de vos petits. Les morales et les valeurs y sont souvent éloignées de celles que nous connaissons, comme la notion de mort qui, au Tibet, n’est pas vue comme une fin mais comme un passage vers une nouvelle aventure. Ces contes sont donc une invitation à ouvrir son esprit et à percevoir le monde d’un nouveau regard.
Trésors de Sagesse au Tibet est le premier opus d’une collection à venir, Un ensemble de projets littéraires pour permettre à toutes les cultures ancestrales et sacrées du monde de trouver leur voie vers le cœur de nos petits. Car tout l’intérêt de cet ouvrage est bien là : permettre une découverte commune (parent – enfant) d’une culture de l’autre bout du monde en créant de doux moments de complicité entre vous.
Visitez le site de La Goutte Créative pour connaître une très sympathique démarche éditoriale et de diffusion des cultures du monde.
N’hésitez pas à vous procurer ce trésor, ici, dans la librairie en ligne de Spiritualités Magazine
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Ce livre inattendu de Christophe André révèle à chacun ce qui a été pour l’auteur sa propre révélation : un besoin immense de consolation, qui reste souvent masqué derrière d’autres problématiques. Il nous propose ici tout un “art de la consolation”
Il suffit d’ouvrir un livre témoignant de la traversée d’épreuves de toutes sortes pour découvrir que la nature y est souvent une source immense de réconfort. Et que ses bienfaits vont bien au-delà d’une simple fuite d’un réel trop douloureux; ils relèvent davantage d’une intelligence vitale et profonde, d’un réflexe immémorial.
Se tourner vers la nature lorsqu’on est dans la peine et l’adversité, c’est plus qu’une distraction, c’est une forme de consolation. Qui prend le visage d’une régression, mais consolante : une régression comprise comme un réenracinement. Redevenir des animaux, voire des végétaux, sans mots et donc sans maux superflus. Etty Hillesum écrit ainsi : « Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d’être93. » En quittant le monde du mental, on découvre qu’on peut quitter parfois l’univers de la souffrance mentale et se contenter d’affronter l’adversité qui est là, sans en rajouter par nos pensées.
À la source de l’amour des humains pour la nature, se trouve la biophilie : ce sentiment obscur et profond que notre place est là, et que s’y trouve aussi l’essentiel de ce qui peut nous nourrir, nous porter, nous réparer, nous consoler. L’audelà est peut-être magnifique, tout y sera peut-être restauré et réparé, toutes nos blessures y seront peut-être guéries pour toujours ; mais l’ici-bas est consolateur…
Les consolations de la nature vont au-delà d’une aide ponctuelle, liée à un instant de soulagement offert par sa contemplation. Elles s’exercent aussi sur la durée, pour tenir bon face à une adversité prolongée, comme le raconte Rosa Luxemburg :
Lettre du 15 mars 1917 : Et à la fin, sans doute, tout s’éclaircira […]; après tout, je me réjouis déjà tellement de la vie.
Tous les jours je rends visite à une toute petite coccinelle rouge avec deux points noirs sur le dos, que je maintiens en vie depuis une semaine sur une branche, malgré le vent et le froid, dans un chaud bandage de coton
This unexpected book by Christophe André reveals to everyone what was for the author his own revelation: an immense need for consolation, which often remains hidden behind other problems. Here he proposes a whole «art of consolation»
Excerpt
Biophilia and bioconsolation (nature)
It is enough to open a book testifying to the crossing of trials of all kinds to discover that nature is often an immense source of comfort. And that its benefits go far beyond a mere flight from a reality that is too painful; they are more the result of a vital and profound intelligence, of an immemorial reflex.
To turn to nature when one is in pain and adversity is more than a distraction, it is a form of consolation. Which takes the face of a regression, but consoling: a regression understood as a re-engagement. To become again animals, or even plants, without words and therefore without superfluous evils. Etty Hillesum writes: “You have to become as simple and as dumb as the wheat that grows or the rain that falls. You have to be content to be.” When we leave the world of the mind, we discover that we can sometimes leave the universe of mental suffering and be content to face the adversity that is there, without adding anything by our thoughts.
At the source of human love for nature is biophilia: the obscure and profound feeling that our place is there, and that there is also the essence of what can nourish us, carry us, repair us, console us. The Aude may be beautiful, everything may be restored and repaired, all our wounds may be healed forever; but the here below is comforting…
The consolations of nature go beyond a one-time help, linked to a moment of relief offered by his contemplation. They also last for a long time to keep up with prolonged adversity, as Rosa Luxemburg says:
Letter of March 15, 1917: And in the end, no doubt, everything will be clear […]; after all, I am already so happy with life.
Every day I visit a tiny little red ladybug with two black dots on my back, which I have kept alive for a week on a branch, despite the wind and the cold, in a warm cotton bandage
Tant de livres, encore, qui parlent de la méditation… qui est une expérience à vivre, et non une pratique sur laquelle se renseigner.
Aujourd’hui, la méditation est à la portée de tous. Par les livres, comme en témoigne la liste que nous vous donnons, par les vidéos les podcasts et les réseaux sociaux… Sans parler de toutes les technologies que l’on peut associer à la méditation
Exemple : “Enceinte audio nomade, sans ondes in écran, Morphée propose 210 séances de relaxation et méditation guidées, favorisant un endormissement serein tout en générant un sommeil réparateur. On en connait les bienfaits, la diversité des pratiques”
Ou encore, toutes ces applications (pour portables) qui constituent un véritable “marché de la méditation” d’après frenchweb.fr ou encore d’après Sud Oues : Lâcher prise sans lâcher son smartphone : le boom des applications de méditation.
La seule vraie question est de la pratiquer soi-même, régulièrement, et de relier sa méditation à une intention, une intentionalité profonde qui invite l’être tout entier. Et de l’introduire dans les institutions, les groupes, pour apaiser, ouvrir l’esprit, faciliter le dialogue, limiter la souffrance. En fait, la pratique collective de la méditation, par exemple en classe, en entreprise (voir cette photo d’ingénieurs méditant), à l’hôpital… est un enjeu spirituel et humain de première importance, qui crée de l’harmonie, de la bienveillance, au niveau collectif, sans parler des effets pour la personne et pour son élévation spirituelle.
