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Source : l’excellent site jepense.org
L’arbre de vie kabbalistique, également appelé arbre de vie séphirothique (Etz Hayim), n’est pas qu’une simple représentation. C’est une carte profonde, riche et complexe du cosmos selon la Kabbale, une mystique juive antique. Cette perspective unique sur l’univers et tout ce qu’il contient se distingue par son approche holistique, reliant la terre, l’homme et le divin d’une manière interdépendante.
C’est au cours du 13ème siècle qu’Azriel de Gérone, un kabbaliste renommé et respecté, s’est penché sur l’idée d’un diagramme synthétique pour interpréter la complexité du monde. Il a établi des bases solides pour l’enseignement kabbalistique à l’école juive de Gérone, en Catalogne. Cette représentation est connue sous le nom d’arbre de vie, en écho au célèbre récit biblique de la Genèse.
L’essence de l’Arbre de Vie
L’arbre de vie est bien plus qu’une simple représentation ; c’est un prisme à travers lequel on peut chercher à atteindre une compréhension profonde du monde, de la divinité et de notre propre nature. Il souligne la relation dynamique et symbiotique :
L’étude de ce schéma ambitieux vise à fusionner l’individu avec une réalité qui va bien au-delà de sa compréhension matérielle. L’ultime dessein étant de réaliser, voir et ressentir la présence et les intentions divines dans tout ce qui nous entoure.
Comprendre l’Arbre de Vie Kabbalistique
Au cœur de la philosophie de l’arbre de vie séphirotique se trouve une conviction centrale : l’univers est stratifié en différents niveaux, chacun illustrant une réalité distincte. Cette exploration de l’arbre de vie nous incite à évoluer dans notre perception du monde, nous poussant à atteindre des niveaux de conscience supérieurs.
La mystique juive kabbalistique ne considère pas Dieu comme une entité isolée, mais plutôt comme une force omniprésente qui infuse tout ce qui existe. Cette perspective met l’accent sur la nature immanente de Dieu, affirmant que tout, des plus petits brins d’herbe aux plus vastes galaxies, est une manifestation de la divinité.
L’homme, en tant que création divine, est donc à l’intersection de ces réalités. Il est un canal, une liaison entre le ciel et la terre, jouant un rôle essentiel dans le grand schéma de la création.
Les éléments de l’Arbre de Vie
L’arbre de vie est un condensé de symboles, représentant à la fois la totalité du cosmos, la conscience humaine et la nature intrinsèque de l’individu. La structure bidirectionnelle de l’arbre permet d’envisager la création sous deux angles : d’une part, l’énergie divine qui s’infuse dans la création, et d’autre part, l’homme cherchant à se connecter et à s’unir à cette force divine.
Toutefois, il est crucial de comprendre que l’arbre de vie ne prétend pas représenter Dieu dans sa totalité. Dieu est au-delà, résidant dans un royaume inconnu, bien au-dessus de la Sephira la plus élevée.
Le schéma de l’Arbre de Vie Séphirotique
Visuellement, l’arbre de vie peut être imaginé comme un arbre renversé, les racines pointant vers le ciel, symbolisant la source, Dieu ou l’Ayn Sof. Les différentes sphères, ou Sephiroth, tracent le chemin du divin vers le tangible.
La beauté de l’arbre de vie kabbalistique réside dans sa cohésion. Ses 10 Sephiroth, 3 piliers, 4 mondes, 3 voiles et 22 sentiers, qui correspondent aux lettres de l’alphabet hébraïque, illustrent l’interconnexion et l’interdépendance de toutes choses.
L’arbre de vie kabbalistique est bien plus qu’une simple représentation. C’est un guide, une boussole pour ceux qui cherchent à approfondir leur compréhension de la divinité, du monde et de leur propre âme.
Les Sephiroth, dérivant du mot hébreu qui signifie “numérations”, forment l’épine dorsale de la Kabbale, le système mystique juif. Elles illustrent le processus par lequel le monde infini se condense en une réalité finie.
1. Keter (La Couronne) :
C’est la première émanation du flux divin. Elle représente l’unité ultime, le point où tout commence. Lorsqu’on parle de Keter, on parle de la volonté divine pure, un point d’unité absolue qui est à l’origine de toute création.
2. Chochmah (La Sagesse) :
Représentant la première idée ou la première étincelle de potentiel, Chochmah est cette première prise de conscience du soi. Bien que puissante, cette énergie reste non formée, attend d’être modelée.
3. Binah (L’Intelligence) :
Binah est la Sephira où la véritable formation commence. C’est là que les idées brutes de Chochmah sont traitées, raffinées et structurées. C’est le lieu où la compréhension se cristallise.
4. Hesed (La Miséricorde) :
Hesed incarne l’amour infini, l’abondance. C’est l’énergie d’expansion, de générosité, d’ouverture. Mais, sans limites, elle pourrait devenir écrasante.
5. Gevurah (La Force) :
Aussi appelée Din (Judgement), elle est la force contraignante, la discipline, le besoin de mettre des limites pour permettre à la création d’avoir une forme. Elle incarne également la justice, assurant que chaque action reçoive une réaction équivalente.
6. Tiferet (La Beauté) :
Le point central de l’arbre, elle représente l’équilibre parfait, harmonisant les forces de Hesed et Gevurah. C’est le cœur, le dévouement et la vérité.
7. Netzach (L’Éternité) :
Cette Sephira concerne les émotions, les désirs et les instincts. Elle est le moteur de l’aspiration, la pulsion pour aller de l’avant.
8. Hod (La Gloire) :
Contraste de Netzach, Hod est le siège de l’intellect et du raisonnement. Il introduit l’ordre et la structure aux émotions brutes de Netzach.
9. Yesod (Le Fondement) :
C’est le communicateur, l’intermédiaire entre les Sephiroth au-dessus et Malchut en dessous. Yesod canalise les énergies et les formes pour que Malchut puisse les recevoir.
10. Malchut (La Royauté) :
Représente la réalisation physique, le monde dans lequel nous vivons. Malchut est l’incarnation de toutes les Sephiroth au-dessus d’elle.
L’Arbre de Vie peut être envisagé comme un édifice soutenu par trois piliers :
1. La Colonne de Droite (Miséricorde) :
Cette colonne est dynamique, positive, expansive. Elle est également associée à l’énergie masculine et représente le flux ininterrompu d’énergie divine.
2. La Colonne de Gauche (Sévérité) :
C’est la colonne formative, passive, restrictive. Elle équilibre la miséricorde par la rigueur, assurant que chaque énergie est contrôlée et bien dirigée. Associée à l’énergie féminine, elle donne forme à la force brute.
3. La Colonne du Centre (Médiation) :
Elle représente l’équilibre entre les deux autres colonnes, assurant que l’énergie circule de manière harmonieuse et efficace. Elle est liée à la réalisation de l’équilibre entre les énergies actives et passives.
Il est intéressant de noter que les piliers de l’Arbre de Vie ont une ressemblance symbolique avec les colonnes de Jakin et Boaz du Temple de Salomon, renforçant ainsi les racines profondes de la Kabbale dans l’histoire juive. Ces piliers rappellent également à l’homme sa quête perpétuelle d’équilibre, d’harmonie et d’élévation spirituelle.
L’arbre de vie kabbalistique, central à la mystique juive, est bien plus qu’un simple schéma. C’est une carte de la création, une représentation des divers niveaux d’existence qui sont en interaction constante. Il est divisé en quatre mondes, qui symbolisent la descente de l’énergie divine depuis son origine jusqu’à la réalité manifestée.
1. Atzilut (Émanation) : L’Esprit de Dieu
Le monde d’Atzilut est le plus élevé. Ici, tout est unifié, il n’y a pas de distinction. Représenté par Keter (la couronne) et Chochmah (la sagesse), ce monde est si proche de l’infini qu’il demeure insaisissable pour l’esprit humain. Il symbolise l’essence pure de la divinité, une émanation directe de l’Esprit de Dieu. Dans ce royaume, il n’y a pas de dualité, seulement l’unité.
2. Beriah (Création) : L’Archétype de l’Existence
Binah, qui signifie “compréhension”, représente ce deuxième monde. C’est ici que les idées divines prennent forme. Bien que toujours immatériel, Beriah est le début de la structuration, la conception des archétypes de l’existence. Les initiés qui méditent profondément peuvent parfois entrevoir ce monde, mais il reste toujours au-delà de la compréhension totale.
3. Yetzirah (Formation) : Le Monde Émotionnel
Yetzirah est le monde où la réalité commence à prendre forme de manière plus concrète. Il englobe six Sephiroth, qui correspondent aux divers aspects émotionnels, psychiques et mystiques de l’existence. C’est ici que la réalité est façonnée, guidée par les énergies divines de l’amour, de la justice, de l’harmonie et plus encore.
4. Assiyah (Action) : Le Monde Manifesté
Assiyah, représenté par Malchut (le royaume), est le monde tangible. C’est notre réalité, où la matière, l’énergie, l’espace et le temps convergent pour créer l’univers que nous connaissons. C’est le produit final de la descente de l’énergie divine, où tout ce qui a été conceptualisé dans les mondes supérieurs prend forme physique.
Chaque monde est un reflet du précédent mais sur un plan d’existence différent. L’initié qui parcourt cet arbre de vie expérimente une transformation spirituelle, émotionnelle et physique.
Les voiles sont comme des barrières, séparant les divers niveaux de réalité et de compréhension. Ces trois voiles symbolisent les étapes majeures de l’initiation kabbalistique. Chaque voile traversé représente une prise de conscience plus profonde de la réalité et de soi-même.
L’arbre de vie kabbalistique est une carte pour le voyage spirituel, guidant l’âme à travers les défis et les épreuves vers une union plus étroite avec la divinité.
En essence, l’arbre de vie séphirotique est une représentation de la manière dont l’énergie divine se manifeste dans notre réalité. Chaque étape, chaque monde, chaque Sephira offre une perspective unique sur l’interaction entre le divin et le profane.
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Parmi les sources : 450fm La kabbale, cette autre Bible
La Kabbale, souvent perçue comme l’une des études mystiques les plus profondes et ésotériques du judaïsme, est en réalité une mosaïque complexe de pensées, d’idées et de traditions. Comme la Bible, elle est riche en enseignements qui ont traversé les siècles, se façonnant et se transformant au fil du temps.
Des Origines Antiques aux Textes Fondamentaux
La Kabbale n’est pas une création unique, mais plutôt une collection de textes qui ont évolué et se sont élargis sur plusieurs millénaires. Ses racines peuvent être retracées à des écrits antiques tels que le “Livre d’Enoch”, intrigant par son nom, qui est un anagramme de “Cohen”, le terme hébreu pour prêtre. Ce livre antique est lié à une période tumultueuse de l’histoire juive : la destruction du Second Temple de Salomon.
Un autre pilier fondamental de la Kabbale est le “Sefer Yetsirah” ou “Livre de la Création”. Rédigé au 3ème siècle, ce texte sert de base à beaucoup des concepts kabbalistiques qui allaient suivre.
En s’appuyant sur ces fondations, d’autres textes majeurs ont émergé, notamment le “Sefer Habahir” (Livre de la Clarté) et le “Zohar” (Livre de la Splendeur). Bien que le Zohar soit attribué à Rabbi Bar Yochaï, c’est l’éminent cabaliste espagnol Moïse de Léon au XIIIème siècle qui est largement reconnu pour avoir reformulé et consolidé ce texte fondamental.
Les Lumières de la Kabbale
De nombreux érudits et mystiques ont contribué à la richesse de la Kabbale. Isaac l’Aveugle, par exemple, est une figure légendaire qui aurait reçu des révélations directes de Dieu. Des cabalistes plus modernes comme Moïse Cordovero, Abraham Aboulafia et Isaac Louria ont tous joué un rôle déterminant dans le développement de la Kabbale, en étudiant, en réinterprétant et en cherchant inlassablement des significations cachées dans la Torah.
La Cosmogonie Kabbalistique : Le Souffle de la Création
Au cœur de la Kabbale se trouve une idée puissante : tout l’univers a été façonné par le souffle divin, ou “Rouah”, du Dieu vivant. Cette notion est si profonde qu’elle est souvent exprimée à travers des allégories, y compris des allégories sexuelles qui dépeignent l’infini, “l’ein sof”, comme une force fécondante qui donne vie à l’univers.
De ce souffle divin est né le Verbe. Selon la mystique kabbalistique, ce Verbe s’est matérialisé en ondes sonores, qui ont ensuite été codifiées en lettres, donnant naissance aux 22 lettres de l’alphabet hébraïque. Ces lettres sont bien plus que de simples caractères : elles sont liées aux 22 premiers nombres, formant ensemble ce que l’on pourrait appeler la “vibration primitive” de la création. Dans la poétique et la beauté de la pensée kabbalistique, ces lettres deviennent des anges, des entités divines participant directement à l’acte de création.
L’arbre séphirotique est un symbole puissant qui émane du cœur de la mystique juive. Décrit en détail dans la tradition kabbalistique, il sert de guide pour comprendre la relation intime et complexe entre l’homme et le divin, ainsi que la dynamique énergétique qui imprègne toute création.
Nature et Signification de l’Arbre Séphirotique
Au centre de la Kabbale se trouve l’idée du souffle divin, une force primordiale qui imprègne toute existence. L’arbre séphirotique est une représentation symbolique de cette force, présentant une structure d’émanations divines ou “sephiroths”. Ces émanations, semblables aux flammes d’un feu dont la source est Dieu, sont dix en nombre. Elles sont vues comme des reflets de la lumière divine, rappelant les éclats des saphirs, d’où leur nom. Chaque sephiroth joue un rôle spécifique dans la dynamique de l’univers. Leur représentation sur le diagramme, qui peut être visualisé de haut en bas ou de bas en haut, évoque l’image de vases remplis de la lumière divine, chaque vase transmettant sa lumière au suivant. Cette cascade lumineuse commence avec KETHER, la couronne symbolisant la source divine, et se termine avec MALKHOUT, le royaume représentant la manifestation terrestre.
Dimensions Multiples de l’Arbre
L’arbre séphirotique offre plusieurs niveaux de lecture, offrant une vision à la fois horizontale et verticale. Horizontalement, il dépeint trois aspects de l’expérience humaine : l’esprit, l’affectivité et l’action. Verticalement, il souligne deux points centraux : TIPHERET (la beauté) qui incarne l’équilibre harmonieux et IESOD (le fondement) qui symbolise la transmission et la continuité.
Les Séphiroths à travers les Écritures
Bien que symboliques, les séphiroths ont des racines profondément ancrées dans les textes sacrés. On les retrouve, par exemple, dans la Bible, où elles sont souvent mentionnées comme des attributs ou des qualités divines. Ces références bibliques ont été davantage explorées dans des œuvres kabbalistiques majeures comme le “Livre de la clarté” et le “Zohar”. Ce dernier, rédigé par Moïse de Léon au 13ème siècle, est une exploration approfondie des séphiroths et de leur signification.
L’Expérience Personnelle avec l’Arbre Séphirotique
L’arbre séphirotique n’est pas seulement une représentation théorique, mais aussi un outil d’éveil spirituel. Les mages kabbalistes croient qu’en méditant sur les noms et les formes de l’arbre, on peut recevoir des illuminations et des insights profonds. Toutefois, comme pour toute symbolique, son interprétation dépend largement de l’individu.
Les origines grecques jouent un rôle important dans le développement ultérieur de l’ésotérisme, bien que l’ésotérisme en tant que concept ne se soit pas formé de manière complète dans la Grèce antique.
Mystères religieux : Les mystères religieux grecs, tels que les Mystères d’Éleusis dédiés à Déméter et Perséphone, étaient des rituels et des cérémonies réservés à un groupe restreint d’initiés. Ces mystères impliquaient des enseignements ésotériques et des révélations spirituelles réservées aux initiés, ce qui s’aligne avec la notion d’enseignements ésotériques de l’ésotérisme ultérieur.
Pythagore et la philosophie ésotérique : Pythagore, philosophe et mathématicien grec, a fondé une école philosophique qui traitait de sujets tels que les mathématiques, la musique, la métaphysique et l’éthique. L’école pythagoricienne était réputée pour sa confidentialité et sa transmission sélective des enseignements. Certains de ces enseignements étaient considérés comme ésotériques, réservés aux initiés dignes.
Platon et son enseignement non écrit : Platon, le célèbre philosophe grec, aurait dispensé des enseignements ésotériques à un cercle restreint de disciples. Certains de ces enseignements étaient appelés “non écrits” ou “acratiques” car Platon aurait estimé qu’ils ne pouvaient pas être efficacement transmis par écrit. Cette idée de couches de connaissances, avec une connaissance superficielle pour les masses et une connaissance plus profonde pour les initiés, est une caractéristique de l’ésotérisme.
Néoplatonisme et hermétisme : Le néoplatonisme, une école philosophique tardive inspirée par Platon, a introduit des idées ésotériques sur la nature de la réalité, la relation entre l’âme et le divin, et la quête de l’unité avec l’Un (ou le Bien suprême). Parallèlement, l’hermétisme, influencé par les écrits attribués à Hermès Trismégiste, a exploré des thèmes ésotériques tels que l’alchimie, l’astrologie, et la communication avec les forces spirituelles.
