Le sujet des expériences de mort imminente (EMI), ou encore des phénomènes entourant la fin de vie, interroge la nature même de la conscience humaine et sa continuité après la mort. Ce débat, autrefois réservé aux cercles mystiques ou religieux, s’est enrichi d’études scientifiques rigoureuses menées au cours des dernières décennies. Dans son ouvrage Cette vie et au-delà , le psychiatre Christophe Fauré explore ces phénomènes, en s’appuyant sur des témoignages et des recherches scientifiques pour comprendre ce qui se passe aux frontières de la vie et de la mort.
Les EMI se produisent généralement lors d’arrêts cardiaques ou de situations critiques où le fonctionnement cérébral semble s’interrompre. Ces expériences sont marquées par des récits similaires à travers les cultures et les croyances.
Les personnes rapportent souvent :
Une sortie de corps , avec la perception de leur corps depuis une perspective extérieure.
La traversée d’un tunnel lumineux ou l’entrée dans un lieu de sérénité absolue.
La rencontre de proches décédés ou d’entités bienveillantes qui semblent les accueillir.
Une communication leur intimant souvent de retourner à la vie pour accomplir une mission inachevée.
Un témoignage poignant évoque
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Ce qui marque dans Promets-moi de vivre d’Yves Le Bihan, c’est d’abord un style empreint d’une profondeur psychologique marquée par des dialogues intenses et des descriptions minutieuses. À travers des échanges passionnés et des introspections intimes, l’auteur déploie un univers où les émotions sont palpables et les personnages confrontés à des dilemmes moraux profonds. Cela se traduit par une tension narrative qui croît au fil des pages, amenant le lecteur à une immersion totale dans les relations complexes et souvent conflictuelles des protagonistes. L’auteur conduit une exploration des luttes internes et des choix difficiles auxquels les individus sont confrontés, en particulier dans le contexte de relations amoureuses ou professionnelles tumultueuses. Cette intention est servie par une écriture qui se veut directe et sans complaisance, dévoilant la vulnérabilité des personnages tout en leur accordant une certaine dignité. Par exemple, les personnages sont souvent aux prises avec des émotions contradictoires – amour, colère, regret, espoir – et cela les rend profondément humains, accessibles au lecteur qui peut facilement s’identifier à leurs dilemmes et ressentis.
Le plaisir de lecture réside dans cette mise en scène intense, où chaque détail et chaque réplique participent à bâtir un climat de suspense émotionnel. L’auteur joue habilement avec les attentes du lecteur, oscillant entre instants de répit et de grande intensité dramatique. Ce style unique repose sur une analyse fine des relations humaines, avec une plume à la fois poétique et acerbe, créant un contraste qui capte l’attention et rend chaque interaction riche en sous-entendus.
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Les rêves sont une voie royale de contact avec l’inconscient. Comprendre le message qu’ils portent permet un dialogue authentique avec cette instance supérieure en nous qu’est le Soi.
Les messages de vos rêves sont un outil pour vous aider dans votre évolution. Vous pouvez entrer dans l’univers des rêves. Vous pouvez vous saisir de vos rêves et en faire des instruments de votre bien-être. Avec eux vous ferez les choix les plus judicieux pour vous et votre entourage. En éclairant le sens de vos rêves, il est possible de prendre en main votre avenir et votre destinée.
Au travers de vos rêves, votre inconscient vous parle et vous envoie ses messages nocturnes pour vous orienter et vous aider dans les différentes situations de votre vécu diurne. Vos rêves vous accompagnent et participent à votre existence, que ce soit sur le plan physique pour votre santé, sur le plan psychologique pour votre équilibre, ou sur le plan spirituel pour éclaircir vos choix et vos idées. Dans tous les cas, vos rêves ont un objectif et un sens au regard de votre vécu : vous guider et vous éclairer, vous aider dans vos choix, vous permettre de résoudre un problème, vous apporter un équilibre et adoucir un vécu difficile. Comprendre à quoi servent vos rêves c’est prendre en main le premier outil pour les saisir et vous en servir concrètement.
Une méthode d’analyse :
J’ai tiré de mon expérience de thérapeute et d’analyse des rêves de plus de 20 ans, une méthode à la fois simple et originale qui permet d’éclairer le sens de vos rêves et par cet éclairage, de vous donner un nouveau pouvoir sur votre vie. Cette méthode se déroule en quatre étapes.
Premièrement, pouvoir vous mettre en condition de rêver et de vous rappeler de vos rêves. Tout le monde rêve c’est une donnée scientifique. Mais encore faut-il se donner les moyens de s’en rappeler. Il y a des techniques qui fonctionnent pour cela.
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Se connaître, c’est ouvrir un livre secret, où chaque page révèle un morceau de vérité. C’est plonger dans l’océan de son être, découvrir les trésors enfouis et affronter les tempêtes qui y dorment. Qui regarde en lui-même éclaire le chemin de son âme.
. L’Introspection
Comme un miroir intérieur, l’introspection éclaire nos zones d’ombre. C’est l’art d’explorer nos profondeurs pour y trouver la lumière. En se connaissant, on s’éveille, on guérit, et l’on se réconcilie avec ses peurs. Chaque pas vers soi-est un pas vers la même liberté.
. Les Talents
Nos talents sont des éclats de lumière que nous portons dès la naissance.
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Le texte “Être quelqu’un de bien” de Laurence Devillairs explore la notion de moralité à travers une approche dynamique et introspective. L’auteur se concentre sur l’opposition entre le bien et le mal, et sur la manière dont chaque individu est inévitablement confronté à des choix moraux dans sa vie quotidienne. Ce n’est pas un appel à une simple adhésion à des normes sociales ou religieuses, mais à une compréhension plus profonde du rôle de la conscience morale comme élément essentiel de l’expérience humaine.
Singularité de l’approche de l’auteur :
L’opposition entre le bien et le mal comme réalité incontournable : L’auteur rejette l’idée d’un relativisme moral où le bien et le mal seraient des concepts flous. Selon elle, bien et mal existent indépendamment de nos jugements, et toute action humaine s’inscrit dans cette dualité. Elle explore cette idée à travers le western et les personnages de “gentil” et de “méchant”, montrant que la moralité n’est pas simplement un produit de la société mais une dimension fondamentale de l’existence humaine.
La morale comme transcendance : Laurence Devillairs présente la morale comme une transcendance. Ce n’est pas simplement une contrainte extérieure ou une série de règles à suivre, mais un appel à dépasser ses propres désirs et inclinations pour atteindre une forme supérieure de liberté et d’engagement. Ce point de vue diffère d’une éthique utilitariste ou hédoniste, mettant en avant une éthique exigeante qui va au-delà du confort personnel.
Le rôle du cinéma : Laurence Devillairs utilise l’exemple du cinéma, en particulier des westerns, pour illustrer cette lutte entre le bien et le mal. À travers des personnages comme celui de Tommy Lee Jones, elle montre que la morale ne se limite pas à des principes abstraits, mais qu’elle se joue dans des situations concrètes et parfois dramatiques, où les choix individuels révèlent le caractère moral ou immoral d’une personne.
L’engagement moral comme un processus individuel : Laurence Devillairs met l’accent sur l’individu en tant qu’acteur moral. Être quelqu’un de bien n’est pas un état passif mais une démarche active qui requiert des choix constants. L’indifférence morale, représentée par le personnage du “méchant” ordinaire, est vue comme un échec à prendre ses responsabilités et à se confronter à cette exigence morale.
Questions clés à se poser :
Comment reconnaître la frontière entre le bien et le mal dans les choix quotidiens, alors que celle-ci semble parfois floue dans un monde moralement complexe ?
Sommes-nous vraiment libres de choisir moralement ou sommes-nous conditionnés par des influences sociales, culturelles, ou même psychologiques ?
Comment surmonter l’indifférence morale ou le cynisme qui peuvent pousser les individus à ne pas se sentir responsables de leurs actions ?
Peut-on considérer la moralité comme une forme de transcendance dans un monde où les valeurs sont de plus en plus relativisées ?
Quelle est la place de l’émotion et de l’intuition dans nos décisions morales, par rapport à une éthique plus rigide et rationnelle ?
Le “bien” et le “mal” sont-ils des concepts universels ou évoluent-ils avec les cultures et les époques ?
Le choix moral peut-il exister en dehors de la société, ou est-il intrinsèquement lié à notre vie en communauté ?
Comment créer et maintenir une conscience morale active chez des individus vivant dans une société où les frontières morales peuvent sembler floues ou non pertinentes ?
L’auteur, Laurence Devillairs, ne pose pas explicitement ces questions sous forme directe, mais elle les aborde de manière implicite à travers ses réflexions et ses analyses sur la moralité. Voici comment ces questions se manifestent dans son approche :
Reconnaissance du bien et du mal dans les choix quotidiens : Laurence Devillairs explore la manière dont le bien et le mal sont présents dans chaque action humaine. Elle insiste sur l’idée que cette distinction est incontournable, même si elle peut sembler floue dans certaines situations. Cela revient à une interrogation sous-jacente : comment agir moralement dans un monde où les repères ne sont pas toujours clairs ?
Liberté de choix moral : L’auteur reconnaît que la moralité est à la fois une liberté et une contrainte. La morale précède l’existence, mais l’individu est libre de se positionner face à elle. En d’autres termes, elle pose indirectement la question de savoir si nos choix moraux sont réellement libres ou conditionnés par notre nature et notre environnement.
Indifférence morale : L’exemple du “méchant ordinaire”, indifférent aux conséquences morales de ses actes, soulève la question de comment combattre cette indifférence. Devillairs ne pose pas cette question directement, mais elle s’y attaque en décrivant l’importance d’une conscience morale éveillée et active.
La moralité comme transcendance : L’idée que la moralité est une transcendance qui dépasse les simples désirs ou contraintes sociales implique une réflexion sur l’universalité des valeurs morales dans un monde de plus en plus relativiste. Devillairs invite à cette réflexion sans l’énoncer sous forme de question, en décrivant la morale comme quelque chose qui s’impose à nous malgré nous.
Émotions et intuition dans les décisions morales : Bien que l’auteur privilégie une approche plus rationnelle de la moralité, elle ne néglige pas le rôle des sentiments tels que la bienveillance et l’empathie, qui peuvent guider nos choix moraux. La question de savoir comment ces sentiments s’intègrent dans un cadre éthique rigoureux est abordée implicitement.
Universalité du bien et du mal : Devillairs insiste sur l’idée que le bien et le mal existent indépendamment des cultures ou des époques, ce qui constitue une réponse indirecte à la question de l’évolution des concepts moraux. Elle semble s’opposer à un relativisme total, considérant que la dualité bien-mal est une donnée fondamentale de la condition humaine.
La moralité et la société : En discutant de l’évolution des besoins humains en désirs insatiables dans le contexte social, Devillairs aborde la question de la moralité en dehors de la société. Elle suit une ligne de pensée proche de Rousseau, selon laquelle la moralité ne naît qu’avec la société, mais elle laisse aussi entendre que cette moralité nous précède, indépendamment du cadre social.
Maintien de la conscience morale : L’auteur, en décrivant la figure du “gentil” qui inspire les autres, pose indirectement la question de la transmission et du maintien de la moralité dans une société moderne. Elle parle de l’importance d’être exemplaire, sans toutefois poser la question de manière directe.
Dans “Être quelqu’un de bien” de Laurence Devillairs, plusieurs influences philosophiques peuvent être décelées à travers les concepts qu’elle aborde et les réflexions qu’elle propose, bien que ces philosophes ne soient pas explicitement mentionnés.
Les influences philosophiques qui semblent sous-tendre son approche :
1. L’influence de Kant (Impératif catégorique et devoir moral)
Devoir moral : L’idée que le bien et le mal sont des réalités auxquelles tout individu est confronté et auxquelles il ne peut échapper rappelle l’éthique de Kant. Kant soutient que la moralité est universelle et que l’individu doit agir selon un impératif catégorique, c’est-à-dire un principe moral qui s’applique en toutes circonstances.
Le rôle du bien comme impératif : Laurence Devillairs, comme Kant, semble affirmer que la moralité est une dimension transcendante de la vie humaine, quelque chose qui transcende nos simples désirs et intérêts personnels.
2. Spinoza (Le bien et le mal comme affects relatifs)
Bien que Spinoza ne soit pas mentionné directement, l’idée que le bien et le mal ne sont pas absolus mais dépendent de leurs effets sur l’individu (augmentation ou diminution de sa puissance d’agir) pourrait se retrouver chez Spinoza. Spinoza considère que les notions de bien et de mal sont relatives à ce qui aide ou entrave l’effort d’un individu pour persévérer dans son être.
Liberté et connaissance : Laurence Devillairs semble également toucher à une dimension spinoziste lorsqu’elle parle de la nécessité de connaître et de comprendre le monde pour agir moralement. Pour Spinoza, la liberté réelle réside dans la connaissance adéquate de soi et des lois naturelles.
3. L’existentialisme de Jean-Paul Sartre (L’engagement moral et la liberté)
Engagement moral : Devillairs parle de l’individu comme étant condamné à agir moralement, ce qui rappelle l’idée existentialiste selon laquelle l’être humain est libre de ses choix, mais cette liberté est en même temps une condamnation à choisir. Chez Sartre, l’individu ne peut pas fuir cette responsabilité, tout comme chez Devillairs, où il est impossible d’échapper à la conscience morale.
Authenticité et responsabilité : Devillairs souligne l’importance d’être authentique dans ses choix moraux, ce qui rejoint la pensée de Sartre sur l’authenticité. Refuser d’agir moralement, ou agir de manière inauthentique, est vu comme un échec à assumer pleinement sa liberté.
4. L’influence des Stoïciens (Maitrise de soi et acceptation de la nature)
Maîtrise de soi : Les Stoïciens, comme Épictète et Marc Aurèle, prônent une vision de la vertu qui consiste à vivre conformément à la nature, à accepter ce qui est hors de notre contrôle et à maîtriser ses passions. Devillairs semble également insister sur une forme de maîtrise de soi et de lucidité morale, où l’individu doit faire face à sa propre condition avec une certaine sérénité.
Vie conforme à la raison : Cette influence peut se lire dans l’appel de Laurence Devillairs à agir selon une raison morale qui dépasse les simples inclinations ou désirs personnels.
5. Nietzsche (Critique du moralisme et de l’indifférence morale)
Critique de l’indifférence morale : L’auteur critique l’indifférence morale, qu’elle associe à la figure du “méchant ordinaire”, ce qui rappelle la critique de Nietzsche envers les morales faibles ou la moralité des esclaves qui se réfugient dans l’indifférence ou la médiocrité au lieu d’affirmer leur volonté.
Morale comme force de vie : Nietzsche et Devillairs partagent une conception de la morale comme étant liée à la vie, bien que Nietzsche rejette le bien et le mal traditionnels, alors que Devillairs appelle à un engagement moral constant. Leur point commun réside dans l’opposition à l’inaction et l’importance d’agir de manière authentique.
6. L’éthique du care (Carol Gilligan, Nel Noddings)
Responsabilité morale envers autrui : Bien que l’éthique du care ne soit pas explicitement mentionnée, l’idée d’un devoir moral actif envers les autres et la nécessité de sortir de l’indifférence morale pour agir rappelle cette approche. Devillairs évoque la nécessité de réveiller la conscience morale chez ceux qui sont indifférents, ce qui fait écho aux théories du care qui mettent l’accent sur la responsabilité et le soin des autres.
7. La transcendance et la morale
L’idée de la transcendance morale chez Laurence Devillairs, selon laquelle la moralité dépasse nos simples inclinations et s’impose à nous comme une exigence supérieure, fait écho à des réflexions présentes chez des philosophes comme Levinas, qui insiste sur la transcendance de l’éthique dans la rencontre avec l’autre, ou encore à une forme de néo-kantisme.
Cette idée de transcendance, que Laurence Devillairs décrit comme un appel moral auquel on ne peut échapper, rappelle également les conceptions philosophiques religieuses où le bien et le mal sont perçus comme des réalités qui dépassent les simples préférences individuelles.
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D’autres approches philosophiques concernant le bien et le mal existent à travers l’histoire de la philosophie. Ces approches varient selon les traditions, les écoles de pensée et les contextes culturels. Voici un aperçu des principales théories et philosophes ayant traité cette question :
1. Le rationalisme moral (Socrate, Platon, Aristote)
Socrate : Pour Socrate, le bien est synonyme de connaissance et de savoir. Faire le mal, c’est agir par ignorance. Connaître le bien conduit nécessairement à agir bien.
Platon : Platon développe l’idée des Idées ou des Formes, parmi lesquelles le Bien est l’idée suprême. Le Bien transcende les réalités matérielles, et la justice est un reflet de cette idée du Bien. L’individu vertueux cherche à atteindre cette forme de Bien par la raison.
Aristote : Aristote pense le bien en termes de vertu éthique et de téléologie. Le bien est ce vers quoi toutes les actions tendent, et l’objectif ultime est le bonheur (eudaimonia). Le mal est une déviation de la vertu ou un excès/défaut par rapport au juste milieu.
2. L’éthique utilitariste (Jeremy Bentham, John Stuart Mill)
Bentham : Bentham considère le bien comme ce qui produit le plus grand bonheur pour le plus grand nombre. Le bien et le mal sont définis en fonction des conséquences des actions. Le bien maximise le plaisir et minimise la douleur, tandis que le mal a l’effet inverse.
Mill : John Stuart Mill reprend et développe l’utilitarisme en ajoutant la qualité des plaisirs. Il distingue les plaisirs supérieurs (intellectuels) des plaisirs inférieurs (physiques), et il considère que les plaisirs intellectuels ont plus de valeur morale.