Voici un florilège de livres consacrés à la méditation. Mais n’oublions pas que nombre de livres de spiritualité proposent de nombreux exercices, des pratiques indispensables pour ne pas rester descriptif et théorique, dont très souvent des méditations.
MÉDITER À COEUR OUVERT Frédéric.. Lenoir POCKET
Livre accompagné de méditations guidées, Frédéric Lenoir introduit dans cette pratique la notion de cœur
MON CAHIER MÉDITATION NEW Christiane Beaugé, Isabelle Maroger, Mademoiselle Eve SOLAR
Des édition qui ont publié de nombreux livres de méditation, notamment pour les enfants
LA MÉDITATION DE PLEINE CONSCIENCE POUR LES NULS POCHE, Shamash Alidina FIRST ÉDITIONS
Il y a de tout pour les nuls ! Si on a encore des doutes sur les bienfaits…
50 MÉDITATIONS POUR MIEUX S’AIMER Fabrice Midal POCKET
Le discours du livre n’y va pas par 4 chemins :
Tu as peur de te rencontrer. Sais-tu que tous tes problèmes viennent de là ?
Tu ne peux pas prendre soin des autres si tu ne prends pas d’abord soin de toi.
Tu ne peux pas aimer les autres si tu ne t’aimes pas d’abord toi.
etc.
TOUT EST MÉDITATION Deepak Chopra LIZZIE
Un pas vers l’éveil ! Présentation audio
MÉDITER POUR SURMONTER UNE ÉPREUVE – UNE PRATIQUE POUR VIVRE PLEINEMENT L’INSTANT PRÉSENT – LES ATELIERS DU MEIUX VIVRE Céline Tran FIRST ÉDITIONS
Quand l’occasion de méditer prend des chemins non voulus
MON CAHIER MÉDITATION AVEC LE SON Isabelle Maroger SOLAR
Avec le son tout devient simple !
MÉDITER SANS SE PRENDRE LA TÊTE Fabrice Midal, Fabrice Midal LIZZIE
Si vous n’êtes pas convaincu par le livre précédent…
Les vidéos de méditation sont légion, et le nombre de vues est impressionnant. Voici un best of commenté.
Cédric Michel (champion toutes catégories de la diversité des méditations) – Bulles de Sérénité
547 k abonnés
4,5 millions de vues
L’un des thèmes majeurs est la méditation pour trouver la sérénité, le calme, se relâcher, lâcher prise…
De la musique à 13 millions de vues
La méditation bouddhiste à 1,6 million de vues
Doctissimo s’y met. Avec un petit succès : 35000 vues seulement
Méditation pour se recentrer
Christophe André explique, explique, et favorise le déploiement de la pratique partout où c’est utile
Voir aussi l’article sur AquitaineOnLine
Bien avant toutes ces recherches sur les sauvages des villes, l’entomologiste Robcrt Pyle évoque le premier “l’extinction de l’expérience” des humains en ville. Dès 1993, il estime que le contact avec la nature est vital pour forger notre intimité émotionnelle avec elle. L’idée est ensuite reprise ct répandue par le journaliste américain Richard Louv qui publie un best-seller, Last Child in the Woods. En jouant de moins en moins leurs aventures et leurs histoires imaginaires à travers les branchages et les herbes hautes, les bambins d’Homo urbanus ne se construiraient plus de la même façon. De plus en plus déconnecté de la nature, leur imaginaire ferait de moins en moins référence leurs exploits, leurs malheurs ou leurs petits bonheurs “sauvages”
Et l’on se rend compte que oui, les urbains reconnaissent très peu les espèces sauvages et locales qui cohabitent avec eux. Au Chili par exemple, la majorité des arbres plantés en ville sont des espèces venues d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Si l’on demande aux habitants le nom de trois arbres, plus de 75 % des interrogés nomment des espèces exotiques comme les pommiers et les palmiers.
Les enfants identifient plus facilement les espèces exotiques que les locales. Présentez des enfants un toucan et un merle noir en France, ils seront près de la moitié à reconnaître le toucan. Un quart seulement saura nommer le merle pourtant très commun en ville, aussi bien sur les toits que dans les parcs. Ils sont aussi plus enclins à vouloir protéger des espèces exotiques qu’ils ne rencontrent jamais comme les baleines et les grands félins12. Mais ils ne sont pas les seuls. D’autres bambins européens, marocains, népalais et turcs pensent de même. Pourquoi ? D’après les chercheurs, ce serait l’homogénéité des messages médiatiques en faveur de ces espèces qui influencerait les enfants. Et pourtant ce n’est pas faute de capacité d’apprentissage ni de mémoire. Puisqu’ils sont capables de reconnaître les 493 “espèces” de Pokémon. Un nombre trois fois plus important que les animaux et plantes dont la protection est prioritaire au niveau mondial.
Enfin, les enfants ne mettent plus le nez dehors. En 2009, la fréquence des visites dans les milieux naturels du Royaume-Uni était d’une ou deux fois par semaine pour la moitié des personnes adultes qui avaient été interrogées. Mais seuls 20 % des enfants allaient s’y balader. Aux États-Unis, la moitié des enfants ne pratiquent aucune activité en extérieur et, quand ils le font, ils y consacrent de moins en moins de temps. Entre 1997 et 2003, l’activité de plein air a perdu dix précieuses minutes. D’ailleurs, les visites dans les grands parcs nationaux subissent également une baisse constante. Quant à la découverte des insectes — oui, celle où l’on s’amuse à regarder ou à attraper les fourmis ou les gendarmes, coccinelles, punaises –, c’est une chose qui est complètement inconnue à certains Japonais et cette absence d’expérience a doublé en dix ans. Même grimper aux arbres, qui est le summum de l’aventure lorsqu’on est petit, devient une expérience rare13
Est-ce dû au temps passé devant les écrans de toute sorte et à l’urbanisation ? Probablement. En France, un enfant se plante devant des images virtuelles plus de quatre heures par jour, bien au-delà de la limite des deux heures quotidiennes recommandées.