Gnosticisme : Bien que le gnosticisme soit en grande partie distinct de la philosophie grecque classique, il s’est développé dans des régions influencées par la culture grecque, telles que l’Égypte hellénistique. Le gnosticisme est un courant ésotérique qui met l’accent sur la connaissance (gnosis) nécessaire pour atteindre le salut et la libération de la condition matérielle.
Les origines grecques ont contribué à façonner la pensée ésotérique, concept complexe qui a évolué au fil du temps, incorporant des influences de cultures et traditions diverses.
Tandis qu’il parlait, s’accompagnant des accords de sa lyre, il arrachait des larmes aux âmes exsangues ; Tantale cessa de saisir l’onde toujours fuyante et la roue d’Ixion s’immobilisa, les vautours ne rongèrent plus leur foie, les Bélides laissèrent leurs urnes, et toi, Sisyphe, tu t’assis sur ton rocher. Ce fut la première fois, dit la tradition, que se mouillèrent de larmes les joues des Euménides, vaincues par son chant ; l’épouse du roi, ni non plus le roi des Enfers, n’ont le cœur de repousser sa prière. Ils appellent Eurydice. Elle se trouvait parmi les Ombres arrivées récemment, et elle s’avança d’un pas ralenti par sa blessure. Le héros du Rhodope obtient de la reprendre, à une condition : celle de ne pas tourner ses regards en arrière, avant d’être sorti des vallées de l’Averne ; sinon, la faveur sera annulée. Dans un silence total, ils s’engagent sur un sentier en pente, abrupt, obscur, plongé dans un brouillard dense et opaque.
Les “Métamorphoses” sont un poème épique écrit par le poète romain Ovide. Publié vers l’an 8 de notre ère, ce poème raconte des mythes et des légendes de la création du monde jusqu’à l’apothéose de Jules César, en passant par de nombreuses transformations mythologiques, d’où le titre “Métamorphoses”. Le poème est composé de quinze livres et regroupe un grand nombre d’histoires mythologiques qui traitent de thèmes tels que l’amour, la vengeance, la métamorphose et la transformation. Chaque histoire est liée à la suivante par un fil narratif, créant ainsi une continuité dans le poème. Parmi les histoires les plus célèbres des “Métamorphoses”, on peut citer le récit d’Apollon et Daphné, celui de Pygmalion et de la statue Galatée, l’histoire d’Orphée et Eurydice, le mythe de Narcisse, la légende de Penthée et les Bacchantes, ainsi que le mythe de Pyrame et Thisbé. Chacune de ces histoires met en avant les thèmes de la transformation, du désir, de l’amour, et des conséquences de l’hubris (démesure) humaine. Les “Métamorphoses” d’Ovide ont eu une influence profonde sur la littérature et l’art occidentaux, inspirant de nombreux écrivains, poètes, artistes et dramaturges à travers les siècles. Le poème est souvent considéré comme l’une des œuvres majeures de la littérature latine et un exemple emblématique du genre de la poésie épique mythologique.
Voir aussi Cette vie et au delà – Dr Christophe Fauré
Ecouter l’émission, sous le soleil de Platon, de Charles Pépin, avec Christophe Fauré
Ce matin, j’ai écouté sur France Inter une émission à la fois passionnante et troublante.
Assis confortablement avec une tasse de café chaud entre mes mains, j’ai été immédiatement captivé par le sujet : “L’histoire de la conscience”. L’animateur, Charles Pépin, racontait me semblait-il l’histoire d’un neuroscientifique, profondément ancré dans la croyance que la conscience était le pur produit de notre activité cérébrale.
Au fur et à mesure que j’écoutais, je me suis retrouvé immergé dans l’univers complexe du cerveau, avec ses 85 milliards de neurones et sa plasticité. Mais une question étrange et profonde a marqué mon esprit quand le scientifique a décrit une expérience de méditation et ses conséquences : et si la conscience était première ? Et non pas le cerveau, comme on en a tous la certitude… Cette idée, bien que nouvelle pour moi, semblait étrangement familière.
Le thème de l’émission s’est éclairé au travers de toutes les interventions de l’invité, Christophe Fauré. Spécialiste du deuil, il a partagé avec nous ses recherches sur la continuité de la conscience après la mort. Son livre, “Cette vie… et au-delà”, semblait être une exploration profonde et bien documentée des expériences autour de la mort et de la conscience. Plus j’écoutais, plus je me sentais intrigué et poussé à remettre en question mes propres croyances.
Les témoignages sur les expériences de mort imminente, la sensation des défunts présents avec nous, tout cela m’a fait réfléchir. Les notions de physique quantique, d’amour et de sagesse, évoquées dans l’émission, ont ajouté des couches supplémentaires à mes pensées.
Alors que l’émission touchait à sa fin, je me suis retrouvé plongé dans une introspection profonde. Si la conscience est première, que signifie-t-elle pour ma propre existence ? Quelle est ma mission, mon but ici sur terre ?
La radio s’est tue, et j’ai compris qu’une nouvelle curiosité m’avait saisi, et une envie d’explorer davantage ces questions… Je vous livre le début de ce travail.
Ecouter l’émission, sous le soleil de Platon, de Charles Pépin, avec Christophe Fauré
This morning, I tuned into France Inter for a show that was both captivating and unsettling. Sitting comfortably with a warm cup of coffee in my hands, I was immediately engrossed by the topic: “The History of Consciousness”. The host, Charles Pépin, seemed to be recounting the story of a neuroscientist, deeply rooted in the belief that consciousness was solely the product of our brain activity. As I listened on, I found myself delving deep into the intricate world of the brain, with its 85 billion neurons and its plasticity. However, a curious and profound question struck me as the scientist described a meditation experience and its implications: what if consciousness was primary? And not the brain, as we’re all so certain… This notion, though novel to me, felt eerily familiar. The essence of the show shone through with every insight shared by the guest, Christophe Fauré. An expert on grief, he imparted his research on the continuity of consciousness after death. His book, “This Life… and Beyond”, seemed to be a deep and well-researched exploration of experiences surrounding death and consciousness. The more I listened, the more intrigued I became, questioning my own beliefs. Testimonies on near-death experiences and the sensation of departed ones being present with us made me ponder. Concepts of quantum physics, love, and wisdom, mentioned in the show, layered more depth onto my thoughts. As the show drew to a close, I found myself immersed in deep introspection. If consciousness is primary, what does it mean for my own existence? What is my purpose, my goal here on earth? The radio went silent, and I realized a newfound curiosity had taken hold of me, sparking a desire to delve deeper into these questions… I present to you the beginning of this journey.
Une atmosphère électrisante envahit la pièce, semblable à celle qui règne dans une salle d’audience juste avant le verdict. Le sujet du jour ? Une question aussi vieille que le temps lui-même : existe-t-il une vie après la mort ? Au fil de ses pages, le Dr Christophe Fauré, tel un enquêteur passionné, nous présente une accumulation de témoignages et d’expériences.
D’une voix douce, il nous rappelle que des millions d’individus à travers le monde, ont vécu des moments qui dépassent l’entendement :
Selon le Dr Fauré, ces témoignages se rejoignent pour dessiner une vérité : il existe une continuité de la conscience au-delà de la mort. L’une des affirmations les plus audacieuses de son enquête est que notre conscience pourrait fonctionner indépendamment de notre activité neuronale. Imaginez, des dimensions hors de notre réalité physique, où le flux de notre conscience continue après la fin de notre vie terrestre !
Cependant, une énigme persiste. Si tous ces témoignages offrent des preuves aussi écrasantes, pourquoi sont-ils souvent rejetés ou ridiculisés par une grande partie de la communauté scientifique ? La réponse du Dr Fauré est aussi simple qu’éloquente : parce qu’ils défient les postulats établis de la science.
En refermant ce livre, on ne peut s’empêcher de s’interroger. Et si ces expériences, loin d’être des anomalies, étaient la clé pour comprendre la nature même de notre existence ? Après tout, ce que nous considérons aujourd’hui comme extraordinaire pourrait simplement être la norme de demain.
Il est des voyages qui n’ont ni début, ni fin, mais qui modifient profondément la trajectoire d’une vie. Une expérience de mort imminente (EMI) est l’une d’elles. Le Dr Christophe Fauré détaille dans son ouvrage les profonds bouleversements qui découlent de ces rencontres avec l’au-delà :
Mais au-delà de ces transformations, certaines âmes reviennent avec des facultés particulières : télépathie, intuitions ou rêves prémonitoires, évoquant un lien encore plus profond avec l’univers.
Les témoignages du Dr Fauré soulignent que ces expériences, loin d’être isolées, forment un tableau d’éveils, redéfinissant constamment notre conception de la vie, de la mort et de notre rôle sur cette Terre.
Spiritualités Magazine. C’est un magazine fondé sur la notion essentielle de LIBERTE DE CONSCIENCE, et sur l’idée que la voie personnelle est liée à un effort de connaissance et de compréhension de ce qui se joue, pour chacun et pour l’humanité, au niveau de la transcendance, de la recherche du sens de l’existence.
“Spiritualités Magazine” se caractérise par ses présentations de nombreuses publications nouvelles sur des sujets liés à la spiritualité, au bien-être, au développement personnel. Périodiquement le magazine propose une rubrique de “Critiques de livres” dans laquelle des ouvrages récents sur des thèmes tels que la méditation, la philosophie, la psychologie spirituelle, l’ésotérisme ou la mystique, le bien-être… sont examinés et évalués. Il propose aussi des articles sur les grandes traditions spirituelles (christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme, etc.), ainsi que sur les pratiques spirituelles et les expériences de transcendance. Le magazine inclut également des interviews, des témoignages et des analyses de spécialistes de la spiritualité. Les critiques de livres et les recommandations de lecture font partie intégrante de la ligne éditoriale de “Spiritualités Magazine”, et contribuent à en faire une ressource précieuse pour les lecteurs intéressés par la spiritualité.
Le magazine se positionne ainsi : Une information fiable, de spécialistes, sur les différentes approches du monde supra sensible, approches de la lumière, approches de l’éveil.
“Ici, vous ne viendrez pas faire votre marché, mais plutôt de tenter de comprendre comment et de quelle façon ce désir que vous avez en vous peut se matérialiser. Ou encore, vous venez simplement épancher en partie votre soif de connaissance. Notre tour d’horizon n’a rien de superficiel. Les informations que vous trouverez dans le magazine vous renseigneront non seulement sur les notions, mais aussi sur les pratiques spirituelles, voire les pratiques initiatiques que vous pourrez trouver, dans la voie que vous identifierez comme étant éventuellement la vôtre. Nous abordons aussi l’occultisme au sens noble du terme, ainsi que les voies symboliques et ésotériques.”
Approfondissements concernant ces magazines
“Sources” aborde une grande variété de thèmes liés à la spiritualité chrétienne et à la vie chrétienne en général. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :
“La Vie Spirituelle” a été fondée en 1920 par le Père jésuite Augustin Valadier. La revue est publiée par les Éditions du Cerf, une maison d’édition catholique basée à Paris.
“La Vie Spirituelle” se concentre principalement sur la spiritualité chrétienne, mais elle aborde également des thèmes plus généraux liés à la vie spirituelle et à la quête de sens. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :
La revue comprend des articles écrits par des auteurs de renom dans le domaine de la spiritualité, qu’ils soient prêtres, théologiens, philosophes ou laïcs. “La Vie Spirituelle” est destinée à un public intéressé par la spiritualité chrétienne et la vie intérieure, qu’ils soient pratiquants ou non. La revue est réputée pour la qualité de ses articles et son approche rigoureuse et exigeante de la spiritualité.
“Nouvelles Clés” est un magazine mensuel français qui aborde des sujets liés à la spiritualité, au développement personnel et à la psychologie. Le fondateur est Marc de Smedt. En , Nouvelles Clés devient le magazine Clés, sous l’impulsion de Jean-Louis et Perla Servan-Schreiber qui en sont les actionnaires uniques. Il cesse de paraître en 20162.
“Nouvelles Clés” propose chaque mois un dossier thématique qui explore en profondeur un sujet particulier lié à la spiritualité, à la psychologie ou au bien-être. Les dossiers peuvent aborder des thèmes tels que la méditation, l’astrologie, la pleine conscience, la psychologie positive, la guérison, l’art-thérapie, l’écologie intérieure, etc.
Outre les dossiers thématiques, “Nouvelles Clés” inclut également des articles sur des sujets variés tels que la philosophie, l’histoire des religions, la psychologie jungienne, la médecine douce, la nutrition, la communication, l’art, la littérature, etc. La revue propose également des critiques de livres et de films en lien avec les thèmes abordés. “Nouvelles Clés” est un magazine qui s’adresse à un public intéressé par les questions de développement personnel, de bien-être et de spiritualité. Le magazine est connu pour sa qualité éditoriale et pour la diversité des sujets qu’il aborde.
Aujourd’hui “Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres publiées par les Éditions Albin Michel.
“Les Essais Clés” sont une collection d’essais qui abordent des sujets variés tels que la spiritualité, la psychologie, la philosophie, l’écologie, l’histoire, la culture, etc. Les ouvrages de la collection sont écrits par des auteurs reconnus dans leur domaine et proposent des analyses approfondies et des réflexions sur les grandes questions contemporaines. Chaque livre de la collection se concentre sur un sujet précis, tel que la méditation, le bouddhisme, la pensée positive, l’éducation, l’écologie, etc.
“Les Guides Clés” sont une collection de livres pratiques qui proposent des conseils et des astuces pour améliorer sa vie au quotidien. Les ouvrages de la collection abordent des sujets tels que la méditation, la gestion du stress, la communication, la confiance en soi, la créativité, etc. Les livres sont écrits par des spécialistes du sujet et proposent des exercices pratiques pour aider le lecteur à appliquer les conseils donnés.
“Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres complémentaires qui s’adressent à un public intéressé par le développement personnel, la spiritualité et la culture en général.
Lire la revue Esprit peut présenter plusieurs avantages, notamment :
En somme, lire Esprit peut être une bonne façon de s’informer sur les sujets de société, d’explorer des perspectives diverses et nuancées, de développer sa pensée critique et de stimuler son engagement citoyen.
Voici un livre qui pense le coaching, dans cette dimension, comme une “anthropologie opératoire”, bien sûr comme un dialogue entre le conscient et l’inconscient… et plus encore. Une approche qui fait vraiment du bien, dans l’univers de l’accompagnement souvent tellement banalisé, approximatif, superficiel.
Le coaching au service d’une humanité intégrale ne craint pas d’accueillir l’être humain et les collectifs qu’il accompagne dans toutes leurs dimensions, y compris la dimension intime et spirituelle qui se terre, qui affleure, ou qui est là. De la personne jusqu’en ses profondeurs, d’un collectif jusqu’en son impalpable, le coaching peut être une traversée des épaisseurs de l’être humain et des collectifs et conduire à une transformation jusqu’à l’intime, que le coach doit être capable de prendre en compte. Pour autant, le professionnalisme et l’éthique appellent de leurs voeux quelques précisions sur les termes employés pour en explorer les résonnances, voire les connivences, tout en maintenant leur distinction. Coaching professionnel, accompagnement de l’être humain jusqu’à l’accueil de ses profondeurs : de quoi, et de qui parle-t-on ?
Jung, une ressource précieuse pour le coaching
Les ombres, l’une des notions majeures de Jung, désignent ce qui nous fait peur, ce qui nous fait honte, ce que nous ne nous autorisons pas à vivre, ce que nous ignorons de nos propres facultés, ce que nous jugeons en nous sans concession et sans ouverture. C’est ce « non-vécu » qui, lorsqu’il reste tapi ou refoulé au fond de notre inconscient, se rappelle à notre bon souvenir par notre corps, tout au plus souffrant (et c’est la somatisation), tout au moins incontrôlable (et ce sont les lapsus, les actes manqués, les postures inappropriées, les procrastinations, les inhibitions ou encore les comportements inattendus et incontrôlables). « La rencontre avec soi-même signifie d’abord la rencontre avec sa propre ombre », écrit Jung 20. Aussi ce dernier élabore-t-il tout au long de sa vie, de ses recherches et de ses intuitions, sa compréhension du fonctionnement de la psyché humaine et des moyens de son développement, par une croissance de la conscience de soi et un équilibrage entre ce qui nous semble opposé, voire incompatible en nous. Il s’agit de déployer l’ensemble de nos dimensions plutôt que de laisser se développer certaines au détriment d’autres de façon unilatérale. Le déploiement des « opposés » favoriserait leur complémentarité et donc, la liberté d’action et de discernement en fonction des situations rencontrées. Cette perspective de soutenir les tensions relève du génie, qu’Einstein, ami de Jung, définissait comme le fait de savoir « tenir ensemble les contraires un peu plus longtemps ». Nous sommes loin, ici, de la culture dichotomique et simplificatrice souvent prégnante.
(…)
l’ombre ou plutôt les ombres concernent non seulement ce qui est refoulé (au sens freudien du terme) dans l’inconscient, ce qui n’est ni acceptable, dans la vision du monde de la personne ou de son cadre de références (ses parents, ses éducateurs, son milieu social, sa religion…), ni accepté par la personne elle-même (une épreuve, un deuil, etc.). Mais les ombres représentent bien plus : elles sont tout ce que la personne n’a pas eu l’occasion d’explorer et de développer en elle, par interdit culturel plus ou moins tacite, par manque d’occasions favorables, et qui est resté tapi dans son inconscient. Ainsi, l’ombre est inconsciente, et constitue pour Jung une énergie à réintégrer dans la personnalité, de façon construite et toujours sous la conduite du Moi conscient, en vue de son déploiement vers une totalité plus aboutie.