3. L’éthique déontologique (Immanuel Kant)
Kant : Kant soutient que le bien et le mal ne sont pas déterminés par les conséquences, mais par le respect du devoir moral. Le bien consiste à agir selon des principes universalisables, conformément à la loi morale que Kant formule dans son Impératif catégorique : « Agis uniquement selon la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. »
Chez Kant, le bien est donc lié à la rationalité et au respect inconditionnel des principes moraux, tandis que le mal est défini comme la violation de ces principes.
4. L’éthique existentialiste (Jean-Paul Sartre)
Sartre : L’existentialisme de Sartre repose sur l’idée que l’homme est condamné à être libre. Il n’y a pas de bien ou de mal intrinsèque, car il n’y a pas de nature humaine prédéfinie. L’homme crée ses propres valeurs à travers ses choix. Le mal surgit lorsque l’individu agit de manière inauthentique, c’est-à-dire en refusant sa liberté et en s’aliénant à des valeurs imposées par les autres ou la société.
5. Le relativisme moral (Friedrich Nietzsche)
Nietzsche : Nietzsche critique les concepts traditionnels de bien et de mal, qu’il considère comme des constructions morales créées par les faibles pour dominer les forts (morale des esclaves contre morale des maîtres). Il appelle à un dépassement de la morale traditionnelle, où les notions de bien et de mal sont remises en question. Pour lui, le mal n’existe pas objectivement ; il s’agit d’une invention sociale et culturelle pour contrôler les instincts humains.
6. L’éthique du care (Carol Gilligan, Nel Noddings)
Gilligan et Noddings : L’éthique du care s’oppose aux conceptions morales abstraites et impersonnelles, comme celles de Kant ou de l’utilitarisme. Elle met l’accent sur les relations humaines, le soin et la responsabilité pour les autres. Le bien est défini par l’attention aux besoins des autres et par l’établissement de relations de care. Le mal est l’indifférence ou la négligence envers les autres.
7. L’éthique stoïcienne (Épictète, Sénèque, Marc Aurèle)
Les stoïciens définissent le bien comme ce qui est conforme à la nature et à la raison. Pour eux, le seul bien véritable est la vertu, c’est-à-dire le contrôle rationnel des passions et l’acceptation stoïque du destin. Le mal est ce qui perturbe l’âme, les passions non maîtrisées, et l’ignorance des lois de la nature.
8. L’éthique de la vertu (Alasdair MacIntyre)
MacIntyre : Dans son ouvrage “Après la vertu”, MacIntyre fait renaître l’éthique aristotélicienne des vertus. Il critique le moralisme moderne qui, selon lui, est dépourvu de contextes sociaux et historiques. Pour lui, le bien est défini par les vertus qui permettent de vivre une vie florissante au sein d’une communauté. Le mal, quant à lui, est l’échec à développer ces vertus dans la poursuite du bien commun.
9. L’éthique de la responsabilité (Hans Jonas)
Jonas : Dans une perspective moderne, Jonas développe une éthique de la responsabilité qui tient compte des impacts de l’action humaine, notamment sur l’environnement et les générations futures. Le bien est ce qui préserve la durabilité de la vie et de l’humanité. Le mal est toute action qui met en péril l’existence future, en particulier dans le contexte de la technologie.
Et Spinoza ?
Spinoza propose une approche unique et profonde du bien et du mal, qui diffère des autres courants philosophiques traditionnels. Dans son œuvre principale, l’Éthique, il développe une philosophie où le bien et le mal ne sont pas des concepts absolus, mais relatifs à l’impact qu’ils ont sur notre puissance d’agir. Voici un aperçu de sa pensée :
1. Relativité du bien et du mal
Spinoza refuse de voir le bien et le mal comme des valeurs absolues dictées par des principes moraux extérieurs ou transcendants, comme c’est le cas dans les approches déontologiques (Kant) ou théologiques. Pour lui, le bien et le mal sont relatifs aux affects des individus.
Selon Spinoza, le bien est ce qui augmente la puissance d’agir d’un individu, c’est-à-dire ce qui contribue à sa capacité à persévérer dans son être (son conatus, ou effort pour exister et se réaliser pleinement). Le mal est ce qui diminue cette puissance, ce qui entrave ou réduit l’autonomie et l’expression de la nature d’un individu.
“Nous n’appelons bonnes ou mauvaises, convenables ou inconvenantes, que les choses qui servent à conserver notre être.” (Éthique, IV, définitions)
2. Le conatus et la quête de la joie
Le conatus est un concept central chez Spinoza. C’est la tendance fondamentale de chaque être à persévérer dans son existence et à chercher à réaliser sa nature propre. Le bien, selon Spinoza, correspond donc à ce qui permet à un être d’exprimer et d’accroître son conatus.
Par conséquent, la joie est l’affect positif qui résulte de cette augmentation de la puissance d’agir, tandis que la tristesse est l’affect qui accompagne la diminution de cette puissance. Ce qui est bon est donc ce qui nous procure de la joie, car cela nous rapproche de notre essence véritable.
3. L’absence de libre arbitre traditionnel
Spinoza rejette la conception classique du libre arbitre, où l’être humain serait libre de choisir entre le bien et le mal. Pour lui, nos actions sont déterminées par les lois de la nature. Nous sommes soumis à des causes extérieures qui influencent nos désirs et nos actions.
Cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas être libres, mais que la véritable liberté réside dans la connaissance de ces déterminismes et dans la capacité de comprendre et d’accepter les lois naturelles qui nous gouvernent. Être libre signifie agir conformément à notre raison et à la nature, et non pas en fonction de désirs irrationnels ou d’illusions sur un libre arbitre absolu.
4. La vertu et la raison
Pour Spinoza, la vertu consiste à vivre conformément à la raison, c’est-à-dire à comprendre les causes qui gouvernent le monde et à ajuster ses actions de manière à maximiser sa puissance d’agir. La vertu rationnelle permet à l’individu de poursuivre ce qui est réellement bénéfique pour lui, tout en étant conscient de ses propres désirs et des relations avec les autres.
L’individu vertueux ne cherche pas à juger les choses comme étant intrinsèquement bonnes ou mauvaises, mais cherche à comprendre les causes de ses affects et à réorienter ses désirs vers ce qui est réellement utile à son épanouissement et à son bonheur.
5. Bien et mal comme constructions humaines
Spinoza montre que les concepts de bien et de mal ne sont pas des réalités objectives inscrites dans l’ordre de la nature. Ce sont des constructions humaines basées sur notre expérience des choses et sur l’utilité ou l’inconvénient qu’elles représentent pour nous.
Ce que nous appelons “bien” est simplement ce qui est utile à notre nature, et ce que nous appelons “mal” est ce qui est nuisible. Mais il n’y a rien dans la nature elle-même qui soit intrinsèquement bon ou mauvais. Ainsi, la nature n’est pas morale ; elle fonctionne selon ses propres lois, indépendamment des jugements humains.
“Le bien et le mal n’indiquent rien de positif dans les choses considérées en elles-mêmes ; mais sont seulement des modes de penser, ou des notions que nous formons en comparant les choses entre elles.” (Éthique, IV, préf.)
6. Éthique et bonheur
Spinoza soutient que la recherche du bien consiste à vivre conformément à la nature et à suivre les principes de la raison. Le but ultime de la vie humaine est de parvenir à une forme de béatitude, un état de sérénité et de joie qui découle de la compréhension adéquate du monde et de soi-même.
Pour atteindre cet état de béatitude, il est nécessaire de maîtriser ses passions, c’est-à-dire les affects qui nous contrôlent sans que nous en ayons une compréhension claire. Par la raison, nous pouvons transformer ces passions en actions rationnelles, ce qui nous permet d’augmenter notre puissance d’agir et de vivre dans la joie.
7. La vision de Dieu chez Spinoza
Pour Spinoza, Dieu n’est pas un être personnel, mais la nature elle-même (Deus sive Natura). Dieu est l’ensemble des lois de l’univers. Il n’existe donc pas de bien ou de mal dans un sens divin, comme dans les religions abrahamiques. Plutôt, tout ce qui existe procède nécessairement de la nature de Dieu et suit un ordre déterminé.
Le bien et le mal n’ont donc pas de fondement divin, mais ils relèvent de notre compréhension humaine des effets des choses sur notre nature.
Florence Pinheiro Ortolan, dans son ouvrage « Agissez sur vos neurotransmetteurs », présente une approche intégrative et holistique pour gérer et améliorer la santé mentale, émotionnelle et physique en agissant sur les neurotransmetteurs. Son approche repose sur plusieurs axes principaux :
Compréhension des neurotransmetteurs :
L’auteur explique en détail le rôle et le fonctionnement des neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine, le GABA, et la noradrénaline. Elle met en lumière leur importance dans la régulation de l’humeur, de la motivation, du sommeil, de la gestion du stress, et de nombreuses autres fonctions corporelles et mentales.
Évaluation personnelle :
Le livre propose des tests pour aider les lecteurs à identifier leur profil de neurotransmetteurs dominant, permettant ainsi une meilleure compréhension de leur propre personnalité et de leurs déséquilibres éventuels.
Intervention naturelle :
Pinheiro Ortolan souligne l’importance d’un mode de vie sain pour équilibrer les neurotransmetteurs, avec des conseils pratiques sur l’alimentation, l’exercice physique, le sommeil, et des attitudes positives. Elle met l’accent sur l’usage de la naturopathie et de la micronutrition comme outils principaux.
Expériences personnelles :
L’auteur partage ses propres expériences de vie pour illustrer comment un déséquilibre des neurotransmetteurs peut affecter la qualité de vie et comment elle a réussi à rétablir l’équilibre grâce à des méthodes naturelles.
Perspectives scientifiques et holistiques :
Le livre intègre des connaissances scientifiques sur les neurotransmetteurs tout en proposant une approche holistique de la santé, où l’équilibre de ces molécules est vu comme un élément crucial du bien-être global.
Singularité de l’approche de l’auteur
La singularité de l’approche de Florence Pinheiro Ortolan réside dans sa capacité à combiner des connaissances scientifiques pointues avec des pratiques de santé naturelle. Elle démontre une compréhension approfondie des neurotransmetteurs et propose des solutions pratiques et accessibles pour le grand public, ce qui rend son approche unique et particulièrement pertinente pour ceux cherchant des alternatives aux traitements médicamenteux conventionnels.
Questions clé à poser
Sur les neurotransmetteurs et leurs effets :
Quels sont les principaux neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l’humeur et du bien-être, et comment influencent-ils nos émotions et comportements ?
Comment un déséquilibre spécifique des neurotransmetteurs peut-il se manifester physiquement et mentalement chez une personne ?
Sur l’évaluation personnelle :
Quels tests ou méthodes l’auteur propose-t-elle pour évaluer son profil de neurotransmetteurs dominant ?
Comment les résultats de ces tests peuvent-ils être utilisés pour élaborer un plan d’action personnalisé ?
Sur les interventions naturelles :
Quels changements alimentaires spécifiques peuvent aider à équilibrer les niveaux de dopamine ou de sérotonine ?
Quels rôles jouent l’exercice physique et le sommeil dans la régulation des neurotransmetteurs ?
Comment la naturopathie et la micronutrition contribuent-elles à l’équilibre des neurotransmetteurs ?
Sur les expériences personnelles et les études de cas :
Quels exemples personnels l’auteur partage-t-elle pour illustrer l’impact des neurotransmetteurs sur la santé mentale et émotionnelle ?
Comment les études de cas présentées dans le livre démontrent-elles l’efficacité des interventions naturelles proposées ?
Sur l’intégration des connaissances scientifiques et holistiques :
Comment l’auteur intègre-t-elle les dernières recherches scientifiques sur les neurotransmetteurs dans son approche holistique de la santé ?
Quels sont les avantages et les limites de combiner une approche scientifique avec des pratiques de santé naturelle ?
Ces questions permettent de creuser plus profondément dans les concepts abordés par l’auteur et d’explorer comment son approche peut être appliquée dans divers contextes de santé et de bien-être.
Changements Alimentaires pour Équilibrer les Niveaux de Dopamine et de Sérotonine
Pour la Dopamine :
La dopamine est essentielle pour la motivation, l’énergie et la sensation de plaisir. Voici des recommandations alimentaires pour augmenter naturellement les niveaux de dopamine :
Aliments Riches en Tyrosine :
Viandes maigres : Poulet, dinde, bœuf maigre.
Produits laitiers : Fromage, yaourt.
Fruits de mer : Saumon, thon.
Légumineuses : Pois chiches, lentilles.
Noix et graines : Amandes, graines de sésame, graines de citrouille.
Soja et produits dérivés : Tofu, tempeh.
Aliments Riches en Antioxydants :
Fruits et légumes colorés : Épinards, carottes, brocolis, baies, oranges.
Thé vert : Riche en polyphénols.
Aliments Riches en Vitamines et Minéraux :
Vitamine B6 : Banane, épinards, pois chiches.
Vitamine C : Agrumes, fraises, poivrons.
Fer : Viande rouge, épinards, lentilles.
Magnésium : Épinards, amandes, avocat.
Réduire les Aliments à Index Glycémique Élevé :
Éviter les sucres raffinés et les glucides simples qui peuvent provoquer des pics d’insuline, affectant ainsi la production de dopamine.
Pour la Sérotonine :
La sérotonine est cruciale pour la régulation de l’humeur, du sommeil et de l’appétit. Voici des recommandations alimentaires pour augmenter naturellement les niveaux de sérotonine :
Aliments Riches en Tryptophane :
Viandes maigres : Dinde, poulet.
Poissons gras : Saumon, thon.
Produits laitiers : Fromage, lait.
Œufs : Surtout le jaune d’œuf.
Noix et graines : Noix de cajou, graines de tournesol, graines de chia.
Légumineuses : Haricots noirs, pois chiches.
Aliments Riches en Glucides Complexes :
Céréales complètes : Riz brun, avoine, quinoa.
Patates douces :
Légumineuses : Lentilles, pois.
Aliments Riches en Vitamines et Minéraux :
Vitamine B6 : Bananes, épinards, pommes de terre.
Vitamine D : Poissons gras, œufs, lait enrichi.
Magnésium : Épinards, amandes, avocat.
Zinc : Huîtres, noix, graines de courge.
Probiotiques :
Yaourt et kéfir : Pour favoriser un microbiome intestinal sain, essentiel pour la production de sérotonine.
Choucroute et kimchi :
Boire Beaucoup d’Eau :
L’hydratation est essentielle pour la fonction optimale du cerveau et la production de neurotransmetteurs.
Conseils Généraux :
Équilibre Nutritionnel : Maintenir une alimentation équilibrée et variée pour assurer un apport suffisant en acides aminés, vitamines et minéraux essentiels.
Réduction de la Caféine et de l’Alcool : Limiter la consommation de substances qui peuvent perturber l’équilibre des neurotransmetteurs.
Consommation Modérée de Sucre : Éviter les excès de sucre pour prévenir les fluctuations rapides de l’insuline qui peuvent affecter la production de neurotransmetteurs.
Ces ajustements alimentaires peuvent aider à maintenir un bon équilibre des neurotransmetteurs, ce qui favorise une meilleure santé mentale et émotionnelle.
Que faire pour favoriser le sommeil
Pour favoriser un bon sommeil, il est important d’adopter une approche holistique qui inclut des habitudes de vie saines, une alimentation équilibrée, et des pratiques de relaxation. Voici quelques stratégies spécifiques :
1. Alimentation et Nutrition
Aliments à privilégier :
Riches en Tryptophane : Le tryptophane est un acide aminé précurseur de la sérotonine, qui se convertit ensuite en mélatonine, l’hormone du sommeil.
Riches en Magnésium : Le magnésium aide à la relaxation musculaire et au bon fonctionnement du système nerveux.
Exemples : Amandes, épinards, avocats, graines de citrouille.
Riches en Vitamine B6 : La vitamine B6 aide à la conversion du tryptophane en sérotonine.
Exemples : Pois chiches, bananes, épinards, saumon.
Riches en Calcium : Le calcium aide le cerveau à utiliser le tryptophane pour fabriquer de la mélatonine.
Exemples : Produits laitiers, légumes verts à feuilles, amandes.
Boissons apaisantes :
Tisane de camomille : Connue pour ses propriétés relaxantes.
Lait chaud : Contient du tryptophane et peut avoir un effet calmant.
2. Hygiène du Sommeil
Routine de sommeil régulière :
Horaire fixe : Aller au lit et se lever à la même heure chaque jour, même le week-end.
Rituel de détente : Établir une routine apaisante avant le coucher, comme lire un livre, prendre un bain chaud, ou écouter de la musique douce.
Environnement de sommeil :
Chambre sombre : Utiliser des rideaux occultants ou un masque de sommeil.
Température fraîche : Maintenir la chambre à une température confortable, généralement entre 18-20°C.
Lit confortable : Investir dans un bon matelas et des oreillers confortables.
Limiter les distractions : Éviter les écrans (téléphone, tablette, ordinateur) au moins une heure avant le coucher pour réduire l’exposition à la lumière bleue.
3. Activité Physique
Exercice régulier :
Activité modérée : Faire de l’exercice régulièrement, mais éviter les séances intensives juste avant le coucher. Les activités comme la marche, le yoga, ou les étirements légers peuvent être bénéfiques.
4. Techniques de Relaxation
Pratiques apaisantes :
Méditation : La méditation guidée ou la pleine conscience peuvent aider à calmer l’esprit.
Respiration profonde : Techniques de respiration pour réduire le stress et favoriser la détente.