« Si tu nies pas très occupé, médite vingt minutes ; si tu es occupé, médite une heure, » SAGESSE ZEN
J’enquêtais sur un phénomène de la méditation quand je découvris la formation à la pleine conscience. Huit semaines pour apprivoiser une pleine présence au quotidien. Cet art de l’attention est inspiré des pratiques et connaissances de la philosophie bouddhiste et éclairé par la recherche actuelle en sciences du cerveau et de la pensée. Cette pratique individuelle répond à nos besoins contemporains de ralentir, de faire preuve d’attention et de douceur pour mieux se reconnecter avec soi et avec le monde
Si la présence était une science, elle s’appellerait pleine conscience. Une qualité d’attention dans le mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien.
Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose…
Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.
La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien. Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose… Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.
La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement
Ici… devinez… tout simplement : pratiquez une de vos habitudes quotidiennes en ralentissant chaque geste
Méditer la montagne c’est apprendre faire l’expérience du changement dans la tranquillité. Le corps assis devient la montagne, la tète son sommet, les bras ses côtés, le bassin et les jambes sur le coussin sa base inébranlable. Passent le jour et la nuit, le vent et les intempéries, et la montagne est toujours là, immuable. L’exercice me ramène ma nature changeante : comme les incertitudes de la météo, des émotions, imprévisibles, me traversent. Méditer, je le comprends, n’est pas s’extraire du mouvement de la vie pour s’en protéger, mais se laisser toucher sans perdre pour autant sa stabilité. En demeurant cette base solide sur laquelle les autres peuvent compter.
Voulez-vous méditer comme la montagne ?
Assis, respirant, le dos droit, stable sur un coussin, visualisez le sommet de votre choix, une belle montagne avec sa base solide enracinée dans la roche et son sommet élancé qui tutoie les nuages Vous y êtes ? Alors vous pouvez maintenant « intégrer » cette montagne en vous, accueillir sa force et sa dignité.
Vous pouvez retrouver le détail de cette pratique dans des CD de méditation.
Ecoutez la présentation de ce livre, qui est à la fois simple, authentique et profond
Voir aussi le chapitre du livre d’Elisabeth Marshall qui parle du YOGA
Et d’autres approches que donnent toutes ces pages que le site consacre au YOGA ou tout simplement en parle :
Ecoutez la présentation
Vous pouvez aussi approfondir votre connaissance du Yoga avec cette extraordinaire encyclopédie du Yoga que nous présentons ici
Voici un livre très bien fait, et qui joint la connaissance de la philosophie du Yoga, et sa pratique, par soi-même, à la maison.
La table des matières est éclairante :
Le Yoga, c’est quoi ? Un peu d’histoire Les Sutras de Patanjali Quel Yoga pour qui ? Comment utiliser cet ouvrage ?
Respirer Investir mon corps à travers les postures Me relaxer Méditer
La souplesse, comment ça marche ? Travailler l’ouverture des hanches avec une séance de Vin Yoga
La question de l’ego dans la philosophie du Yoga L’ego dans notre vie quotidienne Dévoiler son être profond à travers la pratique du Yoga
L’amour dans les textes anciens du Yoga Le Bhakti Yoga, yoga de la dévotion La voie du cœur : faire ta différence entre empathie et compassion Le yoga Restauratif : se détendre en profondeur
Les causes de la souffrance Quelle posture pour méditer ? Différentes techniques de méditation S’aider du prânâyâma pour apaiser le mental
Se poser les bonnes questions Une fois sur votre tapis
Postures de Yin Yoga Postures de Yoga restauratif
Ariane est connue aussi comme Youtubeuse : sa chaine a 233 000 abonnés !
Nous venons au monde avec une signature. Chromosomes X + k ou X +Y. Sexe féminin ou masculin. Rose Ou bleu. Poupées ou camions. Princesses ou chevaliers. Cendrillon ou superman,
Même si, depuis les dernières décennies, quelques nuances se sont glissées, il n’en demeure pas moins que nous sommes polarisés dès notre naissance. Les archétypes se forment dans notre petite enfance et prennent une place importante dans nos vies sans que nous nous en tendions compte.
Difficile de mesurer leurs effets avant d’avoir commencé à désherber, un brin à la fois, de l’extérieur vers l’intérieur de soi. Et c’est une fois départies de toutes ces idées préconçues que nous parvenons finalement à voir plus clair, à mieux nous Même si, depuis les dernières décennies, quelques nuances Sont glissées, Il n’en demeure pas moins que nous sommes polarisés dès notre naissance. Les archétypes se forment dans notre petite enfance et prennent une place importante dans nos vies sans que nous nous en tendions compte.
Difficile de mesurer leurs effets avant d’avoir commencé à désherber, un brin à la fois, de l‘extérieur vers l’intérieur de soi. Et c’est une fois départies de toutes ces idées préconçues que nous parvenons finalement à voir plus clair ; à mieux nous comprendre et à nous connaître un peu plus profondément.
À la petite école, nous n’apprenons pas entre les premières règles sociales et les matières scolaires, les caractéristiques liées au féminin ou au masculin. Nous saisissons très jeunes pourtant, petites filles ou petits garçons, ce qui est attendu de nous. Nous quittons l’hôpital ou la maison de naissance souvent habillés de rose ou “de bleu selon notre sexe et entrons déjà dans un moule prédéterminé, carré, défini. D’emblée un bébé né masculin devra, selon les conventions sociales, développer sa masculinité. Il en va de même pour le bébé féminin, pour qui l’on a dessiné un parcours bien précis, le chemin que devrait suivre sa féminité.
Par ailleurs, la société sépare les humains – les hommes d’un côté, les femmes de l’autre – depuis des centaines, voire des milliers d’années, sans débattre de la manière dont une femme peut aborder son côté masculin ou un homme, son côté féminin. (…)
Se procurer le livre : L’énergie, clé de votre santé
Les étonnants pouvoirs de l’énergie sur le corps et l’esprit – Jean-Claude CHIGNAGUÉ
Jean-Claude CHIGNAGUÉ aux Editions Mosaïque-Santé
P. 75
«Notre conscience contemporaine n’est qu’un petit enfant qui commence à peine à dire Je. » Carl GustavJung
Donner une définition de la conscience est encore de nos jours un sujet de controverse. Philosophes ct neuroscientifiques confrontent leurs théories, mais la notion de conscience cache une multitude d’approches, et aucune ne fait actuellement l’unanimité. Grâce à l’imagerie médicale, à l’électroencéphalographie, nous savons néanmoins qu’elle résulte d’une participation active du cerveau. Il est impossible d’ignorer le fonctionnement bioélectrique et chimique des cent milliards de neurones qui le composent, mais cet organe est-il le seul à participer à l’élaboration de la conscience ?