L’ombre inconsciente se projetant sur des rêves, des fantasmes, des idéalisations, ou des personnes, il est possible de la repérer à nos ressentis dans certaines relations humaines ou situations traversées. Certains vulgarisateurs de Jung distinguent les ombres noires, repérables à ce qui nous rebute, nous choque ou nous gêne, des ombres blanches, repérables à ce qui nous fascine en suscitant notre admiration ou notre envie. Quand de tels ressentis surgissent, se présente potentiellement l’occasion privilégiée d’augmenter son champ de conscience de soi, tout en solutionnant du même coup des problématiques personnelles ou relationnelles qui pouvaient sembler inextricables. Il y aura toujours des ombres, tant il est vrai que l’inconscient a une vie propre et utile ; l’enjeu est de veiller à une circulation de l’énergie entre le conscient et l’inconscient. Autrement dit, que l’inconscient existe et vive n’est pas un problème, c’est en termes de poids et de rigidité des contenus inconscients que le danger se profile pour la santé de la personne ;
– l’animus et l’anima forment des composantes subtiles, au départ inconscientes, dont la visée est d’équilibrer, comme par compensation, la part féminine et la part masculine de la psyché humaine. Une fois n’est pas coutume, chez Jung, tout est question d’équilibre à rechercher sans cesse. L’animus et l’anima viennent ouvrir en chaque individu comme un espace de dialogue intérieur qui permet non seulement d’équilibrer les composantes de sa psyché mais aussi d’aborder l’altérité sexuée dans une ouverture ajustée. A défaut d’être pris en charge, l’équilibre alors défaillant entre l’identité féminine et l’animus ou l’identité masculine et l’anima, peut conduire à des relations humaines faussées, déformées, et préjudiciables, notamment entre les femmes et les hommes, avec des comportements de domination ou de soumission, d’idéalisations, de projections, d’instrumentalisation. Le dialogue avec l’animus et l’anima ouvre, pour ainsi dire, un espace de conscience de l’individu qui le fait à la fois exister comme être singulier, et capable d’être en relation avec l’autre en tant qu’autre, notamment l’autre de l’autre sexe.
Des expériences sont relatées en permanence, pour illustrer la réflexion
Mylène est une femme très belle, très digne, très discrète, presque froide. Elle impressionne, parle peu, et quand elle parle, elle dit l’essentiel en peu de mots. Dans le groupe de coaching par la danse, elle a revendiqué dans le contrat d’alliance son droit à la distance. Dans les praxis et les enchaînements, on dirait qu’elle avance à tâtons, dans le labyrinthe de ses hésitations. D’ailleurs, cela fait trois ans qu’elle tourne en rond à se demander si elle quitte son métier actuel qui l’ennuie, mais pour aller vers quoi… Le parcours se déroule. Mylène joue le jeu et ne refuse aucune praxis, même pas les improvisations. Seulement pendant les temps de feedbacks, je la sens silencieuse, à l’intérieur, recueillant les retours des autres participants avec solennité, presque une froideur. J’ai du mal à savoir ce qu’elle vit. Dernière séance : il va être temps de nous quitter, après ce thème arrivé au sommet d’une ascension ensoleillée : « Je crée, donc je vis. » partage un mot qui conclura cette aventure personnelle et collective, où les transformations se sont faites sans crier gare, sous l’effet de la baguette de ces magiciens que sont nos corps mus par nos danses intérieures et nos harmonies extérieures. Vient le tour de Mylène : « J’ai découvert un monde. » Silence. (…) Je vous laisse découvrir la suite, dans le livre
De manière générale, ce n’est pas si original que cela que de parler de spiritualité dans les démarches de coaching.
Le coaching peut inclure une dimension spirituelle si cela fait partie des priorités et des croyances personnelles du client. Certains coachs peuvent intégrer des pratiques spirituelles telles que la méditation, la visualisation ou la prière dans leur processus de coaching pour aider le client à trouver une plus grande paix intérieure et une connexion avec une force supérieure.
Cependant, il est important de noter que le coaching spirituel n’est pas reconnu en tant que domaine professionnel distinct, et que tous les coachs ne sont pas formés ou qualifiés pour inclure une dimension spirituelle dans leur travail. Si vous recherchez un coaching spirituel, il est recommandé de chercher un coach spécialement formé dans ce domaine ou de faire des recherches pour trouver un coach qui partage vos croyances spirituelles et qui est capable de vous aider à les intégrer dans votre développement personnel.
En fin de compte, la vie spirituelle est une question personnelle et individuelle, et il est important de trouver les moyens qui fonctionnent le mieux pour vous pour cultiver une connexion profonde avec votre esprit, votre corps et votre âme.
Cet ouvrage va très loin et très profond : coach ou client, lisez-le !
Vous pouvez vous le procurer chez l’éditeur
Transcription d’une petite partie de la vidéo Le Voyage Alchimique – Paris et Nicolas Flamel
Patrick Burensteinas
VITRIOL Formule alchimique « Visite l’intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée »
Et l’antimoine notre matière première qui après de multiples rectification et purification donne naissance à la pierre philosophale ce minerais métalliques se trouve dans de nombreuses mines en Europe, en particulier dans le massif central. Il ne servait pas qu’aux seuls chimistes. On l’utilisait pour durcir le plomb des caractères d’imprimerie et pour soigner certaines maladies. Mais les alchimistes ont donné à l’antimoine son aura mystérieuse. « Le levé de l’aurore » ce manuscrit alchimique de la fin du moyen-âge montre l’extraction de l’antimoine.
Mais que fait ce pélican à côté de la mine pour les alchimistes le pélican est une image de la distillation des produits qui serviront à digérer l’antimoine la distillation fractionné de la colonne de distillation partent plusieurs ballons à différents niveaux ce qui peut évoquer la manière dont se nourrissent les petits du pélican. Ce traité du 16e siècle montre une opération de distillation fractionnée. elle se réalise avec un appareillage qu’on appelle aujourd’hui encore un pélican cette distillation fractionnée on la pratique de nos jours à grande échelle pour distiller l’or noir. Les tours de cracking des raffineries ne sont que de gigantesques pélican. Les chimistes ont souvent repris des procédés
ancestraux inventé par les alchimistes. Mais la chimie est dépourvue de toute dimension spirituelle c’est pourquoi dans notre voyage alchimique notre matière première nous ne sommes pas allés la chercher dans la mine la plus proche mais au bout de la galice en empruntant les chemins initiatique de saint jacques de Compostelle. Une quête qui nous emmène bien au-delà de simples opérations chimiques. La fin du pèlerinage était à l’endroit où l’on se tient c’est à dire qu’on cherchait le Finistère l’endroit où la terre se finit sur cette plage particulièrement pour vous trouver quelque chose qui était rejeté par la mer c’était des nodules polymétalliques mais ce convenait particulièrement chercher c’était du sulfure d’antimoine…
(…) Avec Patrick Burensteinas, ce scientifique et alchimiste, ce voyage jusqu’à l’océan nous a permis de comprendre les enjeux du grand heures d’étape en état nous avons appris à voir le monde dans sa beauté et sa simplicité au-delà des apparences il y a de l’or partout ici.
(…)
PARIS. Notre Dame
Ce portail sud nous conduit de l’œuvre au noir à l’offre au rouge. De la lune au soleil et à la pierre des philosophes. Tout est déjà dedans l’idée c’est seulement de le révéler et rien d’autre mais tout est là à la première manipulation et bien peut-être que la pierre peut se manifester rien ne s’y oppose en tout cas la seule opposition c’est peut-être que moi je pense et c’est l’attente que j’ai d’où l’importance de la dimension psychologique et spirituelle de l’alchimie.
(…)
Sur une autre face du pilier du portail sud continuent à se dévoiler la démarche alchimique. Un personnage se transperce le corps avec une épée. Pour purifier la matière on décompose cette matière mais ce n’est pas tout. Cette matière va s’ouvrir, elle va s’éveiller. il va falloir trois opérations 3 flammes trois feux différents c’est à dire les trois œuvres.
Il faudra que tu utilises 3 flammes pour trouver la lumière cachée à l’intérieur de la matière. (…)
Notre société a cultivé son cerveau gauche, la rationalité, le cartésianisme… Au détriment du droit, de la pensée globale, créative, intuitive.
Comment notre société peut se transformer, permettre de nouvelles façons de voir, par une vraie reconnexion avec notre cerveau droit ?
C’est aussi cela que Spiritualités Magazine propose, car la raison ne mène à rien sans l’imagination, la vision globale, la créativité… et la spiritualité !
Dans ce livre, 40 auteurs dans leur diversité et avec des angles d’approche très divers entrelacent de leurs témoignages les propos des auteurs,
“À la suite de Spinoza et Bergson, j’appelle « sagesse intuitive » la pensée globale qui intègre science (connaissance objective analytique) et spiritualité (savoir subjectif synthétique) au sein d’une intelligence affective qui culmine dans l’art de vivre. C’est finalement à emprunter la voie symbolique de l’intuition – la pensée qui relie, unifie et s’accorde au sens évolutif de la vie – que ce livre nous invite. Le contraire de la voie diabolique du mental qui sépare, détruit et conduit à l’absurdité du monde transhumaniste. Après des siècles de dissociation entre l’Homme et la Nature, ce nouveau courant de pensée se place avant tout sous le signe de l’unification des polarités.” P. 21
“Celles et ceux qui seraient « à droite » – cérébralement et non politiquement bien sûr – auraient des appétences particulières pour la spiritualité.” P. 39
“Si l’on considère par exemple l’intelligence spirituelle, Howard Gardner estime que la spiritualité est un mélange d’intelligences inter et intrapersonnelle. Ainsi, nous pouvons tricoter d’autres intelligences à partir de deux formes d’intelligences. Nos capacités se démultiplient” P. 53
“Spinoza, qui a réussi une parfaite alliance entre la logique et le cerveau droit plus mystique, a défendu un sentiment d’unité avec son concept de monisme : « Nous faisons partie de la Nature, rien ne nous sépare de l’univers ». C’est l’idée d’harmonie qu’a toujours prônée la philosophie grecque. Ou encore l’expérience numineuse de Jung qui réveille en nous cette envie de spiritualité”. P. 95
“Pourriez-vous nous indiquer les pistes pour aller vers le meilleur futur ?
Philippe Guillemant : ce sont nos pensées et nos émotions qui engendrent le futur. Or nous sommes plongés dans un conditionnement. Nous ne pouvons pas changer avec le mental. Il faut réussir à faire taire ce « petit vélo ». Nous sommes prisonniers de l’analyse permanente de notre mental que la méditation permet d’atténuer grâce au lâcher-prise. Ainsi pour aller vers le meilleur futur, il faudrait se mettre en état de captation, se libérer des conditionnements pour nous mettre dans un état spirituel.” P. 152
“En neurosciences, il est aujourd’hui démontré scientifiquement que la méditation modifie favorablement la chimie de notre cerveau. Ce sont les mêmes ondes alpha (13 Hz) que nous utilisons pour l’hypnose et la méditation pour se débrancher, comme nous l’a expliqué l’hypnologue Philippe Genest. Pratiquer la méditation permet de mieux connecter les deux hémisphères de notre cerveau et d’atteindre une meilleure harmonie.” P. 299
“La méditation est aussi un excellent moyen de développer sa créativité, car elle permet d’améliorer à la fois la pensée divergente (cerveau droit) et la pensée convergente (cerveau gauche). L’artiste David Lynch explique le potentiel créatif de la méditation dans son livre Catching the Big Fish : Meditation, Consciousness, and Creativity” P. 300
“Plus que tout, c’est notre rapport au travail qui est en train de basculer, et la place qu’il prend dans notre quotidien. Les conditions de travail et relations managériales sont actuellement trop souvent toxiques, d’où les arrêts maladie, les burn out, les décisions de reconversion en masse. Ce sont les signes précurseurs de changements profonds. Les modalités de travail ne sont plus en adéquation avec nos besoins et aspirations. Même si des évolutions sont déjà visibles, le chemin est long car les mentalités et les comportements n’évoluent pas au même rythme.” P. 364
“Les managers sont en fait déjà hybrides : il leur faut à la fois des capacités organisationnelles et une intelligence relationnelle pour stimuler au mieux la performance de leurs équipes. Le problème est que ces fameuses compétences « couteau Suisse » sont difficiles à acquérir car si on en revient à l’asymétrie cérébrale, cela demande aux managers de savoir jongler avec les deux hémisphères de leur cerveau et d’avoir une approche résolument bicéphale de leurs collaborateurs entre le savoir-faire et le savoir-être. Ainsi, les dirigeants devront dans le futur, être de plus en plus souples et holistiques.” P. 366
BAGLISTV aborde la transe sur le plan de la spiritualité, de l’ésotérisme ou de la psychologie des profondeurs, du sacré, comme ici. Je dirai, aujourd’hui, sur le plan aussi de la psychologie transpersonnelle et des états modifiés de conscience.
“Les phénomènes de transe ont de tout temps existé et cependant, la pensée officielle dominante ne les prend pas vraiment au sérieux. Nous nous interrogeons pourtant: que se passe-t-il lors d’une transe ? Quelle partie de l’humain y est-elle convoquée ?”
Extraits de BAGLISTV
– Les phénomènes de transe sont connus depuis très, très longtemps et je dirais qu’ils sont restés dans toutes les autres cultures que la culture occidentale. Et encore, il faudrait voir du point de vue de l’histoire de l’Occident (…).
Je pense par exemple aux possédés de Saint Médard au dix-huitième siècle (1) Voir en bas de page l’émotion de Voltaire ! dans laquelle on voit quand même que c’est quelque chose qui est très communément partagé. Mais on voit bien comment aujourd’hui aussi souvent on a une espèce de réticence devant ce genre de phénomène. Comme si on n’arrivait pas à les penser comme si on ne pouvait pas les faire rentrer. Dans le cadre de notre part. Mais notre pensée officielle acceptée est dominante et justement, nous voudrions réfléchir à nouveaux frais, à à ce genre de phénomène, se demander ce qui s’y passe exactement, ce qui est convoqué de l’humain et pour aborder ce sujet (…)
– On peut regarder en France ce qui se passe notamment dans les centres antidouleurs où je pense à peu près 80% des centres antidouleurs où intégrés la Transe à travers l’Hypnose et l’Hypnose est notre façon actuelle et culturelle d’utiliser la transe qui est pratiquée dans un tas d’autres cultures. Et depuis très longtemps. Et on voit bien les effets dans le domaine de la douleur, de l’utilisation de cette de cette transe avec une meilleure gestion de l’émotionnel liée à la douleur. Et puis même sur la sensation elle-même de de la douleur. Et puis on voit aussi l’efficacité de la transe à travers l’hypnose pour un tas de pathologies différentes.
– La transe nous ouvre sur un monde différent c’est à dire une autre réalité. C’est pour ça que je, j’ai rejoins Yung dans la majorité de ses concepts et ses pensées car je trouve que effectivement la transe permet ce processus d’individuation car la transe permet de toucher des registres de la psyché qu’on n’arrive pas à toucher dans des contextes de thérapie classique.
– La transe est un objet extrêmement sérieux à étudier dans toutes ses dimensions (…). La transe qui qui signifie en fait passer d’un État à un autre. On sait que les états de conscience peuvent être modifiées. Des États qui sont extrêmement favorables à l’accès à un matériel qui est impossible d’avoir ou de voir se présenter où se présentifie lors de d’approches classiques pour certains et aussi des expériences. Enfin, la transe transite vers des états élèves de la conscience, c’est à dire que peuvent avoir effectivement permettre au sujet de mettre à jour ce qui pose problème et qui était complètement enfoui dans le fin fond de la psyché de la vie psychique.
Mais pour les esprits sceptiques et rationalistes, il fallait bien que, aujourd’hui en 2022, France Culture… s’intéresse à la transe, aux états modifiés de conscience.
Enfin la légitimation arrive !
Ecoutez !
Verbatim de l’émission
Les scientifiques s’intéressent de plus en plus à la Transe, et oui, soit l’exercice qui consiste à transiter vers un État modifié de conscience, et ce par des moyens divers, chamaniques, hypnotiques, médiumniques bien d’autres longtemps.
La culture occidentale l’ont approchée au prisme de l’Ethnologie et maintenant Guillaume les États modifiés de conscience suscités par la transe rencontrent dans la communauté scientifique un intérêt renouvelé. Pourquoi cette fois ? Pour leurs vertus thérapeutiques ? Illustration parmi d’autres de ce changement d’approche et de réputation. Depuis le mois de novembre dernier, l’Université Paris 8 propose des cours d’introduction à “Transe et état de conscience modifiée destiné aux professionnels de santé”. Une première mondiale. Antoine bioy, Psychologue, professeur de psychologie clinique et psychopathologie, co-responsable de cette formation, nous explique le regain d’intérêt.