Yoga : Le yoga doux avant le coucher peut aider à relâcher les tensions et à préparer le corps au sommeil.
5. Gestion du Stress
Réduire les sources de stress :
Journaling : Écrire ses pensées et préoccupations peut aider à vider l’esprit avant de dormir.
Prendre du temps pour soi : Intégrer des activités relaxantes dans la journée pour réduire le stress accumulé.
6. Limiter les Stimulants
Éviter certaines substances :
Caféine : Réduire la consommation de caféine (café, thé, soda) surtout en fin d’après-midi et le soir.
Alcool : Bien que l’alcool puisse induire la somnolence, il peut perturber les cycles de sommeil.
7. Exposition à la Lumière
Réguler l’exposition à la lumière :
Lumière naturelle : S’exposer à la lumière du jour pendant la journée pour réguler le rythme circadien.
Lumière tamisée : Utiliser des lumières tamisées le soir pour signaler au corps qu’il est temps de se détendre.
8. Compléments et Plantes
Compléments naturels :
Mélatonine : Utiliser des compléments de mélatonine sous la supervision d’un professionnel de santé pour réguler les cycles de sommeil.
Plantes adaptogènes : Comme l’ashwagandha ou la valériane, connues pour leurs propriétés calmantes.
En combinant ces stratégies, il est possible de créer un environnement propice au sommeil et d’améliorer la qualité du repos nocturne.
Dans “La Puissance des Rituels”, Arnaud Riou aborde l’impact des religions monothéistes sur les pratiques rituelles. Voici un résumé des points essentiels concernant cette question :
Dépossession des Rituels: L’avènement des religions monothéistes a marqué une transformation significative dans la gestion et la pratique des rituels. À partir du IIIe siècle, les populations ont progressivement été dépossédées de l’initiative de leurs propres rituels. Les cérémonies telles que les mariages, les enterrements, les confessions, les célébrations, et les bénédictions ont été confiées aux religieux. Les prêtres, moines, lamas, et rabbins sont devenus les principaux dépositaires des rituels, établissant ainsi les liens entre la terre et le Ciel.
Centralisation du Pouvoir Rituel: Cette transition a centralisé le pouvoir rituel entre les mains du clergé, qui a hérité de la liturgie, des protocoles sacrés, des instruments et de l’autorité définissant les rituels. Les lieux de culte des religions monothéistes, comme les cathédrales et les églises, ont souvent été construits sur des sites païens sacrés, intégrant des éléments de géobiologie et de géométrie sacrée pour renforcer leur impact symbolique et spirituel.
Adaptation et Réappropriation: Bien que les religions monothéistes aient fortement influencé les pratiques rituelles en les structurant et en les institutionnalisant, il existe encore des tentatives modernes de réappropriation et d’adaptation des anciens rituels. Les pratiques traditionnelles peuvent être redécouvertes et intégrées dans des contextes contemporains, même si cela nécessite de respecter les traditions tout en les adaptant aux réalités actuelles.
Le Pouvoir dans l’Histoire des Rituels selon “La Puissance des Rituels”
Arnaud Riou explore en profondeur le lien entre les rituels et le pouvoir à travers l’histoire. Voici les points essentiels:
Accompagnement des Sphères du Pouvoir: Les rituels ont toujours accompagné les sphères du pouvoir, aussi bien dans la lumière que dans l’ombre. Des rituels puissants ont été utilisés à travers les cinq continents pour gouverner et influencer le monde, depuis l’oracle de Delphes en Grèce antique jusqu’aux pratiques modernes des francs-maçons.
Rituels Secrètes et Sociétés Secrètes: Les rituels ont souvent été associés à des sociétés secrètes comme les francs-maçons, les Tiandihui et la Triade, et les organisations criminelles comme la Cosa Nostra et les Yakuzas. Ces rituels, souvent tenus secrets et réservés aux initiés, renforcent le pouvoir des groupes en question et servent à l’intégration, l’initiation, et l’exclusion.
Influence des Prêtres et des Religions: Les prêtres, en programmant leurs rituels à des moments précis comme les solstices et les éclipses, augmentaient leur influence grâce au pouvoir symbolique des images et des représentations célestes. Avec l’avènement des religions monothéistes, les populations ont été dépossédées de l’initiative de leurs propres rituels, et le pouvoir des rituels a été concentré entre les mains des religieux.
Rituels et Pouvoir Politique: Les rituels ne sont pas seulement spirituels mais aussi politiques. Par exemple, la marche solennelle d’Emmanuel Macron au Louvre après son élection, avec des symboles puissants comme la pyramide du Louvre et l’Ode à la Joie, est un exemple de rituel initiatique destiné à marquer un moment politique important.
Rituels et Société Moderne: Les rituels continuent de jouer un rôle crucial dans le renforcement du pouvoir social et politique. Les rassemblements comme ceux des Gilets jaunes peuvent avoir des aspects rituels, renforçant la cohésion sociale et l’identité collective. Cependant, ils peuvent également devenir une source de division si leur pouvoir est perçu comme menaçant l’ordre établi.
Rituels et Autorité Spirituelle: Le pouvoir des rituels est tel qu’il peut toucher à divers aspects de la société – spirituel, politique, écologique, économique, et artistique. Cette polyvalence rend les rituels à la fois fascinants et effrayants, car ils confèrent un pouvoir qui dépasse souvent le simple pouvoir temporel.
En résumé, les rituels sont intrinsèquement liés au pouvoir, qu’il soit spirituel, politique, ou social. Ils ont le pouvoir de fédérer, d’initier, et de transformer, mais aussi de diviser et de marginaliser. Le respect et la compréhension des intentions derrière les rituels sont essentiels pour saisir pleinement leur impact et leur portée.
L’Impact des Monothéismes sur les Rituels
Dans “La Puissance des Rituels”, Arnaud Riou aborde l’impact des religions monothéistes sur les pratiques rituelles. Voici un résumé des points essentiels concernant cette question :
Dépossession des Rituels: L’avènement des religions monothéistes a marqué une transformation significative dans la gestion et la pratique des rituels. À partir du IIIe siècle, les populations ont progressivement été dépossédées de l’initiative de leurs propres rituels. Les cérémonies telles que les mariages, les enterrements, les confessions, les célébrations, et les bénédictions ont été confiées aux religieux. Les prêtres, moines, lamas, et rabbins sont devenus les principaux dépositaires des rituels, établissant ainsi les liens entre la terre et le Ciel.
Centralisation du Pouvoir Rituel: Cette transition a centralisé le pouvoir rituel entre les mains du clergé, qui a hérité de la liturgie, des protocoles sacrés, des instruments et de l’autorité définissant les rituels. Les lieux de culte des religions monothéistes, comme les cathédrales et les églises, ont souvent été construits sur des sites païens sacrés, intégrant des éléments de géobiologie et de géométrie sacrée pour renforcer leur impact symbolique et spirituel.
Adaptation et Réappropriation: Bien que les religions monothéistes aient fortement influencé les pratiques rituelles en les structurant et en les institutionnalisant, il existe encore des tentatives modernes de réappropriation et d’adaptation des anciens rituels. Les pratiques traditionnelles peuvent être redécouvertes et intégrées dans des contextes contemporains, même si cela nécessite de respecter les traditions tout en les adaptant aux réalités actuelles.
“Accueillir l’Amour”
Le chapitre “Accueillir l’Amour” explore la manière dont les rituels peuvent enrichir et transformer les relations amoureuses. Arnaud Riou y décrit des pratiques pour cultiver l’amour sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de l’amour romantique, familial ou de l’amour de soi.
Je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément: L’auteur commence par évoquer la diversité des expressions de l’amour. Il insiste sur l’importance de reconnaître et d’honorer les différentes façons dont l’amour se manifeste dans nos vies quotidiennes.
Les Types d’Amour: Riou distingue plusieurs types d’amour, se référant à des concepts anciens et modernes :
Éros : l’amour passionné et romantique.
Philia : l’amitié profonde et affectueuse.
Agapè : l’amour inconditionnel et désintéressé.
Pragma : l’amour durable et pragmatique.
Philautia : l’amour de soi, essentiel pour pouvoir aimer les autres.
Ludus : l’amour ludique et léger, souvent associé à la séduction et au jeu.
Miroir, mon beau miroir: L’auteur explique comment les relations amoureuses peuvent servir de miroirs, reflétant nos propres forces et faiblesses. Il souligne que les conflits dans les relations sont souvent des occasions de croissance personnelle, permettant de mieux comprendre nos propres besoins et ceux de notre partenaire.
L’Amour et ses Langages: Riou aborde la théorie des cinq langages de l’amour de Gary Chapman, soulignant l’importance de comprendre le langage d’amour de son partenaire :
Les paroles valorisantes : compliments et encouragements verbaux.
Les moments de qualité : passer du temps ensemble de manière significative.
Les cadeaux : offrir des objets symboliques d’affection.
Les services rendus : faire des actions pour aider et soutenir l’autre.
Le toucher physique : gestes d’affection et de tendresse.
Aimer au fil de l’eau: L’auteur propose des rituels simples pour entretenir l’amour au quotidien, comme des promenades ensemble, des moments de silence partagés, ou des activités créatives communes. Ces pratiques visent à renforcer la connexion émotionnelle et à maintenir l’étincelle dans la relation.
Les Rituels Formels: Riou suggère d’intégrer des rituels formels dans la vie de couple, comme célébrer des anniversaires de rencontre ou de mariage de manière symbolique, renouveler ses vœux, ou créer des traditions familiales qui renforcent le sentiment d’appartenance et de continuité.
La Sexualité: Le chapitre aborde également la dimension sexuelle de l’amour, mettant en avant l’importance de l’intimité et de la communication ouverte sur les désirs et les besoins de chacun. Riou propose des rituels pour cultiver une sexualité épanouie et respectueuse, favorisant la complicité et la connexion profonde.
En Quête de Transformation(s): Enfin, l’auteur explore comment l’amour peut être un vecteur de transformation personnelle et spirituelle. Il propose des méditations et des exercices de gratitude pour développer une conscience plus profonde de l’amour et de sa capacité à nous transformer.
Cette invitation à intégrer des rituels dans la vie amoureuse va nourrir et renforcer les liens. Il offre des outils pratiques pour comprendre et exprimer l’amour de manière authentique et intentionnelle : l’amour n’est-il-pas à la fois un art et une pratique quotidienne ? On introduit ainsi intention et symbolisme dans les interactions quotidiennes
Citations du Chapitre:
“La reconnaissance et la communication sont cruciales pour comprendre et apprécier les gestes d’amour de l’autre.”
“L’amour de soi est essentiel pour pouvoir aimer les autres.”
Amour : Les thèmes développés
Essence et Langages de l’Amour Le livre explore la complexité de l’amour et ses multiples manifestations. L’auteur souligne que chacun exprime et reçoit l’amour de manière différente, ce qui peut souvent conduire à des malentendus au sein des couples. Par exemple, certains sont touchés par des cadeaux matériels, tandis que d’autres valorisent davantage les actes quotidiens ou les déclarations verbales d’affection .
Communication et Reconnaissance Riou illustre ces différences à travers des anecdotes de couples qu’il a conseillés. Il remarque que la reconnaissance et la communication sont cruciales pour comprendre et apprécier les gestes d’amour de l’autre. Dans un exercice thérapeutique, il demande aux partenaires d’identifier des moments où ils se sont sentis aimés et où ils ont cru que leur partenaire avait été ému par leurs propres actions. Cette introspection révèle souvent des incompréhensions, où les efforts de l’un passent inaperçus pour l’autre .
Rituels pour Renforcer l’Amour L’auteur propose des rituels pour aider les couples à mieux se comprendre et à renforcer leur lien amoureux. Par exemple, il suggère d’écrire des lettres d’amour détaillant comment chacun aime être aimé. Ces lettres doivent mettre en lumière des actions spécifiques qui ont touché les partenaires, sans critiques ni reproches. Ce rituel permet de célébrer l’amour et de créer un moment sacré hors du quotidien .
Types d’Amour Riou se réfère également aux travaux du psychologue Robert Sternberg, qui identifie sept types principaux d’amour : la sympathie, l’engouement, l’amour vide, l’amour romantique, l’amitié, l’amour insensé ou passionnel, et l’amour complet. Les Grecs avaient déjà distingué différentes formes d’amour, telles que éros (la passion), philia (l’amitié), agapè (l’amour inconditionnel), pragma (l’amour de longue date), philautia (l’amour de soi), et ludus (l’amour ludique) .
Auto-Amour et Estime de Soi L’auteur insiste sur l’importance de l’amour de soi comme fondement pour recevoir et donner de l’amour. Il explique que notre capacité à aimer et à être aimé est souvent conditionnée par l’amour reçu dans notre enfance. Les rituels proposés incluent des pratiques pour renforcer l’estime de soi et la gratitude, en reconnaissant et en honorant ce que nous recevons dans nos vies .
Réflexion sur le Temps, les Temporalités et les Rituels
Dans “La Puissance des Rituels”, Arnaud Riou offre une perspective très enrichissante sur la manière dont les rituels interagissent avec nos perceptions du temps et des temporalités. Il compare les visions occidentales et chamaniques du temps, et explore comment les rituels peuvent nous aider à harmoniser notre relation avec le temps.
Deux Visions du Temps
Occidentale (Linéaire) En Occident, le temps est généralement perçu de manière linéaire, représenté sur une frise chronologique allant de la préhistoire à l’époque contemporaine. Cette perception linéaire du temps reflète une progression constante, souvent associée à l’idée de progrès et de développement continu.
Chamanique (Cyclique) En revanche, dans de nombreuses traditions chamaniques, le temps est vu comme cyclique, représenté par une roue. Les cycles de la nature, comme les saisons, les phases lunaires, et les cycles de la vie humaine, se succèdent et se transforment en une perpétuelle répétition et régénération. Cette perception cyclique du temps suggère que tout est interconnecté et que les fins sont simplement des nouveaux commencements.
Les Rituels comme Ancrage Temporel
Les rituels jouent un rôle crucial en nous aidant à naviguer entre ces deux visions du temps. Ils servent de repères et d’ancrages qui nous permettent de marquer et de célébrer les moments importants de nos vies, tout en nous connectant aux cycles naturels.
Rituels Quotidiens et Saisonnaux
Quotidiens : Les rituels quotidiens, comme la méditation matinale ou les pratiques de gratitude, nous aident à commencer et terminer nos journées avec intention et présence. Ces rituels ancrent notre existence dans un cadre temporel stable et apaisant.
Saisonnaux : Les rituels liés aux cycles saisonniers, comme célébrer les solstices et les équinoxes, nous rappellent notre connexion à la nature et ses rythmes. Ils nous invitent à honorer les transformations et les transitions naturelles.
Temporalités Personnelles et Collectives
Temporalités Personnelles Les rituels personnels, comme écrire des intentions lors de la nouvelle lune ou célébrer des étapes de vie importantes (naissance, mariage, décès), nous permettent de marquer notre propre progression dans le temps et de donner un sens à nos expériences. Ils nous aident à intégrer les changements personnels et à évoluer avec une conscience accrue de notre cheminement intérieur.
Temporalités Collectives Les rituels collectifs, tels que les célébrations culturelles, religieuses ou communautaires, renforcent notre sentiment d’appartenance et de connexion avec les autres. Ils nous relient à des temporalités plus vastes, celles des traditions et des héritages culturels, créant des ponts entre le passé, le présent et le futur.
Pratiques Humanistes des Rituels
Arnaud Riou encourage une approche humaniste des rituels, en insistant sur leur adaptation à notre essence profonde et à notre réalité contemporaine. Voici quelques pratiques recommandées :
Adaptation et Créativité
Création de Rituels Personnalisés : Plutôt que de suivre des rituels rigides, il est important de créer des pratiques qui résonnent avec nos valeurs et notre individualité. Cela peut inclure des gestes simples comme allumer une bougie pour méditer ou écrire des lettres de gratitude.
Intégration des Cinq Éléments : Utiliser les éléments naturels (terre, eau, feu, air, espace) dans nos rituels pour renforcer notre connexion à la nature et équilibrer notre énergie intérieure.
Rituels de Guérison et de Protection
Purification : Des pratiques comme brûler de la sauge ou utiliser des cristaux pour purifier et protéger notre espace de vie.
Gratitude et Offrandes : Exprimer régulièrement notre gratitude à travers des offrandes symboliques, renforçant ainsi notre lien avec l’univers et les cycles naturels.
Conclusion
La richesse des rituels réside dans leur capacité à nous connecter profondément avec nous-mêmes, avec les autres, et avec le monde naturel. En intégrant des rituels dans notre quotidien, nous pouvons naviguer plus sereinement à travers les différentes temporalités de la vie, en honorant à la fois le temps linéaire et cyclique. Les rituels nous offrent une voie pour vivre de manière plus intentionnelle, harmonieuse et connectée, tout en respectant notre essence unique et nos besoins individuels.
Résumé
Le livre commence par l’auteur, Arnaud Riou, qui se remémore son premier rituel à l’âge de douze ans. Ce rituel personnel, effectué en secret, l’a profondément marqué et lui a montré la puissance de l’intention et du symbole dans la pratique des rituels. À travers ses expériences personnelles, l’auteur explore la nature des rituels et leur capacité à relier le temporel à l’éternel, le spirituel à la matière.
Essence des Rituels: Les rituels sont des actions symboliques chargées d’intention qui transcendent la réalité matérielle pour atteindre une dimension plus spirituelle et subtile. Ils sont omniprésents à travers les cultures et les époques, servant de ponts entre le visible et l’invisible. L’auteur insiste sur l’importance de l’intention et de la sincérité dans la pratique des rituels, plus que les accessoires utilisés.