Le cerveau représente 2 % de notre masse corporelle et consomme en moyenne de 20 à 25 % de notre énergie. Si le cerveau a l’air d’être le « patron », c’est quand même le corps qui, en douce, lui dicte sa loi à travers nos sens. (…)
p.85
Le psychiatre Carl Gustav Jung appelait Persona la structure de la personnalité dont nous avons conscience. Cette structure, disait-il, est en continuel échange avec le monde extérieur et se trouve fortement influencée par l’environnement. L’homme doit en effet s’adapter sans cesse aux différentes situations qu’exige le monde extérieur. C’est pour cette raison qu’il nomma cette structure la Persona, terme dérivé du grec proposons, qui signifie « masque ». Comme les anciens acteurs de théâtre qui portaient des masques différents en fonction du rôle qu’ils jouaient, Jung pense que chaque individu doit assumer un masque pour son « être au monde », et en changer selon son rôle dans la vie quotidienne. On peut dire que notre persona est formée de différents masques, comme celui du père ou de la mère, celui du professionnel, celui du sportif, celui de l’ami, celui du citoyen…
Il faut ajouter à tous ces masques possibles celui de chaque organe. En effet, selon la pensée traditionnelle chinoise, chaque organe de notre corps, en plus de son rôle physiologique, a une forte influence sur notre psychisme (nous développerons ce principe page 165).
Notre persona, notre Moi, serait donc composé de différents masques, de « petits Moi », d’îlots d’énergie qui existent tous en état de superposition et fonctionnent de façon ondulatoire ou corpusculaire selon les besoins. Chaque masque est alors une fonction de la conscience. Pendant tout le temps où je suis concentré sur mon travail, mon masque professionnel devient plus corpusculaire, mais le Moi peut changer à tout moment. Chaque masque peut apparaître tour à tour sous une forme différente. (…)
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Se procurer le livre : La personne humaine dans l’œuvre de Jung – Âme et spiritualité
La spiritualité ? La puissance de l’esprit sur la matière
Didier Lafargue aux Editions du Désir
La vie contemplative sur laquelle met l’accent la sagesse orientale vise à nous faire prendre conscience de la relativité de toutes les idées émises par l’intelligence humaine, dans la mesure où elles n’ont de sens que les unes par rapport aux autres et n’ont rien de définitives en elles-mêmes. Ceci, l’Orient a tenté de l’exprimer par sa croyance en l’harmonie universelle, celle issue d’un accord entre principes divergents. C’est ce que Jung appelle la conjonction des opposés.
Pour notre psychologue, le tour combatif pris par le culte chrétien, issu de cette tendance à opposer le bien et le mal, risquait de mener l’homme à commettre des actes inconsidérés. « Le caractère intolérable des opposés dans la psychologie chrétienne provient de leur exacerbation morale »8. Conformément à l’optique chrétienne, l’homme aspire au bien et succombe au mal, ainsi que le lui enseigne l’histoire de la Création suivie de la chute. La recherche effrénée du bien et le rejet catégorique de tout mal qui en résultent, lui fait connaître le danger d’être aveuglé par ses passions. Pourtant, toute chose n’acquiert force et caractère que par son contraire. Il n’est d’authentique progrès pour l’homme qu’en les confrontant l’une à l’autre puisque tout bien n’existe que par rapport à un mal correspondant et qu’il faut à chacun tout son jugement pour en avoir la plus juste notion. « Pour exister toute chose a besoin de son contraire, sinon elle s’affaiblit jusqu’à l’inexistence »9. Cette idée, Héraclite l’avait déjà émise voici plus de deux mille ans. L’originalité de sa pensée résidait dans la vision qu’il avait du conflit entre les contraires, celui régissant un univers pour lui théâtre de forces agissantes et antagonistes : le jour et la nuit, la vie et la mort, la beauté et la laideur, l’amour et la haine, l’ordre et le désordre… Plus que leur combat, leur complémentarité permettait au monde de s’édifier puisque, conformément à la volonté divine, ils étaient liés entre eux.
Jung estimait cette philosophie en accord avec la réalité humaine dans la mesure où il n’existe rien de complètement fixé ici-bas et où tout ce qui régit notre existence demeure relatif. Il n’est que de comparer les civilisations et les règles morales auxquelles chacune obéit pour s’apercevoir de leur différence, voire de leur opposition. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà » disait Pascal. Savoir que les mentalités et les conceptions varient selon les époques et les lieus incite l’homme à s’interroger sur lui-même et l’oblige à un effort de réflexion approfondi sur le sens de ses actes. Jung pense qu’une telle conduite justifie le développement de la psychologie car, pour éviter de se laisser hypnotiser par la séduction de l’idée, obligation est faite à l’individu de se pencher sur sa personne et de comprendre les motivations qui la dirigent. Toute décision prise consciemment a son répondant dans l’inconscient et il ne sert à rien de fixer son esprit sur une chose déterminée si les messages envoyés par celui-ci lui sont défavorables. C’est précisément le sens revêtu par la conjonction des opposés, à savoir que l’homme ne peut être totalement lui-même que s’il consent à se remettre en question, la première manifestation des forces contraires s’exprimant bien dans le couple conscient-inconscient. En observant son âme et en comprenant la relativité des principes qui exercent sur lui leur attrait, il pourra assumer avec dignité les inévitables conflits de devoirs qu’il aura à connaître dans sa vie. « La contemplation des opposés enseigne à l’homme oriental le caractère de la maya. Elle confère à la réalité le caractère de l’illusion. Derrière les opposés, et dans les opposés, se trouve la vraie réalité qui voit et embrasse le tout »10. C’est cet idéal que tentaient d’atteindre les alchimistes et la quête de la pierre philosophale trouvait chez eux tout son sens dans leur effort pour dépasser ces forces divergentes.