J’ai toujours un intérêt croissant pour le fait de savoir qu’est ce qui provoque le changement en fait chez les personnes du point de vue thérapeutique. On va dire au début du 20e siècle et particulièrement la 2e partie du 20e siècle. On a commencé à isoler ce que l’on a appelé les États de conscience modifiés. Alors en fait, on les connaît sous d’autres termes : la sophrologie qui sont des pratiques, utilisant déjà ce que l’on va appeler, donc, les états de transe et le fait que ces états là soient déjà utilisés dans le champ du thérapeutique ouvre aussi la possibilité à d’autres pratiques telles que là transe cognitive auto induite et puis également d’autres pratiques. Qui commencent à se développer dans différents pays pour arriver à formaliser les modalités de prise en charge qui conviennent à une catégorie de patients qui va croissant, c’est à dire globalement de l’enfant, jusque à la personne âgée.
Dans Le Monde, Annick COJEAN, a enquêté sur le sujet
https://www.lemonde.fr/podcasts/article/2022/02/11/quand-la-science-s-interesse-aux-pouvoirs-de-la-transe_6113216_5463015.html
“Comment la transe modifie-t-elle l’activité cérébrale ? Cette pratique ancestrale présente dans de très nombreuses cultures est désormais étudiée dans les laboratoires. Dans ce podcast, Annick Cojean, grande reporter au « Monde », revient sur les recherches en cours sur cet état modifié de conscience.”
(1) Voltaire, Le Siècle de Louis XIV, chap. 37 « Du jansénisme », 1751
Quelques personnes du parti, qui allèrent prier sur le tombeau, eurent l’imagination si frappée, que leurs organes ébranlés leur donnèrent de légères convulsions. Aussitôt la tombe fut environnée du peuple ; la foule s’y pressait jour et nuit. Ceux qui montaient sur la tombe donnaient à leurs corps des secousses, qu’ils prenaient eux-mêmes pour des prodiges. Les fauteurs secrets du parti encourageaient cette frénésie. On priait en langue vulgaire autour du tombeau : on ne parlait que de sourds qui avaient entendu quelques paroles, d’aveugles qui avaient entrevu, d’estropiés qui avaient marché droit quelques moments ; les prodiges étaient même juridiquement attestés par une foule de témoins qui les avaient presque vus, parce qu’ils étaient venus dans l’espérance de les voir… Le tombeau du diacre Pâris fut le tombeau du jansénisme dans l’esprit de tous les honnêtes gens. Ces farces auraient eu des suites sérieuses dans des temps moins éclairés. Il semblait que ceux qui les protégeaient ignorassent à quel siècle ils avaient affaire2.
Les textes sacrés de la tradition tantrique du Cachemire, le Vijñanabhairava Tantra, inspirent à Nathalie Delay un yoga de l’instant. Revenir à notre vraie nature. Découvrir l’ultime, la non-dualité, entrer en contact direct avec nos perceptions, nos émotions, nos pensées et nos actes, pour revenir vers notre vraie nature.
« Ce que nous avons ici est irrésistible. Nous devons remercier Nathalie d’avoir su humblement et lumineusement rendre à ce texte son sens universel au-delà de ses spécificités religieuses traditionnelles. »
Lors de l’expansion causée par la joie de savourer nourriture et boisson, adhérer de tout son ête à cet état d’abondance et devenir la suprême Félicité
Créations originales de Jean-Marc Blancherie, à partir du texte de l’auteur
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Cette idée d’un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc Dufumier, Jean-Marie Pelt, Haru (Leader amérindien), Jean-Baptiste de Foucauld.
Cette fois, avec 50 personnes, au moment du confinement, c’est une méthode et une énumération très précise des pensées – actions pour le changement que l’auteur nous propose.
Pour écouter le podcast, aidez vous des quadrants de Ken Wilber
Quadrant de Ken Wilber par Kévin Solinski
Comment aborder avec une vision, une intention, positive, la vie commune, les institutions, les enjeux collectifs de notre temps ?
Cette question est rarement posée. Elle est même absente des concepts et des débats politiques, là ou il serait simple de parler, tout simplement de qualité de vie. Qualité de vie pour tous, et chacun, avec le souci de combler les inégalités et de préserver la planète.
Enfin un livre de sagesse qui admet l’imperfection ! Un manuel, dit le livre lui-même… Mais alors un manuel bien vivant, bien proche des questions que nous nous posons. Des questions ancrées dans la vie quotidienne, et qui tendent vers un perfectionnement spirituel permanent. Un cocktail étonnant, détonnant, de bon sens et d’élévation de soi.
De quoi se transformer en profondeur tout en vivant sa vie, simplement.
C’est que ce livre se structure d’une manière particulièrement intelligente, de façon à nous accompagner dans un changement en douceur, à la fois dans notre vision et notre participation au monde ordinaire, et dans nos aspirations profondes, les nôtres, et non pas des valeurs prescrites.
Cinq parties structurent la recherche, et la pratique, du meilleur de soi : le découvrir, le fréquenter, l’installer dans toute sa vie, y résider (dans le meilleur de soi !), et enfin : être le meilleur de soi. Et chacune de ces parties se développe à partir d’une vision métaphorique qui accompagne la réflexion et la met directement à portée de notre entendement. Par exemple : Les petites musaraignes de la paix – Le monde des envies – La toilette psychique – La pétanque sacrée – L’art de la question – La grippe à bière…
Ce n’est pas un manuel banal !
Et c’est un accompagnement progressif qu’il nous propose, pour que chacun aille « vers sa vie plus juste », puis pour « pouvoir ensuite guider les autres vers leur vie plus juste ». A chaque sous-étape (par exemple celle de la « toilette psychique »), cinq moments de réflexion-action sont proposées :
Et finalement, comme le disent César et Jacques : « Le meilleur de nous est tout à côté de nous. Il nous attend »
Le monde de César sur son site
Né en 1951. Diplômé de kinésithérapie en 1973, il se forme ensuite à l’ostéopathie. Sa recherche sur le corps va le conduire à créer une méthode d’investigation de la psyché humaine, la Psychanalyse Corporelle.
Poursuivant sa quête intérieure auprès de plusieurs maîtres jusqu’à sa rencontre avec Gitta Mallasz qui va bouleverser sa vie, il crée en 1983 l’association Artas qui se définit comme une voie spirituelle dans l’ordinaire pour « apprendre à passer du pire de soi au meilleur de soi ».
En 1985, il rencontre Gitta Mallasz. Fasciné par le personnage, il s’éprend de son enseignement et devient son compagnon de route. Elle lui fait vivre une spiritualité ordinaire et naturelle qui transforme sa vie. Elle le pousse à écrire son parcours. Nait alors la saga des César.
Il a grandi dans un environnement cosmopolite. C’est sans doute cela qui lui a précocement donné une ouverture sur le monde. Ainsi, son diplôme de l’EM Lyon en poche, il choisit de travailler dans différents pays où il s’enrichit de différentes façons de penser et de vivre.
Côté passion, c’est les arts martiaux, karaté et aïkido. Il s’y adonne des heures. Il s’y entraine d’abord pour la pratique physique avant de découvrir sa dimension spirituelle. C’est ce qui va déclencher sa recherche spirituelle.
En 2002, il rencontre Bernard Montaud. Rencontre bouleversante puisqu’il va d’emblée suivre assidûment son enseignement. Dix ans plus tard, en parallèle de son métier de consultant et d’enseignement à l’université, il transmet l’enseignement de Bernard Montaud à travers la France.
En 2017, il fonde avec lui Les Roses Rouges sur le Bitume, une association d’aide aux prisonniers américains.
En 2021, il rédige avec lui le 5ème livre de la Saga des César, César l’imparfait heureux, un manuel de sagesse inspiré par Gitta Mallasz.
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Vers la page de présentation du livre
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Voici un très beau livre, très bien écrit, une belle écriture et une pensée vraiment profonde
Sans prétention, je travaille beaucoup non seulement la thématique mais aussi la forme l’écriture elle-même.
J’étudiais votre livre, LA PAIX INTERIEURE, que vous avez écrit je suppose l’année passée, lorsque prenant tout le monde au dépourvu, une guerre éclate en Europe…
En fait ce livre a été écrit bien avant et ça ne fait que confirmer que nous sommes dans une société où on privilégie la recherche de pouvoir, et aussi la dimension matérielle au détriment du spirituel. C’est une erreur gravissime tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Et ce qu’on appelle le progrès, certes il y a plein de choses, mais on a aussi fait d’énormes progrès en termes d’armement par exemple, et on a affaire à des imbéciles qui se trouvent présidents de nations et qui sont des enfants qui jouent à la guerre. Il y a l’exemple des Russes, on en a un peu l’habitude, mais par exemple le président de la Corée du Nord : lui ça se voit que c’est gros bébé qui joue avec ses jouets. sauf que ses jouets ils confinent à l’armement nucléaire. ça peut avoir d’énormes conséquences désastreuses au niveau de l’humanité et ces programmes d’armement s’effectuent au détriment de l’élévation spirituelle.
C’est à dire qu’on est encore embryonnaire sur le plan spirituel. L’homme est en transition, dans une étape intermédiaire entre le singe et l’homme.
J’ai trouvé que le contenu de votre livre, en quelque sorte montait en puissance spirituelle au fur et à mesure, et vous accompagnez le lecteur depuis des choses assez simples et très ressenties au départ et puis peu à peu vous approfondissez. Le début est d’ailleurs une très belle présentation du thème je pense qu’on peut s’en servir pour présenter le livre.
Mais tout simplement, qu’est-ce que c’est que la paix intérieure
La question n’a rien de simple !
C’est un espace progressivement stabilisé, le rapport à soi-même aux autres et au monde, où il y a une secondarisation de la pensée et du vécu affectif et corporel, mais où on n’est pas pris au piège de l’actualité effervescente, où il se passe toujours des tas de choses dans le monde et dans le quotidien. On n’est pas pris au piège et on reste si possible dans un état intériorisé, et calme, serein. Même si on peut être malmené par des expériences de vie, au niveau amoureux, familial, professionnel, social, interplanétaire…
Il s’agit de ne pas être prisonnier de cette effervescence extérieure et quoi qu’il arrive de rester à peu près tranquille. Un sage par exemple, si on lui annonce la fin du monde dans cinq ou dix minutes, s’il est en train de boire un thé il continuera de boire son thé. Et sa main ne tremblera pas. C’est l’exemple extrême. J’aime beaucoup cette image, je la visualise effectivement et essayons de ne pas être agrippé par l’actualité. Evitons par exemple de regarder tous les jours les informations télévisées qui sont toujours focalisées sur les drames, sur ce qui ne va pas. Donc c’est une attitude, la paix intérieure, un processus. Un processus qui nécessite cet état d’intériorisation que progressivement on va stabiliser en ne laissant pas prise aux pièges. En ne se laissant pas malmener par ce qu’il se passe à l’extérieur.
On arrive quand même ne pas se couper de l’extérieur ?
Non : il ne s’agit pas d’être indifférent à ce qui se passe autour de soi. Chez sa famille chez des amis dans la société dans le monde. Ce n’est pas une position indifférente, pas du tout. C’est une position de retrait, de recul, alors à son acmé on pourrait dire de sagesse. Il y a des êtres qui y sont parvenus. ça veut dire que c’est possible. Je préfère lire et écouter ces maîtres là plutôt que ceux qui nous nous disent que tout va mal. Et que ça va aller de pire en pire.
Est-ce que c’est la même chose que la quête du bonheur ?
Effectivement, c’est pour ça que la première partie je l’ai pour beaucoup consacrée à la présentation d’une joie sereine, d’un bonheur paisible. le mot bonheur en général fait peur. On le trouve utopique, déréalisé. Je soutiens dans d’autres travaux la valeur formidable de l’utopie. Victor Hugo nous dit « l’utopie c’est la réalité de demain » parmi toutes les belles choses qu’il a pu nous transmettre… Quel que soit mon sujet de recherche je cite des pensées admirables de de Victor Hugo. C’est un maître exceptionnel. L’utopie c’est la réalité de demain, si nous y travaillons, évidemment. il ne s’agit pas de rester passif et de travailler individuellement, en groupe et collectivement. A la mise en place de ce bonheur paisible, de cette joie sereine qu’accompagne la paix intérieure. L’une ne va pas sans l’autre. Donc c’est un travail sur l’intériorité qui permet d’y parvenir.
Un travail sur l’intériorité, ça veut dire aussi que l’on veut vivre autrement. C’est lié à un changement aussi ?
Exactement, c’est un projet qui peut paraître ambitieux, irréalisable. C’est de penser autrement. De vivre autrement. C’est pour ça je cite d’ailleurs Emil Cioran, un philosophe absolument magnifique. C’est quelqu’un qui vivait différemment, qui pensait différemment, qui écrivait autrement. J’aime beaucoup cette différence. Ce qu’on pourrait appeler la passion de l’altérité. J’aime beaucoup qu’on soit pareil. Sur le plan biologique, psychologique, relationnel, bon. Mais j’aime beaucoup les personnes qui ont une couleur différente, une manière de vivre et de penser autre que la manière commune. Et des hommes qui disent autre chose que ce qu’on entend. Non seulement à la télévision que je critiquais précédemment mais aussi dans les cours universitaires. On récite encore et encore les mêmes choses. J’y ai consacré pas mal d’années, j’ai fréquenté cinq universités parisiennes et parfois admirables. Mais parfois on répète le par cœur. Mais justement après mon doctorat en psychologie, bien sûr j’étais satisfait, mais frustré aussi. Il me semblait que c’était intéressant d’aller voir ailleurs.
Justement je me suis demandé dans quelle discipline. Et c’est la philosophie, l’éthique, à la Sorbonne, notamment parce que Robert Misrahi y travaillait. J’adorais ses travaux.
Je fais en sorte de rencontrer les auteurs qui m’intéressent vraiment et j’ai rencontré Robert Misrahi, et c’est ce que j’ai fait et Edgar Morin. Je ne me suis pas contenté de les lire j’ai voulu savoir si le personnage correspondait à la théorie et dans ce qu’il convient de retenir de mon travail. Et je les ai invités dans des colloques de psy et il démarre et pour provoquer aussi il démarrait son intervention ainsi : « je vais vous montrer que l’inconscient n’existe pas » puis il développait sa pensée avec une méthodologie de philosophe. C’était très intéressant. Or sa femme était psychanalyste lacanienne et un jour je l’ai ramené en voiture je lui demande : avec une femme lacanienne comment vous faites, comment ça se passe ?
Ça se passe mal. On a pris la décision sage de plus aborder la question.
Mais expliquez-moi comment l’inconscient n’existe pas ?
Je n’en ai aucune idée ! Je suis persuadé du contraire !
Je suis quand même psychothérapeute depuis 35 ans et force est de constater que ce soit d’ailleurs dans ma propre trajectoire existentielle, ou dans celles que j’ai accompagnées, je pourrais le dire aussi aux niveaux national et international, que l’inconscient existe bien. On fait des choses, et parfois terribles, notamment en termes de conflits, de barbarie, sans trop saisir pourquoi on fait ça. il y a de mauvais préconscients ou dans bien des cas totalement inconscients. Oui oui la tension existe. Les existences sont des rencontres plus ou moins tumultueuses entre nos désirs et nos peurs.
(…)
Je critique les postfreudiens ou les post-lacaniens. Les deux choses qu’ils n’ont pas pensés, c’est 1/ l’amour et 2/ la spiritualité
Il y a un deuxième homme c’est Jung. C’est aussi l’inconscient collectif et donc vous-même vous vous insistez beaucoup sur les interconnexions. La paix intérieure ce n’est pas quelque chose de solitaire.
C’est exactement ça. Et donc il nous éclaire sur tout ça. La paix intérieure est liée à au moins cinq niveaux :
Donc c’est tout sauf un enfermement sur soi-même, dans sa bulle, un extérieur du monde. Mais je trouve que Jung va plus loin que Freud. L’inconscient freudien est individuel, l’inconscient Jungien est collectif. Mais je me propose d’aller plus loin en soutenant un inconscient du monde vivant. C’est à dire pas seulement les humains et aussi les animaux et aussi la végétation par exemple j’ai un rapport très particulier très affectueux avec les arbres. Ils me transmettent énormément de paix et ils me relient à la fois la terre et à la fois au ciel.
Nous sommes bien dans une époque où cette évolution est palpable. Il y a de plus en plus de gens qui se relie comme ça ou au vivant en général et la place de la nature ce n’est pas seulement écologique au sens politique du terme c’est bien en même temps quelque chose de spirituel. Et on sent qu’il y a de la recherche dans ce sens or elle est élargie vraiment à l’ensemble du monde vivant.
Enfin personnellement je n’adhère à aucune religion terrestre dogmatique et qui ne me parlent pas. Je me sens d’une cosmologie cosmique, la vie est vraiment reliée à l’ensemble donc pas seulement terrestre mais aussi supra-terrestre. Quand le soleil va s’éteindre dans 4 milliards d’années, la terre n’existera pas non plus. Si on n’est pas relié à une dimension cosmique, sans le cosmos, sans l’univers, nous n’existerions simplement pas. C’est un grave problème de se limiter au seul inconscient individuel ou au seul inconscient collectif humain.
Il s’agit de se relier dans la mesure où on le souhaite, et où on intériorise suffisamment, où l’on médite suffisamment, de se relier à beaucoup plus grand que soi.
Vous parlez aussi d’une dimension initiatique, de la paix intérieure initiatique, qu’est-ce que ça représente exactement ?