Théâtre et Rituels: L’expérience de l’auteur en tant qu’acteur et metteur en scène lui a montré combien le théâtre est riche en rituels. Chaque représentation théâtrale est vue comme un rituel en soi, impliquant des pratiques symboliques pour invoquer les esprits et honorer les traditions théâtrales.
Rituels Modernes et Traditionnels: Arnaud Riou aborde la question de l’adaptation des rituels traditionnels dans un contexte moderne. Il explique que bien que les formes des rituels puissent évoluer, leur essence reste intacte si l’intention est pure et sincère. Il met en garde contre l’appropriation culturelle et souligne l’importance de respecter les traditions tout en s’adaptant aux réalités contemporaines.
Applications Pratiques: Le livre propose diverses pratiques rituelles adaptées aux besoins modernes, allant des rituels de purification à ceux de protection et de guérison. Il encourage les lecteurs à créer leurs propres rituels en se basant sur leurs intentions personnelles, tout en s’inspirant des traditions anciennes.
Conclusion: Arnaud Riou conclut en soulignant que les rituels sont accessibles à tous et qu’ils offrent une voie puissante pour intégrer le sacré dans notre quotidien. Il invite les lecteurs à expérimenter avec les rituels et à découvrir leur propre chemin spirituel à travers ces pratiques.
Dans une petite maison nichée au cœur de la campagne, Clara et Antoine s’assoient à la table de leur cuisine, un livre ouvert entre eux. La lumière du matin inonde la pièce, créant une atmosphère paisible et propice à la conversation. Ils viennent de finir de lire ensemble le chapitre “Protéger son Lieu de Vie” du livre “La Puissance des Rituels” par Arnaud Riou.
Clara : “Antoine, je trouve cette idée de purifier notre maison vraiment intéressante. L’auteur dit que notre lieu de vie est une extension de nous-mêmes et qu’il faut en prendre soin pour qu’il nous protège et nous nourrisse.”
Antoine : “Oui, c’est fascinant. J’ai particulièrement aimé la partie où il parle de l’importance de créer une atmosphère harmonieuse avec des rituels simples. Par où veux-tu commencer ?”
Clara : “Je pense qu’on pourrait commencer par un nettoyage énergétique. Il propose de brûler de la sauge pour purifier les espaces. On pourrait faire ça pièce par pièce, en y ajoutant nos intentions positives.”
Antoine : “D’accord, j’aime bien l’idée. On pourrait aussi intégrer des éléments naturels comme le recommande Riou. Il parle de la puissance des cinq éléments. On pourrait par exemple ajouter des plantes dans chaque pièce pour représenter la terre et installer une fontaine d’intérieur pour l’eau.”
Clara : “Oui, et on pourrait utiliser des bougies pour l’élément feu. J’adore les bougies parfumées. Ça apporterait une chaleur agréable. Pour l’air, il suggère d’aérer régulièrement et d’utiliser des huiles essentielles. On pourrait diffuser de l’huile de lavande, c’est apaisant.”
Antoine : “Excellente idée. Et pour l’élément éther, Riou dit qu’il est important d’avoir un espace dédié à la méditation ou à la réflexion. On pourrait réaménager le coin de la véranda avec des coussins et une petite table basse pour ça.”
Clara : “Parfait. J’aimerais aussi faire un rituel de protection pour la maison. Dans le livre, il propose de créer un talisman ou d’utiliser des cristaux protecteurs. J’ai des améthystes et des quartz roses. On pourrait les placer aux quatre coins de la maison.”
Antoine : “Ça me plaît. Il parle aussi de l’importance de l’intention dans ces rituels. On pourrait faire une méditation ensemble pour infuser ces objets de nos intentions de protection et de bien-être pour notre foyer.”
Clara : “Exactement. Et j’aimerais qu’on fasse ça régulièrement, pas seulement une fois. Peut-être chaque nouvelle lune, comme un rituel de renouvellement.”
Antoine : “C’est une belle idée. Cela nous permettrait de rester connectés à notre maison et de maintenir cette énergie positive. Et pourquoi ne pas ajouter un rituel de gratitude pour remercier notre maison de nous abriter ?”
Clara : “Oui, c’est essentiel. Remercier la maison pour tout ce qu’elle nous offre. On pourrait écrire une petite prière de gratitude et la lire ensemble chaque mois.”
Antoine : “Je suis partant. Commençons dès ce week-end. On peut établir notre propre rituel en s’inspirant de ce chapitre et faire de notre maison un véritable sanctuaire.”
Avec ces mots, Clara et Antoine se mettent au travail, impatients de transformer leur lieu de vie en un espace harmonieux et protecteur, guidés par les sages conseils de “La Puissance des Rituels”. Ensemble, ils découvrent que ces pratiques non seulement protègent leur maison mais renforcent aussi leur lien et leur bien-être.
Honorer la Nature
Arnaud Riou met en lumière l’importance de renouer avec la nature et de respecter ses cycles à travers des rituels sacrés. Voici les points essentiels abordés concernant la nature :
Interdépendance avec la Nature: Riou rappelle que, pour les chamans et les cultures animistes, il n’y a pas de séparation entre l’homme et la nature. Nous sommes intrinsèquement liés à notre environnement et les actions que nous entreprenons à son égard ont des répercussions directes sur notre propre bien-être.
Les Cinq Éléments: Le livre décrit comment les cinq éléments fondamentaux (Terre, Eau, Feu, Air, et Espace) sont à la fois des composantes de la nature et de notre propre constitution. Honorer ces éléments à travers des rituels permet de restaurer l’équilibre tant dans la nature que dans notre corps et notre esprit.
Rituels pour Honorer la Nature:
Se Relier à la Terre : Tenir une pierre, entrer en contact avec des arbres, s’accroupir en forêt, et faire des offrandes comme enterrer des minéraux ou du compost.
Se Relier au Feu : Allumer une bougie, méditer devant une cheminée, ou alimenter un feu toute la nuit, en offrant du bois ou de la sauge.
Se Relier à l’Eau : Consacrer de l’eau et asperger l’espace ou offrir des coupelles d’eau aux esprits des lieux, changer l’eau quotidiennement, danser sous la pluie ou visualiser l’eau nettoyant les corps subtils sous la douche.
Se Relier à l’Air : Brûler de l’encens ou de la sauge, suspendre des drapeaux à prières tibétains.
Se Relier à l’Espace : Utiliser des sons sacrés, de la musique, des carillons ou des chants pour nourrir l’élément Espace.
Respect des Cycles Naturels: Riou souligne l’importance de vivre en harmonie avec les cycles naturels, comme les solstices et les équinoxes, et propose des rituels spécifiques pour chaque saison. Il s’agit de rituels qui non seulement honorent ces moments de l’année mais qui permettent également de synchroniser notre énergie avec celle de la nature.
Symbolisme et Guérison: L’auteur propose des rituels simples mais puissants, comme semer des graines, pour symboliser la guérison et la fertilité tant pour la terre que pour nous-mêmes. Ces gestes simples sont des actes de gratitude et de reconnexion avec la Terre-Mère, nous rappelant notre rôle de gardiens de la nature.
Conclusion: Arnaud Riou appelle à une attitude humble et respectueuse envers la nature, soulignant que nos actes rituels peuvent restaurer l’équilibre écologique et spirituel. En prenant soin de la nature à travers des rituels, nous prenons soin de nous-mêmes, créant une symbiose bénéfique pour tous les êtres vivants.
Citations du Chapitre:
“Ce que l’homme fait à la nature, il le fait à sa propre nature”.
“Honorer l’un des éléments de la nature régule toujours un élément en nous-même, d’un point de vue physiologique et énergétique”.
Cette approche holistique des rituels et de la nature démontre que notre bien-être est profondément lié à la santé de notre environnement. Les rituels sont des outils puissants pour restaurer et célébrer cette connexion.
Le Grand Livre de l’Énergie Vitale : Un Voyage au Cœur de la Médecine Énergétique
Cet ouvrage de référence, écrit par le Dr Li Wu et Nathalie Lauer, est une exploration approfondie des approches traditionnelles et contemporaines de la médecine énergétique. Que vous soyez novice ou connaisseur, ce livre vous offre une plongée dans les secrets de la médecine traditionnelle chinoise, de la médecine ayurvédique, ainsi que des thérapies basées sur les chakras et l’aura. Chaque chapitre détaille des méthodes pratiques pour traiter divers maux, allant des virus saisonniers aux douleurs chroniques, en passant par les problèmes de peau et l’affaiblissement du système nerveux. Grâce à des fiches pratiques, apprenez à utiliser des plantes, des tisanes, l’acupression, le yoga, le tai-chi-chuan, et le qi gong pour détecter et libérer les blocages énergétiques. Ce livre s’adresse particulièrement à ceux qui cherchent à développer leurs capacités d’auto-guérison, à prévenir les troubles de santé et à découvrir les richesses des méthodes holistiques. Que vous soyez un professionnel de la santé ou simplement curieux de mieux comprendre et gérer votre énergie vitale, ce guide est un incontournable.
Une petite histoire ?
Trouver l’Équilibre grâce à l’Énergie Vitale
Clara, consultante en marketing, se sentait constamment submergée par le stress et l’anxiété. Son travail exigeant et son rythme de vie effréné lui causaient des maux de tête persistants et un sommeil perturbé. C’est dans ce contexte qu’elle découvre le “Grand Livre de l’Énergie Vitale”.
Dès les premiers chapitres, Clara est captivée par les sections sur la gestion du stress et l’amélioration du sommeil grâce à la médecine énergétique. Intriguée, elle décide d’expérimenter les techniques proposées.
Un problème récurrent pour Clara était son incapacité à décompresser après le travail. Le livre suggérait des exercices de respiration profonde et de méditation pour calmer l’esprit. Clara commence par des sessions de cinq minutes chaque soir. Au bout de quelques semaines, elle remarque une diminution notable de son anxiété et une amélioration de la qualité de son sommeil.
Un autre défi pour Clara était sa tendance à souffrir de maux de tête en fin de journée. Le livre recommandait l’acupression pour soulager les tensions. Clara apprend les points d’acupression pour les maux de tête et les pratique régulièrement. Elle est étonnée de constater une réduction significative de la fréquence et de l’intensité de ses maux de tête.
Motivée par ces premiers succès, Clara explore d’autres aspects du livre, notamment l’utilisation des plantes médicinales pour renforcer le système immunitaire. Elle commence à incorporer dans son alimentation des tisanes et des aliments recommandés, notant une amélioration de son énergie et une réduction des petits maux saisonniers.
Le dialogue intérieur de Clara change progressivement. Elle se surprend à penser : “Je ne suis pas juste une victime du stress, je peux le gérer.” Cette nouvelle perspective, alliée à ses pratiques quotidiennes d’auto-guérison, lui confère un sentiment de contrôle et d’harmonie.
Clara partage ses expériences avec sa famille et ses amis, leur expliquant comment le livre a été un catalyseur de changement dans sa vie. “C’est comme si j’avais redécouvert ma propre force”, confie-t-elle lors d’un dîner. Grâce au “Grand Livre de l’Énergie Vitale”, Clara a non seulement surmonté ses défis personnels mais a également inspiré son entourage à explorer la puissance de la médecine énergétique.
Un voyage transhistorique et transculturel à la découverte de la spiritualité humaine, du mysticisme et des croyances qui transcendent le tangible
Frédéric Lenoir, avec la rigueur intellectuelle qui le caractérise, dresse un panorama exhaustif des pratiques spirituelles de l’humanité, depuis les rituels chamaniques de la Préhistoire jusqu’aux mouvements de quête de sens contemporains. Il se penche sur les grandes traditions spirituelles, religieuses, ésotériques de l’Orient à l’Occident, sans oublier l’animisme et la magie, dans un style narratif captivant et éclairé.
Son livre est la base indispensable que tous les transmetteurs de savoir, à commencer par les enseignants, devraient connaître, avoir comme point de repère majeur, au-delà des dogmes, des croyances, des endoctrinements, et de la confusion, qui sont le terrain actuel du discours sur le religieux, le spirituel, et sur ce qui peut être vécu aujourd’hui comme le sacré. Son propos est une fusion entre récit historique et analyse théologique, et se décompose en deux parties principales. – La première est une fresque détaillée de l’évolution de la spiritualité humaine et comment celle-ci s’est transformée au fil des bouleversements sociétaux. Frédéric Lenoir y expose sa thèse centrale : le sacré et la religiosité humains sont en constante mutation, reflets des changements dans les modes de vie de notre espèce. – La seconde partie aborde une question fondamentale : pourquoi l’Homo sapiens, seul parmi les animaux, a-t-il développé un sentiment spirituel et religieux si profond? L’auteur explore les perspectives des grandes traditions spirituelles et religieuses, mais également les critiques des penseurs matérialistes tels que Feuerbach, Nietzsche, et Freud, qui ont remis en question la religion comme source d’illusion et d’aliénation. Il ne s’arrête pas là et souligne les tentatives de penseurs comme Jung, Bergson et Frankl, qui ont réhabilité la spiritualité en tant qu’expérience universelle et expérientielle. Lenoir va jusqu’à s’intéresser aux apports des neurosciences et de la psychologie cognitive dans notre compréhension des liens entre le cerveau et la spiritualité. Dans cette exploration, il accorde une importance particulière aux croyances universelles, telles que l’astrologie, la magie, la sorcellerie et les relations avec l’au-delà, mettant en lumière leur rôle dans la conscience humaine. Frédéric Lenoir ne se contente pas d’un constat historique ou scientifique; il postule que la spiritualité est une composante intrinsèque de l’être humain, essentielle à son développement depuis ses origines et qui persistera aussi longtemps que l’humanité existera. Face aux enjeux contemporains, notamment écologiques, il invite à un “supplément d’âme”, reprenant les mots de Bergson, et à une élévation morale et spirituelle de notre conscience.
Révolution de la conscience : L’ère de la spiritualité individuelle selon Frédéric Lenoir
Frédéric Lenoir, après avoir exploré, de manière passionnante la naissance de l’aventure spirituelle de l’humanité, la préhistoire, aube du sacré, puis le néolithique, et la naissance des dieux, explore ce qu’il qualifie comme l’époque la plus transformatrice de l’histoire spirituelle de l’humanité : le tournant axial. Située entre 800 et 200 avant notre ère, cette période marque, selon les mots de Marcel Gauchet, une “immense ébranlement” spirituel, propulsée par l’émergence de l’État et son aspiration à l’universel. Il décrit ce moment comme une véritable révolution néolithique de la spiritualité, où l’individu commence à s’élever au-dessus du collectif. C’est un tournant où les êtres humains se voient non plus simplement comme membres d’un clan ou d’une cité, mais comme des entités individuelles, responsables de leur propre destin. Dans cette époque de transformation, l’individualité prend une nouvelle importance et avec elle, une quête personnelle du sacré s’élance. Les anciennes religions polythéistes, axées sur la communauté, laissent place à une spiritualité qui tient compte de la quête de salut individuel. Le bonheur éternel – que ce soit le paradis des monothéismes ou le nirvana des philosophies orientales – devient l’objectif ultime de la vie morale individuelle. La notion d’éthique s’impose alors comme pierre angulaire des religions du salut. Les textes sacrés et les enseignements spirituels appellent à une vie vertueuse non plus pour satisfaire les dirigeants terrestres, mais pour se conformer à des principes universels qui déterminent le sort de l’âme dans l’au-delà. La justice divine ou le karma deviennent les mesures de la rétribution morale. Ce changement monumental décrit par Frédéric Lenoir est un appel à la connaissance de soi et à une relation directe et personnelle avec le divin. Le livre de Lenoir est une invitation à comprendre que, quelles que soient les époques, la recherche du bonheur intérieur et de la vérité éthique restent au cœur de l’expérience humaine. Dans ce cadre, “L’odyssée du sacré” devient un manifeste pour une spiritualité démocratisée, accessible à tous, où la richesse du cœur prime sur les distinctions sociales et matérielles.