(…)
Je suis heureux de vous accueillir en compagnie de ma Licorne pour vous présenter un livre qui a été vendu par millions d’exemplaires (au moins un) dans le monde entier. « Burn after writing », « brûler après avoir écrit »
C’est un ouvrage, un objet, d’extrêmement original. Ce livre offre l’opportunité de se confronter chacun aux grandes questions de sa vie. Non pas de façon théorique… mais en écrivant en écrivant à partir de questions qui vous sont posées par le livre qui sont ensuite suivies d’espaces permettant de répondre à ces questions. Et de répondre évidemment avec la plus grande sincérité. Pourquoi ? Parce que tout simplement vous allez être le seul ou la seule à écrire quelque chose dans le livre. Avant de le bruler ! Donc c’est une épreuve de sincérité absolue. C’est une façon de se confronter à soi-même de façon guidée.
Mais évidemment les questions sont parfois difficiles : « la chose la plus folle que j’ai jamais accomplie » (ne croyez pas que je vais vous livrer mon propre exemple). « La croisée des chemins la plus importante de ma vie » ; « Je ne pardonnerai jamais :… »
Extraits
« Soyez honnête, imaginez ce que dissimule le masque ; Y a-t-il quelque chose ; qui êtes-vous réellement : je suis… je ne suis pas… ; j’adore ; je déteste… »
Ou aussi, « pensez rapidement, mieux encore ne pensez pas : contournez vos filtres mentaux et allez droit au but, ne vous arrêtez pas, ne réfléchissez pas et ne critiquez pas : si vous pouviez exprimer vos désirs en un seul mot ».
Mon partenaire, mon corps, ma vie amoureuse,
Et tout cela c’e
st à remplir pour être au clair avec soi-même
L’appel du futur
La liste des 10 endroits où j’aimerais me rendre avant de mourir
Etc.
Voilà. Pouvez-vous être vraiment honnête lorsque personne ne vous regarde ?
Un livre aux Editions Contre-dires écrit par Sharon Jones
Bon rendez-vous avec vous-même !
Tel est le sous-titre du livre que vous trouvez aux Editions GERESO et il traduit bien l’intention de l’auteur : bien ancré dans notre époque et dans notre culture, il propose une méthode simple, progressive, et 20 exercices pour pratiquer la méditation partout et sans difficulté. L’idée est aussi de dépasser la recherche d’un mieux-être, parce que l’on cherche un progrès spirituel ou même à pallier des difficultés physiques ou psychologiques. L’auteur détaille les besoins auxquels la méditation peut répondre… et être vraiment efficace.
Dès la première pratique, Patrick Vidal nous demande de se formuler à soi-même les objectifs que l’on poursuit, le désir qui nous anime, pour nous-même et non pour ce que les autres attendraient de nous.
C’est une posture mentale qui n’est pas courante dans les méditations guidées, qui laissent plutôt advenir ce qui n’est ni voulu ni conscient, et pour ne pas s’y arrêter… mais après tout vous pouvez tout à fait pratiquer la méditation de manière orientée, voire utilitaire. La séance 2 insiste sur la nécessité d’exprimer une volonté, sans manipulation extérieure, et en l’entrecroisant avec l’amour. Quant au second exercice, il introduit un rythme précis de respiration. Je ne vous dis pas lequel, mais c’est concrètement intéressant et ça force votre cœur à battre plus régulièrement.
La pratique 4 nous fait parvenir au point original de la méthode : un rythme de respiration 2/4/8/2 trois fois. A connaître et pratiquer ! La suite vous expliquera toutes les conséquences bénéfiques.
Fil de respiration, fil de conscience, fil de pensées… l’auteur explique comment cet écheveau de fils permet de renouer avec notre véritable nature, à l’encontre de nos modes de vie moderne. La suite peut vous conduire à passer d’un torrent de pensées, à l’atténuation de la présence de vos pensées, à “une plage de conscience calme, vierge”, au calme mental. Pour la suite, il s’agit de ne pas se laisser emporter par nos pensées, mais de les contempler.
Le désir de se trouver soi-même. Mais qui suis-je ? Avec le terme “vibration” pour parler de sa propre existence intérieure, nous comprenons, avec Patrick Vidal que pour apprendre plus sur soi-même il faut se détacher de ce que l’on croit savoir. Affrontons le mystère ! Puis il en arrive à l’état de vacuité. Nous en sommes à la moitié de la méthode, Et vous découvrirez la suite au fur et à mesure que vous progressez avec le livre. Quelques mots pour repère : le temps qui s’enfuit, Ah ! Le temps d’enfance où nous savions attendre sans raison ! “S’installer paisiblement dans un instant immobile”, s’ancrer dans l’instant.
Puis l’intime s’intéresse au corps, au ventre, à “habiter la boite crânienne”… Puis à notre énergie… La pratique 16 nous permet de pratiquer 5 minutes sans intention – ouf ! Puis il faut sentir ses pieds… L’humour est toujours là, mais la méthode est vraiment intéressante, conduit à une vraie réceptivité. Et au contact avec son “guide intérieur”. La suite est à découvrir, et peut-être ce livre est pour vous le point de départ d’un changement de vie.
Cette idée d'un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc...
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Vous souhaitez feuilleter un livre entier sur le Yoga et la méditation ? Cécile Roubaud Yin Yoga. C’est ici, sur le site d’un grand distributeur
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Il serait difficile de parler du yoga sans aborder les questions de pratique, sans prendre en compte le corps et le souffle. Le souffle qui, naturellement, amène au corps. Toutefois, lorsqu’il aborde la question des méthodes, et dieu sait qu’il y a de multiples méthodes où d’écoles qui existent dans le champ du yoga, cet ouvrage le fait toujours dans une perspective d’ensemble, celle des sciences humaines. Voir notre article
Ysé Tardan-Masquelier dans son introduction, explique que le que le yoga désigne une diversité de conceptions et de pratiques aux origines et à l’histoire peu connus, sans cesse reprises, interprétées, depuis plus de 2 millénaires. Ce qui fascine, irrite, interroge, dit-elle, c’est cette expansion planétaire… Est-elle l’indice d’une mode exotique demande-t-elle ? Elle pose toute une série d’autres questions tout à fait pertinentes : est-ce l’expression de l’individualisme, qui se porte vers un idéal du corps, un désir de bien être, de bonne santé, la vitrine d’un marché concurrentiel et plutôt lucratif, le signal d’une remise en question ?
C’est en réalité que se transforment les habitudes, les comportements, à la faveur d’une quête intérieure qui vise, à travers une méthode, le calme de l’esprit et au-delà une conduite éthique une aspiration à la sagesse une forme de spiritualité.