C’est tout à fait complémentaire à ce qu’on vient de dire. Initiatique ça vient de « initiare ». Vers la prise de conscience des liens et vers l’élévation spirituelle. Donc la paix initiatique c’est une paix dont on souhaite qu’elle nous relie sur des plans spirituels, spiritualisés, mais même au niveau scientifique. Par exemple la physique quantique nous a montré depuis déjà un siècle que nous sommes tous interconnectés donc au niveau microcosmique c’est au niveau des quantas. Au niveau macrocosmique c’est au niveau des galaxies. Donc nous on est dedans, mais dans cet entre-deux si je puis dire. Donc c’est pour ça que la paix est initiatique. Parce qu’elle est nourrie à tout ce qui est microscopique, à l’infiniment petit, et à l’infiniment grand. Parmi les avantages ça nous amène à développer quand même une forme d’humilité. Humilité dont les humains manquent énormément.
L’initiatique c’est un passage
Un passage oui. Mircea Eliade a travaillé sur l’initiation, partout sur le globe. Et j’ai tiré profit de cet auteur. Il m’a passionné. Il est très expérimenté sur le thème de la démarche initiatique dans différentes cultures.
Qu’est-ce que vous pensez et de toute cette vague de livres, et moi je suis plongé dedans. Je m’intéresse aux auteurs et aux éditeurs et je trouve qu’il y a un nombre considérable de livres qui demandent aux gens de se transformer. Il y a derrière des gens qui ont des démarches qu’ils proposent. Je trouve que généralement c’est d’un bon niveau. En y mettant du don de soi. J’ai l’impression que ça s’accélère, que de plus en plus on va vers un monde différent avec une dimension spirituelle et qui fait en creux le contraire : cette façon qu’ont les gens de se détourner de ce qui jusqu’à présent faisait le quotidien, le politique, l’implication uniquement dans les problèmes du quotidien etc. J’ai l’impression qu’il y a une élévation par rapport à tout ça que l’on délaisse beaucoup de choses du monde tel qu’il se présente pour aller vers autre chose. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Je le vis dans mon travail de psychothérapeute, mais aussi de superviseur de professionnelles de la relation. Je passe beaucoup de temps à dire ce que vous venez de dire. À les inviter parce qu’ils ont des quotidiens extrêmement suroccupés, où ils ont beaucoup trop de patients. Je les invite à prendre le temps de vivre le silence, de vivre les promenades dans la nature, de méditer, de prier. De moins être pressés.
On parlait du bonheur. En fait, pour le bonheur, prendre son temps va plus vite !
(…) La suite, à écouter sur le podcast !
Ecoutez le podcast ***
Lieux sacrés : Mathieu LOURS et Benoit de SAGAZAN sur KTO
Le livre édité par Larousse “100 destinations pour s’éveiller à la spiritualité” pose d’emblée la question. Une question que l’auteur, Clare Gogerty, a dû se poser pour choisir ces 100 lieux… et elle ne s’est pas trompée.
Sa première réponse est sans doute la plus intéressante : ce sont des lieux qui recèlent une inexplicable magie. Ils suscitent en nous une impression profonde et mémorable.
Je pense en fait que c’est notre part de sacré qu’éveille le lieu. Un moment dans l’espace et le temps lui fait écho et résonne.
L’auteur nous parle aussi des voyages qui transforment. C’est au retour que nous le savons : “il s’est produit un changement intérieur, un approfondissement de la conscience de soi.”
L’intériorité et le lieu partagent une vibration, aménagent un espace où l’âme et le monde se rencontrent.
Quelques conseils pour un voyage d’éveil spirituel
1 ÉCOUTEZ L’APPEL
Y a-t-il un lieu qui vous attire plus particulièrement ? Êtes-vous prêt à vous lancer dans une quête spirituelle, une quête de sens ? Prenez conscience des lieux et des idées qui trouvent un écho en voUs. Suivez leur appeL Qui sait où cela vous mènera…
2 PRÉPAREZ-VOUS AU VOYAGE
Faites des recherches sur les lieux que vous allez visiter servez-vous de ce livre comme point de départ !
Tracez un itinéraire approximatif en laissant suffisamment de place à la spontanéité.
3 FRANCHISSEZ LE SEUIL
Les préparatifs sont terminés, le voyage commence.
4 VOYAGEZ INTENTIONNELLEMENT ET EN PLEINE CONSCIENCE
Partez dans l’intention de vous imprégner de la sagesse de cultures différentes de la vôtre. Investissez-vous mentalement et émotionnellement dans vos pérégrinations. Regardez vraiment ce qui s’offre à vous. Arrêtez-vous souvent pour réfléchir à ce que vous voyez. Accueillez les gens en gardant l’esprit ouvert. Marchez d’un pas léger. Soyez attentif. Notez vos expériences dans un journal.
5 RENTREZ CHEZ VOUS ET RÉFLÉCHISSEZ
Songez à la signification de votre voyage et aux changements qui se sont opérés en vous.
6 CONTINUEZ À CHANGER
Appliquez ce que vous avez appris dans votre vie quotidienne, Continuez à évoluer. Le voyage extérieur a beau être terminé, le voyage intérieur ne fait que commencer.
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Ne pas manquer : Une page vers l’interview de l’auteur
Alain DELOURME a écrit un livre profond qui nous fait monter, vibrer en spiritualité.
Il ne savait pas, lorsqu’il l’a écrit que la guerre allait saisir l’Europe. Mais ce livre est bien à la fois intemporel, existentiel, spirituel et d’actualité. Car la paix partagée, collective, dépend de notre désir et de notre travail de paix intérieure.
“Naître est un passage, mourir également. Entre les deux il est sain d’avoir les pieds dans la glaise et la tête dans les étoiles, nous dit l’auteur. Nous aiderons le lecteur, à effectuer ses propres choix et à se construire tout en s’apaisant.”
Présentation du livre
Cette paix intérieure est destinée à chacun. Il s’agit d’une source essentielle, vitale et intime aussi bien que universelle. Apprenons à entretenir le lien avec elle. Mais quelles sont les conditions requises pour bâtir cette paix en vous ? La soutenir malgré les souffrances de l’existence ? Et la consolider face à ce qu’on considère très souvent comme une menace, à savoir la mort ? Comment bâtir une paix durable qui tienne compte des besoins émotionnels, écologiques et spirituels partagés par les humains ? C’est ce que nous allons éclaircir. Témoignages et exemples alterneront avec les passages réflexifs pour rendre la lecture plus vivante, comme cette paix que nous recherchons.
Extraits
“Nous sommes reliés les uns aux autres dans des champs de résonance qui pénètrent jusqu’au cœur de l’être. L’univers n’est pas seulement cordes vibrantes et événements quantiques. La vie, l’esprit et la culture font partie de la réalité de ce monde, et une authentique théorie du tout mérite d’en tenir compte. L’univers lui-même possède une forme de conscience, une matrice cosmique de laquelle notre conscience a émergé et avec laquelle elle reste en lien étroit. Les nouvelles recherches sur la conscience reconnaissent que la vie et l’esprit font partie du monde et non des sous-produits du hasard.
La conscience transpersonnelle et l’interconnectivité indiquent que les consciences sont reliées, comme les galaxies le sont dans le macrocosmos, ou les quanta dans le microcosmos. Il existe des connexions entre la conscience d’une personne et l’esprit et le corps des autres. L’esprit humain n’est donc pas une entité isolée, mais une «écologie ». C’est ainsi que les guérisseurs et les chamanes peuvent provoquer des effets de télépathie par la solitude, la concentration, le jeûne, la psalmodie, la danse, le tambour ou des herbes psychotropes.”
“Ce qui m’intéresse n’est pas une théorie psychologique ni un système philosophique, c’est le saut existentiel et spirituel.(…)
Qui sait remédier à l’autre souffrance, la soif spirituelle insatisfaite ? Elle est pourtant le mal spécifique de notre temps. Sa guérison dépend d’un art de soigner initiatique. Il s’agit ici d’apprendre à redevenir un avec le Tout, à demeurer en union avec lui et à vivre par lui : « Si l’œil n’était pas ensoleillé, il ne reconnaîtrait pas le soleil. » Développer le maître intérieur est un des moyens pour y parvenir. Si ce dernier n’existait pas, les maîtres du dehors ne pourraient pas agir en nous.
“(…) La mort nous impose la conscience de la finitude de l’existence, ce qui ne signifie pas pour autant la disparition de la conscience ni de la paix. La mort rend-elle l’existence absurde ou lui donne-t-elle son sens ? Est-elle un achèvement ou une étape dans le processus de libération ? Une rupture définitive ou un stade de croissance ? Existerait-il un lyrisme terminal, après les difficultés du parcours terrestre et le travail du trépas, qui nous ferait embrasser l’Absolu ? (…)
La menace n’est pas la mort, mais la peur. En effet, la plupart de nos craintes ne sont que des écrans qui cachent et révèlent une peur plus profonde : celle de la fin. Nous avons peur de la maladie car elle nous évoque la mort. Nous avons peur de l’accident car il nous rappelle notre finitude. Nous avons peur de la solitude car le sentiment d’abandon et le désespoir qui l’accompagne nous ramènent à la fin de notre existence désormais futile. Finalement, nous avons peur d’avoir peur.”
Ce livre apporte une lumière très claire sur le Qi Gong, mais pas seulement. Sur les liens entre les grands thèmes de la spiritualité. A commencer par le lien corps-esprit. Mais aussi, le lien, aujourd’hui indispensable avec les sciences cognitives. Plusieurs chapitres sont consacrés, successivement, aux approches scientifiques occidentales :
J’ai compris le rôle fondamental que le taoïsme a joué ans la relation de l’homme à la nature, sans pour autant aborder la question de la religion. Il a largement participé à la vision sur l’unicité du couple esprit/corps dont le concept commence à prendre place dans les pays occidentaux. J’ai appris à quel point les exercices de Qi Gong relient ces deux entités dans une indissociable continuité. Au-delà des gestes visibles provenant des mouvements du corp s’élabore une alchimie subtile interne qui ouvre à une autre dimension dans la compréhension holistique de l’humain. Elle se poursuit par la découverte des perceptions intérieures de son propre corps donnant accès à d’autres dimensions dans ses relations avec le monde extérieur, notamment par la perception de l’espace. Le Qi Gong est littéralement l’outil qui permet de partir à l’exploration de soi : de ce corps jusque-là inconnu dans lequel pourtant nous vivons et de ce cerveau dans les méandres desquels nous passons notre temps nous égarer. Il en résulte une perception renforcée de la conscience de soi et de sa place dans le monde.
Pour les taoïstes, l’homme n’a aucune mission à remplir ni le besoin de donner un sens à sa vie. Il se contente de se promener sur le chemin de son existence, le tao, qui peut se traduire par la voie. L’important n’est pas le but de ce cheminement, c’est le cheminement lui-même. Ainsi, la voie ne mène pas nécessairement à un but. La notion d’un objectif à atteindre semble illusoire, seul le moment présent et le pas s’effectuant sur le chemin sont importants. L’aspect cyclique de la vie est également une donnée importante pour les taoïstes. Tout est éternel recommencement.
Sur le plan sociétal, l’épanouissement de l’individu en Asie ne passe pas par la conquête d’une liberté individuelle sociale jugée illusoire, mais par la recherche d’une sérénité intérieure, fruit d’un apprentissage continu. Le trait le plus frappant du taoïsme est le développement de la perception de l’invisible. La perception de l’invisible peut s’illustrer par la capacité à considérer l’essence des évènements plutôt que les évènements eux-mêmes.
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LA SUITE (Des clés qui donnent envie de lire ce livre)
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Un livre écrit à trois, un côté rigoureux, sérieux, dans ce champ de la psychologie transpersonnelle, où l’on entendait des choses qui partaient un peu dans tous les sens.
Ses origines, ses concepts, et sa pratique… ce livre fait vraiment le tour du sujet. Et pourtant le départ de cette approche, à la fois de la spiritualité et de la psychologie humaine est étonnant, loin des sentiers battus.
Impossible d’en faire tout le tour, mais voici quelques extraits qui donnent une idée de l’importance et de l’intérêt de ce travail.
Et pour commencer, presque le plus simple, une des sources inspirant la psychologie transpersonnelle : Carl Jung.
Jung développe une psychologie ouverte à la parapsychologie, aux anomalies et aux psychologies non occidentales.
Cyrille CHAMPAGNE dirige un centre de recherche sur les expériences et les pratiques hypnotiques. Il exerce comme psychopraticien hypnologue, et forme des professionnels en dynamiques émotionnelles et relationnelles. Il défend l’approche constructiviste comme étant une clé de la compréhension de l’expérience humaine et de l’accompagnement thérapeutique.
Johann HENRY exerce la psychothérapie transpersonnelle et intégrale à Genève. Il anime régulièrement des sessions de respiration holotropique, en individuel et en groupe. En parallèle, il forme des thérapeutes et des soignants à l’écoute et à la relation thérapeutique, et supervise des équipes de travailleurs sociaux. Il est l’un des rares spécialistes francophones de la psychologie intégrale (K. Wilber).
Muriel ROJAS ZAMUDIO s’est orientée vers la psychanalyse et l’approche transpersonnelle. Auteure d’ouvrages de vulgarisation sur le recours aux images archétypales en psychothérapie et d’articles destinés à ses pairs, elle travaille actuellement sur l’intérêt d’un dialogue entre arts, spiritualité et psychanalyse dans l’accompagnement des névroses.
Aux origines aussi, des approches, des cultures, des pratiques, qui ne sont pas d’habitude en lien avec la psychologie.
À la fin du XIXe siècle, différents courants de croyances quant au fonctionnement de l’esprit humain et de l’expérience humaine sont en concurrence dans l’idéologie populaire européenne, récemment libérée des dogmes religieux institutionnels et portée par la philosophie méthodique et relativiste des lumières. La psychologie expérimentale, qui s’inspire des méthodologies de la biologie, émerge progressivement via les travaux de Gustave Fechner (1801-1887), Wilhelm Wundt (1832-1920) et Théodule Ribot (1839-1916). Cette discipline ne pénètrera l’idéologie populaire qu’au milieu du XXe siècle par la diffusion des propositions conceptuelles de psychanalystes, telles que la notion d’inconscient de Sigmund Freud (1856-1939), ou de comportementalistes, telles que la notion de conditionnement d’Ivan Pavlov (1849-1936),
(…) Ainsi émerge en Occident un « dualisme conscience-énergie », réunissant les courants autrefois nommés « spiritualistes » et « psychofluidistes », puis « spirites » et « magnétiseurs », où le corps humain possèderait un statut psychophysique qui se nommera bientôt « énergétique » ; et où l’esprit humain serait une partie d’une conscience au-delà de l’individuel, littéralement transpersonnelle, dotée de pouvoirs sur la matière, et permettant une relation dialogique avec des agents surnaturels. À partir des années 1920, cette doctrine est véhiculée par le new-age, qui se développe au travers de très nombreux ouvrages, et s’ancre dans l’imaginaire populaire occidental . Dans les années 1950, la culture américaine s’en empare, alors qu’il connaît un essor considérable dopé par le mouvement hippie des années 1960. Marque de son intégration au niveau socioculturel, la métaphysique conscience-énergie commence à être mobilisée comme une véritable épistémologie (au sens d’un cadre explicatif des phénomènes vécus). C’est-à-dire qu’elle va désormais servir, populairement, de base conceptuelle pour interpréter et appréhender de nombreuses expériences : personnelles, émotionnelles, familiales, motivationnelles, religieuses…
Il est l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle, et a évolué vers la “Psychologie intégrale”. Il est connu pour son modèle de développement de la conscience selon 8 stades. Ces stades se répartissent selon 3 phases :
Ces trois phases correspondent donc à des modes de fonctionnement foncièrement différents • prépersonnelle personnelle —+ transpersonnelle prérationnelle -+ rationnelle -+ transrationnelle subconscient —+ conscience de soi -+ supraconscient…
L’utilisation de l’imaginaire est très présente dans les techniques reliées à la psychothérapie transpersonnelle. Le phénoménologies et les comportements induits par l’activité imaginative autorisent à catégoriser les expériences mobilisant l’imaginaire comme des états modifiés de Conscience. En effet, ces expériences répondent bien au critère de « déviation de l’expérience subjective par rapport aux normes de l’individu Dans les cultures occidentales, les individus portent très rarement leur attention sur des contenus imaginaires activement stimulés, et l’utilisation active de l’imaginaire constitue pour eux une expérience subjective très inhabituelle et hors-norme. Par utilisation de l’imaginaire, nous entendons ici une expérience d’immersion complète de l’attention dans les représentations imaginales : non pas de simples évocations, mais de véritables perceptions de contenus imaginés, sous forme d’images (symboles, paysages, personnages), de sons (ambiances, dialogues), et de sensations physiques (intéroception, toucher, système vestibulaire). Il ne s’agit donc pas de « penser à » une situation imaginaire, mais bien imaginer activement les contenus et d’en expérimenter le vécu. L’imaginaire est alors vécu dans le corps, et apparait subjectivement comme véhiculé par les capteurs sensoriels, de manière très analogue à l’expérience du rêve. Cette caractéristique conduit Robert Desoille (1890-1966) à désigner ces expériences par le vocable “rêve éveillé”. Toutefois, à la différence du rêve, le sujet reste parfaitement conscient que l’expérience est imaginée, et il la différencie du monde sensible. (…) Ces expériences imaginales sont accessibles de manière étonnamment rapide, elles ne nécessitent que très peu d’entraînement pour être vécues de manière stable et profonde, et semblent se déployer de manière automatique dès qu’elles sont stimulées. Au XXe siècle, plusieurs chercheurs se sont intéressés à des techniques permettant d’explorer ainsi l’imaginaire.