En glanant quelques idées dans l’ouvrage
Magie et religion
Citation … Fidèles aux préjugés coloniaux de leur temps et à l’idéologie du progrès typique du xix e et de la première moitié du xxe siècle, ces anthropologues ont aussi établi une hiérarchie très problématique entre trois stades de l’humanité : un stade infantile, qui correspond aux peuples pratiquant la magie ; un stade plus rationnel, pour les sociétés religieuses (dont la société chrétienne serait la plus élaborée) ; et enfin un stade pleinement adulte, celui des sociétés modernes qui vivent sous le règne de la raison et de la science. Comme le remarque Frédéric Keck, la magie apparaît à la croisée de deux phénomènes familiers aux sociétés modernes et essentiels à sa définition : la science et la religion. « La magie semble à première vue plus proche de la science que de la religion…”
Le tournant axial
Citation “Le salut individuel et la relation personnelle qui s’instaure avec le dieu ou l’absolu modifient la pratique religieuse. Les prêtres ou l’élite n’ont plus l’apanage des rituels, et de nouveaux cultes se développent. Les rites liés à la nature sont délaissés, les sacrifi ces animaux, réalisés dans les religions agraires et polythéistes, n’ont plus cours, sauf dans le judaïsme et plus tard dans l’islam, comme le sacrifice du mouton. Monopolisé jusque-là par une poignée de médiateurs, le culte se démocratise. La quête de sens touche toutes les classes sociales. Quelle que soit sa richesse matérielle, chaque être humain est concerné par les sanctions et les bénéfices d’une vie morale et religieuse et cherche à perfectionner sa spiritualité. Les épreuves ne sont plus considérées comme des châtiments divins, mais comme des étapes dans l’accomplissement spirituel. La foi s’exprime à travers des formes moins ritualisées. En Inde, de nombreux ascètes se détachent des rites et appliquent les enseignements spirituels en se retirant dans la forêt”
Aux Origines de la Modernité : L’Éveil de la Conscience Critique au XVIIe Siècle
Dans l’effervescence intellectuelle du XVIIe siècle, émerge une réflexion profonde, une sorte de renaissance où la conscience se dresse, pour la première fois, comme pilier de l’existence humaine. Sous la plume inspirée de Frédéric Lenoir, ce chapitre éclaire dans un cadre historique et philosophique le sillage de géants tels que René Descartes, Baruch Spinoza et John Locke. Ces penseurs se sont attachés à émanciper la raison de la foi, dénotant l’avènement de l’autonomie du sujet, berceau de la modernité. Descartes, par sa formule iconique “Je pense, donc je suis”, localise la conscience au cœur du Sujet. Il cloisonne la raison et la foi, dégageant le chemin pour la science naissante, une démarche que Hegel saluera comme le socle de la modernité. Spinoza, disciple mais non moins révolutionnaire, critique les fondements des théologies dominantes et insiste sur la séparation des pouvoirs politique et religieux. Il préconise un État de droit libéral, garantissant la liberté de conscience, en esquissant les premières ébauches de la démocratie moderne. Là où la foi engendre superstition et servitude, la raison de Spinoza offre un horizon d’émancipation. Sa méthode critique et historique du texte biblique et sa vision moniste du divin dévoilent un Dieu immanent, infiniment intégré dans l’ordre naturel des choses, loin de toute intervention surnaturelle ou anthropomorphique. Ce faisant, Spinoza, avec sa vision radicalement nouvelle, prépare la voie aux philosophes des Lumières. Le lecteur est ainsi convié à une plongée dans les méandres de la pensée du XVIIe siècle, un voyage où se dénouent les fils de la superstition pour tisser ceux de la raison critique, pilier de notre modernité. Cette réflexion, bien que centenaire, interpelle notre contemporanéité : la raison face à la foi, l’autonomie du sujet, les fondements de nos démocraties et la nature de notre rapport au divin. Frédéric Lenoir nous invite non seulement à comprendre, mais également à poursuivre ce dialogue avec le passé, peut-être pour mieux éclairer notre avenir. Un héritage qui dépasse le temps et les frontières, à redécouvrir, à débattre et à transmettre.
Au Cœur de l’Ésotérisme : Un Voyage Intemporel de Sagesse et de Mystères
Dans les méandres de l’esprit humain se tissent des mythes, des symboles et des traditions qui depuis la nuit des temps cherchent à percer le voile du visible pour toucher l’invisible. À cette quête millénaire, un terme est dédié : l’ésotérisme. Mais qu’englobe réellement ce mot, qui semble aussi mystérieux que ce qu’il désigne ? C’est à cette interrogation que Frédéric Lenoir, s’appuyant sur l’expertise d’Antoine Faivre, grand spécialiste contemporain, apporte un éclairage dans son étude approfondie de la pensée ésotérique.
Né de la plume de Jacques Matter en 1828, le mot “ésotérisme”, dérivé du grec “esoterikos” – “de l’intérieur, intime” –, fait référence à un enseignement secret destiné aux initiés. Cependant, ce cadre, bien que juste, ne saurait circonscrire l’ampleur et la profondeur des contenus ésotériques. Faivre, dans son ouvrage “L’Ésotérisme” (1992), pose les bases d’une structure en six piliers, des fondements que Lenoir explore et développe.
Premièrement, le principe d’analogie est érigé comme pilier central. Il est question de correspondances universelles où chaque élément – planètes, couleurs, organes et plus encore – est relié dans un vaste réseau d'”affinités électives”, selon le terme des alchimistes. C’est une vision où tout dans l’univers est interconnecté, articulé dans une danse éternelle.
Deuxièmement, la nature est perçue comme un organisme vivant, complexe, tissé de sympathies et d’antipathies. Cette vision holistique dépeint un monde unifié (unus mundus), une toile de vie animée par une âme mondiale, un concept ancestral qui traverse de nombreuses cultures et philosophies.
Troisièmement, l’imagination et les médiations – rituels, nombres, symboles, images – prennent une place prépondérante. Ils sont les clés qui déverrouillent les portes des dimensions spirituelles du cosmos, là où la raison scientifique atteint ses limites.
Quatrièmement, la transformation intérieure, où la quête de la connaissance se mue en un chemin de transmutation personnelle – à l’instar des alchimistes transformant le plomb en or, une métaphore de l’élévation de l’âme.
Cinquièmement, l’ésotérisme prône la concordance des traditions, affirmant une universalité de la connaissance spirituelle qui transcende les barrières linguistiques et culturelles.
Sixièmement, et non le moindre, le rôle de la transmission du savoir de maître à disciple, une dynamique essentielle pour éviter les écueils de l’orgueil et du subjectivisme, dans une continuité de sagesse partagée.
Cet exposé, loin d’être une simple restitution, est une invitation à comprendre l’ésotérisme comme un patrimoine immatériel de l’humanité, un héritage de connaissances et d’expériences qui invitent à la réflexion, à la découverte de soi et du monde. Frédéric Lenoir, passeur de lumière ? offre un passage vers ces profondeurs souvent insoupçonnées de l’esprit et de l’univers.
Le Suicide de l’espèce – Jean-David Zeitoun – Éditions Denoël
La production de maladies entraîne un suicide au ralenti de l’espèce humaine, qui n’a cependant rien d’une fatalité.
Le suicide de l’espèce fait référence à l’idée que les actions humaines pourraient conduire à la destruction de la civilisation humaine ou même de l’ensemble de l’espèce humaine. Cette idée est souvent liée à la notion de catastrophe écologique, où l’impact des activités humaines sur l’environnement pourrait déclencher des changements environnementaux irréversibles et catastrophiques.
Le concept de suicide de l’espèce a été popularisé dans les années 1960 et 1970 par des écrivains et des intellectuels tels que Paul Ehrlich et John Holdren. Ils ont averti que l’augmentation de la population humaine, la pollution, la destruction des écosystèmes et le changement climatique pourraient conduire à une crise environnementale qui menacerait la survie de l’humanité.
Bien que ces préoccupations soient toujours pertinentes aujourd’hui, il est important de noter que les êtres humains ont également la capacité d’apporter des changements positifs pour éviter une telle catastrophe. Des efforts tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la conservation de la biodiversité et la promotion de modes de vie durables peuvent contribuer à protéger notre environnement et à assurer un avenir durable pour l’humanité.
“Le suicide de l’espèce” de Jean-David Zeitoun aborde un aspect spécifique de la problématique du suicide de l’espèce
C’est l’impact des activités humaines sur la santé humaine et les risques de maladies associées. Dans son livre, l’auteur explore comment les activités humaines, telles que la pollution de l’air et de l’eau, la destruction des habitats naturels, la production de déchets toxiques, la consommation de produits chimiques, peuvent conduire à des maladies chroniques telles que le cancer, les maladies respiratoires et les maladies auto-immunes.
Zeitoun soutient que l’accumulation de ces facteurs de risque environnementaux peut entraîner une baisse de la qualité de vie, voire une augmentation de la mortalité chez les populations humaines, et que cela pourrait finalement conduire à un effondrement de la civilisation humaine. Il appelle donc à une prise de conscience et à une action pour réduire ces risques environnementaux et promouvoir des modes de vie plus durables et respectueux de l’environnement.
Quelle action mener ?
Il y a plusieurs actions que nous pouvons entreprendre pour réduire les risques environnementaux et promouvoir des modes de vie plus durables et respectueux de l’environnement. En voici quelques-unes :
Réduire la consommation d’énergie : L’utilisation d’énergie fossile est l’une des principales causes du changement climatique. En réduisant notre consommation d’énergie, nous pouvons réduire notre impact sur l’environnement. Nous pouvons le faire en optant pour des sources d’énergie renouvelable et en adoptant des habitudes écoénergétiques, telles que l’utilisation d’ampoules LED, l’isolation de nos maisons et l’achat d’appareils électroménagers économes en énergie.
Réduire la production de déchets : La production de déchets toxiques est un autre problème environnemental important. Nous pouvons réduire la quantité de déchets que nous produisons en recyclant, en compostant et en évitant les produits jetables.
Promouvoir une agriculture durable : L’agriculture est une source importante de pollution de l’eau et de l’air, ainsi que de dégradation des sols. Nous pouvons promouvoir une agriculture durable en soutenant les pratiques agricoles écologiques, telles que l’agriculture biologique, la permaculture et la conservation des sols.
Encourager la mobilité durable : Les transports sont également une source importante de pollution de l’air et de gaz à effet de serre. Nous pouvons encourager la mobilité durable en optant pour les transports en commun, le covoiturage, le vélo ou la marche pour les déplacements courts.
Soutenir des politiques environnementales : Enfin, nous pouvons soutenir les politiques environnementales en exigeant des gouvernements qu’ils prennent des mesures pour protéger l’environnement et promouvoir des modes de vie durables. Cela peut inclure des politiques telles que la réglementation des émissions de gaz à effet de serre, la protection des habitats naturels et la promotion des énergies renouvelables.
Est-ce que c’est ce qui est dit dans ce livre sur les actions à mener ?
Il aborde plusieurs aspects liés à l’impact des activités humaines sur l’environnement et la santé humaine. Dans le livre, l’auteur examine comment les activités humaines telles que la production industrielle, l’agriculture intensive, la consommation de produits chimiques et la pollution de l’air et de l’eau peuvent conduire à des maladies chroniques et à une détérioration de la qualité de vie.
L’auteur souligne également l’importance de la prise de conscience et de l’action pour réduire ces risques environnementaux. Il propose plusieurs solutions, telles que la promotion d’une agriculture durable, la réduction de la consommation d’énergie, la réduction de la production de déchets et l’encouragement de modes de transport plus durables.
Donc, les actions que j’ai proposées précédemment sont en accord avec les solutions proposées par l’auteur pour réduire les risques environnementaux et promouvoir des modes de vie plus durables.
Qu’est-ce qu’il dit de l’industrie agro-alimentaire ?
Dans son livre “Le suicide de l’espèce”, Jean-David Zeitoun aborde le sujet de l’industrie agro-alimentaire et son impact sur l’environnement et la santé humaine. L’auteur critique le modèle actuel de production agricole, qui repose sur l’agriculture intensive, l’utilisation intensive de produits chimiques et la monoculture.
Selon l’auteur, l’industrie agro-alimentaire est responsable de la destruction des écosystèmes, de la pollution de l’eau et de l’air, de la perte de biodiversité, de la dégradation des sols et de la disparition des espèces animales et végétales. Il souligne également que cette industrie est responsable de la production de grandes quantités de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au changement climatique.
Zeitoun appelle à un changement de modèle agricole, en faveur d’une agriculture plus durable, qui respecte les écosystèmes, la biodiversité et la santé humaine. Il propose également de promouvoir une agriculture de proximité, qui encourage la production locale et réduit l’impact environnemental des transports liés à l’importation de denrées alimentaires.
Et des leaders politiques ?
Il critique également l’attitude des leaders politiques face à la crise environnementale. Il considère que les décideurs politiques manquent de vision à long terme et qu’ils sont souvent trop influencés par les lobbys industriels.
Selon l’auteur, les leaders politiques doivent prendre des mesures radicales pour faire face aux défis environnementaux, tels que la transition vers des énergies renouvelables, la promotion d’une agriculture durable, la protection des écosystèmes et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Zeitoun souligne également que la crise environnementale ne peut être résolue uniquement par des actions individuelles, mais nécessite des politiques publiques ambitieuses et une coopération internationale. Il appelle donc à une prise de conscience collective et à une mobilisation citoyenne pour faire pression sur les décideurs politiques et promouvoir des politiques environnementales plus ambitieuses et efficaces.
Il parle d’un paradoxe de la santé mondiale
Dans son livre “Le suicide de l’espèce”, Jean-David Zeitoun aborde effectivement le paradoxe de la santé mondiale. Il souligne que malgré les avancées médicales et technologiques, la santé mondiale est en train de se dégrader en raison des effets néfastes des activités humaines sur l’environnement.
Zeitoun explique que les maladies liées à l’environnement, telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies respiratoires et les maladies infectieuses, représentent aujourd’hui la majorité des maladies dans le monde. Il souligne également que les populations les plus vulnérables, telles que les enfants, les personnes âgées et les populations pauvres, sont les plus touchées par ces maladies environnementales.
L’auteur considère donc que la santé humaine est étroitement liée à la santé de l’environnement et que la protection de l’environnement est essentielle pour améliorer la santé mondiale. Il appelle donc à une prise de conscience collective et à une action urgente pour protéger l’environnement et préserver la santé humaine.
Il s’attarde sur l’obésité
Il aborde également le sujet de l’obésité et de son lien avec l’industrie agro-alimentaire. L’auteur souligne que l’obésité est devenue un problème de santé publique mondial, touchant des millions de personnes dans le monde.
Zeitoun explique que l’industrie agro-alimentaire encourage la consommation d’aliments riches en calories, en graisses et en sucres, qui contribuent à l’augmentation de l’obésité dans la population. Selon lui, cette industrie utilise des techniques de marketing sophistiquées pour rendre ces aliments attrayants et accessibles, notamment en ciblant les enfants et les populations les plus pauvres.
L’auteur appelle donc à une réglementation plus stricte de l’industrie agro-alimentaire, pour limiter la promotion de ces aliments malsains et encourager la production d’aliments sains et nutritifs. Il souligne également l’importance de l’éducation alimentaire, pour aider les consommateurs à faire des choix alimentaires plus sains et réduire l’impact de l’industrie agro-alimentaire sur la santé publique.
Quelles techniques de markéting ?
Jean-David Zeitoun mentionne différentes techniques de marketing utilisées par l’industrie agro-alimentaire pour promouvoir des aliments riches en calories, en graisses et en sucres, qui contribuent à l’augmentation de l’obésité dans la population. Voici quelques exemples de ces techniques :
La publicité télévisée : l’industrie agro-alimentaire dépense des sommes considérables en publicités télévisées pour promouvoir des aliments malsains, en particulier pour les enfants. Les publicités sont souvent très attrayantes et utilisent des images colorées et ludiques pour rendre les aliments plus attirants.
Le placement de produits : l’industrie agro-alimentaire utilise également le placement de produits pour promouvoir ses produits. Les produits sont placés dans des films, des émissions de télévision, des jeux vidéo, etc. de manière subtile, pour encourager leur consommation.
La personnalisation : l’industrie agro-alimentaire utilise des techniques de personnalisation pour rendre les aliments plus attrayants et plus accessibles. Par exemple, elle offre des options de personnalisation pour les repas, comme les menus “à la carte” ou les repas à emporter.
Les promotions : l’industrie agro-alimentaire utilise des promotions pour encourager la consommation de ses produits, comme les offres “achetez-en un, obtenez-en un gratuit” ou les réductions de prix.
Ces techniques de marketing sont souvent très efficaces pour rendre les aliments malsains plus attractifs et accessibles, ce qui contribue à l’augmentation de l’obésité dans la population. C’est pourquoi l’auteur appelle à une réglementation plus stricte de l’industrie agro-alimentaire pour limiter la promotion de ces aliments malsains et encourager la production d’aliments sains et nutritifs.
Y a-t-il un aspect spirituel dans ce livre ?
Il ne traite pas spécifiquement d’aspects spirituels ou religieux. Il se concentre plutôt sur les aspects scientifiques, environnementaux et de santé publique liés à l’impact des activités humaines sur notre planète.
Cependant, certaines des questions soulevées dans le livre, telles que la nécessité de changer nos modes de vie pour préserver notre santé et celle de la planète, peuvent être considérées comme des questions éthiques et spirituelles. Par exemple, la prise de conscience de la nécessité de limiter notre consommation de viande et de produits industriels transformés peut être considérée comme une question éthique liée à notre relation à la nature et à notre impact sur les autres êtres vivants. De plus, certains lecteurs peuvent trouver une dimension spirituelle dans la prise de conscience de la nécessité de prendre soin de la planète et de vivre en harmonie avec elle, en tant que partie intégrante d’un tout plus grand. Cependant, cela dépendra des croyances et des perspectives individuelles de chaque lecteur.
Faut-il lire ce livre si on n’a pas de pouvoir politique ?
Oui, je pense que la lecture du livre “Le suicide de l’espèce” de Jean-David Zeitoun peut être utile et intéressante pour toute personne intéressée par les enjeux de santé publique et les problématiques environnementales. Le livre aborde des sujets importants tels que l’impact de l’industrie agro-alimentaire sur la santé publique, la pollution de l’environnement et le changement climatique.
Même si vous n’avez pas de pouvoir politique direct, la lecture de ce livre peut vous aider à mieux comprendre les enjeux actuels et à sensibiliser votre entourage à ces problématiques. En tant que consommateur, vous pouvez également agir en faisant des choix alimentaires plus sains et en encourageant la production d’aliments plus respectueux de l’environnement.
En somme, la lecture de ce livre peut aider à élargir votre compréhension de ces enjeux et à stimuler la réflexion critique sur notre mode de vie et les pratiques industrielles qui ont un impact sur notre santé et notre environnement.