Comment demande-t-elle encore aborder ce phénomène mondial à la signification déconcertante ? Longtemps ignoré par le monde académique sous-estimé et peu régulé par les autorités administratives, reconnu pourtant par les plus hautes instances internationales (Nations Unies, Unesco…) comme bénéfique à l’humanité. Elle ajoute que le contexte actuel paraît favorable à une exploration et à une analyse approfondie de toutes ces questions et de bien d’autres comme nous le verrons en approfondissement les contenus de ce livre.
Un approfondissement que nous allons donc faire progressivement, en prenant en compte les chapitres qui nous semblent répondre le plus urgemment ou en tout cas le plus directement à des préoccupations à des questions que se pose Spiritualités Magazine.
Voyons déjà simplement les différentes parties qui composent l’ouvrage.
La première : Aux origines du yoga… avec carrément les prémices du Yoga Sûtras, les aphorismes de l’école de yoga.
2ème partie : l’essor du yoga dans l’Inde antique et médiévale. L’avènement du Hatha Yoga dans le monde de l’ascèse, jusqu’au temps des mongols le monde, de l’ascèse au temps des Moghols. Puis les horizons ouverts.
3ème partie : de l’Inde à l’Occident rencontre entre 2 mondes, les initiateurs des yogas modernes.
4ème partie : l’expansion planétaire, la mondialisation du yoga. L’Inde du 21e siècle et le yoga un succès qui interroge l’individu ; le yoga une réponse à la quête contemporaine de spiritualité ; le yoga une écologie du corps et de l’esprit ; du gourou à l’enseignement de yoga, quel avenir.
Nous allons donc interroger ce livre peu à peu sur certaines des questions qui traitent dans les chapitres que nous venons de vous donner. mais dès à présent Spiritualités Magazine vous recommande chaudement ce type de lecture : il s’agit effectivement de l’une des branches fondamentales de la spiritualité et de ses pratiques, et nous ne saurions trop vous recommander d’approfondir l’histoire ces grands courants spirituels, ces pratiques, de les recontextualiser, de les voir au travers de l’histoire… Donc si vous pratiquez particulièrement le yoga ou si vous vous y intéressez du point de vue philosophique et du point de vue spirituel, n’hésitez pas à vous procurer ce livre absolument extraordinaire de savoir et de spiritualité.
Chez Albin Michel
Après trois années de travail méticuleux, la première encyclopédie consacrée au yoga était prête à voir le jour. Avec une cinquantaine d’auteurs, plus de 200 illustrations éclatantes et un éditorial dirigé par le renommé Jean Bhutta, cet ouvrage promettait d’être un chef-d’œuvre d’érudition et de beauté.
Le succès des précédentes encyclopédies d’histoire des religions ne laissait planer aucun doute sur l’accueil chaleureux qui attendait ce nouvel ouvrage. Certains auraient pu penser que le yoga, avec ses origines anciennes et mystiques, ne pourrait pas susciter le même engouement que les thèmes religieux. Et pourtant, le yoga s’est révélé être bien plus qu’une série de postures et de respirations ; il est un phénomène social global, un témoin éloquent de la mondialisation culturelle. Chaque page de cette encyclopédie illustre un voyage, de l’obscurité des origines mystiques du yoga à son émergence comme un pilier du soft power de l’Inde moderne. Le yoga, autrefois confiné dans l’ombre, maintenant illuminé et exploré, est disséqué et célébré par plus de 50 spécialistes sous la direction experte de Jean Bhutta.
Mais ne vous y trompez pas, cette encyclopédie n’est pas un guide pratique parmi tant d’autres. C’est un ouvrage de vulgarisation scientifique, un trésor d’informations détaillées et rigoureuses qui plonge dans l’histoire complexe et nuancée du yoga. De ses racines anciennes, marquées par l’appropriation et la transformation par diverses cultures et religions, à son statut actuel de phénomène mondial.
Les lecteurs seraient accueillis par des images rares et parlantes, chaque illustration étant un témoignage de la richesse et de la diversité du yoga. C’est un livre illustré, coloré, un cadeau précieux pour les millions de pratiquants du yoga, invitant à la fois les novices et les vétérans à explorer les profondeurs de cette pratique ancienne.
Arnaud Masquelier, docteur habilité en histoire et anthropologie des religions, a dirigé cette encyclopédie avec une expertise incontestée. Son expérience, forgée dans les salles de classe de la Sorbonne et de l’INALCO, a imprégné chaque page, faisant de cet ouvrage une référence inégalée dans le monde du yoga.
L’une des joyaux de l’encyclopédie est la nouvelle traduction des Yoga Sutras par Marc Ballanfat. Ce texte ancien, souvent comparé à la bible du yoga, est revisité, offrant aux lecteurs une perspective rafraîchie et contemporaine. Les commentaires profonds et les résonances philosophiques qui accompagnent cette traduction enrichissent l’expérience, faisant de la lecture un voyage intellectuel et spirituel.
De la période médiévale fascinante où le hatha yoga prend forme, avec ses postures inventives et ses techniques méditatives, à la première mondialisation du yoga marquée par des figures emblématiques comme Vivekananda et d’autres maîtres du 19e et 20e siècle, chaque chapitre est un voyage dans le temps. La richesse de l’iconographie, l’érudition des auteurs et la passion des éditeurs font de cette encyclopédie du yoga non seulement un ouvrage de référence mais également une œuvre d’art, une célébration du yoga dans toute sa splendeur et sa complexité. C’est le témoignage du yoga non seulement comme une pratique physique et spirituelle mais aussi comme un phénomène culturel et historique, indissociable de l’histoire de l’humanité.
Au mélancolique je n’ai qu’une chose à dire : « Regarde au loin. » Presque toujours le mélancolique est un homme qui lit trop. L’œil humain n’est point fait pour cette distance ; c’est aux grands espaces qu’il se repose. Quand vous regardez les étoiles ou l’horizon de la mer, votre oeil est tout à fait détendu ; si l’oeil est détendu, la tête est libre, la marche est plus assurée ; tout se détend et s’assouplit jusqu’aux viscères. Mais n’essaie point de t’assouplir par volonté ; ta volonté toi, appliquée en toi, tire tout de travers et finira par t’étrangler ; ne pense pas à toi ; regarde au loin.