(…) De notre observation, aujourd’hui seules quelques méthodes d’accompagnement utilisent, à des degrés divers, des techniques imaginales approfondies : psychothérapie transpersonnelle, psychosynthèse, hypnose, sophrologie, yoga nidra et néo-chamanisme. Toutefois, si les praticiens de ces méthodes mobilisent ces techniques et en observent des effets, les ressorts de celles-ci leur restent majoritairement inconnus. Les correspondances que nous avons indiquées entre phénoménologie imaginale, états de conscience spécifiques et affects spécifiques, incitent à approfondir la recherche dans ce domaine.
quand le développement personnel vise à révéler la singularité de l’individu au-delà des conditionnements du collectif, lui permettant ainsi de trouver et d’exprimer librement son plein potentiel (passage de la dépendance à l’indépendance), le développement transpersonnel serait l’ensemble des outils et des pratiques favorisant l’émergence et le déploiement de cette conscience transpersonnelle, holonique, simultanément individuelle et collective, singulière et universelle, formelle et (progressivement) subtile. En renforçant la conscience non pas du Moi (conscience prépersonnelle égocentrique), ni même du Je (conscience personnelle ethnocentrée voire mondo-centrée), mais celle du Nous (conscience transpersonnelle kosmocentrée qui transcende et inclut à la fois le Moi et le Je), le développement transpersonnel aiderait à libérer le potentiel des collectifs, qu’ils soient petits (une famille, une équipe) ou plus vastes (la société, l’humanité), voire interespèces (incluant les vivants humains et non humains). Tandis que le développement personnel a permis aux individus de se différencier en tant que cellule, unique, autonome et efficace, les pratiques de développement transpersonnel permettraient de (ré)intégrer la conscience-cellule individuelle au sein de la conscience-organe (groupe) à laquelle elle participe, elle-même intégrée dans la conscience-organisme (métagroupe) au sein de laquelle elle œuvre, et ainsi de suite.
L’exemple de Johann Henry (l’interviewé) : alliant essentiellement inspirations psychanalytique, gestaltiste, transpersonnelle et intégrale. Son intérêt, tant dans ses recherches que dans sa pratique clinique, se porte tout particulièrement sur l’accompagnement de la délicate transition entre les stades de conscience dits « personnels » et les stades dits « transpersonnels ». À cette fin, il aime explorer, notamment dans les sessions de groupe qu’il anime, le potentiel d’alliance entre la respiration holotropique, la méditation, les pratiques corporelles et le psychodrame transpersonnel.
Celui de Muriel Rojas Zamudio : diplômée en Arts et Lettres (arts scéniques et plastiques), avant de s’orienter vers la psychanalyse puis la psychologie transpersonnelle. Elle se positionne en tant que praticienne dont le travail se nourrit d’apports multiréférentiels — auteurs et techniques que la clinique invite à (re)visiter —, c’est dans les médiations artistiques et l’art-thérapie éclairés par la psychanalyse qu’elle a finalement trouvé l’espace exploratoire lui permettant d’articuler ce qui fonde sa pratique : l’expression artistique comme forme de langage de l’imaginaire, la posture du thérapeute comme pivot de l’accompagnement, et le questionnement du vécu, passé ou présent, comme ouverture vers un au-delà du Moi (identité ontologique, inscription dans l’espèce humaine, sens de l’expérience humaine, etc.).
Cyrille Champagne : ses recherches questionnent les effets cognitifs et comportementaux des techniques et des grilles de lecture mobilisées par les différentes pratiques de l’accompagnement (thérapies, développement personnel, coaching…). En particulier, elles étudient les interactions entre attentes, expériences vécues, et interprétations de ces expériences. Cyrille Champagne enseigne sur ces thèmes, sous forme de conférences « Hypnologie », rediffusées en vidéo sur la chaîne YouTube de I’ARCHE. Il soutient une information publique quant aux aprioris culturels et quant aux finalités des différentes pratiques de l’accompagnement, et il défend l’intérêt d’une éducation à la psychologie, à la relation à autrui, et à une hygiène cognitive et émotionnelle.
Frédéric Lenoir nous convie à un voyage vers soi… vers le soi. C’est ce que propose, bien au-delà de la cure analytique, Jung, aux humains, à l’homme moderne. Car il s’agit bien, aujourd’hui, de réenchanter le monde : “En évoquant le monde occidental moderne, Jung souligne l’extraordinaire progrès de la conscience humaine et tous les avantages qui en découlent : différenciation, connaissance, morale universelle des droits de l’homme, progrès scientifiques et techniques, etc. Mais il déplore aussi le prix à payer de cet essor si intense et si rapide de la conscience et dénonce une triple amputation de l’homme moderne : rupture avec la nature, avec le passé, avec le cœur et l’intériorité.” (F. Lenoir p. 302)
L’exemple du Soi et du Moi qu’il faut distinguer précisément, est caractéristique et essentiel à l’œuvre de Jung, qui écrit : ” Le moi n’étant que le du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché ; ce n’est qu’un complexe parmi beaucoup d’autres. Il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le Soi, le moi n étant que le sujet de ma conscience, alors que le Soi est le sujet de la totalité, y compris l’inconscient. En ce sens, le Soi serait une grandeur (idéelle) qui comprend en elle le moi. Il apparaît volontiers dans l’imagination inconsciente sous l’aspect d’une personnalité supérieure ou idéale, un peu comme le Faust de Goethe ou le Zarathoustra de Nietzsche “(Les types psychologiques 1921).
Comme pour tous les concepts que nous présente Frédéric Lenoir, l’éclairage est simple, complet. Il explique : “Terme emprunté à la philosophie hindoue des Upanishad, le Soi représente donc le centre de la totalité de l’âme (conscience, inconscient personnel et inconscient collectif), comme le moi est le centre de la conscience. Il en est aussi le principe directeur, le guide.”
L’ensemble des concepts psychanalytiques Jungiens sont restitués par Frédéric Lenoir, qui est un grand pédagogue en même temps qu’un chercheur. Et d’abord, bien sûr, le conscient, l’inconscient, en éclairant l’origine de ce dernier à partir de Spinoza, le philosophe dont il est aussi spécialiste.
“Jung constate que le conscient et l’inconscient font rarement coïncider complètement leurs contenus et leurs tendances, En fait, l’inconscient se comporte, face la conscience, sur un mode de compensation ou de complémentarité. Jung fait aussi le constat d’une césure de plus en plus importante chez l’homme moderne entre le conscient et l’inconscient, source de névroses et de psychoses.” (p. 95). La méthode de Jung va consister à travailler par introspection à suspendre le jugement conscient, pour favoriser l’émergence des contenus inconscients de la psyché.
Ce livre de plus de 300 page se lit, s’étudie, sinon se dévore, sans mal, que l’on connaisse déjà le génie de Jung ou qu’on le découvre. Il débute avec un éclairage de sa vie, qui éclaire son parcours de “découvreur”, sa “pensée imaginative et la fonction transcendante”. On comprend très bien comment toute cette œuvre est reliée à une réflexion sur la religion, et devient en même temps une révolution de la psychologie et une approche spirituelle approfondie. Frédéric Lenoir consacre une grande partie de l’ouvrage à “l’expérience intérieure” : le concept jungien du “numineux”, la “nécessité d’une vie symbolique”, la problématique d’un Dieu extérieur au divin intérieur…
Pensée imaginative, fonction transcendante, imagination active
L’inconscient collectif
L’archétype
Le Yin et le Yang (anima et animus), Y-king et synchronicité
Le processus d’individuation
Frédéric Lenoir vous donne ici la substantifique moelle de cet ouvrage important…
Mais je vous conseille quand-même de le lire, le méditer, et trouver, cultiver, votre Soi, votre processus d’individuation.
” La spiritualité n’existe pas en dehors de l’intériorité. Sinon, on verse dans l’idéologie. Dans ce « Petit Traité de vie intérieure », j’ai voulu unifier l’expérience mystique, la psychologie des profondeurs et la philosophie, parce qu’elles nous disent la même chose de l’être humain. De ses contradictions, de ses parts d’ombre et des forces de bonté enfouies dans le cœur de tout être humain. Il faut apprendre à se connaître et à s’aimer. Que l’on soit croyant ou athée, c’est le point de départ de la quête spirituelle.”
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Ce mystérieux sentiment inconditionnel des animaux présents à nos cotés est une opportunité inespérée pour sortir de siècles de conditionnements qui nous ont désorientés de notre désir, nous éloignant de notre nature authentique. Nous pouvons retrouver le chemin de cette première source accessible qui nous ramènera progressivement a considérer une source première, à la fois plus lointaine mais si proche ; je l’appellerai Source divine, christique Source de vie. A cette condition, nous pourrons nous libérer progressivement de nos monstres intérieurs qui hantent depuis si longtemps notre abîme d’inconscience comme des ombres captivantes de notre caverne. Séparés du dedans, la folie meurtrière s’est emparée de l’esprit humain. Elle cessera son emprise dans la conscience d’être de nouveau reliés à la grande toile cosmique qui enveloppe et harmonise tout ce qui est. Il nous faut donc remettre en dedans de nous ce que nous avons, pendant si longtemps, projeté en dehors. Pour cela, il est nécessaire de comprendre la réalité extérieure comme une création illusoire à interpréter. A cette condition seulement, nous pouvons accéder au monde sensible, celui que les animaux connaissent bien et que notre âme vient reconnaître ici-bas à travers l’expérience humaine.
Tout attend d’être contacté et c’est cette expérience que nous faisons quand nous vivons au plus près de la nature extérieure ou de notre intériorité, ou bien des deux ! La résurgence du chamanisme et, comme nous le disions plus haut, la parole donnée progressivement aux peuples autochtones montrent à quel point nous avons besoin de rester cri lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (le C. Jung. L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
Revenons sur une notion qui n’est pas toujours très claire : celle de l’âme. Nous devons avant tout la considérer comme une énergie, ce qu’elle est bien évidemment. Mais le préciser permet d’éviter l’éternelle préoccupation comptable ! En effet, nous sommes tellement identifiés à notre individualité que nous assimilons l’âme à notre corps. Pour la plupart des gens, une personne = une âme. Mais la réalité spirituelle est bien plus complexe et il conviendrait davantage de raisonner en termes de collectif (un soleil) dont les rayons sont les émanations qui viennent déclencher l’expérience dans la matière à travers tous les règnes. L’espèce humaine porte donc l’émanation qui est à la fois dans le minéral, le végétal et l’animal. Ce n’est pas une question de chronologie, de temporalité, mais de coexistence. La seule différence réside dans l’éveil de la conscience qui embrasse simultanément tous les règnes. Cette conscience est Une, c’est pourquoi il est possible d’entrer en contact avec l’ensemble du vivant à tout instant. Le primatologue Frans de Waal donne cette image toute simple de l’iceberg : sa partie immergée, la plus importante, correspond à ce qui réunit toutes les espèces animales, nous compris. La minuscule partie émergée correspond à la spécificité humaine. Les sciences humaines sont dingues de ce tout petit bout-là ! Mais pour moi, scientifique, l’iceberg est intéressant dans son ensemble.
(…) nous avons besoin de rester en lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (C. Jung). L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
C’est un petit livre, avec un petit prix, qui peut produire de grands effets. Dans un style très direct, Madame B explique, fait toucher du doigt, fait ressentir, une manière positive de penser sa vie et de la simplifier.
Le livre s’accompagne d’exercices, simples et efficaces. Il pose quelques grands thèmes, des questions que chacun rencontre dans sa vie, comme le montre cet extrait du sommaire :
Le positif versus le négatif / Exercice “Roue de la vie” / La solitude et le silence / La surconsommation / Le couple / Les adolescents / Le vivre autrement
Qu’est-ce que la psychologie positive, et qu’est-ce qu’elle pourrait vous apporter de plus dans votre vie ?
Selon M. Seligman, la psychologie positive vise cinq paliers, les voici :
Ces cinq paliers influent sur votre bien-être, donc votre mieux-être, et ce, que ce soit sur le plan des émotions, des relations humaines, du sens de la vie et celui que vous lui accordez.
Lots d’une consultation en psychologie positive, le but n’est pas d’avoir une communication à sens unique comme il est pratiqué en psychologie traditionnelle. Le thérapeute fera travailler le patient avec des exercices appropriés à ses besoins et que celui-ci pourra refaire seul chez lui entre les séances. Le but est de vous faire travailler sur vous-même avec les bons outils. Cette approche peut convenir dans plusieurs situations, mais en la vie ou la sécurité de la personne ne doit pas être mise en danger, comme avoir des idées suicidaires, ou vouloir faire mal à autrui. Elle peut traiter plusieurs problèmes tels que l’anxiété de performance ou toute autre forme d’anxiété, le stress, la routine, la confiance en soi, l’estime de soi, les remises en question, les quêtes d’identité, la dépression mineure et légère, etc. La liste est longue, mais ce qu’il faut retenir, c’est que l’objectif est d’améliorer votre quotidien, sous tous ses angles, en entretenant une vision positive de la vie.
Cette étape est importante, car c’est la base, c’est elle qui vous permet de cheminer. Il faut se concentrer davantage sur les émotions positives. Cela ne veut pas simplement dire qu’il faut sourire davantage. Un simple sourire ne rendra pas votre vie plus positive, c’est plus complexe que ça ! C’est la capacité à être optimiste envers le passé, dans le présent et pour le futur.
L’engagement est un don de soi que l’on fait à l’autre. Il faut voir si vous y accordez assez d’importance, êtes- vous en mesure d’y mettre assez d’énergie ? C’est un investissement, un travail à long terme qui deviendra bénéfique pour vous avant tout.
Comment aborder avec une vision, une intention, positive, la vie commune, les institutions, les enjeux collectifs de notre temps ?Cette question est rarement posée. Elle est même absente des concepts et des débats politiques, là ou il serait simple de parler, tout...
Sur le siteEN VIDEO : Quelques spécialistes de psychologie positive
La psychologie positive soutient chacun dans son cheminement spirituel. Elle éloigne de l’esprit les négativités et favorise la bienveillance envers soi-même et les autres. C’est un socle que les exercices proposés mettent en place.
Ecoutez ! Un livre simple, pratique... et positif ! C'est un petit livre, avec un petit prix, qui peut produire de grands effets. Dans un style très direct, Madame B explique, fait toucher du doigt, fait ressentir, une manière positive de penser sa vie et de la...
Ecoutez la présentation Voir aussi l'article sur AquitaineOnLine Extraits Une vie hors sol et hors nature : quels effets sur les humains ? Bien avant toutes ces recherches sur les sauvages des villes, l'entomologiste Robcrt Pyle évoque le premier "l'extinction de...
Ce livre inattendu de Christophe André révèle à chacun ce qui a été pour l’auteur sa propre révélation : un besoin immense de consolation, qui reste souvent masqué derrière d’autres problématiques. Il nous propose ici tout un “art de la consolation”
Il suffit d’ouvrir un livre témoignant de la traversée d’épreuves de toutes sortes pour découvrir que la nature y est souvent une source immense de réconfort. Et que ses bienfaits vont bien au-delà d’une simple fuite d’un réel trop douloureux; ils relèvent davantage d’une intelligence vitale et profonde, d’un réflexe immémorial.
Se tourner vers la nature lorsqu’on est dans la peine et l’adversité, c’est plus qu’une distraction, c’est une forme de consolation. Qui prend le visage d’une régression, mais consolante : une régression comprise comme un réenracinement. Redevenir des animaux, voire des végétaux, sans mots et donc sans maux superflus. Etty Hillesum écrit ainsi : « Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d’être93. » En quittant le monde du mental, on découvre qu’on peut quitter parfois l’univers de la souffrance mentale et se contenter d’affronter l’adversité qui est là, sans en rajouter par nos pensées.
À la source de l’amour des humains pour la nature, se trouve la biophilie : ce sentiment obscur et profond que notre place est là, et que s’y trouve aussi l’essentiel de ce qui peut nous nourrir, nous porter, nous réparer, nous consoler. L’audelà est peut-être magnifique, tout y sera peut-être restauré et réparé, toutes nos blessures y seront peut-être guéries pour toujours ; mais l’ici-bas est consolateur…
Les consolations de la nature vont au-delà d’une aide ponctuelle, liée à un instant de soulagement offert par sa contemplation. Elles s’exercent aussi sur la durée, pour tenir bon face à une adversité prolongée, comme le raconte Rosa Luxemburg :
Lettre du 15 mars 1917 : Et à la fin, sans doute, tout s’éclaircira […]; après tout, je me réjouis déjà tellement de la vie.