En savoir plus
[1] “Le suicide de l’espèce – Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies par Jean-David Zeitoun aux éditions Denoël. Ce livre est une tentative dexplication dune anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant toujours avantage” URL: https://www.cultura.com/p-le-suicide-de-l-espece-comment-les-activites-humaines-produisent-de-plus-en-plus-de-maladies-5153787.html
[2] “La logique de la demande est plus complexe et diversifiée : nous nous exposons aux risques ou nous les consommons par nécessité, par erreur ou inattention, par addiction ou par désespoir. La production de maladies entraîne un suicide au ralenti de lespèce humaine, qui na cependant rien dune fatalité.” URL: https://www.amazon.fr/Suicide-lesp%C3%A8ce-activit%C3%A9s-humaines-produisent/dp/2207165507
[3] “La logique de la demande est plus complexe et diversifiée : nous nous exposons aux risques ou nous les consommons par nécessité, par erreur ou inattention, par addiction ou par désespoir. La production de maladies entraîne un suicide au ralenti de lespèce humaine, qui na cependant rien dune fatalité.” URL: https://www.amazon.fr/suicide-lesp%C3%A8ce-activit%C3%A9s-humaines-produisent-ebook/dp/B0BSV6XZDV
[4] “Ce livre est une tentative d’explication dune anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant toujours avantage pour essayer de les traiter. La réponse courte à cette contradiction est que les risques environnementaux, comportementaux et métaboliques qui causent les maladies sont …” URL: https://www.fr.fnac.ch/a17399317/Jean-David-Zeitoun-Le-Suicide-de-l-espece
[5] “Dans Le suicide de l’espèce, Jean-David Zeitoun décrypte une anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant t…” URL: https://www.youtube.com/watch?v=r-WPf7zcPWI
[6] “Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de …” URL: https://usbeketrica.com/fr/article/les-leaders-politiques-n-ont-pas-empeche-le-suicide-de-l-espece
[7] “Le suicide de l’espèce : comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies Jean-David Zeitoun (Auteur) Aucun avis client Donner votre avis Ce livre est une tentative d’explication dune anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant toujours avantage pour essayer de les traiter.” URL: https://www.chapitre.com/BOOK/zeitoun-jean-david/le-suicide-de-l-espece-comment-les-activites-humaines-produisent-de-plus-en-plus,83879837.aspx
[8] “Ce livre est une tentative d’explication dune anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant toujours avantage pour essayer de les traiter. La réponse courte à cette contradiction est que les risques environnementaux, comportementaux et métaboliques qui causent les maladies sont des …” URL: https://www.fnac.es/livre-numerique/a9951047/Le-suicide-de-l-espece
[9] “Le suicide de l’espèce: Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies- JEAN-DAVID ZEITOUN. Le suicide de lespèce: Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies- JEAN-DAVID ZEITOUN . Posted On: 7 mars 2023; Posted By: Pape CISSOKO; 0 Shares « Un ouvrage important pour nous comprendre il sagit dun vrai miroir sur nous-mêmes. Nous …” URL: https://ichrono.info/le-suicide-de-lespece-comment-les-activites-humaines-produisent-de-plus-en-plus-de-maladies-jean-david-zeitoun/
[10] “Le suicide de l’espèce – Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies de Plongez-vous dans le livre Jean-David Zeitoun au format Grand Format. Ajoutez-le à votre liste de souhaits ou abonnez-vous à l’auteur Jean-David Zeitoun – Livraison gratuite à 0,01€ dès 35€ d’achat – Furet du Nord” URL: https://www.furet.com/livres/le-suicide-de-l-espece-jean-david-zeitoun-9782207165508.html
Spiritualités Magazine. C’est un magazine fondé sur la notion essentielle de LIBERTE DE CONSCIENCE, et sur l’idée que la voie personnelle est liée à un effort de connaissance et de compréhension de ce qui se joue, pour chacun et pour l’humanité, au niveau de la transcendance, de la recherche du sens de l’existence. “Spiritualités Magazine” se caractérise par ses présentations de nombreuses publications nouvelles sur des sujets liés à la spiritualité, au bien-être, au développement personnel. Périodiquement le magazine propose une rubrique de “Critiques de livres” dans laquelle des ouvrages récents sur des thèmes tels que la méditation, la philosophie, la psychologie spirituelle, l’ésotérisme ou la mystique, le bien-être… sont examinés et évalués. Il propose aussi des articles sur les grandes traditions spirituelles (christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme, etc.), ainsi que sur les pratiques spirituelles et les expériences de transcendance. Le magazine inclut également des interviews, des témoignages et des analyses de spécialistes de la spiritualité. Les critiques de livres et les recommandations de lecture font partie intégrante de la ligne éditoriale de “Spiritualités Magazine”, et contribuent à en faire une ressource précieuse pour les lecteurs intéressés par la spiritualité. Le magazine se positionne ainsi : Une information fiable, de spécialistes, sur les différentes approches du monde supra sensible, approches de la lumière, approches de l’éveil. “Ici, vous ne viendrez pas faire votre marché, mais plutôt de tenter de comprendre comment et de quelle façon ce désir que vous avez en vous peut se matérialiser. Ou encore, vous venez simplement épancher en partie votre soif de connaissance. Notre tour d’horizon n’a rien de superficiel. Les informations que vous trouverez dans le magazine vous renseigneront non seulement sur les notions, mais aussi sur les pratiques spirituelles, voire les pratiques initiatiques que vous pourrez trouver, dans la voie que vous identifierez comme étant éventuellement la vôtre. Nous abordons aussi l’occultisme au sens noble du terme, ainsi que les voies symboliques et ésotériques.”
Magazines d’orientation spiritualités – bien-être – développement personnel
“Esprit Yoga” : magazine mensuel qui explore la pratique du yoga sous toutes ses formes, en incluant souvent des articles sur la méditation et la spiritualité.
“Inexploré” : magazine bimestriel qui propose des articles sur les sujets liés à la spiritualité, la philosophie, la parapsychologie, l’ésotérisme et la science.
“Psychologies” : magazine mensuel qui traite de la psychologie et du développement personnel, avec une approche souvent axée sur la quête de sens et la spiritualité.
“Santé Yoga” : magazine trimestriel qui explore les liens entre la pratique du yoga et la santé, en incluant souvent des articles sur la méditation et la spiritualité.
“Happinez” : magazine bimestriel qui aborde des sujets liés à la quête de sens, la spiritualité, la sagesse et la psychologie positive.
“Sagesses” : Ce magazine propose des réflexions approfondies sur la spiritualité, la philosophie et les traditions spirituelles du monde entier.
“Cerveau & Psycho” : Ce magazine scientifique traite de sujets liés à la psychologie, à la méditation et à la pleine conscience.
“La Revue de la Mindfulness” : Ce magazine est entièrement dédié à la pleine conscience et propose des articles, des témoignages et des pratiques pour développer cette pratique.
“Nexus” – Ce magazine traite de sujets liés à la spiritualité, à la santé alternative, à la science, à la conscience et aux phénomènes paranormaux.
Happinez : Ce magazine propose une approche holistique du bien-être et de la spiritualité. Il met l’accent sur la recherche de la joie, de l’équilibre, de l’inspiration et de la connexion intérieure. Il aborde des sujets tels que la méditation, la pleine conscience, la nature, l’alimentation saine, etc.
Kaizen : Bien qu’il ne traite pas exclusivement de la spiritualité, Kaizen est un magazine orienté vers le développement personnel, l’écologie, la consommation responsable et la quête de sens. Il propose des articles pratiques et inspirants pour adopter un mode de vie plus épanouissant et respectueux de l’environnement
Les revues de spiritualité liée à la religion
“Sources” : revue trimestrielle de spiritualité publiée par les jésuites de France, qui explore les différentes facettes de la spiritualité chrétienne.
“La Vie Spirituelle” : revue mensuelle qui explore la vie spirituelle sous toutes ses formes, avec un regard particulier sur la mystique chrétienne.
“Nouvelles Clés” : revue mensuelle qui abordait la spiritualité sous un angle plus large, en explorant notamment les liens entre spiritualité et développement personnel.
“Présence” : revue trimestrielle de spiritualité bouddhiste qui propose des enseignements, des réflexions et des témoignages sur le bouddhisme et la méditation.
“Études” : revue mensuelle des jésuites de France qui explore différents sujets de société et de culture, en incluant souvent des articles sur la spiritualité.
“Le Monde des Religions” : Comme son nom l’indique, ce magazine met l’accent sur les différentes religions du monde et les pratiques spirituelles associées..
Approfondissements concernant ces magazines
“Sources” aborde une grande variété de thèmes liés à la spiritualité chrétienne et à la vie chrétienne en général. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :
La prière et la méditation
La Bible et l’exégèse biblique
La théologie et la doctrine chrétienne
La vie spirituelle et la mystique chrétienne
La liturgie et la prière en communauté
La spiritualité ignatienne et la pratique des Exercices spirituels
La vie des saints et des témoins de la foi
L’éthique chrétienne et les questions de société
Le dialogue interreligieux et l’œcuménisme
Les questions de justice et de solidarité sociale
“La Vie Spirituelle” a été fondée en 1920 par le Père jésuite Augustin Valadier. La revue est publiée par les Éditions du Cerf, une maison d’édition catholique basée à Paris. “La Vie Spirituelle” se concentre principalement sur la spiritualité chrétienne, mais elle aborde également des thèmes plus généraux liés à la vie spirituelle et à la quête de sens. Voici quelques exemples de sujets traités dans la revue :
La prière et la méditation
La Bible et l’exégèse biblique
La théologie et la doctrine chrétienne
La vie spirituelle et la mystique chrétienne
La liturgie et la prière en communauté
La spiritualité ignatienne et la pratique des Exercices spirituels
La vie des saints et des témoins de la foi
Le dialogue interreligieux et l’œcuménisme
Les questions de justice et de solidarité sociale
La revue comprend des articles écrits par des auteurs de renom dans le domaine de la spiritualité, qu’ils soient prêtres, théologiens, philosophes ou laïcs. “La Vie Spirituelle” est destinée à un public intéressé par la spiritualité chrétienne et la vie intérieure, qu’ils soient pratiquants ou non. La revue est réputée pour la qualité de ses articles et son approche rigoureuse et exigeante de la spiritualité.
“Nouvelles Clés” est un magazine mensuel français qui aborde des sujets liés à la spiritualité, au développement personnel et à la psychologie. Le fondateur est Marc de Smedt. En , Nouvelles Clés devient le magazine Clés, sous l’impulsion de Jean-Louis et Perla Servan-Schreiber qui en sont les actionnaires uniques. Il cesse de paraître en 20162. “Nouvelles Clés” propose chaque mois un dossier thématique qui explore en profondeur un sujet particulier lié à la spiritualité, à la psychologie ou au bien-être. Les dossiers peuvent aborder des thèmes tels que la méditation, l’astrologie, la pleine conscience, la psychologie positive, la guérison, l’art-thérapie, l’écologie intérieure, etc. Outre les dossiers thématiques, “Nouvelles Clés” inclut également des articles sur des sujets variés tels que la philosophie, l’histoire des religions, la psychologie jungienne, la médecine douce, la nutrition, la communication, l’art, la littérature, etc. La revue propose également des critiques de livres et de films en lien avec les thèmes abordés. “Nouvelles Clés” est un magazine qui s’adresse à un public intéressé par les questions de développement personnel, de bien-être et de spiritualité. Le magazine est connu pour sa qualité éditoriale et pour la diversité des sujets qu’il aborde. Aujourd’hui “Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres publiées par les Éditions Albin Michel. “Les Essais Clés” sont une collection d’essais qui abordent des sujets variés tels que la spiritualité, la psychologie, la philosophie, l’écologie, l’histoire, la culture, etc. Les ouvrages de la collection sont écrits par des auteurs reconnus dans leur domaine et proposent des analyses approfondies et des réflexions sur les grandes questions contemporaines. Chaque livre de la collection se concentre sur un sujet précis, tel que la méditation, le bouddhisme, la pensée positive, l’éducation, l’écologie, etc. “Les Guides Clés” sont une collection de livres pratiques qui proposent des conseils et des astuces pour améliorer sa vie au quotidien. Les ouvrages de la collection abordent des sujets tels que la méditation, la gestion du stress, la communication, la confiance en soi, la créativité, etc. Les livres sont écrits par des spécialistes du sujet et proposent des exercices pratiques pour aider le lecteur à appliquer les conseils donnés. “Les Essais Clés” et “Les Guides Clés” sont deux collections de livres complémentaires qui s’adressent à un public intéressé par le développement personnel, la spiritualité et la culture en général.
Revue ESPRIT
Lire la revue Esprit peut présenter plusieurs avantages, notamment :
Une réflexion approfondie sur des sujets de société : Esprit est une revue intellectuelle qui se concentre sur les questions de société, la politique, la culture et la philosophie. Les articles sont souvent approfondis et bien documentés, ce qui permet d’explorer des sujets de manière plus réfléchie et nuancée.
Une diversité d’opinions : La revue accueille des contributions d’auteurs issus de différentes perspectives politiques et culturelles, offrant ainsi une diversité de points de vue sur les sujets abordés. Cela peut aider à développer sa propre pensée critique et à mieux comprendre les enjeux de société.
Une qualité éditoriale : Esprit est connue pour la qualité de son contenu et la rigueur de son travail éditorial. Les articles sont choisis pour leur pertinence, leur originalité et leur qualité de rédaction, garantissant une lecture stimulante et enrichissante.
Un engagement citoyen : La revue vise à stimuler l’engagement citoyen en offrant une analyse critique et constructive sur les enjeux de société. En tant que telle, la revue peut aider à développer une conscience citoyenne et à encourager une participation active à la vie publique.
En somme, lire Esprit peut être une bonne façon de s’informer sur les sujets de société, d’explorer des perspectives diverses et nuancées, de développer sa pensée critique et de stimuler son engagement citoyen.
Il est des livres qui ressemblent quelque part à des ouvrages de développement personnel ou à des méthodes de bien-être, mais qui proposent comme voie… la littérature ! Typique de cette vision, assez “thérapeutique”, au sens où elle s’organise à partir des “problèmes” de la personne, telle une prescription de littérature : BIBLIO THERAPIE Héloïse et Tatiana du blog Peanut Booker vous prescrivent
La rencontre de Jung avec l’alchimie a bouleversé sa vie. Toute son œuvre a été influencée par cette philosophie qui brave les âges et les époques. Son histoire à travers diverses civilisations est fascinante. (…) l’alchimie a aussi un côté « vie de l’esprit » qu’il faut se garder de sous-estimer, un côté psychologique dont on est loin d’avoir tiré tout ce qu’il y a à en tirer. Il existait une philosophie alchimique, précurseur titubant de la psychologie la plus moderne (…). Son secret est le fait de la métamorphose de la personnalité grâce aux mélanges et à la synthèse de ses facteurs nobles et de ses constituants grossiers, de l’alliage des fonctions différenciées et de celles qui ne le sont pas. En bref, des épousailles dans l’être de son conscient et de son inconscient. » (…) Selon Jung, « le secret des alchimistes consistait, comme le processus d’individuation, en une transmutation de la personnalité par le mélange et la combinaison d’éléments nobles et vils, des fonctions différenciées et intérieures du conscient et de l’inconscient. »
Le processus d’individuation de Jung peut être considéré comme une transformation alchimique qui conduit à une métamorphose de la psyché. Son aboutissement conduit à l’harmonisation et à la réconciliation de toutes les instances psychiques qui la composent par la conjonction des contraires. Cette transmutation interne tend la psyché vers l’unité qui intègre la lumière et l’ombre (conscient et inconscient) comme les deux faces d’une même pièce. C’est la raison pour laquelle nous symbolisons la voie jungienne par celle du « cerveau droit ». On pourrait appeler ce chemin initiatique « la voie de l’âme ». En effet selon Jung, « c’est le désir de l’âme qui sous-tend le processus d’individuation et nourrit son élan créateur ». Il recentre l’être humain vers son individualité propre (personnalité véritable) qui se libère de ses conditionnements qui pèsent sur lui. L’être individué se sépare de la structure collective à laquelle il s’insère. Jung disait que « le but et le sens de ce processus d’individuation sont de réaliser dans son intégration, avec tous ses aspects, la personnalité originellement préfigurée dans le genre embryonnaire ». Cette métamorphose conduit à un élargissement de conscience de la totalité de ce que l’on est.
Jung et l’alchimie – Éléments essentiels
Carl Jung (1875-1961) était un psychologue suisse et fondateur de la psychologie analytique. Il était intéressé par l’alchimie et a consacré une grande partie de sa vie à l’étude de ses symboles et de ses concepts. Selon Jung, l’alchimie était une forme de psychothérapie antérieure à la psychologie moderne, qui travaillait à la transformation intérieure de l’individu.
Pour Jung, l’alchimie symbolisait un processus de transformation personnelle, qui passait par une série de stades décrits en termes d’opérations alchimiques. Il a établi des correspondances entre les concepts alchimiques tels que le “Grand Œuvre” et la “Naissance du Philosophe” avec des processus psychologiques tels que l’individuation, la guérison et la maturation personnelle.
Jung a également vu dans l’alchimie une référence à l’inconscient collectif, qui était un concept clé de sa théorie de la psychologie. Il considérait que l’inconscient collectif était constitué de symboles et d’archetypes universels qui étaient présents dans la conscience humaine depuis la nuit des temps. Les symboles alchimiques, selon Jung, étaient des expressions de cet inconscient collectif.
En conclusion, pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui reflétait les processus de transformation personnelle et qui pouvait être utilisé pour comprendre les processus psychologiques de l’individu. Il a considéré l’alchimie comme une source d’inspiration pour la psychologie et une aide pour comprendre les processus de guérison et de maturation personnelle.