Ce beau livre, magnifiquement illustré, s’ouvre sur cette citation, choisie fort à propos, du philosophe Alain. Et c’est bien loin qu’il nous amène : dans le monde et à l’intérieur de nous-mêmes.
Partir et méditer nous amène en Argentine, en Australie, en Espagne, aux États-Unis, au Portugal, en Israël, à Madagascar ou au Pérou, dans les petites Antilles, en Allemagne, en Chine… et j’en passe.
Il nous emmène aussi beaucoup en France. Il fait tout cela sous 4 angles successifs : explorer, méditer, ressentir, se mettre en quête. Pour chaque endroit il nous donne une description mais sous l’angle d’une connaissance approfondie et intéressante du lieu.
Et ce n’est pas tout. il fait voir les lieux sous l’angle de l’expérience de l’expérimentation du territoire par exemple des hommes historiques ou des explorateurs.
Il s’agit par exemple d’aller en Terre de Feu, l’archipel du bout du monde, en Argentine. Il nous parle de Fitzroy qui connaît bien ce lieu. En 1830 lors d’un premier voyage il y a capturé 4 Amérindiens pour les ramener en Angleterre et les présenter à la Reine. Plus tard il les reconduit lors d’un nouveau voyage avec le même navire dans lequel prend place le jeune Charles Darwin. Pour lui ce voyage d’exploration en Terre de Feu puis au-delà vers les Galápagos sera à l’origine de sa théorie de l’évolution des espèces.
Sensations et vertige seront aussi au rendez-vous. Mais c’est aussi une autre sensation une autre dimension que vise l’auteur : aller plus loin pour voir plus loin. Déjà par exemple dans l’île de Norfolk, l’île des descendants des mutins de la Bounty comment une communauté Anglo-tahitienne a pu ici rester soudée fière de ses racines et dépositaire d’une histoire légendaire. Un début de réponse donnée par une citation de Albert jacquard : je suis les liens que je tisse. Plus proche il nous parle ensuite de la Catalogne : des vœux et des feux pour la Saint-Jean.
Puis on repart plus loin dans l’Arizona : ici s’offre une sensation troublante à la fois d’immensité et de solitude. il décrit les monolithes de grès rouge et leurs allures de cathédrale, puis la petite ville et ses environs qui sont considérés comme des lieux sacrés et puissants, un pouvoir d’attraction qui ne se limite pas à la géologie particulière et à la beauté des panoramas. Il parle d’un pouvoir neurostimulant des lieux, des roches rouges chargées de la mystérieuse force cosmique des vortex. Des endroits où la terre semble particulièrement vivante, tourbillonnante d’énergie propice à la méditation à l’exploration de soi. Un ensemble de lieux nous sont présentés ensuite sous l’égide d’une citation du prologue de la règle de Saint Benoît : « écoute et prête l’oreille de ton cœur ». Où aller pour faire circuler, utiliser, les énergies des pierres, pour méditer et se sentir bien puis toucher les étoiles : au pic du Midi. On emprunte plus loin le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ces chemins qui ne sont pas seulement religieux. Ils se sont ouverts à tous ceux qu’ils soient randonneurs amateurs de sites historiques et surtout à tous ceux qui cherchent à redonner un sens à leur vie car tous finalement se sont donné rendez-vous à eux-mêmes, en mettant leurs pas dans ceux, ancestraux, de milliers de pèlerins qui ont fait cette même expérience, face au même paysage. Dans un pareil mouvement lent qui confère nous dit l’auteur le sentiment d’être pleinement vivant et tout à fait à sa place ici et maintenant.
Plus loin il s’agit de faire l’expérience d’être relié au monde. Alain est de nouveau cité : « quelle chose merveilleuse serait la société des hommes si chacun mettait de son bois au feu au lieu de pleurer sur des cendres ». On nous propose cheminer avec Steven sonne dans les Cévennes communier avec la nature et avec l’animal puis on fait un bond jusqu’à une capitale Maya, Tikal. Tikal habité durant plus de 1500 ans depuis le 6e siècle avant Jésus Christ. Les premiers temples pyramides érigés par groupe de 3 durant l’âge préclassique. Interrogeons-nous sur une vision cosmogonique du monde. Et plus loin nous nous retrouvons au Pérou avec les Géoglyphes des Nazcas, mystérieuses lignes tournées vers le ciel. Il s’agit ensuite de renouveler les rituels magiques dans les petites Antilles Trinidad et Tobago. L’art de prendre son temps nous entraîne ensuite en Sibérie. L’île d’Orkhon lieu sacré du chamanisme rituel établit un dialogue avec les esprits qu’il s’agisse d’une montagne d’un animal ou d’une forêt.
Et maintenant méditer. Méditer encore. Si vaste et si petit est le monde.
Un écrin de verdure abrite les trésors d’une fabuleuse civilisation disparue. L’auteur donne des indications sur le symbolisme Khmer. Et dans un prochain chapitre nous voilà du côté de chez Swann, le temps retrouvé, le jardin philosophique d’Ermenonville. Pour nous retrouver tout à fait ailleurs ensuite dans les Alpes de Haute Provence pour pousser la porte du monde. C’est le lieu tibétain de Samten-Dzong. Nous irons aussi à Notre-Dame de Paris expérience intime de l’espace-temps. Puis Chartres haut lieu de ce qui sera ensuite désigné par l’expression d’humanisme chrétien. Saint Martin du Canigou pour les vertus d’une vie contemplative : s’isoler du monde puis se retirer du monde sur le mont Athos en Macédoine et le voyage continue. Ainsi je ne peux pas tout vous citer. Allons encore en Écosse afin de trouver un refuge inspirant, méditer pour demain. Trouvons l’hospitalité du grand Saint-Bernard.
Puis vient le chapitre se mettre en quête le temps du rêve sur une terre mythique les aborigènes ont accosté il y a près de 50000 ans le temps du rêve. Puis le temps des origines, la contemplation mystique, Montserrat près de Barcelone. bien plus loin un culte qui dépasse l’entendement Axoum en Éthiopie. Puis des monastères dont on n’avait jamais entendu parler, en tout cas moi-même. Le temps de la contemplation. D’autres lieux encore. Certains très connus mais abordés avec toute la puissance de l’esprit et d’autres largement méconnus mais qui vaudraient tant le voyage. Le mystérieux ailleurs. Comme le site archéologique de Vat Phou, au Laos pour terminer au couvent de Tomar au Portugal, dans une ancienne forteresse de l’ordre des Templiers qui ont bâti là une citadelle sur un surplomb rocheux.