Tous les jours je rends visite à une toute petite coccinelle rouge avec deux points noirs sur le dos, que je maintiens en vie depuis une semaine sur une branche, malgré le vent et le froid, dans un chaud bandage de coton
This unexpected book by Christophe André reveals to everyone what was for the author his own revelation: an immense need for consolation, which often remains hidden behind other problems. Here he proposes a whole «art of consolation»
Excerpt
Biophilia and bioconsolation (nature)
It is enough to open a book testifying to the crossing of trials of all kinds to discover that nature is often an immense source of comfort. And that its benefits go far beyond a mere flight from a reality that is too painful; they are more the result of a vital and profound intelligence, of an immemorial reflex.
To turn to nature when one is in pain and adversity is more than a distraction, it is a form of consolation. Which takes the face of a regression, but consoling: a regression understood as a re-engagement. To become again animals, or even plants, without words and therefore without superfluous evils. Etty Hillesum writes: “You have to become as simple and as dumb as the wheat that grows or the rain that falls. You have to be content to be.” When we leave the world of the mind, we discover that we can sometimes leave the universe of mental suffering and be content to face the adversity that is there, without adding anything by our thoughts.
At the source of human love for nature is biophilia: the obscure and profound feeling that our place is there, and that there is also the essence of what can nourish us, carry us, repair us, console us. The Aude may be beautiful, everything may be restored and repaired, all our wounds may be healed forever; but the here below is comforting…
The consolations of nature go beyond a one-time help, linked to a moment of relief offered by his contemplation. They also last for a long time to keep up with prolonged adversity, as Rosa Luxemburg says:
Letter of March 15, 1917: And in the end, no doubt, everything will be clear […]; after all, I am already so happy with life.
Every day I visit a tiny little red ladybug with two black dots on my back, which I have kept alive for a week on a branch, despite the wind and the cold, in a warm cotton bandage
« Si tu nies pas très occupé, médite vingt minutes ; si tu es occupé, médite une heure, » SAGESSE ZEN
J’enquêtais sur un phénomène de la méditation quand je découvris la formation à la pleine conscience. Huit semaines pour apprivoiser une pleine présence au quotidien. Cet art de l’attention est inspiré des pratiques et connaissances de la philosophie bouddhiste et éclairé par la recherche actuelle en sciences du cerveau et de la pensée. Cette pratique individuelle répond à nos besoins contemporains de ralentir, de faire preuve d’attention et de douceur pour mieux se reconnecter avec soi et avec le monde
Si la présence était une science, elle s’appellerait pleine conscience. Une qualité d’attention dans le mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien.
Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose…
Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.
La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement mouvement de la vie que je découvre ce matin clair de juin face au splendide panorama d’un paysage alsacien. Lentement, je déroule mon pas, attaque par le talon, puis tout en douceur avance la plante du pied, maintenue un instant comme en suspension. L’équilibre se cherche à quelques centimètres du sol, puis le pied tout entier se déploie et la pointe enfin se pose… Et je recommence de l’autre côté. Voici près d’une heure qu’en cette journée printanière, sur les hauteurs du mont Sainte-Odile, nous nous essayons à la marche méditative. Sur la terrasse qui surplombe la forêt vosgienne, quelques spectateurs interloqués n’osent ni commenter ni traverser. Car le ballet au ralenti d’une vingtaine de pratiquants, certains nu-pieds et regards perdus vers l’horizon boisé, a de quoi dérouter le touriste pressé. Quelques-uns, séduits, nous ont emboîté le pas. D’autres sont passes, furtifs, sur la pointe des pieds. Un grand silence s’est installé sur l’esplanade, dédiée d’ordinaire aux pèlerins réguliers et aux randonneurs bien chaussés.
La marche lente est l’une de mes toutes premières leçons de « pleine conscience ». Ou comment m’entraîner à garder tout au long de mes journées et de mes activités le fil de l’attention… C’est dans le ralentissement volontaire de mes pas, dans un regard ouvert et disponible à ce qui est, que je me rends présente de tous mes neurones à mon environnement
Ici… devinez… tout simplement : pratiquez une de vos habitudes quotidiennes en ralentissant chaque geste
Méditer la montagne c’est apprendre faire l’expérience du changement dans la tranquillité. Le corps assis devient la montagne, la tète son sommet, les bras ses côtés, le bassin et les jambes sur le coussin sa base inébranlable. Passent le jour et la nuit, le vent et les intempéries, et la montagne est toujours là, immuable. L’exercice me ramène ma nature changeante : comme les incertitudes de la météo, des émotions, imprévisibles, me traversent. Méditer, je le comprends, n’est pas s’extraire du mouvement de la vie pour s’en protéger, mais se laisser toucher sans perdre pour autant sa stabilité. En demeurant cette base solide sur laquelle les autres peuvent compter.
Voulez-vous méditer comme la montagne ?
Assis, respirant, le dos droit, stable sur un coussin, visualisez le sommet de votre choix, une belle montagne avec sa base solide enracinée dans la roche et son sommet élancé qui tutoie les nuages Vous y êtes ? Alors vous pouvez maintenant « intégrer » cette montagne en vous, accueillir sa force et sa dignité.
Vous pouvez retrouver le détail de cette pratique dans des CD de méditation.
Ecoutez la présentation de ce livre, qui est à la fois simple, authentique et profond
Voir aussi le chapitre du livre d’Elisabeth Marshall qui parle du YOGA
Et d’autres approches que donnent toutes ces pages que le site consacre au YOGA ou tout simplement en parle :
Tout non et toute forme ne sont que des vagues limitées changeantes, expression d’une unique énergie, elle, infinie et éternelle.
Si vous refusez un tant soit peu une de ces vagues une de ces formes vous lui donnez existence et plus vous la refusez plus vous lui donnez existence. Si au contraire vous dite un oui parfait, mais le mot parfait est toujours sous-entendu, vous êtes parfaitement un avec cette forme. La vague s’efface et c’est l’océan qui se révèle. La vague s’efface en tant que vague limitée et c’est l’océan qui se révèle et le monde dans lequel nous vivons qui est fait de formes limitées, ici un magnétophone, un micro, un Roland, une Jeanne, ce monde en effet révèle son secret. Il ne peut le révéler que dans la perfection de l’adhésion et ce que vous appelez vous aujourd’hui le monde est fait bien sûr de la sensation actuelle ici et maintenant. Mais il fait surtout du passé. Une mémoire qui n’apparaît plus comme une fonction utile mais comme un fardeau, le plus lourd de tous.
Si vous pouviez voir chaque chose d’un œil neuf, vierge, ce serait déjà différent. Mais vous ne voyez rien qui ne soit pas vu en référence au passé et le passé à consisté à refuser : 5% d’acceptation 95 pourcent de refus.
Tout tout le secret est là et comme je l’ai dit en commençant cette réunion : si je ne me moque pas de vous je n’ai rien d’autre utile ou important à vous dire. Ce refus c’est un refus qui continue aujourd’hui. Ce mot refus, refus où négation, c’est le refus que ce qui est soit. Le contraire exactement le contraire de l’acceptation ou être un avec la vie. L’existence a été vécue en termes de refus chaque fois que vous refusez quoi que ce soit vous lui donnez une réalité.
Tout ce qui a été tant soit peu refusé laisse une trace et le monde a donc été, le monde pour vous, constitué de tous les refus, tous les refus que ce qui est soit, de toutes les tentatives pour nier la réalité de cette dualité qui disparaît avec le oui. Il se maintient et se renforce avec le non si bien qu’on peut dire que ce que vous êtes aujourd’hui c’est le produit du refus et le monde dans lequel vous vivez c’est le produit du refus. C’est vrai que vous abordez le monde à travers les expériences passées c’est l’enseignement ancien fondamental, et c’est bien l’enseignement aussi de la psychologie moderne.
Il est vrai que la naissance pour beaucoup d’êtres humains est douloureuse comme l’affirme le Dr Leboyer comme le confirment les naissances revécues auprès de bien des médecins ou des psychothérapeutes cette naissance est déjà un refus. le bébé n’a pas été un avec un avec, sans dualité, avec toutes les sensations diverses qui l’ont assailli pendant les contractions et une fois émergé à l’air libre. (…)
Mais que serait l’existence sur la planète Terre et que serait mon existence à moi simplement s’il n’y avait jamais eu refus je dis bien refus que ce qui est soit. (…)
le refus dont nous parlons ici c’est refuser ce qui en vérité ne peut pas être refusé il est parfaitement possible de dire non merci je ne veux pas de gâteau puis on vous en offre une plus mais il n’est pas possible au petit bébé qui étant un être de dire non merci je ne veux pas ressentir les contractions de ma de l’utérus de ma maman ou non merci je ne veux pas être compressé dans le vagin ou non merci je ne veux pas être assailli par les bruits et les lumières de l’extérieur et cetera (…)
Et ce que nous appelons le passé Dieu sait s’il est question d’être libre du passé de se libérer du passé dans tous les enseignements spirituels ce que nous appelons le passé c’est simplement l’accumulation des refus si vous aviez toujours puis votre naissance était un avec chaque 2nde de votre vie vous seriez tous libres du passé.
Le futur tel que vous l’imaginez tel que vous espérez tel que vous le craigniez ça n’est que là projection où l’élongation du passé. Donc vous seriez ici maintenant donc vous auriez accès à la réalité et l’éveil l’illumination sera à portée de votre main. Comme il est à portée de ma main de toucher ce micro.
Peut-être qu’il vous vient à l’esprit une objection il y a eu bien des moments dans ma vie où j’ai dit oui de tout mon cœur. D’accord mais vous n’avez pas dit oui de tout votre cœur c’est au fait que ces moments heureux n’ont pas duré. Donc tout oui a toujours débouché sur un non. Peut être que comme enfant vous avez dit oui de tout votre cœur au fait de partir en vacances avez-vous dit oui de tout votre cœur au fait de rentrer en classe au mois d’octobre comme on rentrait dans ma jeunesse. Ce à quoi vous avez dit oui n’a jamais duré. Vous n’avez pas dit oui au fait que ça cesse par conséquent tous les oui ont débouché sur un non, sur un refus. Je dis bien le passé le poids du passé, le passé qui vous maintient dans le temps et vous interdit l’éternel présent, tous les mots de la métaphysique que vous avez lu dans un livre ou dans un autre peuvent y passer.
L’inconscient est fait de tout ce qui a été refusé éventuellement refuser dans une vie antérieure si dans une vie antérieure, en admettant que vous accordez quelque valeur à cette doctrine, si tel ou tel d’entre vous retrouve au fin fond de sa conscience les souvenirs de vie antérieure pénibles douloureux limitatif qui viennent le gêner dans cette vie ci l’empêcher d’être à l’aise en harmonie il s’agit toujours des souvenirs de situations qui ont été refusées. Parfois c’est retrouver des moments de bonheur mais on ne les retrouve que parce que ces moments de bonheur se sont arrêtés brusquement par la mort, la tragédie, le drame.
Ecoutez la conférence complète…
Une autre manière de dire l’acceptation…
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Se procurer le livre : La personne humaine dans l’œuvre de Jung – Âme et spiritualité
La spiritualité ? La puissance de l’esprit sur la matière
Didier Lafargue aux Editions du Désir
La vie contemplative sur laquelle met l’accent la sagesse orientale vise à nous faire prendre conscience de la relativité de toutes les idées émises par l’intelligence humaine, dans la mesure où elles n’ont de sens que les unes par rapport aux autres et n’ont rien de définitives en elles-mêmes. Ceci, l’Orient a tenté de l’exprimer par sa croyance en l’harmonie universelle, celle issue d’un accord entre principes divergents. C’est ce que Jung appelle la conjonction des opposés.
Pour notre psychologue, le tour combatif pris par le culte chrétien, issu de cette tendance à opposer le bien et le mal, risquait de mener l’homme à commettre des actes inconsidérés. « Le caractère intolérable des opposés dans la psychologie chrétienne provient de leur exacerbation morale »8. Conformément à l’optique chrétienne, l’homme aspire au bien et succombe au mal, ainsi que le lui enseigne l’histoire de la Création suivie de la chute. La recherche effrénée du bien et le rejet catégorique de tout mal qui en résultent, lui fait connaître le danger d’être aveuglé par ses passions. Pourtant, toute chose n’acquiert force et caractère que par son contraire. Il n’est d’authentique progrès pour l’homme qu’en les confrontant l’une à l’autre puisque tout bien n’existe que par rapport à un mal correspondant et qu’il faut à chacun tout son jugement pour en avoir la plus juste notion. « Pour exister toute chose a besoin de son contraire, sinon elle s’affaiblit jusqu’à l’inexistence »9. Cette idée, Héraclite l’avait déjà émise voici plus de deux mille ans. L’originalité de sa pensée résidait dans la vision qu’il avait du conflit entre les contraires, celui régissant un univers pour lui théâtre de forces agissantes et antagonistes : le jour et la nuit, la vie et la mort, la beauté et la laideur, l’amour et la haine, l’ordre et le désordre… Plus que leur combat, leur complémentarité permettait au monde de s’édifier puisque, conformément à la volonté divine, ils étaient liés entre eux.
Jung estimait cette philosophie en accord avec la réalité humaine dans la mesure où il n’existe rien de complètement fixé ici-bas et où tout ce qui régit notre existence demeure relatif. Il n’est que de comparer les civilisations et les règles morales auxquelles chacune obéit pour s’apercevoir de leur différence, voire de leur opposition. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà » disait Pascal. Savoir que les mentalités et les conceptions varient selon les époques et les lieus incite l’homme à s’interroger sur lui-même et l’oblige à un effort de réflexion approfondi sur le sens de ses actes. Jung pense qu’une telle conduite justifie le développement de la psychologie car, pour éviter de se laisser hypnotiser par la séduction de l’idée, obligation est faite à l’individu de se pencher sur sa personne et de comprendre les motivations qui la dirigent. Toute décision prise consciemment a son répondant dans l’inconscient et il ne sert à rien de fixer son esprit sur une chose déterminée si les messages envoyés par celui-ci lui sont défavorables. C’est précisément le sens revêtu par la conjonction des opposés, à savoir que l’homme ne peut être totalement lui-même que s’il consent à se remettre en question, la première manifestation des forces contraires s’exprimant bien dans le couple conscient-inconscient. En observant son âme et en comprenant la relativité des principes qui exercent sur lui leur attrait, il pourra assumer avec dignité les inévitables conflits de devoirs qu’il aura à connaître dans sa vie. « La contemplation des opposés enseigne à l’homme oriental le caractère de la maya. Elle confère à la réalité le caractère de l’illusion. Derrière les opposés, et dans les opposés, se trouve la vraie réalité qui voit et embrasse le tout »10. C’est cet idéal que tentaient d’atteindre les alchimistes et la quête de la pierre philosophale trouvait chez eux tout son sens dans leur effort pour dépasser ces forces divergentes.
(…)
Un livre important de Belinda Grace Aux Editions Le lotus et l’éléphant.
Une méthode pour développer son imagination, sa perception, d’abord. Puis, avec des exercices très intéressants, très efficaces, ses dons de clairvoyance et leur utilisation pleine de sens
Voici un livre que j’ai mis longtemps à lire, à intégrer, avant de vous en parler. En effet il m’a complètement interpellé : dans mes méthodes de travail, dans mes méthodes de travail sur moi-même, à cause de la pertinence des exemples que nous donne l’auteur, la clarté du propos et des exercices qu’elle nous propose et qui sont d’une très rare efficacité. Ça marche !
Et le sujet est au cœur de tout ce que nous faisons les uns des autres pour progresser. Pour à la fois nous élever, et trouver à l’intérieur de nous-mêmes cet espace qui est à la fois le cœur et l’esprit, et qui échappe au temps ordinaire au temps linéaire cet espace à l’intérieur de nous-même qui n’est pas seulement nous-mêmes car il est relié au cosmos. Car nous ne sommes pas seulement une feuille de l’arbre, de l’arbre de la connaissance, nous sommes l’arbre lui-même, nous sommes tout l’arbre en même temps qu’une toute petite feuille. De cette toute petite feuille à partir du moment où elle se relie à l’universel à l’invisible… elle va se donner tous les pouvoirs mais au sens noble, les pouvoirs de tout l’arbre, de tout l’univers. Elle va accéder à des choses qui transgressent le quotidien, un quotidien qui nous enferme dans notre personnalité mentale et dans les soucis de l’égo. Elle nous ouvre un monde dans lequel le bonheur, le bonheur non égoïste, devient possible.
Contrairement à beaucoup d’auteurs qui se disent clairvoyants, qui le sont, sans doute, et qui vantent ce qu’ils font pour les autres grâce à cela, Belinda Grace va au contraire s’appliquer à nous aider à développer peu à peu, progressivement et d’une façon pas très pédagogique et d’une façon subtile, tous ces dons que nous recevons de l’univers, tous ces dons qui sont en nous à partir du moment où nous nous relions.
Elle le fait donc en donnant beaucoup d’exemples à partir d’elle-même et à partir de gens qu’elle a connus, des histoires qu’elle connaît. Et aussi à partir d’exercices. Et ces exercices sont tout à fait progressifs.
En effet nous partons avec elle d’un niveau en quelque sorte de débutant. Nous savons, nous pouvons comprendre, que nous avons des dons en nous-mêmes qui ne sont pas exploités. Des dons qu’elle va nous révéler à nous-mêmes notamment au travers des exercices, et qui progressivement vont s’enrichir les uns les autres et nous étonner de par les capacités qui vont se révéler pour nous.