Carl Jung, le psychanalyste suisse, a été fortement influencé par la tradition alchimique dans son travail de développement de la psychologie analytique. Il a vu des similitudes entre les étapes du processus alchimique et le développement personnel, et a utilisé les images et les métaphores alchimiques pour aider ses patients à comprendre leur propre processus de croissance psychique.
Pour Jung, l’alchimie était un système symbolique qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients. Il a interprété les images et les symboles alchimiques en les reliant aux archétypes de l’inconscient collectif, que Jung croyait être des modèles de comportement et de pensée universelles qui étaient présents dans l’inconscient de tous les êtres humains.
Selon Jung, le processus alchimique consiste en un cheminement intérieur vers la transformation et la métamorphose personnelle, et peut être vu comme un parallèle au développement psychologique et spirituel de l’individu. En utilisant les symboles et les images de l’alchimie pour explorer les processus psychiques inconscients, Jung a aidé ses patients à comprendre et à intégrer leurs propres aspects inconscients, ce qui a conduit à une croissance personnelle et spirituelle.
En somme, pour Jung, l’alchimie était plus qu’un simple système pour transmuter les métaux en or. C’était un système symbolique riche qui pouvait être utilisé pour explorer les processus psychiques inconscients et pour aider les gens à atteindre une transformation personnelle et spirituelle.
Cette idée d’un nouveau monde habitait déjà Laurent Muratet voici 10 ans. En témoignent des interviews complètes effectuées pour le film Un nouveau monde en marche: Pierre Rabhi, Akhenaton, Christophe André, Dominique Bourg, Gaël Giraud, Annick de Souzenelle, Marc Dufumier, Jean-Marie Pelt, Haru (Leader amérindien), Jean-Baptiste de Foucauld.
Cette fois, avec 50 personnes, au moment du confinement, c’est une méthode et une énumération très précise des pensées – actions pour le changement que l’auteur nous propose.
Pour écouter le podcast, aidez vous des quadrants de Ken Wilber
Le petit guide de l’autohypnose pour se libérer du stress, de la peur ou des addictions
Vous adorez la série « En thérapie » ? Eh bien, maintenant, vous pouvez vous concocter vos propres séances de thérapie, avec… l’autohypnose !
Car c’est par l’écrit que se passe chaque séance proposée par Camille Griselin. Oui, avec ce qui est écrit dans ce livre, vous pourrez vous libérer du stress, etc… Cette praticienne de l’hypnose, met à votre disposition une technique puissante, ce dont vous serez persuadé en l’expérimentant. Formée à l’hypnose Ericksonienne elle a développé ensuite sa propre méthode : « SAJECE ». Très vite, comme praticienne elle a connu des succès concernant les dépendances, les addictions. Elle explique son cheminement : « J’étais heureuse d’aider quelqu’un à se débarrasser de l’envie de fumer mais je voulais aller plus loin et traiter l’origine de cette envie, afin de ne pas déplacer le problème sur une autre dépendance. Petit à petit, ma méthode a évolué, j’ai œuvré sur les émotions, l’enfant intérieur, les croyances, les fidélités inconscientes, les mémoires, et je lui ai donné le nom d’hypnose SAJECE ».
Camille Griselin explique très simplement sa méthode, les raisons de son efficacité : « Si, petits nous avons vu notre père colérique, nous lançons parfois aujourd’hui, malgré nous, le programme de la colère, parce que nous l’avions téléchargé. Si, petits, nous avons vu notre mère stressée, c’est plus fort que nous, nous lançons parfois aujourd’hui automatiquement le programme du stress. Si, petits, nous avons vu un grand frère dans l’inaction qui énervait nos parents, nous avons peut-être téléchargé le programme inverse : l’action permanente. Un programme en réaction à celui que nous avions sous les yeux, mais qui ne nous rend pas forcément heureux. Le but de ce livre est donc de changer ces programmes, de faire une mise à jour interne, pour obtenir la meilleure version possible d’une vie heureuse. Vous trouverez six séances pour vous aider à déprogrammer ces vieux fonctionnements. Je vous invite à lire toutes les séances en entier, et à relire chacune d’entre elles une fois par semaine, pendant trois semaines. Vous pouvez en faire plusieurs différentes par semaine. En complément ou à la place des séances à lire, vous trouverez des enregistrements audios à écouter en scannant le QR Code à la fin de l’ouvrage. Il y en a six, qui correspondent aux séances écrites »
Le livre commence logiquement par « les blessures émotionnelles de l’enfance ». Et la méthode du livre apparait alors : pour chaque thématique l’auteur raconte une anecdote, nous livre un récit qui va nous marquer… y compris inconsciemment. Et son storytelling est vraiment attractif. Il suscite l’intérêt jusqu’à la fin de chaque histoire. « Je me souviens de l’histoire d’une femme qui lisait beaucoup de livres »… On a envie de savoir la suite ! La problématique devient, « changer l’histoire qu’on se raconte ». Puis on s’attaque à son système de croyance, à la confiance en soi, aux dépendances (tabac, nourriture, alcool, téléphone, etc.) pour terminer en se libérant de la peur. Chaque fois l’auteur explique comment se fait le passage (« bienvenue à vous dans cette séance d’hypnose à lire »). Mais au fur et à mesure, les histoires tournent autour de notions très diverses : les intentions, l’émerveillement, le monde binaire, le reflet, la création, la norme, l’incertitude, la séparation, dompter ses pensées, les croyances, l’enfant intérieur, les habitudes…
Tout est d’une grande richesse, d’une belle accessibilité, et autant que j’ai pu le tester, d’une grande efficacité. J’ai bien fait attention de ne pas me guérir d’une addiction personnelle : la présentation de livres de spiritualité et bien-être !
L’industrie infantile : sans conscience, morale caduque… On n’a pas de consolation On a donné la parole à des personnes enfantine, qui ne travaillent pas sur elles-mêmes
Nous vivons un moment critique pour l’art. Prisonnier, l’art a perdu son ancienne signification. Mais cette perte de sens s’est enclenchée bien avant la pandémie.
Voici un très beau livre, très bien écrit, une belle écriture et une pensée vraiment profonde
Sans prétention, je travaille beaucoup non seulement la thématique mais aussi la forme l’écriture elle-même.
J’étudiais votre livre, LA PAIX INTERIEURE, que vous avez écrit je suppose l’année passée, lorsque prenant tout le monde au dépourvu, une guerre éclate en Europe…
En fait ce livre a été écrit bien avant et ça ne fait que confirmer que nous sommes dans une société où on privilégie la recherche de pouvoir, et aussi la dimension matérielle au détriment du spirituel. C’est une erreur gravissime tant au niveau individuel qu’au niveau collectif. Et ce qu’on appelle le progrès, certes il y a plein de choses, mais on a aussi fait d’énormes progrès en termes d’armement par exemple, et on a affaire à des imbéciles qui se trouvent présidents de nations et qui sont des enfants qui jouent à la guerre. Il y a l’exemple des Russes, on en a un peu l’habitude, mais par exemple le président de la Corée du Nord : lui ça se voit que c’est gros bébé qui joue avec ses jouets. sauf que ses jouets ils confinent à l’armement nucléaire. ça peut avoir d’énormes conséquences désastreuses au niveau de l’humanité et ces programmes d’armement s’effectuent au détriment de l’élévation spirituelle. C’est à dire qu’on est encore embryonnaire sur le plan spirituel. L’homme est en transition, dans une étape intermédiaire entre le singe et l’homme.
J’ai trouvé que le contenu de votre livre, en quelque sorte montait en puissance spirituelle au fur et à mesure, et vous accompagnez le lecteur depuis des choses assez simples et très ressenties au départ et puis peu à peu vous approfondissez. Le début est d’ailleurs une très belle présentation du thème je pense qu’on peut s’en servir pour présenter le livre. Mais tout simplement, qu’est-ce que c’est que la paix intérieure
La question n’a rien de simple ! C’est un espace progressivement stabilisé, le rapport à soi-même aux autres et au monde, où il y a une secondarisation de la pensée et du vécu affectif et corporel, mais où on n’est pas pris au piège de l’actualité effervescente, où il se passe toujours des tas de choses dans le monde et dans le quotidien. On n’est pas pris au piège et on reste si possible dans un état intériorisé, et calme, serein. Même si on peut être malmené par des expériences de vie, au niveau amoureux, familial, professionnel, social, interplanétaire… Il s’agit de ne pas être prisonnier de cette effervescence extérieure et quoi qu’il arrive de rester à peu près tranquille. Un sage par exemple, si on lui annonce la fin du monde dans cinq ou dix minutes, s’il est en train de boire un thé il continuera de boire son thé. Et sa main ne tremblera pas. C’est l’exemple extrême. J’aime beaucoup cette image, je la visualise effectivement et essayons de ne pas être agrippé par l’actualité. Evitons par exemple de regarder tous les jours les informations télévisées qui sont toujours focalisées sur les drames, sur ce qui ne va pas. Donc c’est une attitude, la paix intérieure, un processus. Un processus qui nécessite cet état d’intériorisation que progressivement on va stabiliser en ne laissant pas prise aux pièges. En ne se laissant pas malmener par ce qu’il se passe à l’extérieur.
On arrive quand même ne pas se couper de l’extérieur ?
Non : il ne s’agit pas d’être indifférent à ce qui se passe autour de soi. Chez sa famille chez des amis dans la société dans le monde. Ce n’est pas une position indifférente, pas du tout. C’est une position de retrait, de recul, alors à son acmé on pourrait dire de sagesse. Il y a des êtres qui y sont parvenus. ça veut dire que c’est possible. Je préfère lire et écouter ces maîtres là plutôt que ceux qui nous nous disent que tout va mal. Et que ça va aller de pire en pire.
Est-ce que c’est la même chose que la quête du bonheur ?
Effectivement, c’est pour ça que la première partie je l’ai pour beaucoup consacrée à la présentation d’une joie sereine, d’un bonheur paisible. le mot bonheur en général fait peur. On le trouve utopique, déréalisé. Je soutiens dans d’autres travaux la valeur formidable de l’utopie. Victor Hugo nous dit « l’utopie c’est la réalité de demain » parmi toutes les belles choses qu’il a pu nous transmettre… Quel que soit mon sujet de recherche je cite des pensées admirables de de Victor Hugo. C’est un maître exceptionnel. L’utopie c’est la réalité de demain, si nous y travaillons, évidemment. il ne s’agit pas de rester passif et de travailler individuellement, en groupe et collectivement. A la mise en place de ce bonheur paisible, de cette joie sereine qu’accompagne la paix intérieure. L’une ne va pas sans l’autre. Donc c’est un travail sur l’intériorité qui permet d’y parvenir.
Un travail sur l’intériorité, ça veut dire aussi que l’on veut vivre autrement. C’est lié à un changement aussi ?
Exactement, c’est un projet qui peut paraître ambitieux, irréalisable. C’est de penser autrement. De vivre autrement. C’est pour ça je cite d’ailleurs Emil Cioran, un philosophe absolument magnifique. C’est quelqu’un qui vivait différemment, qui pensait différemment, qui écrivait autrement. J’aime beaucoup cette différence. Ce qu’on pourrait appeler la passion de l’altérité. J’aime beaucoup qu’on soit pareil. Sur le plan biologique, psychologique, relationnel, bon. Mais j’aime beaucoup les personnes qui ont une couleur différente, une manière de vivre et de penser autre que la manière commune. Et des hommes qui disent autre chose que ce qu’on entend. Non seulement à la télévision que je critiquais précédemment mais aussi dans les cours universitaires. On récite encore et encore les mêmes choses. J’y ai consacré pas mal d’années, j’ai fréquenté cinq universités parisiennes et parfois admirables. Mais parfois on répète le par cœur. Mais justement après mon doctorat en psychologie, bien sûr j’étais satisfait, mais frustré aussi. Il me semblait que c’était intéressant d’aller voir ailleurs. Justement je me suis demandé dans quelle discipline. Et c’est la philosophie, l’éthique, à la Sorbonne, notamment parce que Robert Misrahi y travaillait. J’adorais ses travaux. Je fais en sorte de rencontrer les auteurs qui m’intéressent vraiment et j’ai rencontré Robert Misrahi, et c’est ce que j’ai fait et Edgar Morin. Je ne me suis pas contenté de les lire j’ai voulu savoir si le personnage correspondait à la théorie et dans ce qu’il convient de retenir de mon travail. Et je les ai invités dans des colloques de psy et il démarre et pour provoquer aussi il démarrait son intervention ainsi : « je vais vous montrer que l’inconscient n’existe pas » puis il développait sa pensée avec une méthodologie de philosophe. C’était très intéressant. Or sa femme était psychanalyste lacanienne et un jour je l’ai ramené en voiture je lui demande : avec une femme lacanienne comment vous faites, comment ça se passe ? Ça se passe mal. On a pris la décision sage de plus aborder la question.
Mais expliquez-moi comment l’inconscient n’existe pas ?
Je n’en ai aucune idée ! Je suis persuadé du contraire ! Je suis quand même psychothérapeute depuis 35 ans et force est de constater que ce soit d’ailleurs dans ma propre trajectoire existentielle, ou dans celles que j’ai accompagnées, je pourrais le dire aussi aux niveaux national et international, que l’inconscient existe bien. On fait des choses, et parfois terribles, notamment en termes de conflits, de barbarie, sans trop saisir pourquoi on fait ça. il y a de mauvais préconscients ou dans bien des cas totalement inconscients. Oui oui la tension existe. Les existences sont des rencontres plus ou moins tumultueuses entre nos désirs et nos peurs.
(…)
Je critique les postfreudiens ou les post-lacaniens. Les deux choses qu’ils n’ont pas pensés, c’est 1/ l’amour et 2/ la spiritualité
Il y a un deuxième homme c’est Jung. C’est aussi l’inconscient collectif et donc vous-même vous vous insistez beaucoup sur les interconnexions. La paix intérieure ce n’est pas quelque chose de solitaire.
C’est exactement ça. Et donc il nous éclaire sur tout ça. La paix intérieure est liée à au moins cinq niveaux :
reliée à soi… mais dans les différentes facettes
reliée aux autres évidemment intersubjective
reliée à la nature
reliée au cosmos
reliée au sacré
Donc c’est tout sauf un enfermement sur soi-même, dans sa bulle, un extérieur du monde. Mais je trouve que Jung va plus loin que Freud. L’inconscient freudien est individuel, l’inconscient Jungien est collectif. Mais je me propose d’aller plus loin en soutenant un inconscient du monde vivant. C’est à dire pas seulement les humains et aussi les animaux et aussi la végétation par exemple j’ai un rapport très particulier très affectueux avec les arbres. Ils me transmettent énormément de paix et ils me relient à la fois la terre et à la fois au ciel.
Nous sommes bien dans une époque où cette évolution est palpable. Il y a de plus en plus de gens qui se relie comme ça ou au vivant en général et la place de la nature ce n’est pas seulement écologique au sens politique du terme c’est bien en même temps quelque chose de spirituel. Et on sent qu’il y a de la recherche dans ce sens or elle est élargie vraiment à l’ensemble du monde vivant.
Enfin personnellement je n’adhère à aucune religion terrestre dogmatique et qui ne me parlent pas. Je me sens d’une cosmologie cosmique, la vie est vraiment reliée à l’ensemble donc pas seulement terrestre mais aussi supra-terrestre. Quand le soleil va s’éteindre dans 4 milliards d’années, la terre n’existera pas non plus. Si on n’est pas relié à une dimension cosmique, sans le cosmos, sans l’univers, nous n’existerions simplement pas. C’est un grave problème de se limiter au seul inconscient individuel ou au seul inconscient collectif humain. Il s’agit de se relier dans la mesure où on le souhaite, et où on intériorise suffisamment, où l’on médite suffisamment, de se relier à beaucoup plus grand que soi.
Vous parlez aussi d’une dimension initiatique, de la paix intérieure initiatique, qu’est-ce que ça représente exactement ?
C’est tout à fait complémentaire à ce qu’on vient de dire. Initiatique ça vient de « initiare ». Vers la prise de conscience des liens et vers l’élévation spirituelle. Donc la paix initiatique c’est une paix dont on souhaite qu’elle nous relie sur des plans spirituels, spiritualisés, mais même au niveau scientifique. Par exemple la physique quantique nous a montré depuis déjà un siècle que nous sommes tous interconnectés donc au niveau microcosmique c’est au niveau des quantas. Au niveau macrocosmique c’est au niveau des galaxies. Donc nous on est dedans, mais dans cet entre-deux si je puis dire. Donc c’est pour ça que la paix est initiatique. Parce qu’elle est nourrie à tout ce qui est microscopique, à l’infiniment petit, et à l’infiniment grand. Parmi les avantages ça nous amène à développer quand même une forme d’humilité. Humilité dont les humains manquent énormément.
L’initiatique c’est un passage
Un passage oui. Mircea Eliade a travaillé sur l’initiation, partout sur le globe. Et j’ai tiré profit de cet auteur. Il m’a passionné. Il est très expérimenté sur le thème de la démarche initiatique dans différentes cultures.