Allez ! Partez en voyage avec « Partir et méditer » un voyage de l’esprit mais pourquoi pas osez… Osez partir dans l’un de ces lieux lointains que ce beau livre va vous faire découvrir !
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Médecine de l’âme et voie d’éveil. 50 huiles essentielles Cœur Corps Esprit.
Le grand livre des huiles essentielles est ici
Tous ceux qui s’intéressent aux médecines douces, qui les pratiquent, ont rencontré les huiles essentielles et souvent ils s’en sont servis.
Dès le départ l’auteur indique en quoi cette approche est originale : elle accueille les huiles essentielles non pas comme un soin parmi d’autres, mais en tant que médecine de l’âme et comme voie d’éveil.
Le livre va passer en revue 50 huiles essentielles… cœur corps et esprit. Dans la globalité de l’être donc, et ces huiles essentielles vont chacune être reliée à nos chakras. Ce sont donc des problématiques subtiles qui nous sont proposées et qui nous permettent de singulariser nos usages des huiles essentielles.
Et ce n’est pas tout question originalité : ce livre dépasse la question de la puissance thérapeutique des composants des huiles essentielles. Il explore une voie d’approche nouvelle fondée sur l’observation prolongée et attentive des effets d’une odeur sur le corps et sur la sphère psychique C’est la puissance globale d’une huile essentielle que cette méthode cherche à saisir pour une compréhension vraiment fine des propriétés thérapeutiques.
Il s’agit nous dit l’auteur d’une aromathérapie sensible. Et de façon très concrète elle nous propose de pratiquer des méditations olfactives : un chemin de transformation et de guérison. Elle nous enseigne ses méditations de manière très simple. En prenant appui sur la respiration pour revenir en nous et observer et accueillir ce qui s’y passe avec bienveillance, sans préjugés, sans juger. Embrasser d’une respiration paisible les tensions et malaises quel qu’ils soient, physiques ou psycho-émotionnels. Les reconnaître, les accepter pour ce qu’ils sont mais sans s’identifier. Les laisser évoluer et se transformer pour arriver au lâcher-prise, à une vraie détente. Peu à peu la sensation et le sentiment d’une unité corps esprit nous enveloppent et nous ressourcent.
Du centre de notre être, nous dit l’auteur, un espace se libère et des prises de conscience peuvent émerger. Celles-ci naissent de notre vision profonde et de notre sagesse, et non pas de l’activité de notre mental trop bavard. Nous goûtons une qualité de présence qui nous ramène à notre demeure véritable. Le cœur s’ouvre. Voyageons donc au pays des plantes médicinales aromatiques. Vivons avec ce livre un chemin d’éveil à soi-même en même temps qu’à l’âme des plantes.
Pratiquer la méditation olfactive c’est très simple. Il faut d’abord choisir évidemment une huile essentielle en affinité avec la question que l’on se pose, et avec le chakra auquel cela correspond. Par exemple le chakra couronne et le chakra racine sont des grands maîtres des portes et des transformations. Quelques médicinales de la perception éclairée, comme l’hélichryse, le gattilier, le séquoia géant ou le ravintsara et le Tea Tree, entre autres, nous accompagnent pour cheminer en conscience, pour intégrer les expériences de vie, l’ombre et la lumière. Appelez vos propres huiles essentielles guides en utilisant la voie qui vous convient : celle de l’instant présent, celle du ressourcement, celle de la transformation ou de la connaissance, car l’auteur nous introduit aux différentes voies permettant de choisir une huile essentielle. Celles qui nous accompagnent par exemple dans les passages de l’existence et nous donnent avec la méditation olfactive guidée les clés d’un nouveau départ.
Agnès Addey nous explique comment en pratique mener cette méditation en formulant des intentions, en identifiant la période que l’on souhaite fermer, puis dans la méditation guidée se succèdent plusieurs phases extrêmement enrichissantes, logiques, cohérentes. Cette pratique qui est révélée à la fin du livre permet de vivre pleinement les indications qui sont données pour chacune des huiles essentielles et pour chacun des chakras. Toutes ces correspondances deviennent une sorte de grande encyclopédie au fond de vous-même. Et la délivrance de messages pour vous guider dans votre cheminement intérieur. Avec plus de 50 huiles essentielles qui sont détaillés dans toute leur dimension psycho-émotionnelle et énergétique. Et avec des clés de correspondance et d’harmonisation par chakra, l’ouvrage d’Agnès Addey est une belle invitation au voyage intérieur quelle que soit la façon dont vous allez pratiquer l’huile essentielle (par massage, onction, par méditation olfactive ponctuelle où régulière. C’est un très bel ouvrage, très bien illustré, que Spiritualités Magazine vous recommande chaudement.
Dans le calme, il semble que c’est notre être profond qui se réorganise. Le Ravintsara nous apprend à nous retirer des affaires du monde, sereinement, à naviguer sur les ailes de la conscience, à retrouver des forces physiques, psychiques, spirituelles, pour ensuite revenir à notre chemin dans la matière, allégé, plus en contact avec notre source, notre âme, le Soi. Il raccorde aux chakras supérieurs, de la gorge au coronal, sans perdre son ancrage.
Guide accompli, il nous invite à vivre la vibration de la pleine conscience. Celle-ci peut prendre la forme du geste délié d’une main servant le thé, d’une main qui épluche les légumes, qui écrit un poème. « Chaque fois que le corps et l’esprit se joignent en parfaite harmonie, je suis… », pourrait nous dire ce grand maître. Il nous conduit à retrouver une certaine discipline intérieure, un art de vivre qui nous convient en profondeur, qui nous fait du bien. C’est le sens de sa guidance, il identifie nos besoins de corps et d’âme, véritables. Repos, activité, espace, liberté, acception, paix… La voie qu’il nous propose est sobre. Il nous donne les moyens d’instaurer de nouvelles énergies et habitudes pour que nous apprenions à changer de programmation.