Vous serez aussi étonnés par les sujets que l’on va traiter avec ces exercices, les aventures que l’on va vivre car ce sont de de vraies aventures étonnantes qui ont été vraiment vécues et pensées par l’auteur. La pédagogue qu’elle est commence tout simplement par cultiver l’imagination. L’imagination de chacun qui est certainement l’outil le plus important. L’imagination dit elle est votre interface et votre interprète. C’est le pont entre le monde physique et le monde immatériel. Si vous la laissez s’ouvrir à de nouveaux mondes et à une nouvelle vision pour vous, elle s’avérera être un formidable cadeau.
Effectivement, on va tout au long de ce livre se faire des cadeaux à soi-même, et espérons-le aussi aux autres. Elle commence par nous expliquer que nous avons des moyens pour collecter et pour traduire les informations que l’univers nous adresse, que le cosmos nous adresse. Vous pouvez appeler cela le canal et l’écran intérieur. L’écran intérieur elle y reviendra très vite car c’est le moyen de matérialiser à l’intérieur de soi-même ce qui nous vient de l’univers. Pour commencer, le premier exercice pour exercer notre imagination est un exercice qui paraît banal. Mais qui effectivement va solliciter quelque chose que l’on peut appeler l’écran intérieur. Vous le verrez avec le 2nd puisque forcément nous avons avec le premier découvert que notre imagination est là et que notre écran intérieur répond.
Il a été pour moi vraiment une surprise. Le thème : imaginez un ange. Elle nous demande d’imaginer un ange… Or dans notre mental il y a des tas de représentations des Anges. Et moi j’ai eu la surprise de voir surgir l’image d’un jeune homme. Pas exactement celle d’un humain mais presque. Et ça a induit chez moi tout un tas de réflexions… et une confiance dans ce qui pouvait venir de l’univers, des Anges. Un peu comme pour mon inconscient qui peut parler avec ma conscience.
L’auteure nous parle ensuite des chakras. Du canal et de l’écran intérieur en relation avec les chakras. C’est très important parce que ça permet d’être dans la subtilité de chaque chakra. Dans cette différenciation subtile de sens qui nous relie dans notre esprit avec notre corps. c’est aussi très concret parce qu’il y a les couleurs, il y a les éléments, l’air, etc. Les divers chakras sont considérés comme étant reliés à différents types de problématiques. Nous ouvrons là sur quelque chose d’extrêmement pensé et qui va nous aider tout au long de ces surprises que nous allons vivre avec le livre.
Belinda Grace nous propose un exercice pour nettoyer, rééquilibrer, nos chakras. La réactivation de notre canal tout entier, avec un jeu sur les couleurs très intéressant. D’autres exercices concernent notre canal puis l’écran intérieur lui-même. On va aller plus loin pour en faire un outil intelligent. La première rencontre qu’elle va nous proposer avec ce travail, notre imagination étant ouverte, c’est la rencontre de nos guides spirituels et de nos anges. Nos anges où nous guides spirituels peuvent être très nombreux ou quelques-uns seulement. En tout cas ne nous privons pas de ces accompagnateurs. Ils se trouvent là, pour de nombreuses personnes, lorsqu’il s’agit de se sortir d’une situation très difficile et alors on se sent protégé, on peut se sentir sauvé même par cette force qui vient de l’univers. Ce sont des expériences, une lumière, un dialogue, un dialogue avec les anges, qui vont avoir une influence primordiale sur notre vie et sur notre spiritualité.
Viennent des exercices, et pour rencontrer par exemple l’un de nos anges où l’un de nos guides spirituels elle nous offre des moyens, des canaux, des astuces peut être, pour mener ces rencontres. Et elle nous indique comment rester en contact avec nos guides au chapitre suivant.
C’est une aventure encore plus singulière étonnante qu’elle nous permet de vivre ensuite. C’est ce qu’elle appelle la conversation psychique. Je ne vous en dirai pas plus car il faut avoir la surprise de la découverte. C’est vraiment quelque chose d’inouï et quelque chose qui marche dans la réalité dans, le concret. Derrière ces conversations psychiques vient évidemment le pouvoir du subconscient et la rencontre que nous menons entre l’inconscient, notre conscience, et l’inconscient collectif.
Rien d’une théorie jungienne n’est exposé précisément dans ce livre mais au-delà de cet arrière-plan il y a toujours cette façon de dire son expérience. L’expérience de l’auteur, les rencontres qu’elle a faites, les expériences qu’elle a vécues. Et puis ces exercices qui sont finement pensés.
Vient ensuite quelque chose de courant mais orienté d’une façon intéressante : l’art de l’écriture automatique. Elle nous amène à nous libérer de nos schémas de vies antérieures ou de pesanteurs, si vous voulez. Un inconscient qui nous vient sans doute du passé, sans doute des générations à partir desquelles notre propre vie s’est manifestée, s’est créée. Pour en arriver après aux vies parallèles que vous découvrirez ainsi que les remèdes qu’elles nous indique pour faire face à l’auto-sabotage et à certains aspects de notre personnalité. Toujours avec des exercices. Par exemple sur les aspects négatifs de notre personnalité.
Vient la recherche d’un équilibre entre le cœur et l’esprit, et nombre d’exercices très intéressants. Une question : dois-je méditer ? une réponse : non, mais cela peut réellement vous aider ! Elle termine avec 2 aspects spirituels que je trouve très très beaux, très fondamentaux. Celui de l’enfant intérieur, l’enfant éclairé. Et puis cette interrogation : êtes-vous une graine d’étoile ?
Une aventure humaine se déploie avec ce livre, la mienne, la vôtre, et sans doute – mais est-ce vraiment un but – devenons nous réellement clairvoyants peu à peu.
Les lieux nous parlent, apprenons à les écouter. Car ils nous parlent avec tous ceux qui sont passés par là, au-delà des pensées, des émotions : les lieux sont enchantés par l’Esprit.
Laissez les enchanter votre Esprit, entre ciel et terre !
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Mon âme, c’est la vague, mouvement profond au travers des temps, qui bouscule le temps. Mes vies anciennes, mon âme entre ciel et terre fait la vague, insiste.
Retrouver cette histoire ancienne, ou peut-être à venir. Laisser parler mon âme qui a tant à me dire du ciel, et moi qui souhaite tant en savoir sur le corps du réel, sur les temps qui courent. On me parle de mes vies antérieures, d’aller les chercher, d’en être conscient pour m’en détacher… Comme une pesanteur du passé dont il faudrait se libérer. La liberté parait bien petite là-dedans…
Et Soi, réduit à une psychologie de l’individu, une psyché qui subit des pesanteurs, des traumatismes. Il faudrait nous dit-on une sorte de résilience de tous les temps vécus, mal vécus, et qui dureraient. On dirait que se sont mobilisés des médias de la psychologie profonde pour ratisser le négatif, les catastrophes de la vie…
Pourtant je suis bien tenté de laisser parler mon âme, d’inventer des récits qui symboliseraient des vagues de l’âme au travers des temps. Donc non plus des récits de mes soi-disant vies antérieurs, mais des récits qui réinventeraient le temps et raconteraient des mouvements de l’âme entre terre et ciel, entre Esprit et Monde.
JM Blancherie
LE YOGA DE L’INCONSCIENT Passage d’un article du site psychologie-spirituelle.com
« Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi »
Allan Kardec
Le yoga de l’inconscient (chitta yoga) est essentiellement un travail sur les mémoires du passé qui consiste en un processus de nettoyage de la psyché et d’érosion des désirs compulsifs subconscients.
Ces mémoires sont selon les traditions hindouiste et bouddhiste des vestiges de vies antérieures à l’origine d’un grand nombre de nos difficultés existentielles présentes.
Le célèbre psychiatre et psychanalyste suisse Carl Gustave Jung quant à lui rattachait ce qu’il nommait « le mythe de la réincarnation » à l’inconscient collectif et aux archétypes
L’auteur de cet article, Grégoire ROTTICCI, cite la psychologue Anne Ancelin Schützenberger spécialiste de la psycho-généalogie et du génosociogramme qui présuppose l’existence d’une mémoire familiale et ancestrale.
Transcription de la vidéo
Sadhguru, je vous ai entendu parler de la futilité de poursuivre vous savez d’essayer de se souvenir des vies passées tout ça parce qu’on ne sait peut-être pas gérer toutes les expériences qui vont avec mais en matière de spiritualité et de méditation ne serait-il pas utile de reprendre à partir de là et de le faire consciemment.
Je veux que vous vous imaginiez simplement supposer que vous réalisez soudain que l’une de ces jeunes femmes était votre mère dans votre vie antérieure vous allez vers elle comme ça les larmes aux yeux elle ne va pas apprécier vous ne pouvez plus l’ignorer maintenant parce que c’est votre mère toutes les émotions reviennent des émotions énormes et toutes les choses qui n’ont pas été dites et faites maintenant vous voulez les faire mais elle ne veut pas c’est une jeune femme ce n’est pas votre mère elle va se moquer de vous ou à lire encore ce garçon qui est assis en face de vous vous vous rappelez soudain que dans votre vie passée il était votre femme vous voyez déjà vous ne pouvez pas faire avec n’est-ce pas vous ne pouvez pas faire avec les émotions de cette vie à elle seule vous lessive.
Les émotions de cette vie à elle seule avec les différentes relations que vous avez eues dans votre vie rend les gens fous si vous vous souvenez de tout ça, ça ne servira à rien à certains moments seulement en raison d’un certain travail ou si vous voulez appeler ça comme ça une mission. Il fallait faire on a fait certaines choses pour rappeler aux gens leur vie passée mais après ça plus jamais parce que ce n’est pas important.
j’ai rencontré une dame j’ai d’abord rencontré un homme le mari affligé j’ai d’abord rencontré l’homme vient me voir et vous savez il a déménagé de l’inde aux états unis et il s’en sort très bien là-bas il réussit tout mais maintenant sa femme s’est mise à a consulté des médiums et au téléphone elle est avec eux tout le temps tout le temps à payer des centaines et des milliers de dollars de factures a par-dessus tout le médium l’a convaincu que dans sa vie antérieure Tom Cruise était son mari chelali crois à 100% donc elle achète une immense maison à Beverly Hills et tous les samedis elle organise des fêtes dans l’espoir qu’un jour il arrive et elle est sûr qu’il va venir parce que le médium lui a dit de rester simplement dans ces zones continuer à organiser des fêtes un jour il va arriver et vous emporter donc il est venu me voir et m’a dit ‘ça gourou que faire la femme de Tom Cruise et chez moi j’ai dit d’accord envoyez-la moi on va voir alors j’ai dit qu’elle vienne au programme a généré intérieur on avait une retraite aux grands lacs alors le Michigan c’est donc un bel endroit et on organisait une retraite d’ingénierie intérieur ce qu’on ne fait plus donc elle est venue pour ça donc dès son arrivée elle veut rencontrer sa de gourou rencontrés çà vous rencontrez sabre où j’ai dit non non non ont participé au programme après ça on se verra mais elle met tellement de pression sur tout le monde non il faut que je le rencontre il faut que je le rencontre ce donc le premier soir vous savez l’introduction du soir a lieu le lendemain je les invite et je ne sais comment le lendemain soir je me suis retrouvé coincé avec elle et il a fallu que je vais avoir alors je dis ok et on s’est assis puis elle s’est ouverte je crois que mon mari vous l’a déjà dit mais je vous le dis c’est à 100% vrai qu’en pensez-vous ? j’ai dit oui c’est vrai pour moi aussi c’est très clair dans votre vie antérieure Tom Cruise était votre mari oui elle était très heureuse elle avait enfin trouvé un groupe puis je dis vous savez moi aussi je les très bien connu dans sa vie antérieure mais il était tellement laid dans sa dernière vie mais cette fois il s’en est plutôt bien tiré.
Elle a dit quoi il ça ne lui est jamais venu à l’esprit que dans sa vie précédente il n’avait pas forcément le même look donc c’est un bêtise de vies antérieures peuvent vous mettre dans un profond pétrin ne faites pas ça bien géré cette vie est important très importante ça c’est entre nos mains et un autre problème que les gens c’est ça TP était avec vous dans votre dernière vie je dis voyez ici vous étiez avec moi et que vous n’avez pas réussi je ne veux rien avoir à faire avec vous dans cette vie si vous êtes un candidat tout frais laissez-moi vous regarder si vous êtes un candidat raté qu’est-ce que je fais avec vous donc ce que je dis c’est que tout ce que vous allez faire c’est entrer dans des états hallucinatoire et imaginer toutes sortes de choses et c’est ce dont vous devez sortir parce que le mental à un million deux compartiments il peut inventer des histoires de façon que vous n’imaginez pas possible il va les rendre absolument réels .
Vous voyez il y à des personnes schizophrènes les gens qui ont plusieurs personnalités un cas qui a été rapporté est une personne ayant 30 de personnalité à part entière 32 mais je vous le dis le mental a la capacité d’en générer 1000 si vous voulez c’est ça la capacité du mental a malheureusement la plupart des êtres humains ne l’exploite jamais si vous lui donnez juste ça de matière il peut tellement produire à partir de là c’est comme aujourd’hui vous savez vous programmez l’ordinateur il peut produire toutes les permutations et combinaisons possibles à partir de cette petite information c’est ce que votre mental fait de façon bien plus complexe ce donc ne cédez pas à ces choses
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L’écologie profonde a une portée immédiatement spirituelle : elle pense la transformation du rapport de l’homme à la nature. Elle comporte une démarche éthique et spirituelle, un décentrement. Il s’agit de penser autrement qu’à partir du seul point de vue humain. Penser globalement, à la fois l’Homme, l’animal, le sol, et bien sûr la terre, le cosmos.
Un article d’Erice Charmetant dans la revue PROJET (Charmetant Eric, « Écologie profonde : une nouvelle spiritualité ? », Revue Projet, 2015/4 (N° 347), p. 25-33. DOI : 10.3917/pro.347.0025. URL : https://www.cairn.info/revue-projet-2015-4-page-25.htm
Enfin un livre de spiritualité écrit dans une belle langue ! Ecoutez les passages que nous vous présentons !
Et ce n’est pas la seule originalité de ce bel objet qui est un compagnon d’exploration et de progrès pour chacun : c’est un GRIMOIRE ! Un livre de magie… pour créer des enchantements !
Il ne s’agit pas de lancer des sorts, de se livrer à la divination, de fabriquer des objets magiques ou d’invoquer des entités surnaturelles, anges, démons, esprits et divinités… La magie va venir de toutes ces pages dont vous disposez pour dire, personnellement, le plus profond de vous-même. « C’est un lieu qui ressemble aux couleurs de votre âme », dit l’auteure, Amala Klep Kremmel. Le texte vous accompagne, les anges vous accompagnent… En fait, ce livre de spiritualité vient chercher pour vous et par vous-même ce qui est depuis toujours à votre disposition, à portée de l’humanité profonde de l’homme : le rêve ! Il nous guide vers le Soi.
Il propose un passionnant voyage vers soi-même, une présence quotidienne à soi, active, enchanteresse.
Dans un premier temps, il vous indique des « rituels oniriques », les moyens du dialogue avec son âme, d’une « relation intime avec le sacré ». Au travers de vos rêves, qui vous ouvrent à une réalité bien différente de celle qui nous accapare normalement : la réalité d’une perspective emplie de magie et de mystères, celle de votre âme. C’est bien de l’intérieur de nous-même, de ce fil tendu par nos rêves, que vient l’ouverture. Pour laisser parler le désir, le dialogue entre conscient et inconscient, le Soi, entièreté psychique de nous-même, centre éternel de la conscience aux fondements essentiels et à l’appartenance commune dans la continuité du vivant.
La belle idée qui anime ce livre, qui va le transformer en grimoire, c’est une méthode inédite pour coopérer avec votre vie intérieure. Au fil des nuits et des jours vous allez éduquer, faire surgir, le langage de votre âme. Dévoiler le sens caché qu’elle manifeste, les actes qui sont là, significatifs, et ceux vers lesquels votre âme vous guide.
Un effort est nécessaire ? Certes ! Mais il est pétri de joie et d’intimité réjouissante !
Les énergivores
Amala kLEP nous fait prendre conscience du potentiel que recèlent nos rêves. Ils permettent un dialogue essentiel avec notre âme. Notre monde intérieur, notre relation intime avec le sacré s’inscrivent dans nos rêves ; rêver c’est la clé secrète pour matérialiser notre désir. L’auteur nous fait prendre conscience des vertus et des bénéfices des rêves, par exemple nous donner les informations importantes de la journée et la mettre et les mettre dans la mémoire à long terme, nous révéler les émotions refoulées, trouver des ressources et des alternatives, développer sa créativité, clarifier son rôle, vivre des expériences avec d’autres points de vue que celui que nous donne notre conscience. Le rêve va nous guider personnellement et spirituellement dans notre évolution. Il peut nous aider aussi à prendre des décisions il y a comme une sorte d’alchimie onirique.
L’auteur va nous aider à nous sortir du cauchemar, à ne plus s’identifier à nos blessures et à choisir d’exprimer notre lumière dans le monde elle nous explique, car c’est toujours notre interprétation qui est importante, le langage des rêves puis diverses catégories de rêves. Les rêves d’évolution, les rêves récurrents, les rêves spirituels, le rêve télépathique…