Qu’est-ce que vous pensez et de toute cette vague de livres, et moi je suis plongé dedans. Je m’intéresse aux auteurs et aux éditeurs et je trouve qu’il y a un nombre considérable de livres qui demandent aux gens de se transformer. Il y a derrière des gens qui ont des démarches qu’ils proposent. Je trouve que généralement c’est d’un bon niveau. En y mettant du don de soi. J’ai l’impression que ça s’accélère, que de plus en plus on va vers un monde différent avec une dimension spirituelle et qui fait en creux le contraire : cette façon qu’ont les gens de se détourner de ce qui jusqu’à présent faisait le quotidien, le politique, l’implication uniquement dans les problèmes du quotidien etc. J’ai l’impression qu’il y a une élévation par rapport à tout ça que l’on délaisse beaucoup de choses du monde tel qu’il se présente pour aller vers autre chose. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Je le vis dans mon travail de psychothérapeute, mais aussi de superviseur de professionnelles de la relation. Je passe beaucoup de temps à dire ce que vous venez de dire. À les inviter parce qu’ils ont des quotidiens extrêmement suroccupés, où ils ont beaucoup trop de patients. Je les invite à prendre le temps de vivre le silence, de vivre les promenades dans la nature, de méditer, de prier. De moins être pressés. On parlait du bonheur. En fait, pour le bonheur, prendre son temps va plus vite !
Ce mystérieux sentiment inconditionnel des animaux présents à nos cotés est une opportunité inespérée pour sortir de siècles de conditionnements qui nous ont désorientés de notre désir, nous éloignant de notre nature authentique. Nous pouvons retrouver le chemin de cette première source accessible qui nous ramènera progressivement a considérer une source première, à la fois plus lointaine mais si proche ; je l’appellerai Source divine, christique Source de vie. A cette condition, nous pourrons nous libérer progressivement de nos monstres intérieurs qui hantent depuis si longtemps notre abîme d’inconscience comme des ombres captivantes de notre caverne. Séparés du dedans, la folie meurtrière s’est emparée de l’esprit humain. Elle cessera son emprise dans la conscience d’être de nouveau reliés à la grande toile cosmique qui enveloppe et harmonise tout ce qui est. Il nous faut donc remettre en dedans de nous ce que nous avons, pendant si longtemps, projeté en dehors. Pour cela, il est nécessaire de comprendre la réalité extérieure comme une création illusoire à interpréter. A cette condition seulement, nous pouvons accéder au monde sensible, celui que les animaux connaissent bien et que notre âme vient reconnaître ici-bas à travers l’expérience humaine.
Tout est vivant de nous et nous sommes vivants du tout
Tout attend d’être contacté et c’est cette expérience que nous faisons quand nous vivons au plus près de la nature extérieure ou de notre intériorité, ou bien des deux ! La résurgence du chamanisme et, comme nous le disions plus haut, la parole donnée progressivement aux peuples autochtones montrent à quel point nous avons besoin de rester cri lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (le C. Jung. L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
L’âme, une énergie
Revenons sur une notion qui n’est pas toujours très claire : celle de l’âme. Nous devons avant tout la considérer comme une énergie, ce qu’elle est bien évidemment. Mais le préciser permet d’éviter l’éternelle préoccupation comptable ! En effet, nous sommes tellement identifiés à notre individualité que nous assimilons l’âme à notre corps. Pour la plupart des gens, une personne = une âme. Mais la réalité spirituelle est bien plus complexe et il conviendrait davantage de raisonner en termes de collectif (un soleil) dont les rayons sont les émanations qui viennent déclencher l’expérience dans la matière à travers tous les règnes. L’espèce humaine porte donc l’émanation qui est à la fois dans le minéral, le végétal et l’animal. Ce n’est pas une question de chronologie, de temporalité, mais de coexistence. La seule différence réside dans l’éveil de la conscience qui embrasse simultanément tous les règnes. Cette conscience est Une, c’est pourquoi il est possible d’entrer en contact avec l’ensemble du vivant à tout instant. Le primatologue Frans de Waal donne cette image toute simple de l’iceberg : sa partie immergée, la plus importante, correspond à ce qui réunit toutes les espèces animales, nous compris. La minuscule partie émergée correspond à la spécificité humaine. Les sciences humaines sont dingues de ce tout petit bout-là ! Mais pour moi, scientifique, l’iceberg est intéressant dans son ensemble.
Notre nature sauvage
(…) nous avons besoin de rester en lien avec notre nature « sauvage » qui est avant tout énergétique, Mais celle-ci nous effraie comme nous paraît hostile ce monde fascinant de nos propres profondeurs parce qu’il s’en racine dans des temps immémoriaux quand la conscience n était pas encore émergente. Nous touchons là au vaste champ de l’inconscient si cher à l’expérience intérieure (C. Jung). L’être humain porte en lui les mémoires des différents règnes. C’est ainsi que, pendant la vie intra-utérine et jusque vers trois ans, l’enfant passe par tous ces stades et récapitule la phylogénèse (histoire de l’évolution des espèces). Les médecines traditionnelles ne s’y trompent pas quand elles nous soignent avec la lithothérapie grâce au minéral, avec la phytothérapie et l’aromathérapie grâce au végétal et enfin avec des substances actives extraites d’animaux en homéopathie. La recherche s’est même emparée du domaine des venins par exemple pour proposer des applications thérapeutiques scientifiquement validées.
Un témoignage. A la fois d’émotions et de découverte spirituelle
Ce livre inattendu de Christophe André révèle à chacun ce qui a été pour l’auteur sa propre révélation : un besoin immense de consolation, qui reste souvent masqué derrière d’autres problématiques. Il nous propose ici tout un “art de la consolation”
Extrait
Biophilie et bioconsolation (la nature)
Il suffit d’ouvrir un livre témoignant de la traversée d’épreuves de toutes sortes pour découvrir que la nature y est souvent une source immense de réconfort. Et que ses bienfaits vont bien au-delà d’une simple fuite d’un réel trop douloureux; ils relèvent davantage d’une intelligence vitale et profonde, d’un réflexe immémorial.
Se tourner vers la nature lorsqu’on est dans la peine et l’adversité, c’est plus qu’une distraction, c’est une forme de consolation. Qui prend le visage d’une régression, mais consolante : une régression comprise comme un réenracinement. Redevenir des animaux, voire des végétaux, sans mots et donc sans maux superflus. Etty Hillesum écrit ainsi : « Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d’être93. » En quittant le monde du mental, on découvre qu’on peut quitter parfois l’univers de la souffrance mentale et se contenter d’affronter l’adversité qui est là, sans en rajouter par nos pensées.
À la source de l’amour des humains pour la nature, se trouve la biophilie : ce sentiment obscur et profond que notre place est là, et que s’y trouve aussi l’essentiel de ce qui peut nous nourrir, nous porter, nous réparer, nous consoler. L’audelà est peut-être magnifique, tout y sera peut-être restauré et réparé, toutes nos blessures y seront peut-être guéries pour toujours ; mais l’ici-bas est consolateur…
Les consolations de la nature vont au-delà d’une aide ponctuelle, liée à un instant de soulagement offert par sa contemplation. Elles s’exercent aussi sur la durée, pour tenir bon face à une adversité prolongée, comme le raconte Rosa Luxemburg:
Lettre du 15 mars 1917 : Et à la fin, sans doute, tout s’éclaircira […]; après tout, je me réjouis déjà tellement de la vie. Tous les jours je rends visite à une toute petite coccinelle rouge avec deux points noirs sur le dos, que je maintiens en vie depuis une semaine sur une branche, malgré le vent et le froid, dans un chaud bandage de coton
A testimony. Both emotional and spiritual discovery
This unexpected book by Christophe André reveals to everyone what was for the author his own revelation: an immense need for consolation, which often remains hidden behind other problems. Here he proposes a whole «art of consolation»
Excerpt Biophilia and bioconsolation (nature) It is enough to open a book testifying to the crossing of trials of all kinds to discover that nature is often an immense source of comfort. And that its benefits go far beyond a mere flight from a reality that is too painful; they are more the result of a vital and profound intelligence, of an immemorial reflex.
To turn to nature when one is in pain and adversity is more than a distraction, it is a form of consolation. Which takes the face of a regression, but consoling: a regression understood as a re-engagement. To become again animals, or even plants, without words and therefore without superfluous evils. Etty Hillesum writes: “You have to become as simple and as dumb as the wheat that grows or the rain that falls. You have to be content to be.” When we leave the world of the mind, we discover that we can sometimes leave the universe of mental suffering and be content to face the adversity that is there, without adding anything by our thoughts.
At the source of human love for nature is biophilia: the obscure and profound feeling that our place is there, and that there is also the essence of what can nourish us, carry us, repair us, console us. The Aude may be beautiful, everything may be restored and repaired, all our wounds may be healed forever; but the here below is comforting… The consolations of nature go beyond a one-time help, linked to a moment of relief offered by his contemplation. They also last for a long time to keep up with prolonged adversity, as Rosa Luxemburg says:
Letter of March 15, 1917: And in the end, no doubt, everything will be clear […]; after all, I am already so happy with life. Every day I visit a tiny little red ladybug with two black dots on my back, which I have kept alive for a week on a branch, despite the wind and the cold, in a warm cotton bandage
Tout non et toute forme ne sont que des vagues limitées changeantes, expression d’une unique énergie, elle, infinie et éternelle.
Le refus
Si vous refusez un tant soit peu une de ces vagues une de ces formes vous lui donnez existence et plus vous la refusez plus vous lui donnez existence. Si au contraire vous dite un oui parfait, mais le mot parfait est toujours sous-entendu, vous êtes parfaitement un avec cette forme. La vague s’efface et c’est l’océan qui se révèle. La vague s’efface en tant que vague limitée et c’est l’océan qui se révèle et le monde dans lequel nous vivons qui est fait de formes limitées, ici un magnétophone, un micro, un Roland, une Jeanne, ce monde en effet révèle son secret. Il ne peut le révéler que dans la perfection de l’adhésion et ce que vous appelez vous aujourd’hui le monde est fait bien sûr de la sensation actuelle ici et maintenant. Mais il fait surtout du passé. Une mémoire qui n’apparaît plus comme une fonction utile mais comme un fardeau, le plus lourd de tous.
Un œil neuf
Si vous pouviez voir chaque chose d’un œil neuf, vierge, ce serait déjà différent. Mais vous ne voyez rien qui ne soit pas vu en référence au passé et le passé à consisté à refuser : 5% d’acceptation 95 pourcent de refus.
Tout tout le secret est là et comme je l’ai dit en commençant cette réunion : si je ne me moque pas de vous je n’ai rien d’autre utile ou important à vous dire. Ce refus c’est un refus qui continue aujourd’hui. Ce mot refus, refus où négation, c’est le refus que ce qui est soit. Le contraire exactement le contraire de l’acceptation ou être un avec la vie. L’existence a été vécue en termes de refus chaque fois que vous refusez quoi que ce soit vous lui donnez une réalité.
Et tout ce qui a été pleinement parfaitement accepté ne laisse aucune trace en nous
Tout ce qui a été tant soit peu refusé laisse une trace et le monde a donc été, le monde pour vous, constitué de tous les refus, tous les refus que ce qui est soit, de toutes les tentatives pour nier la réalité de cette dualité qui disparaît avec le oui. Il se maintient et se renforce avec le non si bien qu’on peut dire que ce que vous êtes aujourd’hui c’est le produit du refus et le monde dans lequel vous vivez c’est le produit du refus. C’est vrai que vous abordez le monde à travers les expériences passées c’est l’enseignement ancien fondamental, et c’est bien l’enseignement aussi de la psychologie moderne.
Qu’est-ce que c’est que ce passé qui vient recouvrir la réalité c’est tout ce qui a été refusé.
Il est vrai que la naissance pour beaucoup d’êtres humains est douloureuse comme l’affirme le Dr Leboyer comme le confirment les naissances revécues auprès de bien des médecins ou des psychothérapeutes cette naissance est déjà un refus. le bébé n’a pas été un avec un avec, sans dualité, avec toutes les sensations diverses qui l’ont assailli pendant les contractions et une fois émergé à l’air libre. (…)
Que serait l’existence sur la planète Terre et que serait mon existence si…
Mais que serait l’existence sur la planète Terre et que serait mon existence à moi simplement s’il n’y avait jamais eu refus je dis bien refus que ce qui est soit. (…)
le refus dont nous parlons ici c’est refuser ce qui en vérité ne peut pas être refusé il est parfaitement possible de dire non merci je ne veux pas de gâteau puis on vous en offre une plus mais il n’est pas possible au petit bébé qui étant un être de dire non merci je ne veux pas ressentir les contractions de ma de l’utérus de ma maman ou non merci je ne veux pas être compressé dans le vagin ou non merci je ne veux pas être assailli par les bruits et les lumières de l’extérieur et cetera (…)
Et ce que nous appelons le passé Dieu sait s’il est question d’être libre du passé de se libérer du passé dans tous les enseignements spirituels ce que nous appelons le passé c’est simplement l’accumulation des refus si vous aviez toujours puis votre naissance était un avec chaque 2nde de votre vie vous seriez tous libres du passé.
Et si vous êtes libre du passé vous êtes libre du futur
Le futur tel que vous l’imaginez tel que vous espérez tel que vous le craigniez ça n’est que là projection où l’élongation du passé. Donc vous seriez ici maintenant donc vous auriez accès à la réalité et l’éveil l’illumination sera à portée de votre main. Comme il est à portée de ma main de toucher ce micro.
Peut-être qu’il vous vient à l’esprit une objection il y a eu bien des moments dans ma vie où j’ai dit oui de tout mon cœur. D’accord mais vous n’avez pas dit oui de tout votre cœur c’est au fait que ces moments heureux n’ont pas duré. Donc tout oui a toujours débouché sur un non. Peut être que comme enfant vous avez dit oui de tout votre cœur au fait de partir en vacances avez-vous dit oui de tout votre cœur au fait de rentrer en classe au mois d’octobre comme on rentrait dans ma jeunesse. Ce à quoi vous avez dit oui n’a jamais duré. Vous n’avez pas dit oui au fait que ça cesse par conséquent tous les oui ont débouché sur un non, sur un refus. Je dis bien le passé le poids du passé, le passé qui vous maintient dans le temps et vous interdit l’éternel présent, tous les mots de la métaphysique que vous avez lu dans un livre ou dans un autre peuvent y passer.
L’inconscient est fait de tout ce qui a été refusé éventuellement refuser dans une vie antérieure si dans une vie antérieure, en admettant que vous accordez quelque valeur à cette doctrine, si tel ou tel d’entre vous retrouve au fin fond de sa conscience les souvenirs de vie antérieure pénibles douloureux limitatif qui viennent le gêner dans cette vie ci l’empêcher d’être à l’aise en harmonie il s’agit toujours des souvenirs de situations qui ont été refusées. Parfois c’est retrouver des moments de bonheur mais on ne les retrouve que parce que ces moments de bonheur se sont arrêtés brusquement par la mort, la tragédie, le drame.
Tel est le sous-titre du livre que vous trouvez aux Editions GERESO et il traduit bien l’intention de l’auteur : bien ancré dans notre époque et dans notre culture, il propose une méthode simple, progressive, et 20 exercices pour pratiquer la méditation partout et sans difficulté. L’idée est aussi de dépasser la recherche d’un mieux-être, parce que l’on cherche un progrès spirituel ou même à pallier des difficultés physiques ou psychologiques. L’auteur détaille les besoins auxquels la méditation peut répondre… et être vraiment efficace.
Pratiques guidées de la méditation
Dès la première pratique, Patrick Vidal nous demande de se formuler à soi-même les objectifs que l’on poursuit, le désir qui nous anime, pour nous-même et non pour ce que les autres attendraient de nous. C’est une posture mentale qui n’est pas courante dans les méditations guidées, qui laissent plutôt advenir ce qui n’est ni voulu ni conscient, et pour ne pas s’y arrêter… mais après tout vous pouvez tout à fait pratiquer la méditation de manière orientée, voire utilitaire. La séance 2 insiste sur la nécessité d’exprimer une volonté, sans manipulation extérieure, et en l’entrecroisant avec l’amour. Quant au second exercice, il introduit un rythme précis de respiration. Je ne vous dis pas lequel, mais c’est concrètement intéressant et ça force votre cœur à battre plus régulièrement.
Le souffle, fil de la vie
La pratique 4 nous fait parvenir au point original de la méthode : un rythme de respiration 2/4/8/2 trois fois. A connaître et pratiquer ! La suite vous expliquera toutes les conséquences bénéfiques. Fil de respiration, fil de conscience, fil de pensées… l’auteur explique comment cet écheveau de fils permet de renouer avec notre véritable nature, à l’encontre de nos modes de vie moderne. La suite peut vous conduire à passer d’un torrent de pensées, à l’atténuation de la présence de vos pensées, à “une plage de conscience calme, vierge”, au calme mental. Pour la suite, il s’agit de ne pas se laisser emporter par nos pensées, mais de les contempler.
L’intime de la méditation
Le désir de se trouver soi-même. Mais qui suis-je ? Avec le terme “vibration” pour parler de sa propre existence intérieure, nous comprenons, avec Patrick Vidal que pour apprendre plus sur soi-même il faut se détacher de ce que l’on croit savoir. Affrontons le mystère ! Puis il en arrive à l’état de vacuité. Nous en sommes à la moitié de la méthode, Et vous découvrirez la suite au fur et à mesure que vous progressez avec le livre. Quelques mots pour repère : le temps qui s’enfuit, Ah ! Le temps d’enfance où nous savions attendre sans raison ! “S’installer paisiblement dans un instant immobile”, s’ancrer dans l’instant. Puis l’intime s’intéresse au corps, au ventre, à “habiter la boite crânienne”… Puis à notre énergie… La pratique 16 nous permet de pratiquer 5 minutes sans intention – ouf ! Puis il faut sentir ses pieds… L’humour est toujours là, mais la méthode est vraiment intéressante, conduit à une vraie réceptivité. Et au contact avec son “guide intérieur”. La suite est à découvrir, et peut-être ce livre est pour vous le point de départ d’un changement de vie.
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